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mercredi 28 février 2018

CHILI 28 février croisière Balmaceda et Serrano



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Ce matin ça partait plutôt bien lorsque nous sommes allés à l'agence 21 de Mayo pour le regroupement. Du soleil, quelques nuages mais toujours pas de vent. Finalement nous étions une centaine à partir en bus jusqu'à l'embarcadère à quelques km de la ville. Le temps de monter sur l'un des bateaux et le vent à commencé à souffler et la mer à moutonner. Nous avons navigué une heure trente, dépassé une estancia traditionnelle, observé des colonies de cormorans lorsque le capitaine du bateau a décidé de faire demi-tour. Entre temps le vent avait forci et les vagues fouettaient le bateau. Quelle déception! L'agence a proposé de nous rembourser le tour car notre planning ne nous permet pas de reporter la sortie. Du coup nous avons erré dans la ville, fait des courses pour le pique-nique de demain. Et puis nous nous  sommes offert une bonne assiette de viande de mouton...ce que nous devions manger au cours de la croisière lors d'un arrêt dans une estancia. Fin d'après midi sous la pluie. Vent et pluie, rien de très surprenant dans cette région alors que nous sommes à la fin de l'été.
Demain nous partons en rando au glacier Grey, dans le parc Torres de Paine. Le temps devrait être mi figue mi raisin. Le soir nous devons dormir au refuge Grey et rentrer vendredi....dans le vent et la pluie a prévu la météo. On ne maitrise pas les éléments et il faut faire avec. Pour aller au parc il faut prendre un bus jusqu'à la laguna...ou Pudeto à une bonne centaine de km de Puerto Natales. Pour faire la rando conduisant au glacier Grey il est conseillé de traverser le lago ...en prenant un catamaran 1/2 heure qui va de Pudeto au refugio Paine Grande. Le premier catamaran part à 9h, mais les bus ne partent pas suffisamment tôt pour le prendre., le premier bus n'arrivant à Pudeto qu'à 10h, c'est à dire pour le catamaran de 11h. Seuls les gens ayant une voiture privée peuvent se le permettre. Alors compte tenu de la météo, plus clémente le jeudi, nous décidons de miser sur la première journée et de demander à un taxi de nous conduire à Pudeto pour le premier catamaran. Rendez-vous est pris devant l'hôtel à 5h30 du matin pour un prix de 90 000$ch. Louer une voiture pour deux jours revient encore plus cher. Autour de 120 000$ch sans compter l'essence, une caution pour la voiture, l'assurance des loueurs, mais pas d'assurance pour nous en cas de pépin. Notre sac devra être léger. Il faut donc se limiter au minimum indispensable sachant que nous avons l'option lit avec draps, couverture et coussin. 80$ la nuit pour un lit en dortoir. Et en plus c'est toujours plein pendant la saison. Une vraie poule aux oeufs d'or....ils ont intérêt à en profiter de  la manne que représente ces glaciers car avec le réchauffement climatique cela ne durera pas des millénaires....

CHILI 27 février de Punta Arenas à Puerto Natales



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Départ de l'hôtel vers 7h50 avec un taxi pour le terminal de "bus sur". Le Bus part à 8h30 et la distance â parcourir est de 246km. Le temps est gris et il fait 7°c.
Pâturages alternés avec zones d'arbustes tourmentés. Vaches, chevaux, moutons.
Grandes étendues plates avec estancia de temps en temps et lagunes.
Nous voici à Puerto Natales en fin de matinée. Un petit point à l'office du tourisme de la gare de bus et nous prenons un taxi pour nous conduire à l'hôtel. Très Bon accueil. Un petit resto et nous partons à la recherche de l'agence 21 de mayo pour se faire confirmer notre inscription à la croisière pour les glaciers Balmaceda et Serrano. Il faudra être à l'agence pour un départ à 7h30. Croisière de luxe vu le prix.Puis nous cherchons l'agence Vertice. Une mauvaise indication nous envoie au centre de gestion. L'agence est à l'autre bout de la rue...et les rues sont longues et aérées. Nous ajustons notre réservation pour le refuge Grey où nous devons dormir le 1 mars. Nous pouvons enfin faire une balade au bord de l'eau. L'eau et les bateaux de pêche sur fond de montagnes aux pics acérés dont certaines sont couvertes de neige. Puerto Natales est plutôt agréable. De longues et larges rues propres des maisons colorées.

dimanche 25 février 2018

CHILI 25 février Valparaiso J3



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Hier soir nous sommes allés dans un bar-restaurant, le Cinzanno, pour écouter de la musique locale...tango et autres . Musiciens  et chanteurs locaux et vieillissants. Pas terrible sur le plan musical mais agréable pour l'ambiance avec les clients locaux qui chantaient et tapaient dans leurs mains
Ce matin, objectif Viña del Mar, la station balnéaire au nord de Valparaiso. Nous y allons avec le métro. Viña del Mar c'est à la fois une station balnéaire et une ville bourgeoise où l'on trouve la classe moyenne et les gens riches du coin. On aime ou on n'aime pas mais il faut bien dire que c'est agréable et propre. Pour vivre au quotidien c'est sans doute plus facile que de supporter la saleté des rues de Valparaiso, les odeurs, les chiens errants et les gens à la dérive. Pour situer, ily a une alliance française et un lycée français. Nous allons visiter le musée Fonck qui se trouve dans une vieille villa. C'est à la fois un musée historique et ethnographique et un musée d'histoire naturelle. Belle présentation d'objets préhistoriques, Mapuches et une partie bien documentée sur l'île de pâque.  Un seul petit bémol, le manque d'éclairage de certains objets. A l'étage la partie sciences naturelles avec une collection d'insectes et d'animaux naturalisés. A voir. Petite balade sur le bord de mer. il y a du monde de même que sur la plage. C'est dimanche et il fait beau...rien de plus normal. Nous reprenons le métro pour nous arrêter à la station Portales. C'est un autre monde. Ici on retrouve les gens de Valparaiso plus modestes qui sont venus à la plage et manger du poisson, des ceviche, des empanades. Là aussi il y a du monde mais c'est beaucoup plus populaire et les prix aussi. Pour la digestion nous rentrons sur Valparaiso. Arrêt à Bellavista et ascension vers le parc culturel qui se trouve dans l'ancienne prison. Au centre un jardin ombragé et des aires de jeux. Dans les locaux des salles d'exposition, de projection et une cafétéria.Il y a une expo provisoire intéressante d'une grande quantité de masques traditionnels Mapuches présentés sur des supports et regroupés au milieu de la pièce. A ces masques autant de noms associés défilant sur les murs. Comme c'est notre journée musées nous terminons avec le palais Baburizza devenu musée des beaux arts de la ville. Une partie des tableaux appartenait au dernier propriétaire du palais, un croate, qui en mourant en a fait don à la ville. Les tableaux'e sont pas extraordinaires, mais le lieu est beau. On y trouve la première douche chaude d'Amérique du sud. Les pièces sont grandes, confortables, lumineuses avec une très belle vue. 

samedi 24 février 2018

CHILI 24 février Valparaiso


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Ce matin nous "décollons" vers 9h30 et nous sommes quasiment seuls dans les rues. Nous montons jusqu'à l'avenida Alemaña qui serpente à plat le long des collines. La vue est agréable et nous arrivons tranquillement jusqu'à " la Sebastiana" une maison- musée ayant appartenu à Pablo Neruda. L'entrée est un peu chère alors nous nous contentons de balader dans le jardin qui offre une vue dominante sur la ville. Ce n'est pas aussi impressionnant que la maison d'Isla Negra. Ensuite nous descendons vers l'avenida Argentina où se tient un marché aux fruits et légumes et aux puces. Ce n'est pas très loin du marché central où nous nous rendons ensuite. Le Batiment métallique a été construit par Gustave Eiffel. Au deuxième étage on y trouve des restaurants . C'est Copieux et pas cher.
En sortant du marché nous prenons la direction de Viña del Mar par la cote en suivant la plage sur une promenade aménagée. Peu de monde à la plage et personne dans l'eau qui est à 13° et envahie par les méduses. En chemin nous rencontrons deux jeunes françaises qui ont fait le tour avec nous la veille. Nous papotons un petit moment. La promenade suit la ligne de train-métro au niveau de l'arrêt Portales il y a du monde; des familles sur la plage, des gens dans les restaurants et chez les poissonniers de la criée aux poissons. Comme souvent on peu déguster des ceviche mariscos. Nus sommes à la limite entre la commune de Valparaiso et celle de Viña del mar. Nous rentrons en métro jusqu'au bout de la ligne "puerte". Puis nous prolongeons à pied jusqu'à l'ascenseur le plus ancien qui grimpe jusqu'au musée de la marine. Nous en avons plein les bottes et nous décidons de rentrer ce qui nous prend encore un bon moment.Tout au long de la journée nous avons eu de beaux points de vue sur les différentes parties de la ville et découvert de nombreuses peinture murales.

CHILI 23 février de San Pedro à Valparaiso


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Nous sommes des lève- tôt par rapport à la moyenne des chiliens. Ce matin nous avons décidé d'aller à Quintay, un village de pêcheurs qui se trouve à une quarantaine de km au sud de Valparaiso. C'est dans ce village qu'en 1943 a été aménagé le plus grand port baleinier de la côte. En moyenne 20 baleines étaient tuées et traitées chaque jour. Un beau massacre qui a duré jusque dans les années 1960. Aujourd'hui une partie de l'usine est utilisée comme laboratoire scientifique et l'autre partie est transformée en musée. Une exposition de textes et de dessins rappelle les mythes et  les histoires autour de la baleine. Dans une autre salle un film montre la capture d'une baleine par un baleinier. Des photos en noir et blanc (heureusement)  réalisée en 1953 par un photographe professionnel montrent la vie de l'usine et le travail des ouvriers. Cette usine faisait vivre entre 700 et 1000 personnes. Le travail était dur mais bien rémunéré. Il y a pas mal de touristes qui viennent visiter le musée et manger du poisson frais rapporté par les pécheurs du village.
Retour à Valparaiso pour suivre la visite guidée de la vieille ville proposée par le groupe Valp' otop. Rendez vous à 15h30 au pied du monument central de la place Sotto Mayor. Ce groupe fondé par un franco chilien propose des visites en français. A la fin du tour on donne ce que l'on veut en fonction de son degré de satisfaction. Le tour dure 3h et la coutume est de donner environ 5000$ch par personne.C'est une jeune femme française qui est notre guide. Elle nous fait d'abord un rappel historique sur la fondation de la ville de Valparaiso au XVIe siècle, son développement au moment de la ruée vers l'or en Amerique du nord Valparaiso était une halte pour les bateaux qui partaient de l'est de l'Amérique, croisaient le cap Horn et remontaient à l'ouest) puis son déclin avec l'ouverture du canal de panama. Longtemps premier port du Chili elle occupe aujourd'hui le troisième rang. La marine nationale chilienne occupe une place prépondérante dans la ville et le port. C'est la marine qui est à l'origine, àValparaiso ,du coup d'état de 1973 qui a propulsé le général Pinochet au pouvoir ouvrant la voie à 17 ans de dictature. Les états unis qui après l'accession au pouvoir de Savator Alliende avaient perdu une grande partie de leurs avantages au Chili ont largement contribué à ce coup d’état.
La ville de Valparaiso est construite sur de petites collines, des cerro. Il y en a une quarantaine. Toute la partie basse de la ville a été gagnée sur la mer. Les maisons étaient construites en bois et adobe. Pour éviter la dégradation des murs certains habitants ont eu l'idée de les recouvrir avec des tôles ondulées qui servaient de séparateur dans les cales de bateau. Ils ont résolu le problème de la rouille  en peignant les tôles avec les restes des peintures qui servaient à peindre les coques des bateaux. Ceci explique le pachwork de couleur des maisons sur les collines. Des "ascenseurs" permettent de passer de la ville basse à certains niveaux des cerro. Si la ville a perdu de son importance maritime elle a gagné au niveau culturel et artistique. On y trouve beaucoup de peintres et le street art en est une spécialité. Une balade dans les rues touristiques permet d'admirer un grand nombre de fresques murales. Certaines sont des commandes, mais beaucoup ont été réalisé spontanément par les artistes. La balade, historique et artistique est très agréable. Elle permet aussi de passer devant les deux eglises protestantes fondées par des immigrants anglais. Une énorme maison, commandée par un riche italien, rachetée par un croate est aujourd'hui propriété de l'état et musée des beaux arts. Deux petits quartiers sont aujourd'hui inscrits au patrimoine mondial de l'unesco. C'est peu.
Aujourd'hui l'économie du pays est ultra libérale. La différence entre les riches, peu nombreux et les autres est très importante. Le salaire minimum est de 450€ par mois et les gens doivent faire plusieurs boulots pour s'en sortir. L'éducation est très chère. Les écoles publiques ne sont pas à la hauteur. Les universités , en rapport au SMIC, sont les plus chères au monde. Pour se soigner il faut de l'argent car les hôpitaux public sont mal entretenus et le personnel n'est pas à la hauteur. Les pompiers sont tous des volontaires et appartiennent à des compagnies différentes qui ont été fondées par des immigrés lorsqu'ils sont arrivés au Chili. C'est ainsi qu'à Valparaiso on compte deux compagnies françaises. Au départ ces groupes jouait aussi un rôle social d'accueil des nouveaux immigrés, intégration, recherche de travail...Aujourd'hui elle ne compte que des chiliens et vivent de la générosité des habitants et des opérations comme les lotos, les kermesses. Mais chaque compagnie respecte mes tradition du pays. Ainsi les " français" chantent la Marseillaise et fêtent le 14 juillet. Les autoroutes sont privatisées et les pompiers devaient payer le passage même lors d'intervention jusqu'au jour où une compagnie a refusé de payer et a forcé le passage. Sous la pression de la population, et après un an et demi de discussions, il est enfin admis que les pompiers en intervention ne payent pas les péages. Vive l'ultra libéralisme!

vendredi 23 février 2018

CHILI 22 février de San Pedro d'Atacama à Valparaiso







Avion + bus et nous voici à Valparaiso. Il fait chaud mais avec un peu d'air ...on est sur l'océan pacifique. Nous allons loger dans le centre touristique de Valparaiso, le Cerro concepcion. Nous posons nos bagages et nous allons faire un tour dans le quartier de l'hôtel. Ça grimpe. Les maisons sont colorées et couvertes de graffitis. En haut du cerro nombreux points de vue sur la baie de Valparaiso et les autres cerro. Plusieurs  "ascenseurs" permettent  de descendre au bas du Cerro vers le port qui occupe tout le bord de mer au niveau du centre ville. Il semble que pour trouver des plages il faille aller au nord vers Viña del Mar ou au sud vers Quintay.. Il y a beaucoup de jeune touristes. La ville est bruyante, nous avons perdu l'habitude. Le propriétaire de l'hostal, un français nous donne des idées de balades pour les trois jours à venir. Demain sera un autre jour.

mercredi 21 février 2018

CHILI 21 février Salar de Tara



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Les guides et les blogs déconseillant (à tort à notre avis après retour) de faire l'excursion en individuel nous avons choisi de prendre un circuit avec l'agence Flamingo. Pourquoi cette agence? Simplement parce que les personnes qui la gèrent parlent français et qu'ils proposent des tours en français. Donc ce matin rdv à 8h à notre hôtel. Le matin l'agence récupère tous les clients à leur hôtel. Notre guide est français et vit à San Pedro. Notre groupe de 13 est mixte français, chiliens et argentins. Nous prenons la direction de Paso Jama, poste frontière avec l'argentine. Nous nous arrêtons très rapidement, comme d'autres bus d'agence, en face du volcan Licancabur et de son cône parfait pour prendre le petit déjeuner. Cette fois c'est le départ. Sur le bord de la toute nous voyons des lamas. Les mâles ont un pompon sur le poitrail et les femelles au bout des oreilles. Les lamas sont des animaux domestiques élevés pour leur laine. Ils descendent des guanaco qui eux sont sauvages. Plus tard et un peu plus haut en altitude nous apercevonsl des vigognes et quelques petits âgés d'environ un an. Les nouvelles naissances auront lieu en mars-avril. On trouve des vigognes dans les salars car ces mammifères supportent de boire de l'eau salée. Les vigognes sont des animaux sauvages protégés. Elles ont longtemps été chassées pour leur laine. Lamas et vigognes se nourrissent des touffes jaunes de l'herbe appelée paja brava. Quant aux vigognes que l'on voit aussi dans des zones pierreuses qui semblent dépourvues de végétation elles se nourrissent de petites plantes rabougries à peine visibles appelées flor de puna. Le guide aperçoit un renard sur le bas côté. Le chauffeur arrête le véhicule et le renard s'approche...conséquence néfaste du fait que certains guides permettent aux touristes de nourrir les animaux. Nous arrivons  à l'entrée du parc qui se trouve dans une immense caldera, vaste dépression qui résulte d'une éruption volcanique qui a eu lieu il y a 5 millions d'année. A l'entrée du parc quelques blocs rocheux très découpés , les Monjes de la Pacana.qui seraient des bombes volcaniques provenant d'un volcan bolivien. L'un de ces rochers est surnommé " l'indien" à cause de sa forme. Dans cette zone les archéologues ont retrouvé des traces humaines, ossements, obsidiennes taillées.
C'étaient des populations nomades dont la préoccupation essentielle était la nourriture. Ce sont ces populations qui plus tard se sont installées dans la vallée de San Pedro. Nous roulons maintenant dans la caldera en direction d'un mirador situé au dessus de la lagune du salar de Tara. Pas de piste tracée mais JC constate que le chauffeur suit les pistes qu'indique le GPS. Tout à coup le chauffeur s'arrête car une voiture le suit. Il semble que ce soient des individuels qui par crainte de se perdre collent le véhicule de l'agence. Le chauffeur attend un moment. Le guide nous explique que si le chauffeur de la voiture descend et vient demander à suivre il n'y aura pas de problème. Evidemment contre une petite propiña. Comme ce n'est pas le cas le chauffeur fait demi tour et part dans une autre direction pour semer son suiveur...qui arrivera au mirador quelques minutes après nous. D'énormes rochers découpés, les Catedrales de Tara dominent le salar. Nous découvrons la lagune en contrebas. Les pluies des dernières semaines ont dilué le sel si bien que le pourtour est assez vert. C'est très beau et je me rends compte une fois de plus que les photos ne sont pas à la hauteur de l'oeil humain. Nous descendons vers la lagune à pied par un sentier bien délimité qui permet aussi une petite balade le long de la lagune. Beaucoup de flamands roses et d'autres oiseaux autour de ce point d'eau. Après un pique-nique sur le parking de la lagune nous repartons. En chemin nous nous arrêtons au bord d'une lagune où paissent des vigognes. Et puis c'est le retour. Une descente de 2000m d'altitude pour regagner San Pedro.

mardi 20 février 2018

CHILI 20 février les geysers de Tatio







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Départ à 4h45. C'est ce qui est conseillé dans le guide (routard) et par la plupart des agences dont les voitures sillonnent San Pedro tôt le matin. J'en profite pour dire que le Routard est bien documenté et bien actualisé sur ce coin du Chili. JC a programmé la route sur le GPS ce qui me permet de le guider. Il y a une centaine de km à faire sur une bonne piste interrompue par quelques petites déviations pour travaux. Le problème c'est qu'il n'y a aucune signalisation de bord et de milieu de route. La nuit est très noire et grâce au GPS je peux le guider et lui indiquer les courbes par anticipation. Il faut être attentif et conduire prudemment. Une voiture devant nous nous sert aussi de point de repère. La route grimpe pour atteindre l'altitude de 4400m environ. Après une heure trente de trajet nous arrivons au poste d'entrée.( 10 000$ch par personne). En voiture nous gagnons le parking qui se situe à deux km au milieu des geysers.
Mais pour l'instant il n'y a rien à voir car il fait nuit. Sauf que comme on est organisé et oui, on a prévu la Thermos d'eau chaude, le thé et les biscuits pour se faire un petit dej et se réchauffer. On est quand même à 4400m d'altitude et vu ma frilosité j'ai prévu les couches. Ca y est le soleil commence à monter derrière les volcans qui entourent la plaine aux geysers et l'on commence à distinguer les vapeurs. Comme tous les touristes qui sont venus ce matin nous commençons à circuler sur le chemin balisé entre les geysers . Cà crache, ça bouillonne, ça jaillit. Nous passons d'un endroit à l'autre. C'est vers 7h30 lorsque le soleil se lève vraiment et que la température chute que  l'activité est la plus importante. Pour certains geysers il y a un simple trou, pour d'autre un trou bouillonnant. La roche environnante est rouge. Les plantes en touffes qui composent la végétation sont blanchies par la gelée. Mais autour des geysers la terre prend des couleurs très nuancées de blanc, jaune, vert..C'est beau et surprenant. Et puis c'est notre première expérience de geysers.
Progressivement le soleil gagne du terrain et illumine tout le site tandis que les geysers perdent de leur force. Je ne vais pas entrer dans des explications sur l'origine et le fonctionnement des geysers il suffit de consulter une encyclopédie. Ce qui est sûr c'est que c'est au moment où la température extérieure est la plus froide qu'ils sont le plus actifs. Il y a même une piscine alimentée par de l'eau tiède où l'on peut se baigner. L'eau n'est pas très chaude et nous ne sommes pas tentés par l'expérience.  Décidément ce coin de désert nous apporte de magnifiques surprises. Plein les mirettes!!!' C'est tranquillement que nous redescendons vers San Pedro. Avec la lumière et le soleil nous découvrons la route . Les touffes d'herbe verte et jaune qui contrastent avec la terre rouge, les volcans et les sommets enneigés. Mais aussi des lagunes où s'ébattent des poules d'eau et où  vivent des flamands roses chiliens. Il y en a même plus qu'à la lagune de Chaxa où nous étions la veille. Et puis de temps en temps un canyon avec au fond, surprise de m'eau et de la végétation.  C'est là et autour que sont installées dans de petites maisons en pierres quelques familles qui semblent vivre très modestement et dont la vie ne doit pas être facile dans ce milieu hostile.
Retour à San Pedro à midi, repas, sieste et farniente...enfin presque car comme nous avons du wifi c'est l'occasion de mettre à jour le blog et de répondre aux mails. Dehors ça cogne!!
Finalement nous décidons d'aller voir la petite église de San Pedro. Toute simple avec ses murs bruns en pisé, son intérieur blanc et la belle charpente en bous rustique. Le musée archéologique est fermé. Dommage! Alors on prend la voiture pour aller au Pukara de Quitor et monter au mirador pour admirer la vue. Pas de chance, le mirador est fermé. Donc pour finir on se rabat sur la valle de marte, ou vallée de la mort, un canyon de roches rouges très découpées . Super photogénique avec le soleil couchant. Encore une belle journée

CHILI 19 février laguna de Chaxa et lagunas Miscanti et miniques



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Depart vers 8h en direction de Toconao, vers le sud. Bonne route. A Toconao nous passons à l'intérieur du village, l'occasion de longer la place et de photographier le joli petit clocher blanc qui évoque pour moi les clochers des églises mexicaines de mes films de jeunesse ( c’était hier). Nous prenons à droite la direction de Peine, puis encore un peu plus loin à droite la piste qui conduit à la lagune de Chaxa et au Salar d'Atacama. La piste est plutôt bonne. La lagune de Chaxa est une des lagunes réserve de flamands roses. En fait c'est la seule accessible. Les autres dont protégées des humains pour permettre aux flamands de se reproduire tranquillement. Il y a peu de flamands et en majorité ce sont des flamands chiliens caractérisés par des plumes roses à hauteur de genoux. Il pratiquent une sorte de petite danse pour soulever et faire sortir de la vase les crevettes dont ils se nourrissent. Ils tournent sur eux même en soulevant une patte après l'autre. Pour nous, vivants à proximité de la Camargue, les flamands roses n'ont rien d'original, mais la lagune au milieu du salar sur fond de volcans andins ça en jette. Evidemment nous ne sommes pas seuls et il y a déjà beaucoup de touristes venus avec des tours.
Nous faisons demi tour pour reprendre la route de Peine et quelques km plus loin prendre à gauche pour rejoindre la route de Socaire. A partir de là nous allons grimper de 2000m environ. A Socaire nous nous arrêtons pour boire un café et photographier une l'église en pisé avec toit de chaume. Nous sommes prêts. La route s'élève dans un magnifique paysage  bordé de volcans. Les derniers 6 km se font sur une piste très correcte. Nous voici au point de vente des tickets et toujours pas de lagunes. On nous explique que le circuit fait deux km jusqu'à un mirador avec possibilité de cheminée le long de la première lagune. Nous pouvons avancer. Et là,  vingt métrés plus loin c'est le premier émerveillement. La lagune Minique d'un magnifique bleue dominée par le volcan du même nom avec son cône blanc qui se reflète dans l'eau.
Nous allons directement en direction du mirador. Et là, alors que nous atteignons l'extrémité de la premiere lagune voici qu'apparait la seconde, surmontée elle aussi par son volcan aux neiges éternelles. Pas question de s'approcher de cette lagune domaine réservé des oiseaux. Nous nous installons à la table du mirador pour pique- niquer. Vue imprenable sur la lagune Miscanti.
Plein les mirettes +++ pour ce site. Au retour encore et encore des photos de volcans et de montagnes enneigées dominant des reliefs sauvages de plantes rabougries ou de rochers.
Petite halte à Toconao et plus exactement à la Quebrada de Jere à l'est du village. Un canyon parcouru par un petit Rio coupe le village d'est en ouest.  Au fond du canyon des vergers ( figuiers, cognassiers...) clôturés  de barbelés, une grande spécialité au Chili. Des trous creusés fans les rochers qui servaient d'abris et de rangements. Le lieu a été habité il y a très longtemps comme en témoignent quelques pétroglyphes.  Sous de gros acacias une aire de pique nique avec barbecue a été aménagée. C'est vraiment une jolie oasis. Dommage que l'on ne puisse pas circuler sous les arbres.

CHILI 18 février Autour de San Pedro d'Atacama, vers le nord


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Debout à 7h. On dépose nos bagages à l'hôtel et on file vers la vallée de la lune, direction Calama, et c'est très bien indiqué. Il est 8h. Officiellement le site ouvre à 9h 30, mais en réalité il y a du monde à l'entrée. Par contre nous sommes les premiers de la journée. Première halte à la caverna de sal qui se prolonge par un petit canyon qui permet de monter en faisant une petite boucle. Du sel en petites boules, en aiguilles acérées, en fine pellicule qui évoque la neige. Etape suivante, la grande dune. Il est complètement interdit de s'aventurer sur la dune. Depuis le parking on la contourne par la gauche avant de grimper sur une partie rocheuse. Très beau point de vue sur deux vallées blanchies par le sel. On s'arrête ensuite au Mirador Los Achachos. Devant le parking le sel recouvre tout. Le sentier grimpe en direction d'une crête d'où l'on a une vue magnifique à 360°. Tout au fond la cordillère des Andes avec sa chaîne de cerro et de volcans couverts de neige. Super vue. La dernière étape nous conduit à la fin du parcours au lieu dit trës Marias...banal. Nous avons mis un peu plus de deux heures. La piste est bonne, il n'y a personne, il ne fait pas chaud et la lumière est bonne elle aussi. A l'entrée du site un musée abrite des échantillons de roches. Des panneaux expliquent la formation géologique de la région et l'importance économique ( monnaie d'échange)  du sel à l'époque de son exploitation.
Nous reprenons la route en direction de Calama jusqu'à l'embranchement sur la droite qui conduit au village de Rio Grande. Encore une route en chantier. Pose photos pour des lamas ( parés de rubans) et des vigognes. Depuis la route la vue sur la chaîne andine est magnifique. Nous faisons une pause pique nique. Il y a du vent et nous supportons une petite laine. Il faut encore un peu de temps pour arriver au site Yerbas Buenas qui se situe 12 km avant le village de Rio Grande.
Nous partons à la recherche des petroglyphes. Les plus éloignées sont séparées du chemin par une zone humide et argileuse où paissent des lamas.  Nous nous embourbons un peu. A force de parcourir le site nous finissons par repérer les dessins sur les murs. La signalétique est un peu bizarre. Pas très loin de là en continuant vers Rio Grande se trouve le site de la vallée arc-en-ciel ( valle arcoiris). Juste avant le pont prendre à gauche une piste qui s'engage dans une oasis. La route est accidentée et coupe le ruisseau à plusieurs endroits. Il faut une voiture adaptée. Nous Avons loué une camionnette...donc tout va bien. Tout à coup un panneau nous invite à prendre sur la gauche au milieu de caillasses. Et là c'est l'émerveillement. La piste s'enfonce dans une vallée bordée de rochers de toutes les couleurs. Pour nous c'est du jamais vu à cette échelle. Très photogénique et nous en prenons plein les mirettes.
En rentrant à San Pedro nous prenons la pluie. Un bel orage avec des éclairs spectaculaires. La pluie ne dure pas. Cela suffit à tasser un peu la poussière des rues. San Pedro est une bourgade très touristique. Dans la rue principale des agences de tourisme, des resto et des boutiques. Les tarifs sont plus élevés que ce que l'on a vu jusqu'à présent.

