INDES 31/1/14 De Pondichery a Thanjavur

Il faut un certain temps pour quitter la ville de Pondichery. Le quartier colonial n'est qu'une infime partie de cette grande ville d'environ 3 millions d'habitànts. Et à l'heure d'ouverture des bureaux et de rentrée des classes cela fait beaucoup de monde sur les routes et sur le bord, des bus bondes, des motos et des voitures, mais proportionnellement moins nombreuses que chez nous. La population semble assez jeune et globalement il nous semble qu'il y a beaucoup d'enfants. Pour aller a l'école l'uniforme est de mise. Pantalon et chemise pour les garçons, salwars kamish et couette tressées. Une fois sortis de la ville et de sa banlieue, c'est la campagne. Une route droite, arborée,qui traversent de grandes rizières ou des femmes s'affairent a enlever les mauvaises herbes entre les plants de riz. Un travail harassant. Bonjour le dos!! Au milieu des rizières de temps en temps des plantations de cocotiers et de bananiers. Dans les villages encore beaucoup de maisons traditionnelles, basses, en brique oui pise avec un toit de chaume (Feuilles de canne à sucre). Une dame nous invite même à visiter sa maison. Certaines huttes plus sommaires ont des murs en feuilles de coco tressées. Trois récoltes de riz par an dans cette région et  selon les champs, le riz est à différents stades de maturité. Le battage se fait sur le bord de la route. Une terrasse en ciment avec un ou deux dieux à côté. Est-ce que ce sont des aires de battage protégées par les dieux ou est-ce que ce sont des petites zones de prière utilisées comme aires car bétonnées? La paille de riz sert d'aliment pour les vaches.
C'est aussi la période  de la récolte de la canne à sucre et les remorques des tracteurs ont des chargements impressionnants.
 Arrêt à Chidanbaran pour visiter l'immense temple dédié à Shiva. Ce temple est dédié à Shiva Nataraja, c'est à dire à Shiva seigneur de la danse. Il y a un monde fou car c'est l'heure d'une cérémonie dans le sanctuaire central dont le toit dore est fait de 21 600 tuiles, le nombre de respirations quotidiennes d'un être humain. Les portes argentées sont ouvertes et permettent de voir le linga de Shiva Nataraja. Les fidèles se pressent et apportent des offrandes aux prêtres qui pratiquent des rituels, dont celui du feu. Les prêtres ont des vêtements blancs et leurs cheveux sont relevés en chignon tresse (serpent)sur la tête, comme Shiva.
Un peu plus loin, on s'arrête a Gangaikondacholapuram temple ou le pragadheswavar temple.
Beaucoup d'écoliers, d'écoles différentes. (Uniformes varies) sont présents.
Magnifique temple ancien rose au milieu d'une beau jardin bien entretenu et dont les bâtiments pyramidaux sont très harmonieux. Nous arrivons juste avant la fermeture du sanctuaire ce qui nous permet d'apercevoir l'énorme lingam (4m, d'après le guide).
Pause repas au Paradise resort ou s'arrêtent tous les touristes. Le cadre est agréable et la   bien ventilée. Mais la nourriture n'a rien d'exceptionnel. On paie le cadre!
Un peu avant 16h, heure à laquelle réouvre les temples, nous partons visiter le Darasuram temple. C'est un très bel ensemble en granite rose, dont la finesse des sculptures est d'autant plus remarquable que la pierre est très duré à travailler. C'est le cas en particulier des piliers du mandapa. La encore, moyennant une obole, nous pouvons apercevoir le lingam.
Encore une bonne heure de route avec toujours d'immenses étendues de riz. La région de Tanjore est considérée comme le<bol de riz> de l'Inde.
Et comme si nous n'avions pas assez vu de temple nous faisons un petit tour dans le temple de Brihadishvara. Il ferme tard et il n'y a plus de touristes. Seuls sont présents des fidèles venus se recueillir devant le lingam (un de plus). Le chauffeur nous dit que le vendredi est un jour important pour les indus, c'est un peu le dimanche des chrétiens.

Inde_Kérala Auroville jeudi 30 janvier 2014

Au départ l'idée est venue de <la mère> , compagne de Sri Aurobindo de fonder une cité universelle où hommes et femmes de tous les pays doivent pouvoir vivre en harmonie......voir sur internet pour les gens intéressés.

Auroville est au nord de Pondichery. C'est un espace arboré de plusieurs hectares. Pas de barrière, pas de porte, on y rentre sans s'en apercevoir, pour nous avec un tuktuk. La seule chose à voir de particulier est le matrimandir. Première étape, le centre d'accueil. Tout visiteur est dirigé vers une première projection vidéo qui explique les différentes étapes de la construction de l'édifice qui a commencé en 1971 et qui s'est terminée en 2008. Ensuite une deuxième vidéo de présentation générale. Ce n'est qu'après que l'on obtient un pass pour aller au point de vue. Un km à pied dans la verdure et sous des arbres. Sur le chemin on peut voir les 12 grandes règles de vie de la communauté. Chacune d'elle est symbolisée par une fleur choisie par la mère. C'est elle qui a choisi l'emplacement d'Auroville en fonction de certains paramètres et le matrimandir a été édifié près d'un banian, arbre sacré. Un grand espace gazonné entoure l'amphithéâtre construit dans un grand trou et le Matrimandir. Tout autour des arbres. Le Matrimandir est une grosse boule couverte de disques dorés et qui représente une fleur de lotus, avec en son centre, à l'intérieur, un cristal (on le voit dans la vidéo) car on ne peut pas entrer dans l'édifice. Autour, douze pétales, correspondant aux douze règles sont en pierre rose. C'est plutôt beau et pour le moins surprenant. A côté du centre d'accueil se trouvent des boutiques où sont vendus les produits artisanaux, de qualité, fabriqués par les aurovilliens. Le restaurant permet de goûter une cuisine très occidentale et je dirais même très française. Les tartes salées accompagnées de crudités sont délicieuses, de même que les jus de fruits et les glaces. En plus ce n'est pas cher. On ne voit rien et on n'apprend rien sur la vie des aurovilliens. Il semble qu'il y ait pas mal de français, un peu comme à Pondichery. Mais on ne devient pas aurovillien du jour au lendemain. Ce qui est sûr, c'est que le coin est agréable.

Inde_Kérala Pondichery mercredi 29 janvier 2014

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Nous continuons nos déambulations dans la partie coloniale française (jusqu'en 1956) de Pondichéry en commençant par le marché, qui n'est pas très grand mais qui traduit la variété de ce que l'on trouve en terme de légumes, fruits, poissons et crustacés : des couleurs et des senteurs. Petite, que dis-je, longue pose au <café de flore>, le café de l'alliance française qui fait snack avec des noms de plats très français (pâtes au pesto, croque-monsieur....). Pas mal les locaux! une maison coloniale toute blanche avec un super jardin. Une alliance française très dynamique. Le directeur organise des expos, des conférences...et entre autre des séances de conversation entre français bénévoles et étudiants indiens. Une idée d'occupation utile pour retraités en villégiature. Il y en a pas mal, apparemment, de français retraités qui passent les mois d'hiver en Inde. Pondichery, Goa sont des destinations prisées où la vie est douce à moindre frais. Nous avons rencontré, à la guesthouse, une marseillaise qui passe quatre mois d'hiver en Inde depuis 10ans. Dans l'après-midi nous avons fait un saut jusqu'à l'ashram de Sri Aurobino. Pour l'histoire on peut trouver sur internet. Des gens viennent se recueillir sur la tombe des époux Aurobino (c'est lui qui a fondé le mouvement avant d'être rejoint par la femme indienne d'un français qu'elle a plaqué) selon un rituel bien rodé. Sur la fin de sa vie, <la mère >comme elle se faisait appeler, s'est prise pour la vierge Marie. Il faut dire qu'elle gérait bien le business de son compagnon et que la SAS de l'ashram est très riche et possède de nombreux immeubles, pas dégueu..à Pondichery. Fin de l'après midi au jardin botanique c'est frais , visite de l'aquarium (entrée 5 roupies!) et du train des enfants qui a résisté au départ des français.

En fin de journée, après avoir suivi une partie de pétanque sur la place de l’église, tout un symbole!, comme la veille nous sommes allés assister au festival de danses indiennes des enfants. Des costumes chatoyants, un dynamisme et un enthousiasme communicatifs.

Pour dîner nous avons choisi le restaurant de l'hôtel de l'orient, <carte blanche>. On mange dans le super patio d'une maison coloniale transformée en hôtel. C'est simple, bon et pas trop cher compte tenu du cadre.

