pays visités par année

PAYS VISITES: 2011 CALIFORNIE / 2012 VIETNAM LAOS BIRMANIE ALBANIE / 2013 BIRMANIE CHINE NEPAL/ 2014 INDES MAROC/ 2015 BIRMANIE INDE(ARUNACHAL-PRADESH) CALIFORNIE NICARAGUA/ 2016 THAILANDE MAJORQUE IRAN/ 2017 COLOMBIE JORDANIE/ 2018 CHILI FRANCE (HAUTES-ALPES)/ 2019 THAILANDE ITALIE(POUILLES )/ 2020 ETHIOPIE FRANCE (Pyrénées) ESPAGNE/ 2021 CNARIES(FUERTEVENTURA-LANZAROTTE)/ 2022 LANZAROTTE Espagne(VALd'ARAN) France (QUEYRAS)/ 2023 CANARIES (TENERIFE-GRAN-CANARIA) Mexique(YUCATHAN) France(VALGAUDEMAR ) Italie(SARDAIGNE) COLOMBIE/ 2023/2024 BRESIL/

mercredi 25 novembre 2015

Nicaragua 2015 Ometepe volcan Maderas La plus dure des randos Mardi 24 novembre :


  Volcan Maderas, la rando la plus galère (16kms, dénivelé 1450m)
  Départ de l'hôtel vers 6h30, arrêt en route pour le petit déjeuner. Le point de départ de la rando se situe à l'écolodge  El Porvedir. Un endroit superbe, très sympa, très propre, fleuri, mais un peu isolé pour s'y installer. Autour on peu voir des pétroglyphes sous de petits abris. Nous avons choisi de loger dans le village de Moyogalpa parce qu'il y a une vie locale.
Départ sur le sentier de la lagune vers 8h. Il ne fait pas beau. Après un court chemin avec de grosses pierres l'ascension commence. Nous passons le long de champs de haricots ( les haricots rouges sont une spécialité locale souvent associés au riz pour former le gallopinto). Plus haut nous traversons des plantations de caféiers. L'humidité est importante, il fait chaud, nous transpirons beaucoup et le chemin est difficile. Après les caféiers commence la fôret primaire (forêt équatoriale humide, les anglophones disent très justement: rain forest!). Nous rencontrons plusieurs groupes qui ont abandonné avant d'atteindre le sommet. Ce n'est pas étonnant. C'est glissant, il faut faire très attention à ne pas se tordre les pieds ou à ne pas s'accrocher à une racine. Au fur et à mesure que l'on monte le sentier ressemble au lit d'un ruisseau. Il y a de la bruine et des nuages ce qui n'arrange rien. Quatre heures c'est le temps qu'il nous faut pour atteindre le sommet avec beaucoup de difficultés. Impossible de voir le cratère et encore moins la lagune qui se trouve au fond. Il y a des courageux ou des fous qui décident de descendre au bord de la lagune. Encore 25 minutes de marche pour ne rien voir, dixit les groupes qui remontent. Pour nous c'est stop. D'autant que la pluie se met à tomber avec force. Juste le temps d'avaler deux bananes et de boire un coup et nous reprenons la descente. Et la c'est l'enfer. Malgré nos bâtons de marche nous glissons sur les pierres, sur la terre qui ressemble à de la glaise. Nous nous enfonçons dans les flaques de boue. 4h d'enfer. C'est le temps que nous mettons pour redescendre. Nous faisons la descente sous tension en mesurant chacun de nos  mouvements. Et ce n'est même pas suffisant pour ne pas tomber. Nous arrivons couverts de boue et trempés.
"Si j aurais su j'aurais pas venu!": rando galère ou la descente prend plus de temps que la montée! Nous sommes quand même contents de l'avoir faite.

