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lundi 9 janvier 2023

Canarie 9/1/23 rando Teno



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Lundi 9 janvier le Teno

C’est la région au nord ouest de l’île. A partir de Puerto de la Cruz pas d’autoroute mais une belle route qui nous conduit jusqu’à notre point de départ El Palmar dans le parc du Teno.
Direction Alto Teno. Le sentier est large souvent empierré et ça monte dur. Dans cette région il y a beaucoup de sentiers, autrefois muletiers, qui sont biens conservés et qui datent de l’époque, pas si lointaine, où ils étaient les seules voies d’accès entre les villages. Aujourd’hui ils sont entretenus pour le plaisir des marcheurs. Le seul problème de mon point de vue c’est que les pierres sont très glissantes avec l’humidité, ce qui est le cas. Alors prudence! La végétation est dense. A certains endroits elle ressemble à celle que l’on trouve chez nous, dans le massif de l’Esterel. Tout est bien vert et contrairement aux paysages du bord de l’eau, ici les montagnes sont plus arrondies. Pas de sommets en arrêtes, découpés et dentelés. Nous passons par le village de Alto Teno avant de continuer vers las Cumbres de Baracan à 1000m. Alors évidemment on monte encore. Belle vue sur le volcan Teide au sommet enneigé, sur les petits villages colorés, les cultures en terrasses. Une belle randonnée, moyennement difficile avec ses 12km et ses 800 m de dénivelé.
Retour à la voiture et départ pour Masca. Nous retrouvons les paysages de roches découpées, de pics où la végétation est plus rare et où les pentes sont impressionnantes. La route est étroite, très sinueuse et vertigineuse. Beaucoup de monde à Masca car une partie du village bénéficie d’une situation particulière à cheval sur une avancée rocheuse. La vue est spectaculaire sur les montagnes autour et sur le barranco qui descend vers la mer. Retour vers Puerto de la Cruz par la route très sinueuse qui passe par La Cruz de Hilda et Santiago de Teide.
Plein les mirettes!!

dimanche 8 janvier 2023

Canarie 8/01/2023 rando plage de Tamadite



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Dimanche 8 janvier

Autant le dire tout de suite, Magnifique rando de Playa Tamadite
Il faut aller jusqu’à Afur, un minuscule village « au bout du monde » , c’est là que s’arrête la route. Nous sommes au nord est de l’île dans l’Anaga. Il y a un grand parking car c’est un point de départ de nombreuses randonnées : JC a choisi de nous faire partir un peut plus haut à environ 1km par la route. Le chemin part en direction de Taganana. Ça grimpe dur mais par un sentier facile et agréable. Tout est très vert et la végétation abondante. Nous croisons trois espagnols qui sont épatés quand on leur explique notre projet de circuit…ils nous demandent même notre âge. Nous arrivons au col. Ouf! Mais non pas ouf en réalité car la descente vers Taganana est difficile. Beaucoup de pierres glissantes. Nous rencontrons un français qui fait le chemin en sens inverse. Magnifique vue sur le village de Taganana, tout blanc, accroché sur une pente du barranco non loin de la mer. Nous laissons Taganana sur notre droite pour prendre un sentier qui longe la mer. A chaque instant une vue magnifique. Nous sommes dans la zone d’El choro . Il y a encore quelques agriculteurs et ils sont bien méritants car ici les cultures se font sur de petites terrasses construites sur les bords des montagnes abruptes. On y trouve de la vigne, des patates douces et des courgettes « spéciales ». J’en ai vu une qui ressemblait à un ballon de rugby jaune. Espérons que le vin soit prisé et se vende bien car il faut les travailler ses terrasses. Le chemin est bon. Il serpente en épousant le relief. Ici on monte, un peu plus loin on descend. Le chemin est assez long jusqu’au petit col au dessus de la Playa de Tamadiste. Et la surprise nous retrouvons nos trois espagnols du début ravis de nous voir et qui nous félicitent. Il faut la mériter cette plage de Tamadiste car il nous faut maintenant descendre et c’est pentu. Mais la vue est magnifique . Pas question de se baigner, il y a de gros cailloux et de grosses vagues. Les plus intrépides comme JC vont se mouiller les pieds et se retrouvent entièrement mouillés. Nous prenons le temps de pique-niquer et de profiter du soleil. La dernière partie de notre circuit nous ramène à Afur à travers un barranco au fond duquel coule un ruisseau formant de petites cascades et de petites piscines. C’est vert et très agréable. Au dessus de nous se dressent les pics acérés des roches volcaniques érodées par le vent et la pluie.
Le chemin grimpe beaucoup sur environ 3km qui commencent à peser lourd dans les jambes. Nous voici à la voiture. C’est un soulagement.
Mais je confirme. Plein les mirettes!!!