Indes De Tiruvannamalai a Pondichery le mardi 28 janvier

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Sur la route, les champs de canne à sucre alternent avec ceux de riz. C'est l'époque de la récolte de la canne à sucre et nous croisons de nombreux tracteurs et camions très charges.. Le riz est a différents niveaux de maturité. Ici on le plante ailleurs on le coupe  et on récolte  les grains. Les habitations, dans les villes comme dans les campagnes sont très colorées, avez des couleurs flaschy et souvent plusieurs couleurs pour la même habitation. Il e va de même dan les cimetières catholiques pour les tombes. Sur le bord des routes, les femmes, que ce soit dans les champs en train de travailler ou de de conduire les animaux aux pâturages, sont droites, sveltes et superbes dans leurs sari colores parées de bijoux et la chevelure relevée ornée de fleurs. Et pourtant leurs conditions de vie ne sont pas faciles. Les habitations sont souvent modestes et le confort rudimentaire. Pas toujours de l'eau ni même de l'électricité. Sur cette partie de route il y a de nombreuses maisons basses en pisé ou en briques dont le toit de chaume paraît fait avec les feuilles de canne à sucre. Un bon moyen d'utiliser l'existant et certainement à moindre frais. Des femmes sont embauchées pour nettoyer le bord des routes et défricher. Elles sont payées 130 rps par jour.(soit environ 2€) Nous faisons une pause pour prendre un café. Les indiens prennent du the au lait avec un rituel bien précis. Le the est versé d'un verre dans une coupe et ainsi de suite. La coupe et le verre sont suffisamment éloignés pour qu'en tombant dans l'un des récipients le liquide mousse. Je ne pourrais pas dire si c'est bon ou pas car je ne supporte pas le the au lait. A un moment, sur le bord de la route nous voyons des  femmes qui vendent des poudres colorées. Nous nous arrêtons. Il s'agit de la poudre qui sert a dessiner les motifs de kolams dont les femmes décorent  l'entrée de la maison. D'un côté de la route il y a ceux qui préparent le matériau de base, blanc, du plâtre détendu me dit JC. Il nous manque donc une étape, celle de la coloration....un mystère! Peut être pourrons nous l'éclaircir avant la fin du séjour. Plus loin il y a cueillette de melons. Dans les champs les femmes qui disposent les melons dans de grandes bassines qu'elles portent sur la tête jusqu'à des camions ou des hommes debout les attendent. Encore des femmes libérées.....il y en a encore beaucoup de part le monde. Nous arrivons a Pondichery et nous passons un certain temps à l'entrée du territoire de Pondichery pour remplir des papiers. La paperasserie a encore de beaux jours devant elle. La guesthouse <le rêve bleu>est un monde à part. Un havre de paix aux couleurs acidulées. La propriétaire Christelle est une charmante jeune femme très accueillante. Nous décidons de rester un jour de plus pour que je laisse reposer mon genou et mon estomac secoue par les anti-inflammatoires. Pondichery, c'est un peu de France au bout du monde. Attention! Avertissement aux potentiels voyageurs intéresses par une chambre. C'est le propriétaire de la guesthouse qui la prend en main (pas fou le bougre, maintenant qu'elle marche bien!) les prestations risquent de ne plus être les mêmes. Christelle va ouvrir une autre guesthouse .........a suivre. A Pondichery il y a les vieilles bâtisses coloniales, la promenade du bord de mer, le lycée français, une alliance française très active. Beaucoup de français, de boutiques et de restaurants aux noms français. Il semble y faire bon vivre pour une somme modique car le logement et la nourriture ne sont pas chers. Chez Christelle nous rencontrons une dame française qui passe tous ses hivers ici....ça donne des idées!

Inde_Kérala Thiruvannamalai, lundi 27 janvier 2014

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Au programme, petite randonnée sur la montagne sacrée? Le mont Anurachala, un volcan éteint qui surplombe la ville. C'est en haut de cette montagne que Shiva serait apparu sous la forme d'une colonne de feu, créant le symbole original du lingam Depuis l'hôtel nous longeons le côté Nord du temple, nous traversons la grand route perpendiculaire et nous prenons juste en face une petite rue qui se poursuit par des escaliers et qui, au tout début est bordée de maisons puis de temples. Nous passons devant Virupaksha cave et Scandasraman où a vécu et médita Sriramanamaharsih ( le sage du coin). Nous prenons à droite le sentier qui monte au sommet de la colline. Montée très raide, sentier entre et sur les rochers. Il fait chaud et nous abandonnons l'ascension car nous avons une belle vue et il n'y a pas d'enjeu à aller plus haut. Nous redescendons à hauteur de Scandasraman pour poursuivre le chemin de <méditation> qui nous conduit au monastère de Sri Ramana Maharshi. A la descente, pas de chance, je glisse et je me vrille le genou, mais à chaud, tout va bien. Nous rencontrons quelques indiens, mais surtout des occidentaux, pieds nus, baba cools et beaucoup de sadhus. Nous faisons une pause jus de fruit dans l'agréable jardin du restaurant <little Tibet>. Le retour vers l'hôtel, dans la cohue et la pollution est beaucoup moins agréable. Nous croisons deux cortèges mortuaires. Devant des hommes jettent des fleurs, font exploser des pétards, transportent différents objets. Ils précédent une camionnette décorée de fleurs à l'arrière de laquelle se trouve le défunt couvert de fleurs et dont le visage seul est visible. Derrière suivent des hommes ou des femmes. C'est sans doute le cortège qui conduit le mort sur le lieu de la crémation.

Après le repas, pris à l'Abbadami (notre cantine) mon genou me fait très mal.....pas top! La suite va être difficile car je ne peux plus poser le pied par terre. Je pense qu'il va valoir que je passe voir un médecin demain à Pondichery. En attendant me voilà obligée de buller dans le lit. Pas trop mon genre, surtout en vacances.

Heureusement il y a la voiture et nous faisons le tour de tous les temples qui entourent la montagne sacrée. Il y a donc une route circulaire, bordée d'un trottoir que les saddus et les pèlerins parcourent pieds nus dans le sens des aiguilles d'une montre. (14km).

Pendant que je reste tranquillement dans la chambre, JC se rend au grand temple d'Arunachaleswar. Il couvre 10ha. De hauts murs surmontés de sculptures de vaches l'entourent et l'on pénètre à l'intérieur de l'enceinte par des gopuras, bâtiments en forme de pyramide très décorés, qui se trouvent aux quatre points cardinaux. JC assiste à un puja, offrande ou prière. C'est le moment où les fidèles défilent devant un autel, ouvert quelques instants, et où ils apportent leurs offrandes au Dieu, en l'occurrence Shiva.

Inde_Kérala En route pour Gingee, dimanche 26 janvier 2014

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Dès notre sortie de Mamallapuram nous remarquons de nombreux enfants vêtus de leur uniforme comme pour aller à l'école, mais sans cartable. En fait c'est jour de fête car c'est le jour anniversaire de la création de la république de l'Inde en 1950. Nous nous arrêtons devant une école. Les élèves assistent à la montée des couleurs, puis tous les parents et autres(nous aussi) sont invités à entrer pour la fête. Au programme, danses traditionnelles, chants et représentations avec Gandhi et d'autres acteurs de l'indépendance...

Nous poursuivons notre route jusqu'à Gingee où nous arrivons à l'heure du repas. Nous allons au Vasanthabhavan où nous sommes très bien accueillis. On mange un kothi végétarien pas trop épicé ( du dhal, un mélange de légumes, du curd avec des oignons, et....., nous ne savons pas, mais nous arrivons à manger. Pas d'assiette, mais un morceau de feuille de palmier que chaque convive nettoie avec de l'eau : sur la table, un broc et des verres. A la fin du repas nous prenons une pâtisserie et le serveur va même nous chercher un café, dans une boutique un peu plus loin. C'est royal!

C'est bien beau de manger, mais il va falloir grimper. Autour de Gingee, il y a trois montagnes granitiques au sommet desquelles se trouvent des forts qui datent du XVIeme siècle, même si certaines structures semblent antérieures. En avant pour Rajariri, la forteresse du roi. L'enceinte de la citadelle est bien conservée. Un grand mur fait de blocs ajustés entre eux sans ciment, comme le faisaient les incas. A droite, on laisse le Kalayana Mahal, temple des mariages et actuellement fermé. On traverse un grand espace très ombragé avec d'immenses < arbres qui pleurent>. On découvre un immense bâtiment avec des murs en blocs de pierre et un toit fait de trois voûtes, à priori un gymnase, à côté d'un grand bassin. Beaucoup de bâtiments plus ou moins gros sont construits sur le même modèle. Apparemment des greniers, mais aussi peut-être des salles pour les soldats. Des édifices qui ressemblent à des temples, un ensemble qui évoque pour nous une villa romaine avec son bassin au milieu de la cour, d'immenses trous dans les rochers qui servaient de citernes.....C'est par une succession d'escaliers et de petits chemin que l'on atteint le sommet d'où l'on a une vue magnifique à 360°. Sur le chemin beaucoup de singes assez agressifs et nous adoptons l'usage local qui est de se munir d'un bâton pour les chasser. Nous rencontrons beaucoup de promeneurs locaux, forts sympathiques et souriants. Des échanges de saluts, de photos, dans les deux sens. JC pour je ne sais qu'elle raison (moi je sais! JC) a un succès fou et plusieurs personnes veulent poser avec lui. Sur une autre colline nous apercevons le Krishnaggiri, forteresse de la reine. Nous choisissons d'aller voir le temple Venkaratam avec ses 600 (mais nous ne les avons pas compté )colonnes et ses sculptures...beau! Notre route se poursuit vers Tiruvannamalai. De magnifiques paysages de rizières, de palmiers, de cultures. Des femmes qui plantent du riz, des hommes et des femmes qui s'activent dans les champs, qui accompagnent des troupeaux de chèvres ou de vaches, des bœufs aux cornes colorées et décorées. JC me fait remarquer la moissonneuse à riz. Un tracteur auquel on a enlevé les roues installé comme poste de conduite et moteur sur la partie moissonneuse. Beaucoup de pauvreté aussi et des gens qui vivent dans des maisons en pisé, très basses, avec un toit de chaume. Certaines sont très délabrées. Beaucoup d'ordures aussi sur le bord des routes et un peu partout. Nous nous arrêtons dans un petit village pour admirer le marcheéaux légumes. Un super accueil nous est réservé et cette fois encore je fais de nombreuses photos. Nous arrivons à Tiruvannamalai en fin de journée. Il y a beaucoup de monde et pas mal de touristes du genre un peu <illuminés >. Mais cela s'explique par le fait que dans cette ville se trouve un immense temple dédié à Shiva ( le plus grand de l'Inde) et une montagne sacrée. Pour l'instant c'est pause à l'hôtel Trishul( 1720rs la chambre double sans AC, mais avec petit déjeuner. La chambre et la salle de bain sont spacieuses et plutôt propres. De notre petite terrasse on a une vue sur l'entrée est du temple qui n'est pas très loin. Mais l'endroit est calme. Pour manger nous allons tout à fait par hasard au restaurant de l'hôtel Abbirami, vadasannathi street. Un super accueil, des conseils pour choisir des plats non épicés qui en plus sont un régal (panner kofta :boulettes de légumes dans une excellente sauce à base de yaourt) nous accompagnons cela de légumes bouillis nature, de naan à l'ail: galette, et de Pandori parotta, sorte de crêpe qui comme le naan se trempe dans la sauce et sert de cuillère car en Inde on mange avec les doigts de la main droite. Pour nous, des cuillères et des assiettes garnies d'un morceau de feuille de bananier.

