pays visités par année

PAYS VISITES: 2011 CALIFORNIE / 2012 VIETNAM LAOS BIRMANIE ALBANIE / 2013 BIRMANIE CHINE NEPAL/ 2014 INDES MAROC/ 2015 BIRMANIE INDE(ARUNACHAL-PRADESH) CALIFORNIE NICARAGUA/ 2016 THAILANDE MAJORQUE IRAN/ 2017 COLOMBIE JORDANIE/ 2018 CHILI FRANCE (HAUTES-ALPES)/ 2019 THAILANDE ITALIE(POUILLES )/ 2020 ETHIOPIE FRANCE (Pyrénées) ESPAGNE/ 2021 CNARIES(FUERTEVENTURA-LANZAROTTE)/ 2022 LANZAROTTE Espagne(VALd'ARAN) France (QUEYRAS)/ 2023 CANARIES (TENERIFE-GRAN-CANARIA) Mexique(YUCATHAN) France(VALGAUDEMAR ) Italie(SARDAIGNE) COLOMBIE/ 2023/2024 BRESIL/

mercredi 31 janvier 2024

Bresil 2024 Congonas 31 janv


 

++++PHOTOS

Ce matin nous quittons Petropolis vers 7h30. Le temps est gris mais il ne pleut pas. Heureusement car nous avons une longue route à faire, 300km environ jusqu’à Congonhas notre étape du jour. La route est meilleure que ce que nous pensions. Il s’agit de la grande voie double qui conduit à Belo Horizonte. Il y a une importante circulation avec d’énormes poids lourds, mais ça roule. Malgré tout la vigilance est de mise. C’est un paysage de collines couvertes de pâturages qui sont à l’origine de la déforestation. Ce qui est surprenant pour nous c’est de voir ces grands pâturages bien verts où paissent les vaches (qui évoquent les Alpes) cohabiter avec palmiers et bananiers. Nous sommes à environ 1000m d’altitude mais à des latitudes proche de l’équateur. D’où le climat, les températures et le type de cultures. Le Minas Gerais est connu pour sa production de lait et de fromage. Une des spécialités est le pão de queijo que l'on peut trouver farci à la viande et au poulet ( ici le poulet n’est pas considéré comme étant de la viande). Nous faisons une halte pour manger dans un petit village en bord de route. C’est tout naturellement que nous mangeons des pao de queijo ( ça cale) et buvons des jus de fruit.
Nous arrivons à Congonhas en début d’après-midi. Direction la basilique de Bom Jesus. Avant même de commencer la visite nous prenons un dessert et un café dans le restaurant du coin. Ça y est nous sommes opérationnels. Mince, pas de chance. C’est l’heure de l’office. Alors pour passer le temps nous visitons le musée. Et bien finalement c’est une bonne idée de le faire avant car il est consacré à la construction de la basilique et à sa décoration. C’est comme cela que nous apprenons que cette basilique a été construite sur le modèle de celle de Branca au Portugal, elle aussi consacrée au Bom Jesus et que nous avons visité il y a deux ans. C’est vrai qu’il y a des similitudes et entre autre les chapelles sur le chemin qui conduit à l’entrée. Mais ce qui caractérise cette basilique c’est la présence sur le parvis des statues des douze prophètes. Statues sculptées dans la pierre à savon par un grand artiste l’Aleijadhino qui a réalisé ces sculptures alors qu’atteint par la lèpre il était diminué physiquement. L’intérieur de l’église est coloré et doré.
A l’extérieur une pièce, la salle des miracles est consacrée aux ex-votos.
A peine arrivés à notre hébergement la pluie se met à tomber. Pas de chance et un peu raz le bol de toute cette pluie.

mardi 30 janvier 2024

Brésil 2024 Pétropolis mardi 30



++++PHOTOS 

Après deux jours de voyage 8h de bus de Palmeiras jusqu'à Salvador, nuit à Salvador, avion de Salvador à Rio puis voiture de loc jusqu'à Pétropolis nous sommes arrivés à notre étape suivante....le Brésil c'est très grand!

Nous sommes logés en pleine nature, mais il y a un hic. La propriétaire du logement a deux chiens qu’elle laisse libres dans le jardin la nuit et qui inévitablement aboient. Donc nuit un peu fractionnée. Nous trouvons la présence des chiens un peu pénible dans la mesure où elle conditionne nos entrées et sorties. 

Aujourd’hui c’est visite de la ville qui a connu une période faste lorsque l’empereur y a établi sa résidence d’été au XIX éme. Dans un beau jardin il a fait construire un palais, rose et blanc, que l’on peut visiter. Une petite spécificité, il faut accepter de se déplacer avec des patins pour ne pas abîmer les parquets et ne pas faire de photos!. On y visite des salons, une belle salle à manger, des chambres. Les pièces étaient plutôt grandes et le mobilier souvent en bois de jacaranda. Le trésor de ce palais est sans contexte la couronne en or, diamants et perles avec laquelle Pedro II a été couronné. A l’époque la famille de l’empereur s’imposait de vivre au rythme du soleil pour ne s’éclairer qu’à la lumière du jour et du soleil ( peur des incendies).  Le palais est situé le long d’une rivière au bord de laquelle il est agréable de balader et de découvrir les belles résidences aux couleurs pastel que les gens fortunés s’étaient fait construire pour être proche de l’empereur et profiter du climat agréable de la région, chaleur tempérée le jour et fraîcheur la nuit car nous sommes à 900m d’altitude. D’ailleurs les habitudes continuent et on parle même de la colline  des milliardaires C’est aussi dans cette ville que l’on trouve la première brasserie industrielle, Bohemia. Petropolis a aussi accueilli le pilote et ingénieur Santos-Dumont qui y a construit plusieurs avions. 
Le palais de Cristal n’a rien d’un palais. Il s’agit d’une structure métallique vitrée( construite en France), une sorte de serre donc commandée par le gendre français de l’empereur de l’époque. Quant à la cathédrale elle est plutôt sobre et bénéficie du bel effet de perspective à l’extrémité d’un bras de rivière au niveau d’une anse.
Il faut aller à l’extérieur la ville pour voir le Palácio Quitandinha qui est un ancien hôtel-casino de luxe, ouvert à la fin de la guerre. En 1947, le Palácio Quitandinha était le site du Traité de Rio, en présence du président américain Harry Truman. Aujourd’hui il ne fonctionne plus mais se visite. Tout y semble surdimensionné. C’est impressionnant, deux piscines dont une intérieure en forme de piano avec une très profonde fosse de plongée, deux salles de théâtre dont une de 1000 places, une immense cuisine carrelée en blanc.. de grandes salles, des petits salons, un coin lecture, une immense véranda. Il y avait plus de 400chambres, 13 suites alors on se prend à imaginer, aidés par des photos d’époque la débauche de luxe. 
Petropolis c’est aussi une ville moderne, active. Dans une rue commerçante nous trouvons un restaurant self service à prix fixe. Un prix attractif pour nous, 18R$ soit 3.5€, mais qui doit représenter une somme importante et impossible à dépenser pour des employés au salaire minimum d’environ 1300R$pour 44h par semaine.
Belle découverte que cette ville

samedi 27 janvier 2024

Brésil 2024 Palmeiras samedi 27



 Nous partons à la recherche d’un taxi pouvant nous conduire Valle do Capao où nous avons une réservation. Mais nous n’en trouvons pas car la route est quasi impraticable et nous nous résolvons à rester à Palmeiras d’autant qu’il faudra y revenir le lendemain matin pour prendre le bus pour Salvador que nous ne pouvons pas manquer car nous avons des réservations qui s’enchaînent.

