pays visités par année

PAYS VISITES: 2011 CALIFORNIE / 2012 VIETNAM LAOS BIRMANIE ALBANIE / 2013 BIRMANIE CHINE NEPAL/ 2014 INDES MAROC/ 2015 BIRMANIE INDE(ARUNACHAL-PRADESH) CALIFORNIE NICARAGUA/ 2016 THAILANDE MAJORQUE IRAN/ 2017 COLOMBIE JORDANIE/ 2018 CHILI FRANCE (HAUTES-ALPES)/ 2019 THAILANDE ITALIE(POUILLES )/ 2020 ETHIOPIE FRANCE (Pyrénées) ESPAGNE/ 2021 CNARIES(FUERTEVENTURA-LANZAROTTE)/ 2022 LANZAROTTE Espagne(VALd'ARAN) France (QUEYRAS)/ 2023 CANARIES (TENERIFE-GRAN-CANARIA) Mexique(YUCATHAN) France(VALGAUDEMAR ) Italie(SARDAIGNE) COLOMBIE/ 2024 BRESIL France (Pays Basque) Espagne Colombie (Meta, Guaviare et Santander)/ 2024/25 CANARIES (Tenerife, Gomera, La Palma)

samedi 3 novembre 2012

Birmanie 31/10/2012 Kakku ou Stuppa land

++++PHOTOS


Mercredi 31 octobre : Kakku
Nous avons hésité entre Pindaya et sa grotte aux....bouddhas et Kakku et ses 2500 stupas. Le prix du taxi depuis Naung Swe est le même soit 50000K, une petite somme quand même. La durée du trajet est identique 2h. Ce qui est différent c'est qu'à Kakku en plus du droit d'entrée sur le site de 3000k, comme à Pindaya, il faut payer un guide. Finalement nous avons choisi « Stupa land », entendez Kakku.
Départ à 8h du matin de NS. Il faut rejoindre la route principale qui mène à Taugngyi, puis aller jusqu'à Taunggyi qui se trouve à 1500m d'altitude. C'est bien vert et en montant on a une belle vue sur la vallée d'où nous arrivons. On entre dans Taunggyi qui est  la capitale de l'etat  Shan, l'ethnie majoritaire. C'est une ville universitaire et commerçante. Direction le bureau des guides de l'ethnie Pa-o. En effet l'endroit où se trouve le site est en pleine région Pao (ethnie d'origine tibétaine). Comme j'ai du mal à suivre les explications du guide en anglais, j'espère que je ne vais pas faire trop d'erreurs.
En 1992, les Pao ont négocié avec le gouvernement la gestion du site (argent et travail pour les Pao). En sortant de Taunggyi, la route qui mène à Kakku est gardée. Le chauffeur de taxi s’acquitte d'un droit de passage et la présence du guide avec nous atteste que nous avons réglé notre dû. Il nous faut presque une heure pour atteindre le site. La route est étroite mais goudronnée. Il y a du monde, en particulier sur des motos. Beaucoup de femmes ont leur costume traditionnel. Les Pao sont essentiellement agriculteurs. Partout de petits villages avec des maisons Pao typiques  avec des habitations en bambou avec un toit de paille. De plus en plus le toit de taule remplace le toit de paille qu'il faut changer tous les trois ou quatre ans et ce n'est pas donné. Dans cette région, il n'y a qu'une seule récolte de riz par an. La culture essentielle est celle de l'ail qui est « exporté » dans tout le pays. Mais on trouve aussi beaucoup d'autres choses (maïs, cucurma, cacahuètes, mangues, avocats) et autres plantes que je n'ai pas forcément repéré. Les maisons sont assez grandes et autour il y a de petits jardins avec fleurs et potagers. Par contre, il n'y a pas d'électricité ni d'eau courante.
Aujourd'hui, lendemain du « full moon day » est jour de fête religieuse pour les bouddhistes qui ne travaillent pas et peuvent se rendre au monastère en famille. C'est pour cela que nous en croisons beaucoup   sur la route et sur le site. Ils ont particulièrement soigné leur tenue. Le costume traditionnel est abandonné par les jeunes.
Le site est très bien organisé. Les stupas sont dans un enclos de un km de périphérie. Devant la porte principale se trouve un grand jardin gazonné et bordé d'immenses banians sous lesquels d'un coté se trouvent quelques vendeuses de légumes (on achète en petit sachet d'ail à prix d'or à une grand-mère ce qui amuse beaucoup ses voisines) et des stands de nourriture. De l'autre coté les banians abritent les croyants qui viennent passer plusieurs jours lors des grandes fêtes. En face du site, passage obligé pour les touristes, le restaurant où l'on paye le double de ce qui se fait ailleurs pour une nourriture quelconque.
Que dire du site lui même ? C'est assez surprenant ces 2478( on ne les a pas compté)  stupas dressés les uns à côté des autres en rangées plus ou moins rectilignes. Les premiers datent du XVI ème siècle. Ils sont de taille différente, mais aussi de forme différente. Certains ressemblent à des sarcophages sur un support  : « c'est la forme monastère »nous dit le guide , les autres sont coniques (en forme de cloche) et coiffées de la traditionnelle ombrelle avec de petites clochettes qui tintinnabulent au vent. Les coniques selon qu'ils ont la flèche étroite ou large en bas sont Myanmar ou Shan. Il y a les petites niches sur les quatre faces du stupa qui abritent toute sorte de bouddhas en terre, en marbre... Quand ils sont couverts c'est avec un tissu jaune ou rouge. Les décorations sont plus ou moins importantes (personnages, animaux, fleurs, arabesques...)
La plupart des stupas ont été restaurés grâce à de généreux donateurs dont beaucoup sont des chinois de Singapour ???? contrairement à In Dein, où beaucoup sont encore à restaurer. Plus que les décorations et les formes individuelles c'est l'effet de groupe et d'alignement qui est intéressant lorsque l'on déambule. Attention aux immenses toiles d'araignées et à leurs habitantes ! Sur le site il y a quelques touristes, des français arrivés avec terre d'av. après un trek à partir de NS et d'autres, mais très peu nombreux par rapport aux autochtones venus prier et apporter des offrandes. Il y a le stupa de Roméo et Juliette locaux ( Kemaewii et Kenayar)
Il y a aussi une représentation des personnages qui selon la légende sont à l'origine de l'homme et la femme  Pao. Dans la forêt il y avait un médecin guérisseur et une femme dragon avec de grands pouvoirs. Elle est tombée enceinte et a enfanté d'un garçon et d'une fille. Les hommes Pao portent le turban en mémoire du guérisseur qui en portait un et les femmes Pao portent plusieurs couches de vêtements qui symbolisent les écailles du dragon.
Une nouvelle journée bien agréable mais un peu onéreuse.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire