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jeudi 31 octobre 2019

Malte du 21/10 au 28/10/2019



Malte du 21 au 28 octobre

Une escapade exceptionnelle pour fêter les 7ans de H et les 70 de JC nés le même jour à quelques 63 ans d'écart. Nous avons eu un temps superbe qui nous a permis de nous baigner tous les jours. L'été indien. Nous avons passé la plus grande partie du séjour à Bugibba, un des villages de St Paul's bay. Une station balnéaire sympa avec une longue promenade aménagée au bord de mer et un grand choix de restaurants. L'aquarium national a ravi petits et grands. C'est à Cirkewwa au nord est de l'île que nous avons pris le ferry pour Le blue lagoon situé entre l'île de Comino et celle de Gozo. H. l'avait aperçu depuis l'avion et il en rêvait. Le ferry nous a fait longer les falaises de Comino creusées de grottes. Et puis alors que l'on contournait un promontoire rocheux, cela a été l'éblouissement. Il était là...bleu turquoise. Bon, nous n'étions pas seuls, mais en arrivant le matin avant tous les bateaux de croisière c'était bien et on s'est tous régalés. Sur l'île de Comino il y a des plages de sable qui semblent sympa sur les photos mais depuis le débarcadère il faut marcher au moins 1/2 heure .   

dimanche 6 octobre 2019

Pouilles 6 10 Parme et Cremone

                                                        Mais où est Marie??




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Nous sommes arrivés à Parme en fin de matinée. Les parking étaient bondés. En plus il faut toujours faire attention car certains stationnements sont réservés aux locaux. Finalement sur les conseils d'un habitant nous nous dirigeons vers une rue où nous trouvons une place. Ce n'est pas très loin du parc ducal. En traversant le pont sur le torrent Parma dont on cherche l'eau, nous arrivons au niveau de l'énorme palais de la "Pilotta" dont le nom est dû au fait que l'on jouait à la pelote basque dans les cours. Il a été construit en plusieurs étapes et avec plusieurs architectes. Il renferme le magnifique théâtre Farnese, inspiré des théâtres romains, édifié au début du XVII ème siècle qui est entièrement en bois. Détruit par un bombardement en 1944 le théâtre a été totalement reconstruit dans les années cinquante. Magnifique!! Au même endroit se trouvent le musée archéologique et la galerie nationale. Aujourd'hui, premier dimanche du mois, tout est gratuit. Mais nous sommes déçus car une partie des salles, les plus intéressantes, sont fermées. Dommage!
Devant le palais se déroule une foire artisanale. On y trouve de nombreux stands de nourriture. Nous sommes tentés par des spécialités roumaines. Pour moi un cornet en pain brioché contenant une salade de poires à la parmesane et pour JC le même cornet avec des boulettes de viande et de chou. C'est bon et original. Il y a aussi de nombreux vendeurs de produits régionaux venus de toute l’Italie. On retrouve ainsi des vendeurs d'huile et de fromage des Pouilles , de saucisson du Piemont et bien d'autres. C'est l'occasion de discuter avec un producteur d'huile très en colère contre Bayer( successeur de monsanto) qui nous explique que  l'entreprise a mis au point un médicament contre la bactérie qui affecte les vignes et les oliviers, la xylella. Ce médicament a été testé positivement sur les vignes. D'après lui Bayer ne veut pas le mettre à la disposition des propriétaires d'oliveraies centenaires car il souhaite que meurent les oliviers centenaires pour que l'on replante de jeunes pousses qui auront besoin de produits pour grandir. Il est donc très pessimiste sur l'avenir des vieilles oliveraies des Pouilles. 
Il y a peu de distance entre le  palais et la place du duomo. En plus, comme c'est souvent le cas il est agréable de balader dans les vieilles rues bordées de belles demeures.
La façade de la cathédrale est assez sobre. A l'intérieur elle est décorée de nombreuses fresques Celles de la coupole représentent l'assomption de la vierge. Nous avons mis beaucoup de temps à repérer la vierge qui semble aspirée vers le haut et qui disparaît presque au milieu des anges qui l'entourent. Du baptistère nous ne voyons que l'extérieur réalisé en marbre rose. Parme ce n'est pas que le jambon et le parmesan. Nous sommes ravis de notre escale culturelle.
Il est encore tôt et nous décidons de quitter Parme et de nous diriger vers Crémone la ville connue  pour ses luthiers dont les célèbres Stradivarius et Guarneri de Gésu. Comme nous arrivons en fin de journée nous ne pouvons voir que la place du duomo. Nous visitons rapidement la cathédrale à la fin de la messe ( les messes ont lieu en fin de journée et à ce moment là les visites sont interdites), juste le temps de voir qu'il y a de nombreuses fresques, mais aussi des tapisseries murales représentant des scènes religieuses. La cathédrale et le campanile attenant forment un bel ensemble.
Ce sera tout pour ce soir. Il nous reste à déguster la pizza au restaurant du duomo. Touto va bene!

samedi 5 octobre 2019

Pouilles 5 10 Varene



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Nous sommes garés près de la gare, donc pas très loin du centre historique. La ville de Ravenne est connue pour les mosaïques qui couvrent les murs de beaucoup de ses édifices religieux. C'est au Vème siècle que la région devient une dépendance administrative de Byzance, un exarchat et c'est donc de cette période que datent les mosaïques. Le fil conducteur de nos visites est donc vite trouvé : les mosaïques. Les plus anciennes d'abord. Pour cela il nous faut traverser la vieille ville. Au passage nous nous arrêtons au palais de Teodoric un roi goth qui a largement participé à l'embellissement de la ville. On y trouve quelques mosaïques. En parcourant les rues nous notons le grand changement entre les villes de l'Italie du sud que nous venons de quitter et Ravenne. En quelques centaines de kilomètres nous avons franchi un fossé. La modernité, le luxe ...et leur corolaire: les prix. Nous voici Piazza del popolo où se trouve le palais qui abrite la préfecture. Encore un peu de marche et nous arrivons face à la Basilicata di S. Vitale et au mausoleo de Galla Placidia. On nous propose un billet pour cinq lieux. Nous commençons par le mausoleo de Galla Placida. Il faut attendre car le nombre de personnes pouvant entrer est limité. Sur les voutes des étoiles et des fleurs et au dessus de l'entrée une scène champêtre avec le bon pasteur et ses moutons. Il semblerait qu'aucun des tombeaux du mausolée n'abrite Galla Placidia. Son règne, à côté de son frère Honorius a été fastueux. A côté, l'église Saint Vital est d'une extrême richesse: des scènes de l'ancien testament (Moise et le buisson ardent, Abraham et le sacrifice de l'enfant) et un groupe de femmes entourant Théodora la femme de l'empereur Justinien représenté en face avec sa cour. Le baptistère dit des orthodoxes date du Vème siècle.  De belles mosaïques aux couleurs violentes et une scène représentant le baptême du christ. A l'intérieur du musée de l'archevêché se trouve la petite chapelle San Andrea. Au plafond une mosaïque représentant des fleurs et des oiseaux, tous différents. Dans le musée une salle contient de très belles mosaïques dont une vierge qui à l'origine se trouvait dans une chapelle du duomo. Notre dernière visite est pour la Basilica San Apollinare nuovo. En entrant nous sommes éblouis par la quantité et la richesse des mosaïques. Que d'or! D'un côté une procession de saintes qui apportent des offrandes à la vierge à la suite des rois mages. En face des martyrs qui se dirigent vers le christ entouré d'anges. Au détour de nos routes nous sommes passés par la chiesa San Francisco. Sous le cœur une crypte pavée de mosaïques à peine visible sous les dix ou vingt centimètres d'eau la faisant ressembler à un bassin. Très agréable jardin public avec bar restaurant pâtisserie à l'arrière du beau bâtiment abritant le musée d'art moderne. Celui ci s'ouvre sur un bel espace vert. Nous n'avons pas pu résister à la vitrine d'une pâtisserie annonçant des "cimbella romagnola" encore chaudes. C'est quoi çà??? Et bien il s'agit d'une sorte de brioche parfumée au citron et couverte d'une fine couche de sucre fin. Délicieux trempé dans le thé. Nous aurions sans doute pu passer plus de temps à admirer les richesses de Ravenne. Mais nous avions choisi d'y rester une journée. Plein les mirettes de mosaïques!

