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samedi 28 janvier 2012

Laos: Luangnamtha 27/1/2012

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Une heure d'avion et nous voici dans le nord a Luangnamtha logés à la Zuela guesthouse (ce qui devrait rappeler quelques souvenirs à Nadine, l'autre ).Dés la fin de la soirée nous sentons la différence de température. Nous faisons connaissance avec une famille , les parents et quatre enfants qui font un voyage d' un an dans un bus aménagé. Après la visite du bus super aménagé et une tasse de thé nous nous retrouvons dans un bistrot autour d'un sandwich. Une aventure formidable pour les parents et les enfants (9,7,4 et 2 ans ). Le papa conduit, la maman fait faire les devoirs scolaires classiques et pour le reste c'est l'école de la vie qui les entoure dans chaque pays visité. Une belle rencontre. Au programme aujourd'hui balade en moto et découverte de la région. Mais nous avons décidé d'attendre que le soleil se lève et qu'il fasse un peu moins froid. Car ça caille !!! On a sorti la polaire. Première balade en direction d'une cascade et arrêt dans un village de minorité Lan Tan. La plupart des femmes ont encore le costume traditionnel noir, des jambières blanches et autour du coup un collier en argent . Sur le corsage des sortes de brandebourgs roses ou blancs. Les habitants sont habitués à voir passer et s'arrêter des touristes et en profitent pour essayer de vendre leurs productions : sacs, pochettes en coton et même papier de riz. Nous assistons au travail des femmes qui filent le coton. Celui-ci est tissé avant teinture, puis le tissu teint est séché au soleil. Plus loin c'est la confection de la pâte à papier de riz et le séchage sur des supports en bambou. La cascade ne vaut pas le déplacement. L'après-midi, après une pose repas au resto de la guesthouse (très bien ), nous baladons autour de la ville. Ici on plante du riz, seul ou en groupe, là on se repose ou l'on fait la fête, ailleurs encore on traite la paille qui servira pour les toits. Les maisons sont souvent en bois, sur pilotis, avec des murs en nattes. Chaque maison a son grenier sur pilotis aussi. Dans les rivières, il y a pêche, lessive, lavage...Avant d'arriver dans un village d'ethnie Thai noir, nous découvrons un cimetière animiste. Nous avions vu ce genre de cimetières au nord du Cambodge. Encore une journée pleine de découvertes.

vendredi 27 janvier 2012

Laos: Vientiane

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Une nuit de sleeping bus où dès 21h30 le silence règne (pour ceux qui craignent quelques ronflements prévoir les bouchons d'oreilles ) et tout le monde dort. Couchette pour deux, pas très large mais acceptable. La longueur est un peu juste mais bon les laotiens n'ont pas des tailles de basketteurs. Réveil 6h à l'arrivée. La gare est un peu loin du centre et nous faisons le trajet en tuk tuk. Notre guest house est en plein centre. Petit déjeuner au " café du croissant d'or ((baguette française fraîche ) . Mais au Laos il n'est pas difficile de trouver du pain qui est un des vestiges de l'occupation française. D'ailleurs dans la même rue il y a deux cafés pâtisseries. On a testé les deux et préféré le café "croissant d'or " au "Banneton " (pas aimables et croissants secs ) Visite rapide de Vientiane à vélo. Rien de vraiment extraordinaire. Le palais présidentiel gris et blanc. Tout près, un temple, le Wat Sisanet. En plein cœur de la ville, au centre d'un lieu paisible, le temple dont les murs intérieurs sont couverts de peintures, bien abîmées, racontant la vie de Bouddha (ça c'est ce que disent les guides et je suis bien incapable de confirmer ). Ce temple est entouré d'un cloître dont les murs sont percés de niches contenant chacune deux petites statues de bouddha. Cela fait un peu pigeonnier! Quant au nombre de statues de bouddha...on parle de plusieurs milliers, mais franchement on n'a pas essayé de les compter On peut voir aussi une belle gouttière en bois en forme de naja. En face, le Wat Ho Pré Keo est un temple entouré d'une galerie avec devinez quoi...des bouddhas. Le Wat Ho Pré Keo aurait été construit pour abriter le bouddha d'émeraude que les thaïlandais se sont approprié. A la place on y trouve des bouddhas mais également, en face de "l'autel" une porte en bois dont l'encadrement comporte des scènes du kamasutra (Mais ça ce n'est pas dans les guides et il faut des yeux avertis de français ). Dans le Wat Ong Theu on trouve le plus grand bouddha de bronze (de Ventiane). Bon on va arrêter là avec les Wat et les bouddhas car c'est l'overdose. "Le monument sic.. "de Ventiane c'est l'arc de triomphe juste en face du palais présidentiel à l'extrémité des champs Élysée locaux, inspiré de l'arc de triomphe français avec une touche de déco laotienne. Enfin le "stupa noir" gardien d'un dragon protecteur de la ville contre les invasions siamoises. L'histoire a montré qu'il n'avait pas été très efficace. Du coup il n'y a bien que les touristes pour s'y intéresser.
A Vientiane nous avons testé un restaurant turc "Istanbul " très propre et où l'on mange très bien. Cela nous a permis de rencontrer un franco-turc, ami des restaurateurs qui s'est lancé dans la culture du maïs pour l'alimentation des animaux, chèvres et cochons. Les graines sont vendues par le gouvernement qui les achète aux USA (pur ogm et très bon rendement ) . Pour les conséquences ????

jeudi 26 janvier 2012

Laos: le plateau des Bolaven 2

Offrandes porte bonheur
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Ce matin il fait encore très beau. Nous devons faire nos bagages avant huit heures car nous quittons la guesthouse. Nous laissons les bagages entreposés jusqu'à ce soir car nous prenons le sleeping bus pour Ventiane à 20h30. Dernière journée autour de Paksé. Nous décidons de nous rendre sur le plateau des Bolaven par une autre route en direction de Tad Lo. La première partie de la route est identique a celle de la veille. Puis nous bifurquons à gauche. La route est bonne et assez peu fréquentée. Les villages sont espacés. Majoritairement les maisons sont sur pilotis, en bois avec des murs en planches ou en nattes. Autour de nous des papayers, du manioc, près des points d'eau des potagers et surtout partout d'immenses champs de bananiers, Après 30km de route nous arrivons a la cascade de Tadxe Phasquam. Très joli coin bien organisé pour les touristes. Un petit pont qui traverse la rivière et qui offre une belle vue sur la cascade environnée de verdure, restaurant, bungalows, boutiques et même le village ethnique avec adultes et enfants déguisés qui se mettent en place dès qu'un touriste apparaît. Vite nous fuyons. Sur la route, environ 30km plus loin, un village est recommandé par le routard Ban Houey Houm . Pas facile a trouver. Il n'y a aucun panneau indicateur et les gens ne nous comprennent pas. Nous allons un peu trop loin, mais cela nous permet de trouver un endroit pour manger une soupe. A côté du restaurant il y a "séance d'offrandes". Au bord de la route dans deux bassines un feu où l'on fait brûler des imitations de ce que l'on souhaiterait avoir pour la nouvelle année:car depuis le 23 janvier c'est l'année du dragon qui vient de commencer. Alors on brûle de tout, faux costumes, faux jouets et surtout faux billets. Nous participons à la fête avec les gens du restaurant. Puis demi tour et arrêt dans le village recherché. Nous allons prendre un café. L'endroit est en chantier. C'est un autrichien qui nous reçoit. Il aide un ami laotien et s'occupe de sélection de cafés. Tous les caféiers que nous avons vu sont des " robusta". Les "arabica "poussent plus haut en altitude et sont cueillis un peu plus tard. Le sol volcanique du plateau des Bolaven est très propice à la culture du café. Il nous prépare un excellent café qu'il a torréfié lui même, qu'il moud avec un moulin manuel et qu'il prépare dans une cafetière italienne. Il nous fait faire deux dégustations de deux "arabica "différents...un régal. Ça nous change du café Lao qui est du robusta torréfié avec du sucre d'où son aspect sirupeux et son goût caramélisé. Dans le village dés le plus jeune âge les filles tissent avec des métiers rudimentaires dont les fils de trame sont fixés sur un bambou tendu avec les pieds. Elles tissent du coton, puis de temps en temps dans un motif des fils de fibres de bananiers et des fils avec des perles.C'est du beau travail et qui nécessite doigté et patience. Au milieu du village une maison artisanale et sous la maison un modèle de cercueil sculpté tel que les habitants de ce village les utilisent. Au retour nous essayons d'aller voir une autre cascade. Nous ne la trouvons pas mais découvrons une immense plantation d'evea. Des travailleurs sont sur le point de quitter la plantation. Il ont des sortes de fourches en osier. Ils nous montrent qu'ils enlèvent les feuilles autour des arbres. Pourquoi ??? Nous rentrons à Pakse en fin d’après-midi. Ce soir c'est le départ.