Nous changeons d’hôtel. Dans la Pousada Caminhos do Chapada nous avons une chambre confortable, propre, mais sans fenêtre  extérieure où nous nous sentons enfermés avec des grilles toujours fermées et la nécessité d’appeler pour pouvoir entrer et sortir. Alors nous optons pour la Pousada Ocasarao, où il y a un resto. L’accueil est chaleureux. C’est une grande maison avec des chambres avec sdb privative et des dortoirs. Nous optons pour une chambre privée 170 R$ contre 210 ( avec un prix) pour la précédente 
Nous faisons une super installation devant le ventilo pour faire sécher nos chaussures de rando-ville car nous n’en n’avons qu’une paire. 
Nous partons en balade vers la place centrale où se tient le marché. Il y a de l’animation même si alors qu’il est seulement 11h des marchands plient bagages, Au bar d’où partent les bus pour Valle de Capao des touristes attendent. Mais pas de bus aujourd’hui alors ils tentent de trouver une solution alternative.
Il pleut de plus en plus et nous rentrons à la Pousada pour manger: cuisine traditionnelle, viande légumes et salade pour 70R$ à deux. Bon
Il continue à pleuvoir assez fort même à certains moments. Nous nous reposons et en profitons pour mettre à jour la récupération des photos et le blog. Nous tentons une petite sortie supermarché pour acheter de quoi manger le soir. La ville est déserte et il pleut des cordes. Petit détour par la gare routière où nous trouvons un taxi qui viendra nous chercher le lendemain matin pour nous conduire à la gare de bus. Ce n’est pas loin mais en cas de forte pluie cela peut être galère.
Autour de la table de la salle à manger nous faisons connaissance avec une jeune femme de Salvador. Elle a fait le trek en 5 jours et a donc bénéficié des premiers jours sous le soleil. Ses photos en témoignent; rien à voir avec ce que nous 
avons vécu sur certains lieux. Mais comme nous elle a vécu la galère du retour. 
Journée pas très passionnante. Mais on ne peut pas vivre des aventures tous les jours. 

vendredi 26 janvier 2024

Brésil 2024 trek vale do Pati J2 26 janv



++++PHOTOS

Nous avons dormi à l’hospedaria San Miguel et Agnaldo. Petit déjeuner à 7h30 comme prévu. Très copieux. Départ prévu à 8h. Tout est humide. Le pire c’est de remettre les chaussures mouillées. Alors nous utilisons une vieille technique et enveloppons nos pieds dans des sacs plastiques. Pendant un moment nous allons profiter des chaussettes sèches. Départ 8h25 sous le crachin. Nous allons vers un ensemble de cascades, les cachoeirão . Depuis la maison d’hôtes il faut grimper, grimper. Le chemin est souvent colorée par un mélange de terres argileuses allant du blanc au rouge en passant par toutes les nuances du jaune et orange. Cela donne de superbes motifs sur le sol. Il faut plus de deux heures pour arriver sur le plateau. Régulièrement nous nous retournons pour admirer les montagnes, le Morra Branco un peu arrondi et le Morro Castel, découpé, d'où son nom. Sur le plateau nous retrouvons le marécage et avec la pluie les sentiers sont devenus des petits cours d’eau. On tente de passer sur les pierres ou du les côtés mais inévitablement à un moment on finit les pieds dans l’eau, voire dans la boue. On laisse sur notre droite au loin les eaux bouillonnantes du Rio Preto. Bifurcation à gauche pour une heure de marche en direction du lieu dit Cachoeirãos. La végétation est moins dense, différente, avec des fleurs et beaucoup de papillons. Le sol aussi est différent. De grandes plaques de roches avec des lichens, mais aussi des zones avec une multitudes de petits trous remplis d’eau. Pendant tout le chemin il pleut par intermittence. On y est presque. On contourne un bras de rivière et on arrive enfin sur une petite esplanade. 9km et 3h15 après notre départ ce qui est vraiment très bien compte tenu des conditions Il y a déjà du monde, et on reconnaît tout de suite cette avancée de rocher au dessus du vide que l’on voit sur les photos publiées par des randonneurs. Une jeune fille est allongée en train de se faire prendre en photo. Rien que de la regarder me donne le vertige. Nous nous approchons doucement et prudemment. Il pleut un peu et c’est glissant. C’est très impressionnant. Une falaise en demi cercle d’où tombent plusieurs cascades sur une hauteur impressionnante de 250m.

Le guide nous propose d’aller un peu plus loin pour un autre point de vue. Nous sommes à l’opposé du premier mirador . Au fond, en bas un petit lac de couleur rouge comme c’est le cas partout ici et de l’eau qui tombe en cascades de tous les cotés. Extraordinaire plein les mirettes.
Un petit abri sous roche nous permet de pique-niquer. Mais c’est rapide, nous sommes trempés, il y a un peu de vent , il pleut et nous avons rapidement froid. Nous partons donc assez rapidement pour remonter sur le plateau. Il faut une bonne heure pour atteindre le croisement qui permet d’aller en direction du Rio Preto que nous devons franchir sur  des troncs en travers du cours de la rivière. Par chance nous rencontrons une caravane de mules avec deux cavalières qui expliquent qu’en raison des pluies torrentielles le Rio Preto est infranchissable à ce niveau. Il faut donc remonter plus haut en amont, en direction de Guiné. Des kilomètres en plus en perspective, mais pas d’autre alternative. Nous subissons avec résignation les assauts de la pluie. Ici un petit cours d’eau devenu une rivière  à franchir. Nous sommes sur le chemin des muletiers comme en témoignent les crottes laissées par les mules. Enfin nous parvenons au pont de nous qui va nous permettre de franchir le Rio Preto. Les planches ne sont pas très stables et l’eau tumultueuse. Ouf nous voici de l’autre côté. Une bonne chose de faite. Le lit du Rio s’agrandit sans arrêt alimenté par les ruisseaux qui arrivent de toute part. Nous continuons en direction de Guinée. Nous voici avec devant nous un chemin très pentu et glissant. Ne pas se déconcentrer et assurer chaque pas et chaque pose de bâton ( indispensables). Nous descendons lentement. De temps en temps les rochers font place à la terre colorée. La plaine de Guiné se rapproche. Nous voici enfin en bas avec un dernier passage dans les ocres et pour finir l’impression de marcher sur un carrelage fait de carreaux ocres assemblés par des joints gris. Vraiment surprenant. Dix heures de marche et 26 kms dans les pattes avec 900m de dénivelé positif.
Encore une journée hors du commun. Plein les mirettes malgré la pluie.