mercredi 2 octobre 2019

Pouilles 2 10 rando de Castelmezzano à Pietrapertosa



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Mercredi 2 octobre: Castelmezzano et Pietrapertoza dans les Dolomites de Lucane (ou petites Dolomites).
Nous avons choisi de monter à Castelmezzano. La route est sinueuse avec de magnifiques points de vue sur les vallons. Coup de cœur lorsque nous arrivons à destination. Le village perché s'étale entre de gros rochers pointus. Avec ses maisons peintes en jaune il resplendit au soleil. Nous faisons un petit tour dans le bourg avant de partir en randonnée. L'objectif est de rejoindre le village de Pietrapertoza par le sentier "delle sette pietre". Ce sentier a été aménagé par des artistes qui ont créé sept "stations" avec des œuvres en pierre accompagnées de chants et de musique. Surprenant et beau à la fois. Le chemin est agréable, ombragé et pavé. Aucune difficulté si ce n'est l'important dénivelé sur une aussi faible distance.Le village de Pietrapertoza est un peu vide. La serveuse du bar nous dit qu'il est animé l'été et le dimanche, lorsque fonctionne la tyrolienne. C'est sur un piton rocheux que se trouve le départ du "vol de l'ange", une tyrolienne qui emporte ses passagers, deux à la fois, au dessus du ravin qui sépare les deux villages  Nous ne pouvons pas faire l'expérience, et ça ne me manque vraiment pas. Le retour à Castelmezzo est plus facile car ça descend. Au niveau de la rivière démarre un sentier qui conduit au départ des via ferrata. Nous l'empruntons et nous traversons même sur le pont suspendu, type pont tibétain, qui conduit au départ de la deuxième via ferrata. Impossible d'aller plus loin sans équipement. Nous le savions et nous faisons demi tour. Nous revenons à Castelmezzano contents de notre balade. Nous partons vers la destination suivante les laghi di Monticchio, près de Melfi. La route qui y conduit part de Rio in Vulture. C'est là que nous mangeons, très bien, au buffet de la gare. L'étape "hôtel" est prévue à côté des lacs.

mardi 1 octobre 2019

Pouilles 1 10 Rando parc Matera






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Mardi 1 octobre : les églises rupestres du parc
Ce matin nous avons décidé d'aller prendre le petit déjeuner de l'autre côté de la gravina de Matera, au belvédère. Nous quittons donc la ville en direction de Taranto et nous trouvons facilement la route qui conduit au parc et au belvédère. A priori la route entre le point d'information du parc et le belvédère est interdite à la circulation entre 9h et 21h. Mais ça ne saute pas aux yeux. De toute façon tout est un peu confus. Nous profitons pleinement de la belle vue que nous avons sur Matera et les sassi avant de nous rendre au point d'information du Parc qui n'ouvre qu'à 9h. Grosse déception, les visites guidées des grottes ont lieu à 17h et il est conseillé de réserver. On peut toujours faire le parcours seul mais les églises sont fermées et seuls les guides en ont les clés pour éviter les dégradations( normal). Une seule est visible de l'extérieur à travers une grille (la madonna delle tre porte)  mais elle est distante de 7km. Alors nous renonçons. Il fait chaud, il n'y a pas un brin d'ombre alors faire 14km pour voir l'intérieur d'une église à travers une grille c'est un peu trop. Nous déplorons de ne pas avoir été mieux informés ou informés tout cour au point d'information touristique du centre ville. Les personnes du parc nous expliquent que le parc est une structure indépendante à gestion privée comme les églises rupestres des sassi et  il n'y a pas d'unité au niveau de l'information. En gros c'est un peu chacun sa gestion et aux touristes de se débrouiller. Dans une ville classée capitale de la culture ça fait un peu désordre. Les personnes du parc nous conseillent d'aller visiter l'église rupestre ou  crypte "du péché originel". Mais il faut aller sur leur site et prendre rendez- vous. Aussitôt dit, aussitôt fait. Il ne reste que des places pour la visite de 17h. Alors en attendant JC me propose une balade dans l'autre partie du parc, du côté de  Montescaglioso. Autre partie, autre gestion et les dames sont incapables de nous en dire quoi que ce soit, elles ne connaissent pas. JC a une trace de rando, nous allons essayer de trouver le départ. Ce n'est pas simple et il est impossible de se débrouiller sans trace gps. Nous garons le CC au bord de la route et nous atteignons la gravina, c'est toujours celle de Matera,  après une bonne marche dans des pierres le long de champs. Nous longeons enfin la gravina. Nous sommes dans la végétation, à l'ombre. Cachés dans la végétation nous pensons avoir identifié la crypte " du canarino", celle  de "San Andrea", celle de la " scaletta". Il ne reste aucune inscription ni trace de fresque. Nous parvenons à la chiesa " della Madona dell'Ajola". Pas de doute pour celle ci car elle est fermée par une porte et le nom est inscrit dessus. De son origine aux IX et Xe siècle il reste un morceau de pilier et l'autel de gauche, simple et joli. Ensuite nous essayons de trouver la chiesa di "San Eustachio" mais nous faisons chou blanc.
Il nous reste à revenir et à reprendre le CC pour nous rendre à la visite organisée de la Crypta " del pecato originale". Le rendez-vous se trouve dans une propriété vinicole à laquelle appartient l'église. A l'heure dite le guide nous demande  de le suivre en voiture et il nous conduit au bord de la gravina Picciano. Des escaliers permettent d'atteindre l'entrée. Munis de nos audioguides nous nous asseyons tous sur le sol. Reste à ouvrir les yeux et les oreilles. Il y a des fresques dans les trois niches latérales, en particulier une vierge avec un magnifique visage de poupée en porcelaine. Le mur du fond est couvert d'un ensemble de fresques illustrant les épisodes de la création, lumière et ténèbres, l'homme et la femme et ceux du pêché originel. Les personnages richement vêtus sont entourés de fleurs rouges. C'est magnifique. Cette crypte est très ancienne, IXeme siècle. C'était le lieu de culte d'un monastère rupestre des bénédictins.
Comme pour toutes les églises rupestres il est interdit de faire des photos. Mais le guide nous dit que nous pouvons les télécharger sur le site.
Nous prenons la direction les dolomites lucanes. Nous prenons une jolie route qui nous fait passer par Grottole et Grassano où nous nous arrêtons pour la nuit.