samedi 7 janvier 2023

Canaries 2023 transfert GC Tenerife



Samedi 7 janvier retour à Tenerife

Depuis ingenio la route est bonne et rapide(45mn). C’est avec plaisir que nous retrouvons El Puerto de las nieves et ses petites maisons blanches aux volets bleus. Il est tôt et il n’y a encore personnes aux piscines naturelles de Las Salinas bien visibles à marée basse.
C’est l’heure de prendre le bateau express. Un peu plus d’une heure après seulement nous sommes à Santa Cruz de Tenerife.
Nous nous garons sur le parking du parc maritime. Une grande piscine autour de laquelle ont été aménagées des plages ombragées où les relax attendent les amateurs de farniente et de soleil. À côté une grande palmeraie. Cela ressemble à l’ensemble Martianez qui se trouve sur le front de mer de Puerto de la Cruz. Mais ce dernier est plus grand et les bassins plus variés. Nous sommes juste à côté de l’auditorium de Tenerife dont l’architecture extérieure est remarquable. Beaucoup le compare à l’opéra de Sydney avec son aile, ou sa voile selon les interprétations. Les murs sont couverts d’une mosaïque de petits carreaux blancs brillants qui font étinceler le bâtiment au soleil. L’intérieur nous avons la chance de le voir car nous avons obtenu, à la dernière minute deux places pour un spectacle musical. C’est magnifique le plafond  blanc semble fait en origami. C’est une magnifique rosace ajourée avec en son centre un cercle de lumière. Sur les côtés des tuyaux métalliques qui sont en fait des tuyaux d’orgue. L’inclinaison de la salle est telle que même du haut nous avons une très belle vue sur la scène. L’acoustique est très bonne et nous passons une agréable soirée.
Mais la journée n’a pas été mal. Après un repas de déjeuner dans un petit resto typique , El puntero, où nous nous sommes régalés de poulpe, de morue à l’oignon et de pommes de terre au sel avec une sauce persillée nous pouvons profiter du TEA le musée d’art moderne. C’est un grand bâtiment moderne, gris, avec une grande entrée véranda. Le bâtiment abrite aussi la bibliothèque municipale, spacieuse et largement éclairée. Que dire de notre visite. L’expo actuelle étant sur le thème du béton dans les constructions ça ne m’a pas particulièrement emballée. Je suis quand même toujours surprise de ce que l’on peut considérer comme de l’art.
Le musée des sciences et de l’homme qui se trouve juste à côté dans un bâtiment ancien nous permet de peaufiner nos connaissances archéologiques sur les Canaries. Un peu de géologie d’abord avec la naissance des îles d’origine volcanique, puis leur occupation par les guanches que l’on pense d’origine berbère. Et puis la partie anthropologique . Sur toutes les îles les rites funéraires étaient à peu près identiques. Ressemblance des tombes et de la façon de traiter les corps des morts en les momifiant. Et puis la vie quotidienne, élevage, agriculture, médecines par les plantes, chirurgie ( trépanation)…
Une grosse partie du musée est consacrée aux sciences naturelles, botanique, zoologique avec des présentations très didactiques et modernes.
Le quartier ancien est très réduit. Nous y passons rapidement.
Une nouvelle belle journée bien remplie.

