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mardi 31 janvier 2017

Vallée de Cocora Mardi 31 janvier 2017


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Nous nous sommes levés tôt car nous voulons prendre la première jeep qui part de la place en direction de la vallée de Cocora. Ce sont des jeep qui font office de taxi et qui ont le monopole du transport vers l'entrée de la vallée située à 10km du village. Cette vallée est réputée pour ses grands palmiers à cire ( arbre national de la Colombie)
Tous les gens que nous avons rencontré nous disent que lorsqu'ils arrivent au niveau du bois de palmiers, à la fin du circuit recommandé, les palmiers sont dans la brume qui envahit la vallée dès onze heures du matin (l'endroit s'appelle "la montagne des nuages"). Alors dès notre arrivée à sept heures du matin nous prenons le chemin qui va tout droit en direction du bois. Au niveau d'une ferme se trouve l'entrée du chemin qui monte à travers champs au milieu des palmiers. C'est magique, nous sommes seuls avec un paysan qui est venu cherché ses chevaux. Le soleil se lève éclairant progressivement la vallée et les arbres qui encore humides de la rosée de la nuit ont des reflets argentés. Nous restons une heure seuls à nous régaler de ce spectacle. Ensuite nous revenons vers le départ pour faire le circuit normal. Au départ le chemin, aménagé est assez loin du Rio. Nous montons facilement. Il y a du soleil et un beau ciel bleu. Plus loin le chemin se rapproche du Rio et devient plus difficile. La végétation se resserre, nous franchissons plusieurs fois le Rio sur des petits ponts en planches rudimentaires et quelques fois aussi en l'absence de ponts en passant sur des pierres. Ce chemin est aussi emprunté par des chevaux qui transportent des gens qui ne se sentent pas de monter. Cela fait une jolie trotte pour arriver jusqu'à la Finca Acaime,Mais c'est très beau et par endroit il y a des nuées de papillons. Au niveau de la finca on paye un droit d'entrée dans le parc de 5 000cop qui donne droit à une boisson et au plaisir d'observer des colibris qui viennent se nourrir dans des mangeoires aménagées pour eux. Le chemin du retour nous fait revenir sur nos pas un petit moment jusqu'à un croisement ou l'on peut décider de revenir le long du Rio comme à l'aller ou de prendre sur la droite un chemin qui monte très raide et qui conduit à un belvédère , la finca Montana sur la route forestière.Nous y arrivons à midi, juste pour manger et pour constater que la brume a envahi toute la vallée. La suite de la randonnée sur le chemin forestier est facile et nous ramène jusqu'au bois des palmiers où le matin même nous avons vu le soleil se lever.
Nous rejoignons le hameau de Cocora pour prendre une jeep pour le retour. Il y a déjà pas mal de randonneurs et pas de jeep. Nous attendons un long moment avant de voir arriver la première jeep. Nous aurons la chance de pouvoir y grimper comme  quatorze autres personnes.....bonjour la sécurité!

lundi 30 janvier 2017

De Manizales à Salento lundi 30 janvier 2017


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La route est bonne, c'est souvent une deux fois deux voies mais il y a des travaux et beaucoup de circulation. Les collines entre Manizales et Pereira sont couvertes de plantations de café. Tout est très vert. Petite halte à Pereira avant de poursuivre vers Armenia puis Salento où nous arrivons vers 12h 30.
Salento
Nous voici à nouveau dans un joli village colonial plein de couleurs. C'est assez petit . Il y a une rue commerçante à destination des touristes et c'est là qu'ils sont concentrés.Les vieux messieurs locaux avec leur sombrero, leur poncho et leur petit sac sont installés sur des bancs en poste d'observation. Et ils ont de quoi faire avec tous les touristes. C'est dans une perpendiculaire que nous nous arrêtons pour manger. Un menu classique avec soupe, assiette composée et jus. Comme il y a une pâtisserie à coté, JC en profite pour s'offrir une petite douceur du genre ration de survie..Bon, bon, je me moque! Nous consacrons l'après-midi à une balade. Jusqu'au belvédère, d'abord. La ville vue du haut n'est pas très belle. Il n'y a pas la distribution en carré des maisons coloniales dont la vie s'organisait autour du patio. Peut- être était-ce une ville moins riche?   Ensuite nous prenons un sentier qui part du belvédère et nous emmène tout droit sur la route qui conduit à la vallée de Corcora. Pas top ce sentier qui se termine en ruisseau très glissant. Il faut dire que de l'eau il y en a partout. Cela entraine souvent des éboulements de terrain. Nous traversons "le pont" qui passe sur le Rio bouillonnant et nous le longeons en empruntant un joli chemin champêtre. Il y a de nombreux oiseaux et même des perroquets. Invisibles dans les arbres ils sont insaisissables à l'objectif lorsqu'ils volent. Dommage pour les couleurs! Sur la carte GPS de JC le chemin est sensé se poursuivre assez loin par un sentier appelé Camino del Indio. Les locaux ne le connaissent pas. Et surtout ils nous expliquent qu'il n'y a pas d'autre pont que celui que nous avons traversé et que la seule solution est de traverser le courant à pieds! Il faut donc faire demi tour. C'est dans ces moments là que l'on réalise à quel point, en France, nous sommes riches en infrastructures, même dans les endroits les plus reculés. 

dimanche 29 janvier 2017

De Jardin à Manizales dimanche 29 janvier 2017


Départ à 8h. Au début la route est étroite mais bien asphaltée.  Mais cela ne dure pas. Très rapidement la route n'est plus qu'un chemin de type chemin forestier qui grimpe, grimpe encore et serpente sur les pentes abruptes qui dominent la vallée de Jardin. Par endroit le chemin est très boueux et glissant. Le chauffeur fait corps avec son bus. On voit qu'il a l'habitude. Et malgré tout c'est une énorme tension. Pendant pratiquement une heure nous roulons sur cette piste. Mais quel paysage!des prairies en pentes sur lesquelles paissent des vaches. Tout en bas la ville de Jardin avec sa majestueuse église. Et le long de la route une végétation luxuriante de fougères, de lianes ...et puis c'est le col. Lorsqu'on bascule de l'autre coté, la route s'élargit un peu. Elle est plus sèche et nous sommes dans un paysage de forêts. Au col l'altitude est de 2800m et le fond de l'air est frais.
En arrivant aux alentours de Riosucio la forêt fait place aux cultures d'arbres fruitiers. Et il en est ainsi jusqu'à Manizales: champs d'ananas, de mandariniers, de tomates d'arbres...
Cinq heures de route. Nous sommes contents d'arriver. Nous prenons un taxi pour nous conduire à notre hôtel.
Comme tous les soirs depuis quelques jours nous avons droit à un orage et nous nous réfugions dans un centre commercial du quartier de "cable square".


