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Il faut peu de temps pour faire Masaya-Granada en taxi. La route est bonne.
Nous posons nos bagages à l'hôtel et nous sommes prêts à partir pour la visite de la ville. Le réceptionniste de l'hôtel nous fait un tas de recommandations : ne pas se promener dans telle ou telle rue de jour ou de nuit...c'est un peu flippant. Nous sommes plutôt du genre a faire confiance, sans naïveté, mais quand même. On note les consignes.
Première étape le parc central. Une belle place ombragée entourée de très beaux bâtiments d'époque coloniale avec des galeries. Il y a des hôtels luxueux mais aussi l'hôtel de ville dont les bureaux entourent le patio. Sans parler du bureau de l'état civil avec ses remarquables cahiers.
La calle de la calzada qui descend jusqu'au malecon est bordée de restaurants et d'hôtels. C'est la rue touristique. Les anciennes maisons coloniales sont bien restaurées jusqu'à hauteur de l'église Guadalupe. Au delà, en allant vers le malecon les habitations sont clairsemées et il est déconseillé de s'y promener la nuit tombée.
Deuxième étape, le couvent San Francisco.
C'est maintenant un centre culturel. Il est en pleine restauration. On peut admirer le patio planté de palmiers et entouré d'une galerie soutenue par de beaux piliers en bois d'acajou. C'est l'ancien cloître. Dans la galerie des fauteuils à bascule bien agréables pour faire une pause à l'ombre. Ce qui est particulièrement intéressant c'est le petit musée présentant des objets précolombiens et dans une salle des statues venant du site archéologique du parc de Zapatera. Il s'agit de statues sculptées (grossièrement) par les Chorotegas. Chaque statue associe un homme et un animal qui sont imbriqués l'un dans l'autre. Il s'agirait de la représentation des chefs de clan avec l'animal symbole du clan.
Troisième étape, une balade sur le lac Nicaragua en kayak.
Comme la partie entre le malecon et le complexe touristique n'est pas très sure même de jour, nous prenons un taxi pour rejoindre un lieu de location de kayaks que nous avons trouvé sur un site. Il s'agit d'Inuit kayak. Nous nous mettons d'accord pour une balade de 2h30 dans un kayak double . Un jeune homme nous sert de guide. L'objectif est une promenade autour des Isletas, un archipel d'îles, plus ou moins grandes formées à la suite d'une éruption du volcan Mombacho. D'après notre guide 20% des îles sont occupées par de riches étrangers, 20% par de riches nicaraguayens et le reste par les autochtones. Nous baladons autour des îles. Certaines sont la propriété d'une seule personne à et abritent de belles villas. La végétation luxuriante des îles en fait un paradis pour les oiseaux. (Hérons blancs, aigrettes, canards, poules d'eau.). Au sommet d'un arbre on observe un énorme balbuzard pêcheur, de beaux oiseaux au ventre jaune qui se nomment "oui" ici, et d'autres au ventre orange qui construisent des nids qui pendent des ranches d'arbres comme des nids de chenilles processionnaires. A l'occasion d'une halte sur "l'isla fuerte de San Pablo" on se jette à l'eau. L'eau est tellement chaude que ce n'est même pas rafraîchissant. Depuis le lac on a une super vue sur le volcan Mombacho. Retour avec le coucher de soleil. Une super balade.
Le centre ville de Granada, pourtant riche de beaux bâtiments, nous semble bien moins accueillant que celui de Masaya ou nous étions précédemment. Il nous parait artificiel comme construit pour les touristes qui contrairement à ce que l'on peut lire ne sont pas si nombreux que cela. Les terrasses des restaurants et des bars ont bien du mal à se remplir. Tout cela manque de chaleur et d'authenticité. Un peu décevant.
Il faut peu de temps pour faire Masaya-Granada en taxi. La route est bonne.
Nous posons nos bagages à l'hôtel et nous sommes prêts à partir pour la visite de la ville. Le réceptionniste de l'hôtel nous fait un tas de recommandations : ne pas se promener dans telle ou telle rue de jour ou de nuit...c'est un peu flippant. Nous sommes plutôt du genre a faire confiance, sans naïveté, mais quand même. On note les consignes.
Première étape le parc central. Une belle place ombragée entourée de très beaux bâtiments d'époque coloniale avec des galeries. Il y a des hôtels luxueux mais aussi l'hôtel de ville dont les bureaux entourent le patio. Sans parler du bureau de l'état civil avec ses remarquables cahiers.
La calle de la calzada qui descend jusqu'au malecon est bordée de restaurants et d'hôtels. C'est la rue touristique. Les anciennes maisons coloniales sont bien restaurées jusqu'à hauteur de l'église Guadalupe. Au delà, en allant vers le malecon les habitations sont clairsemées et il est déconseillé de s'y promener la nuit tombée.
Deuxième étape, le couvent San Francisco.
C'est maintenant un centre culturel. Il est en pleine restauration. On peut admirer le patio planté de palmiers et entouré d'une galerie soutenue par de beaux piliers en bois d'acajou. C'est l'ancien cloître. Dans la galerie des fauteuils à bascule bien agréables pour faire une pause à l'ombre. Ce qui est particulièrement intéressant c'est le petit musée présentant des objets précolombiens et dans une salle des statues venant du site archéologique du parc de Zapatera. Il s'agit de statues sculptées (grossièrement) par les Chorotegas. Chaque statue associe un homme et un animal qui sont imbriqués l'un dans l'autre. Il s'agirait de la représentation des chefs de clan avec l'animal symbole du clan.
Troisième étape, une balade sur le lac Nicaragua en kayak.
Comme la partie entre le malecon et le complexe touristique n'est pas très sure même de jour, nous prenons un taxi pour rejoindre un lieu de location de kayaks que nous avons trouvé sur un site. Il s'agit d'Inuit kayak. Nous nous mettons d'accord pour une balade de 2h30 dans un kayak double . Un jeune homme nous sert de guide. L'objectif est une promenade autour des Isletas, un archipel d'îles, plus ou moins grandes formées à la suite d'une éruption du volcan Mombacho. D'après notre guide 20% des îles sont occupées par de riches étrangers, 20% par de riches nicaraguayens et le reste par les autochtones. Nous baladons autour des îles. Certaines sont la propriété d'une seule personne à et abritent de belles villas. La végétation luxuriante des îles en fait un paradis pour les oiseaux. (Hérons blancs, aigrettes, canards, poules d'eau.). Au sommet d'un arbre on observe un énorme balbuzard pêcheur, de beaux oiseaux au ventre jaune qui se nomment "oui" ici, et d'autres au ventre orange qui construisent des nids qui pendent des ranches d'arbres comme des nids de chenilles processionnaires. A l'occasion d'une halte sur "l'isla fuerte de San Pablo" on se jette à l'eau. L'eau est tellement chaude que ce n'est même pas rafraîchissant. Depuis le lac on a une super vue sur le volcan Mombacho. Retour avec le coucher de soleil. Une super balade.
Le centre ville de Granada, pourtant riche de beaux bâtiments, nous semble bien moins accueillant que celui de Masaya ou nous étions précédemment. Il nous parait artificiel comme construit pour les touristes qui contrairement à ce que l'on peut lire ne sont pas si nombreux que cela. Les terrasses des restaurants et des bars ont bien du mal à se remplir. Tout cela manque de chaleur et d'authenticité. Un peu décevant.
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