vendredi 6 janvier 2023

Canaries 2023 Gran Canaria Barranco de Guyadeque




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Vendredi 6 janvier rando Barranco de Guayadeque

Aujourd’hui c’est le jour des Rois, férié en Espagne. Tout est fermé, magasins, musées, lieux culturel. Il fait beau. Un jour idéal pour faire une rando. Depuis Ingenio il faut une vingtaine de minutes pour arriver à la montaña de las Tireras où se trouve le départ. La route est facile. Départ de la randonnée en bas du barranco. La végétation est abondante et recouvre un peu le chemin. Très rapidement le sentier grimpe fort. Il est difficile et souvent en surplomb. Il faut un peu escalader et surtout il faut être vigilant. On est à flanc de montagne sur un sentier étroit. Je ne suis pas à l’aise et pourtant je ne crains pas le vertige. Enfin, le plateau, après quand même deux heures de montée, à peine deux km et quelques 400m de dénivelé. Ouf! Sur le plateau nous pouvons un peu nous détendre et profiter du paysage. Le barranco se trouve au dessous de nous. Au milieu de la végétation nous apercevons de petites habitations en partie troglodytes au milieu de la végétation typique composée d’Euphorbes, de figuiers de barbarie…Tout est bien vert, ce qui laisse supposer qu’il y a de l’eau ou tout du moins de l’humidité. Les maisons adossées au flanc des montagnes et (ou) partiellement encastrées possèdent des impluviums . Sur la pente au dessus de la maison la surface de la roche est lustrée, souvent peinte et l’eau qui ruisselle est recueillie dans des réservoirs. Nous quittons le plateau assez rapidement pour prendre un chemin qui nous permet de rejoindre facilement le haut du Barranco. Nous sommes à flanc de montagne, mais le chemin est large et facile. Comme partout autour de nous la roche est percée de grottes plus ou moins importantes. Ce barranco a été occupé par les guanches. Au musée de Las Palmas nous avons pu voir des objets retrouvés dans des grottes creusées dans les bords du ravin. Au bout du sentier nous rejoignons une piste de terre qui descend vers le bas du Barranco. C’est celle que nous prenons pour redescendre à notre point de départ. Un retour facile qui compense les difficultés de la première partie du circuit. Petite rando par la distance, 8km et 500m de dénivelé, mais avec un indice de difficulté et de risque élevé.
Globalement super pour le paysage!
Surprise lorsque nous arrivons à notre point de départ. Il y a des voitures partout et les gens font la queue devant les restaurants. Il est 14h 30 et des dizaines de personnes attendent leur tour. C’est complètement ouf! On reprend la route et chaque fois qu’il y a un restaurant c’est la même chose. Les parkings sont pleins et les gens font la queue.
Nous dépassons un couple de jeunes qui portent de longs bâtons. Juste le temps de réaliser qu’ils portent le bâton traditionnel ( salto del Pastor)des paysans d’autrefois, les guanches, qui s’en servaient pour franchir des obstacles. Nous nous arrêtons et le jeune homme accepte de me faire une démonstration.
La dernière étape de notre journée consiste à nous rendre en voiture au pico de Las Nieves. Au passage nous nous arrêtons au bord de la Caldera de los marteles dont le fond est un grand champ gazonné. Presque 2000m d’altitude au pic de Las Nieves et une vue magnifique sur la côte et les pics avoisinants dont le Roque de Nublo (pic des nuages, on ne le voit pas souvent!) à la forme de dent très caractéristique.
Quelle magnifique journée!
Plein les mirettes!!!!!

jeudi 5 janvier 2023

Canaries 22/23 Gran Canaria Las Palmas



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 Jeudi 5 janvier : Las Palmas de Gran Canaria

