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samedi 3 novembre 2012

Birmanie 31/10/2012 Kakku ou Stuppa land

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Mercredi 31 octobre : Kakku
Nous avons hésité entre Pindaya et sa grotte aux....bouddhas et Kakku et ses 2500 stupas. Le prix du taxi depuis Naung Swe est le même soit 50000K, une petite somme quand même. La durée du trajet est identique 2h. Ce qui est différent c'est qu'à Kakku en plus du droit d'entrée sur le site de 3000k, comme à Pindaya, il faut payer un guide. Finalement nous avons choisi « Stupa land », entendez Kakku.
Départ à 8h du matin de NS. Il faut rejoindre la route principale qui mène à Taugngyi, puis aller jusqu'à Taunggyi qui se trouve à 1500m d'altitude. C'est bien vert et en montant on a une belle vue sur la vallée d'où nous arrivons. On entre dans Taunggyi qui est  la capitale de l'etat  Shan, l'ethnie majoritaire. C'est une ville universitaire et commerçante. Direction le bureau des guides de l'ethnie Pa-o. En effet l'endroit où se trouve le site est en pleine région Pao (ethnie d'origine tibétaine). Comme j'ai du mal à suivre les explications du guide en anglais, j'espère que je ne vais pas faire trop d'erreurs.
En 1992, les Pao ont négocié avec le gouvernement la gestion du site (argent et travail pour les Pao). En sortant de Taunggyi, la route qui mène à Kakku est gardée. Le chauffeur de taxi s’acquitte d'un droit de passage et la présence du guide avec nous atteste que nous avons réglé notre dû. Il nous faut presque une heure pour atteindre le site. La route est étroite mais goudronnée. Il y a du monde, en particulier sur des motos. Beaucoup de femmes ont leur costume traditionnel. Les Pao sont essentiellement agriculteurs. Partout de petits villages avec des maisons Pao typiques  avec des habitations en bambou avec un toit de paille. De plus en plus le toit de taule remplace le toit de paille qu'il faut changer tous les trois ou quatre ans et ce n'est pas donné. Dans cette région, il n'y a qu'une seule récolte de riz par an. La culture essentielle est celle de l'ail qui est « exporté » dans tout le pays. Mais on trouve aussi beaucoup d'autres choses (maïs, cucurma, cacahuètes, mangues, avocats) et autres plantes que je n'ai pas forcément repéré. Les maisons sont assez grandes et autour il y a de petits jardins avec fleurs et potagers. Par contre, il n'y a pas d'électricité ni d'eau courante.
Aujourd'hui, lendemain du « full moon day » est jour de fête religieuse pour les bouddhistes qui ne travaillent pas et peuvent se rendre au monastère en famille. C'est pour cela que nous en croisons beaucoup   sur la route et sur le site. Ils ont particulièrement soigné leur tenue. Le costume traditionnel est abandonné par les jeunes.
Le site est très bien organisé. Les stupas sont dans un enclos de un km de périphérie. Devant la porte principale se trouve un grand jardin gazonné et bordé d'immenses banians sous lesquels d'un coté se trouvent quelques vendeuses de légumes (on achète en petit sachet d'ail à prix d'or à une grand-mère ce qui amuse beaucoup ses voisines) et des stands de nourriture. De l'autre coté les banians abritent les croyants qui viennent passer plusieurs jours lors des grandes fêtes. En face du site, passage obligé pour les touristes, le restaurant où l'on paye le double de ce qui se fait ailleurs pour une nourriture quelconque.
Que dire du site lui même ? C'est assez surprenant ces 2478( on ne les a pas compté)  stupas dressés les uns à côté des autres en rangées plus ou moins rectilignes. Les premiers datent du XVI ème siècle. Ils sont de taille différente, mais aussi de forme différente. Certains ressemblent à des sarcophages sur un support  : « c'est la forme monastère »nous dit le guide , les autres sont coniques (en forme de cloche) et coiffées de la traditionnelle ombrelle avec de petites clochettes qui tintinnabulent au vent. Les coniques selon qu'ils ont la flèche étroite ou large en bas sont Myanmar ou Shan. Il y a les petites niches sur les quatre faces du stupa qui abritent toute sorte de bouddhas en terre, en marbre... Quand ils sont couverts c'est avec un tissu jaune ou rouge. Les décorations sont plus ou moins importantes (personnages, animaux, fleurs, arabesques...)
La plupart des stupas ont été restaurés grâce à de généreux donateurs dont beaucoup sont des chinois de Singapour ???? contrairement à In Dein, où beaucoup sont encore à restaurer. Plus que les décorations et les formes individuelles c'est l'effet de groupe et d'alignement qui est intéressant lorsque l'on déambule. Attention aux immenses toiles d'araignées et à leurs habitantes ! Sur le site il y a quelques touristes, des français arrivés avec terre d'av. après un trek à partir de NS et d'autres, mais très peu nombreux par rapport aux autochtones venus prier et apporter des offrandes. Il y a le stupa de Roméo et Juliette locaux ( Kemaewii et Kenayar)
Il y a aussi une représentation des personnages qui selon la légende sont à l'origine de l'homme et la femme  Pao. Dans la forêt il y avait un médecin guérisseur et une femme dragon avec de grands pouvoirs. Elle est tombée enceinte et a enfanté d'un garçon et d'une fille. Les hommes Pao portent le turban en mémoire du guérisseur qui en portait un et les femmes Pao portent plusieurs couches de vêtements qui symbolisent les écailles du dragon.
Une nouvelle journée bien agréable mais un peu onéreuse.