lundi 30 septembre 2019

Pouilles 30 9 Matera



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Nous commençons la visite de la ville à partir de la Piazza Veneto. C'est dans le Palazzo del goberno que se trouve le point d'informations touristiques. Riches en plans et cartes nous descendons dans le sasso Barissano. Notre fil conducteur sera la visite des églises rupestres. Evidemment on ne négligera rien au passage. La petite piazza San Giovani Battista avec l'église du même nom dont le portail est richement décoré. Pas très loin nous arrivons à la chiesa San Pietro Barissano bâtie vers l'an mil. On nous propose un ticket pour trois églises. Banco! Cette église, la plus grande s'avérera la plus intéressante. Dans la partie inférieure se trouve des catacombes où étaient déposés les corps des morts jusqu'à ce qu'ils soient réduits à l'état d'os et que les familles puissent les récupérer. Il y avait même un système d'écoulement des liquides corporels. Quelques belles fresques. Les églises rupestres sont très espacées ce qui nous oblige à monter, descendre et parcourir toutes les petites rues. Il fait chaud mais il y a de nombreuses fontaines où l'on peut se ravitailler. Et puis c'est un spectacle sans cesse renouvelé avec de nombreux points de vue . Un peu en hauteur se trouve l'impressionnant couvent de San Augustino fondé à la fin du XVI e et l'église du même nom. Au fond de l'église une petite porte nous permet d'accéder à l'église rupestre de San Giuliano. Petite église avec quelque gravures rupestres. C'est en direction du sasso caveoso que nous nous arrêtons à la cathédrale. L'extérieur de style roman- apulien est relativement sobre. L'intérieur est "chargé" en dorures. Sur un éperon rocheux, visible de loin se trouve le complexe de Monterone, deux petites églises qui communiquent entre elles, San Giovanni in Monterrone et Santa Maria de Idris. Cette dernière est datée du XIV.  De l'église Santa Lucia alle Malve on n'a malheureusement pas vu grand chose car toute une partie était interdite d'accès pour cause de restauration.
Au cours de nos pérégrinations nous avons eu la chance de visiter une maison troglodyte "en l'état". C'est son nouveau propriétaire qui nous a fait entrer et nous a expliqué comment était composée la maison. A l'entrée la cuisine, puis la pièce principale à la fois salle à manger, pièce de vie et chambre, qui en plus contenait la citerne, importante dans ce cas (6m de profondeur) car elle servait à trois habitations. Au fond, la pièce réservée aux animaux qui assuraient par leur présence le chauffage. Question hygiène cette promiscuité n'était pas idéale. Pas d'électricité et pas de toilettes. Plus tard nous nous arrêtons dans une maison troglodyte reconstituée ce qui nous permet de mieux visualiser la disposition des pièces et d'imaginer la vie des habitants.
Pour terminer ce retour dans le passé nous visitons une des citernes de la ville. Il y en avait cinq, mais une seule a été conservée comme témoignage d'une époque où il était nécessaire d'emmagasiner l'eau des différentes sources pour les périodes de pénurie. Plusieurs salles contenant 5000m3 de pluie et eau de source mais un seul point de puisage constitué de  7 trous que l'on voit au plafond qui permettaient aux habitants de puiser l'eau.

dimanche 29 septembre 2019

Pouilles 29 9 Maunduria Matera



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Dimanche 29 septembre : Manduria à Matera en passant par le bord de mer
Le dimanche matin à Manduria c'est plutôt calme. On se balade tranquillement. La ville a dû être riche. Il y a de belles demeures et en particulier un palais sur la place qui nous rappelle un peu celui de Martina Franca à cause de son balcon en fer forgé sur toute la façade. Et puis il y a le quartier qui a abrité le ghetto juif avec sa synagogue. C'est la première fois depuis le début de notre voyage que nous en rencontrons une. C'est dans les pâtisseries que les habitants se retrouvent en milieu de matinée pour prendre leur petit déjeuner..gâteaux, cornetti ( croissants) et autres douceurs. Il fait très beau alors nous décidons d'aller à la plage la plus proche, celle de Campomarino. La plage de sable blanc est belle et il n'y a pas trop de monde. La petite station balnéaire de campomarino est désertée à cette époque. Mais elle fait très sympa avec ses petites maisons basses et blanches qui longent la route du bord de mer. Il n'en est pas de même pour ce qui est des autres plages. Au plus on s'approche de Taranto et au plus il y a de monde. En arrivant au niveau de Pulsano  c'est impressionnant. Les voitures sont garées les unes derrière les autres sur les deux côtés de la route. Et on est en fin septembre!!!!
Nous voulons arriver à Matera pas trop tard pour trouver à nous garer et découvrir la ville. Nous avons de la chane car nous trouvons un parking devant un immeuble à dix minutes à pieds du centre de la vieille ville. Nous y passerons deux nuits. Nous faisons une balade dans les rues. Comme souvent les éclairages valorisent les palais et les églises. A la recherche d'un restaurant nous prenons une rue qui nous amène à la "casa grotta" . Il s'agit d'une grotte taillée qui est transformée en salle d'exposition et de concert. Justement un quatuor de jazz doit se produire. Nous prenons des places. Du jazz des années Cinquante/ soixante c'est tout ce qu'il nous faut pour conclure notre agréable journée.

Pouilles 28 9 Galipoli Nardo



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Samedi 28 septembre : Gallipoli et la côte ionienne jusqu'à Manduria
Pour entrer dans la vieille ville de Gallipoli il n'y a qu'une solution franchir le pont qui la sépare de la ville nouvelle. Depuis le pont on a une belle vue sur le château du XVIe dont les pierres dorées dont mises en valeur par le soleil. Sur la gauche, avant le pont de petites barques de pêche et des pêcheurs qui réparent leurs filets dans une ambiance joyeuse. On décide de laisser la visite du château pour la fin de matinée et on commence par se diriger vers la place du duomo où se trouve la cathédrale. Pas question de faire le tour des églises, il y en dix sept répertoriées sur le plan. Il est très agréable de se balader dans le dédale des rues. De contempler un palais par ci et par là, des balustrades, des loggias des façades richement décorées. Mais nous nous consacrons à ce qui a fait la richesse de Gallipoli et de ses habitants( d'où les palais) à savoir l'huile lampante. Cette huile était exportée dans toute l'Europe et y compris en France. Ce commerce a duré jusqu'à l'avènement du gaz et de l'électricité. A l'époque l'huile d'olive était peu utilisée pour la cuisine. Il y a eu jusqu'à 35 moulins souterrains qui produisaient environ 30 000 tonnes d'huile par an à partir d'olives pourries pour qu' elle  fume moins  . On imagine l'activité souterraine de la ville et la dureté des conditions vie de tous ceux qui travaillaient dans les pressoirs. Ils travaillaient par tranche de deux heures mais n'avaient pas le droit de sortir pour leur pause. Ils cohabitaient donc tout le temps de leur travail avec les olives en train de pourrir et  les ânes qui actionnaient les meules. Pas question de conduits d'aération. Les seules ouvertures étaient celles par lesquelles étaient déversées les olives.  Il existait des confréries. Les ouvriers qui y adhéraient pouvaient bénéficier d'une petite retraite à l'âge de 70 ans. Ils ne devaient pas être nombreux à en profiter.
Pour compléter notre information nous avons apprécié la visite dans le château de l'exposition temporaire sur les lampes à huile. L'intérieur du château quant à lui ne présente pas un grand intérêt.
Nous quittons Gallipoli vers treize heures pour suivre la toute de la côte et trouver un endroit tranquille pour manger et nous baigner.
Nous optons pour le lido del conchiglie. Une belle plage de sable avec une limpide et chaude. Et moyennant 1/2 euro on peut même se doucher dans une plage privée.
Retour à l'intérieur des terres. Nous nous arrêtons à Nardo (beaux château, églises et hôtels particuliers)  puis à Manduria pour le repas et la nuit.

vendredi 27 septembre 2019

Pouilles 27 9 Santacesare Castromarina Aquaviva



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Vendredi 27 septembre : la côte au sud d'Otrante.
Au sud d'Otranto la route du bord de mer serpente dans un paysage caillouteux au dessus des falaises. Très peu d'endroits où s'arrêter et encore moins où se baigner. C'est très sauvage et cela nous rappelle un peu la côte bleue en Provence.  Nous passons à côté de la crique de Porto Badisco dont les eaux sont limpides et turquoises. Nous nous s'arrêtons un peu plus loin dans la station balnéaire de Santa Cesarea thermes. Une source d'eau soufrée permet d'y soigner les maladies respiratoires. Le coin est joli. On y trouve de belles villas. L'une est appelée la villa Sicchi à la fin du XIX éme siècle dans un style mauresque. Située au dessus de l'établissement thermal elle se remarque de loin avec sa coupole. En cette saison ce sont surtout des personnes âgées qui font la cure.
Nous nous arrêtons un peu plus loin à Castro Marina. Très joli village blanc accroché à la colline. En bas à côté du port un coin a été aménagé pour la baignade un peu comme un bord de piscine bordure bétonnée et échelles qui permettent de descendre dans l'eau.En  effet la côte rocheuse rend difficile l'accès à la mer.
Un peu plus loin se trouve la plage d'Insenatura aquaviva. Une route descend vers un petit parking qu'on imagine bien plein en saison. Ensuite quelques marches permettent d'accéder à une petite crique aux eaux limpides. Une petite maison blanche aux volets bleus  transformée en bar complète le paysage de cette carte postale méditerranéenne. Quelques mètres carrés de gravier permettent d'entrer facilement dans l'eau. Autour ce sont des rochers coupants et creusés par les vagues. La température de l'eau est réputée plus basse qu'ailleurs, mais elle est quand même très agréable ( et c'est une grosse frileuse qui le dit). Petit plus, des toilettes et la possibilité de prendre une douche pour 1/2 euro. Un très agréable moment.
Nous reprenons la route en direction de Gallipoli. Mais nous faisons étape à Parabita ( sans intérêt) où on nous a indiqué une entreprise qui recharge les bouteilles de gaz françaises. Le gaz c'est un peu notre tendon d'Achille