Inde_Kérala Mahabalipuram, 24 et 25 janvier 2014

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Il faut à peine plus d'une heure pour faire Colombo Chenai. Nous voici en Inde. Dans l'avion nous faisons connaissance avec un jeune couple de français et nous décidons de partager les frais d'un taxi de Chenai à Mamallapuram. ( 1350rs), soit 21€ à quatre. Nous choisissons un taxi officiel pré payé à l'aéroport. A Mamallapuram nous prenons une chambre à la Siva guesthouse. Elle est propre, lumineuse, avec eau chaude et ventilo nous en avons pour 900rs. (Chambres plus petites pour 700, et d'autres, au second plus chères avec AC, Mais qui n'est pas nécessaire ). Cela nous donne une première échelle de prix pour les jours suivants. Nous sommes au premier. Les chambres sont disposées en U autour de la cour. Il y a un peu de bruit car la rue est très vivante et commerçante. Mais les magasins ferment autour de 22h. Nous mangeons au Nautilus, tenu par un français. Les prix sont très corrects, c'est bon, copieux, propre et pas épicé.

Notre première visite matinale est pour le Shore temple où temple du rivage, dédié à Shiva. Le ciel est d'abord un peu brouillasseux, puis le soleil perce et nous offre une belle lumière sur le temple et ses sculptures qui sont assez abîmées.

Ensuite nous nous dirigeons vers le grand site, gratuit. D'énormes masses granitiques sur une colline couverte de végétation servent de support pour des temples où sont elles-mêmes creusées. Ce qui est particulièrement remarquable et bien éclairé avec le soleil du matin, c'est l'Ajurnàs penance, une grande fresque sculptée sur un rocher et qui raconte la façon dont le fleuve Gange est descendu sur la terre et l'intervention de Shiva pour le maîtriser afin qu'il ne détruise pas la terre. Mais il y a d'autres merveilles sur ce site et de magnifiques sculptures. Après un peu de repos, nous allons visiter le site des cinq Rathas (chariots de procession). Les cinq temples ont été sculptés dans un seul bloc de granite. Chaque Rathas était dédié à un dieu. Certains Rathas ne sont pas terminés dans la partie basse. Le travail de sculpture a dû être commencé par le haut et inachevé. A voir. La ville de Mahabalipuram est connu pour ses sculpteurs sur pierre,

En fin d'après midi un tuktuk nous conduit à Tirukalikundram. Nous arrivons au coucher du soleil. La vue n'est pas aussi belle que nous l'aurions souhaite car il y a un peu de brouillasse.

De retour en ville nous nous rendons près du temple du rivage où à lieu la dernière soirée du festival de danse qui se déroule chaque année à cette époque. L'occasion de voir des danses traditionnelles de qualité avant de finir la soirée au Nautilus. On ne prend pas de risque avec la nourriture

Srilanka de Galle à Negombo, jeudi 23 janvier 2014

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Deux heures pour faire le trajet de 120km en voiture (100 d'autoroute entre les théiers et les palmiers pour l'huile de palme. Certainement mieux et moins long que la route du bord de mer toujours très encombrée.
Colombo : visite du musée archéologique. Une partie des salles sont fermées, mais c'est un peu un résumé de notre voyage dans le triangle culturel du Sri Lanka.
Petit passage rapide par l'ambassade du Myanmar, voisine de l'ambassade de France, pas degueu.....pour récupérer nos passeports et nos visas Myanmar.Une heure après nous voici a Negombo (la ville de départ et d'arrivée des touristes) ou nous trouvons une chambre chez un particulier à un prix imbattable de 1000rs. ( dans la rue en face de l'hôtel Paradise, a 100m à droite , seulement de l'eau froide, mais avec la température ce n'est pas gênant). Balade sur la plage ou les catamarans à voile attendent les touristes pour des promenades et des parties de pêche. Trois mariages chicos dans des hôtels de luxe du bord de mer. Negombo s'étire le long d'une longue plage de sable. A l'arrière une route bordée d'hôtels, de resto et boutiques. Nous choisissons le resto Ruwini. Il doit avoir une bonne critique sur les guides car il est plein de touristes. Pour notre dernier repas au Sri Lanka nous choisissons du poisson et des crevettes a l'ail et en dessert du curd( sorte de lait caille de buffle )avec du miel. Miam Miam! Le rice et curry on le retrouvera en Inde. Le curd on en a vu beaucoup propose sur le bord de la route entre Tissa et Mirissa . Il est vendu dans des jattes en argile et se conserve hors du réfrigérateur.

Srilanka 21 et 22/1/14Galle

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Il y a la Galle moderne, grouillante de vie et d'activité et la Galle ancienne, coloniale, touristique dans le quartier du fort. Les remparts sont bien conservés. En faisant le tour on a une vue superbe et on fait aussi de drôles de rencontres....un énorme serpent de plus d'un mètre de long aussitôt pris en chasse par un bataillon de corneilles (il y en a un nombre incalculable sur les remparts et les arbres autour près des bateaux de pêcheurs) mais qui a réussi à leur échapper. A l'intérieur des remparts c'est la Galle portugaise, blanche avec les maisons typiques, la place d'arme carre entourée de bâtiments avec  colonnades et passages vert. Ce sont aujourd'hui les tribunaux. En jetant un coup d'œil nous avons aperçu des piles de dossiers impressionnantes. La peine de mort est semble-t-il toujours en vigueur au Sri Lanka. Mais le président a suspendu son application.
Au pied de remparts il y a un petit port de pêche. Les bateaux y sont de deux sortes, des barques du genre <pointu> marseille et des bateaux à balancier. Les équipements sont très artisanaux.
Les petites rues abritent de jolies maisons. C'est propre et coquet, très touristique dans la journée et quasiment mort le soir lorsque la plupart des touristes sont partis. Presque chaque maison est une guesthouse, un restaurant ou une boutique. Nous logeons  au <Secret Palace> qui appartient à la même famille que le Fort inn et le Fort Fifty inn. Une petite guesthouse qui vient d'ouvrir, dont les chambres blanches sont neuves, tout est impeccablement propre et les salles de bain modernes. Nous payons 3000rs pour la chambre en rez de chaussée qui donne sur le salon éclaire par un puits de lumière ( certainement la moins chère) Très calme..la chambre la plus soignée que nous ayons eu. Le resto du Fort Fifty inn est bon.

Srilanka Mirissa janvier 2014

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:Mirissa
Une fois n'est pas coutume nous sommes à la plage. Une des plus cotée du Sri Lanka du sud, avec en plus un spot de surf. Je vous la fait <branchée>. Les vagues ne nous paraissent pas immenses, mais il paraît que <ça monte > de jours en jours dixit nos voisins de chambre, de jeunes surfeurs français. La plage est belle avec son sable blanc et ses cocotiers. Nous logeons a Villa Sea view qui profite de sa réputation sur les guides et de sa vue pour forcer sur les prix (5000rps) pour une chambre dont le confort n'en vaut pas plus de 3000. Ce matin nous sommes allés sur une magnifique petite plage <sea roc>,  qui n'est accessible que par un petit chemin qui part entre notre guesthouse et le Palace hôtel voisin. Un super endroit. Nous avons profité de la piscine du Palace au retour de la plage...il n'y avait personne. Déjeuner au resto de la guesthouse qui a une terrasse avec une très belle vue. Comme partout ailleurs au Sri Lanka il ne faut pas être presse car ils préparent au fur et à mesure. C'est parfois un peu long, mais au moins ce n'est pas du réchauffé. Fin d'après-midi en balade. Recherche d'un premier lac un peu en retrait de Mélissa. Des que l'on sort de la route de la plage on retrouve le paysage de rizières et de bananiers. C'est un lac Garadu Gaga, très <local> que JC a trouve avec le GPS. Il faut donc se fier aux indications des locaux qui ne comprennent pas forcément ou l'on veut aller. Un tuktuk s'arrête sur ce petit chemin et le jeune conducteur qui est avec un copain nous propose de nous emmener gratuitement, on refuse, puis on accepte....la chose a ne pas faire. Ce garçon ne me plait pas, il parle beaucoup, à les yeux injectes de sang et sent l'alcool. Il nous emmène jusqu'au lac, mais propose que nous rentrions chez un ami a lui pour un meilleur point de vue. Nous refusons et je presse JC de repartir car je n'ai pas confiance.On lui demande de nous raccompagner contre rétribution. Il refuse, et nous dit que nous n'aurions qu'à lui faire un petit cadeau. Arrivés à la route nous le faisons arrêter car le taxi nous attend. Il est surpris et réclame sont cadeau. JC lui donne la somme qu'il estime être la bonne en fonction de nos critères. Il en veut le double. S'en suit une polémique et des échanges vifs et méchants. Il finit par accepter l'argent mais en nous insultant......la chose a ne pas faire. Attention aux tuktuks nous dit le chauffeur, beaucoup boivent et d'après les guides certains n'ont pas que de bonnes intentions. Ensuite départ pour Ahangama. On longe la baie de Weligama avec ses bateau de pêche de toutes les couleurs. Au retour nous assisterons à l'arrivée des pêcheurs et à l'épreuve de force que constitue la remontée du bateau sur la plage à bras d'hommes. A Ahangama, les pêcheurs perches posent pour les touristes. Il n'y a plus un seul vrai pêcheurs, mais des hommes qui font semblant. Aussitôt qu'une voiture s'approche des hommes avec des bâtons vous foncent dessus et vous réclament de l'argent pour une photo. Et cela peu aller jusqu'à 1000rs. Comme nous refusons de prendre une photo et de payer, l'homme n'est pas contant. Nous poursuivons donc notre chemin jusqu'au Kataluwa temple qui a une forme octogonale (rare), mais qui est fermé. Ensuite nous allons sur les bords du plan d'eau de Kogala ou nous voyons un pêcheur pose ses filets. Des barques sont en attente des touristes pour une balade autour des nombreuses îles. Mais la aussi il y a inflation et le pêcheur demande 25€pour 1h de balade et non 3 comme dans le routard. Évidemment c'est non pour nous.
Nous terminons la soirée au restaurant <rayon de soleil> finance par une association française Nanceenne. < l'île d'émeraude>. Dans ce cas ils ont aidé une famille, la jeune femme a eu une greffe de rein,  à monter ce resto-boutique pour qu'elle gagne sa vie et soit autonome. Le resto a ouvert trois jours avant et pour l'instant ils sont deux de l'association à tout superviser.....ils espèrent bien sur que cela perdurera. Ils partent dans deux jours pour l'Inde ou ils ont un autre programme.