mardi 24 janvier 2012

Laos: Le plateau des Bolaven 1

La chasse aux poux!!
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Ce matin nouveau départ en moto pour le plateau des Bolaven direction Pakong. On sort de Paksé par la nationale 13 puis on continue tout droit. La route est bonne. A la sortie de la ville, sur environ 500 m des " collines " de pastèques sont en vente. On s’éloigne de la ville et on aborde le plateau. Tout est très vert, la terre est rouge et fertile. Très rapidement de part et d'autre de la route qui s'élève lentement sur le plateau, on distingue des caféiers Sur le bord de la route sèche de la paille qui sert à la fabrication des balais et des paniers. Encore plus loin, on passe à côté d'un village de forgerons qui fabriquent des "serpettes ". Sur des bâches, devant les maisons, dans les cours sont étalés des grains de café. On décide de s'arrêter dans un village. Autour de chaque maison hommes et femmes s'activent à la cueillette. Les grains sont ramassés rouges et parfois sur le même arbre on trouve à la fois des grains et des fleurs. Les caféiers sont grands et un petit panier autour de la taille hommes et femmes, pieds nus grimpent pour atteindre les plus hautes branches. Ces villageois ne semblent pas pauvres, même si pour nos yeux d'occidentaux leurs conditions de vie peuvent paraître précaires. L'implantation du café dans cette région date de l'époque de la colonisation française et le terrain, l'altitude, la température, et l'ensoleillement semblent lui convenir.Il y a de nombreux cours d'eau sur ce plateau en témoignent les nombreuses cascades. La première que nous visitons est celle de Tad Yuang sur la droite environ 8km avant Pakong. C'est un hasard, nous avons seulement manqué la précédente. . Très belle cascade entourée de végétation, palmiers, impatients en fleurs et autres. La partie avant la cascade, lorsque la rivière serpente tranquillement avant de chuter a été aménagée en coin pique-nique avec des tables au milieu du gazon ou abritées sous des paillotes, des petits ponts. Tout est très propre. Nous décidons de faire une balade et de remonter plus haut le long de la rivière jusqu'à une autre petite chute. Je ne suis pas toujours très rassurée car j'ai peur que l'on s'égare. JC a branché sont gps de "père Noël ", mais bon ...je suis comme ça ! La balade au milieu des caféiers est très agréable. Près d'une maison trois personnes plongent dans la rivière pour récupérer des escargots d'eau douce (un peu comme des bigorneaux ). Notre présence les perturbe et nous avons l'impression que cette activité n'est peut être pas légale. Avec un peu de difficulté et "au bruit "nous finissons par trouver les deux autres petites cascades où nous dérangeons d'autres pêcheurs. A notre retour, oh, surprise de nombreuses familles sont installées pour un pique-nique. Nous refusons l'invitation à déjeuner de l'une d'elle, mais JC accepte un verre de bière pour ne pas les vexer. Nous nous arrêtons au" coffee" de l'entrée. Nous choisissons d'y déjeuner. L'accueil est chaleureux et professionnel. Tout respire la propreté. Finalement nous prenons le chemin du retour en faisant une halte à Tad Fane où se trouve la plus haute cascade du Laos (cascade double ) que nous ne verrons que du haut. Puis la halte suivante nous conduit à Ban E-Tu où un français a construit un Resort qui paraît bien entretenu mais plutôt désert. La cascade est belle. JC fait du canoé local (un radeau). L'escalier qui conduit au pied est un peu raide. Fin de notre journée cascade.

lundi 23 janvier 2012

Laos: Vat Phou

Effectivement pas sûr que ça mène quelque part
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Après une nuit un peu difficile et oui , une petite tourista, légère pour me rappeler que le Laos n'est pas le Vietnam et qu'il faut que je fasse un peu attention, le soleil est là. Donc nous enfourchons la moto pour faire ce que nous avions prévu la veille. Il faut traverser le Mékong par le pont situé près de l'hôtel Champassak. A environ 4 ou 5 km il faut prendre une route à gauche. Nouvellement construite, très bonne, avec une circulation fluide elle conduit à Champassak puis au site en moins d'une heure en moto. Il fait chaud, nous arrivons au Vat Phou vers 10h30. Après l'entrée on peut continuer en véhicule jusqu'au parking situé avant le poste de contrôle des billets. A ce niveau la une belle pièce d'eau sur la droite du chemin. Le Vat Phou est un site d'architecture khmère et de religion indouiste. Il est situé au pied d'une montagne le Phou Kao dont la forme évoque le symbole phallique de Shiva. De plus une source permanente coule au pied de la falaise. Ce sont ces éléments qui laissent supposer que les anciens aient choisi ce lieu pour y créer un sanctuaire dédié à Shiva. Dans la vallée , près du Mékong se trouvait une ville pré-ankorienne. Une route antique reliait le Vat Phou à Angkor (mais le Vat Phou est sans comparaison possible avec Angkor, tant au niveau de la taille que de la richesse). Cet ensemble religieux date du XIe. Dans la partie plate deux bassins (océan qui entoure la terre )de part et d'autre d'une allée où se trouvent sur une esplanade deux bâtiments qui se font face. celui de droite permet de voir de beaux frontons de portes (ici Shiva et Parvati chevauchant le taureau Nandin ), des bas reliefs sculptés et des fenêtres à balustres. Le palais sud est en restauration. Légèrement plus haut il ne reste que des ruines du temple dédié au taureau Nandin. Une allée bordée de restes de colonnes et qui était autrefois couverte conduit à plusieurs volées de marches successives et escarpées au milieu des frangipaniers en fleurs. C'est magnifique et quelle odeur! Après la première série d'escaliers, sur une terrasse une statue, entourée de nombreuses offrandes. Il s'agirait de Phaya Komatha, le fondateur du temple. En haut, le temple est en forme de croix. Il est richement sculpté de divinités du panthéon hindou. Krishna déchirant le de monstre serpent Kala, Shiva chevachant Airavata l'éléphant à trois têtes. A l'intérieur du sanctuaire le lingam Parvatha qui était sans arrêt arrosé par l'eau de la source grâce à un système élaboré de canalisation a été remplacé par un bouddha. Derrière le sanctuaire sur un mur les trois statues de la trinité de la religion hindou, Shiva entouré de Brahma et de Vishnou. Un peu plus loin d'autres vestiges : une table de sacrifice humain, pierre taillée en forme de crocodile, un rocher dans lequel est taillé un éléphant à trois têtes. Dans toutes les petites grottes des bouddhas où les pèlerins nombreux viennent déposer des offrandes et prier. La source coule près d'une grotte dans un petit bassin en forme de yoni. Les laotiens viennent s'y recueillir et prendre de l'eau. Nous terminons notre visite par un tour dans le petit musée a l'entrée du site et qui est intéressant.

dimanche 22 janvier 2012

Laos: Paksé le déluge et après...