mardi 24 novembre 2015

Nicaragua 2015 Ometepe Rio Istiam 23 11

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 balade en kayak sur le Rio Istian.
La route jusqu'à l'entrée du sentier de la Finca El Povedir est facile. En scooter il nous faut une heure. Ensuite il faut continuer sur la piste qui conduit à Merida, la même que celle prise la veille pour aller à la cascade de San Ramon. Elle est toujours aussi pénible. Nous nous arrêtons chez un premier loueur de Kayak au lieu dit El Peru. Il nous demande 20$ par personne pour un kayak double et une balade libre de 3h. Nous trouvons que c'est un peu cher alors nous continuons sur la piste jusqu'à "Caballitto's mar ".(6km de piste) C'est un endroit qui semble très connu des tours opérateurs. Il y a du monde. Le prix est plus avantageux, 15$ par personne pour l'après midi. Il faut 45 minutes en ramant pour atteindre l'entrée du Rio. Alors pour gagner du temps et s'éviter des efforts on peut louer les services d'un bateau à moteur qui tire le canoë jusqu'à l'entrée du Rio à l'aller et au retour. Après un petit en-cas, courageux, nous partons à la rame. Au moment où nous arrivons au niveau de l'entrée du Rio un groupe est en train de partir. Il est treize heures et le soleil tape. Nous sommes seuls ce qui est très bien car nous ne faisons pas de bruit, JC rame et moi je tiens l'appareil photos, prête à "dégainer". Nous sommes chanceux. En plus des myriades de papillons, des oiseaux, des tortues nous tombons sur un caïman qui se chauffe au soleil allongé sur un tronc d'arbre. C'est presque inespéré. Nous sommes ravis. En plus la balade à travers le Rio envahi par la végétation est très reposante. Le retour sur le lac nous offre de très beaux points de vue sur les volcans. A l'embarcadère nous retrouvons un jeune couple de français que nous avons croisé à San Juan Del Sur. Ils s'offrent une escapade au Nicaragua où la vie est peu chère avant d'aller bosser deux mois au Costa Rica.
Sur la route du retour vers Moyogalpa nous faisons plusieurs arrêts pour admirer le paysage au coucher de soleil. Enchanteur!
Plein les mirettes

lundi 23 novembre 2015

Nicaragua 2015 Ometepe 22/ 11

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 Nous avons loué un scooter alors ce matin après le petit déjeuner, départ en direction d'Altagracia par le côté piste. Ça secoue pas mal et j'ai mis ma ceinture pour le dos. En plus j'amortis en me soulevant en appuie sur les mains....séance de musculation assurée. C'est dimanche et les lieux de culte ( catholiques, pentecôtistes, témoins de Jéhovah) font recette. La végétation est luxuriante. La terre est riche et c'est humide et chaud, donc tout ce qu'il faut pour que ça pousse. Il y a des plantations de bananiers, de manguiers, des céréales et de gros troupeaux de vaches. Les gardiens sont à cheval. Du reste le cheval semble encore être un bon moyen de locomotion et de transport sur ces routes accidentées. Arrivés à Altagracia nous faisons un tour au port. Il ne fonctionne plus depuis plusieurs mois car la hauteur de l'eau est insuffisante pour que les bateaux naviguent en direction de San Carlos et du fleuve Rio San Juan. Le village d'Altagracia ne nous fait pas rêver. Dans le parc central il y a du monde. La maquette des volcans est kitchissime, mais les statues précolombiennes sous un auvent en face du parc, super! Nous poursuivons notre route vers Santa Cruz. Nous nous arrêtons au passage pour voir quelques échanges d'un match de cricket très disputé. L'étape suivante nous conduit à travers l'isthme séparant les deux volcans puis ensuite jusqu'à l'entrée du sentier pour le volcan Maduras qui part de El Porvenir. On peut monter en moto ou voiture jusqu'à la Finca El Porvenir et commencer l'ascension à pieds à ce niveau là. Aujourd'hui il n'est pas question pour nous d'attaquer la montée. Nous nous contentons d'admirer sur le chemin une grosse pierre couverte de très belles pétroglyphes et les dizaines de papillons multicolores qui volettent autour de nous. Nouvel objectif la Punta San Ramon. A partir de El Porvenir la route est à nouveau une piste et le temps nous paraît bien long avant d'arriver à Punta El Congo  où nous nous arrêtons pour manger. C'est un peu long car d'évidence  le repas est préparé pour nous. Il nous faut ensuite encore un moment pour arriver à Punta Ramon. On entre par la porte de la station biologique où l'on paye un droit d'entrée permettant de prendre le chemin qui conduit  à la cascade. On peut y monter à cheval ou faire une partie du chemin en moto de trail à condition de bien se débrouiller. Au début le chemin est large mais il devient vite un sentier étroit et très  pentu sur le dernier tiers où en plus il faut marcher dans le torrent. Nous attaquons la montée assez tard et la pluie nous surprend  en chemin. Nous hésitons à  rebrousser chemin mais, pensant être presque au sommet, décidons  de poursuivre. Pas évident. Il fait sombre et dans le lit du torrent qui coule de la cascade les pierres sont très glissantes. Nous voici enfin au sommet. Devant nous un mur de pierre et d'eau. C'est très beau. Au pied, une petite piscine naturelle. Il y a quatre jeunes gens qui sont sur le point de partir. Comme nous voulons redescendre avec eux je prends à peine le temps de faire une photo et JC de faire un plouf avant de repartir à la descente. La cascade est à environ 900m d'altitude . Nous quittons la station biologique vers 16h30. Il nous faut du temps pour faire la partie piste. JC est très prudent. Il roule doucement  pour m'éviter les chocs mais cela ne nous empêche pas d'avoir le pneu arrière qui se dégonfle et d'être justes en essence ce qui nous oblige à négocier avec les habitants d'un village pour obtenir un peu de carburant. Heureusement qu'il y a un gars sympa qui  siphonne  sa moto pour nous. Une belle journée quand même.