jeudi 26 septembre 2019

Pouilles 26 9 Galatina et Otrante



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Jeudi 26 septembre : de Lecce à Otranto en passant par Galatina
Galatina possède aussi de nombreuses et belles demeures mais beaucoup moins bien conservées et mise en valeur qu'à Lecce. Ce qui fait surtout l'attrait de cette bourgade c'est  la Basilica Santa Caterina d'Alessandria. On change d'époque ( XIV ème) et de style (gothique). L'intérieur de la basilique est entièrement recouvert de fresques. Une vraie B.D de la bible. Une bonne façon pour les prêtres d'illustrer leurs propos et d'enseigner le contenu de la bible à une époque où il n'y avait pas de livres et où seuls les gens d'église et certains nobles savaient lire et écrire. Vaut le déplacement. Au passage s'arrêter à la pâtisserie Ditta Andrea Ascalone dans la rue Vittorio Emmanuele pour acheter des macarons et des pasticiotti.
Nous arrivons à Otranto en milieu de matinée et nous nous garons sur l'un des parkings privés à l'entrée de la ville. Nous sommes hors saison et les prix sont très raisonnables, 3€ pour la journée et finalement on y passera la nuit. La vieille ville est protégée par une puissante enceinte fortifiée. On y entre par une porte qui donne accès aux différentes ruelles bordées de maisons blanches. Beaucoup de boutiques de souvenirs et de restaurant. La ville est très touristique.
Nous commençons notre visite par la crypte de la cathédrale. Une très belle construction d'une grande sobriété dont le plafond est soutenu par des colonnes en marbre très différentes les unes des autres. Sur les murs quelques fresques byzantines. A droite en haut de l'escalier qui conduit de la crypte à la cathédrale se trouve la chapelle des martyrs . Des armoires vitrées contiennent les ossements de 600 à 800 victimes massacrées par les turcs parce qu'elles ne voulaient pas se convertir à l'islam. La cathédrale en elle même date des XI ème et XII ème siècles. Ce qui la caractérise c'est l'immense mosaïque qui couvre le sol et qui a été réalisée par un moine. On y reconnait des scènes bibliques ou mythologiques, mais aussi un grand bestiaire : à l'entrée deux éléphants.
Nous nous limitons à regarder le château de l'extérieur et en particulier les douves mises en valeur par une belle pelouse. Par contre nous partons à la recherche de la petite église San Pietro. Un coup de cœur pour sa sobriété et les fresques de l'époque byzantine ( Xe et XI e siècle).
Nous consacrons l'après-midi à une balade à proximité des lacs Alimini et sur la plage. Pas de baignade car le temps est nuageux. Pas facile de trouver un accès aux plages sauf à se rendre dans un "lido" privé. A cette époque de l'année ils sont presque tous fermés.
Repas poisson dans un restaurant installé sur la promenade qui longe les remparts.

mercredi 25 septembre 2019

Pouilles 25 9 Lecce



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Mercredi 25 septembre : Lecce
Nous avons dormi sur le parking du cimetière. Pas pire compte tenu de la proximité du centre ville et de l'université. Ce matin visite de la ville en entrant par la porta Napoli( construite en 1548 pour célébrer la venue de Charles V) la plus proche du parking. La piazza sant'Oronzo est une grande place pas spécialement belle. On y trouve une colonne, en hommage à Sant'Oronzo qui aurait libéré la province de la peste grâce à ses prières. En haut sa statue en bronze. Le plus remarquable sur cette place c'est la partie ( 1/3) d'amphithéâtre romain qui a été mise à jour. Il s'agit d'une construction datant du I et II ème siècle réalisée à la demande de l'empereur Ottaviano Augusto. On estime sa capacité à 25 000 personne. Énorme au regard de la population de Lecce à l'époque estimée à 4 000 personnes. Quelques palais autour de la place dont le palazzo del Segio devenu bureau d'information touristiques.
La piazza del duomo est le centre religieux avec sa cathédrale dont la façade latérale est très travaillée(baroque) le campanile haut de 70m. Les deux édifices ont été remaniés au XVII ème siècle par le même architecte. J'avoue que je ne suis pas fan du baroque, je lui préfère largement la simplicité et la sobriété cistercienne. Je me concentre donc sur ce qui me plait, le beau plafond en bous et la crypte très simple, blanche et sobre avec ses colonnes aux motifs très différents mais très simples.Sur la même place on trouve aussi le palais  épiscopal et le cloître qui datent à peu près de la même période. Le cloître est assez sobre. Au centre le puits est très travaillé. Nous avons pris un billet Lecce ecclesiae, alors des églises et du baroque on va en " manger".
La chiesa santa Chiara sort de l'ordinaire avec sont plan octogonal et son plafond en cartapesta( papier mâché) une spécialité locale. Du doré et encore du doré.  Même la soutane de la la statue de saint Francois d'assise brille ...lui qui a fait vœux de pauvreté. D'après un guide italien cette statue comme beaucoup d'autres est en papier mâché. Rien d'étonnant on en a vu beaucoup chez les artisans qui utilisent cette technique.
La basilica di Santa Croce a une façade très richement ornée (le top du baroque semble-t-il). Des colonnes ornées de chapiteaux figurant un bestiaire fantastique. Plus haut des statues sensées porter le poids du balcon...on reconnait la louve, Romulus et Remus et quelques humains qui ont l'air complètement écrasés. Au centre une rosace et deux grandes statues, allégories de la force et de la foi. A côté se trouve l'ancien monastère des frères célestins aujourd'hui devenu préfecture.
Dernière étape de notre tour des églises, San Matteo, dont la façade est composée d'une partie concave et d'une partie convexe. Pour le reste on est dans le baroque pur et dur.
Comme on stationne sur le parking du cimetière et de l'université on en profite pour visiter l'ex couvent des Olivétains aujourd'hui occupé par l'université. Deux grands cloîtres très sobres au milieu de l'un d'eux un puits avec des colonnes très tarabiscotées.
Rien à dire de particulier sur le château, le plus grand des pouilles.
Il y a les incontournables et puis tous les autres palais et édifices aux riches portes, balustrades, loggias. Tous construits en pierre de Lecce, un calcaire blanc beige très tendre, facile à travailler...en témoignent les nombreuses boutiques qui vendent des objets sculptés dans cette pierre. C'est la nuit, avec la lumière des projecteurs que la ville est la plus belle, la place du duomo en particulier. Nous avons aimé nous y balader, déguster les glaces de chez Natale, manger quelques spécialités dont la purée de fèves accompagné de chicorée cuite comme des épinards. Délicieux si l'on aime l'amertume des feuilles de chicorée.

mardi 24 septembre 2019

Pouilles 24 09 Ostuni à Lecce

Mardi 24 septembre : de Ostuni à Lecce
Nous quittons Ostuni en traversant les oliveraies centenaires, voire millénaires. De magnifiques spécimens au tronc torturé. Puis nous traversons une zone essentiellement vinicole. Et en arrivant à quelques kilomètres de Lecce c'est la désolation. Les beaux oliviers ont perdu une partie de leurs feuilles ou celles ci sont devenues marrons.. A certains endroits ils ont été coupés.Les arbres sont atteints par une maladie bactérienne. C'est toute l’économie locale qui est menacée car la ressource essentielle provient de l'huile d'olive.
Encore des problèmes de gaz. Nous devons faire un aller retour Lecce Brindisi pour acheter une bouteille de camping gaz. Mais pas le choix car c'est indispensable pour la vie dans le CC. Nous revenons à Lecce assez tard et nous nous garons sur le parking du cimetière qui se situe en pleine ville mais à deux pas de l'entrée de la ville historique. Nous discutons avec un couple d'italiens qui font le chemin avec nous jusqu'à la porta Napoli, un arc construit au XVIème siècle en l'honneur de Charles V. La ville éclairée nous apparaît magnifique et riche de beaux bâtiments. Mais la visite ce sera pour demain. Ce soir l'objectif c'est de trouver un restaurant pour fêter les 70ans de JC. Nous avons eu enfants et petits enfants au téléphone.
Quelques spécialités italiennes et un bon vin blanc nous permettent de clôturer cette journée.