lundi 12 février 2018

CHILI 12 février 2018De Las Cascadas à Entre Lagos



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Route agréable et facile. A  Entre Lagos nous cherchons une laverie et nous tombons sur un couple de français qui voyagent en camping-car et attendent pour faire la vidange de leur Toyota4x4, avec cellule. Le rêve de JC. Ils viennent de la région de Pau. Leur voyage a commencé il y a 8 mois par le Canada et depuis ils descendent. Comme nous ne trouvons pas de laverie nous partons en direction dAguas Calientes. Sur le guide nous avons vu que le long du ruisseau près des thermes se trouvent des pozzo , des trous dans le lit du torrent où l'eau est chaude. On laisse les thermes sur la droite, puis le centre d'information du parc. On traverse le pont au dessus du rio et juste après démarre le sentier....qui conduit à 300m de là à une aire de pique nique et aux trous d'eau chaude. Il n'y a pas beaucoup d'eau mais elle est bien chaude 40° environ. Certains sont organisés et viennent avec des pelles pour creuser et agrandir les trous. Comme c'est agréable. Il fait beau. Après un trempage d'un quart d'heure on va dans le lit du torrent pour se rafraîchir. Le Contraste est saisissant mais c'est le but. Un couple de français arrivent avec leurs deux filles de  huit et dix ans. Ils font Chili et Argentine en camping . Ils ont acheté un 4x4 qu'ils revendrons en fin de séjour. A quinze heure nous quittons les bords de l'eau . C'est l'heure d’affluence. Les chiliens se lèvent tard et s'activent tard et jusqu'à tard. Nous allons faire la petite rando qui démarre à 20 m de la première........1,8km d'une belle montée qui conduit à in mirador. Belle vue. La nous rencontrons une suisse francophone. Décidément c'est le jour francophone. Nous revenons sur Entre Lagos où nous prenons une chambre et où nous mangeons une pichanga dans un troquet du bord de lac: complet copieux et bon.

dimanche 11 février 2018

CHII Dimanche 11 fevrier: Paseo de la desolacion



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Départ de notre hostal à Las Cabanas en direction de Osorno par la belle route qui longe le lac. A environ 7 km il faut prendre la route à droite qui conduit à la cafétéria  de la picada à 18km. Nous sommes un peu incrédules car nous n'imaginons pas qu'il puisse y avoir une cafétéria au bout de ce chemin empierré (rippio) à voie unique. Au début il est un peu plus large et passe entre de grandes et belles propriété d'élevage bovin. Puis il se rétrécit pour n'être qu'une voie simple qui passe au milieu des bois. Et au bout, un parking avec pas mal de voitures et un petit bistro. Le tenancier, très sympa nous explique que le montant du parking est de 1000$ch pour la journée déductible de toute consommation. Le café est un peu cher mais servi avec petit spéculos...de l'incroyable. On démarre la rando vers 11h. Le chemin monte en lacets à travers des arbres et des buissons. Puis plus rien que quelques graminées et plantes rases. Nous sommes au pied de l'imposant cône du volcan Osorno, à 1084 m d'altitude. C'est le début du Paseo de la desolation. À partir de là nous allons descendre  lentement vers le mirador situé à environ 800m d'altitude. C'est grandiose. Il fait un temps magnifique. Le volcan Osorno domine avec son cône couvert de neige. Le sentier crisse sous nos pas. Nous marchons dans les cendres volcaniques. Autour de nous des herbes assez rase, quelques fleurs, des papillons et même des oiseaux. Nous traversons plusieurs coulées volcaniques. On voit très distinctement le chemin que les coulées ont pris en sortant du cône. Devant nous apparaît dans le lointain une montagne couverte par un glacier. Il s'agit du volcan "Tronador" qui est à la frontière entre le Chili et l'argentine. Nous continuons d'avancer. C'est de la marche facile. Et tout à coup c'est le lac qui apparaît. Il s'agit du lac de Todos los Santos. Nous ne sommes pas loin du mirador. Une vue à couper le souffle. Devant nous le lac bleu intense sur fond de volcan Tronador. A droite les cimes enneigées du Calbuco, sur la gauche le cerro Picada et derrière nous l'imposant Osorno.
Ce sera notre point pique nique. Difficile de faire mieux pour la vue. Quelques marcheurs font le chemin en sens inverse, en venant de Petrohué. Ce sont des jeunes qui ont campé au bord du lac. Les autres, un couple et leur fille et deux Vttistes font comme  nous. Le retour se passe bien et nous sommes toujours aussi éblouis. Quelle rando...plein les mirettes. Rando facile 15kms dénivelé 600m .
De retour à Las Cascadas nous faisons une halte à la plage du bord du lac. Il y a un monde fou. Il fait un temps magnifique, c'est un dimanche de vacances d'été. JC pique une tête. L'eau est fraîche.

CHILI Samedi 10 Fevrier :de Puerto Varas à Las Cascadas



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Le temps est gris et il pleuviote. Nous prenons la direction d'Ensenada en suivant le lac. C'est triste.....Arrivés à Ensenada nous prenons la direction d'Osorno et très rapidement nous bifurquons sur la droite pour suivre la route qui grimpe vers la station de ski. Le balisage n'est pas évident. La route est bien asphaltée et heureusement car elle grimpe beaucoup et en particulier sur les derniers km où la végétation devient rare à mesure que l'on se rapproche du haut du cône du volcan. Au niveau de la station de ski il y a un grand parking. Malgré le temps gris et bouché la vue est époustouflante sur le lac et les montagnes environnantes. Le sommet du volcan Osorno au pied duquel nous sommes est caché par les nuages. On pourrait prendre les télésièges pour monter encore plus haut mais il fait vraiment trop mauvais. Nous redescendons et prenons la direction de Petrohué. Sur la route impossible de manquer le site du saltos de Petrohué. Il y a une grande quantité de voitures dans les parkings et sur le bord de la route. Il faut dire que l'on est samedi , que le mois de février correspond au mois d'aout chez nous et que comme il ne fait pas beau les gens ne sont pas au bord de l'eau. Résultat il y a une belle file d'attente pour prendre les billets d'entrée. Eaux bouillonnantes turquoises dur fond de volcan...c'est super. Il faut prendre son tour pour les photos, mais c'est sympa et bon-enfant. Tout est parfaitement aménagé et sécurisé. Il y a aussi un petit sentier balisé que l'on peut faire pour terminer avec point de vue sur le Rio Petrohué. Progressivement le temps s'arrange et l'on voit de mieux en mieux le volcan Osono et le Chabuco. Le village de Peruhué se trouve au bord du lac du même nom dont les eaux sont d'un très beau vert. Il semble que des bateaux proposent des promenades mais nous n'avons pas cherché. Petit à petit le temps s'est levé et il y a maintenant un beau soleil et un beau ciel bleu. Lac sur fond  de volcan...un vrai paysage de carte postale.
Nous aurion voulu loger à Petrohué mais il n'y a que le lodge. Le prix des chambres est beaucoup trop élevé pour nous. Nous repartons et à Ensenada nous prenons la directiond'Osorno. Nous longeons le lac. Maintenant il fait vraiment beau et les deux volcans Osorno et Chabuco dardent leurs connes vers le ciel. Nous nous arrêtons à Las Cascadas. Il y a bien une cascade à 4km du village. Voilà une chouette balade de fin de journée et une mise en appétit. C'est la fête au village et au retour de rando avec nos 8km dans les jambes nous nous arrêtons à un stand pour manger. Viande grillée et frites. De la fenêtre de notre chambre nous voyons le sommet enneigé du volcan Osorno prendre une couleur rouge sous l'effet des rayons du soleil couchant. Plein les mirettes!!!!

