pays visités par année

PAYS VISITES: 2011 CALIFORNIE / 2012 VIETNAM LAOS BIRMANIE ALBANIE / 2013 BIRMANIE CHINE NEPAL/ 2014 INDES MAROC/ 2015 BIRMANIE INDE(ARUNACHAL-PRADESH) CALIFORNIE NICARAGUA/ 2016 THAILANDE MAJORQUE IRAN/ 2017 COLOMBIE JORDANIE/ 2018 CHILI FRANCE (HAUTES-ALPES)/ 2019 THAILANDE ITALIE(POUILLES )/ 2020 ETHIOPIE FRANCE (Pyrénées) ESPAGNE/ 2021 CNARIES(FUERTEVENTURA-LANZAROTTE)/ 2022 LANZAROTTE Espagne(VALd'ARAN) France (QUEYRAS)/ 2023 CANARIES (TENERIFE-GRAN-CANARIA) Mexique(YUCATHAN) France(VALGAUDEMAR ) Italie(SARDAIGNE) COLOMBIE/ 2023/2024 BRESIL/

mercredi 26 avril 2023

Yucatan 26 04 23


 

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Mercredi 26 avril 2023

Nous avons passé la nuit à Coba dans l’hôtel et Hostal Nojoc Che où nous sommes seuls. Après le petit déjeuner, un peu tardif, ils ne servent qu’à 8h. Nous partons au site, à qqs minutes de là et où il y a déjà un peu de monde. Une fois passée l’entrée, après quelques centaines de mètres on peut louer des vélos ou des cyclopousses car le site est un peu grand. Enfin, c’est ce qui est dit et écrit, mais pour nous à pieds c’est très faisable d’autant plus que les chemins sont ombragés. Juste avant la location de vélo nous laissons sur la droite le groupe Coba que nous réservons pour le retour. Au croisement nous prenons à gauche en direction du groupe Nojoc Mul. Au passage nous admirons le jeu de pelote du groupe D. On y voit encore sur les parois en pente des bas reliefs avec des personnages et un bas relief représentant les nombres. Ça on le voit grâce à un guide qui l’explique à des clients. En continuant sur la gauche nous arrivons au groupe Nojoc Mul qui est dominé par la grande pyramide de 42 m de haut. Impossible d’y monter et c’est le cas pour tous les bâtiments qui sont protégés par des cordes. Pas très loin de la pyramide se trouve le Xaibé, un bâtiment à base ovale à plusieurs degrés. C’était le point de concours de plusieurs sacbé, ces chemins empierrés qui reliaient les villes mayas entre elles. Leur grand nombres à Coba laisse imaginer une ville économiquement prospère. Un des sacbé faisait environ 100km atteignant presque Chichen Itza. Nous partons sur la gauche vers le groupe Macanxoc. Il y a un bon bout de chemin et pas trop de courageux. On entend beaucoup parler français sur le site soit des groupes, soit des individuels. Devant les bâtiments des stèles sur lesquelles il n’est pas facile de retrouver les motifs mème avec le dessin. Demi tour pour revenir à l’entrée avec cette fois un arrêt au groupe Coba, important, où l’on voit un beau jeu de pelote et encore des bâtiments avec des stèles.
Nous n’avons pas vu beaucoup d’animaux, un pic vert qui n’est pas vert et un oiseau vert et bleu magnifique avec une longue queue terminée par un plumet, un motmot à sourcils bleus.
Passage par l’hôtel où nous avons laissé nos bagages et un petit bain dans la piscine pour moi le temps de décider de la suite.
Direction les cenotes qui sont seulement à cinq km. Il y en a trois au même endroit et nous décidons de nous rendre seulement au premier, le Choo Ha. A l’entrée du site une seule caisse pour les trois cenotes. Pour nous ce sera 100pesos (5€)par personne. Le cenote se trouve à côté du parking. Un bâtiment abrite toilettes, cabines pour se changer et douches obligatoires…c’est bien pour l’hygiène. Certains cenotes dégagent des odeurs peu sympathiques. Un grand escalier en bois d’une trentaine de marches descend dans ce grand cenote éclairé par la lumière artificielle. Il y a de grosses stalactites et stalagmites. L’eau est très claire plutôt verte en raison de l’éclairage, et pas très chaude. Encore une merveille de la nature.
Nous prenons la route pour Cancun. Une petite route qui nous fait passer par Punta Laguna et qui nous amène sur la route de Valladolid, celle qui longe l’autoroute. C’est agréable, il n’y a pas beaucoup de circulation.
A un moment nous nous arrêtons dans un village pour boire un café. Devant une maison des gens sont affarés à récupérer des petites graines rouges contenues dans des gousses rouges-bordeaux. Ils m’expliquent qu’il s’agit d’un condiment, l’achioto ou roucou.

L’achiote, encore appelé Roucou, est une plante sacré du Mexique préhispanique que les européens utilisent pour colorer les peaux, la laine, la soie et le coton. C’est un ingrédient coloré très important dans la préparation de nombreux plats, principalement ceux originaires du sud-est mexicain. Originaire d’Amérique, cette petite graine en teinture rouge-jaune est très appréciée en cuisine. Il pousse dans des zones chaudes du Mexique. Aujourd’hui la graine de rocou est très employée dans l’industrie alimentaire, pharmaceutique et cosmétique pour ses propriétés colorantes.