samedi 28 janvier 2017

Jardin la bien nomée, samedi 28 janvier 2017


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Après le gros orage de la soirée et la pluie de la nuit ( il semblerait qu'il pleuve souvent dans ce coin mais ce n'est pas indiqué dans les guides), nous nous réveillons avec le soleil. Chouette!! Après un bon petit déjeuner nous prenons le chemin de la cascade. Il passe juste au dessus de l'hôtel. Tout de suite après le premier pont nous prenons sur la droite et nous grimpons. Nous sommes sur la rive opposée à la cascade. Alors que nous venons de passer devant une maison un chien arrive derrière moi et crac dans le mollet. Heureusement c'est à travers le pantalon. Mais j'ai quand même deux belles marques. Nous continuons à monter, nous traversons des prairies où se reposent vaches et veaux . Nous avons une belle vue sur la cascade et la vallée. Plein d'oiseaux de papillons et de fleurs aux couleurs magnifiques! Nous continuons encore en direction d'un col en espérant pouvoir traverser le torrent plus haut et rejoindre l'autre rive. Trop simple! C'est ce que nous fait comprendre le charmant paysan qui est en train de repeindre sa ferme déjà très coquette. De façon générale les habitations sont très soignées. Il faut donc faire demi tour jusqu'à l'endroit où nous avons quitté le chemin pour prendre à travers champs. Là un chemin passant à travers les cours des maisons nous permet d'accéder à un pont suspendu et de passer sur l'autre rive. La cascade comprend plusieurs parties successives. Deux gars sont en train de la descendre en rappel. En continuant le chemin nous revenons vers Jardin. En restant sur la même rive et en continuant le chemin nous arrivons jusqu’à la statue du Cristo Rey qui domine la ville. C'est là qu'arrive le téléphérique neuf. La vue est très belle sur la ville et sur la nature environnante. Plantations de bananiers, de caféiers et  fermes d'élevage de truites. Il y a un petit restaurant. Nous faisons une pause pique nique avant de redescendre vers le village par le chemin qui part à gauche du restaurant en regardant le village. Il descend raide. A un moment, il y a un croisement. Il faut prendre vers la droite et passer à l'arrière de la ferme piscicole pour atteindre le pont . Après une dernière cote on arrive a l'extrémité de la calle 11
 Petit tour dans la ville pour retenir notre place de bus et manger une glace artisanale au café. Nous arrivons à l'hôtel juste au moment où la pluie se met  à dégringoler. Alors c'est farniente sur le hamac en regardant tomber la pluie.
Le soir, sur la place c'est la fête: musique (à fond!), stands en tout genre et surtout défilé des 'rancheros" qui font parader leurs chevaux en grande tenue, à un pas de concours; arrêt à tous les bars pour se nettoyer un peu les gorges.....

vendredi 27 janvier 2017

Jardin vendredi 27 janvier


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Les colombiens sont naturellement gentils avec nous et très contents de savoir que des français viennent en Colombie. Mais cela est encore plus notable depuis quelques jours avec la visite de Francois Hollande et sa photo à la"une" des journaux avec le Président Colombien.
C'est en taxi que nous faisons le trajet entre l'hôtel et la gare de bus sud qui est assez loin de notre hôtel, au niveau de l'aéroport national.
Dans les bus il y a les bonimenteurs. Celui qui propose le produit miracle contre les parasites comme le ténia avec photos à l'appuie, un autre qui a un remède miracle contre les douleurs. Et puis il y a les vendeurs  de confiseries, de glaces, de boissons qui montent à un arrêt  et descendent au suivant. Chaque fois il y a un petit cadeau pour le chauffeur en consommable ou en argent. Il nous faut 3h 30 pour faire les 120 km. Les paysages sont beaux mais la route sinueuse et chargée.
Jardin : le chauffeur met du temps à trouver notre hôtel qui a changé de nom et qui est en dehors du village. Un peu trop à mon gout. C'est carrément la campagne. Mais bon JC n'avait pas trouve autre chose et le WE il semble que les hôtels affichent complet.
C'est à nouveau une ville coloniale que nous découvrons. Mais encore très différente. Si les façades sont toujours blanchies à la chaux, les boiseries sont de toutes les couleurs. C'est éclatant. C'est sur la place principale que la palette des couleurs est la plus explosive. Chaque bar ou restaurant, et il y en a tout autour de la place, a des tables et des chaises colorées. Certains dossiers de chaises sont de véritables tableaux. Comme souvent, la place est occupée par un parc fleuri. Toutes ces couleurs contrastent avec la sobriété de l'église grise.
Autour, les bananiers et les caféiers se disputent les pentes des collines avec les prairies à vaches. C'est très vert et luxuriant.
 Il y a deux petits téléphériques dont un assez ancien. Il s'agit d'une cage avec deux bancs et pouvant contenir environ cinq personnes. Il permet de franchir un précipice au fond duquel coule un torrent. C'est rapide et pas trop impressionnant parce que la végétation, les bananiers en particulier, cache bien le précipice. De l'autre coté du vallon on a une très elle vue sur la ville et les collines qui l'entourent.
C'est vendredi soir et le parc est en fête. Dommage qu'un orage gâche un peu le plaisir. Mais cela n'arrête pas l'orchestre de guitaristes et les bars autour de la place font le plein. Des stands de nourriture rapide sont installés sur la place. C'est très joyeux. Mais pour nous ce sera une crêpe chez une colombienne ex parisienne.