jeudi 8 février 2018

CHILI 8 février De Cucoa à Puerto Vargas



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Il a plu toute la nuit et le ciel reste très chargé. Nous hésitons à partir en rando. Finalement un coin de ciel bleu nous décide. Nous allons jusqu'au parking que nous avons repéré la veille et nous nous engageons sur la piste tracée par les 4x4 entre la plage et le rio. Pendant les cinq cent premiers mètres les voitures roulent sur la plage. Il vaut mieux avoir un 4x4 même si les autochtones qui ont une voiture normale empruntent cette voie. C'est le seul chemin d'accès pour aller aux fermes qui longent la plage et au village de Huentemo. Ensuite il y a un chemin plus ou moins sableux selon les endroits. Les habitants des fermes laissent leur voiture sur le bord de ce chemin. Pour aller chez eux ils ont construit des petits bacs qui leur permettent de traverser le rio à pied sec. D'autres utilisent les chevaux qu'ils laissent pâturer près du Rio en attendant leur retour. Un peu avant le village une passerelle piétonne permet de traverser pour aller au village et continuer la rando jusqu'à la plage de Cole Cole. La pluie nous surprend alors que nous sommes à la hauteur du village. Nous sommes bien équipés, veste coupe vent et capes et pourtant nous renonçons à continuer car le temps est très changeant et plutôt mauvais. Demi tour donc. La balade était agréable et s'apparentait plus à de la marche nordique qu'à de la rando.
Nous passons l'après midi à remonter vers le nord de l'île. Nous voulons revenir à Puerto Varas pour passer la nuit car le logement que nous avions trouvé à l'aller, dans une propriété d'un quartier résidentiel, calme et propre nous convenait très bien.
La remontée est plus longue que prévue car nous ne pouvons pas prendre la ruta 5 qui est interdite. Nous remontons donc par Quemchi et ensuite nous tirons droit jusqu'à l'embarcadère de Chocoa.( au moins quarante km de piste et de travaux)
Mais nous sommes quand même arrivés à Puerto Vargas où il restait un appartement à louer. Ouf!

CHILI 7 février 2018 de Dalcahue â Cucao, la route des églises



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Notre première étape est l'île de Quinchao. Les ferry circulent sans arrêt et l'attente est proche de zéro. Nous nous arrêtons au village Curaco de Velez. L'église est sur la place principale. Les pentes du toit sont tellement inclinées qu'elles touchent pratiquement le sol. L'intérieur tout en bois fait penser à une coque de bateau renversé et pour cause , elle a été faite par des charpentiers de marine. Le village est calme. Un petit musée est installé au premier étage du centre culturel. On y trouve des objets anciens dont une presse à pommes. La culture des pommes était importante et le jus servait sans doute à faire la chicha. Aujourd'hui on voit surtout des exploitations dédiées à l'élevage bovin et ovin. Quelques km plus loin se trouve le village d'Achao qui possède la plus vieille église de Chiloé. Très sobre, en bois brut, les murs et le toit sont recouverts de planchettes qui se superposent comme les écailles de poissons. Ce qui est remarquable ce sont les décorations en bois du plafond du portique d'entrée et de la voûte de l'église. Les planches qui constituent le plancher ont été taillées à bras d'hommes en témoignent les marques des coups de haches. Revenus à Dalcahué nous prenons la route de Castro. A l'entrée de Castro, au bord du Rio, on peut faire une pause pour photographier les " palafitos" ( maisons sur pilotis) multicolores des pêcheurs. Le jaune pétard de l'extérieur de la cathédrale de Casto ne laisse en rien présager de la beauté de l'intérieur tout en bois verni. La Maison paroissiale et sont demi-cloître sont superbes. Dans les églises les statues sont souvent habillées de vêtements en tissu. Comme partout, sur le port on trouve des marchés artisanaux et des boutiques pour manger. Aujourd'hui ce sera ceviche de coquillages et ceviche de poisson préparés devant nous. Nouvelle halte pour voir l'église de Cochin avec sa façade bleue et blanche. Comme les voitures peuvent stationner devant il n'est pas facile de faire une photo. Cette fois nous reprenons la route pour notre destination finale du jour : Cucao.
Une sorte de bout du monde à l'ouest de l'île et à l'entrée du parc de Chilloé. Le temps se dégrade et les eaux des deux lacs gros lacs ( Huillinco et Cucao) que nous longeons sont grises et agitées. Lorsque nous arrivons à Cucao le temps est menaçant et cela donne une atmosphère particulière. Nous allons jusqu'à l'entrée du parc pour repérer les randonnées. Ce sont surtout des petites balades ( 1 ou 2 km) sur des chemins aménagés.finalement un guide du parc nous explique comment faire la balade qui conduit à la plage de Cole Cole au nord de Cucao. Il faut passer devant l’entrée du parc, suivre la route asphaltée puis la piste jusqu'à l'endroit où elle s'arrête pour poursuivre dans le sable. A ce niveau, possibilité de camper et d'acheter du ravitaillement sous forme de pain, sandwich, empanadas. Depuis que nous sommes sur l'île nous avons remarqué qu'il y avait beaucoup de jeunes sac à dos. Ce soir ils ne vont pas être à la fête sous leur tente car il pleut à verse. De quoi apprécier d'autant plus notre chambre lambrissée.

