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vendredi 31 décembre 2021

Fuerteventura pico de la Zarza 31 12 2021


 

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Vendredi 31 décembre 

Une belle randonnée pour finir l’année. Rien moins que monter au sommet de la montagne la plus haute de l’île, il pico de Zarza à 807m d’altitude…et l’on part de zéro où à peu près.

Il faut aller jusqu’à Morro Jable, au sud de l’île c’est à dire à 76km de là où nous logeons. Alors comme il fait chaud nous décidons de partit tôt, enfin plus tôt que d’habitude. Le départ de la rando est facile à trouver, à droite du golf( encore un) au niveau d’un réservoir d’eau. Il y a un parking et déjà des voitures. Nous démarrons à 9h10 exactement. Il fait frais et il y a du vent. Mais très rapidement nous allons avoir chaud. C’est sec. Des pierres couvertes de lichens et de temps en temps un petit buisson ras. Le chemin est large, c’est une piste, qui grimpe lentement mais sûrement jusqu’au bas du cône, c’est à dire après 6km sous le soleil. Il y a ceux qui grimpent comme nous mais en moyenne plus jeunes et ceux qui courent, les amateurs de trails . Toujours impressionnant de les voir bondir quand on met un pied devant l’autre appuyés sur des bâtons. On ne peut pas être et avoir été. Sur la dernière partie le sentier,  bien balisé et avec des marches de temps en temps, serpente et heureusement car il faut monter les 240 derniers mètres de dénivelé . Aucune difficulté technique. 

En haut il y a du monde et du vent. On fait la connaissance d’une jeune dame française qui loge à Morro de Jable. Du coup elle connaît un peu le coin. La plage de Cofete que l’on domine depuis le sommet où nous sommes. Belle plage sur laquelle de grosses vagues puissantes viennent s’échouer. Nous avions prévu une rando à Cofete que nous ne ferons pas…il n’y aurait plus de surprise. Par contre nous découvrons bordant la route par laquelle nous sommes arrivés jusqu’à Morro  Jable une zone blanche, comme une dune qui borde la mer. Au pied une plage et des zones bleu émeraude qui ressemblent à des lagunes. Elle confirme et nous dit que c’est très chouette. Motivés par une perspective de baignade nous redescendons au rythme marche nordique, soit 7km en moins de 1h 30. Autant dire qu’on ne chôme pas. Tout juste le temps de boire de temps en temps car il fait très chaud. 

Nous prenons la voiture et la route qui doit nous ramener à Calete. Mais très rapidement nous bifurquons à droite en direction de Risco del Paso. La route non goudronnée conduit à un parking où il y a du monde dont pas mal de CC. Nous sommes au bord de cette belle plage de sable blanc que nous apercevions du sommet. Il nous reste à trouver les lagunes. Nous longeons la plage en direction d’un petit village, là bas, assez loin. Pas mal de « culs Nus »., des naturistes. Et là, plutôt dans notre tranche d’âge. Ceux qui n’on pas intégré les effets du soleil sur la peau…vieux soixante-huitards. Devant le village il y des lagunes qui sont en tain de se former car la marrée est descendante. L’eau est chaude et il y a beaucoup de poissons  qui se déplacent  en bande. Dans ce coin de la plage il y a pas mal de monde et des familles avec des enfants. Le coin est magnifique et les nuances de bleu contrastant avec le sable blanc donne un parfum d’exotisme et d’ailleurs. 

Il est temps de repartir et de rentrer à Caleta. Nous voulons éviter de rouler la nuit même si les routes sont larges et bien entretenues. Une nouvelle journée Plein les mirettes! 

jeudi 30 décembre 2021

Fuerteventura rando Las Playitas 30 12 2021


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eudi 30 décembre 

Nouvelle randonnée au dessus de Las Playitas 

Une belle découverte que ce petit village de Las Playitas dont les maisons blanches épousent les contours d’une petite crique. Ici pas de bâtiments disgracieux. Quelques immeubles bien insérés entre la plage de sable noir et le terrain de golf. Quand on grimpe en suivant le sentier qui longe le terrain de golf on découvre l’ensemble et on se dit, pourquoi ne pas se mettre au golf? En général les terrains sont situés dans de jolis cadres. Nous allons serpenter, monter et descendre dominant tour à tour le côté océan au dessus de Las Playitas, puis le côté terre, désertique avec au loin quelques volcans érodés et enfin à nouveau le côté océan au dessus de Gran Tarajal. Comme d’habitude je n’ai aucun problème pour monter mais j’appréhende les descentes et les petites pierres qui roulent sous les chaussures. Une belle randonnée de 8km avec un dénivelé cumulé de 500m et surtout de magnifiques points de vue. Plein les mirettes!


mercredi 29 décembre 2021

Fuerteventura Caldera Gairia 29 12 2021


 

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Mercredi 29 décembre 

Randonnée Montaña Gairia. 