vendredi 2 novembre 2012

Birmanie Inle 30/10/2012 Full moon day




Mardi 30 octobre : full moon day
Aujourd'hui c'est un grand jour de fête pour les habitants du lac Inle. Tout est fermé, même le marché..c'est dire ! Il est prévu beaucoup de monde sur le lac pour suivre la procession des bouddhas. Le prix des places sur les barques monte en flèche.

Pour nous la balade sur le lac c'était il y a deux jours et aujourd'hui c'est journée vélo. Nous descendons vers le sud sur la rive gauche du lac. Nous connaissons le trajet de 12km de route goudronnée assez abîmée qui conduit à Maing Thauk où se trouve un pont en bois de 400m qui rejoint la partie lacustre du village.  Nous faisons une petite promenade sur le pont. Cela nous permet de découvrir le fonctionnement des pièges à anguilles qu'utilisent les habitants. On se demande s'ils en attrapent car aucune carte de restaurant n'en propose (pour ce que nous avons pu voir). Puis nous faisons un petit tour par la pagode sans grand intérêt. Dans la cour autour de la pagode sèche le tabac destiné à la fabrication des cheerots. A différents endroits des gens sont réunis et mangent. Nous décidons de continuer vers le sud en direction de Nanpam. La route goudronnée est plutôt en meilleur état que jusqu'à Maing Thauk .Il n'y a pas de circulation. Au bord de la route des arbres et derrière des champs de cannes à sucre comme dans la première partie de trajet. Il y a de nombreuses usines de fabrication de mélasse et de sucre. Les villages ne sont pas visibles de la route. On devine l'existence d'un hameau lorsqu'il y a sur le bord de la route un vendeur d’essence ou une petite boutique. Plusieurs resort sont installés sur cette route. Ils ont un accès direct au lac. Entre les resort, Il y a de nombreux monastères souvent très grands. Nous faisons halte vers midi devant l'un deux. Il semble y avoir beaucoup de monde qui se rende à la pagode. Les gens arrivent avec de grandes coupes chargées de nourriture.. Ces coupes sont disposées devant bouddha, puis reprises par leurs propriétaires elles sont consommées sur place, dans la salle de prière ou autour. Les gens sont très accueillants et nous offrent des sucreries. Dix kilomètre environ après Maing Thauk la route goudronnée laisse place à une piste caillouteuse. Cela devient difficile. Nous allons à Ingyingon pour essayer de trouver une barque pour rentrer. Le village est joli, bien entretenu . Les maisons sont en bambou avec de petits jardinets. Nous renonçons à prendre une barque à un prix déraisonnable. Nous enfourchons donc nos vélos et après un petit en cas de bananes nous parcourons les 15 km qui nous séparent de Maing Thauk et où nous arrivons enfin vers 14h30. Après un petit repas (une grosse salade d'avocats délicieuse) au Mainthauk Image restaurant  et de  l'eau, de l'eau nous rentrons à Nyaung shwe. Bilan 52km dans les pattes dont sept de piste, mais une super balade. Ce soir nous pensons que ce sera la fête pour la nouvelle lune. Mais déception ! Il y a peu de maisons décorées de lampions et chandelles. Seules les pagodes ont leur déco disco. Mais la fête ici ce sont surtout les pétards.  Heureusement pour finir la soirée nous nous offrons un repas shan au restaurant Htoo htoo qui n'est pas loin de l'hotel et où la nourriture est bien préparée. Nous nous régalons avec les currys et les légumes. Fin d'une journée bien remplie.