samedi 21 novembre 2015

Nicaragua 2015 De SRDS à Ometepe Samedi 21 novembre



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Nous prenons le bus pour Rivas. Il s'arrête tout le long de la route, à la demande. Le bus local est un peu l'occasion de voir vivre les gens. Les Nicaraguayens sont sympas. Ils sont assez typés  et majoritairement bien enrobés pour ne pas dire obèses. Beaucoup ont des dents cerclées d'or jaune ou blanc. A la gare routière de Rivas nous prenons un  taxi pour San Jorge, un petit village voisin où se trouve l'embarcadère. Nous montons sur une lancha, un bateau qui ne transporte pas de voiture. Nous discutons avec trois jeunes filles françaises qui arrivent du Costa Rica. Elles nous confirment que la vie y est très chère. Elles ont eu du mal à franchir la frontière entre le Costa Rica et le Nicaragua. L'armée est très présente pour empêcher le passage des cubains qui veulent rejoindre les USA. A la frontière, côté Costa Rica ils sont nombreux à zoner, attendant une occasion de passer. C'est un peu le Sangatte du Costa Rica. La traversée jusqu'à Ometepe dure une heure et quart et nous permet d'observer l'île composée de deux volcans, Conception (1650m) encore actif et Maderas( 1250m) éteint, reliés par un isthme. Nous débarquons à Moyogalpa, petit village au pied du volcan Conception, caché dans la verdure. Notre hôtel et un peu en dehors du centre du village et pour y aller il faut déjà monter la rue très en pente qui se dresse devant nous en sortant du bateau. Heureusement que les habitants sont sympas. Ils nous demandent où nous allons et nous indiquent le bus local qui pourra nous arrêter devant l'hôtel. Ouf! !!!!! Il est midi et il fait vraiment chaud. L'hôtel est au milieu d'un beau jardin. Sans bagage, c'est une promenade agréable qui nous ramène ensuite au centre ville pour déjeuner près du port. La partie touristique du village, resto et loueurs de vélos et motos se trouve sur cette rue en pente qui va de l'église avec son parc, en haut à l'embarcadère, en bas. Les maisons sont très colorées. Dans l'après-midi nous enfourchons des vélos pour aller jusqu'à la plage De Punta Jésus Maria. C'est pratiquement plat et il nous faut peu de temps pour franchir les 5km. On aurait aussi pu prendre le bus qui va vers San José, s'arrêter à la "parada de bus" de Punta Jesus Maria et faire à pieds le chemin qui va jusqu'à la plage(1km). La Punta est un endroit protègé et il faut acquitter un droit d'entrée. Il y a quelques touristes et des autochtones venus en famille. L'eau du Lac Nicaragua est chaude. Pas très engageante car marron ( sans doute à cause du sable noir qui est remué par les vagues.) Il n' y a pas beaucoup de fond. La vue sur le volcan Conception est belle. Mais petit à petit le temps se couvre. Nous n'aurons pas l'occasion d'admirer le coucher de soleil. Nous grimpons vite sur nos vélos mais la pluie nous rattrape sur la route du retour. Par chance nous arrivons à l'hôtel avant que "le ciel nous tombe sur la tête "... déluge qui s'est prolongé toute la soirée.

