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mercredi 2 décembre 2015

Nicaragua 2015 Masaya retour et fin Vendredi 27 novembre et Samedi 28 novembre


Comme prévu nous revenons à Masaya où nous avons laissé des effets personnels. C'est le propriétaire de l'hôtel "California" qui vient nous chercher à Rivas. L'hôtel n'a rien de terrible et nous avons la seule chambre avec salle de bain dont une fenêtre donne sur le patio éclairé. Mais c'est très pratique car le propriétaire parle français. Il est sympa et de bons conseils. Nous aimons bien la ville de Massaya. Elle est très vivante et authentique ; les formations aux échecs sur la place centrale rassemblent plein de jeunes. Nous arrivons un jour de"Black friday" jour de soldes d'inspiration américaine. Les sonos sont à fond et les magasins font le plein. Il y a des cadeaux à gagner. Le soir nous allons dans le parc central. Il y a un monde fou. C'est la fête foraine avec grande roue et carrousel de chevaux de bois réservé aux enfants, poussé à la main par un homme. Allant de pair avec la fête foraine les "pommes d'amour" au sucre rouge.  Que de souvenirs d'enfance pour JC et moi. Nous mangeons dans un des kiosques du square. Pour boire il n'y a que du soda ou du coca. Nous voulons une bière. Qu'à cela ne tienne, le jeune serveur, moyennant petite rétribution nous trouve une canette de bière. Sur le chemin du retour vers l'hôtel nous passons devant la salle de "patronage " où des couples exécutent des danses folkloriques qui nous semblent d'inspiration très espagnole. Nous sommes invités à nous assoir et à boire un jus de fruit. C'est quand même très agréable cet accueil chaleureux que l'on trouve chez les nicaraguayens.
A Masaya comme partout au Nicaragua se prépare la fête de la vierge. Les églises sont décorées en bleu et blanc. La fête sera à son comble le 6 et le 7 décembre. Ce jour là, la tradition veut que les enfants passent de maison en maison pour récupérer des sucreries. Cette tradition est aussi particulièrement active à Léon.
Notre samedi est consacré à quelques emplettes. Un hamac en coton, spécialité de Masaya. Il faut voir avec quelle dextérité les fils sont tressés et assemblés. Il faut deux jours pour faire un hamac double qui sera vendu une trentaine de dollars. Le marché artisanal de Massaya regorge d'objets en tissus colorés comme l'on en trouve partout en Amérique latine, d'objets en bois, en céramique et en cuir. Ces derniers sont fabriqués à Granada où se trouve encore une tannerie. Il y a du café, des cigares aux noms cubains, (ça fait vendre) qui sont très bon, du chocolat. Nous faisons la pause repas de midi au marché artisanal où nous mangeons la spécialité locale, le boho accompagné  d'une boisson tout aussi locale, une sorte de cacao à l'eau froide. Je profite de la fin d'après-midi pour m'offrir une séance pédicure dans un "salon de beauté". Il y un monde fou. Les jeunes femmes sont très coquettes.
Dernier repas au parc central et dernier jus de fruit...une merveille!
Bye bye Masaya et le Nicaragua..'Nous essayerons de revenir car il y a encore beaucoup de choses à voir..

Nicaragua 2015 inscrivez "pas de chance" Mercredi 25 novembre et jeudi 26 novembre 2015 :


ou comment une petite balade se transforme en un mauvais parcours.
C'est parti pour être une journée cool avec une simple balade. Et puis voilà, JC glisse, tombe et ne parvient pas amortir. Il se réceptionne sur l'épaule droite dont la clavicule saute. A partir de là, c'est le début du parcours médical. Première étape la "casa de salud" de Moyogalpa, un centre de soins du ministère de la santé. Le médecin qui y exerce est aussi le médecin du village. Une chance, il est orthopédiste. L'équipement de la clinique est rudimentaire et l'hygiène tout autant. Le médecin fait avec ce qu'il a ....pas grand chose. Mais on voit bien qu'il a l'habitude. Pas d'appareil radiographique...tout à la palpation. Le diagnostic est vite établi. Le médecin tente de remettre la clavicule dans son logement, mais ça ne tient pas. Il faut bander fermement. Évidemment toutes les manipulations se font "à froid", sans calmant. Une petite description du médecin s'impose. Il est de type 3/4 de rugby. Alors quand il appuie sur la clavicule et remonte le bras...ça ne rigole pas et je vois JC couler des gouttes et blanchir. Et pourtant il est dur à la douleur. Après plusieurs couches successives JC se retrouve transformé en momie .  La fin de la journée et la nuit sont difficiles.


Le lendemain nous prenons la lancha de 9h pour traverser car nous sommes toujours sur l'île d'Ometepe. Nous devons nous rendre à l'hôpital de Rivas pour faire faire une radiographie. Là aussi c'est un peu la misère même si l'appareil radio, oh surprise! est neuf. Un seul cliché suffit à montrer que malgré le bandage la clavicule est toujours démise. Comme la veille à Moyogalpa nous ne payons rien car dans les centres médicaux du ministère de la santé tout est gratuit. Nous insistons pourtant pour payer. Nous rentrons sur l'île. Les eaux du lac sont démontées et la lancha bouge et couine......j'avoue que j'ai la trouille. Avant de partir un agent du port note les noms, les âges et les nationalités des passagers en cas de naufrage ils peuvent faire des statistiques!
Étape suivante retourner voir le médecin. Il nous inspire confiance. Il est simple et efficace. Cette fois nous allons à son cabinet. Il est en visite et nous l'attendons sur la terrasse de sa maison avec ses enfants et sa mère. Plutôt sympa comme salle d'attente. Par contre le cabinet est "rustique". Un petit coup d'œil sur la radio est suffisant pour ce rendre compte que le bandage de JC n'est pas efficace. Le médecin décide donc de recommencer. Je vais lui servir d'assistante. Pendant que d'une main je tiens le coude et le bras fermement en bonne position il appuie sur l'extrémité de la clavicule pour la faire rentrer. JC est à la limite de l'évanouissement. Pour maintenir tout ça le médecin a prévu des bandes de plâtre léger. Voilà donc la deuxième momification qui se termine. Faut-il préciser que tout cela se fait encore sans aucun calmant. Pour ce qui est du traitement antidouleurs nous nous débrouillons avec le contenu de notre trousse à médicaments personnelle. La  communication n'est pas facile. Nous ne parlons pas espagnol et lui ne parle pas  français, mais pas anglais non plus.  Il fait un courrier pour les médecins français  dans lequel il explique sa crainte de la nécessité d'une opération. C'est comme ça que nous nous retrouvons dans un processus de retour anticipé et de rapatriement décidé par le médecin de l'assurance. Nous avons un jour pour nous rapprocher de Managua.

mercredi 25 novembre 2015

Nicaragua 2015 Ometepe volcan Maderas La plus dure des randos Mardi 24 novembre :


  Volcan Maderas, la rando la plus galère (16kms, dénivelé 1450m)
  Départ de l'hôtel vers 6h30, arrêt en route pour le petit déjeuner. Le point de départ de la rando se situe à l'écolodge  El Porvedir. Un endroit superbe, très sympa, très propre, fleuri, mais un peu isolé pour s'y installer. Autour on peu voir des pétroglyphes sous de petits abris. Nous avons choisi de loger dans le village de Moyogalpa parce qu'il y a une vie locale.
Départ sur le sentier de la lagune vers 8h. Il ne fait pas beau. Après un court chemin avec de grosses pierres l'ascension commence. Nous passons le long de champs de haricots ( les haricots rouges sont une spécialité locale souvent associés au riz pour former le gallopinto). Plus haut nous traversons des plantations de caféiers. L'humidité est importante, il fait chaud, nous transpirons beaucoup et le chemin est difficile. Après les caféiers commence la fôret primaire (forêt équatoriale humide, les anglophones disent très justement: rain forest!). Nous rencontrons plusieurs groupes qui ont abandonné avant d'atteindre le sommet. Ce n'est pas étonnant. C'est glissant, il faut faire très attention à ne pas se tordre les pieds ou à ne pas s'accrocher à une racine. Au fur et à mesure que l'on monte le sentier ressemble au lit d'un ruisseau. Il y a de la bruine et des nuages ce qui n'arrange rien. Quatre heures c'est le temps qu'il nous faut pour atteindre le sommet avec beaucoup de difficultés. Impossible de voir le cratère et encore moins la lagune qui se trouve au fond. Il y a des courageux ou des fous qui décident de descendre au bord de la lagune. Encore 25 minutes de marche pour ne rien voir, dixit les groupes qui remontent. Pour nous c'est stop. D'autant que la pluie se met à tomber avec force. Juste le temps d'avaler deux bananes et de boire un coup et nous reprenons la descente. Et la c'est l'enfer. Malgré nos bâtons de marche nous glissons sur les pierres, sur la terre qui ressemble à de la glaise. Nous nous enfonçons dans les flaques de boue. 4h d'enfer. C'est le temps que nous mettons pour redescendre. Nous faisons la descente sous tension en mesurant chacun de nos  mouvements. Et ce n'est même pas suffisant pour ne pas tomber. Nous arrivons couverts de boue et trempés.
"Si j aurais su j'aurais pas venu!": rando galère ou la descente prend plus de temps que la montée! Nous sommes quand même contents de l'avoir faite.