Nous arrivons facilement jusqu’au mercado de Vegueta et ses boutiques de fruits et légumes magnifiques et d’où part notre balade dans la ville. On commence par la visite de la Casa Colon. Ce n’est pas la maison de Christophe Colon comme on pourrait le croire mais celle du gouverneur de l’île qui y a reçu le navigateur lors de sa première expédition en 1492, et deux autres fois. Tout, tout vous saurez tout …sur C. Colon. Enfin presque! Tout sur le navigateur et ses expéditions. La cabine de la Niña reconstituée, les maquettes des bateaux, les différentes cartes de navigation et les trajets des expéditions. Quatre en tout pour découvrir non pas les Indes mais l’Amérique centrale et les îles sur son passage. Gran Canaria était une étape importante. Les navires s’y ravitaillaient, changeaient leurs voiles en fonction des vents a venir, ou réparaient leurs avaries avant la traversée de l’océan. C’est intéressant de voir les différents parcours de C. Colon qui vont l’amener toujours plus loin et jusqu’à atteindre les côtes de l’Amérique. Dans d’autres salles on peut voir des cartes de la représentation du monde à différentes époques. Au sous-sol sont exposés des objets pré-colombiens. La casa Colon est un magnifique bâtiment et d’une grande richesse architecturale. J’ai eu un coup de cœur pour la crypte que je trouve particulièrement esthétique.
Ensuite nous nous sommes promenés dans les rues piétonnes du centre historique. Ici encore de magnifiques demeures colorées aux portes d’entrée majestueuses, aux balcons travaillés . Au musée des arts contemporains des expos sur le thème de l’environnement .. photos, montages audios, vidéos, produits recyclés. Intéressant et édifiant.
Autre musée très intéressant, le musée canarien. Objets exposés, représentations, maquettes, dessins, panneaux explicatifs concourent à nous faire découvrir la vie sur l’île à travers les âges et complètent les connaissances que nous avons acquises lors des visites de sites. Difficile d’éviter la partie consacrée à la mort. Des crânes à profusion, dont certains ont été trépanés, mais aussi des momies bien conservées. Et même une sépulture reconstituée avec plusieurs corps.
Il n’y a pas grand monde dans les rues piétonnes du centre historique et dans les musées. Ce n’est pas le cas dans le quartier Triana et dans la rue du même nom qui est bondée. Les restaurants et les bars font le plein. Les boutiques aussi.
Cette ville est belle et agréable à visiter pour les richesses de son patrimoine et la vie qui s’en dégage.

mercredi 4 janvier 2023

Canaries 22/23 Gran Canaria



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Mercredi 4 janvier 2023

Il est tôt lorsque nous quittons notre hébergement de Tafira et nous décidons d’aller jusqu’au Pico de Bandama, situé à 569m d’altitude et d’où l’on a une belle vue sur la côte et sur la caldeira profonde de 200m qui le jouxte. La route est sinueuse, pas très large mais en très bon état, comme c’est le cas des routes des Canaries.
Ensuite nous partons vers les villages coloniaux près de Las Palmas.
Première étape Arucas. Impossible de ne pas voir l’immense cathédrale en pierres grises qui domine le village aux maisons blanches et colorées. Dans les petites rues du centre quelques belles demeures et en particulier la Casa de la Cultura avec son beau patio au balcon en bois sculpté et son gros dragonnier.
Nous prenons la route de Teror. Dans le vieux village la rue principale, piétonne est bordée de magnifiques demeures aux façades colorées et aux balcons ouvragés. A une de ses extrémités se trouve la plaza del Pino avec sa belle basilique, Nuestra Señora del pino. L’ intérieur de la basilique est sombre ce qui contraste d’autant plus avec le maître hôtel éblouissant d’or et d’argent. Je n’aime pas du tout mais c’est un super travail d’orfèvrerie. Et de l’or et de l’argent travaillés il y en a à foison dans le musée. Des pièces d’une exceptionnelle qualité.
Bon mais ce n’est pas tout. Le routard conseille un restaurant sur la place de la basilique, El encuentro. Nous sommes ravis d’avoir suivi son conseil. Plats copieux, bons et à un prix très raisonnable.
Finis pour aujourd’hui les vieilles rues et les vieux palais. Nous voici en route pour les plages touristiques du sud. Maspalomas et ses dunes. Architecture du XXI eme siècle pour tourisme de masse. Pour trouver les dunes nous allons jusqu’au Riu palace. Une voie d’accès qui passe sous une arche de l’hôtel permet d’atteindre les dunes. Incroyable le Sahara aux Canaries. Bon j’exagère un peu mais quand même. Traverser la dune pour rejoindre le bord de mer demande de l’énergie. Il y a du vent et ce n’est pas top pour les yeux et encore moins pour l’appareil photos. Pas de baigneurs, il y a trop de vent, mais des amateurs de kitesurf.
Une belle journée qui se termine à Ingenio, un village où nous avons réservé un logement.

