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mardi 13 février 2024

Bresil 2024 FIN 13 février



    Les Brésiliens sont respectueux du code de la route mais il faut insister un peu (nao=non)!


Ce soir c’est le départ, mais avant nous allons retrouver nos amis pour un repas dans le quartier de Barra. Le restaurant ( Siri), est spécialisé dans le poisson. 

Lorsque nous sortons de l’hôtel tout est calme dans le quartier. Nous sommes mardi gras, jour férié et lendemain de soirée festive. Seuls les organisateurs du carnaval s’affairent déjà car ce soir il y aura encore un défilé. Plusieurs chars sont déjà en place. Sniff! Nous ne serons pas là. Mais nous en avons bien profité. Direction le quartier de Barra. C’est un quartier récent, plutôt chic avec une belle et longue plage de sable blanc.




Il y a du monde. Il fait chaud et nous n’avons pas prévu de quoi nous baigner. Tant pis! Nous baladons. Tiens mais que font ces quatre messieurs attablés sous un grand arbre en bord de plage. Ils jouent aux cartes. Cela nous évoque la «  partie de carte » de Pagnol. Nous restons un petit moment à les regarder jouer. Ils nous disent jouer à la sueca, un jeu de cartes qui se joue par équipe de deux avec un système d’atout. 

C’est l’heure de rejoindre nos amis. Nous sommes heureux de les retrouver et de déguster sur leurs conseils des casquinha ( cornets de crabe) et un risotto de fruits de mer. 

Le temps passe vite et nous nous quittons. La circulation est fluide un panneau nous interpelle:



 Avant de partir nous faisons un petit tour à l’extrémité de la presqu’île où se trouve l’aéroport, l’ilha do governador. La plage n’est pas terrible et plutôt sale.



Cette fois c’est fini, nous avons rendu la voiture et nous allons rentrer.

Bye-bye Rio, bye-bye le Brésil!


lundi 12 février 2024

Brésil 24 Rio carnaval 12 février


++++PHOTOS                                                                                                                                                      

   







                                                       

Il a plu cette nuit. Nous quittons Paraty en direction de Rio. La route suit la mer. Des arbres, des plantes nous sommes entourés de végétation, c’est très vert et très beau. La côte est découpée avec de petites baies au fond desquelles se trouvent des plages de sable. Beaucoup d’îles aussi. Nous avons prévu une halte à Mangaratiba vers midi. Il fait très chaud. Les gens sont réfugiés sur le bord de la plage sous les arbres ou sous des parasols. La plage est grande, populaire, beaucoup de familles avec de grosses glacières, bien installées sur leurs fauteuil de plage. Pas trop de baigneurs, ils trempouillent de temps en temps. La rue qui longe la plage porte les stigmates d’un lendemain de fête avec son cortège de papiers et autres déchets. Nous sommes lundi de mardi gras et c’est jour férié. Nous trouvons un petit restaurant ombragé avec une cuisine simple et un açai en dessert. Sans doute un des derniers. Il est temps de repartir. La route vers Rio est fluide et nous arrivons assez facilement à notre hôtel. Difficile de qualifier le quartier dans lequel nous sommes, populaire, commerçant…l’hôtel malgré sa façade coloré est un peu vieux jeu. Mais ce n’est pas important. C’est propre et spacieux. Pour passer le temps nous allons faire un tour au centre commercial que nous avons repéré au passage, à dix km de là. Il y a du monde. Une fête déguisée a été organisée pour les enfants. Repas et retour à l’hôtel. Et là surprise près de l’hôtel se déroule un défilé de carnaval. Nous y allons. Ce ne sont pas les grandes écoles qui vont défiler au sambadrome, mais des groupes avec char, parfois, orchestre ou pas qui aspirent à monter en première division pour certaines. Un morceau d’avenue est bloqué pour le défilé. De part et d’autre à intervalles des tribunes. Le parcours est délimité en espace et en temps,  comme au sambadrome. Costumes éblouissants , plumes et paillettes. Tous les âges et tous les sexes sont représentés. C’est à l’image du public installé sur le bord avec les glacières et les fauteuils de plage. On mange, on boit, on déambule très souvent costumé, maquillé. La fête est partout et pour tous. Les enfants s’amusent. Entre deux défilés la piste est pour eux et pour les gens de l’entretien qui s’affairent. Après chaque passage il faut évacuer les chars et faire place nette pour les groupes suivants. Les participants se déshabillent, empilent leurs costumes. Des cars les attendent pour les ramener chez eux. Dans un autre quartier peut être?

dimanche 11 février 2024

Brésil 2024 Parati J3 plage de Sono



++++PHOTOS 

Un début de journée ensoleillé qui démarre par un aller-retour rapide (1h quand même) jusqu’à la plage et la cascade de Laranjeiras pour essayer de retrouver le chapeau de JC égaré la veille. Chou blanc. Il faudra qu’il en trouve un autre. 

Notre objectif du jour est la plage de Sono. Il faut aller en voiture jusqu’à Vila Oratorio et se garer. Il y a déjà beaucoup de voitures et des offres de parking allant de 25 à 50R$. La plage n’est accessible qu’en bateau, de petites embarcations ou à pied. Pour nous c’est vite vu, ce sera à pied. Le trajet annoncé est de 3km. C’est parti. Escaliers, chemin, on monte, on descend. Il fait chaud même si le chemin est ombragé. La végétation est luxuriante. Des champs d’oiseaux invisibles, des papillons, deux petits Rio qui traversent le chemin. Hygrométrie importante. Nous arrivons enfin au dessus de la plage. Un croissant de sable blanc, quelques parasols, la mer bleue, mais des vagues en rouleaux. Pas grand monde sur la plage et encore moins dans l’eau. Au bord de grands arbres, des bars et des campings. Les petites tentes sont les unes à côté des autres. Nous trouvons un arbre accueillant. Baignade. L’eau n’est pas très chaude et on se fait bousculer par les vagues. Sur la plage des douches d’eau douce pour se rincer. C’est agréable. Sans doute des captages dans les petits rio qui coulent en abondance. Il y a pas mal de jeunes. Ambiance cool. Normal, il faut venir jusqu’ici. Activités principales, farniente, musique, boisson, bouffe et fumette. Dans les bars les prix sont très corrects

Vers14h30 on en a assez alors on décide de repartir. Il faut plus d’une heure à pied même en marchant bien et d’après le gps il y a plutôt 4km que trois. Au passage d’un Rio JC décide de se rafraîchir. Moi j’ai la flemme de me déshabiller.

Retour à Parati à notre logement et rangements. On part demain. 

Fin de journée en ville. Il y a moins de monde. Normal, c’est dimanche soir. Mais il y a toujours des gens déguisés et beaucoup qui se baladent à plusieurs ou en famille avec des glacières. 

Dans la vie les brésiliens sont très décontractés et sans complexes. Beaucoup de tenues légères, colorées. On montre des formes. De toute évidence la population en surpoids est importante. Mais les gens semblent ne pas s’en préoccuper en tout cas dans les populations que nous voyons dans la rue. Pour ce qui est des riches que l’on a aperçu dans leurs condominiums il en est tout autrement. 