jeudi 25 janvier 2024

Brésil 2024 Trek val de Pati J1 jeudi 25 janvier



++++PHOTOS 

Ce matin débute notre trek de deux jours dans la vallée de Pati. En général le trek se fait en au moins trois jours. Mais nous avons choisi faire plus court.

Il a plus toute la nuit et ce matin le temps est bien nuageux. Cela n’augure rien de bon.
Nous avons souhaité partir tôt mais c’est quelque chose de difficile à obtenir. Notre chauffeur et notre guide passe nous prendre à neuf heures. Comme ils sont partis de Lençois ils ont déjà fait une heure de route. Il nous faut maintenant aller jusqu’à Guiné. Pas de route mais une piste pas toujours en bon état, souvent de couleur ocre avec de grandes flaques d’eau. Heureusement que nous sommes dans un 4x4 et que le chauffeur maîtrise la conduite. Soudain, sur le bord de la route nous voyons quelque chose qui ressemble à un serpent noir et jaune. C’est un cobra nous dit le chauffeur tandis qu’il s’enfuit alors que nous essayons de le photographier. Petit arrêt à Guiné. Je suis assez surprise car je pensais que ce serait un trou perdu, mais non. Le village est assez grand et animé. Le départ de la randonnée se situe un peu plus loin. Il y a déjà un certain nombre de voitures et arrivent quasi en même temps que nous une famille française avec leur guide. Ils ont réservé leur circuit dans la même agence. Les guides chargent leurs sacs avec la nourriture qu’ils ont apporté. Le notre, Esmeraldo parle un peu et très mal anglais . Il semble être assez original. Mais ce qui nous surprend c’est que chargé comme un baudet il marche avec des tongs. Ça démarre fort. A peine commençons nous à gravir la pente qui doit nous conduire sur le plateau que la pluie se met à tomber, drue. Nous avons des capes, évidemment, mais est ce que ce sera suffisant? La pluie se calme lorsque nous arrivons au sommet. La vue est belle sur la plaine cultivée. Malgré le temps maussade on aperçoit Guiné et de l’autre côté des plantations de café.
Un grand plateau, le Gerais do Vieira, s’étend devant nous et au loin les sommets vers lesquels nous nous dirigeons et qui dominent la vallée de Pati. J’ai l’impression de marcher au milieu d’un marécage. La végétation est celle des étangs et les grenouilles s’en donnent à cœur joie. Difficile d’éviter de se mouiller les pieds d’autant qu’à intervalles réguliers la pluie se remet à tomber. Alors lorsque nous arrivons au moment de traverser la rivière Rio Preto nous décidons de garder nos chaussures. La stabilité est meilleure, pas de corde pour aider et mouillés pour mouillés !
C’est avec un peu de soleil que nous arrivons au bord du plateau et au dessus de la vallée de Pati. C’est le Mirante do Pati. Une vue impressionnante sur les montagnes au sommets aplatis et au milieu sur la vallée. Notre guide nous a fait marcher vite pour que nous arrivions les premiers et que nous puissions nous installer confortablement sur les rochers en table. Il nous prépare le pique-nique. Sandwichs à composer avec thon, fromage, tomates, concombres, mangue et petites gaufrettes au chocolat. Nous repartons pour une descente  pénible et glissante avec des passages un peu difficiles. Nous arrivons dans une des maisons d’hôtes et nous prenons un café. A partir de là les choses se compliquent un peu. Sur notre parcours il y a le passage par une succession de cascades., les cascades de Funis. Le guide ne veut pas s’y rendre à cause de la pluie qui menace. Ce n’est pas très loin mais il dit que si l’on y va il faudra continuer le long de la rivière et que c’est glissant. JC demande à ce que l’on aille voir et qu’on fasse demi tour. Mais le guide n’est pas content, il accepte d’y aller mais refuse de faire demi tour. Il faut donc emprunter le chemin qui longe et traverse la rivière. Un truc de fous, glissant et dangereux où l’on prend des risques à chaque instant, où l’on risque de se « fracasser » sur un rocher , de tomber dans l’eau bouillonnante. Il y a une succession de trois cascades. Nous traversons la rivière plusieurs fois pour aller d’une berge à l’autre et poursuivre notre chemin. Ouf! Contents que cela cesse et que l’on prenne un chemin sur le côté qui nous permette de rejoindre la piste . Ça grimpe dur, ça glisse mais c’est tellement plus sûr. Nous retrouvons le chemin qui conduit aux maisons d’hôtes. Maintenant nous voici obligés de descendre. C’est une vraie patinoire et le guide finit avec ses tongs à la main. Il pleut mais nous sommes insensibilisés. Nous sommes trempés de la tête aux pieds. Nous arrivons à notre hébergement quelques minutes avant qu’une nouvelle grosse averse se déclenche. Enfin une chambre pour nous. Nous ne savons même pas où suspendre tous nos vêtements mouillés. Heureusement qu’à l’intérieur du sac nous avons emballé nos affaires dans des plastiques. Une bonne douche froide, des vêtements secs, un peu de détente et enfin un super repas composé par notre guide qui s’avère être  un super cuisinier.
Une journée exceptionnelle dont nous nous souviendrons. Une journée à risques où nous étions un peu limites par moment.

