pays visités par année

PAYS VISITES: 2011 CALIFORNIE / 2012 VIETNAM LAOS BIRMANIE ALBANIE / 2013 BIRMANIE CHINE NEPAL/ 2014 INDES MAROC/ 2015 BIRMANIE INDE(ARUNACHAL-PRADESH) CALIFORNIE NICARAGUA/ 2016 THAILANDE MAJORQUE IRAN/ 2017 COLOMBIE JORDANIE/ 2018 CHILI FRANCE (HAUTES-ALPES)/ 2019 THAILANDE ITALIE(POUILLES )/ 2020 ETHIOPIE FRANCE (Pyrénées) ESPAGNE/ 2021 CNARIES(FUERTEVENTURA-LANZAROTTE)/ 2022 LANZAROTTE Espagne(VALd'ARAN) France (QUEYRAS)/ 2023 CANARIES (TENERIFE-GRAN-CANARIA) Mexique(YUCATHAN) France(VALGAUDEMAR ) Italie(SARDAIGNE) COLOMBIE/ 2023/2024 BRESIL/

lundi 27 août 2012

Montenegro aout 20121




++++PHOTOS

Sur le chemin du retour d'Albanie nous avons passé une semaine au Montenegro

 

 Mercredi 8 août : de Virpazar au parc de

La nuit a été bonne, plutôt fraîche. Nous faisons la route qui va de Virpazar au Parc de en suivant les gorges de Moraça. Il y a beaucoup de circulation. Le paysage est sympa. Nous nous arrêtons à Kocemin pour faire des achats de nourriture et de médicaments car j’ai l’impression que je traine encore une infection urinaire. Heureusement je tombe sur une pharmacienne qui connaît le monuril et me donne aussi des produits bio. Heureusement qu’avant de nous engager sur la route que nous voulons prendre nous nous renseignons. Deux personnes nous disent que cette route n’est accessible qu’en « jeep » et qu’il faut continuer sur la route principale en direction de Mojkovac, puis prendre sur la droite la direction du parc de Biojradska-Gora. C’est ce que nous faisons. A l’entrée du parc il faut payer 2 euros par personne. La route s’élève entre les arbres jusqu’à un lac. Autour l’espace est aménagé. Jeux pour les enfants, tables pour le pique-nique, toilettes. Il y a du monde. Apparemment il n’y a pas de problème pour camper. Il y a un ponton où sont amarrées des barques pour la promenade, un chemin qui conduit de l’autre côté du lac. Pas de bureau touristique,  mais un vendeur de souvenirs à qui nous achetons une carte que nous essayons, sans grand succès de mettre en adéquation avec celle qui est affichée ans le parc. Il est déjà 1 »h et nous mangeons rapidement avant de nous lancer dans une rando qui doit nous permettre de faire une boucle en passant par un autre lac. Nous essayons de repérer sur la carte affichée les numéros des différents chemins que nous devons suivre successivement. Mais c’est l’orage qui nous oblige à faire demi-tour alors que nous sommes allés trop loin. Au retour, malgré notre vigilance nous ne repérons aucun croisement. La grêle succède à la pluie et malgré les KW nous arrivons trempés. Nous nous réfugions au resto du lac pour prendre une boisson chaude avant de retourner à la voiture. Mais l’orage persiste et nous décidons de nous rendre « en ville », à Mojkovac, où nous trouvons un bar avec Wifi. Petit apéro vin blanc et bretzel avant de manger et de retournzer au Parc pour dormir


  

Un été en Albanie juillet 2012



Quelques photos de notre balade juillet-aout 2012 en Albanie dans notre super camping car Dacia

 Samedi 21 juillet, Venelles-Ancône par une grosse chaleur orageuse. Nous arrivons trop tard au port pour avoir des places en couchettes sur le ferry. Nous réservons pour le lendemain sur un ferry Bari- Durres. Mission suivante, trouver un emplacement pour dormir, ce qui n’est pas facile en Italie où tous les accès à des petits chemins sont fermés. On va finir par y arriver et passer une bonne nuit.