jeudi 26 janvier 2017

Santa Fé de Antochia


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Cette ville est l'objet d'une nouvelle excursion depuis Medelin. Métro direction Niquia, station Caribe pour le terminal nord. Ensuite le bus. Il faut compter une heure trente. Mais la route est agréable. Il faut d'abord monter beaucoup avant de redescendre en longeant un canyon très profond où coule un rio que l'on aperçoit à peine. Sur les pentes des cultures de bananiers, des prairies à vaches...
La ville de Santa Fe de Antioquia est bien telle que décrite dans le guide. Rues pavées étroites, maisons à un seul étage blanchies à la chaux avec des boiseries vertes, marrons. Nous commençons par la visite du musée Juan del Corral qui nous permet de voir l'organisation d'une maison coloniale autour de son patio et nous donne des éléments sur l'histoire de la ville. Fondée en 1541, elle va devenir capitale de la région jusqu'en 1826 ou elle est supplantée par Medellin. Ceci explique sans doute que l'on y trouve encore de belle maisons construites autour de grands patio.  Il fait chaud dans la ville située a seulement 550 m d'altitude. Les fenêtres des maisons qui donnent sur la rue sont souvent fermées. Par l'entrebâillement des portes on aperçoit les patios fleuries autour desquels s'organise la vie. L'impression que l'on a en se promenant c'est que c'est une ville vivante et pas une ville touristique comme Villa de Leyva par exemple. La plaza Mayor est bordée d'un cote par la cathédrale que nous n'avons pas pu visiter. La place est ombragée et fleurie. Sur les trois autres côtes des boutiques et des restaurants. Les autres églises n'étaient pas ouvertes non plus. La ville compte deux spécialités. La fabrication des bijoux en filigrane d'or ou d'argent. Le bureau d'information touristique fourni une carte permettant de repérer les bijoutiers qui sont dans les rues du centre. Je reconnais que c'est  un travail fin et délicat même si je ne suis pas fan de ce type de bijoux. La deuxième spécialité ce sont les produits issus du tamarin, dont la "pulpa de tamarino". J'adore!!
Il fait tellement chaud qu'après le repas ( un menu du jour classique) nous allons nous installer sur un banc du patio de la maison de la culture et j'en profite même pour faire une petite sieste. Plus Tard notre balade nous permet de faire de nouvelles découvertes. En pleine ville il y a même  dans le patio de Don Roberto , qui fait aussi restaurant, une piscine ouverte au public. Et il y en a d'autres de ces endroits un peu privilégiés, la chambre de commerce, un service public réservé aux demandeurs d'emploi et aux syndicats....
Une belle balade loin de la foule de Medellin.

Guatape mercredi 25 janvier


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Ce matin nous partons en excursion à Guatape. Ce village est situé a environ 80 km de Medellin. Il faut donc prendre le métro jusqu’à la gare de bus nord puis un bus. La première partie du voyage est pénible car nous roulons sur l'autoroute qui va  à Bogota. Ça monte et en plus il y a de nombreux camions. Heureusement que la deuxième partie nous fait serpenter au milieu de collines verdoyantes. C'est une région agricole. Il y a des vaches à lait, des cultures de légumes et de fleurs. Après deux heures de trajet, c'est un peu long, le bus nous arrête à la Piedra au croisement de la route qui conduit à la base de l'attraction locale, la Piedra del Penol. Il s'agit d'un monolithe d'environ deux cent mètres en haut duquel on peut monter grâce  à un escalier. Il y a un peu plus de 700 marches, si j'en crois les inscriptions car je n'ai pas compté, pour atteindre le sommet du mirador construit en haut du rocher. On souffle un peu mais ça en vaut la peine. D'en haut on a une vue magnifique sur le lac artificiel du Penol. C'est dans les années 1970  qu'un barrage a été construit inondant toute la vallée. Évidemment cela  n'a pas été sans conséquences sur la vie des habitants.  Beaucoup de maisons et de proprietés  ont disparu. Pour nous qui avons connu le même scénario dans les hautes Alpes lors de la construction du barrage de Serres-Poncon avec la disparition du village de Savines et sa reconstruction un peu plus loin, cela a un retentissement particulier. Mais les similitudes s'arrêtent la. Nous avons autour de nous une immense étendue d'eau d’où émergent des ilots verdoyants sur certains desquels se trouvent de belles maisons. On aperçoit aussi les maisons colorées du village de Guatape. C'est l'étape suivante de notre balade du jour. Nous nous y faisons conduire en tchuktchuk. Ce village explose de couleurs, façades, boiseries... et puis il y a une autre spécificité, les zocalos. Ce sont des bas reliefs qui forment comme une frise sur le bas des façades de chaque maison. Il y en a de toute types, géométriques, animaliers, figuratifs.
 La balade au bord du lac sur le "malecon" est aussi très agréable. Les offres d'activités sont nombreuses: balades en bateaux, gros ou petits, ski nautique, pedalo, jet ski...Mais il y a peu d'amateurs. Les touristes sont surtout comme nous des excursionnistes d'une journée. C'est une journée bien agréable loin de la foule de Medellin et l'on comprend pourquoi les habitants de la ville viennent s'y réfugier pendant le WE. Plein les mirettes en technicolor.

mardi 24 janvier 2017

Medellin mardi 24 janvier


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A huit heures nous étions devant la porte de l’hôtel pour prendre un taxi direction "el Cerro Nutibaro" ou "el Pueblito Paisa". Il s'agit d'une petite colline entourée de verdure. En se déplaçant un peu on a une vue a 360° sur la ville dont on peut mesurer la taille et la configuration avec ses gratte-ciel du centre ville et ses maisons accrochées aux collines. On pourrait l'appeler la ville rose, car comme a Toulouse toutes les constructions sont en briques. La descente à pieds par le  sentier des arts ne " casse pas trois pattes a un canard".  Il est bordé de quelques sculptures contemporaines...sans plus. On peu rejoindre assez facilement la ligne de bus àla station " exposiciones" .
On décide de poursuivre sur la même ligne en direction de Niquia pour aller prendre la métro-cable qui part de la station "acevedo" . Tant que l'on ne sort pas le même ticket est valable. Le métro-cable est en fait un téléphérique du même type que ceux que l'on trouve dans les stations de ski et qui a d'ailleurs été construit par Poma. Le cable a complètement change la vie des gens qui vivent loin du centre dans des maisons modestes accrochées à la montagne. En effet en quelques minutes ils peuvent rejoindre la vallée le métro et les bus. En raison de la pente les bus avaient du mal a desservir ces quartiers défavorisés qui étaient rapidement devenues des zones de non droit. La vue sur les maisons aux toits de tôles dont certains sont couverts de graffitis est impressionnante. Difficile de distinguer des rues. On comprend l'importance de ce nouveau moyen de communication.(voir article du Monde du 5/12/2016 sur le métro-cable).
Nous ne faisons qu'un aller-retour pour retourner vers le parc Botero. Nous descendons a la station Barrio et nous partons a la recherche d'un restaurant.
L'étape suivante est la visite du musée de Antioca. C'est un grand musée installé dans un bâtiment artdéco. La majeure partie des salles est occupée par des oeuvres de de l'enfant du pays, Ferdinando Botero . Il en a fait don au musée de sa ville. Les peintures sont dans la même veine que les sculptures. Elles nous montrent des personnages bien en chair, des natures mortes généreuses et des couleurs éclatantes. Ces personnages aux formes généreuses sont a l'image de la majorité de ses compatriotes colombiens.
Pour ne rien manquer de Medellin, enfin presque, nous poussons jusqu'a la plaza Mayor en passant devant les bâtiments du gouvernement régional et la Plaza de la libertad. Nous sommes au milieu des grands immeubles . Rien d'extraordinaire.
Au retour nous faisons une pause au café "Salon Malongo" . Les photos sur les murs, la collection de phonographies, les vieux jukebox  et les airs de tango diffusés a partir de vieux microsillons évoquent une époque révolue.
Les rues grouillent de monde. La circulation est dense, c'est bruyant ....comme une grande ville et nous rentrons épuisés.
Plein les mirettes pour les oeuvres de Botero.