lundi 23 septembre 2019

Pouilles 23 9 Cisternino Ostuni



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Réveil sous une petite pluie d'orage qui s'arrête rapidement.
Nous voici à Cisternino. De loin la ville ressemble à celle de Locorotondo. Elle aussi est perchée sur une colline. On s'y balade dans les ruelles tortueuses bordées de façades blanches. Beaucoup moins de touristes que dans les villes précédentes. Il faut dire que c'est le matin et que l'animation ne commence qu'en fin d’après-midi.
 Le temps se lève et nous décidons de prendre la route du bord de mer et de nous baigner. Il fait chaud. Nous trouvons un accès à la plage ouvert et dont le parking est payant. Une modeste somme de 5€ qui nous donne aussi accès aux douches. Parfait pour nous à l'heure du repas et de la sieste. Une chance car tous les accès à la mer sont privatisés et beaucoup ferment fin août. La mer est encore chaude. C'est un nouveau petit orage qui nous chasse. Il est l'heure de monter vers Ostuni où nous arrivons avec le soleil. Perchée sur une colline la petite ville blanche se détache. Elle domine la vallée des oliviers centenaires. En s'approchant on distingue de hauts murs percés de petites fenêtres. Les maisons aux toits plats serrés les unes contre les autres. Sur une partie, les murs des maisons semblent avoir épousé les murs arrondis d'un ancien château dont on distingue une partie des tours. A l'intérieur de jolies ruelles, des maisons aux façades blanches, aux balcons et escaliers fleuris. De temps en temps des volets bleus qui évoquent une ville méditerranéenne. Nous faisons une petite pause sur la place de la cathédrale ce qui nous permet d'admirer la belle rosace de la façade. A côté de la cathédrale se trouve le palazzo Vescovile ( épiscopal) relié au cloître de la cathédrale par une loggia. Construction surprenante dans une ville des Pouilles. En descendant une rue pavée charmante, très glissante( on a vu deux personnes s'étaler) et bordée de boutiques on arrive à la place de la liberté où l'on trouve une grande colonne très ouvragé à la gloire du saint local. Le soir de nombreux touristes se retrouvent sur cette place pour prendre un verre.Musique et effets de lumieres sur les façades blanches. Dans le centre on trouve de nombreux bars où se retrouvent les trentenaires: ambiance musicale, gros poufs et coussins sur les marches d'escaliers.

dimanche 22 septembre 2019

Pouilles 22 09 de Locorotondo à Martina Franca



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Nous avons dormi au bord de la route qui longe le Bosco Selva à Alberobello. Il y a une fontaine d'eau potable où nous faisons le plein. L'occasion de discuter avec les nombreux cyclistes qui s'arrêtent pour remplir leur bidon et d'autre promeneurs. Il y a même un jeune garçon que le camping car fait rêver et qui nous pose un tas de questions par l'intermédiaire de sa maman. Petit tour à la laverie...et oui, il faut bien de temps en temps. Bref à midi on finit par sortir d'Alberobello.
Nous arrivons à Locorotondo vers 15h30. C'est le désert car les villes commencent à s'animer vers 17h. La ville est construite sur un plan circulaire mais cela ne saute pas aux yeux suivant où l'on se place. Encore de petites rues sinueuses,fleuries et des façades blanches. Ce qui est différent c'est l'architecture des maisons qui sont hautes, assez étroites et avec des toits pentus en pierres grises. On a une belle vue de Locorotondo depuis la route qui conduit à cisterno et qui passe au pied de la colline où se dresse Locorotondo.
Nous poursuivons notre route vers Martino Franca. Il nous faut trouver un parking non loin du centre et sur lequel nous pouvons passer la nuit. Ce sera le parking à côté du stade. On entre dans le centre historique par une porte qui s'ouvre sur la piazza Roma où se dresse l'imposant Palais ducal. On visite quelques pièces à la décoration murale chargée. La façade est sobre ce qui permet de valoriser la rambarde du balcon en fer forgé très travaillé. Les balcons en fer forgé.sont une constante dans la vieille ville.Mais ils ont une spécificité. Aux deux extrémités une pointe supporte une boule en céramique colorée ( pumo).C'est mon objectif du jour. Tout en déambulant dans les rues étroites où la richesse des demeures se traduit par de belles façades aux fenêtres richement décorėes et aux portes d'entrées imposantes avec des frontons sculptées, je photographie les décorations de balcons. Il fait plutôt frais en fin de journée car il y a du vent. Mais cela n'empêche pas les gens de sortir et de promener. Il y a foule sur la place devant la porte d'entrée de la vieille ville. Personnes âgées, adolescents, couples, enfants s'y retrouvent. Tout le monde est sur son 31. Ça aussi c'est une autre constante. Le soin que prennent les gens pour s'habiller, les femmes pour se maquiller. Aucun détail ne semble laissé de côté et les accessoires ont la part belle.

samedi 21 septembre 2019

Pouilles 21 09 Alberobello et rando alentours



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Notre coin camping était super. Nous voici prêts pour visiter la ville.
Pour nous parcourir le quartier des trulli, quartiere Monti c'est repérer les différents pinacles, les différents symboles peints sur les toits et essayer de trouver une petite rue où une impasse pas trop envahie par les touristes et où les trulli sont encore des habitations et pas des commerces. Un sacré défi! C'est beau, c'est blanc, c'est fleuri et agréable à visiter une ou deux heures..... avant d'atteindre la saturation. Il y a même une église en trulli avec en prime, ce matin,  un mariage. Nous sommes garés à l'opposé de la colline des trulli et nous devons passer devant le trullo Savrano qui a été le premier trullo a deux étages dont le début de la construction remonte au XVII ème siècle.
Nous consacrons l'après-midi à faire une balade sur l'aqueduc des Pouilles entre Coreggia et San Marco. Une super balade dans une végétation qui nous rappelle la Provence. Chemin facile, plat et très ombragé. Presque 18 kms quand même et à l'arrivée nous en avons plein les baskets. A tel point que nous n'avons pas le courage d'aller au restaurant et que nous mangeons un plat de pâte dans le CC.