Nous arrivons à notre logement de Cancun sans difficulté. Il est situé dans une zone résidentielle et à l’intérieur d’une zone protégée avec gardien à l’entrée. Au dernier étage d’un petit bâtiment sa grande terrasse donne sur le parc central de la zone. Vue à 360 et chant des oiseaux.

lundi 24 avril 2023

Yucatan 25 03 2023: route vers Coba via Tulum


 

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Mardi 25 avril 2023 

La nuit a été calme.
Petit tour à la lagune sur le ponton de l’area Natural laguna de Bacalar  . Il n’y a presque personne. Et les personnes qui font payer ne sont même pas arrivées. Seulement quelques backpakers qui ont passé la nuit sur le ponton et une jeune femme qui médite face au soleil. La lagune est calme, pas encore envahie par les baigneurs et les bateaux en tout genre. Les oiseaux de la mangrove s’éveillent tranquillement.
Nous prenons la route de Tolum. Toujours cette même grande route avec les camions et les travaux de la voie ferrée. Nous nous arrêtons à Felipe Carillo Puerto pour faire le plein d’essence, boire un café et remplir via internet le document migcheck qui est indispensable pour rentrer en Colombie. Hier nous avons fait l’enregistrement du vol.
En sortant du village nous sommes doublés par une petite moto sur laquelle se tiennent deux policiers estatal. C’est ce qui est écrit du leur chemise. Ils nous font signe de nous arrêter sur le côté. Le premier s’approche de la voiture et nous demande si l’on parle espagnol. On répond que l’on comprend un peu. Il commence à nous expliquer que nous n’avons pas respecté la vitesse devant l’école,20km/h, ce qui nous étonne un peu car nous roulions très lentement. Il demande son permis à JC tout en commençant à ouvrir sa sacoche. Alors là JC me dit « prends ton téléphone et appelle l’assistance ». C’est un numéro spécial en cas de contrôle de police qui permet d’obtenir un correspondant qui va gérer le pb à notre place. Nous avons pris cette option avec l’assurance de la voiture. J’explique donc aux deux policiers que j’appelle notre assistance. Alors là changement d’attitude. On passe de la répression aux conseils de bien faire attention aux limitations de vitesse et ils nous font signe de partir. Il paraît que le racket par la police est assez classique au Mexique et c’est pour cela qu’une assurance propose de l’inclure dans le contrat. Nous en sommes même à douter de l’authenticité des policiers à deux sur une petite moto quelconque. Mais nous ne saurons jamais.
Nous décidons de nous arrêter à Tulum pour voir la grande plage et en particulier la Playa Paraiso qui est réputée pour son sable blanc. Sur le GPS cela semble simple. Mais c’est sans compter sur les travaux. Il faut faire un gros détour par le site archéologique et demander plusieurs fois notre route. Deuxième problème, le parking. La plage est publique mais les parkings sont privés. Pour nous la meilleure solution est d’aller nous garer sur le parking gratuit du restaurant playa Paraiso. Pour le prix du parking privé nous avons un plat pour un de nous : une salade et une canette d’eau au restaurant. Les parkings sont rares et les propriétaires en profitent. La plupart des gens ( beaucoup de jeunes)viennent à la plage à pieds ou en vélo. La mer est un peu houleuse et pas aussi bleue qu’on espérait la voir. Les vagues ramènent des algues. Nous sommes bien sur la terrasse du restaurant et pas pressés d’en partir. Petit tour sur la plage et départ pour Coba notre prochaine étape. Nous arrivons à l’hôtel : Hostal Nojoc Che. Il est neuf ou presque. Il y a une jolie piscine dans le patio jardin. Il y a pas mal de chambres, un grand restaurant, mais nous sommes seuls. Du coup c’est un peu tristounet. Alors nous allons dans le village, au supermarché de la grande route, qui vend aussi des sandwichs, du pain ….et nous nous installons sur une table extérieure pour boire une bière et profiter du va et vient. En rentrantJC va se faire raccourcir la barbe chez le barbier en face de l’hôtel. Celui-ci commence à bosser vers 16h et ferme à 21h. C’est un peu la règle au Yucatan.
Encore une journée bien remplie.

dimanche 23 avril 2023

Yucatan 24 04 2023: laguna de Bacalar ou des 7 couleurs

 


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Lundi 24 avril

Levés tôt . Il faut apprendre à vivre au rythme du soleil car les gens de lèvent tôt pour aller travailler et les enfants pour aller à l’école. Les coqs aussi sont à l’unisson. Donc ce matin même en traînant nous partons vers 8h en direction de Bacalar. Nous avons bien fait de rester a Cabanas Calakmul la nuit après la visite du site de Calakmul car nous étions fatigués et incapables de faire encore des km en voiture sur cette route à grande circulation qui relie les océans de part et d’autre de la péninsule. Donc ce matin nous nous lançons. La route est large, pas toujours en très bon état. Il y a peu de voitures mais les camions, souvent des monstres avec double remorque roulent à vive allure. En plus tout le long il y a des ralentissements dus à la construction de la voie ferrée. Il y a peu de village le long de la route mais des « hameaux ». Attention aux ralentisseurs de vitesse, les « tope ». Nous arrivons à Bacalar vers midi et nous nous dirigeons vers le cenote Cocalitos qui est fermé, puis vers le blu beach club, fermé le lundi. Comme il n’y a pas de portail nous entrons, traversons l’espace privé et allons jusqu’au bord de la lagune et là c’est l’éblouissement! Une couleur bleue extraordinaire due au fond calcaire blanc. Quand on marche on a l’impression de marcher dans du plâtre. On a l’impression qu’il n’y a pas de vie au bord. Pas de poissons en tout cas. Quelques petites touffes qui ressemblent à des jeunes pousses de riz. Seules traces de vie, semble-t-il, des coquillages vides qui avec le temps sont recouverts de calcaires. Et pourtant, au bord, à cette endroit là de la lagune, on trouve des sortes de gros cailloux. Ce sont des stromatolites, des êtres vivants. Mais pas de crainte ils ne vont pas se mettre à bouger. Par contre il ne faut pas les toucher ni marcher dessus au risque de les détruire. Il faudrait les protéger comme on tente de le faire pour les coraux.
Petit tour dans le village très touristique pour aller manger. Nous apprécions de trouver un restaurant de spécialités italiennes et de bonnes glaces.
Il est temps d’aller voir notre logement qui se trouve un peu loin du centre et dans un environnement pas très engageant. La Casa Coral est accueillante, très colorée et le personnel sympathique. La chambre est simple, grande. Nous puisons nos affaires et repartons nous baigner dans un autre endroit de la lagune, l’area natural protegida. Apparemment il y a plusieurs accès. Un accès payant officiel ( 1€) qui conduit à un grand ponton sur lequel on peut balader au dessus de la lagune. Et puis à côté un chemin qui conduit à une petite plage en traversant la mangrove. Pour y accéder il ne faut donner que quelques pesos pour participer à l’entretien. Quelques mètres carrés de pelouse au bord de l'eau pour étendre une serviette et aller se baigner. Un ponton délabré mais une eau limpide et bleue. A Bacalar tous les bords de la lagune sont privatisés: loueurs de canoës, de padle, tours opérateurs, restaurants et hôtels. Il n’y a apparemment que ce lieu accessible quasi gratuitement. On y retrouve beaucoup de jeunes étrangers.
Il est temps d’aller faire quelques courses avant de passer la fin de l’après-midi sur la place centrale du village. Au centre un parc. Côté ouest, l’ayuntamento, côté est, le fort et sur les deux autres côtés des boutiques et des restaurants. On fait une pause tacos et mojito. Il y a du monde mais sans plus. Beaucoup de jeunes touristes étrangers des 20-30 ans et pas mal de petits groupes de filles
Retour à la Casa Coral. Tout est calme.