Srilanka 19/01/2014 Rain Forest

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J15 : de Udawalawe a la rain forest

Nous partons tôt, 5h30 du matin car il y a environ 3h de route et il faut faire la randonnée dans la forêt le matin, avant que la petite pluie journalière vienne nous surprendre. Il nous faudra 3h30 par des petites routes sinueuses qui nous offrent à nouveau un très beau paysage. Des champs de the, encore et encore, et au milieu des plantations les usines. Chaque marque à la sienne, souvent énorme. Tout le the de qualité part à l'exportation. Peu de cueilleuse ce matin car nous sommes dimanche et les femmes que l'on voit sur la route sont habilles pour rejoindre les édifices religieux. Le temple hindou, c'est la majorité, mais aussi une église, une mosquée ou un temple bouddhiste. C'est la que se rendent des enfants vêtus de blanc. Les filles portent un caracot et une jupe blanche. Leurs cheveux sont tires en tresses ou en couettes. Tous ces enfants vont à l'école religieuse nous dit le guide. Nous imaginons qu'il s'agit d'un catéchisme pour la religion bouddhique. Nous faisons une pose petit déjeuner dans un petit troquet sur le bord de la route. Il fait un temps magnifique et nous avons une vue magnifique. Nous arrivons a Dimeyaya vers 10h. La route qui conduit à l'entrée du parc est trop mauvaise pour la voiture et il nous faut prendre un tuktuk. JC qui a décidé de discuter les prix obtient le <vrai>prix, soit 1200rps aller-retour. Pour le guide officiel que nous récupérons au passage il nous en coûtera 1500rps pour 5H de balade. Le prix d'entrée quant à lui est de 560rps par personne. La forêt de Sinharaja est une forêt vierge primaire classée au patrimoine mondial de l'unesco. Il y fait très chaud et très humide. C'est le domaine des sangsues. Pour s'en protéger, le guide nous demande de rentrer le pantalon dans les chaussettes. Ensuite il badigeonne nos chaussures et nos chaussette d'eau salée. Enfin, c'est ce que nous comprenons. Nous voyons de nombreuses plantes qui pour la plupart ont des vertus médicinales. Il y a aussi des champignons, trop beaux pour être honnêtes. Les arbres rivalises pour atteindre la hauteur et le diamètre maximum. Les troncs sont droit. Nous ne voyons que quelques petits oiseaux, très haut sur les branches ensoleillées de même que les singes noirs. Au bord du chemin, sur les arbres et les feuilles nous apercevons des scolopendres, des lézards, des araignées , un gros scarabée, un caméléon...dans les petits ruisseaux nous voyons des poissons à queue rouge, des crabes, des écrevisses et dans l'eau de la cascade de panda Oya, but de notre promenade nous prêterons nos pieds aux poissons nettoyeurs de peau. Au début cela fait un drôle d'effet lorsque l'on se retrouve avec plein de petits poisons qui viennent nous chatouiller les pieds. JC en profite que nous sommes seul pour prendre un bain. Nous reprenons tranquillement le chemin du retour. Mais tout à coup le guide est inquiet car la pluie menace. En général il pleut tous les après-midi et ce n'est pas pour rien qu'on l'appelle la Rain Forest. Le guide nous demande de nous presser car avec la pluie les sangsues vont sortir et également tomber des feuilles des arbres. Déjà le guide qui marche avec des tongs est obligé d'en enlever plusieurs qui s'accrochent sur ses pieds. A un moment je pose mon sac à terre pour sortir mon vêtement de pluie. Le guide le soulève immédiatement car il craint que des sangsues s'y accrochent. Et bien, mauvaise surprise en arrivant à l'hôtel. J'ai été mordue à trois endroit et mon Tee-shirt a une grosse tache de sang. JC a une morsure à la main sans doute une sangsue qui s'y est fixée lorsqu'il a touché une branche. Sales petites bêtes. En dehors de la forêt la pluie s'arrête. Autour de la rain forest il y a des rizières, des bananierś, des cocotiers. Le guide qui a partagé notre pique-nique nous invite à boire un jus de noix de coco chez lui. Aussitôt dans son jardin, le voilà qu'il grimpe le long du tronc pour aller ramasser les noix. Un délice! Nous reprenons la route en direction de Tissamaharamama. Une route plus rapide qu'à l'allée qui nous conduit dans la plaine. La température change. Il fait très chaud, autour de 30°. Nous prenons une chambre à l'hôtel Pacha. 4000rps pour une double avec ventilo et petit déjeuner. Nous hésitons à réserver pour un safari dans le parc de Yala. Nous craignons de ne pas voir plus d'animaux que dans celui de Udawalawe. Le prix de revient, élevé, 6000 d'entrée et 5000 de voiture nous aident à prendre la décision. Ce sera non. Demain matin au lieu de nous lever à l'aube nous dormirons avant d'aller buller a Mirissa.

Srilanka de Ella au parc de Udawalawe 18/1/14

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Départ de Ella en direction du parc de Udawalawe. La route serpente au niveau des collines. On descend et la température s'en ressent d'autant plus qu'il y a du soleil. On aperçoit quelques cueilleuse de the dans les nombreuses plantations qui jalonnent le début de notre route par ailleurs toujours aussi belle. Nous arrivons a Udawalawe vers 12h et nous retrouvons le couple de français rencontres la veille avec qui nous avons décidé de partager les frais d'une jeep pour le safari. En fait nous serons  cinq car un jeune allemand se joint a nous. Notre point de chute est la guesthouse Superson family, simple mais propre. (2500rps et 375 pour le petit déj.). Départ pour le <Safari> a 14h30 et retour vers 18h (2500rps d'entrée par personne, 1000 rps pour le guide et 5000rps pour la voiture à cinq ). Mais pour la voiture on peut peut-être trouver moins cher, car il y a plus de jeeps que de clients. Au tout début on aperçoit un groupe d'éléphants femelles avec des bébés. Les mâles, nous en verrons un car ils se déplacent seuls et sont donc plus difficiles à repérer. Ensuite, notre guide nous emmène au bord d'un point d'eau dans l'espoir d'y voir des crocodiles. Il y en a bien un , mais presque invisible sauf sa grande gueule ouverte. Un groupe d'éléphants arrive pour la baignade. Notre crocodile décide de s'immerger et d'aller plus loin. Les pachydermes sont un peu envahissants. Nous verrons encore plusieurs groupes dans les buissons ou au bord d'un autre point d'eau. Juste avant de sortir du parc nous trouvons un nouveau groupe de femelles avec deux bébés. Elles sont installées juste à côté de la route. En nous voyant arriver elle se regroupent autour des bébés qu'elles cachent sous leurs pattes. Deux d'entre elles côte à côte nous font face. De longs barrissements d'intimidation nous font comprendre que nous ne sommes pas les bienvenus. Le chauffeur arrête la voiture et nous attendons. Petit a petit l'atmosphère se détend, chaque femelle se remet à brouter et le bébé se place sous le ventre de sa mère pour téter. Il enroule sa trompe comme une spirale contre le ventre de sa mère. En voyant les éléphants bouger leur trompe au dessus des herbes avant de se saisir d'une touffe on imagine qu'ils font leur choix. De même lorsque qu'avec le bout la pointe du pied ils déterrent une touffe. De temps en temps ils s'interrompent pour prendre un peu de terre et se la projeter sur le dos pour sans doute éloigner les insectes. Nous verrons des femelles une patte en l'air. Une autre se pliera sur un genou. Quel spectacle!! Nous restons la un long moment. Nous sommes à une place de choix à quelques mètres seulement. Dans le parc il y a beaucoup d'oiseaux, des perroquets, des martins-pêcheurs, des pélicans, divers échassiers, des guêpiers, des aigles, des toucans.........petit clin d'œil aux documentalistes qui lisent ce blog. Les paons sont nombreux, mais un seul nous fera la grâce d'une parade. Nous verrons aussi des buffles, des mangoustes..tout cela dans un super paysage. Au retour après un petit apéro pastis-crackers, nous mangeons un bon curry prépare par la propriétaire.

Ella le vendredi 17/01/2014

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Ce matin nous démarrons cool. Au petit déjeuner nous sympathisons avec un couple de hollandais et leur petite fille d'environ 4ans. Nous faisons un échange de cadeaux : Ballons, élastiques pour les cheveux. Pour nous remercier elle nous offre un petit bouquet de fleurs. Ils font le voyage en transports en commun et cela ne doit pas toujours être facile. Ce n'est donc qu'assez tard que nous partons en rendo pour le <Ella roc>. Nous longeons la voie ferrée. C'est une voie de déplacement communément utilisée par les autochtones qui vivent dans les maisons de part et d'autre ou qui ont leurs plantations de légumes. Après le pont de fer et le bouddha Tree nos tournons à gauche à côté d'une maison, puis tout de suite à gauche on longe le canal sur 20m. La nous passons sur le pont au dessus de la cascade . De l'autre côté nous prenons a droite sur 10m, puis tout droit à flanc de colline. Ce n'est pas forcément évident même avec le GPS et un monsieur s'impose comme guide. Par moment nous passons au milieu d'herbes hautes. Nous traversons une petite plantation de thé. Nous laissons quelques maisons sur la droite et nous montons une pente très raide dans la forêt. Nous arrivons au sommet après un peu moins de deux heures. Super vue sur la vallée, la cascade Rawana, le Little Adam´s peak en face. Il fait beau. Nous prolongeons notre excursion jusqu'à un bouddha sous roche. Sur la paroi un énorme essaim de frelons. Demi tour, nous récupérons deux couples de jeunes français déjà rencontres au paravent et qui vont redescendre avec nous car ils se sont égarés à l'allée. En plus il sont passés dans une zone infestée de sangsues. Cela me fait comprendre que j'ai du être victime de l'une d'elle hier soir en rentrant à la guesthouse. Il pleuvait, j'étais en tongs et la route était mal éclairée. En arrivant à la guesthouse j'avais le pied en sang et seulement une petite blessure de la taille d'une tête d'épingle. Au retour au bord de la voie nous nous arrêtons dans un petit troquet (il y en a plusieurs) qui proposent des boissons et même à manger. Un coin charmant, fleuri, très propre avec des tarifs imbattables....et en prime une belle vue. Ensuite nous prenons la voiture pour aller voir le bouddha sculpté dans le roc de Dowa et les fresques du temple. Certaines sont assez suggestives dans l'horrible ...attention à celui qui ne suit pas le droit chemin. Un petit tour par la cascade de Rawana qui débite beaucoup. En même temps ce n'est pas surprenant vue ce qu'il tombe. Pour la fin de la journée nous avons réservé une séance de massage ayurvedique. Nous y allons recommandés par la patronne de la guesthouse, une heure de massage suivie par 15 minutes d'une sorte de sauna aux herbes. On s'allonge dans une sorte de sarcophage chauffe par des la vapeur parfumée par des plantes. Seule la tête sort...heureusement. Bilan, super concluant pour mes crampes aux mollets. Cela m'a fait mal, mais la masseuse a réussi à me dénouer. En plus c'est un super moment de détente à 2800rps. Le salon de massage se trouve dans la rue de la poste un peu plus haut à droite. La propriétaire de la guesthouse m'a expliqué que la patronne utilisait de bonnes huiles et qu'elle appliquait les massages traditionnels tels qu'on les fait à Kandy qui est la ville réputée pour ça. A oui, hier j'ai parle du resto Ella hollyday inn. Et bien c'est pas terrible. UNE JOURNÉE SANS PLUIE!!!