Dimanche 22 juillet : 

temps pluvieux et très vite des trombes d’eau. Il nous faudra attendre une éclaircie pour prendre le petit déjeuner. Une deuxième éclaircie nous permettra une petite balade sur la plage et la découverte de la côte adriatique italienne. Plutôt sympa. De belles plages de sable et un littoral agréable. Ensuite des kilomètres sous l’eau jusqu’à proximité de Bari. Au moment de prendre de l’essence, JC s’aperçoit qu’il n’a plus sa carte de crédit..angoisse. Le dernier paiement remonte à la veille, lorsqu’il a réglé le montant des tickets pour le bateau. Nous arrivons au port de Bari. Et là, soulagement, au guichet de la compagnie Adria ferrys ils nous confirment que nous avons bien oublié la carte à Ancône et nous proposent de nous la faire parvenir à Durres par le bateau suivant qui arrivera en Albanie le 24 en début d’après-midi.

Nous embarquons vers minuit. Nous avons choisi une cabine avec sanitaires communs. Mais tout est propre et nous pourrons prendre une douche le soir et le matin. L’heure d’arrivée est décalée car pour une raison inconnue, l’embarquement a été retardé. Nous passons une bonne nuit.

Lundi 23 juillet : 

10h du matin, nous voici sur le sol albanais. Nous avons décidé de passer la journée à la plage, à 60km au sud, sur la lagune de Karavastasé car le mardi vers midi nous devons revenir à Durres pour récupérer la carte. Nous prenons une sorte d’autoroute. Nous nous arrêtons en route pour changer de l’argent. 1€ =135 lek et faire quelques provisions. Les gens sont sympas et serviables. Le long de la route des cultures de maïs, de légumes et d’oliviers. Un peu plus loin, nous bifurquons vers la droite en direction de Divjaké. Avant d’arriver à la mer nous traversons une forêt de pins. Au bout de la route des résidences de vacances et la plage, longue de plusieurs km, avec une succession de cabanes et restaurants offrants parasols et relax. Nous allons vers la lagune dans l’espoir de voir des oiseaux. Mais rien. Aucun oiseau en vue. Quelques pêcheurs. Après le déjeuner, baignade. L’eau est chaude mais sale à cause du sable remué par les vagues. Pose rafraîchissement dans une petite baraque de la plage. Le patron et un de ses amis parlent italien. C’est le cas de beaucoup d’albanais qui y ont travaillé avant de revenir s’installer au pays grâce à l’argent gagné. Nous prenons rendez-vous pour le repas du soir. En attendant nous allons balader au village. C’est l’occasion de prendre une douche au camping et de boire un jus d’oange tenu par un albanais qui lui aussi a travaillé en Italie. Pour le repas du soir retour à la plage dans le resto le plus éloigné où nous allons manger copieusement

 Mardi 24 juillet : 

DurresNous arrivons en centre-ville en fin de matinée. Nous essayons de repérer les curiosités, le forum dont il ne reste pas grand chose, les vestiges de murs d’enceinte de la ville. La pluie vient perturber la visite. Nous nous réfugions au Musée Moisiu qui est surtout intéressant par le fait qu’il s’agit d’une belle maison ottomane. Il nous faut prendre notre mal en patience en attendant l’arrivée du ferry en provenance d’Ancone pour récupérer la carte de crédit de JC. Nous mangeons près de la tour dans un fast-food spécial sluvaquies. Nous discutons avec deux étudiants en économie. Il nous faut un peu de temps pour trouver le bureau de la compagnie Albania ferrys et encore un peu de temps pour leur faire comprendre ce que nous attendons. Finalement, c’est un monsieur, qui semble faire partie de l’équipage du bateau qui s’occupe de nous et nous fait apporter une enveloppe qui contient bien la carte de crédit de JC. Nous sommes soulagés. C’est sous la pluie que nous repartons vers le sud en direction de Fier afin de nous rapprocher du site antique de Apolonia. Au passage nous nous arrêtons au monastère d’Ardenica. C’est un beau monastère orthodoxe très bien restauré. Au cours de l’histoire il a eu différentes fonction. Mais depuis la fin de l’ère communiste il est revenu dans le giron de l’église orthodoxe.

A Fier nous prenons une route en direction de la mer et plus précisément de la plage de Sémanit. Une longue route qui longe des canaux où se pratique la pêche au carrelet. Nous arrivons à Povelçe. Nous trouvons un coin sympa, à l’ombre sur le chemin qui longe la mer. Ce n’est pas évident de trouver un petit coin car partout il y a des cabanons de vacances. Nous allons trouver un resto dans le village où nous mangerons du poisson à un prix très raisonnable. Nous sommes un peu l’attraction car il y a sans doute peu de touristes venant se perdre dans le coin. Il y a un café internet et un wi-fi… !

 Mercredi 25 juillet : Apolonia

Nous quittons Povelçe après avoir fait quelques courses pour le pique-nique sur le site d’Apolonia où nous arrivons rapidement. Il fait très chaud. A l’entrée un jeune homme nous propose les tickets (600L) et un plan de visite en français .Le site est grand, mais les vestiges ne sont pas spectaculaires. En plus il n’est pas toujours facile de trouver ce que nous cherchons. Il faudra pas mal marcher pour trouver le théâtre, à flanc de colline ainsi que, par sa taille et ses vestiges l’impressionnant Nymphée. Pique-nique et sieste sous les arbres.

Nous reprenons la route, toujours vers le sud. Nous prendrons un bain sur une plage au sud de Vlora où il y a des douches. Ce sera la première et dernière fois que nous en verrons. A Vlora de belles maisons, entourées de verdure sont accrochées sur la colline et dominent la baie. Un passage par Orikumi ne nous a pas laissé un souvenir impérissable.

A partir de Vlora nous allons prendre la route très touristique de la rivièra albanaise.Au début on monte dans les forêts de pins jusqu’au col de Llogara. On s’arrête pour voir le paysage. Mais il y ade la brume et il fait froid. On remonte vite dans la voiture pour attaquer une descente vertigineuse sur une route sinueuse qui parcourt les flancs d’une montagne aride, rocheuse et qui plonge vers la mer. C’est impressionnant. On arrive sur la côte au niveau de Dhermi. Il est temps de trouver un coin pour dormir. Ce n’est pas évident. Au cours de la descente nous avons repéré une belle plage de sable. Comment y aller ? nous nous fourvoyons dans le village. Finalement un monsieur fort sympa et parlant italien nous explique comment y aller. Il faut quitter la route qui va de Vlora à Saranda et prendre à droite vers le village de Drimade. Presque immédiatement, prendre à droite en direction de la plage de Drimade. Au bout de la route une magnifique plage aux eaux bleues des mers du sud..Nous longeons la plage sur la droite et presque au fond après un complexe de bungalows nous trouvons une place de rêve sous les oliviers. Repas au resto. Les prix sont plus élevés, on est en pleine zone touristique


 Mardi 31 juillet : De Voskopojé à la Macédoine

Notre coin près du cimetière était sympa

Mercredi 1 août : Ohrid

Au réveil le temps est encore bien sombre et le sol bien mouillé. Depuis notre emplacement, sur le bord d’une petite route nous avons vu sur le lac. Nous ne sommes pas loin d’Ohrid qui est notre destination du jour.

Nous trouvons un parking gratuit dans une cours d’immeuble, un bureau de change (1€ =0,61 denar) et un office du tourisme où nous achetons une carte de la ville car nous n’avons pas de guide de la Macédoine. Le circuit nous permet de longer le lac sur la droite à partir du port. Il y a des criques aménagées avec de petites plages et des maisons coquettes serrées les unes contre les autres comme dans nos calanques. Puis nos pas nous conduisent vers une église byzantine perchée sur un promontoire, puis plus haut sur les vestiges d’un site archéologique et encore plus haut vers le château. En redescendant nous déambulons dans les rues bordées de vieilles maisons dont beaucoup sont bien restaurées. Nous faisons une halte au théâtre antique gréco-romain avant des redescendre vers une place ou se trouve l’arbre à plat et où nous trouvons un resto pour nous poser. Bien nous en a pris car l’orage éclate et c’est une déferlante d’eau pendant une bonne heure. Nous repartons pour finir notre boucle autour du lac. La pluie cesse et nous nous arrêtons à Struga. Il y a le marché et beaucoup de monde. J’achète un short local du genre brassière.

D’après ce que nous voyons, le niveau de vie en Macédoine est plus élevé qu’en Albanie. Dans cette partie la population musulmane est plus importante que ce que nous avons vu précédemment si l’on s’en réfère au nombre de mosquées et au nombre de femmes avec un voile.