Les stromatolites sont des structures organiques sédimentaires laminées, de carbonate de calcium, qui croissent attachées aux substrats et emergent verticalement de celui-ci, en produisant des structures de grande variété morphologique, selon lʼInstitut de Géologie de lʼUniversité Nationale Autonome du Mexique



samedi 22 avril 2023

Yucatan 23 04 2023: Calakmul



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Dimanche 23 avril

Nous avons dormi à Conhuas pour être à côté de la route qui conduit au site de Calakmul. Les guides conseillent de partir tôt car le site est dans la jungle et cela permet de voir des animaux sauvages. Nous avons rencontré des français qui ont pris un guide avec une option balade préalable dans la jungle. Ils ont rdv à six heures à l’entrée du site. Pour nous c’est circuit en indépendant et nous sommes à l’entrée du site vers 7h. La route est bonne. Dans les dix premiers km des boîtes rectangulaires, en bois sont suspendues aux arbres de part et d’autre de la route. Ce sont des ruches. Notre premier objectif est de nous arrêter au km 27 d’où part un sentier qui permet de se balader dans la jungle. Lorsque nous y arrivons les français en sortent avec leur guide. Ils ont vu pas mal d’animaux mais ni jaguars, ni singes hurleurs. Nous faisons la balade en apercevant un pic vert et un espèce de mammifère marron de la taille d’une belette. Forcément nous sommes déçus. Alors que nous arrivons sur la route les branches des arbres se mettent à bouger. Il y a du bruit et ….des singes. Des singes araignées peut être. Et puis quelques mètres plus loin ce sont les toucans qui s’éclatent tout au dessus de notre tête. Juste au moment où nous partons nous apercevons un petit rapace bien installé sur une branche. Quelle chance! Sur le bord de la route nous dépassons des paons. Au km 39 il y a un sentier qui conduit à un cenote connu pour être le lieu près duquel dorment les singes hurleurs. Une balade agréable, mais pas d’eau dans le cenote et pas d’animaux en dehors d’une myriade de papillons jaunes avec de temps en temps un gros papillon bleu métallique . Il faut dire qu’il est 10h et ce n’est plus l’heure de dormir pour les animaux. Nous commençons la visite du site archéologique vers midi. …une habitude. Ceux qui sont arrivés très tôt commencent à partir. Le site est grand, isolé dans la jungle un peu comme Tikal au Guatemala. D’ailleurs les deux villes ont été rivales. Mais qu’est ce qui bouge dans les buissons, des pintades, grises et pas très belles. C’est parti pour notre tour du site. JC a son circuit. Il faut beaucoup marcher. Mais heureusement le site est ombragé et les sentiers bien tracés. Il y a des stèles devant la plupart des bâtiments, mais elles sont très abîmées. Vers 13h nous sommes sur la Gran plaza, Nous faisons le tour de tous les bâtiments avant de nous retrouver en face de l’une des deux grandes pyramides du site, l’édifice II pour les archéologues. Et là, surprise, des singes hurleurs sont installés tranquillement sur les branches d’un arbre où ils font la sieste. Face à nous la grande pyramide. On se lance à l’assaut. Ce qui est traitre ce sont les différents paliers que l’on ne voit pas depuis le bas. On croit être arrivé et hop il faut monter encore. Mais quelle vue depuis le sommet sur la jungle et aussi sur l’autre grande pyramide, la structure I partiellement cachée par la végétation. Nous choisissons de pique niquer en haut de la pyramide II, Nous nous installons sur l’avant dernier pallier, côté est pour être à l’ombre et avoir une belle vue sur la pyramide I. C’est extraordinaire! La descente se fait sous la forte chaleur d’un soleil au zénith. Direction la structure I. Les stèles qui se dressent devant comportent des glyphes encore visibles sur les côtés. Il fait très chaud et JC renonce à grimper avec moi. En haut, là aussi, la vue est magnifique et impressionnante. Je suis très prudente à la descente car les marches sont étroites et c’est très pentu. Nous continuons notre tour en visitant les bâtiments du groupe A. C’est là qu’ont été trouvé des peintures dont on peut voir la reproduction dans un bâtiment à l’entrée. Impossible d’aller visiter la petite Acrópolis car tous les accès sont fermés. Alors nous passons devant Chik Naab et Chan Chich avant de retourner vers la sortie. Il est 15h et il nous faut presque deux heures pour rejoindre notre logement car nous nous arrêtons chaque fois que nous voyons un paon sur le bord de la route. Et ils sont nombreux.
Jusqu’au dernier moment nous avons espérer re-voir et entendre des singes hurleurs.
Une belle journée. Plein les mirettes et plein les pattes.