SRI LANKA 16/1/14de Nuwara Eliya a Ella

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Après la grosse journée de la veille nous avons bien dormi. Départ 7h30 pour le Hatton Plains. Habituellement les gens partent plus tôt, mais comme avec la pluie il ne fait pas chaud et que la randonnée classique est de 3h, c'est bien suffisant. On quitte Nuwara Eliya avec un petit rayon de soleil sur le lac. Par beau temps ce doit être une ville de villégiature agréable, équipements autour et sur le lac, équitation, balades, pas fous ces anglais qui ont construit ce lieu de villégiature. Il faut une heure pour arriver à l'entrée du parc. Sur la route et dans les villages la vie a repris après les quelques jours fériés. Les enfants vont à l'école dans leurs uniformes blanc. Les détails qui changent d'une école à l'autre sont les chandails et les cravates. Le chauffeur nous dit que les écoles privées poussent comme des champignons et cela le navre. Comme on le comprend!! Les paysans sont au travail et c'est assez surprenant de voir des sortes de hérons qui en grand nombre suivent un tracteur en plein épandage de lisier. Autour de nous beaucoup de cultures en terrasse de légumes. L'entrée du parc est à 2100m d'altitude et avant d'arriver on passe au milieu de fougères arbres, de rhododendrons et on aperçoit au bord de la route des coq appelés jungle fowl plein de couleurs. C'est l'animal emblème du Sri Lanka. L'entrée dans le parc est payant (2800rps par personne). Il y a un trace de randonnée de 9km. On décide de le faire a l'envers et de partir par la droite, c'est à dire la partie herbeuse et un peu dépouillée qui ressemble à un alpage. De temps en temps un buisson de rhododendron. Mais pas de fleur, seulement des boutons. Il y a de l'eau partout, rivières, ruisseaux...on passe par une cascade. Lorsqu'on arrive au milieu du trajet on entre dans la forêt. On arrive a<la fin du monde> c'est à dire un point de vue vertigineux sur la vallée depuis une falaise. Il y a une nappe de brouillard qui couvre une partie et c'est peut-être mieux car ça me donne des frissons. La deuxième partie est luxuriante et on entendra et on verra de nombreux jungle fowl mâles (très colorés) et femelles beaucoup plus ternes. Un peu comme dans nos basses-cours. On verra aussi de nombreux petits oiseaux, une sorte de mangouste et enfin en repartant par la petite route qui rejoint l'autre entrée du parc, notre chauffeur <œil de lynx>repère des biches ou cerfs en train de brouter. On essaie de se rapprocher d'eux en marchand doucement. Mais ils nous repèrent assez vite. Ils seront très petits sur les photos. Mais ce n'est pas si souvent qu'on peut en voir en pleine nature. Une journée sans pluie ce serait trop demande sans doute et après un fried Rice très bon dans un petit troquet (sur la photo la différence de couleur entre les deux assiettes c'est la présence ou pas du chili), c'est à dire celui du chauffeur et le notre. JC arrive à manger en mélangeant une cuillère de riz avec chili avec 10 cuillères de riz sans. Il fait ça une fois pour goûter. LG transpire en mangeant son plat dans lequel il a encore rajouté de la sauce pimentée. Impressionnant!! On arrive a Ella sous la pluie. La <Lizzie Guesthouse> est bien telle que les amis nous l'on décrite, logée dans la nature avec des chambres simples, coquettes et propres...le bonheur. La patronne et très sympa. Elle nous recommande de manger au Ella inn restaurant. On va tenter, mais on ne prend pas trop de risques car des amis nous l'on recommande.

De Dalhousie a Nuwara Eliya 15/01/2014

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Rando? Pèlerinage? Folie? Ce matin départ à 2h pour l'ascension de l'Adam´s peak. LG, le chauffeur a décidé de nous accompagner. Nous partons avec le minimum, de l'eau et de quoi nous couvrir au sommet. Le programme, 1050m de dénivelé en 5500 marches.(infos routard). Au début le chemin est large entre les baraques de friandises, jouets et autres. Il y a quelques marches entre les parties plates. En plus il n'y a pas beaucoup de monde. En fait on rencontre surtout des gens qui descendent et qui sont donc partis la veille au soir. Certains ont dormi le long du chemin ou dorment encore. Progressivement le chemin se rétrécit, les marches se succèdent et la pente raidie. Les marches sont inégales, accidentées et malgré les néons qui bordent l'allée et la presque pleine lune et des étoiles (étonnant avec le temps que l'on a tous les jours), il faut faire attention ou l'on met les pieds. Au fur et à mesure que l'on monte il y a de plus en plus de monde dans les deux sens. Certaines personnes ont beaucoup de mal. Nous montons à un bon rythme et on fait 800m de dénivelé en 2h. Sauf que les choses se compliquent. La fin du parcours est faite de marches très raides et il y a deux allées, une pour la montée, une pour la descente. La montée est bloquée, on est écrasés les uns contre les autres. Nous mettront une heure 15 pour faire les 200 derniers mètres de dénivelé. Et pourtant, de temps en temps nous trichons Lorsqu'il  y a un trou dans la file de descente nous franchissons la barrière et nous montons a contre sens (nous sommes plusieurs touristes a faire de même car l'objectif est d'arriver en hauteur le lever du soleil. Adam´s peak est un lieu de pèlerinage œcuménique et comme il y a deux jours de fête religieuse, il y a un monde fou. On finit par arriver. Sur la partie plate se trouve la zone du sanctuaire. Il faut donc quitter les chaussures. Pratique avec les chaussures de marche et serres comme des anchois. Une barrière canalise les pèlerins pour faire le tour du sanctuaire ou se trouve l'empreinte du pied de bouddha, de Shiva ou d'Adam suivant la religion. L'attention du policier de service se relâche un court instant et nous en profitons pour franchir la barrière et éviter le tour du sanctuaire. Nous nous retrouvons un peu en dessous de la plateforme sur des marches tournées vers l'est. L'objectif est d'attendre le lever du soleil. Rate, il se met a bruiner. Je persiste a vouloir rester un peu. Finalement nous prenons le chemin du retour. Il paraît bien long et toutes ces marches sont terribles pour les genoux. On arrive a 8h à l'hôtel. Je suis exténuée. Six heures pour faire 17km et 1050m de dénivelé, c'est hard. D'en haut, lorsqu'on a franchi la barrière des nuages on a une belle vue sur la vallée le lac et les montagnes environnantes. Le sommet du pic est à 2200m. A peine fini le petit déjeuner et il se met à tomber des cordes. Heureusement que nous sommes en voiture. LG nous fait découvrir une très jolie route en lacets pour aller à Nuwara Eliya.
Vers midi dans un village nous tombons sur une fête hindouiste très spéciale. Trois hommes volontaires et pour qui c'est un honneur se font planter des crochets dans le dos et sur les cuisses au cours d'un cérémonial avec cris, danses (qui ressemblent un peu à des transes) et musique sous le regard des femmes et des enfants. Ensuite ils sont suspendus par ces crochets a des potences transportées  par des camions. Les <pendus> sont balancés, frappes avec des branchages. Le premier de la procession semble avoir acquis le droit de bénir les gens a qui il fait une marque blanche sur le front (femmes, enfants, bébés). Ça fait froid dans le dos. Il leur faut environ une heure pour préparer les trois hommes et les suspendre. Derrière les trois potences suivent les porteurs d'offrandes, hommes, femmes et enfants. Après ce spectacle assez hallucinant nous reprenons notre circuit qui nous fait passer à côté de nombreuses cascades. Il y a toujours les énormes plantations de thé. Nous arrivons a Nuwara Eliya sous la pluie. Nous avons réservé une chambre à la Country house (routard). C'est pas top. Chambre avec moquette, ensemble un peu vieillot et humide, mais c'est propre et nous n'avons pas le courage de chercher ailleurs. Et puis c'est pas cher (2700rps et 350rps par personne pour le petit déj.). C'est pour une nuit, demain nous allons a Ella.