vendredi 20 novembre 2015

Nicaragua retour à San Juan Del Sur Vendredi 20 novembre

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Après un petit déjeuner tardif, un petit bain dans le Pacifique, une visite au cimetière qui est sur la route de la plage et qui à l'égal  des cimetières que nous avons déjà vu en Amérique du Sud comporte des tombes très colorées  et très fleuries, nous nous postons à l'arrêt de bus un peu avant l'heure prévue sur les conseils de la patronne du restaurant. Pendant que j'attends, JC discute avec une dame qui travaille à une fondation de protection de la nature. Elle lui apprend que ce n'est pas étonnant que nous n'ayons pas vu de tortues. En effet elles arrivent par groupe à des dates bien précises. Les prochaines sont attendues le 7 décembre. Pas de regret, nous pouvons partir. Une partie du voyage se fait sous des trombes d'eau. Heureusement à l'arrivée une éclaircie nous permet de transporter nos bagages du bus à l'hôtel.
Pour passer l'après-midi et digérer la bonne glace italienne que nous nous sommes offert, nous montons jusqu'à la statue du Christ qui domine la baie. La vue est superbe..au retour par la plage nous sommes surpris de voir une grosse tortue échouée sur la plage. Si elle n'est pas morte, elle est mal en point et ne bouge même pas lorsqu'une vague la recouvre. C'est bien une tortue dite "verte", de l'espèce que l'on observe à la réserve de La Flor.

Nicaragua 2015 19 novembre : El Ostional...le bout du monde et les tortues


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Sur la côte pacifique à la frontière avec le Costa Rica se trouve le petit village d' El Ostional. Pour l'atteindre nous sommes partis de Granada à 8h du matin en "shuttle" sorte de taxi rassemblant plusieurs personnes. Nous avons mis deux heures (la route est bonne) pour arriver à San Juan del Sur, le Hossegor du Nicaragua. Les touristes y sont plus nombreux que les habitants mais cela semble rester à taille humaine , en tout cas pour ce que nous en avons vu. Les touristes sont des jeunes qui viennent pour faire du surf et la fête. Pas trop notre style. Comme le bus pour El Ostional ne partait que trois heures après notre arrivée, nous avons demandé à l'hôtel le plus proche si nous pouvions déposer nos bagages le temps d'une balade. Par chance un pensionnaire d'origine française nous a facilité la tâche en nous servant d'intermédiaire et de traducteur. Pour faire les 25 km jusqu'à El Ostional il faut une bonne heure. La route-piste s'enfonce sous un tunnel de verdure. De part et d'autre des champs cultivés et des troupeaux de vaches. Parmi la population quelques descendants de noirs venus des côtes caraïbes. Dans le même bus que nous, voyage une jeune fille espagnole qui vient rejoindre une amie. Elle nous conduit dans la maison où habite sa copine et où nous trouvons une chambre à louer. Elle nous sert d'interprète, nous indique l'endroit où l'on peut manger. Le village de El Ostional est un peu décevant. Rien de typique. Par contre la plage de sable qui occupe une jolie crique est belle et déserte. L'eau y est chaude. Mais pour aller à la plage il faut passer le barrage des militaires et décliner son identité avec passeport à l'appui. Nous sommes à la frontière avec le Costa Rica et il semble qu'il y ait une surveillance renforcée à cause de cubains voulant rejoindre les USA. Nous sommes venus jusqu'ici pour voir les tortues de mer qui nidifient sur la plage voisine de la réserve de Flor. Le fils de la propriétaire accepte de nous accompagner. Mais suite à un quiproquo nous manquons le bus de 18h30 qui conduit à la réserve. Nous voilà donc partis pour faire le trajet à pieds. Le temps est orageux, le ciel bien noir. Pas facile de marcher avec seulement la frontale. Heureusement, à mi-chemin une voiture s'arrête et nous conduit au croisement de la réserve. Il n'y a qu'une courte distance à parcourir ensuite et heureusement car il se met à "tomber des cordes". Nous nous abritons au centre d'accueil de la réserve gardé par des soldats. On y trouve un panneau détaillant les étapes de la nidification et un autre répertoriant le nombre de tortues comptabilisées sur la plage les années précédentes. Plus de 100 000 certains mois. Le responsable équipe nos lampes et le flash de l'appareil d'un filtre rouge ( papier rouge scotché) et nous fait régler le droit d'entrée. Les consignes sont strictes. Mais pas de chance ce soir. Nous parcourons plusieurs fois la plage sans voir une seule tortue. Est-ce le temps orageux??? La plage est couverte de coquilles d’œufs. Sous un auvent de la maison des gardes se trouvent des sacs de sable contenant des œufs récupérés à différentes dates. Dès leur éclosion les tortues qui en sortent seront relâchées à l'abri des prédateurs. Le retour est morose. Heureusement qu'une voiture s'arrête.(c'est une chance car il y en a peu) et nous ramène au village.