mercredi 7 février 2018

CHILI 6 février De Ancud à Dalcahue 1 : les églises de Chiloé




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Comme tous les matins au réveil depuis quelques jours  le temps est gris. En général le vent se lève et vers 10 ou11h le soleil brille. Mais aujourd'hui on a un temps breton; quelques gouttes de pluie et un peu de soleil alternent régulièrement. Notre première étape nous conduit au petit village de pêcheurs de Quemchi. C'est le village natal de Francisco Coloane. La magnifique bibliothèque tout en bois lui fait honneur. A l'étage le centre culturel propose une exposition de couvertures traditionnelles en laine, une des spécialités des femmes de l'île qui proposent de nombreux ouvrages en laine: pulls, bonnets, gants, objets de décoration. On le comprend car il ne fait pas très chaud et nous sommes pourtant en été. La pièce principale d'une maison d'autrefois est reconstituée. Au milieu de la pièce un grand espace cheminée ouverte. A coté de la maison de la culture une petite maison d'habitation abrite le musée Coloane. Cette maison a été offerte par un habitant du village pour abriter le musée. Comme elle était située loin du centre elle a été transportée lors d'une fête appelée "minga" une vidéo, en français,  retrace la minga, le déplacement de cette maison. Autrefois c'était chose courante. Lorsque les gens ne se plaisait plus à un endroit ils allaient habiter ailleurs et déplaçaient leur maison. Toute la communauté, pêcheurs et agriculteurs se mobilisaient gratuitement pour une minga.,Avant de déplacer une maison il faut la préparer, enlever portes et fenêtres et placer des flotteurs en polystyrène. Ensuite de gros troncs sont placés sous la maison et d'énormes bœufs sont attachés à la maison qu'ils vont déplacer en la faisant rouler sur les troncs jusqu'à l'eau. Il faut une technique éprouvée et des bœufs d'une grande force. Ensuite la maison est tirée par un bateau jusqu'à l'emplacement choisi. L'opération va donc recommencer en sens inverse. En général la minga était l'occasion d'une fête où l'on dégustait le plat traditionnel, le curanto. Quelques objets et quelques photos concernant l'auteur sont disposées dans les pièces d'habitation .reconstituées.
Près du village de Quemchi sur la route de Dalcahue se trouve un grand pont en bois de 520m de long qui conduit à une petite île, Aucar, où se trouve un petit sentier botanique, une église et un cimetière. Joli coup d'oeil.
Nous reprenons la route vers Dalcahue avec une nouvelle étape à Tenaūn où se trouve une belle église à trois clochers bleue et blanche à l'extérieur comme à l'intérieur. Quelques kilomètres plus loin nous bifurquons vers San Juan. Sur la place du village une belle église en bous naturel. Non loin de là, sur la plage une fabrique "artisanale"  de bateaux de pêche en bois.
Enfin nous arrivons à notre étape, Dalcahue où nous décidons de loger. Repas dans le local au bord de l'eau qui rassemble des petits restos locaux. Bon, copieux et prix très raisonnables. Toujours autant de stands de vente d'objets artisanaux dans les deux férias du bord de l'eau.

lundi 5 février 2018

CHILI 5 février de Puerto Varas à l'ile de Chiloé



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Nous empruntons la route 5 jusqu'à l'embarcadère. Un ferry vient d'accoster et nous partons dans la demi heure qui suit notre arrivée. Le trajet est rapide. Sur l’île les paysages ressemblent à ceux que nous venons de quitter. Des terres agricoles avec des élevages de vaches et de moutons. Nous traversons Ancud, la "grande" ville du nord pour aller jusqu'à la pingūineras de Puñihuil. En voiture c'est assez rapide. Il faut prendre la direction du nord-ouest vers la péninsule de Lacuy. Ensuite prendre à gauche au croisement où un panneau en bois indique pinguineras 10km. On arrive sur une grande plage où l'on peut se garer facilement. Là plusieurs agences proposent des tours d'une demi heure à 7000$ch par personne pour s'approcher des pingouins qui nichent sur deux petits îlots à proximité de la plage. En plus des pingouins il y a de nombreux oiseaux, des cormorans à pattes rouges par exemple et même deux lions de mer que l'on trouve particulièrement adroits pour se déplacer sur les rochers. C'est super!
Nous continuons notre balade en allant en direction de la péninsule de Lacuy. Sur une plage du village de Quetalmahue il y a un couple en train d'étaler et de remuer des algues sur le sable de la plage. Lorsque nous leur demandons à quoi vont servir ces algues séchées il nous répondent  : agar agar y plastico. Nous revenons sur Ancud où nous trouvons une cabaña en plein centre. Tout est à proximité, les vestiges des remparts du fort construit par les espagnols en 1770, la place principale très animée avec ses kiosques à friandises, ses marchands de bimbeloteries et de bijoux. Autour de la place, cafés, marchands de glaces...j'en profite même si jusqu'à maintenant je n'ai jamais trouvé quelque chose d'excellent. Il y a aussi la Casa della cultura et là, oh! Surprise! une exposition d'aquarelles réalisées par le peintre Salvador Dali pour illustrer la Divine Comédie de Dante. A l'origine une commande du gouvernement italien au peintre. C'est quand même exceptionnel sur une île chilienne dans une ville de 40 000habitants. De très belles aquarelles qui confirment si besoin était les talents multiples du peintre.

CHILI 4 février de Bahia à Mansa à Puerto Vargas.



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Nous prenons le chemin des écoliers à travers les petites routes de campagne vallonnées et où comme souvent alternent exploitations agricoles et forêts .il semble que la gestion du bois soit maîtrisée. Là où un bois est coupé de nouveaux arbres sont plantés. Il vaut mieux quand on voit tout le bois qui est utilisé tant pour les constructions que pour le chauffage . Nous nous arrêtons à une fête locale "la feria costumbrista" au milieu de nulle part, dans un grand champ. Mais tout est bien organisé pour passer une longue journée. Un grand parking, de nombreux stands de nourriture, la cantina pour les boissons., stand de glaces, de jouets, chateau gonflable et balade à cheval. Au centre de l'espace, une estrade et une grande tente avec des chaises. Lorsque nous arrivons un  curé est en train de dire la messe accompagné par des musiciens et des chanteuses d'un groupe folklorique. Le curé laissent la place aux danseurs. Les animations se succèdent, danses et chants populaires, jeu de tirage de corde. .....Il y a aussi un jeu qui semble se rapprocher du jeu de boules, la rayuela. Une équipe de deux  joueurs. Chaque joueur possède deux pavés. Les joueurs lancent leurs pavés dur un plan incliné rempli de boue mouillé. Au milieu du plan une ficelle. Cela nous semble être l'équivalent du cochonnet de la pétanque. La partie se joue en douze points. Les pavés sont assez lourds et il faut une belle adresse. Constat: il n'y a que des hommes "mûrs" qui y jouent. L'ambiance de la fête est très familiale. Autre constat: les gens mangent de tout sans arrêt et au milieu de l'après midi les barbecues et les friteuses à empanadas tournent à plein régime. L'empanadas c'est sans doute ce qui est le plus consommé. Elles se vendent par douzaine, c'est dire! Nous finissons par arriver à Puerto Vargas, l'étape du jour où nous trouvons à nous loger dans une cabaña pas très loin du centre et du lac. La ville ne fait pas du tout "chilienne". Les Constructions font qu'on se croirait plutôt au bord d'un lac suisse ou allemand. Le lac a pour toile de fond plusieurs volcans dont le volcan Osorno qui dresse son cône blanc au dessus des eaux bleues du lac. Un beau cliché carte postale