de Kandy a Dalhousie mardi 14/01/2014

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de Kandy a Dalhousie mardi 14/01/2014
Hier soir nous avons mangé à la guesthouse un curry de poisson et en dessert une sorte de fromage blanc au miel(curd). C'était bon pour 600rps par personne.
Ce matin le chauffeur nous conduit a la gare car nous voulons faire le trajet Kandy Nuva Oya en train. Pas de place dans le wagon d'observation, situé à l'avant du train et de type première classe. Sans doute les places sont-elles réservées longtemps à l'avance par les tours. Ce sera donc en deuxième classe. Pas de problème à priori, sauf qu'il n'est pas possible de faire assoir tout le monde. En plus, les touristes sont super charges. Résultat on se retrouve debout complètement écrasés. JC a remarqué un wagon vide sur lequel il est écrit réserve, juste derrière le wagon d'observation. Les portes sont fermes et JC se glisse par une fenêtre et s'installe devant notre chauffeur qui n'en croit pas ses yeux. Un couple d'Australiens l'imite. Finalement les portes du wagon s'ouvrent et des gens entrent sous contrôle d'un employé. Je me glisse parmi eux. Finalement le train démarre et en discutant avec les passagers nous apprenons que c'est une école qui a réservé le wagon. Les enseignants, surtout des femmes viennent discuter avec nous, nous offrir des friandises. Il reste de la place dans le wagon et le contrôleur nous fait payer la différence. Une somme dérisoire. Nous voici donc bien installes à côté d'une fenêtre et dans une ambiance festives car enseignants et élèves chantent au son d'un tambourin. La végétation que nous traversons est luxuriante. Très vite on commence à voir quelques parcelles avec des théiers. En montant en altitude on traverse une forêt de conifères, on longe des torrents qui par endroit se transforment en cascade. Plus tard tout ceci est remplacé par des plantations de the qui couvrent les collines que les jeunes feuilles font briller au soleil. Il faut dire que depuis l'occupation anglaise, Ceylan, Sri Lanka est réputé pour son the. Il y a de grosses plantations détenues par de grands groupes. C'est dans la partie du trajet entre Hatton et Nuva Oya que l'espace est plus aéré et les collines sont entièrement recouvertes de plantations. Personne pour faire la cueillette car aujourd'hui est jour de fête chez les hindouistes majoritaires dans cette région. On arrive a Nuva Oya vers 13h et le chauffeur nous récupère pour nous ramener vers Hatton et Dalhousie. Cette partie de la route qui serpente entre les plantations est magnifique. Seul petit hic, la route qui est en chantier est difficilement praticable. En chemin, dans les villages on croise des processions. C'est Vishnu qui est balade en fanfare dans les rues des villages. Les hommes sont devant. Derrière suivent enfants et quelques femmes. Sur le bord de la route des tables sont couvertes de nappes blanches et supportent des offrandes qui seront offertes à Vishnu lors de son passage. Tous ont revêtus leurs habits de fête et en particulier les femmes et les jeunes filles qui ont de magnifiques saris et salwars et qui ont sorti tous leurs bijoux. La route entre Hatton et Dalhousie (34km) est aussi particulièrement agréable. Elle permet de contourner deux lacs et d'apercevoir l'Adam´s pic. En arrivant le nuage qui le recouvrait se lève et on distingue très loin et tout en haut le sanctuaire. On loge à l'hôtel Punsisi qui s'est particulièrement agrandi et propose maintenant des chambres à flanc de colline avec terrasse et vue magnifique....il faut y grimper. Le prix aussi a changé (5000rps) et ce n'est pas très propre. De façon générale à Dalhousie les prix ont subi une grosse inflation. C'est le cas aussi dans les resto...un fried rice pour 400rps. Demain on doit faire l'Adam´s pic. On a fait un peu du repérage. Un chemin bétonne bordé de baraques qui vendent des jouets, de la nourriture...ça fait un peu kermesse. Un pont passe au dessus de la rivière dans laquelle un tas de gens font leur toilette. On imagine que tous les gens qui sont arrives par la multitude de bus gares sur les parkings ne vont pas dormir dans les hôtels. Certains dormirons dans les voitures ou le long du trajet car alors qu'il n'est que 17h ils commencent à monter. Demain est jour férié et ce n'est pas forcément le bon jour pour faire l'ascension car il y aura de nombreux pèlerins. On a prévu de partir à 2h du matin pour arriver en haut au lever du soleil. Pour l'instant c'est un peu compromis car un bel orage vient d'éclater. Bon restons optimistes et puis nous sommes bien à l'abri dans notre chambre....

Kandy le lundi 13/01/2014

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Kandy le lundi 13/01/2014
Ce matin il fait beau et nous en profitons pour aller au jardin botanique de Peradeniya. C'est le studio photo pour les mariages et ils sont nombreux aujourd'hui, apparemment veille de jour de fête . Mariages en costumes traditionnels ou à l'occidentale, il y a de tout et ça brille. Impossible de décrire tout ce que l'on peut trouver dans ce jardin qui est le reflet de la biodiversité que l'on trouve au Sri Lanka. Nous y passons trois heures, mais pourrions y balader beaucoup plus. Chose assez exceptionnelle, de grands arbres couverts de chauves-souris qui font un vacarme assourdissant.
Ensuite, petit tour des temples de la périphérie de Kandy.
Gadaladeniya : une belle porte couverte de peintures originales et un Bouddha en méditation sous un masque de dragon.
Lankatilaka : deux temples, l'un derrière l'autre. Un temple bouddhique, celui du roi et un temple hindouiste pour l'épouse du roi. Le sanctuaire hindou est à l'intérieur d'une structure en brique avec de belles voûtes. Dans des niches les statues très colorées. J'ai toujours un petit faible pour Ganesh.
Embekke : par certains aspects ce temple rappelle un peu celui de la dent de Bouddha. Un beau hall d'audience royale avec ses colonnes en bois sculptés (grande finesse des sculptures)
Chou blanc pour la visite du musée national qui est fermé le dimanche et le lundi.
Alors on se fait une petite montée au Bouddha blanc qui domine la ville histoire d'avoir une vue aérienne. Ce serait mieux si le temps était dégagé !
Le temps de redescendre et pour JC de passer chez le coiffeur et nous voici à nouveau sous un déluge d'eau. Retour à la guesthouse en tuktuk. Heureusement, la guesthouse est agréable. En plus ce soir on y mange. Pour pouvoir manger le soir il faut commander le matin. Aujourd'hui, à midi, on a mangé léger dans une backery. On devrait faire honneur au repas. Dans la journée on se dope aux jus de fruits, délicieux, varies et pas chers ( 70 a 150 rps ) dans une boutique locale

de Sigiriya a Kandy, la route des épices le 10/01/2014

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de Sigiriya a Kandy, la route des épices le 10/01/2014
Pas trop terrible la nuit au Nilmini lodge, les matelas sont un peu fatigués, les moustiques agressifs et les moustiquaires un peu réduites.
Départ pour Dambulla. Saisissante l'entrée du site. On ne sait pas ce qui est le plus kitch entre le monstrueux lion dans la gueule duquel monte l'escalier qui conduit au musée (mais qui permet d'imaginer ce que pouvait être l'entrée de la citadelle a Sigiriya), le monstrueux bouddha ou les x moines de taille humaine qui simulent une procession de moines récupérant l'obole des croyants. En évitant cela par la gauche on grimpe jusqu'aux grottes. Il y a des touristes mais aussi beaucoup de croyants qui arrivent avec leurs offrandes. C'est un lieu de culte très fréquente. Il y a cinq grottes ( dates du 1er siècle à nos jours) avec des bouddhas dans toutes les postures et dans la 1ère grotte un Bouddha couche et sculpte dans la roche avec la plante des pieds décoré de fleurs de lotus. Les parois des grottes sont couvertes de fresques plus ou moins réussies : une véritable BD.
L'étape suivante est le Nalanda Gedige. Un petit temple que l'on dit situé au centre de l'île. On pense que c'est le plus vieil édifice de pierre du Sri Lanka. Son style avec un toit triangulaire rappelle le style d'angkor. Au bord d'un lac, entoure d'arbre c'est un lieu très agréable. Avant d'arriver à Matale, arrêt dans un jardin d'épices. Une halte très touristique et très commerçante ou des guides montrent quelques plantes servant d'épices et avec lesquelles sont faits des produits de beauté et des potions servant à la médecine ayurvedique très pratiquée au Sri Lanka. Un peu plus loin, le monastère d'Aluvihara est lui aussi composé de nombreuses petites grottes décorées de peintures. Attention aux punitions en cas de dérives.......Pause à Matale pour déjeuner dans une backery. Il y a énormément de pâtisseries et de marchands de pain. Dans les pâtisseries, on peu aussi manger y compris du curry. La route des épices est très agréable, la végétation est luxuriante. On arrive a Kandy vers 16h et on découvre la Shangrila guesthouse, en hauteur, dans la verdure au dessus du lac. Une demeure très bien décorée avec du mobilier typique. Un accueil agréable et en français.....ça aide. Balade en fin de journée dans la ville, shopping et dégustation de spécialités. Un super jus d'avocat et dans un petit troque local le <Golden Caffe>, des hoppers (crêpes fines en forme de bol que l'on peu demander avec un œuf, un kotthu végétarien fait de légumes revenus fris et coupes en petits morceaux et aussi un dhosa, grosse crêpe qui peut être farcie). Retour à la guesthouse à pied, le long du lac ou un petit d'air donne de la fraîcheur.

Kandy le dimanche 12/01/2014

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Kandy le dimanche 12/01/2014
Depuis la guesthouse, en suivant le lac on rejoint la zone du <temple de la dent de Bouddha>. Elle a bien voyage cette dent avant d'arriver dans ce temple. Lorsqu'on s'y présente vers 9h il y a un monde fou. Des touristes bien sur mais aussi de nombreux Sri Lankais habilles en blanc (la pureté ) et portant des offrandes, surtout des coupes de fleurs. Avant de se présenter devant le Bouddha ils passent au niveau d'une fontaine, arrosent les fleurs, se lavent pieds et mains. Une énorme file se constitue avant même d'arriver au rez de chaussée du temple. Des musiciens sont en train de jouer dans un espace situe juste en dessous de la salle de l'image ou se trouve le reliquaire. Cela signifie qu'un <poya> a lieu. La foule est dense et bien canalise en une file qui va pouvoir passer devant la porte ouverte de la chambre du reliquaire  se recueillir et donner des offrandes à un moine qui les dépose devant le reliquaire. Pas le temps de s'attarder, il faut avancer vite. Le poya à lieu trois fois par jour mais ne dure qu'une heure chaque fois. Qu'aperçoit- on? Un reliquaire en or en forme de pagodes et de part et d'autre une sorte de haie de défenses d'éléphant. Mais cela va très vite. Ce qui est important c'est surtout l'ambiance de dévotion familiale(enfants, parents, grands parents>. La structure du temple est belle avec ses balustres colorées tel ensemble a été bien restauré après la destruction du à l'attentat qui a eu lieu en 1998.(tigres tamouls). Un autre petit joyaux de ce temple, l'octagon qui contient une copie du reliquaire mais surtout une bibliothèque de vieux manuscrits en feuilles de tallipot (palmier géant). Autre belle structure, le hall des audiences avec sa charpente et ses piliers en bois sculpte. Beaucoup de gens s'y reposent, prennent un <en cas>, de jeunes femmes donnent à manger à des bébés .....c'est très vivant. Tout autour du temple lui même , d'autres formes d'offrandes (encens, bougies) et d'autres lieux de dévotion dont le musée de l'éléphant ou se trouve un éléphant naturalise qui pendant toute sa longue vie (84ans) a porte le reliquaire de la dent lors des cérémonies. Devant, un éléphant bien vivant, lui, sous le ventre duquel des parents passent avec leurs enfants avant d'embrasser le front de l'éléphant :prospérité pour les parents et nuits sereines pour les enfants. Ce qui est surprenant c'est que l'éléphant bouge sans arrêt sauf au moment ou quelqu'un passe sous lui. Il devient complètement immobile. En tout cas un bon business. Les parents sont très fiers que l'on fasse des photos de leurs enfants. Tous sont sur <leur 31>. Il est midi et nous cherchons un resto. On choisit le Kandy muslim hôtel. Il y a pas mal de touristes...il doit être indiqué dans plusieurs guides. Je n'arrive pas a avaler le plat que j'ai choisi car trop épice. Par contre le kabul au poulet de JC, sorte de crêpe farcie pliée en carré est bon. Heureusement, j'ai pris un lassi pour adoucir mes papilles. La pluie nous surprend alors que nous prenons un café dans une pâtisserie. Comme il n'est pas question de nous réfugier au musée qui est fermé le dimanche, nous prenons l'option achat d'un parapluie et découverte du marche couvert (heureusement)  et des magasins. La pluie tombe tellement que nous rentrons tôt à la guesthouse et nous mangeons ce qu'il nous reste d'un pique nique précédent. Pas top ce temps! Pour les petits cadeaux il y a le marche et le magasin Odel dans sa partie sélection de souvenirs...plutôt bien même s'il n'y a pas un immense choix).