mercredi 18 novembre 2015

Nicaragua 2015 Le volcan Mochambo 18 novembre

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Hier soir nous avions décidé de nous rendre au volcan. Mais ce matin, après une grosse pluie nocturne et un temps bien bas et nuageux nous avons hésité...enfin pas très longtemps. Nous voici sur le chemin en direction du bus. Il faut prendre la calle Atreversano en direction du marché. Il y a un monde fou et beaucoup de vendeurs de part et d'autre de la rue, pas facile de circuler avec en plus les voitures et les camions de livraison. Et moi qui me demandais où trouver les habitants de Granada. Et bien ils sont là, nombreux à faire leurs courses. On en profite pour s'arrêter prendre un petit déjeuner. Les bus partent de la gare située à gauche dans la rue après le marché. Le premier bus fait l'affaire et nous dépose après une demi heure de trajet a l'embranchement de la route qui conduit au volcan. De nombreux chauffeurs de moto-taxi nous sollicitent pour nous conduire à l'entrée du parc distante d'un bon kilomètre. Mais c'est non car nous avons décidé de faire toute la randonnée à pieds. Pour accéder au parc en tant que piéton il faut payer un droit d'entrée, ensuite il reste à suivre la route pavée qui conduit au sommet et qui n'est empruntée que par des camions du parc ou d'agences chargés de touristes. Le degré d'hygrométrie est important. En plus il fait très chaud. La route est mouillée et les pavés très glissants. Il y a un dénivelé de folie : 900m à grimper sur  environ 5 kilomètres (longueur totale de la rando 16kms). C'est dur mais le chemin est agréable. Tout autour de nous la jungle avec d'immenses arbres qui ombragent la route, des lianes, des fougères, des philodendrons et plein d'autres plantes inconnues pour nous. Des fleurs aussi, hibiscus, impatients. Sous les grands arbres de part et d'autre de la route s'étendent des plantations de café. Les gros grains rouges sont ramassés à la main. Nous nous arrêtons pour en observer deux cueilleurs qui remplissent leur panier. Les paniers sont transvasés dans de gros sacs qui déposés au bord des champs sont récupérés par un camion de la plantation. C'est à mi-hauteur que se trouve la  fabrique  de café "café de flor". Au passage on peut goûter gratuitement le café qui est bon. Notre progression n'est pas très rapide. Nous avons le temps d'observer les papillons, nombreux et colorés . Nous avons la chance d'apercevoir quelques singes hurleurs. Mais surtout nous les entendons. Un festival de cris. Nous apercevons aussi un gabilan avec sa belle queue jaune. Mais impossible de le prendre en photo, il saute de branches en branches avant de s'envoler. Il nous faut presque trois heures pour atteindre le sommet et nous sommes félicités par un guide du parc.Il n'y a que très peu de fous. Ensuite la petite balade autour du cratère envahi par la végétation est presque une promenade.  Nous allons jusqu'à l'endroit d'où s'échappent des fumerolles par un cône du cratère. Non loin de là on un beau point de vue sur le lac, les isletas, Granada, la lagune d'Apoyo et même plus loin sur Massaya et son volcan. La descente sur les pavés humides est parfois assez glissante. Nous ne regrettons pas nos bâtons ;la fin du parcours me paraît long...la fatigue sans doute. Nous sommes contents de rentrer a l'hôtel. Une sacré balade, fatigante certes, mais très agréable.
Après une bonne douche nous nous offrons une incursion au musée du chocolat et une dégustation. A l'arrière de la boutique on peut découvrir le magnifique hôtel spa Granada, ses patios, sa piscine à débordement...accessible pour les extérieurs