mardi 3 janvier 2023

Gran Canaria 3/1/23



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Mardi 3 janvier journée archéologie

Départ de la Aldea en direction d’Agaete. La route s’élève au dessus du barranco et de sa mer de plastique blanc. D’accord il faut bien vivre et le tourisme ne peut pas être la seule source de revenus, mais bon c’est vraiment laid. Et quelles conséquences sur l’environnement avec les microparticules de plastique qui ne doivent pas manquer de s’échapper. Bon, bref! Heureusement que très rapidement on aborde la route sinueuse qui longe la côte jusqu’à Puerto de las Nieves. Bientôt il y aura sans doute une autoroute si l’on se fie aux travaux en cours. Mais pour le moment c’est une belle route. Les pentes abruptes mais aux formes arrondies sont couvertes d’une rare végétation d’herbacées. De temps en temps « un cardon » ou Euphorbia canariensis. Dans les barrancos des palmiers et des figuiers de barbarie. Joli petit village de El Risco avant d’apercevoir un peu plus loin les éclatants villages de Puerto de Las Nieves et Agaete. C’est notre première destination du jour. Le site archéologique de Maipes (mauvais pays, terre hostile) un grand cimetière pre- hispanique. Il faut traverser Agaete. Un parking spécial top! Un accueil très agréable par une personne qui parle français et qui nous prête un livret en français. Nous sommes en plein au milieu d’une coulée de lave. Pas facile de distinguer les tombes qui au premier abord pourraient sembler être des tas de pierres. Heureusement qu’elles ont été repérées et qu’il y a de nombreuse explications sur leurs types(5), leur élaboration, leur contenu. Un trou creusé dans la roche et entouré de pierres contenait le corps( généralement un seul) parfois légèrement momifié, entouré de peaux ou d’un tissu végétal. De grosses pierres plates fermaient ce « sarcophage » recouvert de pierres formant un tumulus. Différentes formes de tumulus. Les archéologues optent pour une hiérarchie sociale au niveau des tombes. Certaines ne contenaient aucun corps?? c’est un site intéressant. Le deuxième site de notre liste est la Cueva pintada qui se trouve à Gáldar. La ville d Gáldar est construite autour d’un piton et les maisons colorées en blanc, jaune, vert, rouge…forment comme une frise autour du piton. Le site de la Cueva est en pleine ville dans une petite rue près de la place de la cathédrale. Se garer tient de l’exploit et nous avons une chance inouïe de passer au moment où une voiture s’en va.
L’entrée dans le site est réglementée et se fait par intervalles. Pour nous c’est visite sans guide. Il y a des vidéos qui sont en langue allemande sous titrées en anglais car notre groupe est majoritairement de langue allemande. Les petits films sont bien faits et nous montrent les différentes étapes de l’occupation des îles. L’arrivée des guanches originaires de l’Afrique du Nord, des berbères aux cheveux blonds et aux yeux bleus. Puis au XV ème siècle l’arrivée des espagnols et la colonisation avec massacre des indigènes ou esclavagisme pour les hommes et « assimilation » et évangélisation pour les femmes. Le site que l’on visite est pré-hispanique. La grotte faisait partie d’un ensemble. C’était sans doute un lieu particulier, lieu de culte comme en témoignent les offrandes et les poteries retrouvées sur place. Pour les dessins des murs de forme géométrique les peintres ont utilisé des couleurs minérales. La forme et l’orientation des motifs semble liée à la cosmogonie. Les prêtres de l’époque détenteurs d’un certain savoir en matière cosmique utilisaient ce savoir pour assoir leur pouvoir. Tout autour il y avait des maisons dont le plan variaient peu. Une grande pièce à tout faire et une ou deux alcôves servant de chambre avec des nattes et des couvertures en peau. Une seule ouverture, l’entrée. Le toit en terrasse permettait de faire sécher les aliments. Les Guanches étaient autosuffisants. Ils élevaient moutons, chèvres, cochons. Ils cultivaient des céréales, des lentilles, des fèves….Un système de canaux permettait l’arrosage des cultures en terrasse. Les produits de la mer, les fruits des bois et le gibier venaient compléter l’alimentation. Jamais deux sans trois dit l’adage. Alors pour nous ce sera le troisième site archéologique connu, le Cenobio de Valeron. Il s’agit d’un ensemble de trous creusés dans une grande caverne et qui servaient de greniers. Pour atteindre le site il faut monter plusieurs volées de marches. Pas facile à atteindre à l’époque. Plusieurs hypothèses avaient été émises sur l’utilisation de cet ensemble de trous avant que les dernières recherches confirme l’hypothèse de Greniers communautaires réserves d'urgence en particulier pour les semences . Les orifices des greniers étaient fermés par des pierres scellées ouvertes en cas de crise.
À côté de la caverne les vestiges d’une maison qui a été reconstituée. Peut être la maison du gardien du site.
Une belle journée culturelle.
En regagnant notre hébergement nous passons par le village de El Roque. Un ancien village de pêcheurs entièrement piétons. Deux routards, bof!
Une belle journée pleine de découvertes et plein les mirettes!