vendredi 20 septembre 2019

Pouilles 20 09 Polignano a mare, Monopoli et Alberobello



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Hier soir nous avons installé le camping car sur le grand parking qui fait face au stade et qui est bordé par des vignes. En règle générale les parking des stades sont des endroits tranquilles. Mais ce matin, à cinq heures et demi nous sommes réveillés par des bruits de conversations et des portes de véhicules qui claquent. Surprise! Nous sommes sur la place du marché. Un déménagement rapide s'impose. L'avantage c'est que nous sommes vraiment à pied d'oeuvre pour aller acheter fruits et légumes.
Après cette petite étape dans les terres retour au bord de la mer avec un arrêt à Polignano a mare. Il y a du monde pour visiter ce petit bourg blanc perché sur une falaise percée de grottes. Les petites rues étroites et sinueuses avec les maisons blanches aux balcons et pas-de-portes fleuris sont très pittoresques. Beaucoup de boutiques de souvenirs.
Un peu plus loin on fait une halte à Monopoli. La vieille ville se trouve sur un éperon rocheux. Comme chez sa voisine les maisons sont blanches. Mais ce qui la caractérise ce sont les fenêtres aux volets verts. Belles petites rues fleuries. Comme à Bari il y a de nombreux oratoires sur les murs.
Direction Alberobello, la capitale des trulli. Les trulli ce sont des habitations en pierres calcaires blanches qui ressemblent un peu à des champignons qui auraient un chapeau conique. Les murs sont faits avec des blocs rectangulaires de pierre calcaire blanche et le toit avec les mêmes pierres plus fines, aplaties et disposées de façon concentrique jusqu'à former un cône. Il y a deux épaisseurs sur le mur et le toit et entre les deux une couche de morceaux de pierre. Isolation garantie quand on sait que l'épaisseur de l'ensemble  des trois couches est d'environ 1,5 mètres. En plus les ouvertures sont réduites. Les murs dont chaulés, les toits deviennent gris en raison de l'oxydation de la roche sous l'effet de la pluie. Mais il faut du temps pour qu'un toit devienne gris, environ deux cent ans. C'est comme cela que l'on reconnait les trulli récents ou ceux dont le toit a été réparé. Chaque "champignon" correspond à une pièce de l'habitation. C'est ce que nous constatons lors de la visite d'un trullo appartenant à un particulier.  On peut donc de l'extérieur connaitre le nombre de pièces d'habitation. Aujourd'hui quand les trulli servent d'habitation ils sont aménagés et modernisés, parfois complétés par une construction récente. Les symboles peints sur les toits( croix, coeurs, candélabres) ainsi que les différentes formes de pinacles ont des origines sacrées ou sont en lien avec des croyances populaires. Dans la ville beaucoup de trulli sont transformés en boutiques. Il doit être difficile d'être un habitant lambda et de supporter les hordes de touristes qui parcourent les rues. Alors autant faire du commerce!
C'est en sortant de la ville et en parcourant les petites routes autour que l'on peut voir des trulli plus "authentiques".  Dans la campagne les pierres font partie du décors car elles constituent les murs qui entourent les champs ou qui soutiennent les restanques. On peut noter que la rangée la plus haute d'un mur est constituée de pierres plates disposées verticalement.????? On retrouve le même type de murs en Provence, dans le Lubéron où l'on trouve des bories qui ressemblent étrangement aux trulli.
C'est en fin de journée que nous découvrons la ville. Le vent s'est levé et nous n'y trainons pas. La visite ce sera pour demain.


jeudi 19 septembre 2019

Pouilles de Bari à Conversano 19 09



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Une petite route qui serpente à travers les champs d'oliviers nous amène au dolmen de Chianca. Les historiens pensent que vue sa taille il s'agit d'une sépulture de famille riche. Rien d'extraordinaire mais c'est sur notre chemin. Nous voulons visiter la vieille ville de Bari. Très rapidement nous nous retrouvons sous des trombes d'eau. C'était prévu par la météo. Il n'empêche que  la pluie en  vacances ce n'est vraiment pas drôle.  En plus nous sommes toujours à la recherche d'un moyen pour recharger notre bouteille de gaz. Nous passons de réparateur en réparateur jusqu'à ce qu'un vieux mécano ait un éclair de génie et nous trouve une solution. Une fois de plus nous bénéficions de la gentillesse et de la disponibilité des gens. Ouf! Nous pouvons reprendre sereinement le cours de nos vacances. Nous voici au centre de Bari. Nous nous garons facilement sur le parking à côté du château. Très gros bâtiment qui comme beaucoup de châteaux dans la région des Pouilles a été construit par Federico II ( le roi bâtisseur de châteaux) et remanié au XVI par Isabelle d'Aragon qui en a fait sa demeure. Nous partons à la découverte du centre historique en parcourant les ruelles étroites sur lesquelles débouchent des "coreta". Ce sont de petites cours, souvent agrémentées de plantes, autour desquelles se distribuent les portes et les escaliers d'accès aux habitations. C'est certainement plus agréable que d'avoir sa porte qui donne directement sur la rue. A propos de porte nous remarquons qu'elles sont particulièrement épaisses, voire blindées. Question de sécurité? Dans l'entrée d'une de ses "coreta" une dame s'est installée pour fabriquer les pâtes traditionnelles, les " orechiette", petites oreilles. Elle fait ça avec une grande dextérité.  Un peu plus loin nous en verrons une autre qui fait la même chose devant sa fenêtre grande ouverte. Les gens vivent beaucoup à l'extérieur et papotent installés sur des chaises devant les maisons. Une autre particularité dans cette ville c'est la quantité d'oratoires installés partout sur les murs des maisons, à l'angle des rues, au dessus des portes...Tout naturellement nous arrivons devant l'imposante Basilique Saint Nicolas qui abrite les reliques du saint. A l'intérieur la sobriété des murs en pierres( XIème siècle)  tranche avec l'opulence du plafond qui date du XVII ème. Dans la crypte où se trouve les reliques se déroule une messe célébrée par un prêtre orthodoxe. ???? La cathédrale, Duoma di san Sabino date de la même époque. Son plafond en bois s'harmonise parfaitement avec la beauté des murs en pierres beige. Nous passons par la piazza mercantile, emplacement du centre commercial au moyen âge, et aujourd'hui simple place bordée de bâtiments anciens et de restaurants, nous continuons sur le luongomare imperatore Augusto, promenade du mur d'enceinte jusqu'au corso Emmanuelle II, le grand boulevard qui sépare la vieille ville de la ville moderne.
Direction Conversano, la dernière étape de la journée. Encore une petite ville au passé moyenâgeux.  Nous y arrivons de nuit . Et nous découvrons le château et la cathédrale à la lumière des projecteurs

mercredi 18 septembre 2019

Pouilles 18 09 de Castel del Monte à Ruva



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Matinée courses et recherche d'une bouteille de gaz. Trouver de quoi se nourrir ne pause aucun problème, mais trouver une bouteille de gaz "compatible" avec notre installation s'avère être mission impossible pour des raisons techniques qui me dépassent. Nous aimons bien faire les courses car c'est l'occasion de rencontrer des gens et de discuter. Ce matin par exemple nous avons discuté pollution et ordures avec un jeune boulanger qui déplorait l'attitude des italiens qui jettent papiers et plastiques dans la rue, sur le bord des routes.. Il déplorait que les dirigeants ne donnent pas l'exemple et les moyens pour limiter la pollution et responsabiliser la population. Il nous disait avoir pris conscience de son rôle, tout petit soit-il, et il propose des emballages papier. Depuis le début de notre séjour dans les Pouilles nous sommes très agréablement surpris de la gentillesse et de la serviabilité des gens. C'est vraiment très agréable.
Castel del Monte est connu pour son château perché sur une colline. L'édifice en pierres beiges s'illumine avec le soleil couchant. Ce sont les mêmes pierres que l'on retrouve dans la construction des bâtiments anciens des villes ayant un passé historique. C'est Federico II qui a fait bâtir ce château. La particularité, dont on ne connait pas la raison, c'est que tout repose sur le chiffre 8. Le plan octogonal du château, des tours et des pièces. D'après les gens qui en sortent la visite du château ne vaut pas les 10€ du billet. Alors on reste à l'extérieur et on profite du paysage à 360° sur les environs.
Non loin de là se trouve le bourg de Ruvo di Puglia situé au milieu de terres agricoles. De grands champs d'oliviers, quelques vignes et arbres fruitiers. Dans les plantations, des cabanes de forme  arrondie en pierres sèches grises qui nous rappellent les bories de Provence. Ici on les appelle les trulli.
Le site de la ville semble avoir été occupé dès le néolithique. Plus tard , entre le IV et le IIIeme a.C, c'était un centre commercial prospère. Son emplacement stratégique en a fait un lieu très convoité. La vieille ville de Ruvo est très agréable avec de beaux bâtiments.  Le centre touristique avec ses petites rues étroites et sinueuses est principalement d'origine médiévale. Nous arrivons trop tard pour visiter des bâtiments mais nous sommes séduits par la cathédrale ( sa façade en particulier)et son campanile. Comme partout dans les villes depuis que nous sommes arrivés il y a du monde dans les rues. Ici le point de rassemblement est le grand square de la piazza Dante. Pas un banc de libre!
Après avoir dégusté une bonne pizza nous rejoignons notre CC garé à seulement cinq minutes à pieds.