Nous continuons notre tour en longeant la côte après Struga jusqu’à ce que la route s’arrête sur une plage où se trouve un monastère de nonnes. C’est propre et nous prenons un bain.

Nous allons continuer notre route pour revenir en Albanie. Nous pensons nous arrêter sur la presqu’île de Lin. Première étape, trouver un emplacement pour dormir. Après quelques tours dans les rues étroites du village nous sortons de celui-ci et un peu plus loin sur la route qui mène à Pogradec nous bifurquons sur la gauche empruntant une route qui conduit à deux resto et un hôtel situés de l’autre côté de la péninsule de Lin. Pas beaucoup de possibilités pour nous poser.. Ce sera donc au démarrage d’un petit chemin qui une fois de plus est couvert de détritus. Notre « hôtel » trouvé, nous pouvons aller visiter lin. Le village s’étend le long d’une baie. C’est assez sympa et les gens sont souriants. Nous dépassons le village en prenant un petit chemin qui nous fait découvrir de petits jardins bien organisés. Dans l’un d’eux, en friche, trois jeunes français s’installent pour passer la nuit. En empruntant la rue centrale nous grimpons jusqu’au musée. Il s’agit d’un site archéologique qui domine le village et le lac. Des vestiges de mosaïques, de tombes, d’une citerne. Nous retrouvons là deux touristes albanais qui sont accompagnés d’un habitant du village. La dame qui parle anglais et italien nous traduit ce que dit le monsieur et les deux gamines qui ont ouvert le portail conduisant au site. Apparemment beaucoup d’argent a été donné pour les recherches sur le site mais cet argent est passé ailleurs. C’est monnaie courante en Albanie où la corruption est le sport national. Nous refuserons, avec l’accord des autochtones, de payer les deux gamines qui nous demandent une contribution pour avoir ouvert le portail. La pluie nous surprend sur le site et nous courons nous abriter au restaurant situé sur la place du village qui fait également hôtel (Hôtel Leza, me semble-t-il ?). Les autochtones boivent du café, du raki. Pour moi ce sera poisson du lac. Un délice. Un petit goût de truite saumonée. Des frites, une salade et j’ai le ventre qui explose. Le garçon, fort sympathique parle un peu français. A la fin du repas il nous offre des morceaux de pastèque. Nous faisons une petite promenade digestive en parcourant la rue principale du village qui longe le bord du lac. Il n’y a personne sauf sur une petite placette sur laquelle un homme s’équipe en plongeur avec bouteille. Il va pêcher. Il est accompagné d’un copain qui l’aide à s’équiper et qui nous montre son brevet de plongeur et des photos où on le voit à coté d’immenses poissons sortis du lac (au moins un mètre de long chacun) Légal ce type de pêche ??probablement pas.

Nous allons nous coucher.

 Jeudi 2 août : De Lin (lac d’Ohrid) à la lagune de Potokut, et en passant par Tirana.

Il y a un monde fou qui circule sur le petit chemin sur lequel nous sommes garés et comme d’habitude il y a beaucoup de déchets. Petit déjeuner rapide et nous allons jusqu’à la plage au bout du chemin . Deux restaurants locaux et un complexe hôtelier. Nous profitons de la plage du deuxième restaurant pour aller prendre un bain et nous laver dans le lac en échange de l’achat de deux cafés. Le propriétaire du restaurant semble content. Il nous aurait bien imaginés restant plus longtemps et déjeunant chez lui, mais cela ne fait pas partie de notre plan.