Rando lac Inlé


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Départ à 8h de notre hôtel avec un guide de l'ethnie Intha. Il est tout menu, tout en muscle. Les Intha sont différent des shan. Plus fins et plus foncés. Notre guide qui en temps normal est chauffeur de trishaw nous dit avoir des mollets en béton. Aie ! Aie ! Aie ! Moi qui n'est pas d'entraînement, ça promet. Nous partons d'un bon pas, sur la route qui conduit à Taunggyi, Nous passons devant une usine de fabrication de sucre puis devant un petit restaurant où les propriétaires préparent du tofu frit. A Inle le tofu est fabriqué avec des haricots jaunes et pas des haricots de soja. On quitte la route et on attaque la montée qui va durer quatre heures. Le chemin est raide mais agréable. La nature  est bien verte. Il y a beaucoup de fleurs, en particulier des arbres de roses de noël (ça nous change des petits pots que l'on trouve dans nos jardineries), mais aussi plusieurs sortes d'acacias aux fleurs jaunes et bien d'autres fleurs inconnues. Autour de nous des myriades de papillons, des chants d'oiseaux, des bruits d'insectes...Et puis il y a tout ce qui est cultivé, manguiers, avocatiers, papayers, maïs, cucurma, tamarin, citronnelle, lemon grass, légumes en tout genre car la terre est riche, la température idéale et il y a de l'eau. Tous les villages que nous traversons sont de l'ethnie Pa-0. Autrefois les femmes étaient vêtues de noir avec un foulard jaune ou rouge éclatant formant une coiffe sur la tête. Mais cet usage se perd. Cependant, nous en rencontrons quelques unes qui acceptent de se laisser prendre en photo. Les maisons sont coquettes, en nattes avec des motifs variés. Dans le premier village nous visitons une pagode grotte. Un moine y vit depuis dix huit ans. Il nous offre du thé vert comme c'est la coutume lorsque l'on est invité chez quelqu'un. Sur la route, d'un village à l'autre, nous rencontrons des habitants qui vont ou rentrent de la ville, travaillent au champ, conduisent leur bœuf. D'autres font leur toilette, leur lessive à des points d'eau collectifs. Les femmes portent souvent d'énormes charges dans des paniers en osier dont la hanse repose sur le front. Vous allez encore penser que j'ai mon quart d'heure féministe, mais il y a de quoi. Dans le dernier village que nous traversons des hommes sont réunis autour d'un terrain de volley. Certains jouent les autres regardent en fumant et buvant. Pas de femmes, et pour cause ! Nous les croisons un peu plus loin sur le chemin. Elles remontent de Mine Thauk courbées et exténuées sous la charge contenue dans leurs paniers.... A midi nous faisons une pose pour manger dans une maison d'un village Pa-O. Une bonne soupe aux nouilles riche en légumes et en dessert fruits, sablés de Nyaung Shwe et quatre quart. Habituellement en Asie on ne nous sert pas de dessert. Mais depuis que nous sommes arrivés, c'est l'inverse. Et puis évidemment il y a le thé vert, en abondance et que nous buvons volontiers en quantité après les quatre heures de marche sous le soleil. Dans cette famille ils préparent les feuilles qui servent à la fabrication des cheerots. Ce sont les feuilles qui sont roulées autour du tabac mais qui ne sont pas des feuilles de tabac (???). Des paniers remplis de pierres les écrasent sur les plaques d'un four. C'est la belle fille de la propriétaire de la maison qui est revenu des champs avec un énorme panier plein de feuilles qui ensuite les trie et les fait sécher. Autant vous dire qu'il fait bon devant le four. Le séchage dure environ trente minutes. Le fils cadet fabrique des lanternes pour la fête de la pleine lune qui aura lieu mardi 30 octobre, demain donc. Le long du parcours il y a des points de repos. En général il s'agit d'un abri avec une natte pour s'allonger, des cruches d'eau pour se désaltérer (complètement déconseillé aux touristes) et tout cela sous des arbres. Les arbres en question sont souvent des « arbres de bouddha ». Nous  découvrons leurs fruits de la taille d'une petite prune, mais remplis de petites graines et donc pas très bons. Nous montons à 1500M d'altitude soit environ 600m au dessus du lac . Alors, quelle vue ! Une fois de plus nous en avons plein les mirettes, mais aussi plein les pattes après 7h de marche et 26km. Notre marche se termine à Mine Thauk et nous rentrons en bateau. Vingt minutes de pur repos avec un magnifique coucher de soleil.