mardi 17 novembre 2015

Nicaragua 2015 Granada et les Islettas Mardi 17 novembre

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Il faut peu de temps pour faire Masaya-Granada en taxi. La route est bonne.
Nous posons nos bagages à l'hôtel et nous sommes prêts à partir pour la visite de la ville.  Le réceptionniste de l'hôtel nous fait un tas de recommandations : ne pas se promener dans telle ou telle rue de jour ou de nuit...c'est un peu flippant. Nous sommes plutôt du genre a faire confiance, sans naïveté, mais quand même. On note les consignes.
Première étape le parc central. Une belle place ombragée entourée de très beaux bâtiments d'époque coloniale avec des galeries. Il y a des hôtels luxueux mais aussi l'hôtel de ville dont les bureaux entourent le patio. Sans parler du bureau de l'état civil avec ses remarquables cahiers.
La calle de la calzada qui descend jusqu'au malecon est bordée  de restaurants et d'hôtels. C'est la rue touristique. Les anciennes maisons coloniales sont bien restaurées jusqu'à hauteur de l'église Guadalupe. Au delà, en allant vers le malecon les habitations sont clairsemées et il est déconseillé de s'y promener la nuit tombée.
Deuxième étape, le couvent San Francisco.
C'est maintenant un centre culturel. Il est en pleine restauration. On peut admirer le patio planté de palmiers et entouré d'une galerie soutenue par de beaux piliers en bois d'acajou. C'est l'ancien cloître. Dans la galerie des fauteuils à bascule bien agréables pour faire une pause à l'ombre. Ce qui est particulièrement intéressant c'est le petit musée présentant des objets précolombiens et dans une salle des statues venant du site archéologique du parc de Zapatera. Il s'agit de statues sculptées (grossièrement) par les Chorotegas. Chaque statue associe un homme et un animal qui sont imbriqués l'un dans l'autre. Il s'agirait de la représentation des chefs de clan avec l'animal symbole du clan.
Troisième étape, une balade sur le lac Nicaragua en kayak.
Comme la partie entre le malecon et le complexe touristique n'est pas très sure même de jour, nous prenons un taxi pour rejoindre un lieu de location de kayaks que nous avons trouvé sur un site. Il s'agit d'Inuit kayak. Nous nous mettons d'accord pour une balade de 2h30 dans un kayak double . Un jeune homme nous sert de guide. L'objectif est une promenade autour des Isletas, un archipel d'îles, plus ou moins grandes formées à  la suite d'une éruption du volcan Mombacho.  D'après notre guide 20% des îles sont occupées par de riches étrangers, 20% par de riches nicaraguayens et le reste par les autochtones. Nous baladons autour des îles. Certaines sont la propriété d'une seule personne à et abritent de belles villas. La végétation luxuriante des îles en fait un paradis pour les oiseaux. (Hérons blancs, aigrettes, canards, poules d'eau.). Au sommet d'un arbre on observe un énorme balbuzard pêcheur, de beaux oiseaux au ventre jaune qui se nomment "oui" ici, et d'autres au ventre orange qui construisent des nids qui pendent des ranches d'arbres comme des nids de chenilles processionnaires. A l'occasion d'une halte sur "l'isla fuerte de San Pablo" on se jette à l'eau. L'eau est tellement chaude que ce n'est même pas rafraîchissant. Depuis le lac on a une super vue sur le volcan Mombacho. Retour avec le coucher de soleil. Une super balade.
Le centre ville de Granada, pourtant riche de beaux bâtiments, nous semble bien moins accueillant que celui de Masaya ou nous étions précédemment. Il nous parait artificiel comme construit pour les touristes qui contrairement à ce que l'on peut lire ne sont pas si nombreux que cela. Les terrasses des restaurants et des bars ont bien du mal à se remplir. Tout cela manque de chaleur et d'authenticité. Un peu décevant.