Fin de journée assez tôt car je suis épuisée. Mais une belle journée!

samedi 10 février 2024

Brésil 2024 Parati J2 les plages environnantes 10 février



++++PHOTOS 

Malgré la chaleur nous avons plutôt bien dormi et c’est vers 9h que nous partons en direction de Trindade par la route qui va vers le sud et qui est très verdoyante. Trindade se niche dans une baie et pour l’atteindre il faut franchir une colline par une route qui serpente au milieu d’une végétation luxuriante. Nous arrivons au niveau de la praia do cepilho. Mais c’est en bord de route, au niveau des gros rochers ronds qui séparent cette plage de la suivante, la praia de Fora que nous arrivons à nous garer. Il y’a un chemin qui conduit à la plage à hauteur de ces gros rochers. Belle plage de sable en perspective. Ensuite c’est en marchant sur la plage que nous atteignons la praia dos Ranchos où il est possible de se baigner, les deux premières étant interdites à cause des courants. Il n’y a pas grand monde à cette heure là. Il est encore tôt. Mais en fait nous préférons aller au bout du village. Ce dernier tout en longueur est composé d’une rue où alternent pousadas, restaurants et boutiques. Mais c’est plutôt sympa et sans chichi. Un coin populaire. Au bout de la rue commence le chemin qui conduit dans un parc Municipal qui abrite plusieurs plages et une cascade. A l’entrée  un service d’accueil est là pour faire les recommandations d’usage. En quelques mètres nous nous retrouvons sur la plage de Mieo. C’est une petite crique abritée bordée de grands arbres. Il y a beaucoup de monde même si l’eau est un peu trouble. De là nous pouvons apercevoir la plage suivante, de Cachadaco qui est soumise aux vents et aux courants. Après un bon bain nous décidons d’aller jusqu’à la Pedra de Engole. Pour cela nous empruntons un sentier qui longe le Rio qui se jette dans la mer. En une vingtaine de minutes nous sommes à notre but, une petite cascade où nous pouvons nous rafraîchir et nous rincer. Il y a peu de place autour pour s’installer. Les gens sont comme nous ils viennent depuis la plage pour un petit bain. Retour dans le village pour manger et ensuite un petit bain avant de partir en direction de Laranjeiras , la baie voisine de Trindade. Mais là tout est différent. Une barrière, un garde. La plage de Laranjeiras n’est accessible qu’à pied et l’espace de stationnement est limité, une demi douzaine de voiture. A l’entrée il faut s’identifier. Le sentier qui conduit à la plage est bien marqué. Après une vingtaine de minutes de marche nous arrivons à un rio qu’il faut traverser à pied. De l’autre côté une plage avec ……personne. En fond, de grandes et belles villas réparties dans la nature.   Un mur longe la plage où des gardes circulent et surveillent. Pas question que les gros gros riches soient gênés par le petit peuple. L’eau est claire et la baignade agréable. Nous sommes quasiment seuls à nous baigner avec quelques adolescents. Nous ne boudons pas le plaisir d’un bain tranquille dans une eau claire. Au retour, nous nous rinçons dans le Rio avant de remonter. Laranjeiras est un quartier de Parati occupé par un lotissement  (condominio) de grandes et belles villas de riches.

Retour à Parati et balade dans la ville à l’ambiance festive de carnaval. Petit arrêt à l’ice Paraty sorveteria où je goûte la glace au parfum Jorge Amado. J’aime. Je ne sais pas ce qu’elle contient exactement, mais de l’alcool certainement. Magasin propre mais service peu agréable et glace au kg plutôt chère.

Belle journée de découverte avec un problème et non des moindres, c’est que JC a perdu son chapeau certainement dans notre « aventure » vers la plage de Laranjeiras. 

vendredi 9 février 2024

Brésil 2024 Parati J1 9 février



++++PHOTOS

 Nous partons de Pouso Alto après un bon petit déjeuner. Rien à dire sur la chambre sauf à parler de l’emplacement de la pousada en bordure de route très fréquentée. Alors forcément , même en étant côté jardin le bruit est là et les bouchons d’oreilles ne suffisent pas à isoler.

Départ en direction de la cascade Ipora. Nous allons jusqu’à Passa Quatro et suivons la route indiquée par Google Maps, qui s’avère être une mauvaise indication. En fait la cascade est bien là où l’indique Google mais n’est accessible qu’à partir du parc de Passa quatro national Forest. Heureusement que nous rencontrons une cycliste qui nous indique l’entrée du parc. A l’entrée il faut donner ses coordonnées. Ensuite une grande allée fleurie conduit à un espace récréatif et détente. Une partie du succès du parc est dû au fait qu’il abrite la cascade d’Ipora. Nous laissons la voiture au parking et en une demi heure nous sommes à la cascade dont les eaux tombent dans un bassin un peu aménagé. Il y a des jeunes qui s’y baignent déjà. C’est aussi le paradis des papillons qui sont difficiles à photographier. Pas de baignade pour nous. Nous devons prendre la route. Ce parc abrite quelques spécimens d’Araucaria. 

L’origine de cet arbre remonte à plus de 200 millions d'années quand les continents américain et africain étaient unis, et a ensuite été répandue dans toute l'Amérique du Sud, de l'Argentine au nord-est du Brésil.

Il est considéré comme une espèce en danger.

Le paysage est toujours aussi vert et vallonné. C’est l’élevage qui domine. Parmi les arbres on distingue des Araucaria mais aussi des eucalyptus. Les quatre-vingt derniers km avant Parati nous font suivre une route sinueuse qui grimpe jusqu’à 1500m d’altitude et descend rapidement vers la ville. En très peu de temps on passe de 1500m au niveau de la mer. 

Nous bataillons un peu pour trouver notre airbnb qui se trouve près d'un aerodrome sans trafic la nuit. 

Nous partons visiter Parati. C’est une bonne surprise. La vieille ville est assez grande, coquette avec ses anciennes maisons coloniales colorées et ses rues pavées grossièrement sur lesquelles il est difficile de marcher. C’est un peu du déjà vu pour nous, mais nous prenons quand même beaucoup de plaisir à nous y balader. Nous faisons un arrêt à la maison de la culture située dans une ancienne maison coloniale très bien aménagée. Une expo permanente d’une peintre, mais pas notre style. A l’étage un historique de la vie culturelle de la ville depuis 50ans. Certainement très intéressant si l’on parle et lit le portugais. Dans plusieurs rues Il y a les maisons bourgeoises décorées en bleu et blanc avec des signes de la franc-maçonnerie 


Paraty a été construit par les francs-maçons lorsque le Brésil était sous domination portugaise, et l'architecture maçonnique coloniale et les symboles colorés se trouvent dans tout le centre historique. Il y a des chiffres géométriques emblématiques, des bandes verticales de panneaux géométriques des francs-maçons et des coins de rue avec trois piliers en pierre et un en blanc (symbolisant un triangle symbolisant la liberté, l'égalité et la fraternité). Beaucoup de bâtiments sont peints en bleu et blanc, les anciennes couleurs maçonniques.

Les francs-maçons ont établi Paraty après avoir fui la persécution en Europe. Alors que le groupe devait exister discrètement dans l'Ancien Monde, au Brésil, ils étaient libres de peindre la ville avec un langage et des signes maçonniques. La vieille ville a été conçue avec 33 blocs (le numéro sacré des francs-maçons)  et la ville était autrefois gouvernée par 33 conseillers. Un immense monument du symbole de la place maçonnique et des boussoles a même été trouvé, mystérieusement, par un plongeur profondément sous l'eau au large de l'île de Meros.


A l’embouchure des rivières il y a de nombreux bateaux de toutes les couleurs qui proposent des excursions sur la côte avec arrêt baignade. 


La ville est décorée de guirlandes et de masques car c’est carnaval à Parati ce WE. A partir de 19h sur la grande avenue commerçante se rassemblent des groupes ( blocos) avec leur fanfare. C’est d’abord celui qui accompagne le roi du carnaval puis les autres groupes. C’est un carnaval populaire organisé par les gens de Paraty. 

Rien de spectaculaire, rien que le plaisir de s’amuser ensemble semble-t-il. Et nous nous y associons avec plaisir. 

jeudi 8 février 2024

Brésil 2024 Pouso Alto 8 février



++++PHOTOS 

Départ de Tiradentes en direction de Pouso Alto. Nous sommes toujours dans le Minas Gerais mais nous redescendons vers Rio par étape. La route est agréable avec alternance de zones vallonnées et de zones plus plates avec d’immense étendues cultivées. Les deux premières heures nous ne trouvons aucun village sur notre route. Aussi c’est avec un grand plaisir que vers 10h nous faisons une halte dans le village de Sáo Vicente de Minas et plus précisément dans une boutique qui vend du fromage , des produits régionaux et fait du café car c’est pour cela que nous nous sommes arrêtés. La pause café de 10h. Mais là la jeune femme qui tient l’épicerie nous montre qu’elle va sortir du four des Pāo de Queijo. Nous n’en n’avons jamais vu d’aussi gros. Et quel parfum! Alors oui nous allons goûter. Et là c’est du bonheur. Chaud, croustillant, bien garni et surtout avec en son cœur le fromage encore fondant. C’est comme un fondant au chocolat, mais en version pão de queijo. Nous en avons mangé beaucoup depuis que nous sommes au Brésil, mais jamais d’aussi bon. Mais les surprises ne s’arrêtent pas là. Dans cette boutique, pour accompagner l’expresso, point de biscuit ou de chocolat, mais un petit morceau de fromage fondant. Et bien, contre toute attente c’est bon.

Nous repartons requinqués. Des champs cultivés, des prairies avec des vaches ou des chevaux. Nous sommes en pleine région agricole riche. Nous reconnaissons les cultures de maïs, de soja et de haricots sur d’immenses surfaces. A certains autres endroits il y a de la canne à sucre. Régulièrement nous voyons des arbustes aux feuilles brillantes. Nous finissons par nous arrêter à l’entrée d’un champ où un homme est en train de couper des branches. Nous lui expliquons que nous nous arrêtons par curiosité car nous voulons savoir ce qui est cultivé. Il est surpris et ravi de notre intérêt. En fait ce sont des champs d’orangers avec des arbres couverts d’oranges encore vertes. Mais le voilà parti dans les rangées et il revient avec une brassée d’oranges mûres qu’il nous offre. Ce sont des oranges destinées à la consommation nationale et lui possède 50 hectares. Il nous dit que avec du travail il n’y a pas de problème pour cette culture car il y a l’eau et le soleil. Dans les villages, sur le bord des routes il y a de nombreuses boutiques de vente de fromage. C’est vraiment la spécialité locale. Et pour nous qui aimons le fromage une aubaine.

Nous arrivons à Pouso Alto vers midi. Après le repas nous allons prendre notre chambre à l’hôtel du coin, la Pousada Pouso Alto. L’immeuble ne fait pas rêver, mais la chambre est propre, aérée et donne sur l’arrière avec une belle vue sur le vieux village en haut de la colline. Pas question de rester à l’hôtel. Nous prenons la route en direction de la cachoeira do Coura. Les derniers cinq km sont de la piste. Nous nous arrêtons sur le parking d’une maison de soin, un centre de désintoxication réservé aux femmes et nous continuons à pied. C’est alors que nous sommes au niveau de la pousada de coura, le grand luxe avec bungalow et piscine que nous prenons la pluie. Nous décidons de continuer. Heureusement car le soleil finit par revenir lorsque nous sommes à la cascade qui n’est pas très haute mais puissante. JC décide de se baigner mais il fait très attention au courant.

Retour à Pouso Alto. Nous grimpons jusqu’à l’église en haut de la colline. Elle est étonnamment sobre. Belle vue sur le village.

Encore une journée bien occupée et pleine de découvertes 

mardi 6 février 2024

Brésil 2024 Sao Joao del Rei 7 février


 

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Ce matin nous décidons d’aller vers la vraie vie et donc de nous rendre à São Joáo del Rei. Nous prenons la route pavée, le camino velho (Estrada  Réal) passe par Santa Cruz de Minas. Au passage nous nous arrêtons pour voir la cascade de Bom Despacho. Pas mal mais beaucoup de déchets sur les bords de la rivière et autour des piscines naturelles. C’est très près de la route, il y a donc beaucoup de monde qui la fréquente et il n’y a qu’une poubelle qui déborde. Bon ce n’est pas une raison, mais un semblant d’explication.

Nous avons un premier objectif bien précis, laver le linge. La laverie automatique est facile à trouver. Elle est identique aux précédentes donc nous sommes au point question fonctionnement. Pour passer le temps nous baladons dans le quartier. C’est un quartier commerçant. Nous prenons un café dans un petit snack tenu par un jeune garçon qui parle espagnol. Du coup nous discutons un peu et lui disons que nous n’aimons pas la cité de Tiradentes car trop touristique, belle, mais sans âme. Il confirme que c’est aussi l’opinion des gens de São João. Finalement vers midi nous pouvons reprendre la voiture pour aller dans le centre historique. Le stationnement est payant ( pas cher) et facile. Avant même de commencer notre découverte JC aperçoit une boutique Vivo, l’opérateur téléphonique. Il faudra une heure à une jeune fille bien motivée pour arriver à démêler la situation et faire en sorte que JC ait enfin du réseau. Non seulement elle s’occupe du téléphone mais en plus elle nous accompagne dans un restaurant où l’on peut manger au kg. Une perle, comme nous en aurons rencontré plusieurs dans ce pays accueillant. 

Nous voici prêts à découvrir la vieille ville. Nous sommes très agréablement surpris. La partie historique est assez grande. De nombreuses rues pavées sont bordées de belles et grandes maisons coloniales datant du XVIII. De nombreuses églises aussi. Petit tour par le marché où nous achetons des produits locaux. Nous avons une voiture et notre départ est proche. Finalement c’est l’orage de fin d’après-midi qui nous chasse et nous fait rentrer dans notre habitation de Tiradentes où nous sommes très bien. Comme la veille nous allons à la lanchete du coin pour manger un caldos, une soupe épaisse.