mardi 17 septembre 2019

Pouilles 17 9 de Vieste à Barletta


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La route le long de la mer serpente et nous laisse apercevoir de belles petites criques difficilement accessibles. La côte très découpée est creusée de grottes. Des promenades en bateau sont proposées mais nous n'avons pas essayé car c'est pas notre truc. La route, le paysage et la végétation nous rappellent la côte méditerranéenne et surtout la Corse. Sur les promontoires des "tours de guet"  carrées plus ou moins bien conservées. Depuis celle de la "testa del Gargano" nous avons un point de vue sur une arche creusée dans la falaise. Nous faisons un arrêt au niveau de la crique de "porto greco" indiquée dans un guide comme plage de galets accessible. Quelques places de parking gardées sur le bord de la route. Après dix minutes de descente par un sentier qui serpente dans la végétation on arrive sur une jolie plage de graviers. Les abords du sentier n'échappent pas aux incivilités....papiers, plastiques.  Baignade agréable.
Jusqu'à Mattinata la route est agréable avec beaucoup de champs d'oliviers certainement très vieux vu leur taille. Ils n'ont pas l'air malades et tant mieux! 
Manfredonia c'est un peu notre Fos avec ses usines. Au delà vers le sud en direction de Barletta c'est la "camargue" plate avec ses étangs, ses roseaux, ses oiseaux. En approchant de Margherita de Savoia on a des salines. Ce sont les plus importantes d'Europe. La ville est aussi connue pour ses termes où l'on soigne les maladies respiratoires.
Barletta, c'est notre étape du jour. On stationne sur le port à quelques centaines de mètres du centre historique où l'on entre par la "porta marina". La vieille ville est agréable avec de nombreux édifices du XV et XVI eme siècle. Le très beau et original château fort construit et agrandi entre le XII et le XVI siècle avec ses quatre tours et sa grande cour. Ses pierres de couleur blanc-beige s'illuminent au soleil couchant. Tous les vieux édifices sont construits avec ces pierres et en particulier l'élégante cathédrale située non loin du château. La ville est en effervescence pour préparer la Disfida. Il s'agit de reconstituer un duel qui a eu lieu entre treize cavaliers italiens et treize cavaliers français. Un soir, au cours d'une discussion entre des soldats français et espagnols, les français ont mis en doute le courage des italiens. Ces derniers l'on appris et ont lancé un défis aux français en proposant un combat qui opposerait treize cavaliers italiens à treize français. Ce sont les soldats italiens qui ont été vainqueurs. C'est cet épisode de l'histoire qui fait l'objet d'une reconstitution. La fête se déroule en plusieurs parties.  C'est le dernier jour que se déroule le combat dans l'enceinte du château. Il est suivi par un grand défilé des combattants et de la population en costumes d'époque. Comme dans toutes les villes que nous avons visité il y a beaucoup d'animation le soir. Les habitants sortent et déambulent. Beaucoup de jeunes à la mise soignée se baladent avec leur téléphone portable à l'extrémité d'un bras tel une "prothèse" . C'est vraiment international!!
Pour la nuit on gare le CC dans un parking sur le bord de mer au niveau de la plage publique.

lundi 16 septembre 2019

de Pechici à Vieste 16 9 19



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Il y a peu de distance mais nous prenons notre temps et surtout le temps de trouver des endroits pour nous baigner. Et ceci n' est pas évident car la grosse majorité des baies et des criques sont privatisées par des campings et autres centres de vacances qui se barricadent. En suivant la direction de la plage Zainia nous arrivons à un centre de vacances pratiquement vide. Nous parvenons à nous garer et nous faufiler pour atteindre la plage. La plage Zainia est un peu plus loin mais nous hésitons à y aller avec le CC à cause de l'étroitesse de la route.
Entre Peschini et Vieste on remarque plusieurs constructions de bois particulières accrochées aux rochers. Ce sont des trabucchi qui avec un système de potences en bois et de cordes permettent de descendre et de remonter des filets de pêche. Il semblerait que beaucoup soient abandonnés. Nous en repérons un au bout d'une plage qui possède encore des filets. La serveuse du bar du camping où nous nous sommes incrustés  pour boire un café nous explique que le soir les  propriétaires proposent des grillades de poissons.
Nouvel arrêt baignade avant d'arriver à Vieste. La ville nous apparaît toute blanche sur son promontoire au fond de la baie. Pour arriver au centre ville nous longeons une belle plage de sable bordée de parkings ( dans certaines ville les parkings sont gratuits entre le 15 septembre et Le 30 mai). C'est là que nous nous installerons pour dormir. Nous trouvons assez facilement à nous garer dans la ville. Nous parcourons les ruelles très touristiques de la vieille ville jusqu’à l'extrémité du promontoire où se trouve une église. Si d'un coté la ville s'étage doucement au dessus de la mer de l'autre coté elle est dressée sur la falaise. La promenade y est agréable et les couleurs très belles en fin de journée. 
Une balade digestive nous conduit au port au moment où rentrent les bateaux de pêche avec poulpes et crevettes.

dimanche 15 septembre 2019

Foret de Umbra et Peschici 15 9 19


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Nuit tranquille. Pas un bruit ou presque. Ce matin nous avons la visite d'un chiot tout fou et d'un pigeon qui voudraient bien partager notre petit déjeuner. Nous partons en balade ...pas trop tôt, ce sont les vacances. Pendant la première partie du circuit nous longeons une route forestière. Mais ensuite nous empruntons de larges sentiers au sol souple Les arbres, majoritairement de grands hêtres font une ombre agréable. Nous rencontrons peu de monde. La forêt est très silencieuse. On n'entend même pas de chants d'oiseaux. Par contre le sol est couvert de petites fleurs roses qui ressemblent à des violettes. La forêt est connue pour abriter des orchidées mais ce n'est pas la saison. Sur la fin du parcours, en approchant de la route et de la zone de stationnement il y a plus de promeneurs. L'aire de pique- nique est entièrement occupée par des familles. Normal c'est dimanche et il fait beau.
Nous prenons la route en direction de Peschini. Au détour d'un virage le village apparaît tout blanc( comme les villages des îles grecques) sur un petit promontoire qui avance vers la mer. Très photogénique à la lumière de la fin d'après-midi.  Il nous faut trouver le parking indiqué sur le site et où nous pensons passer la nuit. C'est fait. Nous pouvons partir "à l'aventure" dans le lacis de ruelles blanches. Nous privilégions celles qui ne sont pas commerçantes pour aller jusqu'au bout du promontoire où se trouve le château perché sur la falaise et d'où l'on a une très belle vue. Par de petits escaliers nous descendons jusqu'au port. La ville se dresse sur la falaise au dessus de nous. Le soir la petite cité s'anime. Tous les magasins sont ouverts, les terrasses des restaurants et des cafés font le plein. Les gens promènent, discutent. Les enfants courent, jouent jusqu'à tard dans la soirée. Et pourtant le lendemain il y a école. Pour nous c'est très agréable et très vivant.