Propres, nous quittons la presqu’île de Lin en direction de Tirana. Nous faisons l’impasse sur Elbassan et son complexe d’usines pour arriver à Tirana vers 12h. Sans le savoir nous arrivons en plein centre et trouvons une place de parking à l’ombre juste derrière la place principale, Skanderbeg et le musée d’histoire un immense bâtiment avec une immense mosaïque très socialiste symbolisant l’élan du peuple albanais…..no comment ! Autour de la place, l’opéra, la vieille mosquée Haxhi Et’Hem Bey, vestige du passé ottoman de la ville et dont les murs extérieurs et intérieurs sont décorés de peintures. C’est un très beau monument, très gracieux. Ensuite direction le marché central. Pas très grand et comportant deux parties, une partie pour les albanais et une pour les expats où l’on peut acheter des légumes et des fruits qui ne sont pas de saison et à prix d’expats. Sur le guide il est dit que dans les boutiques autour du marché on peut manger des bureks, c’est-à-dire des chaussons en pâte feuilletée farcis de fromage, de viande, d’épinards…mais pas de bureks en vue. Il y a de nombreux petits restos locaux où l’on peut manger des poulets ou des têtes de moutons cuits à la broche. Pour nous ce sera petites saucisses de viande hachée grillées, c’est-à-dire qoftes et salade. Après un café, nous continuons la visite de la ville. Il fait chaud et nous nous dirigeons vers la rivière et le pont des tanneurs. Petit pont qui n’a rien de vraiment spécial et qui est sensé déboucher sur des immeubles colorés formant un beau tableau. Sauf que les couleurs sont délavées et que les stores des fenêtres se déchirent.. Et puis la rivière est une poubelle à ciel ouvert. On continue notre balade en longeant la rivière pour découvrir un espèce de blockhaus, la pyramide, vestige de l’architecture communiste et monument à la gloire du dictateur. Petit tour dans le Block, ancien quartier de la nomenklatura, dit quartier branché où l’on trouve des boutiques chics avec des fringues à « prix chics », comme par exemple une tunique à 150€, soit plus de la moitié du salaire moyen d’un albanais qui est de 250€. C’est un quartier agréable, ombragé et on comprend que les gens de la nomenklatura pouvaient y couler des jours heureux. Outre des boutiques de fringue on y trouve de nombreux cafés au nom évocateur de luxe, « café de Paris », par exemple. En revenant sur le bord de la rivière nous ne voyons pas tous les immeubles colorés décrits dans le guide. Est-ce une légende où se sont-ils décolorés ? Des immeubles aux façades colorés nous en verrons en partant, sur la route qui nous conduit hors de la capitale, vers le nord. La dernière étape de notre circuit est consacrée au musée d’histoire. Mais alors que les vestiges de l’antiquité et du moyen-âge sont sous-titrés en français, l’histoire contemporaine de l’Albanie faite de nombreux rebondissements est difficilement accessible car non traduite.

17h, nous quittons Tirana en direction du nord et de Skodra. Il faut que nous trouvions un point de chute pour ce soir. Nous tentons une sortie vers Krujé. La ville est étalée sous une falaise. Mais en montant nous découvrons que toute la montagne est attaquée, les arbres couverts de poussière blanche et on y fabrique de la chaux. Demi-tour. Un peu plus loin, nous sortirons au niveau de Laç et prendrons la direction de la lagune de Patokut. C’est un endroit surprenant. En arrivant on trouve de nombreux restaurants avec des cabanes en bois sur pilotis, puis plus loin deux grands restaurants .

 Vendredi 3 août : lagune de Patokut-Koman

Départ vers 9h. La mamie n’est pas encore levée. Tant pis !

Nous nous arrêtons à Lac pour faire du change. Il y a beaucoup de monde, le marché sans doute et une femme en costume traditionnel (jupe blanche). Etape suivante à Van i Dejes pour faire des courses avant de prendre la route qui conduit à Komani. Là encore des femmes en costume local. Il nous faut un peu de temps pour trouver pain, fruits, eau et même sirop pour la toux. Mais les gens, toujours aussi sympas font leur possible pour nous aider à dépasser le barrage de la langue.

11h 30 : Nous prenons la direction de Komani. La route, goudronnée, mais pleine de trous, serpente à travers les collines couvertes de pins. Nous longeons un premier lac formé par le barrage de Van i Dejes. De temps en temps un hameau et des cultures en terrasses. C’est beau et bien vert. Nous croisons des cyclistes, puis deux voitures et ensuite deux camping-cars. JC pense que le ferry a dû arriver. Après trente kilomètres d’une route sinueuse et accidentée nous apercevons le barrage de Komani et le village du même nom dont une partie des maisons se trouve dans le lit de la rivière, sous le barrage. Nous traversons le pont et nous arrêtons juste après dans un camping-restaurant-hôtel. Là un peu en anglais et un peu en italien que le ferry qui remonte le lac jusqu’à Fierze ne transporte plus de voiture, mais seulement des passagers. Il partira le lendemain à 9h pour revenir le surlendemain. Mais cela ne nous intéresse pas car l’objectif était de remonter une partie de la vallée en ferry et de continuer ensuite en voiture. L’aller simple pour un passager et de 5€. Il est possible de louer des bateaux taxis pour faire l’aller retour dans la journée, soit une balade sur le lac des 2x2h30. Un camping-car italien est garé devant le resto. Ils font la balade et nous leur demanderons leurs impressions. Le bateau-taxi coûte 100€ la journée.