Brésil 2024 Tiradentes rando du facteur 6 février



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Journée randonnée avec au programme la randonnée du facteur, trilha do carteiro. Nous partons à pied de notre habitation car le départ de la rando n’est pas loin et en plus il est indiqué. Le chemin arboré grimpe lentement jusqu’à un col. Par endroit, comme il a plu c’est un peu boueux. Mais dans l’ensemble l’ascension se fait facilement. En haut il y a des panneaux qui indiquent deux directions. Soit le chemin do carteiro, soit la travesia. Pour nous c’est le chemin du facteur et dans un premier temps une croix, sorte de mausolée, au pied de laquelle les randonneurs déposent une pierre. En continuant sur le chemin qui conduit à San Jáo de Rei un peu après La Croix, sur la gauche nous arrivons près de la rivière et de la première cascade. Elle n’est pas très haute, mais le bassin dans lequel elle coule est suffisant pour un bon bain rafraîchissant. Demi tour sur le plateau où nous prenons le chemin indiqué travesia. Il nous fait grimper dans un vallon par un chemin facile et nous ramène au milieu de la falaise qui surplombe Tiradentes au niveau d’un Mirante ( point de vue) . Et effectivement la vue est large sur la vallée et sur la ville et les villages voisins. A ce niveau là nous avons rejoint un autre sentier qui serpente dans la falaise. Nous le suivons pendant une bonne heure en profitant régulièrement des points de vue et de la végétation composée de nombreuses fleurs. Au bout de la falaise commence la descente qui se fait d’abord par paliers à travers des roches torturées. Du coup le sentier est un peu plus difficile jusqu’à ce que nous atteignons un vallon où coule une rivière. En chemin nous croisons, bien vivante, une grosse araignée, peut être une araignée-banane. Elle passe son chemin et c’est tant mieux, Nous voici à la rivière, il s’agit d’Agua Santa qui est longée par un chemin pavé, la trilla dos escravos. Il y a de nombreuses piscines naturelles et nous en profitons pour prendre un bain. L’eau est transparente mais toujours avec cette couleur rouille due à la décomposition de végétaux chargés en tanin comme nous l’avons déjà vu dans les rivières de la Chapada Diamantina.  Là nous avons droit à un ballet de papillons noirs et bleus. Des morpho bleus. Impossible de les photographier, trop rapides. 

Nous quittons le chemin pour prendre vers la gauche en direction de Pucu, un quartier de Tiradentes. Le chemin est un peu glissant car composé essentiellement de terre argileuse aux différentes tons d’ocre. Nous voici enfin au niveau de la route. Il nous faut encore marcher un peu pour arriver au centre ville et s’offrir une glace.

Il n’y a pas grand monde dans la ville et dans les restaurants plus de serveurs que de clients. Peut-être est-ce plein le soir? on en doute à cette saison. Mais Tiradentes n’est qu’une ville touristique pour gens aisés, sans âme, sans véritable population. Toutes les maisons ou presque sont des pousada et le reste des boutiques. Rien à voir avec Ouro Preto, ville universitaire, mais aussi ville multiple. 

Pas grande chose à faire à Tiradentes.

Pour le repas du soir nous allons dans une lanchete pas loin de notre habitation. Pour JC c’est caldo cassoulet et pour moi caldo Fejoa. Dans les deux cas c’est une soupe épaisse aux haricots. C’est bon, c’est surtout très nourrissant.

Petit tour sur la place centrale. Peu de monde, c’est plutôt triste.


lundi 5 février 2024

Brésil 2024 de Brumadinho à Tiradentes 5 février



++++PHOTOS

Nous partons vers 8h car nous avons de la route à faire. Et qu’elle route, toujours cette grosse double voie sur laquelle circulent de nombreux camions. Nous passons par une zone où la montagne, rouge est bien attaquée. C’est une zone de mines de fer, une des richesses du Minas Gérais. Il faudra attendre de n’être qu’à 70km de Tiradentes pour prendre une route normale qui suive les terrains vallonnés couverts de cultures, maïs beaucoup, mais aussi pommiers, poiriers, fraisiers. Nous nous arrêtons au niveau d’une cabane de vente de produits locaux. Le jus de fraise est excellent.  Nous commençons à en avoir un peu assez de rouler et en passant dans une rue de Santa Cruz de Minas, à seulement quelques km du but nous décidons de nous arrêter pour manger. Une enseigne attire notre attention « restaurant popular ». C’est une grande salle avec des tables, au fond un comptoir avec des  plats et des personnes qui font le service….genre cantine. Pourquoi pas? On nous montre la caisse où il faut payer avant de consommer. Plat unique à 3,5R$ par personne soit 0,7€ . Le temps de réaliser…Mais c’est parti nous sommes engagés, il y a du monde derrière nous et nous allons jusqu’au bout de la démarche. Nous payons et récupérons le ticket à donner aux serveuses. Assiette unique avec riz blanc, sauce aux haricots, un peu de viande hachée à la tomate sur le riz, une grosse cuillère de courgettes sautées, un peu de salade verte et une cuillère de salade de tomate. Pour accompagner et servir de dessert un petit verre d’une sorte de soda très sucré. Il est précisé que le temps de repas ne doit pas dépasser une demi heure pour limiter l’attente. Une queue commence à se former. A quel public d’adresse ce restaurant? Et bien pas question de revenu apparemment car rien n’est demandé. Personne ne semble surpris par notre présence. Autour de nous, des travailleurs, surtout des hommes, mais aussi une famille père, mère et deux enfants, là un père avec sa fille et ici une mère avec sa fille. La nourriture est simple mais chaude et nourrissante. Devant le restaurant, des vélos. Petit tour sur internet pour constater que ces restaurants ont été mis en place par des associations avec des fonds privés où l’aide de certains gouverneurs d’états pour lutter contre la famine.

Basta Mediahttps://basta.media › cuisines-solid...Cuisines solidaires, restaurants populaires : le Brésil cherche des alternatives face à la faim


 Quelques kilomètres plus loin en roulant sur une route pavée , l’antique via real nous arrivons à Tiradentes. Il nous faut presque une heure pour trouver notre logement en raison d’une numérotation anarchique et surtout d’une mauvaise localisation sur le site de location. Mais nous y voici. Nous sommes dans une mini maison avec une entrée-cuisine, une salle de bain et une chambre. Devant petit coin terrasse. C’est plutôt coquet et pour l’avoir parcouru nous avons constaté que le quartier est tranquille et sans doute assez privilégié. 

Les bagages posés nous partons en vadrouille. Rues pavées, maisons traditionnelles coloniales colorées. Pour compléter le tableau il y a même les calèches rangées autour de la place. Il n’y a personne. Nous marchons au hasard des rues. Nous rencontrons un couple de français, un peu plus jeunes que nous, mais même style, même type de voyage. C’est rare!

La pluie arrive doucement alors que nous cherchons un supermarché.

dimanche 4 février 2024

Brésil 2024 musée Inhotim 4 février



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Nous partons de Ouro Preto vers 9h. Ce n’est pas très tôt. C’est un peu nuageux. Nous prenons la direction du musée d’Inhotim à Brumadinho.La route est agréable, vallonnée avec alternance de bois , de prairies et de cultures. Mais il y a aussi des mines. N’oublions pas que nous sommes dans une région productrice de minerai de fer. Aujourd’hui dimanche il n’y a pas beaucoup de camions et c’est tant mieux car les distances se mesurent en temps et pas en kms.