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Hier petit tour de reconnaissance dans Paksé et location d'une moto. Difficile de se faire une idée de Paksé. Cela ne fait pas ville touristique et pourtant il y a des touristes, certes concentrés dans certains lieux et en particulier non loin de notre guesthouse Sabaidy2 qui est un endroit très agréable. Nous faisons une pause au bord du Mékong pour assister au coucher de soleil. Nous bavardons agréablement avec deux français qui nous donnent des adresses de restos à LPG. Toujours bon à prendre. Ce matin réveil matinal. Nous avons projeté une balade à Champasak puis au site de Vat Phou. Le ciel est gris et tout d'un coup la pluie se met à tomber. Première halte devant un garage à motos. Nous repartons sous une pluie fine qui se transforme vite en pluie torrentielle. Deuxième halte devant une boutique. Nous sommes accueillis par une dame et sa petite fille qui doit avoir environ trois ans. JC lui donne un ballon. Ça marche à tous les coups. Elle est ravie et pourtant elle semble posséder beaucoup de jouets. La pluie tombe à flots, la dame chante, la petite danse. Puis elles jouent aux cartes. Le père arrive et se met à dégager le canal devant la boutique. Il repousse un peu plus loin les saletés accumulées qui finiront dans le Mékong. Un vrai problème que l'arrivée du "tout emballé" et des sacs plastiques car la gestion ne suit pas. Scène un peu insolite pour nous, le père déjà trempé se shampouine sous la pluie tout en continuant son activité. Au bout d'un moment la dame nous fait comprendre que le temps est trop bouché en direction de Champasak et qu'il vaut mieux retourner à Paksé. C'est ce que nous faisons sous un déluge d'eau. Malgré la veste imperméable, les capes de pluie nous arrivons trempés à la guesthouse où il y a 20cm d'eau devant la porte. Alors on va faire sécher et attendre.....
Après le repas, la pluie cesse. Nous décidons d'aller au village des tisserands (Ban Sapai ). C'est à 17km au nord-est de Paksé sur les rives du Mékong. Beaucoup de maisons sont en bois et sur pilotis. Sous la maison sont installés les métiers à tisser. Nous avons l'impression que le travail se fait dans de bonnes conditions. Les femmes qui tissent ne semblent pas souffrir. En fait, dans chaque maison il y a un ou deux métiers. Nous supposons donc que ces femmes sont des "travailleuses indépendantes ". Du reste elles tissent avec le sourire, prennent du temps pour la photo et ne semblent pas avoir de pression. Dans ce village les maisons sont grandes et l'ensemble reflète une certaine aisance. Au pied du temple bouddhiste où s'affairent quelques moines, il y a une ferme d'élevage de poissons. Autour il y a des rizières et des troupeaux. Mais c'est souvent comme cela près des fleuves ou des rivières. L'eau c'est la vie, même si parfois l'eau a ses caprices. Sur le chemin du retour nous faisons halte dans un autre temple en construction et nous assistons à la fin d'une cérémonie bizarre. Deux camionnettes à plateaux cote à cote. Sur l'une, trois moines assis autour d'objets et en train de faire des incantations. Sur le plateau de l'autre camionnette deux couples à genoux en direction des moines, une écharpe sur l'épaule. Une ficelle enveloppe les deux camionnettes comme une toile d'araignée. A la fin des incantations les couples descendent de la camionnette, enlèvent leurs écharpes et récupèrent la ficelle. Nous partons à ce moment là en supposant qu'il s'agissait d'une bénédiction de voiture. Et après tout pourquoi pas puisque chez nous il y a des bénédictions de chevaux ou autres. Dans la série temples, au retour nous visitons le temple bouddhiste de Paksé. Le premier bâtiment date de l'époque française. Il y a de nombreux moines. Plus d'une centaine nous dit l'un deux. Dans l'enceinte du temple se trouve aussi un collège.

samedi 21 janvier 2012

Laos: l'omnibus

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Ce matin réveil tôt pour prendre le bus de Savannakhet à Pakse. A 7h30 nous sommes devant le bus qui ne doit partir qu'à 9h. Heureusement car cela nous permet de prendre les places situées à l'avant. Le chauffeur d'un autre bus de la compagnie qui parle un peu anglais nous explique que les coûts des transports s'expliquent par le prix de l'essence et qu'il faut remplir pour rentabiliser. Mais à ce moment là nous sommes loin d'imaginer à quel point. Nous voyons remplir les soutes, puis le dessus du toit (sacs, bassines, motos, vélos ..) et enfin l'allée entre les sièges avec d'énormes sacs de 100kg sur deux niveaux. Et ensuite me direz-vous? Et bien ensuite il y a les passagers. Les chanceux comme nous qui arrivent tôt on une place assise normale, les autres sont assis sur les sacs dans l'allée et enfin il y a tous ceux qui voyagent debout devant. Car au fur et à mesure du voyage de nouveaux passagers montent avec leurs bagages. Au arrêts il faut être rapide et organisé si l'on veut aller faire pipi. Il n'y a pas forcément de toilettes et les jeunes femmes en pantalon ont prévu une sorte de pagne. J'avais déjà vu cela au Mozambique mais j'avoue que je n'avais pas pensé à prendre mon paréo avec moi. Heureusement il y a eu un arrêt toilettes et ma situation à proximité de la porte m'a permis d'en profiter. Les arrêts sont brefs. Des femmes se précipitent dans le bus pour vendre de la nourriture, brochettes de poulets, riz, fruits et d'autres choses indéterminées. Et puis le voyage dure...presque six heures pour faire un peu plus de 200km. La route est plutôt bonne droite et plate mais le bus est chargé et s'arrête souvent. Le paysage est plat. Majoritairement des maisons en bois sur pilotis. Autour de petits espaces entourés de rebords en terre et contenant des tiges jaunes que broutent les bœufs : sans doute des restes de plants de riz. En arrivant près de Paksé, le paysage verdi, il y a des rizières dans lesquelles des gens sont en train de travailler et on aperçoit quelques collines, toujours le même style, en pain de sucre. Nous voici à Paksé.

Transfert Vietnam Laos

   

Aujourd’hui, journée de transfert éprouvante. Une fois de plus ils nous ont raconté n’importe quoi à l’hôtel et on a bien été bêtes de les croire. On le sait pourtant qu’ils cherchent à nous arnaquer. Cette fois c’est avec le billet de bus Hué Savannakhet. Départ 7h30, avec une arrivée à 15h. En plus on avait soit disant réservé nos sièges à l’avant près de la porte. En réalité, pas de place réservée où nous voulions et une arrivée à destination à 18h30, soit 10h30 de voyage. De Hué on remonte un peu le long de la côte avant de prendre la route qui traverse le Vietnam dans sa partie la plus mince et conduit à Dan Savan au Laos. Cette partie du Vietnam permet de traverser un paysage de collines de type pains de sucre comme dans la baie d’Halong ou dans le nord. C’est tout vert avec une végétation dense et dans les parties creuses des bananiers. Très peu d’habitations assez rudimentaires. Au plus on approche du Laos et au plus les plantations de bananiers deviennent importantes. Arrivés à la frontière on rencontre des femmes poussant des charrettes de régimes de bananes. A la frontière vietnamienne tout le monde descend du bus. Vérification des passeports et des visas à partir des éléments recueillis à l’entrée sur leur territoire. Le système informatique a l’air très au point. Ensuite traversée à pied jusqu’au poste frontière du Laos. On nous demande 1$ en nous prenant notre passeport. En fait il y a méprise, le $ glissé dans le passeport c’est pour ceux qui ont déjà un visa et ce n’est pas notre cas. Il faut donc recommencer la queue devant un autre guichet où il nous en coûte 41$ chacun (mais ça c'était prévu). Puis retour au guichet précédent celui à 1$ pour les tampons. Entre temps une partie des gens qui étaient avec nous dans le bus ont récupéré leurs bagages et sont montés dans un autre bus et en plus notre bus a disparu. Moment de panique jusqu'à ce que JC me dise que le chauffeur lui a dit qu'il s’arrêtait un peu plus loin dans un restaurant. Des motos taxi nous proposent de nous emmener au bus. Mais il nous faut négocier un prix en dollar car nous n’avons pas de kip, le distributeur du poste de douane étant en panne. Finalement nous retrouvons le bus dans le village devant un restaurant. Nous apprenons que ceux qui ont changé de bus vont à Paksé comme nous sauf que nous ignorions que nous pouvions y aller directement en partant de Hué. Donc nous faisons une halte à Savannakhet. JC trouve une guesthouse pas loin de la gare de bus. Ce n’est pas la panacée, mais on a vu pire. On se fait conduire en tuk tuk à un distributeur de billets, on mange une soupe et on rentre crevés de notre journée.