mercredi 24 janvier 2024

Brésil 2024 Lançois piscines de Serano 24 janvier




Jour de transition. Nous quittons Lençois pour Palmeiras dans l’après-midi.
Ce matin c’est le Check out à l’auberge Chapada backpackers. Le dernier délicieux petit déjeuner avec ses fruits, ses omelettes, ses crêpes de tapioca, ses gâteaux et ses jus de fruits.
Nous laissons nos bagages en dépôt et nous partons en direction des piscines naturelles de Serrano qui sont dans le parc naturel municipal da Muritida. Il se situe au bout du village et de la promenade du bord de rivière. L’entrée, payante est gérée par la municipalité 20 par personne et 10 pour les vieux comme nous. L’eau coule en direction du village en faisant de petites chutes et en remplissant des vasques où l’on peut se baigner et même se faire masser quand l’eau bouillonne. L’eau est juste fraîche et c’est bien agréable. Il y a du monde, surtout des brésiliens, vacanciers ou autochtones.
Nous avons acheté nos sandwichs dans le village et calés sous un arbre au feuillage léger, mais il y en a peu alors on savoure, nous admirons le paysage. L’eau s’écoule devant nous en direction du village dont les maisons colorées font un magnifique tableau au milieu de la verdure.
Retour à l’auberge, récupération des bagages et attente du bus. Ce n’est pas la partie la plus agréable. Mais il faut bien passer par là pour avancer.
Le bus arrive avec du retard. Sur le chemin nous passons à côté du Pai Inácio et des autres sommets.
Les massifs de quartz qui ont résisté à l’érosion depuis le pré-cambrien ont formé des tours minérales très prisées par les indiens Cariris et Maracas qui dominaient la région avant l’arrivée des premiers « bandeirantes », ces troupes exploratrices et souvent meurtrières des 16ème et 17ème siècles.
Nous arrivons à Palmeiras un peu plus d’une heure plus tard. Il est difficile de circuler sur cette route en raison du nombre et de la taille des camions.
La première impression qui va va évoluer est celle d’une ville éteinte. Deux petits super marchés et une pizzeria. Cette dernière fait notre bonheur. C’est sous des trombes d’eau que nous allons manger en regardant tomber la pluie, un peu inquiets pour le temps du lendemain et notre départ en trek.
Cela fait trois jours qu’il pleut un peu chaque jour et parfois très fort
On verra bien.

mardi 23 janvier 2024

Brésil 2024 Chapada mardi 23 janv


 

++++PHOTOS

Aujourd’hui nous avons réservé le circuit des 4P et nous sommes quatre accompagnés par un chauffeur guide.
La route est longue, environ une heure trente de voiture à vive allure pour rejoindre le premier P de la journée, le Poço Azul. Il s’agit d’un lac souterrain que l’on atteint par un escalier qui laisse apparaître progressivement l’étendue d’eau turquoise. La baignade est réglementée : douche obligatoire, gilet avec masque et tuba , nombre limité de personnes et consignes de ne pas trop bouger dans l’eau pour éviter de faire remonter les sédiments. Je trouve l’eau un peu fraiche, mais bon je ne suis pas une référence. Ce qui est remarquable c’est sa transparence qui permet de contempler les volutes des roches sculptées par les mouvements de l’eau. Un bon début de journée. Cette formation évoque pour nous les cenotes que l’on trouve en grand nombre dans le Yucatan. Mais nous ne savons pas si ces formations sont comparables d’un point de vue géologique.
Nous reprenons la voiture. Il faut encore plus d’une heure de route pas toujours facile pour atteindre le lieu dit « Vale das piscinas » . La rivière est creusée de trous d’eau séparés par des cascades et des roches pentues usées par le courant et qui peuvent faire office de toboggan. L’eau parait orange- marron. Il s’agit du fond qui est coloré par les végétaux décomposés. La baignade est agréable même si le soleil ne fait que de timides apparitions. Nous apprécions le repas proposé par l’auberge qui se trouve juste au niveau de ces étendues d’eau. Il s’agit d’un buffet au kg. Vers 14h le guide bat le rappel. Nous partons à pied le long de la rivière pour atteindre le troisième P de la journée à savoir le Poço do diabo (Poço do Diabo n’a rien de diabolique puisque cette cascade offre un cadre divin, entourée par de hautes murailles naturelles et ornée de végétation. Le lac qu’elle forme permet de nager sur plus de 80 mètres et d’aller reçevoir la bénédiction des eaux du rio Mucugezinho). Il a été appelé ainsi par les portugais car les indigènes y pratiquaient le condomblé. Nous y arrivons par le haut et le spectacle est saisissant; une cascade qui chute dans un grand trou d’eau entouré de verdure. Là encore l’eau est marron orangée. Il y a du monde. Beaucoup de baigneurs mais pas beaucoup de nageurs. En moyenne les gens ne savent pas nager et c’est aussi le cas au bord de la mer. Le guide nous accorde deux heures pour profiter du coin, nager à contre courant au niveau de la cascade ou tout simplement admirer le paysage qui nous entoure.
Lorsque nous repartons le temps menace mais nous décidons quand même d’aller jusqu’au Pai do Inácio.
Le mont de Pai Inácio est situé dans le parc national Chapada Diamantina au Brésil. Il appartient à la ville de Palmeiras et culmine à 1 120 m d'altitude.
Légende
Au XIXe siècle, un esclave nommé Père Ignace s'est enfui, après que son amour pour une dame ait été découvert. Ayant été acculé au sommet de l'actuel Morro do Pai Inácio, avec seulement un parasol, il s'est jeté de la colline pour échapper à une mort par balle. miraculeusement, il aurait alors été sauvé de la chute, un événement qui aurait donné naissance à la légende du premier parapentiste.
Nous voici en haut du Pai Inácio, un plateau qui autrefois été recouvert par la mer. Autour de nous les mêmes formations rocheuses en pitons et plateaux qui évoquent un peu, monument valley, la végétation en plus
Une vue magnifique.

lundi 22 janvier 2024

Brésil 2024 Lençois Cascade de Sossego Lundi 22 jan


++++PHOTOS 


Aujourd’hui une belle rando nous attend, la cascade de Sossego et au retour le Ribeirao do Meïo. Nous prenons le petit dej vers 7h 15. Il y a un monde fou et les cuisinières ont du mal à assurer. Beaucoup de gens partent pour des treks de 3 ou 5 jours. Pour nous le départ prévu à 8h 15 est différé à 8h30 puis à 8h45.

Le guide qui va nous accompagner est jeune mais ne parle rien d’autre que le portugais. Ça va être dur. Autant en le lisant on peut comprendre un peu, mais en l’entendant c’est impossible surtout quand il n’y a pas de rapprochement possible avec une autre langue. 

Nous passons dans le village pour acheter les sandwiches du pique-nique. Finalement nous démarrons la randonnée vers 9h30. C’est tard car il fait chaud. Nous partons du village  en passant devant l’église. 