Yucatan 22 04 23: Edzna

 


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Samedi 22 avril

Nous avons passé la nuit dans une chambre chez l’habitant à Alfredo V. Bonfil près du site de Edzna, . Une chambre simple, mais avec Clim et salle de bain privative. Partage de la cuisine avec les hôtes qui se sont montrés très discrets. Il a fallu faire un peu de place dans le réfrigérateur. Mais tout s’est bien passé. Cette maison n’est pas forcément typique dans le sens ou peu de maisons sont aussi grandes et possèdent la climatisation. Par contre elle était assez typique du manque de finitions, surtout au niveau de l’électricité avec des fils partout et aussi en raison du bazar dans le jardin.
Donc ce matin visite du site de Edzna situé à seulement 10km. Il y a peu de monde lorsque nous arrivons.
Nous commençons la visite par la partie gauche du site où se trouve la structure la plus importante. Sur une grande plate-forme ( Gran acropolis) à laquelle on accède par des escaliers se trouve le temple de los 5 pisos constitué par une pyramide surmontée par un temple. Impossible d’y grimper et même à priori de le contourner. C’est ce que nous faisons quand même par la face nord sur laquelle on peut voir, pas très distinctement car assez haut et protégé, un parement représentant le dieu Chac.
Au sud se trouve le temple de la lune une pyramide de base rectangulaire sur laquelle on peut grimper.
Au sud de la grande Acrópolis se trouve la petite Acrópolis et non loin de là le temple des masques où l’on a découvert les masques de la divinité solaire Kinich Ahau. Les vrais masques qui sont restés longtemps soumis aux intempéries étant très abîmés ils ont été recouverts et remplacés par des masques en stuc. Les archéologues espèrent ainsi protéger les originaux pour que plus tard lorsque les techniques auront encore évolué ils puissent être restaurés au mieux.
Le jeu de pelote n’était pas très important. Seul un anneau est encore partiellement conservé. Le grand bâtiment allongé qui fait face à la Gran Acrópolis devait être un bâtiment administratif. Il y a d’autres bâtiment mais qui présentent moins d’intérêt. Comme souvent les rois du site sont les iguanes qui se cachent dans les interstices des pierres où se baladent tranquillement sur le site.
Nous quittons le site vers 10h et prenons la route de Calakmul. Le gps nous donne une route qui s’avère être peu fréquentée. De grandes plantations bordent la route. Culture du maïs et de la canne à sucre. La culture sur brûlis semble encore de mise dans cette région. Il y a aussi beaucoup de troupeaux de vaches. Rien à voir avec les belles grosses vaches que l’on peut trouver chez nous. Ici elles sont affûtées et c’est assez souvent qu’on leur voit leeurs cotes. Elles broutent dans les champs ou les cultures ont été coupées ou sont rassemblées dans des petits enclos couverts jouxtant un point d’eau. Il faut attendre le croisement avec la grande route qui joint Chetumal à Campêche et qui se trouve au bord d’un lac pour trouver un restaurant où l’on mange un bon poisson peché à la main. Nous ne sommes pas très loin de notre point d’arrivée, Conhuas, où nous avons réservé un logement à Cabanas Calakmul. Nous sommes très bien accueillis et nous avons droit à une belle cabane bleue avec deux grands lits. C’est simple et bien décoré. Tout est nickel. A peine installés nous partons à dix km de là pour assister à un phénomène qui se produit tous les soirs à la tombée de la nuit. Des milliers de chauves-souris sortent de leur grotte et tournent au dessus du trou. L’odeur est désagréable et il est conseillé de porter un masque. Nous n’avons pas de chance car le temps est gris et il se met à pleuvoir si bien que nous manquons un peu de lumière pour observer ce ballet hors du commun

 

. Beaucoup de touristes français pour observer ce phénomène.
Retour au cabanas où il n’y a plus de lumière. C’est à la lumière des bougies que nous prenons notre repas du soir. Au moment de rentré dans notre habitation le fils du patron vient brancher la batterie qui va nous permettre de nous éclairer et de bénéficier de l’air frais du ventilateur.

vendredi 21 avril 2023

Yucatan 21 04 23: route vers Edzna


 