Vietnam: Hue, la citadelle

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Ce matin on prend cool et on attend que le soleil perce un peu les nuages. La ville de Hué est très humide et il y pleut souvent. Une journée sans pluie est une journée de beau temps. Alors lorsqu'il y a un peu de soleil!!!! C'est le cas depuis deux jours. Aujourd'hui au programme vélo et vieille ville. Le vélo, c'est un peu comme la moto, il faut oser. Nous on est devenu les pros du vélo sur trottoir. Normalement ça ne se fait pas. Mais comme les vietnamiens font plein de choses qui ne se font pas sur les routes comme rouler a contre sens, couper la route, alors tant pis, nous on roule sur le trottoir. Personne ne s'en émeut. pas même la police. On prend " Le Loi " en longeant les quais, puis la passerelle piéton du pont Clemenceau qui franchit la rivière des parfums. Ensuite il y a une partie difficile pour rejoindre le premier pont qui permet de franchir la première enceinte. La ville impériale de Hué comporte trois murs d'enceinte. La plus extérieure, très épaisse, est entourée d'un canal que l'on franchit grâce a une dizaine de ponts. Nous voici intramuros. Il y a des jardins et un canal autour de la deuxième enceinte et seulement quatre portes. Actuellement, une seule permet d'entrer, la porte principale, une énorme construction en réalité percée de trois portes. C'était du balcon de cette construction que le roi ou l'empereur assistait aux parades. Un énorme protocole où chacun avait sa place.Près du roi , la cour. A leur pieds et devant les portes, éléphants, soldats, mandarins. Il reste peu de bâtiments intacts dans la ville impériale. Ils ont pratiquement tous été détruits lors de l'offensive du têt de 1968. Juste après le monumental bâtiment d'entrée et précédé par une pièce d'eau que l'on franchit par un petit pont se trouve le bâtiment de la salle du trône, rouge et or, Sur l'esplanade devant des sortes de petites stèles sur lesquelles sont inscrits les noms des mandarins. Elles sont disposées selon un ordre hiérarchique. On ne devait pas "rigoler "avec ça, je suppose. De part et d'autre de l'esplanade deux beaux griffons en bronze. Évidemment à l'intérieur un trône,de l'or, de l'or et encore de l'or. A l'arrière de la salle on peut assister à la projection d'un film qui nous montre les dégâts après le bombardement et une reconstitution de la cité impériale "numérisée ". Je crois que c'est comme ça que l'on dit. C'est intéressant et cela donne une idée de ce que pouvait être ce lieu immense divisé en quartiers avec des bâtiments fastueux et presque au centre, sur le modèle chinois, la cite interdite, "cité pourpre" dont il ne reste rien. En fait que reste-t-il? Un immense espace protégé, des jardins. l'ancien théâtre où se donnent des spectacles de danses traditionnelles pour touristes, des portiques de promenade, la demeure de la mère de l'empereur à côté de laquelle une maison a servi d'habitation au dernier empereur après son abdication en 1945, un très beau temple où se trouvent des autels à la mémoire des empereurs. Pour accéder à ce temple, la disposition est classique : une porte, puis un magnifique portique avec des portes en bois sculpté. De part et d'autre du portique un tambour et une cloche en bronze. Derrière le portique, à gauche et à droite de l'escalier qui descend vers l'esplanade d'énormes jarres en bronze. Les traditionnels griffons en bronze sont enfermés dans des cages rouges vitrées qui ressemblent aà des cabines de téléphone anglaises. C'est un peu insolite mais ça à l'air authentique. La construction de la citadelle date du début des années 1800 et de la dynastie des Nguyen. Leurs descendants sont nombreux car en dehors de Tu Duc qui n'a pas eu d'enfant malgré ses nombreuses femmes et concubines, les autres empereurs ont eu une importante descendance (à raison d'une centaine de concubines et de femmes par empereur, ça va vite) Si les enceintes de la citadelle sont d'aspect sévère en briques roses noircies par le temps, la ville impériale est illuminée par les couleurs des bâtiments à dominante rouge et jaune. Une visite agréable et un moment de tranquillité loin des klaxons incessants et de la circulation.

jeudi 19 janvier 2012

Vietnam: Hué, ses temples, mausolees et pagodes

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Sept heures trente et nous enfourchons les "becanes ". Moi derrière notre guide-chauffeur, le propriétaire de l'hôtel et JC qui nous suit. Première étape, le tombeau le plus éloigné, celui de Minh Mang. Notre chauffeur connaît bien le coin et nous conduit a travers des chemins qui nous permettent d'éviter la route nationale. Nous arrivons sur le site tandis que le soleil perce les nuages et nous sommes seuls. C'est le roi qui a dessiné les plans, mais contrairement a ce qui se passait habituellement il n'a pas assisté a la construction car il est mort avant. C'est un ensemble tout en longueur avec portes, pavillons peints en rouge et jaune, gravures, faïences, statues, Tout cela au milieu de la verdure, des fleurs et des pièces d'eau. Au bout, le pont de l'intelligence qui franchit "le lac de la nouvelle lune "qui sépare le monde des vivants de celui des morts. Tout au fond, inaccessible, une enceinte circulaire qui entoure une butte où est enterré le roi. Ce n'est pas très ancien, le roi est mort en 1840, mais c'est très megalo. Bon, pas plus que les autre temples que l'on va visiter ensuite et ne parlons pas de notre "bon Louis XIV " et de Versailles quelque cent ans avant. Ensuite nous nous arrêtons a celui de Thieu Tri, fils de Minh Man. Même type de construction, mais là le tombeau n'est pas au bout de l'ensemble, mais a côté. Il est situé sur une petite colline entourée d'eau. Comme le précédent il est innaccessible au public. Troisième arrêt, le tombeau de Tu Duc encore appelé " palais de la modestie". Tout un programme quand on sait que la construction a coûté des sommes faramineuses, a duré trois ans et que 3000 personnes travaillaient sur le chantier dans d'horribles conditions. Cela a même donné lieu a une révolte des intellectuels qui évidemment a été violemment réprimée. Cela se passait en 1866 au moment de la colonisation par les français. L'ensemble architectural, un peu différent des autres est très beau. Au milieu d'un grand parc avec des pièces d'eau et une riche végétation on trouve d'un côté l'ensemble avec palais, temples, édifices de loisir et de l'autre le tombeau. Celui ci, précédé par tout les éléments traditionnels, escaliers, esplanades, cour d'honneur, statues, un pavillon qui supporte une immense stèle en marbre sur laquelle le roi a fait graver son autobiographie critique.( Il faut dire qu'il avait de la matière. Pour arriver au pouvoir il a tué son frère, sa famille et tous ceux qui le gênaient). Finalement on arrive a l'emplacement du tombeau. Juste devant celui ci une arche avec des portes de bronze dont le rôle est de repousser les mauvais esprits sensés se cogner contre les portes. Et derrière, un tombeau en pierre surprenant de sobriété. Pour terminer notre périple sur la rive gauche de la rivière des parfums nous allons voir des arènes où se déroulaient, pour le plaisir des rois et de ses invités, des combats tigres/éléphants. Il semblerait que ces combats aient été truqués pour faire gagner les éléphants (on limait les griffes des tigres qui en plus étaient attachés a un pieu dans l'arène). Le dernier combat a eu lieu en 1904 alors que le pays été déjà sous domination française ... L'après midi, rive droite de la rivière et visite de la pagode de Thiem Mu encore occupée par des moines. Elle est connue pour les actions de révolte de ses moines qui par deux fois n'ont pas hésité a s'immoler par le feu. Un peu plus loin, le temple de la littérature. Moins beau et spectaculaire que celui d'Hanoi, il permet de voir les stèles supportées par des tortues alignées sous un portique. Ces stèles rendent hommage aux intellectuels qui réussissaient le concours pour devenir mandarin.