de Polonnaruva a Sigiriya 9/1/14

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de Polonnaruva a Sigiriya
Nous nous dirigeons vers Medirigiriya. La campagne environnante est bien verte il y a de nombreuses rizières. Nous sommes seuls en arrivant sur le site de Medirigiriya. (Gratuit)En arrivant au niveau du bassin du site nous apercevons un troupeau de daims en train de s'abreuver. Un moment un eu magique dans un site qui ne l'est pas moins. Son Vatadage circulaire est particulièrement bien conservé ( bien mieux que celui de Polonnaruwa) avec sa balustrade en pierre imitation bois, ses piliers sculptés et ses quatre bouddhas. Quelques autre bâtiments assez bien conservés et des toilettes turques époque (le site est du VII siècle) avec la marque des pieds. Ensuite route vers Sigiriya. En passant à côté du parc de Minneriya on aperçoit des éléphants en train de s'abreuver au point d'eau que l'on voit de la route. On arrive a Sigiriya vers 13h. On hésite sur le choix de la guesthouse, Nilmini, Flower ou Lakmini. On choisit Nilmini pour la Wifi (payante) car au niveau prestations c'est la même chose. Chambres simples avec ventilo et douche chaude (2500rps et 300rps par personne pour le petit déj). Ils ne font plus les repas. A 13h30, départ pour le site (30$) il fait chaud et du coup il n'y a pas grand monde. On décide de monter et de se réserver le bas pour le retour. Le chemin qui traverse le jardin est très agréable. Ensuite il faut grimper par des escaliers d'époque jusqu'à un endroit ou il faut monter un escalier métallique en colimaçon pour accéder à un abri sous roche avec de très belles fresques de femmes. Vraiment super! Pour ceux qui ne pourraient pas monter, difficultés de déplacement, vertige il y a une reconstitution au musée. Pour atteindre la résidence du roi il faut encore gravir de nombreuses marches après être passé entre les pieds d'un  dont on pense qu'ils sont les restes d'une énorme statue à travers la gueule de laquelle devait passer l'escalier. De quoi impressionner les visiteurs!! Les escaliers métalliques à flanc de falaise sont assez impressionnant. En haut ce sont les vestiges du palais du sinistre Kasapa (paricide et tyran). Avec son immense piscine, son trône démesure ........on imagine qu'il y menait grand train. Et puis qu'elle vue du sommet de ce rocher, véritable citadelle naturelle. En redescendant on s'arrête devant d'autres grottes dont les fresques ont été très abîmées. Il y a aussi une salle d'audience royale avec un grand trône, une piscine octogonale ......et évidement le magnifique jardin avec ses bassins. Un très beau site. Repas du soir en face du Nilmini, chez Ahinsa. Super salade d'avocat, copieux et délicieux chicken kottu, lassi et jus de mangue. Le meilleur repas (non spicy) depuis le début de notre voyage et tout ça pour 1000rps....une adresse a retenir

De Anuradhapura à Polonnaruwa

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8/01/2014 : de Anuradhapura a Polonnaruwa
Ce matin il fait beau, même si quelques nuages se baladent encore dans le ciel. Notre première destination est le site d'Aukana a 65km au sud d'Anuradhapura. La route est bonne et le paysage est magnifique. De grands arbres recouvrent la route en formant un tunnel de verdure. De part et d'autre se trouvent des champs de bananiers et des rizières avec de nombreux oiseaux. Pas grand monde en arrivant au site. Il faut avoir du temps comme nous et un moyen de transport particulier car autrement c'est un peu galère. Me voilà avec un bouquet de fleurs à déposer en offrande au bouddha. Hier le chauffeur m'a expliqué qu'il ne faut pas les sentir. Ensuite j'ai compris qu'il fallait les équeuter avant de les déposer devant les bouddha ou bien si on les laisse en bouquet il faut pouvoir les déposer dans un vase. Lorsqu'il y a des singes et c'est souvent le cas autour des temples ils viennent voler les fleurs pour les manger. De toute façon dans certains temples il y a tellement de fleurs déposées qu'il faut qu'ils les évacuent régulièrement dans des poubelles. Ensuite il y a les ramasseurs de poubelles d'offrandes...en forte concurrence avec les singes. Bon mais j'en reviens au site d'Aukara (750 rps /personne) et son Bouddha de 15m de haut taille dans le roc.....magnifique! Et quelle précision dans les détails de la robe, du visage, des mains. Ah! Oui, autre règle il ne faut pas se faire photographier devant un bouddha en lui tournant le dos. Souvent les Sri Lankais que l'on voit sur les temples sont vêtus de blanc, symbole de la pureté. Ensuite notre chauffeur nous fait longer le lac Kalawewa construit au Veme siècle et relie à la ville d'Anuradhapura par un canal. On y voit partir deux pêcheurs sur un petit esquif à balancier. Il ne faut pas avoir les fesses larges pour y tenir! On imagine aussi que la pêche ne doit pas être miraculeuse. La halte suivante est prévue à Ritigala. Le site se trouve dans une réserve naturelle. Pour accéder au site, une piste a faire à pieds, en moto ou en tuktuk, les voitures normales ne s'y engagent pas. Des <guides>proposent leurs services en jouant sur le fait qu'il peut y avoir du danger à cause des animaux sauvages. On apercevra un lézard et quelques singes qui s'enfuient en nous voyant. Deux km et demi plus loin et une bonne suée on arrive au pied du site ou il faut s'acquitter d'un droit d'entrée de 500rps/personne). On marche d'abord sur un chemin parsemé de vieilles pierres, puis c'est un bel escalier, vieux de plus de vingt siècles et parfaitement conservé qui nous permet de cheminer à travers la jungle et de découvrir les différentes parties du site. Un bassin qui servait à des soins à base de plantes ( il reste une meule ou étaient écrasées les plantes et une pierre creusée ou elles étaient mélangées avant de passer dans le bassin par un orifice prévu à cet effet). Très élaboré déjà pour l'époque. Il y a les vestiges d'un ermitage pour moines ou l'on reconnaît le réfectoire, puis plus haut un palais. Ensuite on trouve un petit bassin circulaire certainement une sorte de rince-pieds avant une nouvelle volée de marches qui conduisent à un espace ou se trouvait une statue de bouddha ainsi que les restes d'un bâtiment monastique avec chose extraordinaire une dalle de toilettes à la turque. Une super balade ( d'environ 6km) et un site hors du commun. De la route, en longeant le parc national de Minneriya, le chauffeur stoppe la voiture pour nous montrer des éléphants sauvages en train de s'abreuver. Ouahou! Toujours aussi impressionnant, même à distance.
Mauvaise surprise en arrivant au Palm garden il n'y a plus de chambre alors que nous avons téléphone la veille pour réserver. Mais le propriétaire nous propose un autre hôtel avec lequel il travaille. Comme nous sommes un peu contrariés il nous invite à manger chez lui gratuitement le soir. Nous y rencontrons deux françaises qui me font visiter leur chambre qui s'avère pas mieux voire moins bien que la notre au Thisara guesthouse (2900rps avec petit déj.) le problème c'est que les constructions ne sont pas de bonne qualité et que l'entretient laisse à désirer. Alors, très vite, cela se détériore. Bon repas au Palm Garden ou nous retrouvons notre chauffeur qui loge dans les chambres réservées.