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Vendredi 21 avril 2023

Départ de Salacum vers 9h et direction la ville de Ticul pour aller faire des provisions au supermarché, acheter de la toile cirée que j’ai repéré deux jours avant et faire des achats de fruits. Comme cela fait trois fois que nous arpentons le marché les gens nous reconnaissent. On ne fait pas très mexicain. Les gens sont aimables et se laissent même photographier. Nous reprenons la route et notre étape suivante est le village de Santa Elena où nous avons repéré qu’il y a le musée de «  Las momias », c’est à dire des momies. Il se trouve à côté de l’église elle même située en haut d’une colline et dominant la place centrale. Il y a bien quatre cercueils avec des corps. Ils sont conservés à température fraîche. Ces cercueils ont été découverts lors de la remise en état du parvis de l’église à la fin du XX élèves siècle. Le musée comporte deux salles bien éclairées, petites mais documentées. Dans chaque salle une vidéo fait référence aux coutumes mortuaires. Les corps contenus dans les cercueils sont ceux de petites filles de trois à sept ans qui ont été enterrées dans les années 1870. Elles étaient les enfants de migrants allemands. Des autres cercueils découverts à cet endroit trois sont au musée de Mérida et cinq ont été re-enterrés.
Nous continuons notre route mais le paysage change. La jungle sèche buissonneuse fait place à de grandes étendues cultivées et à l’approche du village de Holpechen de grandes fermes, grises et modernes avec des silos. On se dit que ce sont peut-être d’anciens colons qui occupent ces exploitations. Partout des feux le long de la route. La déforestation de la région de Campeche est l’une des plus importante du Mexique. Nous entrons dans le centre de la ville et trouvons rapidement un petit restaurant très propre et simple où nous mangeons des tortillas que nous garnissons de viande de porc( petits morceaux avec beaucoup de gras mais délicieux) d’oignons et de guacamole. C’est très bon. Pour finir le repas nous mangeons une glace dans la Heladeria de la place et ensuite nous allons prendre un café ( soluble, il n’y a que cela) au restaurant los arcos. A ce moment là nous remarquons des hommes grands, bien blancs, les yeux bleus, tous habillés de la même façon avec une salopette noire, une chemise écossaise et un grand chapeau de paille. Surprenant! Mais ils sont nombreux et il y a des femmes aussi enserrées dans des robes foncées, serrées à la taille. Elles portent des foulards noirs couverts par des capelines, des sandalettes avec des chaussettes. Les enfants sont sur le même modèle.
Au restaurant je demande à la serveuse qui sont ces gens si nombreux et si différents. Elle me répond que ce sont des mennonites. Qu'est-ce? Immédiatement en les voyant j’ai pensé aux amichs. Alors je fonce sur mon téléphone et internet pour constater qu’il n’y a pas une grande différence et que de religion protestante ils refusent le progrès et surtout l’électricité même s’ il y a une évolution chez les plus jeunes. Les mennonites sont à l’origine de la grande déforestation de cette région de Campeche tout autour d’Hopelchen et ailleurs aussi.
Petite galère à Alfredo V. Bonfil (village tout en longueur sans interet hors sa proximité avec Edzna) pour trouver le logement mais on s'en sort!


jeudi 20 avril 2023

Yucatan 20 04 23 : Mayapan



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Jeudi 20 avril

Objectif le site archéologique de Mayapan. Sauf que JC a marqué Mayapan sur le gps. Et là pas de chance il y a bien un village appelé Mayapan et sans rapport avec le site. Mais ça nous ne le saurons qu’en arrivant sur place. Un assez grand détour en terme de distance qui nous permet de découvrir des petits villages et la vie des habitants.
Sur les petites routes il n’est pas difficile de circuler. Il y a peu de voitures. Les habitants se déplacent en motos en moto-pousse ou dans les villages en vélo et cyclo-pousse car tout est plat et les familles sont modestes. Je prends le temps de photographier ce que j’aime comme par exemple les maisons traditionnelles du Yucatan, ovales, en torchis et couvertes d’un toit de chaume. Aujourd’hui elles constituent souvent la pièce d’entrée de la maison, abritants hamacs, fauteuils et sont souvent accolées à des bâtiments modernes en parpaings. Au moment de la grosse chaleur il doit y faire meilleur que dans les constructions modernes. Les devantures des magasins sont toujours très explicites. Colorées, décorées, et couvertes d’inscriptions décrivant ce que l’on trouve dans le magasin. C’est vrai pour tous les types de commerce.
Dans cette région les femmes d’un certain âge portent encore la robe traditionnelle, blanche brodée de fleurs autour de l’encolure et sur une bande au bas de la robe. La tenue s’accompagne d’un foulard uni. Au cours de notre errance nous voyons fabriquer des tortillas et des hamacs. Il faut un mois à raison de 4h par jour pour fabriquer le filet d’un hamac. Et les femmes sont debout devant le cadre pendant tout ce temps.
Nous finissons par arriver au site de Mayapan. Il est presque midi et il fait très chaud. Il y a trois gros bus. Heureusement que dans le guide il parlent d’un site confidentiel!
Il ne faut pas attendre longtemps avant que les bus partent. Il est bientôt l’heure du repas. Et du coup il n’y a plus grand monde sur le site. Il y a pas mal de choses à voir en plus de la célèbre pyramide le Castillo de Kukulkán, version « miniature » du Castillo de Chichen Itza.
En entrant sur la gauche se trouve le temple des pêcheurs. En haut une hutte de chaume abrite une fresque sur laquelle on distingue à peine un poisson. Pour le reste des traces de couleur et beaucoup d’imagination. Nous poursuivons par la gauche en direction du temple rond et en passant devant d’autres temples.
Derrière le temple rond, le bâtiment appelé « sala de los mascarones de Chac » avec deux masques de Chac comme on en a déjà beaucoup vu, mais l’un des deux est entier, son nez est entier….rarissime.
En prenant complètement à gauche un chemin conduit à l’observatoire au pied duquel se trouve une statue??
Retour vers la place principale et le cenote dans lequel on ne voit pas d’eau. Adossée à la pyramide et en face du temple rond un mur protégé par un toit en chaume abrite des fresques murales peintes impossibles à identifier. La pyramide est bien conservée. Il est possible d’atteindre le sommet en grimpant les escaliers. Bien choisir son coté car certains sont plus dégradés que d’autres. Magnifique vue depuis le haut. Les murs de la pyramide devaient être couverts de parements sculptés. C’est ce que laisse imaginer le parement que l’on trouve à l’abri d’un toit de chaume sur le côté au dessus du cenote avec un homme tête en bas.
Nous passons assez vite sur les derniers bâtiments. Je prends quand même le temps de grimper sur le monument appelé Crematorio d’où l’on a une belle vue sur le site et le château de Kukulkán.
Il est temps de sortir, de pique niquer et de faire une petite sieste.
L’objectif suivant est d’atteindre le parador de San Antonio de Mulix où se trouvent deux cenotes. Il faut une heure pour y arriver et nous devons nous presser car les cenotes ferment à 16h. L’entrée est réglementée. Le nombre de personnes est limité et l’on ne peut rester qu’une heure dans chaque cenote, le cenote Dzombaka et le cenotete X-batún.
Première étape le cenote X-Batun. L’ouverture large permet de voir le bleu de l’eau. Lorsque l’on est au bord de l’eau c’est encore plus beau. Une partie de l’eau est recouverte par des nénufars qui offrent un habitat pour les insectes. Du coup de nombreux oiseaux viennent s’approvisionner et en profitent pour se désaltérer. L’eau est juste agréablement fraîche. Les racines des arbres qui s’élèvent dans l’orifice du cenote, descendent jusqu’au niveau de l’eau. C’est magnifique! L’heure passe vite à se baigner et à observer les oiseaux. Pour rejoindre le cenote Dzombaka nous prenons la voiture car il est situé à un km du premier. L’ouverture est petite. Impossible d’apercevoir l’eau depuis le haut. Il faut descendre quelques marches avant de découvrir sous un abri rocheux cette petite étendue d’eau d’un bleu incomparable. Les nuances changent avec la lumière du soleil et au moment où le soleil va disparaître nous assistons à un vrai spectacle lumineux avec sur l’eau des nuances incomparables de bleu et de vert et sur les parois des ondulations dorées.
Nous comprenons pourquoi ces deux cenotes font partie des coups de cœur des sites et des voyageurs.
Quelle journée! Plein les mirettes.

mercredi 19 avril 2023

Yucatan 19 04 23:


 

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Mercredi 19 avril

Nuit un peu difficile. Il y a beaucoup de bruit dans la rue.
Nous nous organisons pour prendre un bon petit déjeuner. Nous en avons l’habitude et comme nous avons une voiture nous pouvons transporter les ingrédients de base.
Aujourd’hui le programme c’est la Ruta Puuc.  Il nous reste  4 sites à visiter, car Uzamal déjà fait. Direction Ticul. C’est une grande bourgade et nous faisons un arrêt dans le centre ville pour faire le marché. C’est toujours un moment plaisant qui permet de découvrir les aliments consommés par les gens et de faire des provisions; pas trop car avec la chaleur tout est difficile à conserver. Je fais quelques photos et je reste un petit moment avec une dame qui fait un magnifique travail de broderie sur ce qui va devenir une robe traditionnelle blanche brodée de fleurs. Il y a pas mal de stands ou l’on peut se restaurer. Mais c’est assez difficile ici quand on craint la nourriture pimentée. Surprise, dans le magasin de vêtements devant lequel nous sommes garés nous trouvons des tee-shirts de l’équipe de foot mexicaine. Le motif qu’ils portaient pour la coupe du monde au Quatar. Quatre maillots, c’est inespéré.
Bon il est temps de reprendre la route et cette fois direction le premier site, Kabah. Ce site est divisé en deux parties séparées par la route. La partie principale est occupée par le palais et par le monument le plus connu, le codz poop ou palais des masques. Sa façade ouest est ornée de masques.
La plupart des nez, en forme de trompe ont été cassés. Les masques représenteraient le dieu de la pluie, extrêmement important dans cette région où l’eau ne provenait que de l’eau de pluie que l’on stockait dans des citernes (chultunes). Chac est le dieu de la pluie, du vent, du tonnerre et de la foudre, et par extension de la fertilité et de l'agriculture. Il est représenté avec une longue trompe et deux défenses se recourbant en bas de sa bouche. La figure du dieu a des traits très stylisés : yeux globuleux, nez en forme de trompe, sourcils épais et décorés de motifs géométriques, bouche grimaçante ouverte sur des dents en forme de crocs.
Côté est du bâtiment il reste deux statues. Les montants de la porte d’une des «  chambres » se composent chacun de deux panneaux de scènes en bas-relief : les scènes supérieures représentent des personnages armés d'un atlatl sans doute engagés dans une danse rituelle; les scènes inférieures l'humiliation d'un prisonnier. La crête faîtière est ornée de grecques scalaires.
De l’autre côté de la route tous les monuments n’ont pas été dégagés. Seul un arc bien conservé délimite l’entrée ou la sortie de la route qui conduisait à Uxmal. Une pyramide est visible mais non restaurée. Tous les bâtiments sont en restauration. On peut voir le gros travail que cela représente.: repérage et marquage des pierres, assemblage et pour les parties sculptées restauration fine avec travail sur la couleur des matériaux.
Direction le deuxième site, Sayil. Nous faisons une pause pique-nique et petite sieste. Il fait très chaud. Nous étions peu nombreux sur le site précédent et là nous sommes seuls. Ici aussi le site est en chantier.
Le monument le plus impressionnant est le palais qui s’étage sur trois niveaux. Il est caractéristique du style puuc avec sa décoration en colonnettes.
Il faut repérer les panneaux, pas très visibles qui invitent à suivre les petits chemins qui s’enfoncent à travers la végétation pour arriver jusqu’au mirador. De ce qu’il en reste on voit que c’est un temple pyramidal dont le fronton est orné de clairevoies et dont l'immense crête se dresse au dessus. Il faut continuer plus avant pour trouver la la stèle de Yum Keep, le dieu de la fertilité.
Quelques kilomètres plus loin se trouve le site de Labna, lui aussi en chantier. Ce qui frappe en arrivant c’est la taille immense des arbres sur l’aire devant le grand palais. La aussi nous sommes seuls. Tout est tranquille et il y a beaucoup d’oiseaux au plumage très coloré, bleu, jaune, rouge. Le palais est en hauteur et sa façade tournée vers l’ouest nous apparaît dorée par le soleil. C’est un palais immense. Les guides parlent de nombreux patios et de nombreuses chambres. On n’a pas compté! Il est couvert de décorations de style Puuc: des colonnes et un grand masque Chaac sur sa façade. A un angle la gueule ouverte d’un serpent enserrant une tête humaine…brrrr!
Depuis le palais « une route » va jusqu’au mirador, mieux conservé que celui du site de Sayil et à l’arc de triomphe très décoré. On peut observer sur sa face nord des maisonnettes mayas et à l’intérieur de ses niches on découvre encore la couleur originale des ornements qui se trouvaient là.
Plein les mirettes et plein les pattes!
Sur le chemin du retour nous nous arrêtons à nouveau à Ticul et cette fois nous découvrons la place principale, immense avec son jardin et les bâtiments colorés qui l’entourent dont l’église évidemment. Chance 3 jeunes filles posent en costume traditionnels. Quelques courses et retour à Salacum ou après une bonne douche nous allons manger au restaurant Kiiwik . Ce n’est pas tous les jours que l’on a 70 ans. Alors ce sera menu pâtes, délicieuses et en dessert, pour moi un flan traditionnel dans cette région. Tout est très bon et le cadre, un petit jardin terrasse aménagé très agréable
Magnifique journée d’anniversaire.