lundi 23 janvier 2017

Bucaramanga à Medellin lundi 23 janvier


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Une heure de vol et nous voici dans la ville de " l'éternel printemps" . Lorsque l'on évoque Medellin c'est souvent pour l'associer à l'époque de Pablo Escobar et du commerce de la drogue. Aujourd'hui la deuxième ville de Colombie semble avoir pris de nouvelles directions. Lorsque l'on arrive en avion on voit les gratte- ciel du centre. La ville remonte sur les collines alentour. Nous logeons dans le quartier du Prado, a quinze minutes à pieds du centre, très près d'une station de métro, dans une rue tranquille. Nous décidons d'aller à pieds jusqu'au Parc Barrio en passant par la catedral metropolitana. Là c'est un choc. Le parc de Bolivar devant la cathédrale est envahi par des marginaux, des drogués dont les yeux rouges et vitreux vous regardent au dessus des sacs plastiques qu'ils sniffent et surtout des prostituées en tout genre. Le ton est donné. Dans certaines rues il y a un monde fou et en particulier dans la pasaje junin, une rue piétonne bordée de magasins  et de vendeurs ambulants. Sur la Piazoleta de las esculturas c'est le déchaînement des appareils photos devant les énormes statues en bronze de Fernando Botero. D'ailleurs les vendeurs de bras pour selfie sont tous là. Nous poussons jusqu’à l'ermita de la Vera Cruz, une église blanche avec un intérieur blanc et or. Tandis que le curé fait la messe de l'après-midi les prostituées attendent les clients sur des bancs devant l'église où elles côtoient les mendiants en tout genre. Même type de population devant la Basilica de la Candelaria une grande église coloniale qui  possède un orgue et dont certaines statues sont vêtues de vêtements en tissu. Nous avions déjà vu ça dans certaines églises du Guatemala. Devant la cathédrale se trouve le parc Berrio, du nom d'un magistrat incorruptible. Il a bien mérité un  parc et une statue car cela ne devait pas erre une sinécure. Il est conseillé de ne pas trainer dans ce quartier lorsque le jour tombe donc retour à l’hôtel!

De Barichara à Bucaramanga dimanche 22 janvier


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C'est grand la Colombie alors forcement il y a des étapes de transfert. Aujourd'hui c'était le bus, demain ce sera l'avion. Il nous a fallu 5 h avec un changement à San Gil. Les bus sont confortables, mais les routes souvent sinueuses et en plus il y a de la circulation. Les camions roulent même le dimanche. A mi distance entre San Gil et Bucaramanga la route descend en lacets vers le rio Chicamocha. Une descente impressionnante au milieu d'une végétation de cactus candélabre. Ensuite, le long du Rio c'est une oasis. On y voit de nombreuses installations de loisirs, aires de pique-nique, restaurants, piscines. A notre arrivée à la gare routière a l'entrée de Bucaramanga nous prenons un taxi. Le conducteur,un vieux monsieur nous fait la pub. Il y a tout dans cette ville l'eau pure de la montagne, la lumière, le gaz ( je n'ai pas bien compris mais il semple que la province bénéficie d'une certaine autonomie énergétique) les écoles , l'université "excellente". Notre Installation à l'hôtel est rapide. Nous partons pour la petite ville voisine de Giron. Là, dans le centre, nous retrouvons la Colombie coloniale avec les rues pavées, les maisons anciennes blanchies à la chaux et les boiseries marrons. La place principale avec sa cathédrale et son jardin et les petites places alentours. Il y a un monde fou. Tout est là pour le plaisir des enfants avec les vendeurs de ballons, les loueurs de voiturettes électriques, les ateliers de dessin...Mais aussi la gourmandise. La spécialité de Giron : au fond d'un grand verre, de la mangue en petits morceaux, puis de la glace pilée en grande quantité. Tout cela est recouvert d'un espèce de sirop rouge. pour la déco des fraises, une prune, quelques tranchettes de pommes. Le tout est recouvert de crème de lait et de sirop vert et rouge. Il y a aussi la "pina mix" , un ananas creuse rempli d'un mélange de morceaux d'ananas, de glace et de crème de lait. Il y a aussi les pâtisseries qui ne désemplissent pas. Les colombiens sont sans arrêt en train de manger, et tout particulièrement des mets sucrés...et cela se voit.....
 A Seize heures les cloches de la cathédrale se mettent à sonner à la volée. Très vite la cathédrale est pleine. Il y a des gens qui ont apporte des tabourets, d'autres qui restent debout. Sur le coté du cœur il y a un jeune homme qui fait des essais de micro avec son piano électrique. On se demande s'il va y avoir un concert. Le jeune homme se met à jouer, les gens  tapent dans les mains et voila que le cure apparait et que commence la messe. Impressionnant. Tout le monde n'est pas à l'église. Dehors sur les marches du parvis beaucoup se sont installés à l'ombre pour regarder un mime qui s'amuse a imiter les gens qui passent. C'est drôle et il y a une bonne humeur générale communicative.