mardi 24 novembre 2015

Nicaragua 2015 Ometepe Rio Istiam 23 11

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 balade en kayak sur le Rio Istian.
La route jusqu'à l'entrée du sentier de la Finca El Povedir est facile. En scooter il nous faut une heure. Ensuite il faut continuer sur la piste qui conduit à Merida, la même que celle prise la veille pour aller à la cascade de San Ramon. Elle est toujours aussi pénible. Nous nous arrêtons chez un premier loueur de Kayak au lieu dit El Peru. Il nous demande 20$ par personne pour un kayak double et une balade libre de 3h. Nous trouvons que c'est un peu cher alors nous continuons sur la piste jusqu'à "Caballitto's mar ".(6km de piste) C'est un endroit qui semble très connu des tours opérateurs. Il y a du monde. Le prix est plus avantageux, 15$ par personne pour l'après midi. Il faut 45 minutes en ramant pour atteindre l'entrée du Rio. Alors pour gagner du temps et s'éviter des efforts on peut louer les services d'un bateau à moteur qui tire le canoë jusqu'à l'entrée du Rio à l'aller et au retour. Après un petit en-cas, courageux, nous partons à la rame. Au moment où nous arrivons au niveau de l'entrée du Rio un groupe est en train de partir. Il est treize heures et le soleil tape. Nous sommes seuls ce qui est très bien car nous ne faisons pas de bruit, JC rame et moi je tiens l'appareil photos, prête à "dégainer". Nous sommes chanceux. En plus des myriades de papillons, des oiseaux, des tortues nous tombons sur un caïman qui se chauffe au soleil allongé sur un tronc d'arbre. C'est presque inespéré. Nous sommes ravis. En plus la balade à travers le Rio envahi par la végétation est très reposante. Le retour sur le lac nous offre de très beaux points de vue sur les volcans. A l'embarcadère nous retrouvons un jeune couple de français que nous avons croisé à San Juan Del Sur. Ils s'offrent une escapade au Nicaragua où la vie est peu chère avant d'aller bosser deux mois au Costa Rica.
Sur la route du retour vers Moyogalpa nous faisons plusieurs arrêts pour admirer le paysage au coucher de soleil. Enchanteur!
Plein les mirettes

lundi 23 novembre 2015

Nicaragua 2015 Ometepe 22/ 11

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 Nous avons loué un scooter alors ce matin après le petit déjeuner, départ en direction d'Altagracia par le côté piste. Ça secoue pas mal et j'ai mis ma ceinture pour le dos. En plus j'amortis en me soulevant en appuie sur les mains....séance de musculation assurée. C'est dimanche et les lieux de culte ( catholiques, pentecôtistes, témoins de Jéhovah) font recette. La végétation est luxuriante. La terre est riche et c'est humide et chaud, donc tout ce qu'il faut pour que ça pousse. Il y a des plantations de bananiers, de manguiers, des céréales et de gros troupeaux de vaches. Les gardiens sont à cheval. Du reste le cheval semble encore être un bon moyen de locomotion et de transport sur ces routes accidentées. Arrivés à Altagracia nous faisons un tour au port. Il ne fonctionne plus depuis plusieurs mois car la hauteur de l'eau est insuffisante pour que les bateaux naviguent en direction de San Carlos et du fleuve Rio San Juan. Le village d'Altagracia ne nous fait pas rêver. Dans le parc central il y a du monde. La maquette des volcans est kitchissime, mais les statues précolombiennes sous un auvent en face du parc, super! Nous poursuivons notre route vers Santa Cruz. Nous nous arrêtons au passage pour voir quelques échanges d'un match de cricket très disputé. L'étape suivante nous conduit à travers l'isthme séparant les deux volcans puis ensuite jusqu'à l'entrée du sentier pour le volcan Maduras qui part de El Porvenir. On peut monter en moto ou voiture jusqu'à la Finca El Porvenir et commencer l'ascension à pieds à ce niveau là. Aujourd'hui il n'est pas question pour nous d'attaquer la montée. Nous nous contentons d'admirer sur le chemin une grosse pierre couverte de très belles pétroglyphes et les dizaines de papillons multicolores qui volettent autour de nous. Nouvel objectif la Punta San Ramon. A partir de El Porvenir la route est à nouveau une piste et le temps nous paraît bien long avant d'arriver à Punta El Congo  où nous nous arrêtons pour manger. C'est un peu long car d'évidence  le repas est préparé pour nous. Il nous faut ensuite encore un moment pour arriver à Punta Ramon. On entre par la porte de la station biologique où l'on paye un droit d'entrée permettant de prendre le chemin qui conduit  à la cascade. On peut y monter à cheval ou faire une partie du chemin en moto de trail à condition de bien se débrouiller. Au début le chemin est large mais il devient vite un sentier étroit et très  pentu sur le dernier tiers où en plus il faut marcher dans le torrent. Nous attaquons la montée assez tard et la pluie nous surprend  en chemin. Nous hésitons à  rebrousser chemin mais, pensant être presque au sommet, décidons  de poursuivre. Pas évident. Il fait sombre et dans le lit du torrent qui coule de la cascade les pierres sont très glissantes. Nous voici enfin au sommet. Devant nous un mur de pierre et d'eau. C'est très beau. Au pied, une petite piscine naturelle. Il y a quatre jeunes gens qui sont sur le point de partir. Comme nous voulons redescendre avec eux je prends à peine le temps de faire une photo et JC de faire un plouf avant de repartir à la descente. La cascade est à environ 900m d'altitude . Nous quittons la station biologique vers 16h30. Il nous faut du temps pour faire la partie piste. JC est très prudent. Il roule doucement  pour m'éviter les chocs mais cela ne nous empêche pas d'avoir le pneu arrière qui se dégonfle et d'être justes en essence ce qui nous oblige à négocier avec les habitants d'un village pour obtenir un peu de carburant. Heureusement qu'il y a un gars sympa qui  siphonne  sa moto pour nous. Une belle journée quand même.

samedi 21 novembre 2015

Nicaragua 2015 De SRDS à Ometepe Samedi 21 novembre



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Nous prenons le bus pour Rivas. Il s'arrête tout le long de la route, à la demande. Le bus local est un peu l'occasion de voir vivre les gens. Les Nicaraguayens sont sympas. Ils sont assez typés  et majoritairement bien enrobés pour ne pas dire obèses. Beaucoup ont des dents cerclées d'or jaune ou blanc. A la gare routière de Rivas nous prenons un  taxi pour San Jorge, un petit village voisin où se trouve l'embarcadère. Nous montons sur une lancha, un bateau qui ne transporte pas de voiture. Nous discutons avec trois jeunes filles françaises qui arrivent du Costa Rica. Elles nous confirment que la vie y est très chère. Elles ont eu du mal à franchir la frontière entre le Costa Rica et le Nicaragua. L'armée est très présente pour empêcher le passage des cubains qui veulent rejoindre les USA. A la frontière, côté Costa Rica ils sont nombreux à zoner, attendant une occasion de passer. C'est un peu le Sangatte du Costa Rica. La traversée jusqu'à Ometepe dure une heure et quart et nous permet d'observer l'île composée de deux volcans, Conception (1650m) encore actif et Maderas( 1250m) éteint, reliés par un isthme. Nous débarquons à Moyogalpa, petit village au pied du volcan Conception, caché dans la verdure. Notre hôtel et un peu en dehors du centre du village et pour y aller il faut déjà monter la rue très en pente qui se dresse devant nous en sortant du bateau. Heureusement que les habitants sont sympas. Ils nous demandent où nous allons et nous indiquent le bus local qui pourra nous arrêter devant l'hôtel. Ouf! !!!!! Il est midi et il fait vraiment chaud. L'hôtel est au milieu d'un beau jardin. Sans bagage, c'est une promenade agréable qui nous ramène ensuite au centre ville pour déjeuner près du port. La partie touristique du village, resto et loueurs de vélos et motos se trouve sur cette rue en pente qui va de l'église avec son parc, en haut à l'embarcadère, en bas. Les maisons sont très colorées. Dans l'après-midi nous enfourchons des vélos pour aller jusqu'à la plage De Punta Jésus Maria. C'est pratiquement plat et il nous faut peu de temps pour franchir les 5km. On aurait aussi pu prendre le bus qui va vers San José, s'arrêter à la "parada de bus" de Punta Jesus Maria et faire à pieds le chemin qui va jusqu'à la plage(1km). La Punta est un endroit protègé et il faut acquitter un droit d'entrée. Il y a quelques touristes et des autochtones venus en famille. L'eau du Lac Nicaragua est chaude. Pas très engageante car marron ( sans doute à cause du sable noir qui est remué par les vagues.) Il n' y a pas beaucoup de fond. La vue sur le volcan Conception est belle. Mais petit à petit le temps se couvre. Nous n'aurons pas l'occasion d'admirer le coucher de soleil. Nous grimpons vite sur nos vélos mais la pluie nous rattrape sur la route du retour. Par chance nous arrivons à l'hôtel avant que "le ciel nous tombe sur la tête "... déluge qui s'est prolongé toute la soirée.

vendredi 20 novembre 2015

Nicaragua retour à San Juan Del Sur Vendredi 20 novembre

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Après un petit déjeuner tardif, un petit bain dans le Pacifique, une visite au cimetière qui est sur la route de la plage et qui à l'égal  des cimetières que nous avons déjà vu en Amérique du Sud comporte des tombes très colorées  et très fleuries, nous nous postons à l'arrêt de bus un peu avant l'heure prévue sur les conseils de la patronne du restaurant. Pendant que j'attends, JC discute avec une dame qui travaille à une fondation de protection de la nature. Elle lui apprend que ce n'est pas étonnant que nous n'ayons pas vu de tortues. En effet elles arrivent par groupe à des dates bien précises. Les prochaines sont attendues le 7 décembre. Pas de regret, nous pouvons partir. Une partie du voyage se fait sous des trombes d'eau. Heureusement à l'arrivée une éclaircie nous permet de transporter nos bagages du bus à l'hôtel.
Pour passer l'après-midi et digérer la bonne glace italienne que nous nous sommes offert, nous montons jusqu'à la statue du Christ qui domine la baie. La vue est superbe..au retour par la plage nous sommes surpris de voir une grosse tortue échouée sur la plage. Si elle n'est pas morte, elle est mal en point et ne bouge même pas lorsqu'une vague la recouvre. C'est bien une tortue dite "verte", de l'espèce que l'on observe à la réserve de La Flor.