mercredi 18 janvier 2012

Vietnam: de Hoi An a Hue



Voyage entre Hoi An et Hué en sleeping bus. Nous ne l'avons pas demandé car nous voyageons de jour et il y a 4h de bus. Mais ce sont les surprises des réservations. D'abord il y a l'odeur en montant dans le bus où les gens viennent de passer une nuit depuis Ho Chi Minh. Et puis vous allez dire que je fais la chochotte mais s'allonger sur une banquette et un coussin non protégés qui viennent juste d'être libérés par la personne qui vient de descendre, ça m'est un peu difficile. Alors comme je n'ai rien prévu pour ce genre de situation, pareo, sac a viande, j'etale mon coupe vent. Nous arrivons a Hué en début d'après-midi. Le propriétaire de l'hôtel et une jeune femme (sa fille sans doute ) nous attendent avec leurs motos. Ils parlent un peu français. Nos gros sacs sur le dos nous enfourchons les motos. C'est quand même mieux que d'avoir a marcher. Nous arrivons rapidement. Mais ce qui est terrible chaque fois c'est qu'a peine arrivés ils essaient de nous vendre leurs prestations : billets pour ceci ou cela, tour ou promenade. Nous prenons une réservation pour le bus qui doit nous conduire au Laos. Et nous réservons également les services du propriétaire (5/6heures ) pour nous conduire en moto sur les sites des temples. Pour moi ce sera derrière le proprio, JC suivra avec une moto que nous louons pour la journée ce qui nous permet une certaine autonomie. Il n'y a pas beaucoup de touristes et les hôtels et restaurants, très nombreux sont loin d'être pleins. Nous sommes dans le quartier "routard ", dans la ville nouvelle, une impasse qui donne sur Le Loi. Rien que dans l'impasse il doit y avoir une douzaine d'hôtels. On a l'impression qu'ils poussent comme des champignons. Nous sommes dans une petite guesthouse conseillée par le routard et très propre. Notre chambre lumineuse donne sur la piscine de l'hôtel voisin. Le seul défaut de ces petits hôtels c'est que le couloir des chambres donne sur le hall qui est aussi la pièce de vie des habitants (salle tv, cuisine, garage), alors il y a un peu de bruit . La partie privée est limitée on s'empile et on empile car le maximum d'espace est réservé au commerce. La ville de Hué se divise en deux parties situees de part et d'autre de la rivière des parfums qui par sa taille ressemble plus a un fleuve qu'a une rivière. Quant aux parfums des plantes, au niveau de la ville il y a bien longtemps qu'ils ont disparu. On peut s'y balader sur des bateaux a moteur très colorés avec des proues en tête de dragon. A l'opposé du quartier où nous sommes il y a la vieille ville avec son énorme citadelle en brique rouge. Hué est la ville du Vietnam qui monopolise les sites architectureaux.

Vietnam: balade autour de Hoi An

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La plage, sable blanc et cocotiers sauf que le temps n'est pas terrible et que contrairement a d'autres touristes, plus jeunes, nous n'avons pas le courage de nous jeter a l'eau. Elle est pourtant chaude mais ce qui nous fait peur c'est la sortie. Pas facile de vieillir! Pour y aller nous avons loué une moto car il n'y avait plus de vélos a l'hôtel.
Nous en profitons aussi pour aller voir le "tombeau du japonais ", a 1km de l'hôtel sur la route de Da Nang. Rien d'extraordinaire, mais au départ l' histoire d'amour d'un japonais pour une vietnamienne. Romeo et Juliette de Hoi An. A sa mort, le japonais s'est fait enterré au milieu des rizières. Il paraît que de nombreux japonais viennent prier sur sa tombe. Pour nous c'est l'occasion d'une balade au milieu des rizières.
Enfin, une balade a vélo hors des sentiers battus. En face de Hoi An, une île. Près du marché, des bateaux se succèdent pour emmener ou ramener les îliens. Nous décidons de partir a la découverte de cette île dont je ne vous donnerai pas le nom car je ne le connais pas. Tels des autochtones nous chargeons les vélos sur le bateau.
Les gens sont un peu surpris. Sur l'île pas de voiture, des vélos et des motos seulement qui circulent sur de petites routes bétonnées . Nous regardons travailler des charpentiers de marine a la construction de gros bateaux. Un peu plus loin nous nous arrêtons au milieu des rizières ou de nombreuses femmes courbées, les jambes dans l'eau jusqu'aux genoux répartissent les pousses de riz. En effet dans le sud le riz est semé a la volée. Lorsque les jeunes pousses apparaissent il faut uniformiser la répartition. Dans le nord, il y a une première étape de semis. Ensuite ce sont de jeunes pousses qui sont placées deux brins par deux brins a intervalle régulier dans les rizières . Dans les deux cas c'est un travail très dur pour le dos et les articulations. Et pourtant tout en continuant de travailler elles répondent a nos saluts et se laissent photographier. Dans un village nous nous arrêtons pour voir des femmes tisser des nattes sur de vieux métiers manuels. Chaque famille de fabriquant a son modèle. Un jeune garçon nous invite, en anglais, a entrer chez lui pour voir aussi fabriquer les nattes. Il est très fier que nous acceptions. Deux femmes sont assises a même le sol. Une enfile un jonc tandis que l'autre ramene le peigne pour tasser le jonc. Et ainsi de suite a une vitesse folle. Elles ont les mains calleuses et abîmées par les différents colorants. Nous faisons quelques photos et repartons pour ne pas les déranger plus dans leur travail. Un peu plus loin encore nous assistons a la fabrication artisanale de "madeleines " dans des moules qui ressemblent un peu a des moules a gaufres. Deux femmes transpirent a grosses gouttes devant leurs braseros. Nous avons droit a une dégustation. C'est bon! Retour sur le continent. Dans la rubrique dégustation suite nous tentons une autre forme de Cau Lao dans un restaurant et surtout nous nous offrons un Apple struddel avec glace a la vanille maison. Et non vous ne rêvez pas, c'est bien a Hoi An chez un glacier d'origine allemande installé dans une boutique donnant sur le quaie. Un moment de pur délice. Et voilà, fin de Hoi An que nous quittons sous un petit crachin très breton.

lundi 16 janvier 2012

Vietnam: Hoi An une triple influence

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L'architecture des vieilles demeures et des temples montre une triple influence : chinoise, japonaise et vietnamienne. Quelques vieilles maisons encore occupées par les descendants des premiers émigrés chinois peuvent être visitées avec un ticket pris a l'office du tourisme qui permet cinq visites au choix. Ces demeures sont a peu près toutes bâties selon le même plan, en longueur avec d'un côté une ouverture sur la rue, l'entrée principale et de l'autre une ouverture sur la rivière. Pas de fenêtres, la seule lumière provient du patio central. Ce sont des maisons de riches commerçants avec de belles décorations, de beaux meubles laqués. La charpente repose sur de nombreux pilliers en bois connu sous l'appellation de " bois de fer ", sans doute en raison de sa résistance. Ces pilliers reposent sur des sous bassements en pierre ou marbre pour éviter la putréfaction. Les inondations sont fréquentes et les habitants ont pris l'habitude de monter les meubles a l'étage en cas d'alerte. Des trappes dans le plafond permettent d'évacuer les meubles rapidement. Dans une maison communale nous avons vu un énorme garde- manger également sur pilliers. C'est surtout au niveau des charpentes et des toitures des maisons que l'on peut remarquer les différentes influences architecturales. La visite de ces vieilles demeures est rendue un peu pénible par le fait que dans chacune la préoccupation principale des gens qui vous font visiter semble être de vous faire acheter un souvenir. Alors il faut se blinder et faire abstraction du côté commercial.