samedi 21 janvier 2017

Barichara à Cabrera samedi 21 janvier


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Ce matin nous commençons la matinée en allant à la poste expédier des vêtements que nous retrouverons à Bogota à notre retour. Nous nous sommes trop chargés.
Ensuite nous partons en randonnée. Direction Cabrera par l'autre partie du Camino Real. Impossible à trouver. Nous suivons une piste poussiéreuse. Nous supposons qu'il s'agit du chemin qui a été recouvert. Quelques indices nous y font penser. Un panneau parlant des oiseaux, identique à celui vu la veille sur le CR de Guane, un marquage en carrés jaunes. Il faudra attendre d'être presque à Cabrera pour retrouver le chemin d'origine empierré et bordé de murs de pierres. C'est la dernière partie, la descente sur Cabrera. Le chemin très ombrage sert aussi, comme souvent ici, de chemin de croix; on suit les stations jusqu’à l'entrée du village. c'est un village colonial typique avec sa belle place carrée devant l'église, ses grands arbres. Je ne me sens pas capable de faire le retour( 7km) a pieds. Il n'y a pas de bus direct pour Barichara. Il faut passe par San Gil ce qui prend 1h 15 puis changer et prendre un bus pour Barichara 3/4 d'heure. Quelle expédition! Il faut avoir du temps et aimer marcher.

vendredi 20 janvier 2017

Barichara vendredi 20 janvier.


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Ce matin nous partons en randonnée. Il s'agit d'aller à pieds jusqu'au petit village de Guane en prenant le Camino Real qui démarre en haut du village à coté du parc des arts. Il s'agit d'un chemin empierré. De Barrichara à Guane  c'est de la descente. Le chemin est agréable. Mais c'est très sec et beaucoup de fermes sont abandonnées. Par contre il y a de nombreux oiseaux et surtout des colibris impossibles à photographier tellement ils bougent de branches en branches. Le petit village de Guane est coquet. Nous visitons l'église, puis le musée paléontologique. Pour ce dernier il s'agit d'une visite guidée en espagnol. C'est la gardienne des lieux qui s'en charge et elle fait des efforts pour se faire comprendre. Il y a 120 millions d'années, comme à Villa de Leyva, Guane était  sous les eaux. De nombreux fossiles marins ont été découverts, ammonites, poissons, mollusques en tout genre et même des vertèbres d'un plésiosaure. En regardant bien on peut voir des fossiles sur les pierres du chemin, des murs des maisons...le musée renferme aussi une momie Guane qui a 600 ans. Il s'agit d'une jeune femme de 16 ans, nous dit la guide qui a été enterrée en position fœtale.  Et puis il y a de nombreux objets liturgiques datant de la colonisation. Après un repas classique nous reprenons la route du retour mais par un chemin différent. Il fait très chaud et il faut avaler les 400m de dénivelé. Après 14 km nous arrêtons un tchuktchuk pour nous faire faire les deux derniers kilomètres. Nous avons bien mérité de faire une halte à la pâtisserie pour déguster une glace. Nous ne sommes pas les seuls. Cette pâtisserie ne désemplit pas. Pas étonnant que la majorité des habitants de ce pays et y compris les enfants soient en surcharge pondérale. C'est même impressionnant! Nous n'avons pas du tout les mêmes critères esthétiques. Cela risque d’être bientôt un problème de santé publique. En fin de journée nous parcourons les rues de Barichara.  Nous montons, nous descendons...il y a peu de monde, c'est agréable et joli. Murs blancs et boiseries vertes pour la plupart des maisons.  Des patios on ne voit rien sauf les plantes qui dépassent des murs, les bougainvilliers qui tombent en cascades éclatantes sur les murs blancs.Il y a plusieurs églises.  Toutes sont construites en bloc de pierres ocres. C'est sobre et très réussi.

jeudi 19 janvier 2017

Guadalupe mercredi et jeudi 18 19 janvier


18 janvier:
8 h, départ en bus pour Arcabuco. D'une route étroite et empierrée on passe à des petits chemins de campagne. Une promenade bucolique à travers la campagne. De jolies "finca" coquettes et fleuries, des vaches dans les prés, "normandes" nous précise le chauffeur de bus  qui semble bien connaitre les vaches et la France avec les reportages sur le "tour de France" . Comme quoi???? Il est très fier du champion colombien qui a fini troisième en 2016. Il est aussi très fier de son pays, des paysages, du bon air et espère que nous en dirons du bien. Pas de problème jusqu’à maintenant nous sommes ravis. Il commente : "ici des patates, là des mûres"...Et c'est comme cela que nous comprenons que les mûres qui donnent les fameux "jugo de mora" sont cultivées comme chez nous les framboisiers. Il nous faut une heure un quart pour faire les 25 km entre Villa de Leyva et Arcabuco. Mais nous ne regrettons pas la balade.
Il nous faut attendre presque deux heures pour prendre un bus en direction de Oiba. La route est sinueuse et traverse aussi la campagne. Nous changeons d'altitude et cela se voit au niveau de la température, bien plus chaude,  et des cultures ( beaucoup d'orangers par exemple). Nous arrivons a Oiba vers 13h30. La camionnette pour Guadalupe vient de partir et la prochaine est a 15h nous dit-on. Alors nous allons manger.  Tout a coup nous voyons arriver un jeune homme qui était avec nous dans le bus précédent.  Il nous explique du mieux qu'il peut que la camionnette qui va à Guadalupe va partir à 14h30 et qu'il faut que nous venions. Nous avons de la chance d'avoir des " protecteurs". La camionnette est un " bâché" . Il faut d'abord charger les bagages sur le toit. Nous sommes serrés les uns contre les autres. Les gens comprennent vite que nous ne parlons pas espagnol. C'est dommage car une fois de plus nous ne pouvons pas  beaucoup échanger.
La encore la réalité de la route étroite et en travaux déjoue les pronostics : c'est une heure trente qu'il nous faut pour arriver a Guadalupe et pas une demi-heure. Il est donc déjà 16h lorsque nous débarquons sur la place centrale, son église éclairée par le soleil couchant et ses palmiers géants. Le restaurant " Bonanza" est juste a un coin de la place. Jose, le propriétaire nous conduit à l'hôtel qui se trouve à l'entrée du village sur la route qui vient d'Oiba.Nous sommes à Guadalupe pour aller voir les piscines naturelles creusées dans les rochers par les tourbillons de l'eau.  Jose nous conduit aux "balneario de Gloria et de salitre" Nous en profitons pour faire trempette. Il est déjà 17h, mais l'eau est tempérée. C'est chouette! Nous préférons Salitre. Nous rentrons à pieds et passons la fin de l'après - midi a balader dans les rues autour de la place principale. Il fait doux. Les gens sont sur le pas des portes. La ville a garde sa configuration de ville coloniale.Nous sommes les seuls étrangers. Après une bière- apéro dans l'épicerie -bar du coin de la place nous allons manger au Bonanza . Nous sommes seuls. Le repas est simple et bon. Jose nous passe un livre qui a été fait lors de l'anniversaire des 300 ans de Guadalupe en 2015. A l'origine on trouve des andalous. Le métissage s'est fait en faveur du coté espagnol et pas mal de gens sont plutôt clairs de peau et grands. C'était plutôt l'inverse à Villa de Leyva. En plus des vaches à lait , des fruits et légumes les paysans produisent du cacao et du café. Guadalupe est un joli détour mais il faut avoir du temps