Nicaragua 2015 19 novembre : El Ostional...le bout du monde et les tortues


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Sur la côte pacifique à la frontière avec le Costa Rica se trouve le petit village d' El Ostional. Pour l'atteindre nous sommes partis de Granada à 8h du matin en "shuttle" sorte de taxi rassemblant plusieurs personnes. Nous avons mis deux heures (la route est bonne) pour arriver à San Juan del Sur, le Hossegor du Nicaragua. Les touristes y sont plus nombreux que les habitants mais cela semble rester à taille humaine , en tout cas pour ce que nous en avons vu. Les touristes sont des jeunes qui viennent pour faire du surf et la fête. Pas trop notre style. Comme le bus pour El Ostional ne partait que trois heures après notre arrivée, nous avons demandé à l'hôtel le plus proche si nous pouvions déposer nos bagages le temps d'une balade. Par chance un pensionnaire d'origine française nous a facilité la tâche en nous servant d'intermédiaire et de traducteur. Pour faire les 25 km jusqu'à El Ostional il faut une bonne heure. La route-piste s'enfonce sous un tunnel de verdure. De part et d'autre des champs cultivés et des troupeaux de vaches. Parmi la population quelques descendants de noirs venus des côtes caraïbes. Dans le même bus que nous, voyage une jeune fille espagnole qui vient rejoindre une amie. Elle nous conduit dans la maison où habite sa copine et où nous trouvons une chambre à louer. Elle nous sert d'interprète, nous indique l'endroit où l'on peut manger. Le village de El Ostional est un peu décevant. Rien de typique. Par contre la plage de sable qui occupe une jolie crique est belle et déserte. L'eau y est chaude. Mais pour aller à la plage il faut passer le barrage des militaires et décliner son identité avec passeport à l'appui. Nous sommes à la frontière avec le Costa Rica et il semble qu'il y ait une surveillance renforcée à cause de cubains voulant rejoindre les USA. Nous sommes venus jusqu'ici pour voir les tortues de mer qui nidifient sur la plage voisine de la réserve de Flor. Le fils de la propriétaire accepte de nous accompagner. Mais suite à un quiproquo nous manquons le bus de 18h30 qui conduit à la réserve. Nous voilà donc partis pour faire le trajet à pieds. Le temps est orageux, le ciel bien noir. Pas facile de marcher avec seulement la frontale. Heureusement, à mi-chemin une voiture s'arrête et nous conduit au croisement de la réserve. Il n'y a qu'une courte distance à parcourir ensuite et heureusement car il se met à "tomber des cordes". Nous nous abritons au centre d'accueil de la réserve gardé par des soldats. On y trouve un panneau détaillant les étapes de la nidification et un autre répertoriant le nombre de tortues comptabilisées sur la plage les années précédentes. Plus de 100 000 certains mois. Le responsable équipe nos lampes et le flash de l'appareil d'un filtre rouge ( papier rouge scotché) et nous fait régler le droit d'entrée. Les consignes sont strictes. Mais pas de chance ce soir. Nous parcourons plusieurs fois la plage sans voir une seule tortue. Est-ce le temps orageux??? La plage est couverte de coquilles d’œufs. Sous un auvent de la maison des gardes se trouvent des sacs de sable contenant des œufs récupérés à différentes dates. Dès leur éclosion les tortues qui en sortent seront relâchées à l'abri des prédateurs. Le retour est morose. Heureusement qu'une voiture s'arrête.(c'est une chance car il y en a peu) et nous ramène au village.

mercredi 18 novembre 2015

Nicaragua 2015 Le volcan Mochambo 18 novembre

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Hier soir nous avions décidé de nous rendre au volcan. Mais ce matin, après une grosse pluie nocturne et un temps bien bas et nuageux nous avons hésité...enfin pas très longtemps. Nous voici sur le chemin en direction du bus. Il faut prendre la calle Atreversano en direction du marché. Il y a un monde fou et beaucoup de vendeurs de part et d'autre de la rue, pas facile de circuler avec en plus les voitures et les camions de livraison. Et moi qui me demandais où trouver les habitants de Granada. Et bien ils sont là, nombreux à faire leurs courses. On en profite pour s'arrêter prendre un petit déjeuner. Les bus partent de la gare située à gauche dans la rue après le marché. Le premier bus fait l'affaire et nous dépose après une demi heure de trajet a l'embranchement de la route qui conduit au volcan. De nombreux chauffeurs de moto-taxi nous sollicitent pour nous conduire à l'entrée du parc distante d'un bon kilomètre. Mais c'est non car nous avons décidé de faire toute la randonnée à pieds. Pour accéder au parc en tant que piéton il faut payer un droit d'entrée, ensuite il reste à suivre la route pavée qui conduit au sommet et qui n'est empruntée que par des camions du parc ou d'agences chargés de touristes. Le degré d'hygrométrie est important. En plus il fait très chaud. La route est mouillée et les pavés très glissants. Il y a un dénivelé de folie : 900m à grimper sur  environ 5 kilomètres (longueur totale de la rando 16kms). C'est dur mais le chemin est agréable. Tout autour de nous la jungle avec d'immenses arbres qui ombragent la route, des lianes, des fougères, des philodendrons et plein d'autres plantes inconnues pour nous. Des fleurs aussi, hibiscus, impatients. Sous les grands arbres de part et d'autre de la route s'étendent des plantations de café. Les gros grains rouges sont ramassés à la main. Nous nous arrêtons pour en observer deux cueilleurs qui remplissent leur panier. Les paniers sont transvasés dans de gros sacs qui déposés au bord des champs sont récupérés par un camion de la plantation. C'est à mi-hauteur que se trouve la  fabrique  de café "café de flor". Au passage on peut goûter gratuitement le café qui est bon. Notre progression n'est pas très rapide. Nous avons le temps d'observer les papillons, nombreux et colorés . Nous avons la chance d'apercevoir quelques singes hurleurs. Mais surtout nous les entendons. Un festival de cris. Nous apercevons aussi un gabilan avec sa belle queue jaune. Mais impossible de le prendre en photo, il saute de branches en branches avant de s'envoler. Il nous faut presque trois heures pour atteindre le sommet et nous sommes félicités par un guide du parc.Il n'y a que très peu de fous. Ensuite la petite balade autour du cratère envahi par la végétation est presque une promenade.  Nous allons jusqu'à l'endroit d'où s'échappent des fumerolles par un cône du cratère. Non loin de là on un beau point de vue sur le lac, les isletas, Granada, la lagune d'Apoyo et même plus loin sur Massaya et son volcan. La descente sur les pavés humides est parfois assez glissante. Nous ne regrettons pas nos bâtons ;la fin du parcours me paraît long...la fatigue sans doute. Nous sommes contents de rentrer a l'hôtel. Une sacré balade, fatigante certes, mais très agréable.
Après une bonne douche nous nous offrons une incursion au musée du chocolat et une dégustation. A l'arrière de la boutique on peut découvrir le magnifique hôtel spa Granada, ses patios, sa piscine à débordement...accessible pour les extérieurs

mardi 17 novembre 2015

Nicaragua 2015 Granada et les Islettas Mardi 17 novembre

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Il faut peu de temps pour faire Masaya-Granada en taxi. La route est bonne.
Nous posons nos bagages à l'hôtel et nous sommes prêts à partir pour la visite de la ville.  Le réceptionniste de l'hôtel nous fait un tas de recommandations : ne pas se promener dans telle ou telle rue de jour ou de nuit...c'est un peu flippant. Nous sommes plutôt du genre a faire confiance, sans naïveté, mais quand même. On note les consignes.
Première étape le parc central. Une belle place ombragée entourée de très beaux bâtiments d'époque coloniale avec des galeries. Il y a des hôtels luxueux mais aussi l'hôtel de ville dont les bureaux entourent le patio. Sans parler du bureau de l'état civil avec ses remarquables cahiers.
La calle de la calzada qui descend jusqu'au malecon est bordée  de restaurants et d'hôtels. C'est la rue touristique. Les anciennes maisons coloniales sont bien restaurées jusqu'à hauteur de l'église Guadalupe. Au delà, en allant vers le malecon les habitations sont clairsemées et il est déconseillé de s'y promener la nuit tombée.
Deuxième étape, le couvent San Francisco.
C'est maintenant un centre culturel. Il est en pleine restauration. On peut admirer le patio planté de palmiers et entouré d'une galerie soutenue par de beaux piliers en bois d'acajou. C'est l'ancien cloître. Dans la galerie des fauteuils à bascule bien agréables pour faire une pause à l'ombre. Ce qui est particulièrement intéressant c'est le petit musée présentant des objets précolombiens et dans une salle des statues venant du site archéologique du parc de Zapatera. Il s'agit de statues sculptées (grossièrement) par les Chorotegas. Chaque statue associe un homme et un animal qui sont imbriqués l'un dans l'autre. Il s'agirait de la représentation des chefs de clan avec l'animal symbole du clan.
Troisième étape, une balade sur le lac Nicaragua en kayak.
Comme la partie entre le malecon et le complexe touristique n'est pas très sure même de jour, nous prenons un taxi pour rejoindre un lieu de location de kayaks que nous avons trouvé sur un site. Il s'agit d'Inuit kayak. Nous nous mettons d'accord pour une balade de 2h30 dans un kayak double . Un jeune homme nous sert de guide. L'objectif est une promenade autour des Isletas, un archipel d'îles, plus ou moins grandes formées à  la suite d'une éruption du volcan Mombacho.  D'après notre guide 20% des îles sont occupées par de riches étrangers, 20% par de riches nicaraguayens et le reste par les autochtones. Nous baladons autour des îles. Certaines sont la propriété d'une seule personne à et abritent de belles villas. La végétation luxuriante des îles en fait un paradis pour les oiseaux. (Hérons blancs, aigrettes, canards, poules d'eau.). Au sommet d'un arbre on observe un énorme balbuzard pêcheur, de beaux oiseaux au ventre jaune qui se nomment "oui" ici, et d'autres au ventre orange qui construisent des nids qui pendent des ranches d'arbres comme des nids de chenilles processionnaires. A l'occasion d'une halte sur "l'isla fuerte de San Pablo" on se jette à l'eau. L'eau est tellement chaude que ce n'est même pas rafraîchissant. Depuis le lac on a une super vue sur le volcan Mombacho. Retour avec le coucher de soleil. Une super balade.
Le centre ville de Granada, pourtant riche de beaux bâtiments, nous semble bien moins accueillant que celui de Masaya ou nous étions précédemment. Il nous parait artificiel comme construit pour les touristes qui contrairement à ce que l'on peut lire ne sont pas si nombreux que cela. Les terrasses des restaurants et des bars ont bien du mal à se remplir. Tout cela manque de chaleur et d'authenticité. Un peu décevant.