Inthein

 
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Entre deux procession nous avons remonté le canal qui conduit à Inthein. C'est le village où nous étions arrivés en février à la fin du trek de Kalaw. Nous n'avions pas eu le temps de le visiter. Il est réputé pour sa multitude de stupas 1054 d'après le guide). Nous grimpons jusqu'à la pagode par un escalier bordé de stands de souvenirs. En haut il y a comme un champ de stupas.Ils datent du XVII° et XVII° siècle. Certains sont bien abimés. Les stuks sont tombés, les plantes les envahissent mais je leur trouve un charme que n'ont pas les stupas restaurés par de généreux donateurs et qui, pour moi, ressemblent à des "meringues blanches et dorées". Nous continuons après la pagode sur la route de Kalaw. Nous voulons grimper sur une petite colline surmontée d'un stupa et d'où l'on doit avoir une belle vue. Impossible de trouver le sentier. C'est une dame de l'ethnie Pa-O qui accepte de nous conduire moyennant une petite somme. D'en haut la vue est magnifique. D'abord sur le paysage environnant, le petit village Pa-O au pied de la colline, les stupas autour de la pagode, puis plus loin sur le lac et les jardins flottants.

A midi nous regagnons le village et nous décidons d'aller manger dans le restaurant du marché où nous avait conduit notre guide à la fin du trek. Et là, surprise! Alors que nous sommes installés depuis quelues minutes , le guide arrive d'un trek avec deux néozélandaises. Nous nous retrouvons avec plaisir. Il dit à JC qu'il pense à lui chaque fois qu'il fait le trek car il se rappelle de sa montre GPS et du nombre de kilometres qu'il fait tout les jours car maintenant il sait!

jeudi 1 novembre 2012

Birmanie 28/10/2012 Procession sur le lac Inle



Pendant dix huit jours et tous les jours se déroulent des processions sur le lac. Quatre bouddhas sont transportés d'une pagode à une autre. Chaque nuit ils dorment dans une pagode différente. Aujourd'hui il y a deux processions. Une allant de la pagode de Zegati au monastère de Peypuk.C'est là que nous avons  décidé d'aller. Mais pour cela il faut être à pied d’œuvre à 7h 30.