19 janvier:
Ce matin il fait un temps magnifique, un beau soleil et après la pluie de la nuit il y a une belle lumière. 
Notre objectif est le " balneario de las Gachas". Le sentier démarre a cote de la station service a l'entrée
 du village. Les gens nous saluent " buenos  dias" , nous sourient. Au départ c'est un chemin qui dessert 
des exploitations agricoles. Mais très vite ce n'est plus qu'un sentier pave que l'on ne peut emprunter qu'a 
pieds ou a cheval. Le cheval reste un bon moyen de se déplacer dans le coin. Nous sommes en pleine
 campagne. Autour de nous des collines couvertes de prairies verdoyantes. Des troupeaux de vaches et
 parfois quelques chevaux. On rencontre quelques paysans a cheval. J'ai remarque qu'en plus de leur
 habituel chapeau ils ont souvent une sorte d'écharpe sur l'épaule. Un poncho léger me précisera plus tard
 une colombienne. Ils ont beaucoup d'allure. Il y a aussi beaucoup d'oiseaux et de papillons. C'est une 
super balade. Et au bout il y a la rivière avec ses marmites , trous dans le lit rocheux, sortes de baignoires
 dans lesquelles on peut se baigner. Attention ça glisse et l'eau n'est pas très chaude. Mais qu'est ce que 
c'est agréable!
Un dernier repas au "Bonanza" avant de prendre " la camioneta" pour rejoindre Oiba"  . Une nouvelle fois
 c'est une bonne surprise. Le chauffeur nous fait prendre le chemin des écoliers. Nous sillonnons la 
campagne pour déposer les enfants qui sont sortis de l'école. Ici une plantation de cafe, la des cacaoyers
 et partout des prairies avec des vaches et des maisons coquettes et fleuries. Dans la voiture avec nous un
 couple. Nous essayons de communiquer. Je comprends que la dame est professeur des écoles, qu'elle a
 47 ans et que la retraite des enseignants est a 55 ans. Toutes proportions gardées le salaire des
 enseignants colombiens semble assez intéressant. A Oiba  nous montons immédiatement dans un bus 
pour San Gil. La il nous faut aller au terminal central pour avoir une correspondance pour Barichara. 
Il est un peu tard pour se faire une idee de la ville .

mardi 17 janvier 2017

Villa de Leyva mardi 17 janvier : plongée dans le passé.


++++PHOTOS
Ce matin j'ai plein de courbatures dans les cuisses, souvenir de la laguna d'Iguaque. C'est à pieds que nous partons pour notre périple dans le passé. Il fait chaud et nous devons longer la route asphaltée, puis une route poussiéreuse pour atteindre le site de l'observatorio solar Muisca. Le site est compose de trois parties. Un lieu sacre, l'observatoire astronomique avec ses deux rangées de colonnes alignées (est ouest) et dont beaucoup ont été sectionnées Entre ces deux rangées parallèles de monolithes  on a mesure une distance de neuf mètres. En fonction de l'ombre projetait par le soleil les indiens pouvaient déterminer leur calendrier de plantations, leurs saisons et bien sur les équinoxes et les solstices. Les indiens Muisca adoraient la lune et le soleil. Leur activité essentielle étant l'agriculture on comprend l'importance d'un tel observatoire solaire. La météo de l'époque en quelque sorte...
Tout autour des monolithes en forme de phallus symboles de fertilité humaine et en relation avec la fertilité des terres. La troisième partie est une tombe collective dont les archéologues pensent qu'elle abritait les corps des spécialistes en cosmogonie du site. La civilisation Muisca s'est développée entre 1000 et 1500. Ce sont les envahisseurs espagnols qui ont été a l'origine de sa disparition au XVI.
Bien avant les Muisca, il y a 120 millions d’Années, au crétacé, la région était sous les eaux. C'est ainsi qu'a été découvert un fossile de bébé Kronosaurus  Il mesure sept mètres de long . Mais sa longueur réelle est estimée a un peu plus de 9 mètres. Le fossile est resté a l'emplacement ou il a été découvert. Un musée a été construit autour de lui pour le protéger. Le kronsaurus était un reptile marin qui ressemblait à un gros crocodile. On pense qu'il se nourrissait d'animaux de la même espèce plus petits, de poissons et de mollusques.
 Jamais deux sans trois dit l'adage. Alors nous voici en train  de visiter le "centro de investigaciones paleontologicas, situé de l'autre coté de la route par rapport a "El fosil".
Un musée moderne ou à travers une vitre on voit travailler les paléontologues.  Au centre du musée, un spécimen complet de plésiosaures avec sa petite tête ( aux grandes dents), son long cou. C'était un reptile marin d'environ 6 m de long qui se nourrissait de bélemnites et de poissons. A cote, un autre reptile marin, mais aussi le fossile d'une énorme tortue marine, des fossiles de poissons et des ammonites. Une très belle collection avec une présentation agréable.
Retour a pieds vers villa de Leyva. Une bonne trotte sous le soleil. Nous arrivons en ville a l'heure du repas avec 13km dans les jambes. Le repas est le bienvenu.
Nous passons l'après-midi a déambuler dans la ville. C'est beaucoup plus agréable en semaine. Nous en profitons pour entrer dans le patio central de l'hôtel de ville. Il est même possible d'accéder au balcon qui donne sur la plaza mayor. Nous poussons jusqu'au cloitre San Augustin. Dans l'ancienne église on peut voir une expo sur les biotopes aquatiques.
Une belle journée, plein les jambes et plein les mirettes