lundi 16 novembre 2015

Nicaragua 2015 Autour de Masaya Lundi 16

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 Nous avons choisi la facilité et le confort en prenant comme guide le patron de "l'hôtel  california" qui ayant vécu 20 ans en France parle parfaitement notre langue. En parcourant les blogs nous avions trouvé de bonnes critiques mais nous ne sommes pas arrivés à réserver une chambre.
Ce matin donc départ pour notre périple en 307 cabriolet...ça en jette!
Première étape, la "fortaleza de Cayotepe". C'est un super point de vue à 360°. Au delà de la vue panoramique c'est l'occasion de faire un peu d'histoire. Construite à la fin du XIXème siècle, elle a d'abord servi aux nationalistes qui s'opposaient à la main mise des États Unis sur le Nicaragua au début du XXème siècle. Plus tard elle a été un des derniers bastions de la guardia national du dictateur Somoza. De nombreux révolutionnaires et opposants sandinistes y ont été emprisonnés  et torturés dans l'année 1979. On visite les tunnels et les cellules qui servaient de prison. Aujourd'hui la forteresse appartient aux scouts à qui elle a été donnée par le gouvernement. Comme les scouts n'ont pas de moyens de l'entretenir elle est en train de se dégrader.
Notre guide, ancien architecte-urbaniste rêve de la transformer en Hotel de type "parador " comme en Espagne.....
Deuxième étape, en direction de Managua, sur le bord de la route, à gauche, le restaurant "Buconero " qui domine la lagune et offre une vue magnifique sur celle-ci, le volcan et la coulée de lave basaltique qui descend vers la lagune. Une belle piscine à laquelle on peut accéder en payant une boisson fait de ce coin un endroit assez paradisiaque pour passer quelques heures chaudes.
Troisième étape, le parc national volcan Masaya, un peu plus loin sur la route de Managua. On fait une halte au "centro de interpretacion ambiental ", sorte de musée, et on continue ensuite jusqu'au parking situé au bord du cratère du volcan de Santiago qui encore en activité émet des nuages de gaz (nous n'avons senti aucune odeur particulière) empêchant de voir le fond du cratère. Autrefois dans les parois autour du cratère vivait un perroquet unique appelé chocoyos. Mais depuis que le cratère émet de grandes quantités de fumée les oiseaux ont disparu . Pour avoir une belle vue sur le cratère il faut monter jusqu'au bord du cratère du volcan San Fernando, son voisin, complètement éteint et recouvert de végétation. C'est le cône du San Fernando que l'on voit depuis Massaya. Par rapport à Massaya, le "Santiago" est derrière. Du reste en continuant  le chemin qui fait le tour du San Fernando on arrive à un point de vue avec vue sur la lagune, Massaya et le cratère fumant.
Quatrième étape, "los pueblos blancos"  petits villages aux maisons très colorées dont le nom remonte peut être à l'époque où  les maisons étaient badigeonnées à la Chaux ou peut être aussi parce que ces villages peuvent être recouvert rapidement d'une brume blanche cotonneuse qui monte de la lagune . Du mirador de Catarina on aune une magnifique sur la "laguna de Apoyo"au premier plan, le lac Nicaragua plus loin et sur la droite le volcan "Mombacho". Le village est spécialisé en horticulture et en poteries colorées. Ensuite notre guide a tenu à nous montrer une église dont l'originalité est due aux murs faits de pierres dont les irrégularités ont été compensées par de petites briques. Un chouette travail.
La cinquième  étape nous la faisons seuls comme des grands, enfin presque. On a entendu parlé de pétroglyphes et vu des panneaux indiquant un sentier y conduisant. Notre guide en a vaguement entendu parlé par un neveu qui travaille à la mise en place d'un projet archéologique financé par les États Unis. D'après le plan, le sentier part du Campo Santo, c'est à dire du cimetière. On s'y fait conduire en taxi. Notre jeune chauffeur ignore tout de ces pétroglyphes mais arrivé au cimetière il se renseigne auprès d'un policier qui confirme que le sentier démarre  bien là et qu'un peu plus loin il y a un gardien. Au début le chemin est une route pavée qui longe des habitations précaires. Puis il se transforme en sentier. Nous rencontrons trois hommes un peu éméchés qui nous demandent si nous allons à la plage. De fait nous nous dirigeons vers la lagune. Au niveau du calvaire de Santa Cruz le sentier descend vers la lagune. A un croisement, un peu plus loin, installe dans un hamac sous un abri de feuilles se trouve un policier. Nous lui expliquons tant bien que mal que nous cherchons les pétroglyphes. Il nous dit qu'il va nous accompagner et le voilà qui sort son fusil et se met à marcher. Nous lui emboîtons le pas. Nous doublons quelques individus qui vont nous suivre dans le ruisseau "tout a l'égout" ou se trouvent les gravures. On sent le policier un peu nerveux et je fais rapidement les photos. Nous parcourons un petit moment cet espèce d'égout à ciel ouvert en faisant attention ou nous mettons pieds et mains. Pas trop le temps ni l'envie de s'attarder. On a l'impression que le policier est content de nous ramener au point de départ et de nous souhaiter un bon retour en nous indiquant un raccourci.
Le quartier d'où part le sentier est un quartier très populaire. Ce sont les gens de ce même quartier qui ont organisé le carnaval "revendicatif et engagé auquel nous avons assisté la veille. C'est aussi dans ce quartier que s'est manifesté la rébellion sandinistes face à la dictature de Somoza. Aujourd'hui il y a encore de nombreuses revendications face à un régime centralise autoritaire. Les femmes ne sont pas "à la fête". Aujourd'hui, justement elles sont un certain nombre à manifester devant le tribunal avec des banderoles et a réclamer justice pour les femmes battues tandis que la police s'efforçait de protéger la sortie d'un homme.
Encore une journée bien remplie que nous avons terminé à la terrasse d'un kiosque du parc central en sirotant un bon jus de fruits. C'est quand même très agréable de pouvoir se balader, en soirée, de pouvoir s'installer à une terrasse de bar et de profiter de l'animation locale.

dimanche 15 novembre 2015

Nicaragua 2015 Massaya sous le signe de la fête Dimanche 15 novembre,


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Dès le matin, dans toutes les rues de la ville on peut apercevoir des petits groupes de 6 à 8 danseurs. D'abord rassemblés autour de l'église Jeronimo où ils se produisent, on les retrouve ensuite dans les rues de la ville où ils dansent devant les maisons en échange de nourriture et de boissons. La danse  semble toujours la même. La jeune femme use de ses talents de séduction pour entraîner le jeune homme. Pour chaque groupe la musique est assurée par un mini orchestre(marimba et guitares). Autour on chante, on siffle, on tape dans les mains...super ambiance. Les costumes sont chatoyants et beaucoup ont des références religieuses, vierge, christ. Si nous avons bien compris c'est comme ça tous les dimanches du mois de novembre .

Ce qui est plus surprenant c'est le défilé carnavalesque de l'après-midi qui démarre du quartier de Moninbo, le quartier des artisans. Là on est loin de la religion. A travers des épisodes de la vie d'autrefois les participants, essentiellement des hommes dénoncent en vrac la violence, le sexisme, l'homophobie, l'oppression, le manque de liberté, la religion. Un point fort du défilé lorsque deux homos, dont l'un est déguisé en femme simulent un mariage dans l'église Jeronimo. Le reportage est assuré par une fausse équipe de CNN et les mariés sont ovationnés par la foule. On danse, on chante, on s'amuse chez les participants et dans le public qui se presse nombreux, en famille.