mardi 18 avril 2023

Yucatan 18 04 23 : Izamal



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Mardi 18 avril 2023

Départ vers 8h de la « Casa de los pianos  où nous avons passé un agréable séjour. Nous prenons la direction d’Izamal par une route qui nous permet de traverser des petits villages. Les maisons sont modestes mais la place du village toujours imposante. Les bâtiments s’ordonnent autour d’un parc avec des jeux d’enfants. Une grosse eglise fait face à la mairie, au commissariat. Autour des boutiques. L’ensemble est toujours très coloré. Chaque village possède sa Casa de la Cultura et dès installations sportives avec souvent une salle couverte de type hangar aménagé.
Nous arrivons à Izamal en fin de matinée. Ici tout est de couleur jaune ou presque. C’est une volonté d’harmonisation souhaitée par la municipalité et une façon de marquer la singularité de la ville. L’édifice le plus important se trouve sur la place principale. Il s’agit du couvent de St Antoine de Padoue. Ce qui peut étonner la profane comme moi c’est l’immense Atrium entouré d’une galerie qui se trouve devant l’entrée de l’église. Il semblerait que ce doit le plus grand du monde après celui du Vatican. Waouh ! Autre caractéristique de cette ville la présence de calèches pour se déplacer. Elles sont joliment décorées même si je trouve que mettre un chapeau sur la tête d’un cheval est absurde et inapproprié.
Magnifique ensemble que la place du zocalo et le parc Zamná qui se jouxtent.
Petit marche bien fourni et bon restaurant «  los Arcos ».
Une belle surprise que cette pyramide double en plein centre ville . Le seul site archéologique gratuit depuis le début de notre séjour. Un premier escalier conduit sur une plate-forme au fond de laquelle se dresse une  pyramide dont les escaliers sont partiellement détruits.
Vue magnifique sur la ville. On mesure la place occupé par le couvent au centre ville.

Kinich Kakmo veut dire “Perroquet de Feu au Visage Solaire”. Il semblerait que les mayas croyaient que le dieu Kinich sous forme de perroquet descendait dans la chaleur du soleil de midi, pour brûler c’est-à-dire pour purifier les sacrifices ou les offrandes posées au cimetière maya. En superficie c’est la pyramide plus grande de la Péninsule du Yucatan et la troisième du Mexique après celle du Soleil de Teotihuacan et celle de Cholula à Puebla.
Route pour Sacalum.
Arrêt à Hoctun Pour voir le cimetière réputé pour des tombes colorées et peintes.
On arrive à Sacalum en fin de journée
Grosse déception avec notre hôtel (Ruta Puck) qui ne correpond pas à ce que nous avions reservé même si correct à part le bruit de la rue très proche.
Quelques courses en fin de journée dans le village.

lundi 17 avril 2023

Yucatan 17 04 2023 Chichen Itza



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Lundi 17 avril

Le programme du jour c’est la visite du site archéologique de Chichen Itza. Tous les guides suggèrent d’y aller tôt, mais bon comme nous n’avons pas envie de nous lever aux aurores, nous suivons notre rythme et finalement nous arrivons vers 9h30. Il y a déjà beaucoup de monde, surtout des individuels. Le parking des bus n’est pas très plein. Comme sur la plupart des sites le billet comprend deux parties que l’on paye séparément, la partie entrée sur le site par CB (524 pesos) et les taxes(90 pesos) seulement en liquide. Pas de problème sur le site on trouve ATM et change. On trouve aussi de quoi se restaurer. Une fois franchie la barrière d’entrée une allée bordée de vendeurs nous conduit jusqu’à la grande pyramide
Nous commençons la visite du site par la droite appelée zone maya en évitant la grande pyramide majestueuse qui se dresse au milieu du site. Difficile de dire quel est le monument que je préfère. Mais si, en fait, j’ai un petit faible pour le bâtiment appelé la Iglesia que je trouve très élégant. L’observatoire, El caracol, n’est pas mal non plus et surtout très original avec sa coupole bâtie en fonction de la position de Venus. Dans l’autre zone dite maya-toltèque les bâtiments se trouvent autour de la grande pyramide. Tous sont gigantesques à l’image du grand jeu de pelote. Il ne suffit pas de regarder les bâtiments dans leur ensemble. Il faut prendre le temps d’observer les détails des parements sculptés. Même s’il y a du monde, l’espace est tel que nous ne sommes pas gênés et que nous pouvons prendre notre temps pour observer. Plein les mirettes! Finalement nous sortons du site vers 13h. Nous décidons de nous rendre dans un cenote dont nous avons vu l’indication de direction sur notre route du matin entre Uayma et Chichen Itza. La circulation n’est pas facile à cause de la construction de l’autoroute et de la voie de chemin de fer.
Le cenote s’appelle Kax Ek. Depuis la route entre San Francisco El grande et Tinum il y a 4km de piste. Un billet groupé est proposé pour ce cenote et celui situé 1km avant. Pas moyen de voir les cenotes sans payer. Voir ou nager, même prix, 300 par personne pour les deux cenotes et 200 pour seulement le cenote Kax Ek.  C’est la solution que nous choisissons. Avant d’entrer dans le cenote douche obligatoire. Possibilité de louer un gilet. Le cenote est grand et l’ouverture est grande elle aussi, pratiquement à la verticale laissant entrer largement le soleil. On accède jusqu’à l’eau par un escalier en pierre puis en bois. Deux espaces avec des bancs pour de poser, un plongeoir et une corde qui traverse le cenote. Lorsque nous arrivons il y a quatre personnes. Très rapidement nous nous retrouvons seuls. L’eau est à une température agréable. Près de l’escalier qui descend dans l’eau nagent des poissons chats d’une vingtaine de cm. Au final je pense que ces cenotes ne méritent pas leurs  tarifs plus les 4 kms de piste!
Il est temps de rentrer à Uayma pour notre dernière soirée dans ce village.
Une journée agréable et bien équilibrée.