La randonnée part du village de Tiscamanita où se trouve un beau moulin restauré. Pour y arriver nous roulons à travers une zone désertique de terre et de pierres. Nous démarrons la randonnée en marchant dans un oued en direction du pied de la Caldera. Le chemin qui conduit au sommet grimpe lentement sur la pente du volcan dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Au moment où nous passons à côté de bordures rocheuses nous voyons courir des petites bêtes de couleur beige. Des lapins, non car elles ont une longue queue. Des écureuils. Cela y ressemble et quand j’arrive à en saisir une dans l’objectif de l’appareil photo je vois un petit animal debout sur les pâtes de derrière avec les pattes de devant relevées et une petite tête au museau allongé. Cela ressemble un peu à des suricates. Mais en fait il s’agit d’écureuils de Berbérie ou de Barbarie, endémiques du Maroc et de l’Algérie. Leur trop grande reproduction crée un problème d’équilibre biologique sur l'ile de Fuerteventura. Il est donc conseillé aux touristes  de ne pas les nourrir. Belle surprise du matin. Nous continuons notre ascension jusqu’au bout du chemin à l’endroit où le cratère est le plus bas et d’où part un chemin qui conduit à l’intérieur. Comme c’est le cas dans beaucoup de volcans des vestiges de murets montrent que l’intérieur du cratère a été cultivé. Nous montons un peu plus haut sur le cratère afin d’avoir une plus belle vue. Mais pas question d’en faire le tour. Trop scabreux. Un groupe de trois personnes arrive. Ce sont des locaux et le monsieur qui parle plusieurs langues dont le français nous dit être accompagnateur de touristes, principalement allemands. Mais depuis deux ans la situation est difficile. Il nous explique que le volcan que nous avons devant nous est très ancien , un million d'années, comme l’ensemble des volcans de l’île de Fuerteventura. Les cônes volcaniques et les terres qui les entourent prennent toutes les nuances de l’ocre. Cela nous change beaucoup de Lanzarote où le noir domine. Le chemin de la descente nous permet d’admirer les paysages autour de nous. Dans la vallée au pied du volcan, le long de la piste qui nous ramène à Tiscamanita on peut voir des cultures d’aloe vera . Bizarre , les feuilles sont rosées. 

Il est encore tôt lorsque nous arrivons au terme de notre randonnée, 8km et environ 300m de dénivelée.

Alors nous décidons de faire du tourisme en prenant la route de Pajara. Très jolie bourgade aux maisons blanches. Une oasis de verdure avec palmiers, cactus et bougainvilliers couverts de fleurs. Le porche de l’église, très beau et original, est un peu caché par les décors du marché de Noël qui se tient sur la place. Impossible de visiter l’intérieur de l’église. 

La route qui conduit à Betancuria est extrêmement sinueuse. Très peu de végétation excepté dans des ravins où sur des pentes recevant un peu d’eau. Ce sont essentiellement des cactus. Les villages nichés dans les vallons entourés de quelques palmiers et cactus nous évoquent les villages du sud du Maroc. 

Impossible de ne pas faire une halte à Betancuria dont les maisons blanches s’étagent au milieu des palmiers, des cactus et des bougainvilliers. De belles demeures avec des balcons ouvragés et une église dont le porche est travaillé mais que l’on ne peut pas visiter.

Nous dépassons Antigua sans nous arrêter car nous voulons passer à Las Salinas del Carmen. Il s’agit d’un petit village de pêcheurs aux maisons blanches qui entourent une crique avec des marais salants. Assez photogénique au soleil couchant. 

Plein les mirettes! 

mardi 28 décembre 2021

Transfert Lanzarote Fuerteventura 28 12 2021


 

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Mardi 28 décembre 

Ce matin on quitte Tias et Lanzarote pour Fuerteventura. Direction Playa Blanca d’où partent les bateaux et les ferries pour Fuerteventura. Avant d’aller prendre le bateau nous décidons de faire un détour par le village de El Golfo. Au passage nous nous arrêtons pour voir les dernières salines de l’île, Las Salinas de Janubio.

C’était autrefois une activité importante des Îles Canaries. La route qui longe la mer et qui permet de passer par Hervideros est fermée.

Pour aller jusqu’à El Golfo la seule solution est de passer par Yaiza à travers une mer de lave noire. Pourquoi El Golfo? Pour la curiosité locale, la laguna verde. 