On marche, on marche et on enfile les kilomètres dans les rues de Masaya bordées de maisons colorées comme on en trouve dans tous les pays qui ont vécu la domination espagnole. Derrière les façades aux fenêtres et aux portes fermées par des grilles les pièces des maisons se répartissent souvent autour d'un patio ou s'ouvrent sur un jardin luxuriant.
 Il fait chaud et les gens se tiennent à l'abri du soleil. Beaucoup sont installés en famille ou avec des amis sur le trottoir devant leur maison.
Dans les parcs et en particulier dans le parc central il y a un monde fou. C'est là que nous choisissons de manger au kiosque recommandé  par le guide Ulysse. Nous nous régalons de poisson et de poulet accompagné de légumes et c'est sans compter sur le jus bien frais à base de citron , ananas, menthe et gingembre. Un délice !
Il y a des jeux pour les enfants mais surtout un petit train qui fait un tabac. Il s'agit de voitures en plastique reliées les unes aux autres tirées par un homme sur un vélo. Il faut de bons mollets pour tirer ce petit monde. Mais les enfants ont l'air ravis.
Un petit tour par les marchés nous permet d'admirer les objets artisanaux, mais aussi les fameuses pignatas sans lesquelles les fêtes des enfants ne seraient pas complètes
Nous ne pouvons pas terminer notre tour sans aller jusqu'au malecon qui  borde  le lac Masaya et qui permet d'observer le volcan dont s'échappent des fumée jaune- orangée. Sur le chemin on passe devant les négoces de hamacs en coton, une spécialité locale.
Plein les mirettes et plein les gambettes.

dimanche 8 novembre 2015

Californie oct 2015 Régate à San Diego


Temps splendide, vent force 3-4, bateau en bois quasi centenaire et des américains sympas (des amis de mon gendre) ayant prévu sandwichs et bières.
Plus de 120 bateaux dans une course avec handicaps :les plus lents partent devant les plus rapides derrière du coup tout le monde se retrouve quasi ensemble à l 'arrivée après deux heures et demi de course, embouteillages garantis!

mardi 27 octobre 2015

Californie Oct 2015 Rando à Cedar Creek Falls

   


Jolie ballade dans l’intérieur des terres californiennes qui nécessite un permis spécial que l'on obtient facilement sur le net pour 6 $.
Malheureusement pas d'eau pour cause sécheresse. Nous n 'avons pas trouvé de passage pour franchir la falaise de la cascade donc demi tour....
Plus de 15kms en plein soleil et forte température (plus de 30°) nous avons apprécié la douche à l'arrivée du sentier .

mardi 20 octobre 2015

Californie oct 2015 Halloween à San Diego

Les préparatifs vont bon train dans beaucoup de maison. Certaines décorations sont sympas
D'aures plus "curieuses":

et d'autres carrément hard!

 La nounou n'est pas en reste.....

lundi 11 mai 2015

Californie 2015 Grand Canyon ...fin Lundi 12 mai


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 Ce matin on a décidé d'être cool. Départ du "visitor center" pour suivre le sentier qui va vers l'est en direction de "désert view". C'est très agréable de marcher au plat dans une sorte de garrigue avec une belle vue sur le canyon. Arrives au départ du Kaibab trail nous décidons de descendre jusqu'au niveau du "ooh aah point"(environ 300m plus bas ) la descente est facile et large car aménagée pour le passage des mules. Nous sommes nombreux à faire une petite partie du chemin pour profiter de la vue sur le canyon. Malgré le dénivelé je trouve la remontée facile car nous avons parcouru une petite distance. Nous prenons la navette de bus pour aller au " Yaki point" qui est inaccessible en voiture. Puis nous revenons au visitor center en bus.
L'objectif de l'après midi est de faire un aller retour en voiture à  "Desert View" pour profiter de tous les points de vue. En allant vers notre destination, le Colorado est beaucoup plus visible. Au niveau de certains méandres, où il y a de l'espace, des traces d'occupation humaine ont été retrouvées. Les indiens s'installaient dans ces endroits où ils y avait une bonne terre et de l'eau pour leurs cultures. Les habitation retrouvées datent d'il y a 800 ans environ.
Au niveau de Grandview point part le sentier le plus difficile. Il descend de 500m en 6 km. Il conduisait à une mine qui s'est vite avérée improductive. Le propriétaire a eu l'idée de construire un hôtel et de se lancer dans le tourisme. Son affaire était prospère jusqu'à ce que soit construite la voie de chemin de fer et que les touristes préfèrent se rendre jusqu'à Grand canyon village desservi par le train.
A desert view une tour permet d'avoir une belle vue sur les méandres du fleuve. La tour est décorée de peintures murales d'artistes Hopi. Sur la route se trouve un ancien village Indien. Il ne reste que quelques ruines qui permettent d'imaginer la configuration du lieu. On remarque les restes de deux k...édifices a vocation religieuse.
Il y aurait sans doute beaucoup de balades et randonnées à faire mais nous avons eu un bel aperçu du parc et nous décidons de quitter Grand Canyon dans l'après midi. Direction le sud et Prescott ou nous décidons de nous arrêter. Nous nous posons dans un camping ou nous sommes seuls. Tout est bien propre. Nous sommes en train de faire cuire nos grillades lorsqu'un gardien du parc vient nous expliquer qu'il faut que nous partions car le camping n'est pas ouvert et il nous donne l'adresse d'un autre camping. Le temps de finir notre repas et nous voici à la recherche du camping ouvert. Nous finissons par le trouver. Mais dans le noir difficile de se faire une idée. Nous sommes sur une colline dans la foret.....et demain sera un autre jour.

dimanche 10 mai 2015

Californie 2015 Dimanche 11 mai : Grand Canyon


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La nuit a été bonne et nous n'avons pas eu froid. Ce matin il y a du soleil, mais la température dépasse à peine le 0°C.
Au programme une rando qui part de l'extrémité ouest de la Rim trail ouest, à Hermitage rest. Nous prenons la navette pour nous y rendre. C'est parti pour la descente dans un petit canyon. Le chemin est bien tracé. Il est pierreux, à certains endroits on le dirait pavé, et comporte des marchés d'escalier. Il faut 1h15 pour descendre jusqu'à la Santa Maria Spring. Le passage dans l'Hermite bassin, tout verdoyant est bien sympa en étape intermédiaire. Il n'y a pas beaucoup d'eau à la source et du reste les pluies et neiges récentes n'ont pas laissé de trace sur  le sol aride. Au fur et à mesure de la descente nous avons de beaux points de vue sur le canyon. Mais le Colorado est trop loin pour qu'on le voit. Dans la descente nous rencontrons deux couples d'américains de notre âge, avec de gros sacs, et qui partent pour rejoindre la partie nord du canyon en 7 jours. Chapeau!! On rencontre beaucoup de jeunes qui remontent avec d'énormes sacs à dos eux aussi. Un petit groupe de canadiens rentre après quatre jours de marche et une jeune femme me souhaite une "bonne fete des mères". C'est sympa. D'où j'en déduis que c'est ce dimanche à Montréal.
Le problème lorsque  l'on descend dans un canyon c'est qu'il faut remonter et en général c'est plus difficile. C'est le cas, mais sans plus, malgré la chaleur due à l'heure qui avance. Arrivés au point de vue de l'Hermite rest on décide de suivre le Rim Trail à pieds. Supers points de vue changeants sur le canyon et la rivière Colorado. Le sentier est plat. Il longe la falaise.
Nous rentrons au camping pour prendre une douche avant d'aller manger a la cafétéria du Maswik lodge. C'est tout à fait acceptable. Et puis on est au chaud. On fait notre réserve de calories pour la nuit
De façon générale, je l'ai déjà dit, mais je le répète les gens sont très serviables, prêts
à communiquer et heureux de nous accueillir dans leur pays. Pour quelqu'un qui parle bien la langue la communication est facile. Il font de gros efforts pour être compréhensibles. On a quelques leçons à prendre en matière d'accueil.

Californie 2015 de Page a Grand canyon Samedi 10 mai


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Réveil sous la pluie...brrrrr!
Alors au petit déjeuner nous plaisantons histoire de garder le moral. Tout part d'une réflexion de JC qui se plaint d'avoir du mal à étaler le miel sur le pain parce qu'il est trop dur. Or, lorsque nous l'avons acheté il a insisté pour prendre du miel figé sous prétexte qu'il ramollit avec la chaleur et qu'en plus le miel liquide dégouline....et bien c'est gagné!! C'est vrai qu'on ne pouvait pas imaginer devoir affronter de pareilles conditions météo.
On quitte Page qui fait petite ville prospère. Le tourisme doit y être florissant en été avec la proximité du lac. Il y a de nombreux hôtels, restaurants et surtout13 églises différentes qui sont quasiment toutes cote à cote. C'est impressionnant. Mais ce qui est surtout drôle c'est que ce soit annonce à l'entrée de la ville comme une publicité.
Peu après avoir quitté Page nous nous arrêtons au point de vue H.......qui nous permet de dominer le Colorado a un moment ou il fait un fer à cheval. Belle perspective.
Nous continuons notre route sous la pluie. Nous sommes en plein territoire Navajo. Beaucoup ont des maisons traditionnelles rondes et vendent des productions artisanales sur le bord de la route.
Petite halte à Gap en Arizona pour boire un café. Pour nous c'est drôle car nous sommes nés à Gap dans les Hautes Alpes.
Nouvel arrêt pour voir le little Colorado Canyon qui n'est pas si little que ça. C'est aussi la pause déjeuner. Nous avons tellement chaud que nous décidons de faire chauffer de l'eau pour une soupe chinoise.
C'est maintenant la dernière étape avant d'arriver à Grand Canyon. Au fur et à mesure que nous prenons de l'altitude la pluie ressemble de plus en plus a de la neige. L'entrée du parc est bien avant les infrastructures du parc et nous espérons que les conditions météo auront découragé des gens et que nous trouverons une place au campground. Nous avons réservé mais seulement à partir de demain.  Bingo, il reste de la place. Nous mettons notre ticket sur le n° de l'emplacement et partons en reconnaissance. C'est toujours bien d'avoir une idée de la configuration des lieux et des possibilités en tout genre. Nous nous dépêchons d'aller sur le bord du canyon car il nous semble que de temps en temps le soleil fait une apparition. La brume se dissipe. Nous suivons  la Rim trail en direction de l'ouest en partant de Mather point. Plusieurs points de vue sur le canyon dont la couleur change avec les caprices du soleil. Au fond on aperçoit le Colorado. Autour des pics rouges aux noms quelque peu exotiques. Isis mountain, Rama mountain.....
Finalement à notre retour de balade le soleil se fait généreux et nous offre un sunset sur le canyon.
Plein les mirettes.
Nous rentrons au camping et le temps de préparer le BBQ il est assez tard lorsque nous mangeons. Il ne fait vraiment pas chaud même autour du feu.
Nous nous équipons pour la nuit avec chaussettes, bonnets et superpositions de polaires.