Le chemin que nous prenons grimpe assez fort dans la végétation. Heureusement car il fait chaud. Très rapidement nous sommes en nage et ce sera ainsi pendant toute la randonnée. Maintenant nous grimpons en plein soleil et nous sommes obligés de nous arrêter fréquemment pour reprendre notre souffle et boire. Il nous faut une bonne heure pour atteindre la rivière. C’est à partir de là que les choses se compliquent. Le chemin, si l’on peut dire, suit la rivière. Il faut escalader les pierres, faire attention de ne pas glisser, traverser le torrent en jouant les équilibristes et marcher sur des corniches à flanc de lit de rivière. Le moins qu’on puisse dire c’est que ce n’est pas évident. Le guide ouvre la route et nous indique les chemins à emprunter. Nous sommes fatigués, il fait chaud et avec un peu d’hypoglycémie nous trouvons la fin du parcours un peu longue. Il aurait fallu partir plus tôt. Alors que nous sommes presque arrivés nous voyons de l’autre côté de la rivière trois jeunes qui sont arrêtés sur le bord. Un guide en balade avec son épouse vient de porter secours à un jeune homme qui en prenant des risques a fait une chute, s’est cassé le poignet et fait mal à la tête. Le guide râle à cause de l’imprudence des gens qui font ces randonnées sans accompagnateur. Nous continuons et nous arrivons enfin. Wahou ! Ça valait vraiment le coup de venir jusqu’à la cascade. Un petit bain réparateur, un sandwich et déjà nous repartons pour la descente. Nous allons vite. Nous avons retrouvé notre forme. En perspective une nouvelle halte au Ribeirao Di meïo. C’est un endroit connu comme étant un toboggan aquatique. Effectivement à ce niveau là la rivière coule sur un plan incliné glissant jusqu’à une grande vasque- piscine.

C’est JC qui le premier teste la formule toboggan. J’y vais aussi mais plus modestement en partant d’une faible hauteur. Ça râpe un peu les fesses et il faut faire attention à la réception. Du coup comme nous avons donné l’exemple d’autres personnes se lancent. Baignade agréable et papotage avec deux français et leur guide qui parle français et qui est marié avec une varoise. 

Nous repartons car l’orage menace et notre guide est inquiet. Le chemin est facile. Deux petites montées et marche sur un chemin plat de type promenade. De petits singes sautent d’arbre en arbre. Ce sont des Sagui avec une longue queue bicolore. A une heure seulement du village ces piscines naturelles sont fréquentées par les locaux et quelques touristes. Son accès est réglementé dans une tranche horaire et surveillé. 

Nous arrivons au village vers 17h30, heureux mais fatigués. Nous remercions notre guide avant de nous offrir une pause glace. Nous avons bien du mal à trouver les glaces que nous voulons car il y a surtout de l’açaï. 

Retour à l’auberge fatigués après 16km et 500m de dénivelé. Mais surtout une chaleur humide éprouvante 

Quelle journée! Plein les mirettes!

dimanche 21 janvier 2024

Brésil 2024 Chapada Lençois Dimanche 21 janv


 

++++PHOTOS

Arrivée à Lençois tôt le matin, 6h après une nuit difficile pour moi. JC a un peu dormi car il était dans le siège lit contre la vitre et isolé de la circulation de l’allée
Nous allons jusqu’à l’auberge à pied et nous prenons possessions de notre chambre immédiatement pour une fin de nuit bienvenue.
Petit déjeuner copieux et rencontre avec Thomas, le patron de l’agence qui nous a organisé notre séjour. Il réserve des tickets pour le retour à Santiago. Ce sera de jour car il ne reste plus de lits pour le retour de nuit. Alors nous partirons de Palmeiras dimanche 28 matin. Demain lundi petit trek journée.
Visite du village aux rues pavées et aux maisons colorées C’est dimanche et à la mi journée il n’y a personne et rien d’ouvert ou presque. Quelques fruits achetés dans un supermarché et nous rentrons pour faire une sieste
Il fait une chaleur lourde et l’orage éclate vers 16h
En haut du village beau marché de fruits et légumes.
On fait provision de fruits, on en profite.
Le village s’anime à partir de 18h. Les boutiques ouvrent et surtout les restaurants très nombreux. Dans l’ensemble les tarifs sont alignés vers le haut.
Pour nous ce sera un hamburger dans un petit restaurant bien sympa et bon. (Picuá hamburgueria). Retour à l’auberge pour une vrai nuit de 💤

samedi 20 janvier 2024

Brésil 2024 Salvador do Bahia J3 samedi 20



 ++++PHOTOS

Nous parons de la Guesthouse en uber pour aller à l’église de Nosso Senhor de Bomfim. C'est l'une des églises catholiques les plus traditionnelles de la ville, dédiée au Senhor de Bonfim, symbole du syncrétisme religieux de Bahia

L’église se trouve sur une esplanade en hauteur. Il y a un monde fou et de nombreux vendeurs de souvenirs, mais aussi et surtout de rubans de toute les couleurs.
Le ruban de Bonfim est l’un des symboles les plus importants de la Bahianité. La coutume veut qu’on l’attache autour du poignet par trois noeuds correspondant à trois souhaits. Beaucoup de rubans sont également attachés aux grilles de l’église et brûlés chaque année comme symbole de l’élévation des demandes vers le ciel.
Pour moi c’est un ruban personnalisé, blanc que j’ai acheté au marché pour y formuler mon vœu. C’est impressionnant cette barrière colorée qui entoure l’église et qui est couverte de rubans. A l’heure où nous arrivons l’église est pleine car une messe va avoir lieu. Nous avons juste le temps d’aller jusqu’au coeur pour y apercevoir la statue du christ en ivoire et argent rapportée de Setubal au Portugal.Mais ce qui est le plus surprenant c’est la pièce des ex-voto. Pas de simples plaques, non, carrément des jambes, des pieds, des cœurs, toute sorte de morceaux de corps en cire, en plastique, en bois.
Après la visite de l’igreja de Bomfim nous décidons d’aller passer le reste de la journée dans le quartier des plages. Un taxi nous conduit jusqu’au fort de São Diogo. La petite plage entre ce fort et celui de Santa Maria est couverte de parasols bleus qui se touchent. Il y a un monde fou dans l’eau. C’est samedi et avec la chaleur beaucoup de Salvadoriens profitent de la plage. En suivant l’avenue du 7 septembre puis l’avenue oceanica nous arrivons jusqu’au Morro de Cristobal. Il y a du monde mais les plages sont moins bondées. Ambiance vacances, musique, vêtements légers, maillots couleurs flashis, corps exposés. Nous choisissons un resto avec formule au kg. C’est bon. La glace açaï par contre n’est pas terrible.
C’est avec le bus, gratuit pour les seniors, que nous allons jusqu’au quartier de Rio vermelhtoo. Nous traversons donc aussi le quartier de Ondina. Ces trois quartiers du bord de mer sont les quartiers résidentiels et cela se voit aux constructions et à la population. À Rio vermelho nous faisons chou blanc devant la Casa de Rio Vermehlo, une maison coloniale rose sensée être la villa-musée qu’occupaient Jorge Amado et sa compagne: fermée et abandonnée. En revanche nous faisons une halte au niveau de la casa Yemola dédiée à la déesse de la mer. Elle se trouve juste au niveau de la plage d’où partent et accostent les petites embarcations des pêcheurs. A l’intérieur une grotte, des statues de la déesse de plusieurs tailles et formes, couvertes de colliers,de bracelets, de rubans. Des chandelles et des offrandes. Surprenant!
Au retour le bus nous arrête pas loin du fort de Santa Maria. On entend de la musique,très forte, un chanteur, un orchestre. En approchant on voit une foule chanter et se déhancher devant un énorme bus à impériale sur lequel sont installés un chanteur et son orchestre. Les prémices du carnaval car ce sont des camions de ce type qui assurent l’ambiance dans les défilés qui ont lieu dans cette partie de la ville.
Fin de journée au centre historique. Un mariage huppé dans la cathédrale et le retour dans notre guesthouse en attendant l’heure d’aller à la gare routière pour prendre un bus de nuit pour la chapada.