Sans chômer, nous n’arrivons pas avant 11h30 sur le parking du musée. Le temps de prendre les billets( demi tarif pour nous) auxquels on ajoute le transport ( possibilité de monter dans des voiturettes électriques d’un point à un autre) et nous démarrons la visite. Il est midi, donc assez tard car le parc est grand et les espaces d’exposition répartis un peu partout. Le parc est magnifique. La végétation est luxuriante et les fleurs explosent. Des petits chemins dallés et balisés permettent d’aller d’un endroit à un autre. Il y a de nombreux bancs pour se reposer. Eux aussi sont des œuvres d’art, ce sont des troncs sculptés en bancs plus ou moins grands et plus ou moins travaillés. Il y a des œuvres d’art installées au milieu de la nature mais aussi de nombreuses galeries ( bâtiments de taille, de forme et de matière différentes) et des expositions de peinture, de photos, de sculptures…La musique et les films sont aussi des modes d’expression retenus par les artistes originaires de  nombreux pays. Tous nos sens sont sollicités tant dans le parc avec les oiseaux, ( on a même repéré deux toucans), les papillons, les fleurs, les arbres que dans les salles d’exposition. Beaucoup d’expositions tournent autour des origines afro- brésiliennes avec des connotations politiques. Il en va de même pour les expositions ethniques ou celles sur certains quartiers, certaines régions. Certaines œuvres se visitent rapidement. Par contre certaines galeries sont immenses et il faudrait pouvoir y consacrer plus de temps. Le bilan de cette visite est très largement positif. Nous nous sommes régalés et nous avons adoré ce concept d’Art dans la nature. Nous avons beaucoup marché, un véritable marathon artistique qui a aiguillonné tous nos sens. Un musée 5 étoiles!

Plein les mirettes, plein les oreilles et pleins les narines!


samedi 3 février 2024

Brésil 2024 autour d'Ouro Preto 3 février



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Il a encore plu dans la nuit et c’est avec un ciel nuageux que nous partons à Mariana, une ville proche, seulement 14km. Mariana a été la première capitale du Minas. La légende veut que ce soit dans cette ville qu’ait été trouvée la première pépite d’or. En 1745, par ordre du roi du Portugal Dom João V, le village de Nossa Senhora do Ribeirão do Carmo fut élevé à la catégorie de ville avec le nom de Mariana – un hommage à la reine Maria Anna d'Autriche, son épouse. 

Il est encore tôt lorsque nous arrivons dans la ville dont le quartier historique ressemble beaucoup à celui d’Ouro Preto. Rues pavées, maisons coloniales colorées. Naturellement nous nous dirigeons vers la place centrale en passant devant un grand ensemble religieux, blanc et bleu, le collège Providencia dont la création le 10 mars 1850 constitua une modification considérable dans l’éducation à Mariana. Il s'agissait du premier établissement d'enseignement du second degré pour les jeunes filles du Minas Gerais. Le Collège Providencia fait partie de l’œuvre de douze sœurs de charité, envoyées comme missionnaires au Brésil, à la demande de l’évêque de Mariana, Dom Viçoso. Sur la place du Pelourinho deux églises, São Francisco de Assis ( déco de la façade en pierre à savon)et Nossa Senhora do Carmo, la Casa da camera e antigua cadeia ( ancienne chambre des dirigeants et prison) aujourd’hui Hôtel de Ville. Au milieu de la place un pilori ( vestige de la triste époque de l’esclavage). Nous passons devant le jardin de la place Gomes Freire avant d’arriver sur la place de la Basilique qui n’a rien d’exceptionnel. Très rapidement nous décidons d’aller manger dans un restaurant qui pratique la nourriture au Kg, le Luz Chei, le buffet est riche, bon et avec un prix raisonnable. D’ailleurs il y a beaucoup de monde.

Pour l’après-midi nous cherchons à nous évader dans la campagne. Le parc Itacolomi dont l’entrée est à Ouro Preto nous semble une bonne option. Pas de chance car il est fermé. Alors nous prenons, un peu au hasard la direction de San Antonio do Salto. Et c’est donc tout aussi par hasard que nous arrivons au village de Lavras novas. Et là au milieu de ce qui nous semble être nulle part un village hyper touristique, aux maisons colorées où se succèdent restaurants et boutiques. La clientèle semble aisée en témoignent les grosses cylindrées garées le long de la route et les tenues vestimentaires des touristes. Il y a de quoi satisfaire une clientèle très aisée avec des distractions onéreuses : Parcours en quad, balades à cheval.. On suppose qu’à deux heures de Belo Horizonte ce lieu est une évasion agréable pour les habitants aisés de la ville. Alors ,nous fuyons pour nous retrouver dans un petit hameau, Chapada qui a dû être occupé lors de l’invasion portugaise comme en témoignent la rue pavée, quelques maisons et l’église. A vingt minutes à pied se trouve une belle cascade,  la cachoeira do Castelinho. L’eau y est abondante. Après la chaleur un petit bain est le bienvenu. Le coin, entouré de verdure est très agréable de même que le chemin qui y conduit. Retour à Ouro Preto et repas sur le largo de Maria. C’est un coin sympathique et le petit bistrot du coin du pont nous plait bien.

vendredi 2 février 2024

Brésil 2024 Ouro Preto J2, 2février



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Nous démarrons la journée en envoyant un petit message à notre petite chérie dont c’est l’anniversaire. Il a plu assez fort toute la nuit. Mais ce matin il ne pleut plus même si le temps est bien gris. Pour la météo pas de pluie aujourd’hui et même pour les plus optimistes du soleil. Alors nous décidons que c’est l’occasion de faire une randonnée. Nous montons jusqu’au Morro São Sebastião. Nous nous garons sur la place à côté des agrès de gymnastique et d’une entrée du parc. Nous partons à pied en direction du centre d’accueil du parc des Andorinhas. Au niveau du centre d’accueil l’espace est bien organisé et les circuits pour les différents points d’intérêt et cascades bien balisés. Il y a trois cascades. La cascade des Andorinhas ( hirondelles) qui a donné son nom au parc et qui coule dans une sorte de grotte. Une échelle permet d’y accéder. Par endroit le passage est un peu étroit. En remontant on profite du paysage depuis le belvédère aménagé. Une pierre en tête de serpent, la perdra do jacaré, se découpe dans le paysage. 

Pour les deux autres cascades il faut descendre un peu plus bas au niveau de la rivière pour découvrir dans un premier temps la cascade de Pelados. En continuant à suivre la rivière on arrive à côté d’un ensemble de rochers plats formant de petites piscines et de petites chutes qui précèdent la cascade suivante qu’il est impossible de voir depuis l’endroit où nous sommes. Mais le chemin balisé s’arrête là. Retour au centre d’accueil, pique-nique et chemin inverse jusqu’à São Sebastião. 