Anuradhapura

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  Anuradhapura le 7/01/2014
Il a plu toute la nuit et ça continu ce matin. Après un petit déj correct, nous partons avec le chauffeur pour la découverte de la ville sacrée. Première étape, achat de parapluies et oui, pas top! Aux pieds, des tongs , la meilleure solution dans ces cas la surtout que nous allons visiter de nombreux sites religieux et qu'il faut se déchausser. Il faut acheter le pass d'entrée sur les sites qui est de 25$par personne...une petite somme quand même. Nous pensions parcourir le site, qui est très grand, avec des vélos. Mais avec ce temps il n'en n'est pas question. Alors nous nous laissons guider par notre chauffeur qui connaît bien le lieu. Premier site, la Dagoba ( ou pagode) Ruvenvelisaya, une espèce de grosse meringue bleutée pas terrible. En quittant ce site on prend une longue allée piétonne bordée de vestiges et qui conduit au Sri Maha Bodhisattva Tree. Il y a beaucoup de croyants pour se recueillir autour de cet arbre de Bouddha dont une seule branche serait vieille de 2600ans et daterait de l'époque ou la bouture de l'arbre sous lequel Bouddha a reçu l'illumination a été plantée.......Changement de décors pour un site très différent Vessagiriya, un lieu de méditation très ancien compose d'un ensemble d'abris sous roche et de cavités dont certaines comportent des traces de peintures. Isurumuniya est un sanctuaire rupestre aussi très fréquenté par les croyants. Belles représentations d'éléphants sculptés dans la roche au dessus d'un petit bassin. C'est par ailleurs le plus ancien temple bouddhiste du Sri Lanka situe dans une grotte avec un bouddha sculpte dans le rocher. Puis on fait un tour au Dagoba Mirisavati, une autre meringue blanche. Idem pour la Dagoba Thuparama, au départ la plus ancienne du Sri Lanka sensée contenir une côte de Bouddha mais qui reconstruite ne présente pas un grand intérêt sauf sans doute pour les croyants. Par contre on a beaucoup aimé le Kuttan Pkuna (les bains jumeaux) , deux très beaux bassins en enfilade, bien conservés avec à l'extrémité de l'un d'eux une gargouille et une sculpture de naja à cinq têtes. Le Samadhi (ce qui semble vouloir dire méditation profonde proche de l'illumination) Bouddha n'est pas terriblement beau, mais il est ancien et apparemment il s'agit de l'original. Avec le Dagoba Abhayagiri on change de style et on se trouve devant une immense pagode en briques encerclée de têtes d'éléphant. Même chose pour le Dagoda Jetavanarama qui ressemble au précédent mais en plus grand (le double en hauteur). Le Mahasena temple retient l'attention pour la belle pierre de lune qui se trouve au pied de l'escalier d'entrée. C'est par la présence de pierres de lune que l'on sait que l'on est dans un édifice sacré. Les blocs de granite servant aux constructions étaient détachés comme le faisaient déjà les égyptiens par une succession de trous remplis de bois qui en gonflant sous l'action de l'eau font éclater la roche. Là un guide explique à un groupe que le bois utilise est de la marijuana. (Sans garantie). L'ensemble du site est agréable, bien vert et ombragé. Les visites sous la pluie c'est pas terrible, mais sous un fort soleil se promener pieds nus sur les pierres brûlantes autour des pagodes cela ne doit pas être facile non plus. Finalement à partir de midi la pluie cesse. Pour le repas de midi, c'est sandwichs  et gâteaux à la family backery et le soir riz et salade a <la casserole> restaurant situé au dessus de la family backery et qui est la version resto du family backery. C'est bon et pas cher

de Colombo à Anuradhapura 6/1/214

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J2 : Sri Lanka : de Colombo a Anuradhapura
Notre chauffeur nous rejoint a la guesthouse. Quel luxe! Une voiture avec chauffeur pour nous deux pendant la durée du séjour. Notre chauffeur travaille pour une société (M. Kapilla) et cela nous coûte 50$  par jour. D' après les forums c'est une bonne solution pour voir le maximum de choses...on verra. En tout cas on a une super voiture et un jeune chauffeur, LG, qui paraît sympathique.
Première étape, trouver l'ambassade du Myanmar pour obtenir un visa de retour. C'est assez facile car LG connaît bien la ville et JC a repéré le trajet avec son GPS. Il s'éclate avec son joujou et c'est quand même génial même si l'on devient un peu techno dépendants.
Ensuite en route pour le nord. Autoroute jusqu'à Negombo, puis la route avec un trafic soutenu. Des tuktuk  en grand nombre (pour les amateurs, un Tuktuk neuf coûte  1/2 million de roupies), mais aussi des voitures, des bus, des camions. Dans la ville de Colombo, les pouvoirs publics voudraient supprimer les tuktuk pour les remplacer par les Nano (mini voitures) de Tata. Nous faisons une pause a Puttalam pour manger. Pas de petits restos dans le marche et autour seulement des pâtisseries. Nous aurons la chance de trouver des petits sandwichs pas épices. En dessert, une salade de fruit baignant dans une sorte de sirop rouge très sucre et le tout couvert d'une boule de glace.....je suis un peu inquiète car l'endroit est limite, très limite en propreté ....enfin, selon mes critères. Mais bon à l'heure ou j'écris tout va bien. Dans cette ville, beaucoup de musulmans, mais aussi des écoles catholiques ( avec époque obligé la crèche devant les bâtiments, sur le bord de la route. La portion de route qui suit est très agréable, droite, en bon état, sans trop de circulation. Mais attention, un éléphant peut traverser. C'est rare car comme dans beaucoup de pays ils ont été exterminés pour leurs défenses. La route est bordée de grand arbres et du bois pour la cuisine est vendu sur le bord. Il y a des arbres à cajous, des tamariniers....Entre les arbres des rizières. Nous arrivons a Anuradhapura vers 16h. Pas de place au Milano hôtel, mais le patron nous envoie au Melbourn hôtel, en fait l'annexe récente du Milano. Les chambres sont assez grandes, avec salle de bain privée et ventilo (2500rps + 500rps par personne pour le petit déj.) Petit détail....depuis notre départ de Colombo il pleuviote, mais à notre arrivée à Anuradhapura la pluie redouble. Pas de quoi nous décourager et le temps d'enfiler les chaussures de marche nous partons pour le site de Mihintale. Il est conseillé de le voir au coucher de soleil...c'est réussi! Il pleut à verse. Du coup le chauffeur nous dépose au niveau du parking supérieur. Le temps de voir la <fontaine au lion> et nous grimpons jusqu'à la partie supérieure du site qui est encore un lieu de culte occupé par des moines....il faut donc se déchausser. Le top sous la pluie et avec les flaques. Mais il ne fait pas froid, c'est juste pas top car le site et beau et par temps clair on doit avoir une vue magnifique. Ce n'est pas non plus dénué de charme au milieu de cette végétation luxuriante. En plus il n'y a pas foule. On finira par voir à peu près tout et y compris le<plat à riz en forme de coque de bateau> Et la canalisation d'eau dans ce qui était sans doute un réfectoire. On revient à la voiture trempés. Pour le repas du soir on choisi d'aller au Shalini tourist rest , dans le routard, qui le conseille à midi. A peine arrives on se fait dévorer par les moustiques le temps que le serveur sorte les spirales. Nous sommes seuls.  Une seule possibilité, un menu pour 850 rps (curry de poulet avec accompagnements). Le non spicy l'est encore trop pour moi et je pense que je ne vais pas tarder a me contenter de fruits. J'essaie car je suis curieuse et gourmande mais c'est difficile! Le patron essaie de nous faire la conversation mais il nous fatigue vite. Ces propos sont pleins d'aigreurs contre les autres hôtels et leurs méthodes pour récupérer des clients. C'est peut être justifié mais nous ne pouvons pas juger et surtout nous sommes en vacances. Il pleut toujours!

Colombo 5/1/2014

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J1: Sri Lanka: dimanche 5 janvier 2014
Nous sommes arrivés hier soir à Colombo. Le temps de faire un peu de change et de prendre un taxi (centrale de taxi dans le hall d'arrivée) et nous voici embarqués dans notre nouvelle aventure. Il faudra plus d'une heure et 3600rps pour arriver à la guesthouse qui se trouve dans la périphérie Sud de Colombo, dans le quartier de Mount Lavinia. Une guesthouse trouvée sur Agoda. (25€ la nuit avec petit déj. inclu et salle de bain privative) c'est sommaire mais propre. Il n'y a pas de clim, mais un ventilateur et ce n'est pas du luxe car il fait chaud malgré le petit air qui vient de l'océan. A notre arrivée, le propriétaire ne nous semble pas très sympa. Mais c'est une apparence.  Réveil avec le départ d'une procession depuis le petit monastère bouddhiste qui se trouve en face de notre chambre. Au petit déjeuner qui se prend entre 8h et 9h  le proprio nous fait la conversation en anglais. Il parle très vite et avec un fort accent ce qui limite ma compréhension. Le petit déjeuner est bon et complet (jus de noix de Coco, omelette, toasts, confiture , beurre, fruits). Nous partons à la découverte de la ville. Première étape, aller jusqu'à la mer. Le quartier que nous traversons est agréable. Puis, il faut franchir la Galle road et continuer. L'aspect des maisons change. On arrive au bord de la voie ferrée qui est longée par des masures. Il y a du monde sur la voie et autour, beaucoup de vie et de pauvreté. Pour accéder a la mer il faut trouver un chemin entre toutes ces maisons faites un peu de bric et de broc. Sur la plage, des pêcheurs. Beaucoup de bateaux à balancier. On décide de pendre le train pour Colombo. Il longe la mer. On monte en catastrophe, sans prendre de billet. Pas beaucoup de monde dans le train mais une rencontre avec un habitant qui a fait un pèlerinage à Lourdes( ça ne s'invente pas!!!). Grace a lui nous sortons sans encombre de la gare car nous sommes incapables de montrer les billets que nous n'avons pas. Nous sommes prêts à payer, mais cela semble trop compliqué...alors pour cette fois ce sera gratis. Nous sommes à la gare du Fort et il nous faudra un peu de temps pour nous repérer et voir le peu de choses qu'il y a à voir <un dimanche à Colombo>.....ce n'est pas sur que ce soit mieux à Bamako, mais c'est plus chantant!. Les vieux magasins en briques rouges devant l'un desquels une équipe tourne un film, la tower clock, le Galle hôtel ou nous prenons un café pour profiter du jardin avec vue sur la mer et la piscine ou les nanties se prélassent. C'est un de ces vieux hôtels datant de l'époque coloniale comme il en reste quelques uns encore. Je ne le trouve pas extraordinaire, mais bon, cela fait partie du patrimoine. Ensuite repérage shopping au Paradise road (jolies articles d'artisanat intransportables...vaisselle, verres mais aussi jouets en bois et en chiffon sympas et +++++). Donc forcément il y a des groupes de touristes. Un peu plus loin, Odel, les galeries La Fayette locales du genre chicos pour autochtones aises avec les rayons parfumerie, marques de fringues et tout ci et tout ça. Retour vers Mount Lavinia avec le bus. C'est plus long qu'avec le train car on suit la Galle Road encombrée et on s'arrête souvent. Objectif aller jusqu'au Mountain Lavinia hôtel. Je trouve qu'il en jette tout blanc sur son piton rocheux qui avance sur la mer. Côté pratique, à côté de la voie ferrée c'est peut-être pas évident pour les nuits tranquilles. Mais bon ce que j'en dit....depuis l'époque ou il était la résidence d'un Lord avant de devenir un sanatorium et maintenant un hôtel ils ont peut-être installé le double vitrage. En tout cas je n'est pas les moyens d'y passer une nuit pour vérifier. Le dimanche il y a brunch (ça aussi c'est très branché) de 11h a 15h sous la forme d'un buffet qui a l'air bien garni. Apparemment on peut s'empiffrer pour 3000rps par personne et jouer les riches sur la terrasse, au bord de la piscine et sur la plage privée. Pas pour nous....nous venons d'arriver et nous ne sommes pas en manque de nourriture <choisie>.