vendredi 19 janvier 2024

Brésil 2024 Salvador de Bahia J2 vendredi 19 janv




++++PHOTOS

++++Film Capouera

Ce matin pas de stress. Les endroits où nous voulons aller ouvrent à 10h. Nous voici donc devant la Casa do Carnaval. Mais c’est sans compter sur le quart d’heure Salvadorien. Finalement on entre. On apprend les origines du carnaval, d’abord réservé à l’élite et copié sur les carnavals français de type Nice avec chars bien organisés. Et puis le carnaval de Salvador s’est transformé en carnaval de rue, carnaval populaire où défilent les habitants. Des vidéos montre le carnaval actuel où se produisent de nombreux chanteurs brésiliens qui chauffent la foule qui se déhanche et chante. Quelques tenues dans des vitrines, quelques masques et coiffes. Une salle dite interactive où l’on peut danser en suivant les rythmes impulsés par deux danseurs dont les vidéos défilent sous nos yeux. Au dernier étage se trouve un bar avec terrasse. Nous laissons s’écouler un peu de temps avant de sortir car il pleut. Que dire de la casa du carnaval. Un moment agréable mais non indispensable.

L’étape suivante se trouve à côté de la cathédrale sur le Terreiro de jesus
Il s’agit du musée afro-brasileiro. Il contient une intéressante collections d’objets provenant de différents pays africains, masques, statuettes, céramiques. Le clou de la visite est une salle contenant de magnifiques panneaux en bois sculptés par un artiste argentin et représentant les divinités du condomblé avec leurs animaux liturgiques. Ce musée fait surtout référence à la religiosité afro-bresilienne.
Nous l’avons aimé.
Direction le pelourinho, puis au delà le quartier de Carmo où nous trouvons un restaurant, « café et Caña » en face du plano inclinado Pilar. Pour JC du porc et des patates. Pour moi une assiette végétarienne composée de cajou cuites et en sauce, de riz et de tapioca. En dessert jus de canne à sucre citron et gingembre. Bon.
Nous poursuivons en direction du quartier et du fort Sao Antonio pour voir s’il est possible d’assister à un entraînement de Capoeira. Mais l’école de capoeira se déplace au niveau du Terreiro de São Francisco pour une messe (17h) suivie de démonstrations. En attendant c’est en uber ( plusieurs personnes nous déconseillent d’y aller à pied) que nous allons à nouveau jusqu’à la Feira de São Joaquim où j’achète quelques colliers de petites perles chez des vendeurs d’articles pour la pratique du condomblé. Elles font partie des éléments que portent les pratiquants. 
Retour à pied vers le mercado Modelo par la rua de França. Ce n’est pas une bonne idée d’après les remarques que nous fait un habitant. Nous comprenons et ce n’est pas la première fois qu’il n’y a aucun lieu véritablement sûr pour nous sauf dans les quelques rues et places du centre quadrillées par la police et encore pas trop tard le soir.
Nous faisons une halte à la Cidade de musica.  Un musée de la musique. Sur deux niveaux des cabines où l’on peut regarder des vidéos de chanteurs. Les cabines sont thématiques. Certainement très bien pour les brésiliens. Pas intéressant pour nous qui ne connaissons ni la langue ni la musique brésilienne.
Retour dans la ville haute par l’ascenseur. Dans l’église du couvent de São Francisco se déroule une messe privée pour l’école de capoeira. Sortie des participants en musique( instruments traditionnels) et plus d'une heure de démonstrations particulièrement enlevées au pied de La Croix dressée au milieu du terreiro.
C’est dans un stand de la place que nous achetons une des spécialités locales, l’acarajes. Beignet de farine de haricot qui évoque pour nous en plus épais les arepa que l’on mangeait en Colombie. Coupe en deux comme un pain de hamburger il est farci de valapá ( salade) de caruru ( purée) et de crevettes. C’est bon même si le beignet de haricots est un peu dense. En dessert on prend une sorte de gâteau en pâte gluante couvert de sucre. Ce n’est pas génial mais ça nourrit.
Pour faire passer tout cela nous allons boire un jus de fruit au bar de Lua.
Retour à la guesthouse. Nous prenons le chemin habituel qui est le plus court entre la zone touristique et la maison. Très vite on passe d’une zone animée et surveillée à une zone moins secure.

jeudi 18 janvier 2024

Brésil 2024 Salvador de Bahia jeudi 18 1

 