vendredi 8 mai 2015

Californie 2015 autour de Page. Vendredi 8 mai


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Nous sommes en avance sur notre programme et nous restons à Page en attendant que le temps s'améliore pour aller à " Gran Canyon". Pour l'instant, il est question de neige. Il faut dire que c'est à plus de 2400m d'altitude.
Ce matin il ne fait pas très chaud au réveil, il y a beaucoup de vent. Notre programme consiste à aller faire une rando dans un canyon qui débouche sur le "lac Powel". Direction le village de Big Water sur la 89, puis la 230, une piste qui part dans le village à droite en montant vers Zion. Le paysage est super. Rochers découpés et plateau couvert de petits arbres rabougris et de fleurs. Nous étions habitués au rouge, Ici nous sommes dans la gamme des blancs, noirs et vert. Le départ du "Wiregrass canyon" est bien indiqué. Nous partons pour faire les cinq kilomètres annoncés. Au début le canyon est peu profond. Il y a même des passage qui se font sur le plateau avant de s'enfoncer réellement. Le chemin est large et facile. Autour des rochers découpés, une arche....Comme sur le plateau on est plutôt dans la gamme blanc-vert. Le temps se gâte et on décide de faire demi tour pour ne pas prendre de risque inutile. Nous sommes seuls, pas d'autre randonneur a l'horizon et nous ne connaissons pas la région.
Nous reprenons la voiture pour continuer la piste. Cette fois nous parcourons un canyon en voiture. C'est super!! Mais en raison du peu de hauteur d'eau dans le lac, sécheresse oblige, la piste va très loin, et le sable envahit la route avant que nous atteignons l'eau. Demi-tour express pour éviter de nous enliser d'autant qu'il commence a pleuvoir. Finalement nous arrivons à pique niquer au sec. Au menu des sardines à l'huile pour remplacer le traditionnel salami que nous mangeons tous les jours de rando. C'est vendredi, ça tombe bien!!!
Le programme de l'après midi est très basique. Douche chaude ( que c'est bien!!!) au camping de la Marina, puis internet à la bibliothèque municipale et enfin courses au super marché.
Il pleut et il fait froid mais ce n'est rien à côté de ce qui se passe à Gran Canyon! Demain on fait la route. On devrait y passer le dimanche et le lundi. Le temps doit s'améliorer même si la température de la nuit est inférieure à 0°.

Californie 2015 un petit tour par "monument Valley" Jeudi 7 mai

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C'est quand même super de se réveiller avec le soleil face au  paysage que nous offre le lac Powel. On prend même une douche froide. C'est vivifiant, mais tellement bon.
Aujourd'hui direction Monument Valley.
Route 98 puis 160 et toujours le même paysage plat de désert  caillouteux avec quelques buissons rabougris. De temps en temps quelques vaches ou chevaux ou moutons et au milieu de nulle part une petite maison. Rien a voir avec les beaux ranchs que nous avons pu voir en Californie!
Nous faisons une halte au "Navajo National Monuments". C'est un coin super et c'est l'occasion de faire un peu d'histoire. Nous sommes toujours sur le plateau du Colorado   et en territoire Navajo.
Au départ du visitor center il y a deux petites randonnes. Le scandal trail qui nous conduit au Betatakim Overlook et nous permet d'observer le village caché de Betatakin. Dans une grotte creusée dans la paroi d'un canyon verdoyant se niche une construction de plusieurs pièces datant du XIIIeme siècle et qui a été construite par les ancêtres des indiens pueblos ( nom donné par les espagnol aux indiens sédentaires vivant dans des villages) qui l'occupèrent  pendant une cinquantaine d'année dans une période de sécheresse. Ces indiens descendant des Anasazis pratiquaient l'agriculture (maïs, courges, haricots, coton), mais aussi la chasse et la cueillette des graines. C'étaient d'excellents vanniers et potiers. Les pratiques religieuses avaient pour but d'honorer les dieux de l'eau et de la terre. Les gravures rupestres sont les seules marques connues d'une forme écrite de leur langue.
Dans le petit musée du visitor center on peut voir des poteries et des outils qui ont été trouvés sur le site ainsi que la reproduction d'une pièce telle que construite dans la grotte en morceaux de bois et terre.
Les indiens Navajo , eux, n'étaient pas sédentaires et on peut voir aussi, à côté du musée une habitation traditionnelle Navajo, la hutte hogan conique. Les huttes hogan ont évolué au cours du temps. Mais elles sont toujours rondes ( en référence à la ronde des saisons et à la forme de la lune et du soleil ) et ont une orientation bien spécifique la porte étant tournée vers l'est. L'agencement intérieur répond aussi à certains critères .Traditionnellement ces huttes sont faites en rondins de bois assemblées en forme de dôme, scellés avec de l'écorce de genièvre et couverts d'une couche de terre de 30cm au moins. Aujourd'hui encore les Navajo ont souvent une hutte Hogan à côté de leur maison où vivent dans une hutte Hogan moderne de forme octaédrique. La hutte est non seulement une habitation mais un lieu sacré. La tradition veut que certaines cérémonies, comme les mariages ou des cérémonies médicinales aient lieu dans la hutte. lorsqu'ils se déplaçaient dans le désert  les indiens Navajo construisaient des petites huttes de "propreté" , des sortes de sauna secs. Quelques personnes pouvaient s'installer dans ces  huttes autour de pierres très chaudes chauffées dans un feu extérieur. Après avoir bien transpirés les Navajo sortaient, se rinçaient a l'eau fraîche s'il y en avait ou se séchaient simplement en se frottant avec du sable. Cette hutte était aussi un lieu convivial de détente et de conversation.
Dans le visitor center se trouvent aussi de vieilles femmes Navajo qui font des démonstrations de tissage de tapis.
Notre route se poursuit en direction de "Monument Valley", un lieu mythique pour les amateurs de cinéma. C'est là que John Ford a tourné  " La chevauchée fantastique". D'énormes rochers rouges, buttes ou mésa selon leur forme, se dressent dans le désert de sable et de cailloux. Une piste permet de circuler en voiture autour de ces gros rochers comme le faisaient les diligences et les cavaliers dans les westerns de la belle époque. C'est un endroit très photogénique en particulier me semble-t-il en fin d'après midi. Là encore à chaque instant on a des perspectives différentes.
Plein les mirettes de couleurs et de sable. Attention aux appareils photos!
Pour terminer la soirée nous mangeons dans un restaurant mexicain de "Page", le " Mexican Food":la décoration, la musique, la langue et bien sûr la cuisine nous transporte au Mexique...sans oublier la Margarita.
Retour à notre camping de " Lone rock".

Californie 2015 Antelope canyon Mercredi 6 mai


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Brrrr!! Il a plu toute la nuit et à 2500m d'altitude, c'était  presque de la neige. Autant dire qu'il n'a pas fait chaud pendant la nuit et que le réveil est glacial. Nous prenons notre petit déjeuner ratatinés dans le van et nous décidons de quitter Bryce Canyon ou le mauvais temps continue pour gagner Antelope Canyon.
Nous arrivons vers 13h a l'entrée du lower Antelope Cayon. Il y a deux organismes qui assurent la visite, tenus par les indiens Navajo dont c'est le territoire. Il faut s'acquitter d'un pass Navajo de 8$ par personne et d'un billet d'entrée de 20$ par personne. On part en petit groupe accompagnés par un Navajo. Pour pénétrer dans le canyon il faut descendre des escaliers métalliques. Ensuite c'est un parcours à travers les murs étroits du canyon. L'eau et le vent ont façonné les murs ocres du canyon qui font comme des vagues aux couleurs changeantes en fonction de la lumière. Le canyon est très court mais la balade dure 1h 15 pour permettre à chacun de prendre des photos. Et là encore c'est un peu comme a Bryce canyon, on prend la "clic mania". On ressort de là éblouis. Le canyon était utilisé par les Navajos pour  cacher leur nourriture, leurs armes et éventuellement eux mêmes .  Il y a un autre canyon à visiter. Mais les on se dit que cela ne doit pas être très différent.
Alors pour la suite ce sera une balade au bord du lac Powel qui forme la deuxième plus grande réserve d'eau des USA depuis qu'à été construit le barrage sur la rivière Colorado. Les bords du lac ne sont pratiquement pas accessibles par voie terrestre. Mais le lac est navigable et les bateaux qui se trouvent au niveau des deux marinas attestent de l'importance de l'activité de ce type de tourisme. En prenant la route de la marina de Wahweap en fin d'après midi on a une très belle vue sur les falaises colorées et découpées qui bordent le lac.
On décide de se poser au " Lone Rock" un campground rudimentaire où le placement est libre. Il y a des toilettes sèches de temps en temps et c'est tout. Il y a un grand espace qui descend jusqu'à la plage. La vue au soleil couchant est magnifique.
Le temps est menaçant. Nous avons droit à quelques gouttes de pluie et un magnifique arc en ciel.
Il fait bon en cette fin de journée. Nous ne sommes plus qu'à 1500m d'altitude.

mardi 5 mai 2015

Californie 2015 Bryce canyon : la plus belle des randos Mardi 5 mai


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Finalement malgré tout nous n'avons pas eu froid pendant la nuit. Mais le réveil est toujours un peu difficile avec l'humidité. Pas de temps à perdre. Il faut plier pour se précipiter au camping du parc car c'est toujours "premier arrivé, premier servi". Nous sommes à 8h  au North campground et nous trouvons une bonne place. Nous pouvons enfin petit déjeuner avant de partir en rando. Notre objectif est de combiner plusieurs trails pour avoir une vue d'ensemble du site, de Sunrise à Brycepoint en suivant le Rim Trail, puis descente par le Peekaboo loop, ensuite un peu de Navajo loop avant de remonter par le Quen's Garden. Au total une douzaine de km et 450 m de dénivelé (rando facile le seul danger est une crampe du doigt pour les photographes!). Un émerveillement de chaque instant....indescriptible. La nature est une artiste. Arches, cathédrales, cariatides, flèches, cheminées, visages....tout y est. Quant aux couleurs, toutes les nuances du ocre sont sur la palette. La végétation a trouvé sa place dans les canyons et dans la moindre fissure.
S'il n' y avait qu'une partie à faire ce serait la Quen's garden.
Plein les mirettes!!!!!!!