A l’entrée du village, grand parking et beaucoup de bus. Peut-être des croisiéristes car on a vu plusieurs gros bateaux à Arrecife. Un chemin balisé avec une circulation de personnes un peu dingue et où le port du masque pourtant obligatoire en Espagne n’est pas spécialement respecté. Au bout se trouve un mirador qui permet de voir la laguna verde (où Charco de los Clicos ) qui doit sa couleur à la présence d’algues et d’organismes végétaux. C’est un peu comme une grande flaque d’eau  verte sur une plage de sable noir.  Pas le bon éclairage le matin. Clic clac. Pas terrible et pas de quoi crier « venez voir ». Direction le port de Playa Blanca où nous arrivons à 11h avec la possibilité de partir à 12h. Il y a de la place, le ferries est loin d’être plein. Trente cinq minutes plus tard nous arrivons au port de Corralejo sur l’île de Fuerteventura. Petite pause dans un resto local. Le menu des travailleurs du coin à 12€ tout compris. Simple et bon. 

En partant de Corralejo nous prenons la route du bord de mer qui passe dans le "parque natural de Corralejo" constitué d’une longue étendue de sable blanc formant des dunes. Par contraste la mer paraît presque bleu marine. Beaucoup de monde qui circule sur cette route. Les gens s’arrêtent pour marcher dans le sable, profiter de la plage, faire du surf...Entre la fin du parc et Caleta Fuste c’est un désert de terre et de pierre. Triste.

Notre hébergement se trouve sur la côte est de l’île et au sud de l’aéroport à Calete Fuste, une station balnéaire entièrement nouvelle constituée d’hôtels, d’ensembles de bungalows et d’appartements de vacances. Ce choix n’est pas forcément une bonne idée car nous sommes sous le couloir des avions. Mais il paraît que l’aéroport ferme entre 21h et 9h du matin...on va y croire. On a loué dans un complexe de vacances avec de petits appartements côte à côte. En cette saison ça devrait aller car il y a peu de monde, mais en été ce coin doit être infernal.(Aux antipodes de ce que nous aimons). La plage est belle, grande et bien équipée, mais compte tenu de la saison nous ne sommes pas sûrs d’en profiter. La plupart des centres de vacances ont des piscines.

Le choix de Caleta Fuste est un choix géographique permettant d’être dans la partie centrale de l’île. 


lundi 27 décembre 2021

Lanzarote volcan Corona et falaises Famara 27 12 2021



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Lundi 27 décembre 

Temps mitigé ce matin. Mais nous avons prévu une randonnée au volcan Las Coronas et aux falaises de Famara. Il faut rouler jusqu’à l’embranchement de Guinate sur la route qui va de Haria à Ye.  C’est très vert et pas seulement parce qu’il pleuviote. Dans cette partie de l’île la végétation est plus abondante. Nous nous garons juste au pied du volcan que nous allons commencer à contourner par la droite en suivant une piste qui passe à côté de réservoirs d’eau. Nous tournons dans le sens inverse des aiguilles d’une montre jusqu’à trouver un sentier qui nous permet de monter en direction du cratère. Nous faisons l’ascension avec une famille de trois enfants dont une petite « chèvre »de 7 ans. Ça nous booste. Le cratère d’un demi km de diamètre est assez profond. Nous ne tenterons pas d’y descendre. Nous continuons le chemin qui fait le tour du cratère. Il pleut légèrement. Nous passons à côté d’un édifice circulaire constitué d’un mur d’un bon mètre de haut surmonté d’un monticule de terre. Est ce une habitation? non car il n’y a aucune ouverture. Est ce une tombe? Qu’est-ce? Cela restera un mystère. Le sentier nous ramène sur la route juste avant le panneau de Ye et en face de la route conduisant au Mirador del Rio. C’est de là que part le sentier pour la falaise de Famara. Le temps est gris mais la pluie a cessé. Lorsque nous arrivons en haut de la falaise nous sommes enveloppés par les nuages. C’est un peu surnaturel. Progressivement les nuages se dissolvent laissant apparaître les hautes falaises de roches noires dentelées, aux angles acérées et au pied desquelles s’échouent les vagues. L’océan nous offre toutes les teintes de bleu. Soudain l’île de la Graciosa apparaît sous le soleil. Magnifique! Le chemin qui suit la crête de la falaise nous offre un spectacle exceptionnel. Au niveau du Mirador de Guinate il faut faire un détour avant de remonter sur la falaise suivante. La vallée de Guinate est couverte de terrains cultivés. Toujours des murets protecteurs et au sol du picon. On trouve des plantations d’aloe vera, de figuiers de barbarie, de vignes….Sur  les flancs des volcans il y a encore quelques terrasses qui sont cultivées, mais peu et on peut le comprendre en raison des difficultés d’accès. Les plantes sauvages qui ne sont pas protégées du vent ont adopté des formes qui leur permettent de résister: aplaties sur le sol ou en boule. Sur la dernière partie de notre parcours nous passons à côté de plusieurs volcans dont le volcan Heleschos dont le font du cratère est cultivé et où l’on voit les murets protecteurs qui épousent l’arrondi du fond du cratère. 