++++PHOTOS

Après une bonne nuit de récupération, nous partons d’Aruanda guesthouse en direction de l’Igreja e convento de Sao Francisco à deux pas de l’habitation.
Le hall du couvent est orné de beaux azuléjos et le plafond est couvert d’une peinture en trompe l’œil. Le cloître est sobre bien que tapissé de très beaux azuléjos moralisateurs et philosophiques sur la vie, la mort, l’argent, les vertus et dont certains restent totalement d’actualité. L’intérieur de l’église n’est que dorures recouvrant des colonnes torsadées, des feuillages… de monumentales statues soutiennent les piliers des autels et des bras en plâtre sortant des murs servent de torchères. Ça en jette! Mais il faut aimer. Une rareté dans le cœur, un christ en descente de croix.
L’église voisine la Igreja de Ordem Terceira de Sao Francisco est plus modeste et son cloître assez petit. Les sacristies des deux églises sont imposantes et riches, décorées d’azulejos. A noter aussi dans une petite salle du premier étage un christ en croix dont les filets de sang sont en velours rouge. A ses pieds, Sao Francisco. La façade de cette église est extrêmement travaillée. Un peu trop à mon goût.
Devant cet ensemble religieux s’étale le Largo de cruzeiro de Sao Francisco, une place rectangulaire bordée de maisons colorées dont la plupart abritent des commerces de souvenirs et des lieux de restauration. Nous faisons une pause dans un espace social, situé au milieu d’un côté de la place qui abrite une Cafeteria libreria. L’accueil y est chaleureux et le “tinto” à petit prix. Au delà de cette place se trouve une autre place, Plaça terreiro de jesus au centre de laquelle se trouve une fontaine dont les quatre statues symbolises les fleuves de Bahia. Surla grille qui entoure la fontaine sont accrochés des rubans qui en fonction de leur couleur ont une signification différente suivant la religion ou les croyances. Partout où il y a des grilles métalliques on retrouve ces rubans. Comme nous ne sommes pas à une église prêt, il y en a 365 à Salvador! nous visitons la cathédrale dont l’intérieur est relativement sobre. Ici le marbre fait place aux dorures si l’on fait abstraction de la décoration du cœur et des chapelles. La sacristie abrite de magnifiques meubles en marqueterie. Et une autre église, la Igreja Santo Domingo.
Il est temps pour nous de faire une pause repas. Direction le largo de Pelourinho par la rue Alfredo do Brito, une rue très commerçante et colorée. Les origines africaines y sont très présentes. Nous choisissons le restaurant Senac où officient les élèves de l’école hôtelière. Au premier étage le restaurant un peu chicos où l’on peut manger à volonté au buffet pour environ 20€ par personne. Mais comme nous ne sommes pas affamés  nous lui préférons la formule au kilo, au rez de chaussée. Peu de places et il faut donc faire la queue. Le choix est limité, mais suffisant  et bon. Et puis nous aimons cette formule où l’on paie en fonction de ce que l’on mange, sans gaspillage.
Pour le dessert une petite folie,( par rapport aux prix courants) avec une glace de chez Laporte, un français qui propose des glaces originales. J’ai adoré celles au chocolat et à la cocana.
Milieu d’après-midi. Au delà du largo de Pelourinho on emprunte une rue qui grimpe et se prolonge par la rue de Carmo bordée de maisons anciennes restaurées, colorées, abritant des hébergements et des boutiques….super.
Au bout de cette rue le quartier de San Antonio avec sa place, son église et son fort. Belle vue sur la baie. Dans le fort il y a le local d’une école de Capoeira Angola. Nous avons l’autorisation d’assister à l’entraînement. La salle est très décorée. Le jaune est la couleur dominante pour les murs , les objets et les tee-shirts des élèves. Le maître est installé sur un fauteuil su milieu d’un côté de la salle. Les élèves par deux exécutent les mouvements demandés qui requièrent technique et souplesse. Interdiction de filmer ou de photographier.
Pour finir la journée nous allons prendre l’ascenseur qui nous permet de descendre dans la ville basse. Notre objectif est d’aller manger dans l’un des restaurants du Mercado Modelo tout en assistant au coucher de soleil. Super!
Quelle journée! Plein les mirettes.

mercredi 17 janvier 2024

Brésil 2024 de Bogota à Salvador de Bahia mecredi 17/01



 ++++PHOTOS

Nous avons peu dormi. Nous arrivons à 6h heure locale soit 4h heure colombienne. Récupération des bagages et enregistrement pour le vol vers Salvador. Nous prenons le temps de petit déjeuner. Nous nous installons près d’une personne qui porte un tee-shirt Vivo, l’opérateur téléphonique que nous avons choisi et j’ai l’intention de lui demander de m’aider à comprendre les messages du dit Vivo sur mon portable. En réalité cette personne fort charmante ne travaille pas pour l’opérateur. Elle est coach de l’équipe féminine de foot des moins de 20ans qui est sponsorisée par Vivo. Elle attend ses joueuses qui arrivent au compte goutte d’endroits différents.

Néanmoins elle essaie de nous aider. Il faut que je recharge ma carte. Impossible de payer avec la carte de crédit. Une fois de plus nous nous heurtons au système de paiement du Brésil, leur fameux pix. Heureusement pour moi une des joueuses qui a le même opérateur que nous essaie de trouver une solution et finalement paie le montant de la recharge pour moi. Et en plus ce qui nous gêne beaucoup refuse qu’on la rembourse. Je ne sais pas comment la remercier. Heureusement que j’ai sur moi un petit bracelet tressé acheté en Colombie. Je lui offre.
Nous continuons à bavarder par traducteur interposé et échangeons nos adresses.
Encore une belle rencontre avec des brésiliens généreux.
Vol pour Salvador avec Gol. Bien. On a même droit à une collation, sur un trajet de deux heures alors que nous n’avons rien eu sur Avianca pour un trajet de 6h et même du mal à obtenir un verre d’eau.
Arrivée à l’aéroport de Salvador. La chaleur nous tombe dessus. Nous avons du mal à trouver le chauffeur de taxi ( certainement une sorte de uber) que nous avons réservé par booking. En plus la destination qu’il a ne correspond pas à celle de notre auberge. D’où vient l’erreur? Peu importe. Notre chauffeur avec l’assentiment de ses responsables nous conduit bien à l’Aruanda guesthouse. L’hôte nous accueille chaleureusement. Notre chambre est agréable. Un grand lit et deux petits dont nous n’avons pas besoin et un coin toilette avec we séparé.
En sortant de la guesthouse nous apercevons ne dame en costume baihane blanc qui se dirige vers l’église São Francisco et le centre historique ou de nombreuses baihanaise posent avec les touristes pour quelques Rs, le moyen d’arrondir les fins de mois.
Nous partons rapidement à la découverte de la ville. Un taxi nous conduit sur les ports au mercado de São Joaquin. Une grande allée perpendiculaire à la rue du port est bordée de boutiques où sont vendus des articles pour la pratique du condomblé, pratique religieuse née de la fusion entre animisme africain et catholicisme romain. Sur les côtés de petites rues sont bordées de stands hétéroclites de nourriture.
Salvador de Bahia a été la première capitale du Brésil. Elle s’est enrichie ( beaux bâtiments publics et privés) grâce à la culture et au commerce de la canne à sucre. Le développement de la culture de la canne à sucre a généré un intense trafic d’esclaves avec l’Afrique ce qui explique l’importance de la population d’origine africaine à Salvador et de la culture qui est associée.
Avec l’aide d’une habitante nous prenons un bus qui par la rue de França, bordant le port nous conduit jusqu’à l’autre marche très connu, le Mercado Modelo. Il concentre de nombreuses boutiques de souvenirs et à l’étage, dans un espace en demi cercle deux restaurants dont les terrasses offrent une belle vue sur le petit port de pêche et un coucher de soleil flamboyant.
Retour dans la ville haute par l’elevador Lacorda qui nous ramène à grande vitesse dans la ville haute au niveau de la place municipale. Belle vue sur la ville basse et les ports.
Nous rentrons rapidement à la guesthouse car il n’est pas prudent de se balader le soir.
Journée bien remplie
Plein les baskets