Vietnam: My Son

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Huit heures du matin, départ pour My Son en bus avec un tour organisé . Le guide du routard parle d'y aller en moto. C'est tentant pour le côté indépendance mais depuis les deux jours de balade en moto a Can Tho nous avons décidé d'être raisonnables. La circulation sur les nationales est très dangereuse. Les camions et les bus roulent vite et ne respectent rien. Il y a énormément de trafic car beaucoup d'activité et peu de routes. Donc nous voilà dans un bus qui commence par récupérer les touristes dans chaque hôtel. Cela prend 1/2heure. Puis il nous faut une heure pour faire les 37km qui nous séparent de My Son. Les touristes sont surtout anglophones, le guide aussi et il passe le temps du trajet aller a harceler les gens pour les convaincre de prendre le circuit bus/bateau et non bus/bus. Il est vraiment lourd. En quittant Hoi An, la route est plate. De part et d'autre de grandes rizières . C'est en arrivant a moins de 10km de My Son que la végétation change. Des collines apparaissent, couvertes d'arbres et brillantes par endroits, la végétation se densifie. Nous avons de la chance car il fait beau ce qui n'était pas gagné d'après les prévisions météo. Le bus nous lâche un peu avant l'entrée du site. Là il faut franchir un pont et prendre une navette. Faute de navette, nous marchons sur le chemin dallé pendant un bon quart d'heure. Il y a 1,5km a parcourir le long d'un ruisseau. Heureusement c'est ombragé. Les taxis et les minibus peuvent circuler. Mais nous, nous prenons une bonne suee car il fait chaud et humide. Nous arrivons a un parking. A partir de là commence le chemin du site, argileux et humide. Sur les côtés, enfouis sous la végétation des vestiges a peine visibles. Puis juste avant le groupe BCD, une salle ou deux fois par jour se produisent des danseurs et musiciens chams. Les populations ayant occupé ce site étaient sans doute indonésiennes. Le site de My Son a subi plusieurs influences; hindouiste, d'abord, puis boudhiste. Seul un petit groupe de temples (BCD) est debout. Construits en briques rouges ils sont érodés. Dans des niches a l'extérieur des statues de divinités, debout, les mains jointes. Quelques bas reliefs isolés et puis dans un temple un yoni (dalle de pierre en forme de sexe de femme ) le lingam (en forme de phallus, un des symbole de shiva ) n'est plus là. Mais il y en a plusieurs exemplaires sur le site. Le temple le mieux conservé était dédié au roi. On le reconnaît a son toit en coque de bateau. Le site a subi de nombreux dégâts lors des différentes guerres et en particulier lors de la guerre contre les américains car il sagissait d'un sanctuaire vietcong. Il ne nous faut pas plus d'une heure pour faire le tour du site. après une heure de route nous voici de retour a Hoi An pour un nouveau repas sur le marché a notre stand habituel.

dimanche 15 janvier 2012

Vietnam: Hoi An

 
Nous y sommes arrivés hier en début d'après midi. Avion de Ho Chi Minh a Danang, puis taxi de l'hôtel Thanh Van II jusqu'à Hoi An. A peine installés a l'hôtel nous enfourchons des vélos, direction le centre ville et tout d'abord le marché pour trouver a manger. Nous nous arrêtons a un étal qui nous semble propre et où la nourriture est apetissante. Nous optons pour la spécialité locale, le Cau Lao,délicieux et complet. En dessert, les bananes du marché, celles qui ont mûri sur les arbres et pas dans les chambres frigorifiques. Balade dans Hoi An. Une architecture très particulière et très différente de celle que l'on peut trouver ailleurs au Vietnam. Et pour cause, au XVIIeme siècle des émigrés chinois s'y sont réfugiés et lui ont donné son style. Des maisons ocres aux toits arrondis, aux entrées décorées, avec souvent au dessus des portes le symbole taoïste du ying et du yang. Certaines sont très longues avec au centre un patio. La plupart sont maintenant des boutiques de vêtements, de souvenirs ou des restaurants. Mais le soir lorsque les boutiques sont fermées ce sont les façades qui se révèlent dans toute leur splendeur, portes et balcons en bois sculpté. C'est en prenant de petites venelles entre les rues principales que l'on peut faire quelques découvertes. Ici une maison particulière avec un très beau jardin que la propriétaire qui nous voit intéressés nous invite a visiter. Là , au fond d'une cour, totalement caché, le temple Am Than (le temple des génies des ténèbres ) devant lequel se trouve un magnifique autel paravent de style et de couleur Ming ,ocre, bleu et poupre. Il y a aussi un magnifique petit pont, avec un air de pont des soupirs, le Lai Bien Kieu. Et puis partout des lanternes qui donnent a la ville un air de fête. Dans la série gourmande, un petit resto très local ( repéré sur un blog de gourmands ) ou depuis trois générations les cuisiniers se transmettent la recette des ravioles aux crevettes, white roses. Une grande finesse. Avec ça, la deuxième spécialité de la maison une sorte de pizza mais sur galette de ? (pas facile de communiquer) garnie de légumes très parfumés, un délice et bien sur pour pas cher du tout. Plein les mirettes et plein les papilles.

vendredi 13 janvier 2012

Vietnam: Ho Chi Minh Cholon

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Trois heures de route et nous voici de retour a Ho Chi Minh. Nous arrivons a la gare routière de Mien Tay qui est très excentrée. Pour rejoindre le centre ville nous prenons d'abord un bus pour Cholon, puis le bus 1 qui nous emmène dans le quartier routard et le marché Ben Thanh où nous logeons. Il nous faut 1h30 de bus . La petite impasse où se trouve l'hôtel donne sur la rue Pham Ngu Lao qui longe un parc très agréable au milieu duquel se trouve un très joli jardin d'enfants et ou l'on croise des amoureux, des joueurs de badminton, des marcheurs, des jeunes en roller, des gens qui font du thai chi, qui courent et d'autres comme nous qui flanent. Nous decidons de faire un tour dans le quartier de Cholon où des commerçants chinois sont installés depuis le XVIII ème siècle. C'est l'endroit où l'on peut tout trouver et surtout ce que l'on n'a même pas cherché ou que l'on n'a même imaginé. Par exemple, des ruelles entières de boutiques de boutons, ou de perles, ou de rubans, ou de fils...car chaque boutique est spécialisée. C'est fascinant. En plus il y a un monde fou. Pas question de descendre de la moto pour faire ses courses. Alors je vous laisse imaginer le bazar. Au milieu du quartier une église, non loin de là des pagodes. Au bout d'une heure a essayer de se frayer un chemin entre les motos, les voitures, les remorques et véhicules en tous genres nous craquons et reprenons le 1 pour revenir a Ben Thanh. Nous décidons d'aller manger une glace chez "Fanny ". C'est français et c'est bon. Cocorico! Pas de dessert dans la cuisine vietnamienne qui est pourtant délicieuse et variée. Du reste nous retournons au marché de nuit chez Haï Lua. Crevettes cuites dans le lait de coco, palourdes grillées et revenues dans l'ail accompagnées de riz cantonais. Un festival de saveurs pour un prix très raisonnable. Nous en profitons car il semblerait que l'on mange mal au Laos et encore plus mal en Birmanie. Mais nous sommes encore au Vietnam pour une semaine et nos decouvertes culinaires ne sont sans doute pas terminées.