Californie 2015 de Zion a Bryce Canyon Lundi 4 mai

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Il a plu pendant la nuit et on craint le pire en se levant. Certes il ne fait pas très beau, mais il fait bon.
Notre objectif du jour est une rando ( Emerald pool trail) qui doit nous permettre de découvrir des piscines naturelles et des cascades sur un torrent qui se jette dans la "Virgin river". On prend la voiture jusqu'à Junction, puis la navette jusqu'à Grotto. C'est de la que démarre notre rando. C'est un chemin facile dans l'ensemble et très ombrage. Il y a beaucoup de monde. On monte jusqu'à la "upper pool"dans un petit cirque au pied de la montagne. Il n'y a pas de cascade mais quelques filets d'eau qui tombent de la paroi vertigineuse. On imagine le spectacle en période hivernale lorsque la cascade débite. En redescendant on passe par la "middle pool", puis par la "lower pool" en se glissant sous la paroi de la cascade alimentée par l'eau de la "middle pool". C'est très beau. Il y a le rouge de la roche et le vert tendre des feuilles des arbres. On arrive au niveau de la "Virgin river" a l'arrêt de bus lodge. On décide d'aller à pieds jusqu'à l'arrêt "patriarches" en suivant un chemin qui longe la rivière. Celé nous offre de très belles vues sur la rivière et le canyon. La balade se fait très facilement. C'est complètement plat. On reprend la voiture pour suivre la Hgw 9, route de Mt Carmel. On fait un premier arrêt pour voir une arche naturelle creusée dans la roche, la " great arch". Le deuxième arrêt est provoqué par les Rangers qui établissent une circulation en alternance dans le tunnel afin de permettre aux gros RV (campings cars) de passer sans difficulté en roulant au milieu de la voie. L'arrêt suivant, pique nique nous offre un magnifique spectacle, une famille de mouflons ( desert bighorn sheep) en train de brouter. Ils se sentent tellement tranquilles qu'ils se couchent. Et après tout pourquoi pas, c'est l'heure de la sieste. Au lieu de ça, nous, nous partons pour une petite balade en suivant le canyon Overlook trail. La aussi beaucoup de monde et surtout des français (ils ont dû lire le guide vert). Par endroit c'est un peu vertigineux et glissant mais c'est assez facile et cela permet d'avoir une vue plongeante sur de petits canyon et sur le Zion canyon. Les roches érodées donnent de petites galettes feuilletées qui de loin cela me rappelle les bouses de vache que l'on fait sécher au soleil en Afrique ou en Asie pour en faire du combustible. La suite de la route est magnifique...A faire absolument....
On continue notre chemin en direction de Bryce canyon. Il y a de gros nuages noirs menaçants. Nous arrivons à la hauteur de Red canyon avec un rayon de soleil, c'est flamboyant. Mais tout à coup la pluie se met à tomber, puis la grêle. Il fait froid, nous sommes à 2500m d'altitude et la température annoncée pour la nuit est de 0°c.
Nous nous arrêtons juste avant l'entrée du parc au camping de R car à cette heure tous les campings du parc sont pleins. Il n'y a personne dans la partie réservée aux tentes. Du coup nous nous installons sous un abri pour les tables. Cela devrait nous protéger de l'humidité et de la pluie. Au menu saucisse au BBQ, une performance avec le temps et pâtes. Pour la nuit nous avons les odlos, les chaussettes et les bonnets....un look d'enfer!

Californie 2015 randos dans le Zion Park Dimanche 3 mai



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Avant de partir en rando, nous avons vite levé le camp pour aller chercher une place de camping dans un des camping du parc. Nous n'étions pas seuls à faire la même chose et les places sont rares car beaucoup moins chères que dans le camping privé du village. Évidemment il n'y a pas de douche...mais franchement on finit par s'organiser.
On prend vite notre place, il n'y a pas un million de choix et on s'équipe pour la journée. Impossible d'aller dans le parc en voiture au delà de la jonction avec la "Carmel road". Il faut prendre la navette qui part devant le "Visitor Center" qui est juste entre les deux campings. On s'arrête à Grotto d'où démarre le sentier qui conduit à l'Angel point. La rivière, le vert du feuillage et le rouge des falaises. C'est magnifique!!! Le canyon est l'œuvre de la "Virgin river". On n'a du mal à y croire lorsque l'on compare la taille de la rivière avec celle des falaises. Mais c'était il y a longtemps. La montée est agréable et facile. Le sentier est bétonné. Par endroit il est vraiment creuse dans la roche. Vers la fin de la première partie il fait des lacets très resserrés. On se croirait sur la "Lombard street" a SF mais en version randonneurs. Et des randonneurs, il y en a. Il faut dire que la balade est chouette et que l'on est dimanche. A chaque virage on est souffle par le paysage et la vue sur le canyon  et les petits canyons latéraux. On arrive sur un replat et c'est là que les choses se compliquent. La deuxième partie consiste à gravir un piton rocheux en se tenant à une chaîne. Il y a un monde fou. Les gens sont à touche touche. Il y a ceux qui montent et ceux qui descendent et le croisement n'est pas évident. Alors je panique et on s'arrête après le premier petit pic. C'est bien suffisant pour avoir une vue à prendre le vertige. On continue ensuite sur le "spring Trail". On grimpe, on dépasse les roches rouges pour arriver sur les blanches ou la végétation est plus clairsemée. Comme nous redescendons assez rapidement nous reprenons la navette pour le bout du canyon. Depuis l'arrêt de bus nous marchons un mile environ. La aussi il y a un monde fou. Les parois rocheuses se rapprochent, la rivière forme des petites piscines naturelles....c'est super. Le sentier s'arrête dans la rivière. A partir de la pour continuer la balade il faut traverser la rivière et marcher sur les galets. Ceux qui s'engagent dans cette rando savent que par moment il faut passer dans l'eau. Il faut donc être équipe de chaussures pouvant supporter l'eau. Ce n'est pas notre cas. Certains ont des chaussures de marche spéciales et même des protections de pêcheurs qui remontent sous les bras, d'autres de simples baskets.  Et puis il y a la masse de ceux qui n'ont rien et qui tentent de s'aventurer un peu...JC décide de faire un bout de chemin pieds nus. Moi j'en suis incapable.
Retour au camping. Séance laverie au camping de la veille ce qui nous permet d'utiliser le wifi.
Tout baigne. Au programme de ce soir BBQ de saucisses et patates. On doit vérifier qu'on est devenus bons!



dimanche 3 mai 2015

Californie 2015 de Las Vegas a Zion canyon Samedi 2 mai




Nous voici sur la 15 North. C'est tout droit, presque tout plat et d'une monotonie terrible. Du désert caillouteux et des buissons. Du coup pour manger on bifurque en direction de Mesquite au bord de la Virgin river. Il fait chaud, mais c'est une oasis de verdure. On trouve notre bonheur dans une pizzéria et on en profite pour faire des courses et les pleins d'eau et d'essence. Puis plus loin la monotonie est rompue par la traversée au milieu de montagnes colorées. On approche de Zion. Les derniers kilomètres sont magnifiques , au plus on approche de Springdale  au plus on est saisi par la beauté des rochers aux tons ocres accentués par le soleil couchant qui se détachent au dessus du vert des arbres. Il y a un monde fou. C'est le WE, mais c'est aussi un endroit très touristique. Les deux campings du parc sont pleins. Il reste quelques places au camping du village. C'est un peu cher mais il y a des douches et c'est très ombrage.
On devient les rois du BBQ. Les pommes de terre et les saucisses étaient cuites a point.