La lagune d'Iguaque lundi 16 janvier

++++PHOTOS
Encore une journée qui commence tôt. Nous prenons le bus d'Arcabuco à 7h et nous nous faisons déposer au lieu dit " la casa de piedra" d’où  part le chemin qui conduit à l'entrée du parc appelé sanctuaire de "flora y fauna de Iguaque". Après trois kilomètres de marche sur le chemin on arrive au poste des forestiers. C'est la que l'on s'acquitte du droit d'entrée et que l'on donne des informations sur son identité. Les trois kilomètres sont agréables et faciles. De part et d'autre du chemin des champs cultivés et des prés ou paissent des vaches. Sur les arbres des plantes epyphites de la famille des orchidées. Nous sommes au poste des gardes forestiers vers 9h en même temps que trois jeunes filles. La garde forestier nous montre une carte du sentier, nous conseille d'en faire une photo et nous fait un tas de de recommandations  C'est normal compte tenu de la difficulté de la randonnée et des conditions météo qui peuvent changer constamment, ceci étant nous n en avons compris qu'un tout petit peu! 700m d'un sentier empierré permettent d'atteindre la centre d'accueil des visiteurs où l'on peut séjourner. Nous prenons un café avant de démarrer. Il reste 4 km a faire et 800 m de dénivelé. Immédiatement nous sommes dans l'ambiance. Le sentier est raide, humide , boueux. Une vigilance et une tension de chaque instant sont nécessaires pour éviter de glisser ou de s'enfoncer dans la boue. A chaque instant nous apprécions d'avoir des bâtons de marche C'est très éprouvant. Nous doublons les trois jeunes filles qui sont parties avant nous. Une d'elles semble assez fatiguée. De plus elles ne sont pas très bien équipées. Le chemin est balisé. Il y a des "stations" au niveau desquelles un panneau indique le chemin restant à parcourir. A la station 7 nous sortons du bois. Devant nous le chemin entre de gros blocs de pierres monte droit. Un jeune couple parti avant nous nous laisse passer. La pente est vraiment dure. Finalement nous prenons un sentier sur la droite. Il semble monter plus raisonnablement et il correspond à la trace que JC a sur son Gps. Il est midi et nous nous fixons  d’arrêter l'ascension a12h30.
La vue sur la vallée est extraordinaire. La végétation autour de nous a beaucoup changée. Nous voyons enfin la plante typique du coin, un arbuste appelé frailejon. Mais Toujours pas de lagune.  Il reste 10 minutes. Et tout a coup de la brume là devant nous. Nous pensons que c'est un signe, qu'elle est enfin là, certainement pas très loin. Et puis un peu au dessus de nous nous apercevons la silhouette d'un marcheur. C'est là nous crie-t-il. Nous redoublons d'effort et nous atteignons le point de vue à 3600m à12h 30. Il était temps! Nous la voyons au loin cette fameuse lagune. Un rapide pique nique d'un quart d'heure et nous sommes prêts à repartir. Les trois jeunes filles et le couple arrivent. Ils continuent en direction de la lagune. Pas très prudent...le temps change sans arrêt et il faut tenir compte de la difficulté du chemin pour la descente. Alors que nous venons de descendre toute la partie sèche nous voyons arriver un groupe de trois personnes. Nous essayons de leur conseiller de redescendre. La femme semble avoir des difficultés. Peine perdue. Il nous faudra deux bonnes heures pour redescendre jusqu'au centre d'accueil des visiteurs. Nous sommes très contractés. La descente a été éprouvante. Là, le personnel du centre nous questionne sur les autres touristes. Ils sont inquiets lorsque nous leur apprenons que les cinq jeunes ont continué vers la lagune et encore plus lorsque nous leur disons que nous avons vu le groupe de trois attaquer la dernière partie très pentue. Et ils ont de quoi être inquiets. La femme nous disent- ils est enceinte. Il y a vraiment des fous. Alors que nous abordons la dernière partie de la descente nous croisons les garde forestiers qui grimpent. L'un d'eux porte une corde. Ils doivent s'attendre au pire. Finalement nous sommes à la casa de piedra a 16h, juste à temps pour prendre le bus qui revient d'Arcabuco. Nous sommes bien fatigués: 16 km de marche, 1100 m de dénivelé pour atteindre les3600m d'altitude du point de vue sur la lagune.
Plein les mirettes mais nécessite un bon entrainement et le matériel adapté. 

dimanche 15 janvier 2017

Raquira dimanche15 janvier


++++PHOTOS
Pas de problème pour nous lever tôt ce matin. Nous avons encore du mal à récupérer du décalage horaire. Objectif du jour prendre le bus pour Raquira où se tient un marche du dimanche réputé. Ce qui surprend en arrivant de la "blanche" Villa de Leyra , ce sont les façades très colorées de Raquira, capitale de la poterie. Ici tout est fait pour le rappeler, à commencer par les grosses statues en argile cuite de la place principale. Nous arrivons tôt dans le village et les paysans qui vendent surtout des fruits et des légumes sont encore en train de s'installer. Il en est de même pour les commerçants qui vendent des poteries bien sûr mais aussi des objets en bois, des hamacs, des ponchos.....Une débauche de couleurs et d'objets en tous genres. Au milieu du village se trouve la place traditionnelle et son église encore plus traditionnelle. On se croirait dans les films des débuts de l'occupation espagnole.
Je suis un peu déçue car j'espérais trouver des gens en costume traditionnel. Il y en a bien quelques uns qui ont le chapeau, mais très peu. En même temps c'est normal avec l'évolution. Nous baladons un peu avant de nous installer à une terrasse pour prendre un café. Il faut en profiter car il est vraiment très bon et pas cher.
 Notre nouvel objectif est d'aller visiter le monastère de la Candelaria à 7 km du village. Nous prenons un taxi pour nous y conduire. Notre but est de rentrer a pieds. Il faut dire qu'il est 10h du matin et il fait chaud. Superbe monastère blanc avec son église, sa grande place, son cloitre. Il a été fondé vers 1600. Le cadre est magnifique au fond d'une vallée où coule une rivière. Pas fous ces moines....Il y a même un hôtel de luxe...tranquillité garantie. Nous rentrons à pieds en empruntant un sentier qui nous fait passer près des antennes de téléphonie. Cette balade est l'occasion d'admirer la campagne autour. Tout est bien vert et tout semble pousser. Il y a aussi de nombreuses serres. On passe à cote de fabriques de poteries et elles sont nombreuses.Nous revenons à Raquira pour manger. Nous avons repéré un petit resto ou l'on sert les saucisses traditionnelles: rellena, une sorte de boudin contenant des grains de mais, longaniza saucisse "au mètre" grillés et servis avec des petites patates rondes sautées. Apres notre bonne marche nous faisons honneur au repas. La longaniza  est la spécialité du village de Sutamarchan que l'on traverse en allant de Villa de Leyva à Raquira.  Un arrêt du mini bus nous permet d'en gouter et de constater qu'elle est vraiment très bonne et bien meilleure que celle que nous avons mange à midi. Les gens sont vraiment sympas, serviables et souriants. On se sent bien. Il y a vraiment  tout ce que nous aimons. L'ambiance chaleureuse latino, les couleurs, les villes coloniales et les paysages.