Il n’est que 15h30 et nous retournons dans la ville car il nous reste encore quelques églises à voir dont l’église Nossa Senhora das Mercès e Perdões. A l’intérieur se trouve un petit musée consacré à l’artiste Alejadinho avec une fontaine, des statues en bois représentant des monstres de type satyres, des statues religieuses….

L’église de São Francisco d’Assise n’est pas très éloignée et se situe à l’extrémité du largo de Coïmbra où l’on trouve en permanence des stands de vente d’objets en pierre à savon. La façade de l’église est assez chargée, style rococo avec un médaillon représentant São Francisco recevant les stigmates. Dans l’église un très beau plafond peint avec des couleurs gaies et qui représente le triomphe de la vierge. 

Suite de la promenade dans Ouro Preto . Nous découvrons d’autres rues bordées de belles maisons. Les balcons en fer forgé sont très ouvragés. Nous montons et nous descendons. Impossible de faire autrement. Petite pause glace et puis après un grand tour retour vers le largo de Marilla. Dans la rue Efigenia un groupe de musiciens d’un Bloco de carnaval est en train de répéter. Ils ont sorti quelques grosses têtes de leur local et répètent dans la rue. Ambiance festive!

Nous revenons en direction de notre habitation.par le petit chemin qui grimpe directement face à La Chapelle das Dores. Sur le bord du chemin il y a un local de vente à emporter. Nous choisissons de manger un ensemble de salgados, petits amuse-bouche salés et nous terminons avec une coupe d’açaï bien fraîche. Nous sommes installés face à la ville illuminée. Il fait doux. Du côté de San Efigenia les tambours résonnent tandis que nous rentrons nous coucher.

Une nouvelle belle journée de découverte.

jeudi 1 février 2024

Brésil 2024 Ouro Preto 1février



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 Nous ne partons pas très tôt de Congonhas. Il a plu une partie de la nuit mais ce matin le temps est seulement un peu nuageux. Au début nous reprenons la grande route avec les camions. Des monstres souvent colorés en rouge par la terre. C’est une région de mines de fer et autre minerais. Nous quittons la grande route après Ouro Branco. La circulation est beaucoup plus fluide. Il n’y a pratiquement plus de camions et le paysage est vallonné avec alternance de bois et de pâturages. C’est agréable. Nous voici aux portes d’Ouro Preto, notre destination du jour. De loin on voit bien la configuration de la ville. Les maisons colorées s’étagent sur les pentes des collines. La ville d'Ouro Preto est une cité coloniale, pavée. Elle est de plus construite sur plusieurs collines aux pentes relativement raides. Chaque quartier de maisons semble posséder une ou plusieurs églises. Il nous faut trouver notre logement. Le point de repère, justement est une chapelle, Nossa Senhora das Dores. Nous devons nous garer devant car notre hébergement est dans une rue inaccessible en voiture. C’est un petit appartement simple et propre. Les décos sont toujours un peu vieillottes pour notre goût, mais ce n’est pas important.

Pas de temps à perdre nous partons à la découverte de la ville. Nous ne sommes pas loin du centre et en quelques minutes nous nous retrouvons sur le largo de Marilla. Il y a une belle fontaine en pierre à savon avec quatre têtes de personnages. Nous allons avoir l’occasion de voir d’autres fontaines du même genre. Le contrôle de la distribution d’eau était un élément important de la gestion politique au XVIII eme siècle dans la ville appelée à l’époque Vila Rica en raison des filons d’or de ses mines. Nous empruntons la rue Santa Efigénia, entièrement pavée et qui grimpe beaucoup. Nous arrivons au niveau de l’église Matriz Santa Efigenia où un homme nous explique que cette rue construite par les esclaves pour transporter les matériaux pour la construction de l’église est la plus pentue d’Ouro Preto. Nous voulons bien le croire. Encore un petit effort pour arriver sur le parvis de l’église d’où l’on a une belle vue sur la ville.
Visiter Ouro Preto c’est monter et descendre des rues pavées bordées de maisons coloniales colorées.
L'église a été construite en 1733 par et pour les esclaves, grâce à l’or extrait de la mine de Chico Rei, roi congolais réduit en esclavage qui acheta sa liberté. Autel sculpté par Francisco Xavier de Brito, maître d'Aleijadinho. A l'intérieur une statue de la sainte, noire car originaire de Nubie. Selon la légende, les esclaves cachaient de l'or dans leur cheveux avant d'aller se laver dans cette église pour contribuer financièrement à l'affranchissement des esclaves.

C’est le même homme qui nous a parlé de la rue Santa Efigenia qui nous propose de nous conduire au niveau de la mine Jeje qui se visite. Au passage il nous montre une autre fontaine dont il nous dit qu’elle a été construite par le grand artiste brésilien de l’époque l’Aleijadinho. Il nous montre aussi une grosse maison, ancienne maison coloniale avec un sous-sol bas et une porte extérieure qui permettait d’y accéder. C’est là qu’étaient loges( empilés) les esclaves du propriétaire. Leur chaleur servait à chauffer l’habitation des maîtres. Cela me rappelle mes montagnes natales. La maison de mes grands-parents construite sur une pente abritait au rez de chaussée la bergerie, la chaleur animale servant à isoler la maison du froid et à la chauffer. A l’arrière, au nord de la partie habitée, la grange qui servait aussi d’isolation. Cela me glace le sang cette similitude entre êtres humains et animaux. Nous arrivons au niveau de l’entrée de la mine mais nous décidons de ne pas la visiter car le prix d’entrée est de 80R$ et la visite se fait seulement en portugais. Un peu cher pour ne rien comprendre. Par contre l’homme qui nous a accompagné qui est un « rabatteur » pour la mine nous explique le nom d’Ouro Preto dû au fait que les éclats d’or de trouvaient inclus dans des roches noires. Il y a plusieurs entrées de mines dans le quartier de l’alto Da Cruz. Les galeries s’enfonçaient sous le Morro da queimada et le Morro Santana.
Maintenant nous nous dirigeons vers le centre. Sur notre route plusieurs enseignes nous intriguent. Elle commencent toutes par « republica ». Il s’agit de lieux d’hébergements pour étudiants. Il existe plus de 300 fraternités crées dans la ville autour de l'école des Mines. La ville est aussi très connue pour les traditions qui règnent dans ces fraternités, et surtout parce que ce sont elles qui organisent le plus grand carnaval universitaire du pays, des visiteurs de tout le pays et étrangers également viennent passer les festivités dans ces fraternités qui organisent une programmation interminable de fêtes. Nous passons devant un Palace qui se visite moyennant 100R$ par personne mais aussi en Portugais. Un peu trop pour nous. Nous voici sur la grande place Tiradentes du nom du chef des insurgés lors de la révolte appelée La conjuration Mineira (Inconfidência Mineira ou Conjuração Mineira en portugais) qui fut une révolte avortée qui eut lieu en 1789 contre les excès fiscaux de la domination portugaise. C’est sur cette place que Tiradentes fut écartelé. Bordant la place de nombreuses maisons anciennes colorées et restaurées abritant restaurants et commerces. A une des extrémités se trouve le musée Casa da inconfidencia et en face l’énorme bâtiment ou Palace de los gobernadores qui abrite le musée des sciences actuellement fermé. Parmi les églises il y a celle qui jouxte le musée casa de inconfidencia,Igreja Nossa senhora do carmo conçue par le père de l’Alerandinho. Les statues représentant le christ sont habillées et portent des perruques. C’est aussi la seule église d’Ouro Preto décorée avec des azuléjos du Portugal. A côté du bas de l’escalier de l’église se trouve le théâtre. Un petit bijou. Pas très loin se trouve le largo de Coimbra petite place sur laquelle sont installés de nombreux vendeurs d’objets en pierre à savon. A l’arrière, fermée, l’église Sao Francisco de assis. Sur le chemin du retour en direction de notre logement nous passons devant l’église Matriz Nossa Senhora da Conceiçāo fermée à cette heure là. 
A midi nous avons mangé dans un restaurant au kg. Plus cher que ce que nous avons connu jusqu’à maintenant, mais sans exagération non plus compte tenu de l’endroit très touristique Ensuite nous sommes allés dans une bijouterie pour admirer les topazes impériales de couleur orangée que l’on ne trouve qu’au Brésil et dans cette région en particulier.
Retour à l’appartement. Au passage JC s’arrête chez un coiffeur. Nous avons juste le temps de rentrer avant le début d’un gros orage. Quelle poisse! Nous aurions aimé aller nous balader dans la ville éclairée. 

