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dimanche 1 janvier 2023

Canaries 2023 Artenara



++++PHOTOS

 Dimanche 1 janvier Artenara

Départ de la Aldea. Nous suivons les panneaux pour Artenara. C’est la route GC 210. Elle n’est pas indiquée par Google car répertoriée comme fermée pour travaux. Mais pas d’indication de fermeture en partant de la Aldea. Très rapidement on est dans le bain. Une route étroite et sinueuse qui s’enfonce dans une gorge, le barranco de los juncos, aux parois abruptes. La route s’élève, sinueuse au bord d’un précipice de plus en plus important au fur et à mesure que l’on prend de l’altitude . Par endroit la route est tellement étroite qu’il faut faire des manœuvres pour croiser un autre véhicule. Heureusement que comme cette route n’est pas indiquée sur le gps il n’y a que des »locaux » et de surcroît très peu en ce premier jour de l’année. JC a l’habitude des petites routes de montagne. Il maîtrise la conduite mais je ne suis quand même pas rassurée. Les quinze premiers km sont les plus pénibles. Le paysage est désolé, arides; Quelques buissons en coussinets et dans de petits vallons, à l’abri quelques palmiers. Plusieurs retenues d’eau ont été construites, certainement pour alimenter les cultures intensives de la Aldea. Mais l’eau est rare. Le spectacle de ces montagnes de laves abruptes, découpées, dentelées, aux couleurs changeantes est impressionnant. C’est avec soulagement que nous voyons arriver les premières habitations collées contre les parois. Des façades blanches qui affleurent la roche. Une grande partie des habitations sont troglodytes. Peu avant d’arriver à Artenara nous traversons une zone boisée. Nous sommes à la limite du parc de Tamadaba qui abrite une forêt de pins endémiques des Canaries. Ouf! Artenara enfin. Le village n’est pas très grand et pour aller au départ de la randonnée nous empruntons une rue qui longe des habitations troglodytes. Façades blanches ou colorées, petits balcons, escaliers, jardinets. Tout est coquet et soigné. L’eau est sans doute une grande préoccupation. Chaque maison possède un ou plusieurs réservoirs ainsi que des plans inclinés aménagés pour récupérer les eaux de pluie. Au passage nous visitons l’Ermita de la cueveta, une petite chapelle du XVIII entièrement installée dans une grotte. La randonnée est agréable et nous permet de découvrir la vie des habitants d’hier et d’aujourd’hui. Autour des habitations, des terrasses (bancaous chez nous) dont les murs de soutènement en pierres sèches sont le témoignage du courage des habitants qui les ont construits. Une terre ingrate. Seules quelques terrasses sont encore cultivées. Ici pas de machines. Tout se fait à la force des bras. On comprend à quel point le tourisme a changé la vie des habitants. La randonnée nous permet de passer par un point haut. Vue magnifique sur les principaux sommets dont les fameux pico Nublo et pico de les Nieves. C’est une petite randonnée. Nous avons le temps de faire, en voiture, les dix kilomètres qui nous séparent de Tejeda, affiché comme le plus beau village d’Espagne. Le plus beau difficile à dire, mais charmant et agréable c’est sûr. Dans la rue principale des boutiques pour gourmands spécialisées dans la confection de gâteaux aux amandes.
Pour le retour nous reprenons la même route. JC est très prudent. Nous arrivons juste à la tombée de la nuit à la Aldea. Heureusement! Une agréable journée. On s’en est mis « plein les mirettes ».

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