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mercredi 2 décembre 2015

Nicaragua 2015 Masaya retour et fin Vendredi 27 novembre et Samedi 28 novembre


Comme prévu nous revenons à Masaya où nous avons laissé des effets personnels. C'est le propriétaire de l'hôtel "California" qui vient nous chercher à Rivas. L'hôtel n'a rien de terrible et nous avons la seule chambre avec salle de bain dont une fenêtre donne sur le patio éclairé. Mais c'est très pratique car le propriétaire parle français. Il est sympa et de bons conseils. Nous aimons bien la ville de Massaya. Elle est très vivante et authentique ; les formations aux échecs sur la place centrale rassemblent plein de jeunes. Nous arrivons un jour de"Black friday" jour de soldes d'inspiration américaine. Les sonos sont à fond et les magasins font le plein. Il y a des cadeaux à gagner. Le soir nous allons dans le parc central. Il y a un monde fou. C'est la fête foraine avec grande roue et carrousel de chevaux de bois réservé aux enfants, poussé à la main par un homme. Allant de pair avec la fête foraine les "pommes d'amour" au sucre rouge.  Que de souvenirs d'enfance pour JC et moi. Nous mangeons dans un des kiosques du square. Pour boire il n'y a que du soda ou du coca. Nous voulons une bière. Qu'à cela ne tienne, le jeune serveur, moyennant petite rétribution nous trouve une canette de bière. Sur le chemin du retour vers l'hôtel nous passons devant la salle de "patronage " où des couples exécutent des danses folkloriques qui nous semblent d'inspiration très espagnole. Nous sommes invités à nous assoir et à boire un jus de fruit. C'est quand même très agréable cet accueil chaleureux que l'on trouve chez les nicaraguayens.
A Masaya comme partout au Nicaragua se prépare la fête de la vierge. Les églises sont décorées en bleu et blanc. La fête sera à son comble le 6 et le 7 décembre. Ce jour là, la tradition veut que les enfants passent de maison en maison pour récupérer des sucreries. Cette tradition est aussi particulièrement active à Léon.
Notre samedi est consacré à quelques emplettes. Un hamac en coton, spécialité de Masaya. Il faut voir avec quelle dextérité les fils sont tressés et assemblés. Il faut deux jours pour faire un hamac double qui sera vendu une trentaine de dollars. Le marché artisanal de Massaya regorge d'objets en tissus colorés comme l'on en trouve partout en Amérique latine, d'objets en bois, en céramique et en cuir. Ces derniers sont fabriqués à Granada où se trouve encore une tannerie. Il y a du café, des cigares aux noms cubains, (ça fait vendre) qui sont très bon, du chocolat. Nous faisons la pause repas de midi au marché artisanal où nous mangeons la spécialité locale, le boho accompagné  d'une boisson tout aussi locale, une sorte de cacao à l'eau froide. Je profite de la fin d'après-midi pour m'offrir une séance pédicure dans un "salon de beauté". Il y un monde fou. Les jeunes femmes sont très coquettes.
Dernier repas au parc central et dernier jus de fruit...une merveille!
Bye bye Masaya et le Nicaragua..'Nous essayerons de revenir car il y a encore beaucoup de choses à voir..

Nicaragua 2015 inscrivez "pas de chance" Mercredi 25 novembre et jeudi 26 novembre 2015 :


ou comment une petite balade se transforme en un mauvais parcours.
C'est parti pour être une journée cool avec une simple balade. Et puis voilà, JC glisse, tombe et ne parvient pas amortir. Il se réceptionne sur l'épaule droite dont la clavicule saute. A partir de là, c'est le début du parcours médical. Première étape la "casa de salud" de Moyogalpa, un centre de soins du ministère de la santé. Le médecin qui y exerce est aussi le médecin du village. Une chance, il est orthopédiste. L'équipement de la clinique est rudimentaire et l'hygiène tout autant. Le médecin fait avec ce qu'il a ....pas grand chose. Mais on voit bien qu'il a l'habitude. Pas d'appareil radiographique...tout à la palpation. Le diagnostic est vite établi. Le médecin tente de remettre la clavicule dans son logement, mais ça ne tient pas. Il faut bander fermement. Évidemment toutes les manipulations se font "à froid", sans calmant. Une petite description du médecin s'impose. Il est de type 3/4 de rugby. Alors quand il appuie sur la clavicule et remonte le bras...ça ne rigole pas et je vois JC couler des gouttes et blanchir. Et pourtant il est dur à la douleur. Après plusieurs couches successives JC se retrouve transformé en momie .  La fin de la journée et la nuit sont difficiles.


Le lendemain nous prenons la lancha de 9h pour traverser car nous sommes toujours sur l'île d'Ometepe. Nous devons nous rendre à l'hôpital de Rivas pour faire faire une radiographie. Là aussi c'est un peu la misère même si l'appareil radio, oh surprise! est neuf. Un seul cliché suffit à montrer que malgré le bandage la clavicule est toujours démise. Comme la veille à Moyogalpa nous ne payons rien car dans les centres médicaux du ministère de la santé tout est gratuit. Nous insistons pourtant pour payer. Nous rentrons sur l'île. Les eaux du lac sont démontées et la lancha bouge et couine......j'avoue que j'ai la trouille. Avant de partir un agent du port note les noms, les âges et les nationalités des passagers en cas de naufrage ils peuvent faire des statistiques!
Étape suivante retourner voir le médecin. Il nous inspire confiance. Il est simple et efficace. Cette fois nous allons à son cabinet. Il est en visite et nous l'attendons sur la terrasse de sa maison avec ses enfants et sa mère. Plutôt sympa comme salle d'attente. Par contre le cabinet est "rustique". Un petit coup d'œil sur la radio est suffisant pour ce rendre compte que le bandage de JC n'est pas efficace. Le médecin décide donc de recommencer. Je vais lui servir d'assistante. Pendant que d'une main je tiens le coude et le bras fermement en bonne position il appuie sur l'extrémité de la clavicule pour la faire rentrer. JC est à la limite de l'évanouissement. Pour maintenir tout ça le médecin a prévu des bandes de plâtre léger. Voilà donc la deuxième momification qui se termine. Faut-il préciser que tout cela se fait encore sans aucun calmant. Pour ce qui est du traitement antidouleurs nous nous débrouillons avec le contenu de notre trousse à médicaments personnelle. La  communication n'est pas facile. Nous ne parlons pas espagnol et lui ne parle pas  français, mais pas anglais non plus.  Il fait un courrier pour les médecins français  dans lequel il explique sa crainte de la nécessité d'une opération. C'est comme ça que nous nous retrouvons dans un processus de retour anticipé et de rapatriement décidé par le médecin de l'assurance. Nous avons un jour pour nous rapprocher de Managua.