mercredi 31 janvier 2024

Bresil 2024 Congonas 31 janv


 

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Ce matin nous quittons Petropolis vers 7h30. Le temps est gris mais il ne pleut pas. Heureusement car nous avons une longue route à faire, 300km environ jusqu’à Congonhas notre étape du jour. La route est meilleure que ce que nous pensions. Il s’agit de la grande voie double qui conduit à Belo Horizonte. Il y a une importante circulation avec d’énormes poids lourds, mais ça roule. Malgré tout la vigilance est de mise. C’est un paysage de collines couvertes de pâturages qui sont à l’origine de la déforestation. Ce qui est surprenant pour nous c’est de voir ces grands pâturages bien verts où paissent les vaches (qui évoquent les Alpes) cohabiter avec palmiers et bananiers. Nous sommes à environ 1000m d’altitude mais à des latitudes proche de l’équateur. D’où le climat, les températures et le type de cultures. Le Minas Gerais est connu pour sa production de lait et de fromage. Une des spécialités est le pão de queijo que l'on peut trouver farci à la viande et au poulet ( ici le poulet n’est pas considéré comme étant de la viande). Nous faisons une halte pour manger dans un petit village en bord de route. C’est tout naturellement que nous mangeons des pao de queijo ( ça cale) et buvons des jus de fruit.
Nous arrivons à Congonhas en début d’après-midi. Direction la basilique de Bom Jesus. Avant même de commencer la visite nous prenons un dessert et un café dans le restaurant du coin. Ça y est nous sommes opérationnels. Mince, pas de chance. C’est l’heure de l’office. Alors pour passer le temps nous visitons le musée. Et bien finalement c’est une bonne idée de le faire avant car il est consacré à la construction de la basilique et à sa décoration. C’est comme cela que nous apprenons que cette basilique a été construite sur le modèle de celle de Branca au Portugal, elle aussi consacrée au Bom Jesus et que nous avons visité il y a deux ans. C’est vrai qu’il y a des similitudes et entre autre les chapelles sur le chemin qui conduit à l’entrée. Mais ce qui caractérise cette basilique c’est la présence sur le parvis des statues des douze prophètes. Statues sculptées dans la pierre à savon par un grand artiste l’Aleijadhino qui a réalisé ces sculptures alors qu’atteint par la lèpre il était diminué physiquement. L’intérieur de l’église est coloré et doré.
A l’extérieur une pièce, la salle des miracles est consacrée aux ex-votos.
A peine arrivés à notre hébergement la pluie se met à tomber. Pas de chance et un peu raz le bol de toute cette pluie.

mardi 30 janvier 2024

Brésil 2024 Pétropolis mardi 30



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Après deux jours de voyage 8h de bus de Palmeiras jusqu'à Salvador, nuit à Salvador, avion de Salvador à Rio puis voiture de loc jusqu'à Pétropolis nous sommes arrivés à notre étape suivante....le Brésil c'est très grand!

Nous sommes logés en pleine nature, mais il y a un hic. La propriétaire du logement a deux chiens qu’elle laisse libres dans le jardin la nuit et qui inévitablement aboient. Donc nuit un peu fractionnée. Nous trouvons la présence des chiens un peu pénible dans la mesure où elle conditionne nos entrées et sorties. 

Aujourd’hui c’est visite de la ville qui a connu une période faste lorsque l’empereur y a établi sa résidence d’été au XIX éme. Dans un beau jardin il a fait construire un palais, rose et blanc, que l’on peut visiter. Une petite spécificité, il faut accepter de se déplacer avec des patins pour ne pas abîmer les parquets et ne pas faire de photos!. On y visite des salons, une belle salle à manger, des chambres. Les pièces étaient plutôt grandes et le mobilier souvent en bois de jacaranda. Le trésor de ce palais est sans contexte la couronne en or, diamants et perles avec laquelle Pedro II a été couronné. A l’époque la famille de l’empereur s’imposait de vivre au rythme du soleil pour ne s’éclairer qu’à la lumière du jour et du soleil ( peur des incendies).  Le palais est situé le long d’une rivière au bord de laquelle il est agréable de balader et de découvrir les belles résidences aux couleurs pastel que les gens fortunés s’étaient fait construire pour être proche de l’empereur et profiter du climat agréable de la région, chaleur tempérée le jour et fraîcheur la nuit car nous sommes à 900m d’altitude. D’ailleurs les habitudes continuent et on parle même de la colline  des milliardaires C’est aussi dans cette ville que l’on trouve la première brasserie industrielle, Bohemia. Petropolis a aussi accueilli le pilote et ingénieur Santos-Dumont qui y a construit plusieurs avions. 
Le palais de Cristal n’a rien d’un palais. Il s’agit d’une structure métallique vitrée( construite en France), une sorte de serre donc commandée par le gendre français de l’empereur de l’époque. Quant à la cathédrale elle est plutôt sobre et bénéficie du bel effet de perspective à l’extrémité d’un bras de rivière au niveau d’une anse.
Il faut aller à l’extérieur la ville pour voir le Palácio Quitandinha qui est un ancien hôtel-casino de luxe, ouvert à la fin de la guerre. En 1947, le Palácio Quitandinha était le site du Traité de Rio, en présence du président américain Harry Truman. Aujourd’hui il ne fonctionne plus mais se visite. Tout y semble surdimensionné. C’est impressionnant, deux piscines dont une intérieure en forme de piano avec une très profonde fosse de plongée, deux salles de théâtre dont une de 1000 places, une immense cuisine carrelée en blanc.. de grandes salles, des petits salons, un coin lecture, une immense véranda. Il y avait plus de 400chambres, 13 suites alors on se prend à imaginer, aidés par des photos d’époque la débauche de luxe. 
Petropolis c’est aussi une ville moderne, active. Dans une rue commerçante nous trouvons un restaurant self service à prix fixe. Un prix attractif pour nous, 18R$ soit 3.5€, mais qui doit représenter une somme importante et impossible à dépenser pour des employés au salaire minimum d’environ 1300R$pour 44h par semaine.
Belle découverte que cette ville

samedi 27 janvier 2024

Brésil 2024 Palmeiras samedi 27



 Nous partons à la recherche d’un taxi pouvant nous conduire Valle do Capao où nous avons une réservation. Mais nous n’en trouvons pas car la route est quasi impraticable et nous nous résolvons à rester à Palmeiras d’autant qu’il faudra y revenir le lendemain matin pour prendre le bus pour Salvador que nous ne pouvons pas manquer car nous avons des réservations qui s’enchaînent.