samedi 14 janvier 2017

Villa de Leyva samedi 14janvier

++++PHOTOS
Une grosse matinée de transport. Taxi, puis bus jusqu’à Tunja et enfin minibus jusqu’à Villa de Leyva. Il fait chaud en arrivant vers 13h30. Heureusement que notre Hôtel n'est pas très loin de la gare de bus. Un sac devant, un sac derrière, ce n'est pas évident de marcher sur les grosses pierres qui constituent le pavage des rues. Il y a un monde fou. Mais on le savait car c'est une ville très touristique où beaucoup de colombiens ont leur résidence secondaire à 4h de route de Bogota. Il y a beaucoup de voitures et cela gâche un peu le plaisir de se promener. On pause nos sacs a l’hôtel et on se met en quête d'un resto. La première adresse du LP. N'existe plus. A la place il y a un marchand de chocolat et un musée du chocolat. Dans la même rue nous nous arrêtons a "casa blanca" . C'est bête, nous aurions pu poursuivre notre chemin de quelques mètres et aller déguster des specialités locales au march. éC'est la que nous allons ensuite pour boire un jus de mandarine...un régal. Nous Parcourons les différentes calle et carrere pour trouver la pâtisserie française . C'est une déception. Rien de bien extraordinaire, tout juste du niveau d'une boulangerie française ordinaire. Nos déambulations passent par la plaza Mayor. Il semble que ce soit l'une des plus grande place coloniale d'Amérique. Elle est belle, entourée de ses bâtiments coloniaux blancs aux boiseries vertes dominée par son église dont l'intérieur est d'une grande sobriété.  C'est le centre touristique de la ville. On la traverse, on tourne autour, on l'admire depuis les marches d'escalier du porche de l'église. Le long des rues pavées, des boutiques d'artisanat, des restaurants, des bars.....cette ville est belle, comme sortie  d'un film Elle a été construite  au tout début de la conquête espagnole à la fin du XVI éme siècle.

vendredi 13 janvier 2017

Colombie 2017 Bogota le vendredi 13 janvier


Nous sommes arrivés hier soir après un bon voyage. Le taxi nous attendait à l'aéroport et nous avons été accueillis à l'hôtel par la propriétaire qui parle parfaitement français. C'est quand même très agréable. La nuit n'a pas été complète à cause du décalage horaire et du coup nous étions debout assez tôt ce matin. Nous avons pris notre petit déjeuner avec un jeune japonais qui est en vacances pour quelques jours mais travaille à Medellin. Du coup il nous a donne quelques conseils. 
Notre hôtel est situe dans le quartier touristique de la Candellaria, le barrio colonial de Bogota avec ses rues étroites qui montent et qui descendent et qui sont bordées de maisons coloniales colorées. 
Notre premier objectif du matin est  de faire du change. Le deuxième de suivre le circuit de "graffiti tour" qui démarre depuis le parc de los Periodistas.
Première surprise en sortant ce matin il ne fait pas froid. Je suis en tee-shirt avec une petite veste. Et pourtant je suis particulièrement frileuse. Ce n'est pas évident quand on sait que la ville est à 2625 M d'altitude. Mais l'équateur n'est pas loin. Le soleil tape fort et il est recommandé de se barbouiller de crème solaire et de mettre un couvre-chef. Le " graffiti tour " est gratuit. Il est juste recommandé de donner un pourboire au guide. Très vite nous suivons le groupe a distance car le guide colombien a vécu à NY et il parle américain et très vite.  Devant chaque graffiti il raconte un tas de choses avec un débit impressionnant. Trop pour nous. Alors nous nous contentons d'en prendre plein les mirettes. A Bogota les graffitis sont reconnus comme un art et la municipalité affecte des espaces aux artistes. C'est une balade surprenante et très colorée dans les petites rues de la Candelaria. Nous passons par la piazoleta chorro de quevedo toujours très fréquentée. Nous trouvons ce parcours graffitis super. De quoi remplir une carte SD. 
Les deux objectifs suivants sont purement pratiques. Trouver une batterie de rechange pour le téléphone de JC et une carte téléphone. Au passage nous en profitons pour manger. Nous sommes sur la carrera 7, une grande avenue. Nous repérons un restaurant fréquenté par des autochtones et qui de surcroit est plein. C'est en général un très bon signe. Ensuite arrêt dans une pâtisserie salon de the pour prendre un cafe " colombien" bien-sûr et il est très bon.   Le programme de l'après- midi est plutôt cool. Bogota est une ville moderne avec de grandes rues commerçantes. Nous déambulons jusqu'a la place Bolivar. De la nous empruntons la calle 10, particulièrement belle avec ses maisons colorées bien restaurées. Beaucoup ont été occupées par des gens célèbres. On passe devant plusieurs musées. Mais pas de visite pour cette fois. On garde tout pour la fin du voyage. Juste un petit arrêt  au musée  de Bogota .Rien de particulier. Juste l'occasion de voir une maison coloniale typique avec ses patios.
Fin d'après-midi a buller a l'hôtel. Et repas du soir a deux pas dans un restaurant végétarien. On sent la fatigue