jeudi 12 janvier 2012

Vietnam: Le delta du Mékong en moto

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Can Tho est une grande ville. C'est la "capitale du delta ". Nous avons rdv avec Christian Thuy, un français installé au Vietnam qui organise des balades en moto dans le delta. Nous avons réservé deux jours. Nous nous mettons d'accord sur deux jours autour de Can Tho a la découverte des paysages et de la vie des gens. En fin d'après midi il nous prête une moto pour aller en ville afin que JC se " fasse la main ". En effet c'est une chose de conduire, même une moto, mais c'est une aventure de conduire au Vietnam où il faut être sans arrêt en alerte pour éviter un piéton, une moto qui arrive a contre sens ou qui coupe la route. Bref, une sacrée épreuve qui dans un premier temps nous conduit au centre ville. Belle promenade au bord du fleuve, hôtels et touristes d'un côté, marché de l'autre. Le soir repas dans le restaurant de l'épouse de Christian. Nous nous régalons d'une des spécialités , le pot au feu de chèvre. Rdv est pris pour 5h30 a l'hôtel car la première étape de notre périple passe par la visite en barque d'un marché de détail. Chaque barque a sa spécialité signalée en haut d'un mas en bambou. On trouve beaucoup de vendeurs de pamplemousses et de pastèques, les fruits que l'on consomme pour la fête du têt, le nouvel an vietnamien qui aura lieu le 23 janvier. Nous passons deux heures a naviguer entre les embarcations (fruits, légumes, produits divers, nourriture a consommer sur place ). Les vendeurs se laissent facilement prendre en photo. Puis nous allons au village de Binh Thuy où se trouve la maison où a été tourné "l'amant ". Elle est bien entretenue et c'est exceptionnel car il ne reste que peu de maisons de l'époque coloniale et la plupart du temps celles qui restent sont dans un piteux état.
Nous prenons une petite route qui nous permet de découvrir la vie des habitants du Mékong. Nous circulons au milieu des arbres fruitiers. Il y a également de nombreux terrains couverts de pots de fleurs (chrysanthèmes et oeillets d'inde jaunes, impatients ou begonias rouges,les couleurs de la fête du têt). Énormément de bonzais, en particulier des bougainvilliers taillés en nuages Les vietnamiens semblent les apprécier et il les entretiennent avec soin. Sur le bord du chemin devant de nombreuses maisons sèchent les galettes de riz fabriquées là aussi en grande quantité en prévision des festivités. La fête du têt est une fête familiale très importante pour laquelle les gens dépensent énormément jusqu'à s'endetter. Les écoles ferment pendant deux semaines et beaucoup d'entreprises tournent au ralenti. Les marchés regorgent de nourriture (celui de Can Tho est particulierement bien fourni en fruits, légumes , poissons...) mais aussi de décorations et de fleurs. Nous nous arrêtons dans un village où nous pouvons observer la fabrication artisanale de bateaux en bois. C'est un vrai travail d'artistes. De père en fils la famille se transmet un savoir faire ancestral. Les bateaux sont fabriqués a l'ancienne et sans plan. Ce sont des merveilles de précision. Plus tard,nous assistons a la manoeuvre d'un filet de pêche de type carrelet.Nous sommes invités a deux mariages. Même si nous refusons les invitations, nous n' échappons pas aux photos traditionnelles avec les mariés qui sont toujours un moment de bonne humeur. Nous n'avons pas résisté au plaisir de passer chez un horticulteur spécialisé dans la culture des orchidées...indescriptible! Nous nous sommes "perdus "a travers les petites chemins autour du village où l'on fabrique les nattes qui servent encore de matelas dans la plupart des maisons vietnamiennes. De plus en plus la fabrication est automatisée. Mais dans quelques maisons la fabrication se fait encore avec un métier manuel qui nécessite la présence de deux personnes. Chaque étape de la fabrication d'une natte est prise en charge par une famille. Nous avons également assisté au travail très ingrat réalisé par des femmes qui accroupies autour d'une montagne de carcasses de poissons les trient pour récupérer les "bas morceaux " pour on ne sait quelle utilisation future. Il y aurait sans doute encore beaucoup de choses a vous décrire et encore plus a découvrir. C'est a Christian, notre guide, que nous devons d'avoir pu nous en mettre plein les mirettes.

mercredi 11 janvier 2012

Vietnam: le delta en bateau

Départ à 7h pour Caï Be. Une heure de bateau pour aller de la pépinière au marché flottant à travers une végétation luxuriante d'arbres fruitiers. Et puis, la vie le long des canaux et à bord des embarcations, sans doute pas très facile et souvent spartiate (accroupis, dans un espace restreint, par tous les temps) Mais pour nous, touristes, de magnifiques paysages et beaucoup "d'exotisme". Caï Be et son marché de gros. Pas une grande variété de produits en cette période de l'année (l'hiver ici aussi). Puis un peu plus loin, une halte très touristique pour observer la fabrication des galettes de riz ( l'indispensable des rouleaux de printemps) celle du riz soufflé dont on fait des gâteaux avec du miel, celle également du miel et autres dérivés sensés apporter jeunesse et vitalité. Puis plus loin la confection des bonbons à la noix de coco, des galettes à la banane, sans parler de tous les objets artisanaux. Mais pas de place pour des achats dans nos sacs déjà bien lourds. Petite balade à pieds le long des canaux puis retour au bateau et promenade bucolique dans une barque à rames. Retour à la pépinière vers 11h pour une petite collation de fruits accompagnés de thé. Nous repartons pour Vinh Long en bateau.
Bus local entre Vinh Long et Can Tho; 1h30 pour faire 34km. Les gens nous observent et sont très sympas. On nous offre des bananes. Arrivée à Can Tho. Nous avons un peu de mal à trouver des "motos taxi" capables de nous conduire chez Christian Thuy avec qui nous avons RDV.
Finalement, nous y parvenons. Mais c'est le début d'un nouvel épisode.

lundi 9 janvier 2012

Vietnam: Tam Ho, la pepiniere du bout du monde

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Il y a des jours comme ça ou l'on se demande comment on a pu arriver là. En fait tout a commencé avec le guide du routard et des blogs pour la recherche d'un endroit sympa dans le delta du Mékong. D'abord a partir d'Ho Chi Min il faut arriver a Vinh Long. Un transfert en taxi, puis en minibus, puis trois heures de route en bus (confort avec les cars oranges de Phuong Trang ), puis un nouveau transfert en minibus et nous arrivons a la gare routière de Vinh Long. A la gare routière il faut essayer de faire comprendre au taxi que nous devons aller a l'embarcadere car notre endroit idyllique se trouve sur l'île de An binh. Nous voici au départ d'un bac. Pendant le trajet un homme parlant un peu français nous fait de la pub pour ses bungalows. Lorsque nous lui disons que nous avons réservé a la pépinière il nous repond que chez lui c'est mieux car tout neuf. Nous persistons. A la descente du bac nous cherchons un taxi mais il n'y a que des motos bike. Pas forcément très facile de s'imaginer sur une moto avec un gros sac sur le dos et un plus petit sur le ventre et cela sur une distance de ....15km. Finalement nous enfourchons les becanes derrière nos chauffeurs qui prennent nos petits sacs devant eux. Petit passage chez le gars du bac qui s'est arrange avec les chauffeurs. Nous refusons de descendre. Et c'est reparti pour notre circuit entre les canaux, sur les petits chemins très étroits. Nous arrivons enfin a la pépinière. Et là nous comprenons : grandeur et décadence. Les chambres auraient besoin d'un bon coup de ravalement. C'est vraiment limite au niveau sanitaires. Mais bon, c'est pour une nuit et on en a vu d'autres. Et puis il y a "mère javel ". L'accueil est sympa. On nous offre du thé et des fruits. Les gens font tout leur possible pour nous être agréables. Nous réservons un bateau pour la visite d'un marché flottant le lendemain matin. Petit déjeuner a 6h30 et départ a 7h. Le repas du soir est prévu a 19h. Alors en attendant nous demandons s'il y a des vélos. Ah, oui c'est ce que j'avais lu sur le blog. Profiter de l'après midi pour faire une balade sur l'île. Alors oui on récupère deux vélos mais ils n'ont pas dû servir depuis longtemps. Mais qu'a cela ne tienne, il en faut plus pour nous arrêter. Nous sillonnons les petits chemins entre les arbres fruitiers, bananiers, jackfrutiers...C'est très agréable. Nous croisons beaucoup de monde en motos et en vélos.Nous arrivons sur une grande route et a quelques centaines de mètres se trouve le terminal d'un ferry. Nous comprenons que nous n'avons pas dû être conduits au bon embarcadaire. Mais ce n'est pas grave car la balade en moto nous a fait découvrir une partie de l'île. Après deux heures de vélo a la découverte de la façon de vivre des habitants du delta (maisons au bord de l'eau, deplacements en bateau, plantations d'arbres fruitiers qui vivent les pieds dans l'eau, baignade des enfants dans les canaux, lavage des casserolles...)nous rentrons. Après une douche, nous écrivons en attendant l'heure du repas, 19h, car ici on vit au rythme du soleil. N'oublions pas que nous sommes dans une pépinière ou comme cela est indiqué a l'entrée dans une nursery pour arbres fruitiers bio. Pour le repas nous sommes seuls. A la configuration des lieux nous comprenons que les propriétaires ont opté pour l'accueil des groupes qui a l'occasion d'une balade sur les canaux viennent visiter la pépinière qui n'est pas aussi importante qu'elle l'a été, boivent un thé,une sorte d'alcool de riz et de fruit qui est délicieux et font quelques achats. Il n'y a plus que quelques français égarés, qui avec un guide du routard récent mais non actualisé, débarquent encore pour dormir a la pépinière. Ceci étant nous ne regrettons pas. Le cadre est paradisiaque, l'accueil chaleureux, la température idéale et en plus alors que nous sommes sur la terrasse éclairée au bord d'un canal, il n'y a pas de moustique et comble du modernisme il y a internet 'free'. Bon est ce que je vous fais rêver avec le repas. En entrée, nems et beignets de jackfruit. Pour suivre un gros poisson délicieusement préparé dont on doit prendre la chair (avec les baguettes bien sur ) pour le faire entrer dans la composition des rouleaux de printemps que l'on fait soit même en ajoutant de la salade, de la menthe et des nouilles de riz. Pour continuer des petits morceaux de veau servis avec des haricots verts du jardin et du riz. Enfin en dessert les fruits juste cueillis, pomelos et jackfruits. Pour faire glisser le tout un peu d'alcool de riz. Il faudra que je consacre une partie sur la finesse et la variété de la cuisine vietnamienne : plein les papilles!