Nous décidons de finir la journée à Koman dont nous repartirons demain matin

 Samedi 4 août : Komani

Après une nuit difficile à cause des quintes de toux et malgré le coin de camping agréable et frais au bord de la rivière, nous décidons d’aller faire une balade. Nous partons tard et il fait chaud. Nous longeons la rivière par la droite puis prenons un chemin qui monte dans les pins. Après trois cent mètres de dénivelé, au col nous prenons sur la gauche. La route nous conduit au bord d’une rivière asséchée. De l’autre côté deux ou trois maisons entourées de terrasses cultivées. Pas d’accès direct. Le chemin s’arrête au bord de la rivière et pour atteindre les maisons il faut traverser le lit asséché à pieds .Le paysage est beau. En montant nous avons une belle vue sur le barrage de Komani et la rivière qui se reforme en dessous et qui se transformera en lac de retenue à l’approche du barrage situé en dessous. Il y a dans la vallée deux barrages successifs. Le barrage de Komani est le fruit d’une collaboration franco-albanaise.

Au retour nous profitons de notre emplacement de camping près de la rivière. Le petit air est bien agréable.

Alors que nous en sommes au café deux couples de français arrivent. Ils ont lu le « petit futé » !!! Ils installent leurs deux tentes dans le camping.

 Dimanche 5 août : Komani

Après une nuit pas terrible car je tousse toujours beaucoup, nous nous équipons pour partir en rando. Nous disons au revoir aux deux couples de français rencontrés la veille et nous prenons la route qui longe le lac, comme hier, à gauche du pont, juste en face de l’entrée du camping « Natura » où nous sommes installés. Après environ 1km le long du lac nous grimpons à droite. Au niveau du col, nous prenons sur la droite en direction d’un village que nous apercevons au loin. Le chemin est carrossable quelques centaines de mètres après les antennes. Puis il se termine par une aire de stationnement où une voiture est d’ailleurs arrêtée et continue en chemin pédestre. Finalement le sentier surplombe un vallon profond au fond duquel coule un ruisseau et qu’il faut franchir pour arriver au village construit sur la pente opposée. Les maisons sont espacées, entourées de champs en terrasses. Tout est très vert. En haut du village l’église. Nous avons très chaud et nous espérons pouvoir trouver de l’eau dans le village. La descente dans le vallon est accidentée. Les pierres roulent sous nos pieds. En bas un petit pont et dessous un joli trou d’eau . Nous remontons sur le flanc opposé et recherchons une maison occupée. En voici une. Très typique, basse, blanchie à la chaux avec sa treille et les ruches colorées dans la pente sous la maison. Il y a quatre jeunes filles qui nous accueillent avec le sourire, nous offrent un siège, de l’eau, de la pastèque et du raisin. Une voisine arrive avec son âne. Mais la communication est difficile car elles ne parlent qu’albanais. Elles me prêtent un tee-shirt pour que je fasse sécher le mien. Nous comprenons qu’elles souhaitent savoir si nous sommes mariés, si nous avons des enfants et son ravies de voir les photos. Nous repartons avec de l’eau fraîche et du raisin. Petit bain réparateur dans l’eau limpide des vasques situées dans le ruisseau au niveau du pont. Au retour nous allons aller plus vite en prenant un sentier qui part en dessous des antennes, en face d’un cimetière désaffecté et passe devant deux coquettes maisons. La descente et rapide et nous arrivons sur le chemin qui longe le lac, pas très loin du camping.

Repas et farniente car malgré le vent il fait très chaud. Petit à petit le camping se remplit de gens qui sont venus pour prendre le bac imaginaire(allemands, italiens). Il y a six français qui arrivent sac à dos.. Ils ont fait la marche entre Theit et Valbona et ont pris un bateau taxi.