lundi 16 novembre 2015

Nicaragua 2015 Autour de Masaya Lundi 16

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 Nous avons choisi la facilité et le confort en prenant comme guide le patron de "l'hôtel  california" qui ayant vécu 20 ans en France parle parfaitement notre langue. En parcourant les blogs nous avions trouvé de bonnes critiques mais nous ne sommes pas arrivés à réserver une chambre.
Ce matin donc départ pour notre périple en 307 cabriolet...ça en jette!
Première étape, la "fortaleza de Cayotepe". C'est un super point de vue à 360°. Au delà de la vue panoramique c'est l'occasion de faire un peu d'histoire. Construite à la fin du XIXème siècle, elle a d'abord servi aux nationalistes qui s'opposaient à la main mise des États Unis sur le Nicaragua au début du XXème siècle. Plus tard elle a été un des derniers bastions de la guardia national du dictateur Somoza. De nombreux révolutionnaires et opposants sandinistes y ont été emprisonnés  et torturés dans l'année 1979. On visite les tunnels et les cellules qui servaient de prison. Aujourd'hui la forteresse appartient aux scouts à qui elle a été donnée par le gouvernement. Comme les scouts n'ont pas de moyens de l'entretenir elle est en train de se dégrader.
Notre guide, ancien architecte-urbaniste rêve de la transformer en Hotel de type "parador " comme en Espagne.....
Deuxième étape, en direction de Managua, sur le bord de la route, à gauche, le restaurant "Buconero " qui domine la lagune et offre une vue magnifique sur celle-ci, le volcan et la coulée de lave basaltique qui descend vers la lagune. Une belle piscine à laquelle on peut accéder en payant une boisson fait de ce coin un endroit assez paradisiaque pour passer quelques heures chaudes.
Troisième étape, le parc national volcan Masaya, un peu plus loin sur la route de Managua. On fait une halte au "centro de interpretacion ambiental ", sorte de musée, et on continue ensuite jusqu'au parking situé au bord du cratère du volcan de Santiago qui encore en activité émet des nuages de gaz (nous n'avons senti aucune odeur particulière) empêchant de voir le fond du cratère. Autrefois dans les parois autour du cratère vivait un perroquet unique appelé chocoyos. Mais depuis que le cratère émet de grandes quantités de fumée les oiseaux ont disparu . Pour avoir une belle vue sur le cratère il faut monter jusqu'au bord du cratère du volcan San Fernando, son voisin, complètement éteint et recouvert de végétation. C'est le cône du San Fernando que l'on voit depuis Massaya. Par rapport à Massaya, le "Santiago" est derrière. Du reste en continuant  le chemin qui fait le tour du San Fernando on arrive à un point de vue avec vue sur la lagune, Massaya et le cratère fumant.
Quatrième étape, "los pueblos blancos"  petits villages aux maisons très colorées dont le nom remonte peut être à l'époque où  les maisons étaient badigeonnées à la Chaux ou peut être aussi parce que ces villages peuvent être recouvert rapidement d'une brume blanche cotonneuse qui monte de la lagune . Du mirador de Catarina on aune une magnifique sur la "laguna de Apoyo"au premier plan, le lac Nicaragua plus loin et sur la droite le volcan "Mombacho". Le village est spécialisé en horticulture et en poteries colorées. Ensuite notre guide a tenu à nous montrer une église dont l'originalité est due aux murs faits de pierres dont les irrégularités ont été compensées par de petites briques. Un chouette travail.
La cinquième  étape nous la faisons seuls comme des grands, enfin presque. On a entendu parlé de pétroglyphes et vu des panneaux indiquant un sentier y conduisant. Notre guide en a vaguement entendu parlé par un neveu qui travaille à la mise en place d'un projet archéologique financé par les États Unis. D'après le plan, le sentier part du Campo Santo, c'est à dire du cimetière. On s'y fait conduire en taxi. Notre jeune chauffeur ignore tout de ces pétroglyphes mais arrivé au cimetière il se renseigne auprès d'un policier qui confirme que le sentier démarre  bien là et qu'un peu plus loin il y a un gardien. Au début le chemin est une route pavée qui longe des habitations précaires. Puis il se transforme en sentier. Nous rencontrons trois hommes un peu éméchés qui nous demandent si nous allons à la plage. De fait nous nous dirigeons vers la lagune. Au niveau du calvaire de Santa Cruz le sentier descend vers la lagune. A un croisement, un peu plus loin, installe dans un hamac sous un abri de feuilles se trouve un policier. Nous lui expliquons tant bien que mal que nous cherchons les pétroglyphes. Il nous dit qu'il va nous accompagner et le voilà qui sort son fusil et se met à marcher. Nous lui emboîtons le pas. Nous doublons quelques individus qui vont nous suivre dans le ruisseau "tout a l'égout" ou se trouvent les gravures. On sent le policier un peu nerveux et je fais rapidement les photos. Nous parcourons un petit moment cet espèce d'égout à ciel ouvert en faisant attention ou nous mettons pieds et mains. Pas trop le temps ni l'envie de s'attarder. On a l'impression que le policier est content de nous ramener au point de départ et de nous souhaiter un bon retour en nous indiquant un raccourci.
Le quartier d'où part le sentier est un quartier très populaire. Ce sont les gens de ce même quartier qui ont organisé le carnaval "revendicatif et engagé auquel nous avons assisté la veille. C'est aussi dans ce quartier que s'est manifesté la rébellion sandinistes face à la dictature de Somoza. Aujourd'hui il y a encore de nombreuses revendications face à un régime centralise autoritaire. Les femmes ne sont pas "à la fête". Aujourd'hui, justement elles sont un certain nombre à manifester devant le tribunal avec des banderoles et a réclamer justice pour les femmes battues tandis que la police s'efforçait de protéger la sortie d'un homme.
Encore une journée bien remplie que nous avons terminé à la terrasse d'un kiosque du parc central en sirotant un bon jus de fruits. C'est quand même très agréable de pouvoir se balader, en soirée, de pouvoir s'installer à une terrasse de bar et de profiter de l'animation locale.