Donc réveil à 5h30 pour un rendez-vous avec notre "boat-driver" à 6h. Il nous conduit à son bateau que nous avons loué la veille, pour la journée (20000K pour nous deux). Bonne surprise. Le bateau est impeccable, les gilets de sauvetage neufs et le chauffeur a même prévu des couvertures. Ce n'est pas un luxe car sur l'eau il fait froid. De plus, la veille il a beaucoup plu et le temps reste gris. Je profite même de la grande cape que j'ai acheté la veille au marché. Elle fait un excellent coupe vent. Nous partons tandis que le jour se lève. Les couleurs sont belles surtout au moment où le soleil tente de faire de timides percées. Nous arrivons au point de RDV à l'heure prévue. Beaucoup de bateaux de touristes, mais  beaucoup plus de gens du pays, des bouddhistes (au passage des bouddhas ils prient). Quand nous arrivons nous voyons de longues barques où les rameurs sont debout de part et d'autre d'une barre à laquelle ils peuvent se tenir avec une main en cas de besoin. Ils rament debout et pour certains avec la jambe à la façon Intha  (ethnie des  habitants du lac) avec la jambe. Chaque barque est décorée et comporte de nombreux rameurs, minimum 64 parfois plus d'une centaine. Ils sont tous vêtus de la même façon, pantalon et chemise. La couleur des pantalons et de la décoration est différente d'une barque à l'autre (bleu, vert, jaune, orange). Une seule barque avec des filles, vêtues de  rose, qui dansent gracieusement en passant devant nous. Chaque village a au moins une barque et tente de rivaliser avec les autres. Sur les barques il y a des musiciens ou des danseurs. C'est très joyeux. Les barques sont fixées les unes aux autres par des cordes. Toutes les barques des villages défilent devant nous. Elles tirent et accompagnent les barques de la procession. Petit couac, une barque chavire. Mais pas de mal! Tous les rameurs sont repêchés et la procession continue. Voici maintenant les barques "officielles". Il y en a deux entièrement dorées et en  forme d'oiseau flottant sur l'eau (l'oiseau Hintha symbole du pays) Au centre de la première, sous un dais se trouvent des offrandes. La deuxième barque est identique mais plus grosse. Au centre, sous un dais,  là encore, se trouvent les bouddhas.
 L'ambiance est festive et bonne-enfant.  C'est grandiose. Arrivé au monastère chaque bouddha est placé sur une sorte de  palanquin porté par des hommes. D'autres autour font une haie d'ombrelles blanches. Sur la barque principale se trouvent des moines, mais aussi des hommes vêtus de blanc et de beige et qui ont la tête enserrée d'un turban. Je ne sais pas qui ils sont ou ce qu'ils représentent. Les bouddhas sont déposés dans la pagode pour y être vénérés par les croyants. Il y a un monde fou et autour de la pagode c'est une ambiance de fête. On peut se restaurer, mais aussi acheter des souvenirs, des jouets....Plus tard nous revenons au monastère pour assister au départ des bouddhas qui sont déplacés vers une pagode voisine où ils vont passer la nuit. Dans la pagode les bouddhas sont placés sur un autel. Les croyants sont autour. Seuls les hommes ont le droit d'aller coller des feuilles d'or sur les bouddhas. D'ailleurs ces quatre bouddhas sont tellement couverts d'or qu'ils ne ressemblent plus vraiment à des personnages mais plutôt à de grosses brioches à deux boules comme nos bonnes brioches au beurre. Pour le départ des bouddhas vers leur destination suivante nous avons trouvé un emplacement de rêve qui surplombe le canal. Au fil de la journée le temps s'est éclairci et c'est sous un magnifique soleil que les barques dorées s'éloignent vers la destination suivante, la pagode de Nam Pan . Ah au fait! J'ai oublié de parler des pétard qui eux aussi font partie de la fête.