dimanche 4 février 2018

CHILI 3 fevrier 2018 Bahia Mansa



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JC a trouvé une trace de sentier qui part de Rio Sur et qui conduit à  la plage de Tril Tril. La route  qui conduit à Rio Sur est très jolie et passe par Maicolpue. Les plages de sable blanc fin alternent avec les pointes rocheuses noires couvertes de végétation. Le sentier est trës agréable et serpente au milieu de la végétation en offrant de beaux points de vue dur la mer et les rochers battus par les vagues. Il ne nous reste plus qu'une pointe à franchir et là impossible. Le sentier est devenu impraticable. Il faut donc un peu rebrousser chemin, prendre une route. Finalement grâce au GPS nous finissons par retrouver la fin du sentier. Tiens! surprise des cris qui ressemblent à des cris de perroquets ou de aras. Il y en a une petite bande dans un arbre. Evidemment ils ne sont pas très faciles à voir. Le coin est magnifique. Les constructions se multiplient avec leur lot de barrières et fils de fer barbelés. Dommage même si on est bien loin d'une urbanisation de masse. En plus les petites construction en bois coloré avec leur allure de chalets sont plutôt jolies. Sur la plage Tri Tril qui est magnifique,  pas grand monde. Pas très facile d'accès. Impossible de se baigner. L'eau est terriblement froide et c'est JC qui le dit. En plus la plupart des plages de la côte que nous avons faite sont interdites à la baignade. Il y une sorte de petite lagune à l'arrière de la plage où les enfants s'éclatent et qui est alimentėe par un rio. Pour revenir à la plage de Rio Sur nous faisons du stop. Cela marche très bien au Chili. Il y beaucoup de monde. La plage est facilement accessible en voiture et le stationnement ne semble pas un problème. Retour à Bahia Mansa. Sur le petit port des pêcheurs extraient les crabes de leurs filets. D'autres ramènent des algues (laminaires) qui servent à la fabrication de produits cosmétiques.
Pour mettre un point final à la journée nous faisons un repas de poisson sur le port à côté des vendeurs de poisson. Petites baraques de restauration, ambiance familiale.

CHILI 2 fevrier 2018



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Vendredi 2 fevrier CHILI de Valdivia à Bahia Mansa
Avant de prendre la route pour le sud nous faisons un crochet par Niebla. C'est là que le Rio Valdivia se jette dans l'océan pacifique. Pour protéger Valdivia et empêcher les bateaux ennemis de remonter le fleuve les espagnols avaient construits trois forts pour protéger la passe. Un à Niebla, un sur l'île de Mancera et enfin un à Corral en face de Niebla.. Avant d'entrer dans Niebla il y a deux embarcadères à 200m de distance. Le ferry pour Corral et les lancha  pour Corral et l'île de Mancera. Nous prenons la lancha pour Corral. Il y en a toutes les demi heures. Le fort de Corral est petit ou bien c'est qu'il n'en reste pas grand chose. Mais le coin est sympa. Le fort de Niebla que nous visitons ensuite est beaucoup plus important et aménagé avec des passerelles métalliques, des miradors et une salle où est retracée l'histoire et la construction des forts. Il y a un monde fou dans le fort de Niebla  et les gens adorent se faire photographier à coté des mannequins en cire représentant les personnages de l'époque.
Après un petit tour à la féria locale nous prenons la route. De Valdivia à Bahia Mansa elle est bordée de propriétés agricoles où se pratique l'élevage bovin et de forêts, c'est très agréable On arrive à Bahia Mansa en fin d'après midi. Des petites maisons de type chalet, colorées, dispersées dans la nature sur la colline qui borde la petite plage où se trouvent aussi quelques bateaux de pêches et une agence qui propose des sorties en mer pour Caleta Condor ( une plage paradisiaque, d'après le lonely) à deux heures de bateau pour 25 000$ch par personne ou une balade de 1h30 pour aller voir des pingouins.
Pour nous c'est une balade en voiture sur une petite route qui part sur la droite avant d'arriver à Bahia Mansa. Deux longues plages de sable blanc, des cabanes et des chalets colorées le long et au dessus de la petite route. Des campings où il y a du monde, une féria. Le coin est très beau. Cela évoque pour nous des paysages de cartes postales des pays baltiques ( la chaleur en plus).

vendredi 2 février 2018

CHILI 1 février Valdivia



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Nous allons place de la Republique pour trouver un banque qui fasse du change, puis chez Latam, la compagnie d'aviation  pour avoir des horaires et des tarifs et enfin sur le quai où est installé le marché aux poissons, fromage, fruits et légumes. C'est beau , ça sent bon et ça donne envie. Nous composons notre pique-nique du jour : une salade de fruits de mer au citron et coriandre, du fromage local, des cerises et des framboises. Depuis le début de notre séjour nous buvons de jus de framboises...un régal. Notre programme de l'après midi commence par la visite des musées qui se trouvent de l'autre coté du pont Pedro de Valdivia. Le parc des musées est tout indiqué pour le pique nique.
Nous commençons par le musée archéologique et historique. Une belle bâtisse au bord  du Rio. A l'intérieur chaque pièce correspond à une époque. Il faut commencer par le premier étage, l'époque préhistorique et l'époque indigène avec une belle collection de bijoux de femmes Mapuche.  Au Res de chaussée on peut voir l'évolution de Valdivia en fonction des occupations, espagnole, anglaise, hollandaise et de l'arrivée d'allemand au milieu du XIX eme siecle. On a aimé mais sans plus. Un peu plus près du pont une ancienne fabrique de bière a été transformée en musée d'art contemporain. On a beaucoup aimé le lieu et l'expo du moment. Une vue magnifique sur le fleuve  et le coté opposé, centre de vie.
Nous poursuivons notre errance à travers le jardin botanique...de grands arbres magnifiques, une pelouse accueillante et un petit sentier de bord de Rio très agréable et fleuri. Comme on a notre bouquin on en profite pour faire une pause. Notre étape suivante nous conduit au Parc Saval juste à coté. Plus ludique que le premier avec ses aires de jeu, de pique-nique, son parcours en tyrolienne, son jardin des sculpture ...on n'aime moins

jeudi 1 février 2018

CHII 31 janvier 2018

CHILI Mardi 30 janvier: journée de transit Cabuergua- Neltume


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Nous partons sous les nuages et une petite pluie. Nous bipassons Licanray pour aller jusqu'à Conaripe. Il pleuviote toujours alors nous faisons du lèche vitrines de magasins de bimbeloteries. Finalement, comme le temps se lève nous allons faire une balade ( deux km à pied) jusqu'au parc de agua potable. Un petit coin sympa et gratuit. Le soleil gagne du terrain alors nous nous installons à la terrasse d'un restaurant pour manger une truite et une purée maison. Dans le parc nous avons rencontré un gars qui nous a venté la beauté de Puerto Fuy. Alors pourquoi pas y faire un tour puisque c'est sur notre route. De la route parlons en. Entre Conaripe et Neltume c'est d'abord une route empierrée, mais large puis après le croisement vers  Liquine ce n'est plus qu'une route à une voie ( un chemin) qui serpente dans la forêt jusqu'à un col. On quitte la vue sur la vallée avec pour fond le volcan Villarica pour déboucher sur le lac Neltume avec pour toile de fond un autre volcan couvert de neige et au cône tronqué le Choshuenco. Magnifique Nous décidons de nous arrêter à Neltume pour pouvoir faire une balade le lendemain sur le lac Pirihueico Un aller retour avec un ferry qui va jusqu'à Puerto Purihueico, le dernier village avant la frontière avec l'Argentine. L'occasion de faire une balade de 3h aller-retour sur le lac. Nous trouvons avec difficulté une chambre avec salle de bain partagée. Pour une nuit ça ira. Nous devons nous lever tôt pour aller au port prendre un billet pour le premier bateau où il y aura de la place. Pas de réservation possible. Il faut prendre son billet le jour du départ. Petit repas à la féria locale.