dimanche 15 novembre 2015

Nicaragua 2015 Massaya sous le signe de la fête Dimanche 15 novembre,


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Dès le matin, dans toutes les rues de la ville on peut apercevoir des petits groupes de 6 à 8 danseurs. D'abord rassemblés autour de l'église Jeronimo où ils se produisent, on les retrouve ensuite dans les rues de la ville où ils dansent devant les maisons en échange de nourriture et de boissons. La danse  semble toujours la même. La jeune femme use de ses talents de séduction pour entraîner le jeune homme. Pour chaque groupe la musique est assurée par un mini orchestre(marimba et guitares). Autour on chante, on siffle, on tape dans les mains...super ambiance. Les costumes sont chatoyants et beaucoup ont des références religieuses, vierge, christ. Si nous avons bien compris c'est comme ça tous les dimanches du mois de novembre .

Ce qui est plus surprenant c'est le défilé carnavalesque de l'après-midi qui démarre du quartier de Moninbo, le quartier des artisans. Là on est loin de la religion. A travers des épisodes de la vie d'autrefois les participants, essentiellement des hommes dénoncent en vrac la violence, le sexisme, l'homophobie, l'oppression, le manque de liberté, la religion. Un point fort du défilé lorsque deux homos, dont l'un est déguisé en femme simulent un mariage dans l'église Jeronimo. Le reportage est assuré par une fausse équipe de CNN et les mariés sont ovationnés par la foule. On danse, on chante, on s'amuse chez les participants et dans le public qui se presse nombreux, en famille.

On marche, on marche et on enfile les kilomètres dans les rues de Masaya bordées de maisons colorées comme on en trouve dans tous les pays qui ont vécu la domination espagnole. Derrière les façades aux fenêtres et aux portes fermées par des grilles les pièces des maisons se répartissent souvent autour d'un patio ou s'ouvrent sur un jardin luxuriant.
 Il fait chaud et les gens se tiennent à l'abri du soleil. Beaucoup sont installés en famille ou avec des amis sur le trottoir devant leur maison.
Dans les parcs et en particulier dans le parc central il y a un monde fou. C'est là que nous choisissons de manger au kiosque recommandé  par le guide Ulysse. Nous nous régalons de poisson et de poulet accompagné de légumes et c'est sans compter sur le jus bien frais à base de citron , ananas, menthe et gingembre. Un délice !
Il y a des jeux pour les enfants mais surtout un petit train qui fait un tabac. Il s'agit de voitures en plastique reliées les unes aux autres tirées par un homme sur un vélo. Il faut de bons mollets pour tirer ce petit monde. Mais les enfants ont l'air ravis.
Un petit tour par les marchés nous permet d'admirer les objets artisanaux, mais aussi les fameuses pignatas sans lesquelles les fêtes des enfants ne seraient pas complètes
Nous ne pouvons pas terminer notre tour sans aller jusqu'au malecon qui  borde  le lac Masaya et qui permet d'observer le volcan dont s'échappent des fumée jaune- orangée. Sur le chemin on passe devant les négoces de hamacs en coton, une spécialité locale.
Plein les mirettes et plein les gambettes.

dimanche 8 novembre 2015

Californie oct 2015 Régate à San Diego


Temps splendide, vent force 3-4, bateau en bois quasi centenaire et des américains sympas (des amis de mon gendre) ayant prévu sandwichs et bières.
Plus de 120 bateaux dans une course avec handicaps :les plus lents partent devant les plus rapides derrière du coup tout le monde se retrouve quasi ensemble à l 'arrivée après deux heures et demi de course, embouteillages garantis!