Californie 2015 de la death Valley a Las Vegas Vendredi 1 mai


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Cette nuit, au lieu de dormir à notre emplacement de camping, nous avons dormi sur le parking du golf, juste de l'autre côté de notre emplacement. Nous étions bien a l'ombre au réveil. Nous pensons que ceci est possible en fin de saison, comme maintenant car il y a peu de monde. En pleine saison, ça doit être plus compliqué!.
Après quelques brasses dans la piscine et une bonne douche nous sommes prêts à affronter la chaleur. La sensation de fraîcheur est très éphémère.
Avant de partir on fait un petit tour devant le musée  ou sont exposés des machines ayant servi à l'extraction et au transport du borax.
Avant de partir vers le sud nous faisons un détour par le "Zabriskie point". Sur le guide il est conseillé de le faire au coucher de soleil, mais la veille nous avons eu la flemme. En fait c'est très bien en ce milieu de matinée. Il y a de très belles nuances de couleurs et une belle vue sur la vallée.
Cette fois c'est parti, nous allons cap au sud. Nous faisons un petit détour en empruntant la "artist drive". Cette voie à sens unique bien carrossée permet de passer à travers des collines très colorées et d'atteindre un lieu appelé " artist palette" ou les roches de toutes les couleurs sont concentrées comme sur la palette d'un peintre. Compte tenu de l'orientation ça devrait être plus beau en fin de journée. C'est une jolie balade facile, mais après  le "Titus canyon" c'est un peu fade.
Plus loin sur la route on s'arrête au lieu dit les "Badwater". On se trouve à - 85,5 m au dessous du niveau de la mer, soit au point le plus bas des États Unis. Il y a un peu d'eau dans laquelle on aperçoit des larves d'insectes qui sont sans doute adaptées au milieu. Il y a aussi une longue étendue de sel sur laquelle on peu marcher. La lumière est terrible sur ce miroir de sel.
Les étendues de sel ne manquent pas tout au long de la route' d'un côté les "Black Mountains " et de l'autre la Valley. La conduite est pénible car la lumière est violente et provoque des illusions d'optique.
Il faut couper les Black Mountains pour arriver dans la vallée qui nous permet d'accéder à Las Vegas.
Notre hôtel est le " Mardi Gras Hôtel et casino". Le prix des chambres varie en fonction de la saison et du jour de la semaine. Le WE pas de bol c'est plein tarif, soit 128$ la nuit. Il est bien situé sur Paradise road, au nord, près de l'arrêt " conventions" du monorail.
Que dire de Las Vegas. Rien de plus que ce qui est déjà dans tous les guides. Tout y est démesuré. On fait le tour des grands classiques en parcourant le Strip et en entrant dans les hôtels et leur galerie marchande. Chaque ensemble est une véritable ville, pour preuve la taille des parkings réservés aux employés!!!!!
Le "Wynn et Encore" avec son lac artificiel, le "Venetian" qui comme son nom l'indique nous transporte à Venise. C'est presque comme si on y était. Les fontaines, les rues, les places. Le grand canal et les gondoles, et les marchands de glace. C'est gigantesque. Un vrai décor de cinéma. Pour continuer dans le style italien il y a le "Caesars palace" et la Rome Antique. J'ai un petit coup de cœur pour le "Bellagio", plus sobre extérieurement, me semble-t-il. Les couloirs sont plus tranquilles que dans les autres hôtels, c'est un peu plus feutré. Du plafond du hall d'entrée tombent de grosses coroles de fleurs en verre.....très Murano. Il y a aussi une serre ornée de fleurs sur le thème du printemps japonais.....c'est magnifique. Devant le bâtiment se trouve un petit lac ou se déroulent à intervalles réguliers des jeux d'eaux. Super! Nous décidons de manger au "café du Bellagio". Notre dernière  visite est pour le "Paris Vegas" et sa Tour Eiffel. C'est dans la partie casino de l'hôtel que l'on retrouve l'ambiance parisienne et les hauts lieux touristiques de la capitale. Comme au Venetian, le plafond représente un ciel de fin de journée (faut surtout pas que les joueurs se réveillent!).
Nous en avons plein les pattes et plein les mirettes. Vegas ce n'est pas forcément l'endroit ou l'on voudrait revenir mais c'est à voir. La démesure est aussi dans la rue autour de nous. C'est la ville du "sans complexe" et de toutes les audaces vestimentaires.
Nous rentrons avec le monorail...c'est bon pour les pieds.

samedi 2 mai 2015

Californie 2015 la death Valley, suite Jeudi 30 avril


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La nuit au camping de Furnace creek a été courte. Il fait une grosse, grosse chaleur sèche...mais on n'est pas dans la vallée de la mort pour rien.
  Départ pour le nord, de Furnace en direction du Scotty castle mais avec des étapes.
La première peu après notre départ. Nous tournons vers le "Mustar" canyon. Cela nous permet de longer les étendues blanches de sel bien éclairées par le soleil levant avant de poursuivre à travers le petit canyon et de serpenter entre les collines aux tons ocres.
Deuxième étape, la ville fantôme de Rhiolite qui a été prospère au début du XXeme siècle à l'époque de la fièvre de l'or. On y voit encore les murs en ruine de la banque et de la bijouterie.
Troisième étape, le "Titus canyon". Au début cela n'a rien d'un canyon. On roule au milieu du désert de pierres et de plantes buissonneuses. Puis on prend de l'altitude jusqu'à atteindre la "Red pass" a 1570 m d'altitude, soit1500m de dénivelé et qui porte bien son nom car la route traverse des roches rouges. A cette altitude il fait frais et c'est agréable. A partir de là on plonge dans le canyon. On passe à côté d'une autre ville fantôme ou il ne reste que quelques cabanes et les tas de cailloux sortis des mines. C'est un environnement assez hostile même si on peut imaginer qu'à l'époque il y avait peut être un peu plus d'eau. Par endroit les parois du canyon sont impressionnantes. On roule un long moment entre d'énormes blocs rocheux de différentes couleurs. Dès le début de cette excursion nous constatons que malgré les conditions climatiques difficiles il y a des plantes avec en plus de belles fleurs, une sorte de chardon rose, une autre plante qui ressemble à de la lavande avec de belles fleurs bleues. Les animaux aussi résistent. De tous petits oiseaux volettent ça et là et se réfugient sous les buissons faute de pouvoir se poser sur des arbres. Il y a surtout de nombreux lézards.
Nous sortons ravis de notre belle balade dans ce canyon qui n'est quand même pas accessible à tous les véhicules et qui est un peu longue. Deux heures ou l'on est coupés du monde. C'est une voie à sens unique, heureusement compte tenue de la largeur, mais du coup il n'y a aucune chance de croiser une autre voiture...il vaut mieux ne pas avoir de problème.
Quatrième étape, le Scotty castle. C'est un endroit incroyable. Un château en pierres avec ses tours construit dans une petite oasis par de riches américains ayant voulu faire plaisir à un ami cowboy. La visite du château ne nous intéresse pas. Mais par contre nous arrivons juste a l'heure du repas et les tables de pique nique de la pelouse ombragée sont une bénédiction.
A peu de distance de la on peu voir le cratère d'un volcan qui s'est constitué lors du dernier épisode volcanique de la "death Valley", il y a deux mille ans.
A notre retour a Furnace Creek nous fonçons vers la piscine. Une chance avec cette chaleur. Cette adresse semble très prisée des français qui sont très nombreux.

jeudi 30 avril 2015

Californie 2015 de Isabella Lake a la Death Valley Mercredi 29 avril


Nous empruntons la 178 qui longe le lac un petit moment.
Même si le lac est relativement bas, sa présence est un bienfait pour les cultures et l'élevage autour.
Ensuite, la 395 qui nous conduit jusqu'à Olancha et le lac Owens est droite, large et traverse une région totalement désertique de caillasses et de buissons rabougris. Elle longe un centre d'essais d'armes navales et l'aqueduc qui amène l'eau a Los Angeles qui part de la Haiwee réserve, une grosse retenue d'eau. C'est rassurant de voir qu'il y a encore de l'eau dans cette période de grande sécheresse. La ville de Los Angeles est grande et cela représente du monde à fournir en eau.
Ensuite en prenant la 190 on longe le lac Owens. C'est un grand marais salant avec beaucoup de sel et peu d'eau. Il est difficile de le regarder tant la lumière est pénible. Il fait une telle chaleur que l'on a comme un voile au dessus du sol et par conséquent du sel.
Au plus on s'approche de la vallée de la mort et  au moins il y a de végétation.
Avant d'entrer dans un parc il faut prendre toutes les dispositions nécessaires : faire le plein d'essence car il n'y en a pas forcément ou elle est à prix d'or...deux dollars de plus par galon a Panamint spring et de denrées. Et pour le coup, ici il ne faut pas oublier d'avoir de l'eau en quantité.
On s'était imaginé pouvoir éventuellement camper à Stovepipe Wells.. On y arrive a 13h, il fait une chaleur torride et le campground est en plein soleil. Alors on pousse jusqu'à Furnace creek, une sorte d'oasis en plein désert de pierres. Il y a le Furnace camping juste avant le visitor center, mais surtout il y a le petit campground qui fait partie du complexe du Furnace Resort. On y entre par la route qui se trouve juste après la station service. Les emplacement longent le golf. Et oui, il y a un golf en plein désert!!! C'est tout le paradoxe de l'Amérique. Partout on nous recommande de faire attention à la consommation d'eau et ici il y a un  golf et une piscine à laquelle les campeurs ont accès....c'est top pour 18$ la nuit.
En fin d'après midi nous prenons la direction du point de vue de Dante. Au passage nous prenons la 20 mule ...qui nous fait circuler à travers des collines aux tons ocres. C'est un morceau d'une ancienne route par laquelle était transportait le bore dont il reste encore une mine en activité.
Sur le parking du "Point de vue de Dantes" il fait bon car on est a 1600m d'altitude. On a une belle vue sur toutes les parties de la vallée et sur les montagnes environnantes qui avec le soleil couchant prennent de belles teintes. Nous montons jusqu'en haut du pic de Dante dont le chemin part juste avant le parking. Depuis le sommet à plus de 1900m d'altitude nous avons une vue encore plus belle et quasiment à 180°. Nous décidons d'attendre le coucher de soleil en mangeant notre plat de pâtes. Il fait tellement bon que nous hésitons à rester la pour dormir. Finalement nous descendons au camping. Il fait une telle chaleur que nous le regrettons vite.
Ça ne va pas être facile de dormir.