samedi 14 septembre 2019

de Levina à Vico de Gargano 14 09 2019


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Nous sommes arrivés hier en fin de journée après trois jours de voyage. Première étape la petite ville de Lesina au bord d'une lagune et au début de la route qui fait le tour du promontoire de Gargano.
Le soir la zone animée se situe sur la place centrale. Lorsque nous y arrivons tous les bancs sont occupés par des messieurs plutôt âgés. "Mais où sont donc les femmes"dis-je au patron du restaurant la Macelleria ( restaurateur, boucher et vendeur de légumes) que ça fait beaucoup rire et qui me garantit que les femmes sont libres, même plus libres que les hommes. Elles vont arriver plus tard. Et effectivement ce n'est que vers 21h qu'arrivent des enfants, des adolescents et des couples jeunes. D'ailleurs l'occupation des bancs de la place a changé...les vieux messieurs ont laissé place au jeunes filles branchées. 
Après une nuit tranquille sur un parking au bord de la promenade de la lagune nous prenons la route du lac de Verano. D'un côté la mer bordée  d'une forêt d'eucalyptus et de l'autre des hôtels, des camping et la lagune invisible de la route. L'accès à la mer n'est pas facile. Pas de parking sur le nord de la route. L'accès a la lagune est rare' il faut repérer les petits chemins avec les panneaux "lago". Sur le bord de la lagune les maisons des pêcheurs. Nous discutons avec deux couples d'anciens et une dame plus jeune. Ils nous expliquent qu'ils produisent des moules qu'ils exportent en France (Normandie) , des vongole et pêchent de gros poissons??? Les anguilles sont protégées et on n'en trouve plus à consommer dans les restaurants ce qui ne veut pas dire que personne n'en pêche.
Après le lac de Verano, nous longeons la côte jusqu'à la bifurcation de la route conduisant à la foresta umbra. La route grimpe à travers les champs d'oliviers. Nous faisons une halte à Vico di Gargano. Nous avons besoin de pain. Mais comme les magasins n'ouvrent qu’à 17h nous en profitons pour boire un café, manger un gâteau ( et oui!) et visiter le quartier historique: petites rues étroites autour du château dont la via del bacio (rue du baiser) si étroite que l'on ne peut y passer à deux que serrés l'un contre l'autre.
Le palais Della Bella, imitation d'un palais vénitien construit au XX ème siècle par une riche famille. A partir de 17h les magasins ouvrent à nouveau, les gens sortent et la ville s'anime. Ce qui nous a choqué dès le début c'est la saleté des bords de route et en particulier des parkings le long des routes. De vraies décharges!!!!par contre chapeau pour la propreté des toilettes publiques et privées. On pourrait s'en inspirer.
Fin de journée. Il est temps de monter jusqu'à la casa forestale de la foresta umbra. C'est là que nous allons dormir en prévision de la rando du lendemain.

dimanche 7 avril 2019

Jeudi 14 février 2019 d'Ayutthaya à Bangkok : le départ.


Le jour du départ nous sommes toujours un peu stressés. Et pourtant nous avons du temps car notre avion ne décolle  qu'en fin de journée et il n'y a que 90km de grande route entre Ayutthaya et l'aéroport. 
Nous prenons les vélos pour aller jusqu'au musée national Chao Sam Phraya qui n'est pas très loin de notre hôtel. Ce n'est pas un temple et pourtant il faut se déchausser. C'est un peu pénible car pour des questions de sécurité, lorsque nous faisons du vélo nous mettons des baskets. Alors se déchausser et se rechausser chaque fois c'est  un peu lourd. Le bâtiment principal du musée est composé de deux grandes parties. D'un coté tout ce qui est consacré au temple de Mahathat et de l'autre ce qui concerne le temple de  Ratchaburana. Des salles spéciales climatisées abritent les trésors trouvées lors des fouilles et de la restauration: des bijoux,  des statues de bouddha, des boites, un nécessaire à bétel, une débauche d'or et de pierres précieuses...Au centre, dans la pièce principale, des bouddhas, un fronton, des portes sculptées. Beaucoup de belles choses. C'est l'occasion de préciser nos connaissances sur les positions des bouddhas. Bon, enfin, ce n'est pas évident. Il y a celui qui répand la bonne parole, celui qui tente de calmer les protagonistes d'un conflit, celui qui repousse l'océan et celui qui triomphe du diable( marat). Il y a deux autres bâtiments dont une maison traditionnelle thaïlandaise.
Après le musée nous faisons un tour au marché local. Rien d'exceptionnel. Toujours un peu les mêmes produits. Les premiers jours on est curieux de tout puis ensuite on devient blasés. Dans le guide on avait lu des critiques pas très élogieuses sur le marché flottant. Mais on décide d'y aller quand même. On se contente de la partie non flottante composée de boutiques de nourriture et d'un parc à éléphants. Pour la partie flottante on voit arriver des cars complets se dirigeant vers un embarcadère. Là des barques semblent faire traverser les passagers sur une courte distance vers des stands  de nourriture. On fuit. Et on retourne au centre ville dans le restaurant découvert la veille, le Malakor. Il y a toujours autant de monde. Mais nous trouvons une table. C'est toujours aussi bon. Mais comme le fait remarquer JC il est préférable de ne pas s'habituer à ce type de restaurant au début du séjour car ensuite il doit être difficile de passer aux simples nouilles du marché. Mais pour nous c'est la fin et nous ne boudons pas notre plaisir de savourer un riz frit à l'ananas, du poulet aux cajous, des légumes en beignet, des rouleaux de printemps et pour finir un gâteau avec le café.
Direction l'aéroport et fin d'un séjour riche en découvertes. Plein les mirettes.....

mercredi 13 février 2019

de Nakhon Nayok à Ayutthaya Mercredi 13 février 2019



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Nous suivons la grand route deux fois deux voies. Il y a beaucoup de circulation et rien d'intéressant.  Heureusement un peu avant d'arriver le gps nous propose de prendre sur la gauche. Immédiatement nous sommes dans la campagne. Dans les rizières, à certains endroits le riz est déjà bien haut et bien vert. On suppose que compte tenu du climat il doit y avoir plusieurs récoltes par an. Un peu plus loin un champ est inondé. Un éleveur de canards y surveille ses bêtes. Il y a pas mal d'oiseaux, des échassiers qui se baladent dans les terrains de part et d'autre de la route. Nous arrivons au bord de la rivière. Il y a un ensemble de maisons sir pilotis, des barques pour se déplacer et une installation en bambous qui rappelle celles destinées à la pêche au carrelet. 
Finalement nous arrivons à l'hôtel en fin de matinée. C'est le PK hostel. Il est bien situé, non loin des sites principaux et de la rue de night market.   Les chambres sont grandes et modernes. En plus il y a un parking pour la voiture. Pour manger nous choisissons un restaurant du guide, le Malakor, juste en face des sites principaux. Résultat il n'y a que des touristes occidentaux. Il y a une partie café pâtisserie et cela nous ravit de manger un gâteau. Il fait très chaud et l'ombre des arbres sur la terrasse du restaurant est très agréable. 
Notre défi, cet après midi est de trouver une piscine. Nous en avons repéré une pas loin de notre hôtel mais elle est fermée le mercredi. Il y en a une à la PU guesthouse mais réservée aux clients. Finalement nous prenons les vélos pour aller jusqu'au Riverside Hôtel. On se dit qu'on pourra peut être prendre un verre et profiter de la piscine. On rentre dans le restaurant. Il y a juste une serveuse qui se maquille. On se dirige vers le fond, en passant devant les toilettes où l'on pense qu'il y a le jardin. En fait on arrive dans le coin buanderie de l'hôtel qui donne accès à la piscine où il n'y a personne. Alors on s'installe et on profite de la piscine. Un régal avec la température extérieure qui tourne autour de 35°. On a l'impression que l'hôtel est vide. On repart comme on est venu ...avec en plus une sensation de fraîcheur qui ne dure pas longtemps. Mais ce qui est pris est pris. 
Ce soir nous avons décidé d'aller au restaurant "Bann Kun Pra" pas de chance il est fermé. Nous repartons donc en sens inverse pour aller au Sai Thong. La terrasse qui donne sur la rivière est agréable et permet de voir passer les bateaux avec les touristes mais aussi les convoies de péniches. Le service est comme partout. Dès qu'un plat est prêt ils l'apportent si bien que la plus part du temps on mange en décalé. Pour ce qui est des plats servis dans ce restaurant....pas de quoi crier "venez voir" . On est déçus. Au retour on passe par le night market pour acheter un jus de fruit. Pour moi " passion" c'est vraiment le top. Mais les odeurs de nourriture me soulèvent un peu le cœur . Aujourd'hui c'est la fête du nouvel an chinois pour la communauté chinoise d'Ayutthaya. Un banquet et un chanteur qui s'égosille dans un micro. Rien de bien festif et surtout rien à voir avec ce que l'on a connu à Nakhon Sawan. 
Les Thaïlandais ont encore beaucoup à faire dans l'éducation à la gestion des déchets. C'est un peu la politique du "où ça tombe ça reste". En plus ils sont en plein dans le tout emballé et tout plastique. Résultat les bords de route et de rues sont sales,  même dans des endroits protégés. C'est notre dernier jour de vacances. Demain c'est le départ. Mais on en a vraiment eu plein les mirettes.