lundi 2 janvier 2023

Gran Canaria 2 1 2023 Veneguera




Lundi 2 janvier Randonnée à Veneguera
De la Aldea de San Nicolas à Veneguera il n’y a qu’une trentaine de km pas une belle route qui serpente en longeant de hauts sommets de montagnes volcaniques et en contournant les barancos où ravins. La roche volcanique rouge foncée se retrouve tachée d’une mosaïque de couleurs formant une sorte de pavement en frise blanche, rose, verte, jaune au niveau de la fuente de los azulejos ( le nom que les habitants ont donné à ce pavement). Il s’agit d’un phénomène géologique dû au différents minéraux composant les roches. Si les pentes des montagnes sont recouvertes d’une végétation assez espacée bien que bien verte, les barancos qui s’élargissent en descendant vers la mer sont les zones où se développent les villages et les cultures. On y trouve des palmiers et des cultures d’agrumes par exemple dans le baranco de Veneguera. Si je devais imager le paysage je dirais que les coulées de laves sont comme les doigts d’un palmipède. Les montagnes arides, découpées descendent jusqu’à la mer et forment les doigts qui se terminent en falaises. Entre les doigts on trouve la partie palmée que sont les barancos où se développent vie et culture. Un paysage rude et une terre ingrate. Notre balade au départ de Veneguera nous permet de passer devant quelques spécimens de « cactus » appelés carbones par les habitants des Canaries. Il s’agit d’une Euphorbia canariensis, endémique de l’île qui produit un latex toxique. Le chemin nous amène à monter à travers un baranco planté de figuiers de barbarie. On rejoint « l’arête du doigt » qui sépare le baranco de Veneguera de celui de Mogan. Une vue magnifique sur les deux villages. Pour moi pas d’hésitation, ma préférence va au baranco de Veneguera . Le petit village, blanc, coquet et fleuri se love dans son oasis de verdure composée de palmiers, arbres fruitiers( agrumes), cardones, figuiers de barbarie. C’est à travers cette végétation que nous revenons au village. Une petite randonnée de 7km avec un dénivelé de 500m.
Comme nous finissons la randonnée assez tôt nous décidons d’aller à Puerto de Mogan en bas du barranco de Mogan. C’est une station balnéaire. On y parle beaucoup allemand, anglais. L’architecture est plutôt réussi. Sur la petite plage de sable jaune il y a un monde fou. On ne dirait pas que nous sommes le deuxième jour de janvier. Pour nous tout ce monde c’est rhedibitoire. Nous allons donc nous contenter d’aller déjeuner au restaurant spécialisé en poissons, la Cofradia de los pescadores. Une paella aux fruits de mer dont on se régale.
Nous rentrons à la Aldea. Mais que ce village est moche. En plus d’une architecture quelconque il est entouré d’une mer de plastiques que sont les serres où sont cultivées des bananiers. Sa position est assez centrale dans la région mais nous déconseillons d’y séjourner.