dimanche 16 avril 2023

Yucatan 16 avril 23 : Ek Balam



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Dimanche 16 avril

Petit déjeuner tranquille. Nous ne sommes pas pressés même si pour visiter un site archéologique il ne faut pas partir aux heures les plus chaudes. Nous arrivons à Ek Balam vers 10h30. Sur la route nous avons été arrêtés par gens qui se donnent des allures officielles pour essayer de vendre des entrées et des circuits aux cenotes. A 500m environ de l’entrée du site il y a un véritable arrêt officiel pour payer le parking, 100 pesos soit 5€. Le billet d’entrée du site se décompose en deux parties. Une seule est réglable par CB. La partie taxe d’état doit être réglée en liquide. Le site est bien ombragé et heureusement car il fait très chaud. On arrive rapidement à la porte qui nous permet de franchir la muraille (double) qui entourait le site. Une pyramide ovale, le palatin,sur notre droite et sur laquelle on peut grimper. C’est une des pyramides qui entoure la place centrale qu’elle borde au sud. A l’ouest les pyramides jumelles, et le jeu de pelote dont les anneaux ont disparu. A l’est un grand bâtiment assez abîmé. Mais ce qui fait la richesse de ce site c’est la grande pyramide, Acropolis qui barre le site au nord. Si elle est si bien conservée c’est parce que, dit on, avant de quitter les lieux les habitants l’ont recouverte de terre. Les escaliers intacts permettent de monter au sommet d’où l’on a une très belle vue sur les édifices que l’on vient de parcourir et sur la végétation à perte de vue.
Nous choisissons de ne pas aller au cenote XCanche non loin du site car nous sommes dimanche et il risque d’y avoir du monde. Nous préférons un restaurant avec piscine. Typiquement mexicain. Les gens viennent en famille pour se baigner pour le prix d’une consommation. La bonne humeur est de mise ainsi que la musique. Nous y faisons une assez longue halte.
Nous passons la fin de l’après-midi à Valladolid. La place principale est toujours aussi bondée. Dans les jardins au centre des boutiques d'artisanat ou de nouriture.

samedi 15 avril 2023

Youcatan avril 2023 Uayma

 

Samedi 15 avril 2023



Après une semaine super avec enfants et petits enfants nous nous retrouvons seuls à l'aréoport de Cancun.
Pour nous la prise de la voiture se passe bien. 
Nous roulons assez facilement jusqu’à Uayma, notre point de chute non loin de Valladolid. La « casa de los Pianos » où nous logeons est une grande maison coloniale située en face de l’église santo Domingo. Nous y sommes seuls. Nous avons le choix entre quatre chambres spacieuses et nous prenons celle du Rez de chaussée qui n’a qu’une fenêtre pour ne pas être gênés par la lumière du matin. Nous avons pour nous un immense salon salle à manger et une immense cuisine. Incroyable! Il y a aussi un grand jardin. Il ne manque qu’une piscine pour en faire un paradis.
Le village n’a rien à voir avec les sites touristiques que nous avons vu jusqu’à présent. Nous sommes sur la place centrale au centre de laquelle le parc est fermé pour aménagement. Dommage. Autour des maisons basses avec de nombreuses « Tienda », de petites épiceries. Nous passons devant une échoppe où une dame est en train de fabriquer des tortillas de maïs, ces petites galettes qui leur servent de pain et qu’ils garnissent avec différentes préparations. Il y a beaucoup de monde dans les rues. Des familles bien habillés qui se rendent cadeau à la main à la fête des 15 ans (lien wikipedia ) qui a lieu dans une halle des sport. Les lieux de culte se remplissent. Trouver « le » restaurant n’est pas facile et pourtant il n’est pas très loin de là où nous logeons. Mais comme nous avons pris la mauvaise direction nous tournons dans les rues. Ici les rues ne sont pas goudronnées, les maisons sont basses, modestes. Les gens sont souriants. Surpris de voir déambuler ces touristes. On nous salue d’un buenas noce. On repère le restaurant au bruit de la musique. Aux tables des hommes déjà bien imbibés d’alcool, dans la piscine, glauque un couple  et leurs trois enfants se baignent habillés. L’homme engloutit des bières. Quel spectacle désolant. Nous mangeons rapidement notre poisson et nos calamars panés et frits. Nous ne pouvons pas manger les préparations apéritives offertes par la patronne du restaurant trop pimentées pour nous. Sur la route du retour nous passons devant un cenote non amenagé. A voir demain!
Dans l’église un mariage. La messe dure longtemps. Le catholicisme est très prégnant. En passant devant l’église beaucoup de gens se signent. En l’espace de quelques heures deux messes ont eu lieu dans La Chapelle attenante à l’église.
Il est tard lorsque nous nous couchons après avoir vu sortir les mariés de l’église.