Vietnam: Les tunnels de Cu Chi et le temple de Cao dai

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Réservation la veille auprès de la guesthouse. Une journée pour 6$ par personne; A 7h45, le ramasseur de l'agence vient nous récupérer. Nous sommes rassemblés devant l'agence Tuan Travel. Puis nous sommes triés. Il y a ceux qui partent pour la demi-journée à Cu Chi et ceux comme nous qui partent la journée car ils font le temple en plus. Le démarrage est long. Nous faisons des détours et revenons en arrière pour récupérer deux jeunes femmes. Sont-elles en retard ou l'agence a-t-elle pris leur inscription au dernier moment, on ne le sais pas, mais on prend une heure dans la vue.
On arrive à Cu Chi. Il y a un monde fou et c'est très organisé. Un circuit dans la jungle (bien nettoyée ) pour nous faire découvrir les différents types de tunnels. La cache individuelle, les tunnels qui conduisent d'un endroit à un autre ( très étroits il faut marcher à quatre pattes et encore ils ont été élargis pour les touristes) les différents types de pièges. Il y a des mannequins pour nous montrer les costumes vietcong, les activités : fabrication d'armes avec des armes américaines récupérées, fabrication de chaussures avec des pneus. On voit le coin réunion, le coin cuisine, le coin repas. Un vrai petit musée.On peut jouer à la guerre au stand de tir et même se promener en jeep; il y en a qui ont l'air de prendre leur pied. Mais au delà de toute cette mise en scène il y a la réalité de ce lieu et de ces tunnels qui ont leur origine au temps de la guerre contre les français. Puis devenu poche de résistance vietcong pendant la guerre contre les américains,cette zone a tellement reçu de bombes qu'elle a été surnommé le triangle de fer. Une page d' l'histoire pas très glorieuse.
En fin de parcours on nous offre un thé et des morceaux de racine de manioc bouilli. C'est bon et cela va nous permettre d'attendre le repas. En effet nous reprenons le bus pour une bonne heure de route avant d'arriver au temple de la religion Cao Dai. C'est impressionnant. Un mélange de tous les styles de religion. Une entrée qui ressemble à une église, à l’intérieur une allée principale bordée de colonnes dont chacune est entourée par un dragon. Dans "le cœur", un ensemble de sièges juste devant un immense globe portant un œil. Des couleurs vives, une disposition et des symboles que l'on retrouve aussi dans les cathédrales, les pagodes et les temples bouddhistes. Les religieux sont habillés de blanc et nous surveillent de très près. Autour un immense domaine dont certains lieux semblent à l'abandon. Tous les bâtiments sont jaune et blanc.

dimanche 8 janvier 2012

Vietnam: janvier 2012Ho Chi Minh

Par où commencer? Difficile! La circulation peut-être.Des voitures, oui beaucoup plus qu'à Hanoï mais surtout et toujours des motos et encore des motos.Le bruit, les klaxons et l'impression de risquer sa vie chaque fois que l'on veut traverser une rue. Ce qui change par rapport à Hanoï c'est le modernisme. Les grands immeubles, les riches hôtels, les boutiques de luxe. Le commerce et les affaires vont bon train et cela se voit. Il y a bien sur quelques vestiges du passé, la poste,l'hôtel de ville quelques vieilles maisons.Mais surtout il y a la vie partout, dans les boutiques, nombreuses, sur les trottoirs où tout se vend et tout s'achète? Il y a les centres commerciaux très prisés dse jeunes et les marchés traditionnels. Le marché de Ben Thanh autour duquel à partir de 18h des forains s'installent et en particulier des stands de nourriture (quasi des restaurants!) où l'on mange très bien. Nous avons testé deux fois celui de Hai Lua:super et particulièrement varié. Pour dormir nous avons de la chance nous sommes en plein quartier central, dit routard, chez My my Art House dans une petite venelles particulièrement silencieuse.

samedi 7 janvier 2012

Changement de continent

Un San Diego Los Angeles en train c'est a la fois tout confort et beau car on longe la côte. Deux heures de train après c'est devant la gare centrale que nous prenons le bus-shuttle qui nous conduit au LAX, l'aéroport de Lors Angeles.Quelques heures d'attente et c'est le départ pour Guanzhou en Chine.Quinze heures d'avion c'est long même si l'on parvient un peu a dormir. Arrivée a six heures trente du matin a Guanzhou il nous faudra attendre jusqu'à 12h30 dans un aéroport glacial ou les boissons chaudes sont vendues a prix d'or. C'est vers quinze l'heure, heure locale que nous atterrissons à Ho Chi Minh. Il fait très chaud. Nous sommes partis de La Jolla le mercredi à 14h et nous arrivons au Vietnam le vendredi 48h après avec le décalage horaire. Nous sommes un peu dans les choux.

mercredi 4 janvier 2012

Californie: La Jolla : trois petits tours et puis s'en vont...


++++PHOTOS

Fin du séjour à La Jolla. Alors vite fait une belle balade sur la plage de Del Mar : les surfeurs, les baigneurs, les bronzeurs, les coureurs et nous et nous. Un petit tour pour faire quelques photos des labos où bossent Amandine et Laurent. Deux labos parmi tant d'autres répartis sur des hectares de campus. Une visite au musée d'art contemporain, très contemporain...Un coucher de soleil dans les palmiers et le rayon vert...oui, oui. Si vous zoomez sur le soleil, juste derrière, vous verrez un rond vert: c'est ce que l'appareil photo a saisi.
Et puis un tour de ville. Le luxe des boutiques, bijouteries, galeries d'arts et surtout les magasins pleins de voitures  et quelles voitures: côtes à côtes Maserati, Bugatti (il y en a 4 dans le magasin, 16 cylindres en W pour 1200CV ….et fabriquées en France !), Ferrari, RR et pour le bas de gamme Mercedes ou Audi. Et je ne vous parle même pas des 4x4 dont je ne connais pas les noms .Evidemment on les retrouve dans les rues ou sur les routes. Une dernière nuit dans le quartier de Playa del Sur, l'ancien quartier hippie et voilà c'est déjà le départ.

lundi 2 janvier 2012

Californie: Joshua Tree National Park

 
Super week end. Trois heures de route avec des paysages variés. Gros ranchs d'élevage intensif et même une grosse "ferme d'éoliennes ". Nous arrivons juste avant la fermeture du park pour récupérer les plans des randos. Installation au motel et dîner au "bistrot 29 " du nom de la ville où nous sommes.
Samedi 31 : Lost mine trail, autrement dit, le sentier de la mine perdue ou sur les traces des derniers chercheurs d'or. Des cailloux, des cactus et une chaleur estivale pour nous alors que nous sommes en plein hiver. Magnifique coucher de soleil sur les chaos granitiques et les Joshua tree. Réveillon très cool avec musique jazzy et vin californien.
Dimanche 1 janvier : repérage de sites d'escalade avec les enfants. Une grande spécialité dans ce park ou de nombreux " humains araignées "s'accrochent sur les énormes blocs de granite. Puis rando jusqu'à la Fortynine palms oasis. Et enfin ascension du pic le plus élevé, le Mont Ryan, 1670m, qui offre une vue panoramique sur tout le park et où nous avons décidé d'aller trinquer a la nouvelle année en attendant le coucher de soleil. Une performance en fin de journée, les spécialistes apprécierons les 330 m de dénivelé en 40 mn. Plein les mirettes de toutes les nuances du soleil couchant. Un retour plus tranquille a la lampe frontale.