dimanche 1 janvier 2023

Canaries 2023 Artenara



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 Dimanche 1 janvier Artenara

Départ de la Aldea. Nous suivons les panneaux pour Artenara. C’est la route GC 210. Elle n’est pas indiquée par Google car répertoriée comme fermée pour travaux. Mais pas d’indication de fermeture en partant de la Aldea. Très rapidement on est dans le bain. Une route étroite et sinueuse qui s’enfonce dans une gorge, le barranco de los juncos, aux parois abruptes. La route s’élève, sinueuse au bord d’un précipice de plus en plus important au fur et à mesure que l’on prend de l’altitude . Par endroit la route est tellement étroite qu’il faut faire des manœuvres pour croiser un autre véhicule. Heureusement que comme cette route n’est pas indiquée sur le gps il n’y a que des »locaux » et de surcroît très peu en ce premier jour de l’année. JC a l’habitude des petites routes de montagne. Il maîtrise la conduite mais je ne suis quand même pas rassurée. Les quinze premiers km sont les plus pénibles. Le paysage est désolé, arides; Quelques buissons en coussinets et dans de petits vallons, à l’abri quelques palmiers. Plusieurs retenues d’eau ont été construites, certainement pour alimenter les cultures intensives de la Aldea. Mais l’eau est rare. Le spectacle de ces montagnes de laves abruptes, découpées, dentelées, aux couleurs changeantes est impressionnant. C’est avec soulagement que nous voyons arriver les premières habitations collées contre les parois. Des façades blanches qui affleurent la roche. Une grande partie des habitations sont troglodytes. Peu avant d’arriver à Artenara nous traversons une zone boisée. Nous sommes à la limite du parc de Tamadaba qui abrite une forêt de pins endémiques des Canaries. Ouf! Artenara enfin. Le village n’est pas très grand et pour aller au départ de la randonnée nous empruntons une rue qui longe des habitations troglodytes. Façades blanches ou colorées, petits balcons, escaliers, jardinets. Tout est coquet et soigné. L’eau est sans doute une grande préoccupation. Chaque maison possède un ou plusieurs réservoirs ainsi que des plans inclinés aménagés pour récupérer les eaux de pluie. Au passage nous visitons l’Ermita de la cueveta, une petite chapelle du XVIII entièrement installée dans une grotte. La randonnée est agréable et nous permet de découvrir la vie des habitants d’hier et d’aujourd’hui. Autour des habitations, des terrasses (bancaous chez nous) dont les murs de soutènement en pierres sèches sont le témoignage du courage des habitants qui les ont construits. Une terre ingrate. Seules quelques terrasses sont encore cultivées. Ici pas de machines. Tout se fait à la force des bras. On comprend à quel point le tourisme a changé la vie des habitants. La randonnée nous permet de passer par un point haut. Vue magnifique sur les principaux sommets dont les fameux pico Nublo et pico de les Nieves. C’est une petite randonnée. Nous avons le temps de faire, en voiture, les dix kilomètres qui nous séparent de Tejeda, affiché comme le plus beau village d’Espagne. Le plus beau difficile à dire, mais charmant et agréable c’est sûr. Dans la rue principale des boutiques pour gourmands spécialisées dans la confection de gâteaux aux amandes.
Pour le retour nous reprenons la même route. JC est très prudent. Nous arrivons juste à la tombée de la nuit à la Aldea. Heureusement! Une agréable journée. On s’en est mis « plein les mirettes ».