mercredi 10 janvier 2024

Colombie 2024 CHOATCHI mercredi 10 janvier



++++PHOTOS

Balade à Choachi, à une cinquantaine de km de Bogota. Nous avons essayé de nous renseigner sur les bus. Mais nous avons été induits en erreur et du coup nous avons pris un taxi qui nous a emmené pour la somme de 64 000 cop. ( pas cher). Un voyage  d’environ 1h30. Nous avons de la chance car il fait beau. La route passe devant le Montserrat et grimpe en serpentant pour passer devant l’entrée du parque ecologico Matarredonda où je suis déjà venue avec les enfants mais il faisait un temps gris et pluvieux. On est en plein début de Paramo à plus de 3000m d’altitude.

La descente vers Choachi laisse voir un magnifique paysage de verdure, de prairies, de falaises. Des vaches dans les prés, des fermes où l’on produit du fromage et des cascades. De nombreux restaurants le long de la route. 

Choachi est un petit village rural. Pas grand chose à voir ou à faire. La principale attraction ce sont des thermes. Nous choisissons d’aller aux thermes de Santa Monica à trois km du village. Les jardins sont beau mais les thermes eux mêmes pas terribles. Tout est artificiel. Piscine ordinaire et deux petits bassins circulaires où l’on peut profiter de jets d’eau.( de temps en temps, quand cela fonctionne). La grande piscine est fermée. L’eau est chaude, mais pas trop. En revanche beaucoup de monde. Ce sont les vacances scolaires. Ambiance familiale. 

Retour dans le village en tuctuc avec un monsieur dont la fille vit en France. Du coup il nous arrête chez lui pour faire connaissance avec sa femme. Ils sont très sympathiques. Il nous conduit dans le village et nous conseille un restaurant: repas poulet grillés et patates criollas 

Nous nous régalons aussi de “pandebono” qui est un pain de maïs travaillé avec du fromage et du tapioca, la fécule de manioc.

Avant de rentrer à Bogota nous achetons des « pan de quejo » à la panaderia Antojo. Nous les avons goûté et ils sont délicieux et bien frais.

Nous rentrons à Bogota en bus. Il n’est pas difficile de trouver la station de bus à Choachi. 

Les enfants sont ravis de notre achat, ils adorent 

lundi 8 janvier 2024

Colombie 2024 Musée national Bogota lundi 8 janvier



++++PHOTOS

Les enfants sont rentrés à l’école et leurs parents sont au boulot. Alors nous décidons de nous rendre au musée national, le seul qui soit ouvert le lundi.

Je le connais déjà, mais pas JC. 

Quelques belles pièces anciennes trouvées sur des sites archéologiques et des explications claires. La présentation de ces objets est agréable et aérée. Une partie importante sur la conquête espagnole, l’évolution de l’agriculture et des productions dont celle de la bière.

Des parties moins intéressantes pour nous , car complexes et difficiles à appréhender compte tenu de notre niveau d’espagnol. Elles sont consacrées à la création du musée, ancienne prison et à l’histoire du pays.

Balade dans la calle 30, accolée au musée, rue très colorée et essentiellement bordée de restaurants.

Un peu plus haut le marché de la Perseverancia comportant de nombreux stands de nourriture. Nous avons déjà mangé, mais pourquoi pas une autre fois. Pour l’instant nous nous contenterons d’un jus de fruit. 

Au retour nous nous arrêtons au lycée pour récupérer les enfants. 

jeudi 4 janvier 2024

Colombie 2024 rando Val de Cocora 04/01


 

++++PHOTOS

Nous sommes prêts à 8h. Presque un exploit, mais tous très motivés pour aller dans la vallée de Cocora. Pour y aller nous allons prendre les jeeps Willys qui font le trajet depuis Salento. Il n’y a pas encore trop de queue et très rapidement nous montons dans la belle jeep rouge de Carlos. (10 000cop par personne). Il roule lentement jusqu’à l’entrée de la vallée. La route est bonne et on peut aussi s’y rendre en voiture particulière car à l’arrivée il y a de nombreux parking. D’ailleurs tout a bien changé depuis notre dernier passage en 2017. L’organisation des transports en jeep est au point , aussi bien au départ qu’à l’arrivée. Mais à présent il y a aussi de nombreux parking et restaurants. Les propriétaires des terrains de la vallée l’ont bien compris. Le tourisme est une manne. Un parcours payant (20 000/per) a été aménagé pour traverser les prairies où se dressent les premiers palmiers et conduit à différents points de vue et miradors où l’on peut immortaliser son passage sur une jeep, dans un faux nid de condor, sur une main….Il y a du monde. Nous sommes en pleine période de vacances scolaires et la semaine qui précède la fête des rois. Dès l’arrivée sur le site nous voyons se profiler les palmiers cire, immenses au milieu des prairies. Conséquence de la déforestation et de l’élevage les palmiers sont dispersés dans les prairies sauf un peu en hauteur où ils sont rassemblés en petits bosquets. 

Par une piste nous grimpons jusqu’au niveau de la finca Montaña avec des points de vue toujours différents. Il fait beau, nous avons de la chance. Mais de temps en temps se glisse un petit nuage qui donne un côté un peu magique à ce paysage unique. Ensuite c’est la descente vers la rivière. Les enfants ont bien marché et commencent à avoir faim. Nous laissons sur la gauche le chemin qui longe la rivière en direction de la ferme des colibris. Encore un peu de marche avant un arrêt pique-nique au bord de la rivière. Végétation luxuriante, passage de rivière sur des ponts suspendus un peu incertains ou sur de grosses pierres. Petits et grands apprécient l’arrêt café et chocolat chaud. 

Il n’y  pas trop d’attente pour prendre une jeep. Nous voici rapidement à Salento.

Retour à la maison et détente jusqu’à l’heure du repas que l’on prend au restaurant voisin Maria Ocampos. Bon et copieux.

Puis balade dans la ville après le repas. Il y a du monde. La place est envahie de stands de boissons et nourriture. Chacun y va de sa musique dans une grande cacophonie.

Nous passons au magasin de jouets en bois pour acheter un cadeau, un Parqués, sorte de jeu de petits chevaux, propre à la Colombie.

Plein les mirettes!