Nous changeons d’hôtel. Dans la Pousada Caminhos do Chapada nous avons une chambre confortable, propre, mais sans fenêtre  extérieure où nous nous sentons enfermés avec des grilles toujours fermées et la nécessité d’appeler pour pouvoir entrer et sortir. Alors nous optons pour la Pousada Ocasarao, où il y a un resto. L’accueil est chaleureux. C’est une grande maison avec des chambres avec sdb privative et des dortoirs. Nous optons pour une chambre privée 170 R$ contre 210 ( avec un prix) pour la précédente 
Nous faisons une super installation devant le ventilo pour faire sécher nos chaussures de rando-ville car nous n’en n’avons qu’une paire. 
Nous partons en balade vers la place centrale où se tient le marché. Il y a de l’animation même si alors qu’il est seulement 11h des marchands plient bagages, Au bar d’où partent les bus pour Valle de Capao des touristes attendent. Mais pas de bus aujourd’hui alors ils tentent de trouver une solution alternative.
Il pleut de plus en plus et nous rentrons à la Pousada pour manger: cuisine traditionnelle, viande légumes et salade pour 70R$ à deux. Bon
Il continue à pleuvoir assez fort même à certains moments. Nous nous reposons et en profitons pour mettre à jour la récupération des photos et le blog. Nous tentons une petite sortie supermarché pour acheter de quoi manger le soir. La ville est déserte et il pleut des cordes. Petit détour par la gare routière où nous trouvons un taxi qui viendra nous chercher le lendemain matin pour nous conduire à la gare de bus. Ce n’est pas loin mais en cas de forte pluie cela peut être galère.
Autour de la table de la salle à manger nous faisons connaissance avec une jeune femme de Salvador. Elle a fait le trek en 5 jours et a donc bénéficié des premiers jours sous le soleil. Ses photos en témoignent; rien à voir avec ce que nous 
avons vécu sur certains lieux. Mais comme nous elle a vécu la galère du retour. 
Journée pas très passionnante. Mais on ne peut pas vivre des aventures tous les jours. 

vendredi 26 janvier 2024

Brésil 2024 trek vale do Pati J2 26 janv



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Nous avons dormi à l’hospedaria San Miguel et Agnaldo. Petit déjeuner à 7h30 comme prévu. Très copieux. Départ prévu à 8h. Tout est humide. Le pire c’est de remettre les chaussures mouillées. Alors nous utilisons une vieille technique et enveloppons nos pieds dans des sacs plastiques. Pendant un moment nous allons profiter des chaussettes sèches. Départ 8h25 sous le crachin. Nous allons vers un ensemble de cascades, les cachoeirão . Depuis la maison d’hôtes il faut grimper, grimper. Le chemin est souvent colorée par un mélange de terres argileuses allant du blanc au rouge en passant par toutes les nuances du jaune et orange. Cela donne de superbes motifs sur le sol. Il faut plus de deux heures pour arriver sur le plateau. Régulièrement nous nous retournons pour admirer les montagnes, le Morra Branco un peu arrondi et le Morro Castel, découpé, d'où son nom. Sur le plateau nous retrouvons le marécage et avec la pluie les sentiers sont devenus des petits cours d’eau. On tente de passer sur les pierres ou du les côtés mais inévitablement à un moment on finit les pieds dans l’eau, voire dans la boue. On laisse sur notre droite au loin les eaux bouillonnantes du Rio Preto. Bifurcation à gauche pour une heure de marche en direction du lieu dit Cachoeirãos. La végétation est moins dense, différente, avec des fleurs et beaucoup de papillons. Le sol aussi est différent. De grandes plaques de roches avec des lichens, mais aussi des zones avec une multitudes de petits trous remplis d’eau. Pendant tout le chemin il pleut par intermittence. On y est presque. On contourne un bras de rivière et on arrive enfin sur une petite esplanade. 9km et 3h15 après notre départ ce qui est vraiment très bien compte tenu des conditions Il y a déjà du monde, et on reconnaît tout de suite cette avancée de rocher au dessus du vide que l’on voit sur les photos publiées par des randonneurs. Une jeune fille est allongée en train de se faire prendre en photo. Rien que de la regarder me donne le vertige. Nous nous approchons doucement et prudemment. Il pleut un peu et c’est glissant. C’est très impressionnant. Une falaise en demi cercle d’où tombent plusieurs cascades sur une hauteur impressionnante de 250m.

Le guide nous propose d’aller un peu plus loin pour un autre point de vue. Nous sommes à l’opposé du premier mirador . Au fond, en bas un petit lac de couleur rouge comme c’est le cas partout ici et de l’eau qui tombe en cascades de tous les cotés. Extraordinaire plein les mirettes.
Un petit abri sous roche nous permet de pique-niquer. Mais c’est rapide, nous sommes trempés, il y a un peu de vent , il pleut et nous avons rapidement froid. Nous partons donc assez rapidement pour remonter sur le plateau. Il faut une bonne heure pour atteindre le croisement qui permet d’aller en direction du Rio Preto que nous devons franchir sur  des troncs en travers du cours de la rivière. Par chance nous rencontrons une caravane de mules avec deux cavalières qui expliquent qu’en raison des pluies torrentielles le Rio Preto est infranchissable à ce niveau. Il faut donc remonter plus haut en amont, en direction de Guiné. Des kilomètres en plus en perspective, mais pas d’autre alternative. Nous subissons avec résignation les assauts de la pluie. Ici un petit cours d’eau devenu une rivière  à franchir. Nous sommes sur le chemin des muletiers comme en témoignent les crottes laissées par les mules. Enfin nous parvenons au pont de nous qui va nous permettre de franchir le Rio Preto. Les planches ne sont pas très stables et l’eau tumultueuse. Ouf nous voici de l’autre côté. Une bonne chose de faite. Le lit du Rio s’agrandit sans arrêt alimenté par les ruisseaux qui arrivent de toute part. Nous continuons en direction de Guinée. Nous voici avec devant nous un chemin très pentu et glissant. Ne pas se déconcentrer et assurer chaque pas et chaque pose de bâton ( indispensables). Nous descendons lentement. De temps en temps les rochers font place à la terre colorée. La plaine de Guiné se rapproche. Nous voici enfin en bas avec un dernier passage dans les ocres et pour finir l’impression de marcher sur un carrelage fait de carreaux ocres assemblés par des joints gris. Vraiment surprenant. Dix heures de marche et 26 kms dans les pattes avec 900m de dénivelé positif.
Encore une journée hors du commun. Plein les mirettes malgré la pluie.