Une belle randonnée de 14km avec un dénivelé de 500m. Pas de difficulté particulière. Plein les mirettes!


dimanche 26 décembre 2021

Lanzarote Teguis 26 12 2021



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Dimanche 26 décembre 

Pas terrible le temps ce matin et même un peu de pluie. Il pleuviote. Notre objectif, le marché du dimanche matin à Teguise. A l’entrée de la ville des hommes qui proposent des places de parking sur des terrains privés. Cela augure d’une grosse fréquentation. A l’heure où nous arrivons il n’y a pas encore trop de monde, mais un peu plus tard il y aura la queue pour entrer sur le marché…gel alcoolique et jauge. Que dire du marché. Beaucoup de babioles et d’articles que l’on peut trouver sur tous les marchés: vêtements, bijoux, produits de beauté ( l’aloé vera a le vent en poupe). Très peu de stands de produits locaux hormis des fruits et légumes, du fromage. Nous sommes déçus. Nous faisons une balade dans les rues de la ville. il y a un monde fou et en particulier sur la place principale où se trouve le musée du « timple », une petite guitare à cinq cordes typiquement canarienne. On trouve une grande variété de timples récents et anciens ainsi que des instruments proches. Le musée se trouve dans l’ancien palais Spinola. Une très belle résidence. Dans les couloirs des filtres à eau en terre, dans la cour et le patio un réservoir. Depuis toujours l’eau est une préoccupation. La place de la Constitución est envahie par les visiteurs. Tout les touristes de l’île doivent être concentrés ici. Nous décidons de partir et nous reviendrons un autre jour. Courte halte dans une pâtisserie Jonniebakes, bakery/café qui se trouve sur la route principale au dessus du moulin. Feuilletés salés et  muffins délicieux. Trois tables dehors, et quelque tables à l’intérieur. 

Direction Teseguite. Après le village en direction de Guatiza sur la gauche des rochers très découpés. Il s’agit d’une ancienne Rofera, c’est à dire une ancienne carrière de rofé ou picon, petits graviers(cendres) d’origine volcanique utilisés dans les jardins, les champs et les vignes et dont la propriété est de retenir l’eau.

Le temps est toujours incertain. Comme nous sommes à la recherche d’un logement pour la fin de notre séjour nous poussons jusqu’à Costa Teguise. C’est une station balnéaire relativement récente et plus modeste que la célèbre Puerto del Carmen. Nous réservons un appartement au Galeon de playa. 

Retour à Tias avec un passage à la blanchisserie. Ce n’est pas la journée la plus palpitante et la plus enrichissante qui nous ait été donné de vivre!


samedi 25 décembre 2021

Lanzarote Caldera Blanca 25 12 2021



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Samedi 25 décembre 

Aujourd’hui, une nouvelle randonnée. Ce sera la Caldera Blanca. Départ de Mancha Blanca à seulement 14km de notre lieu d’habitation. C’est une rando connue et bien balisée avec un grand parking. Depuis le parking un chemin a été creusé dans la mer de lave qui entoure les volcans. Par endroit la couche de lave est vraiment très épaisse. Je l’estime à environ 5 m. Le chemin est plat mais évidemment très pierreux. De part et d’autre les morceaux de lave sont extrêmement coupants. Impossible de marcher dessus bien sûr. La végétation se limite à quelques rares lichens. Pour atteindre le premier volcan, la montaña caldereta, il faut marcher un bon moment. Une large ouverture dans le cône permet de descendre à l’intérieur du cratère. Un sentier grimpe sur la droite de l’ouverture de la montaña caldereta et permet d’atteindre le haut du cratère de la Caldera Blanca. La montée n’est pas très difficile et à l’arrivée le spectacle est saisissant sur l’intérieur du cratère mais aussi sur le paysage environnant. Et ce n’est qu’un début car il est possible de faire le tour du cratère et d’avoir une vue à 360 degrés. Il faut un moment pour faire le tour du cratère dont le diamètre est d’environ un km. Cela laisse le temps de découvrir les volcans environnants, la côte et la mer de lave qui couvre la plus grande partie du sol autour des volcans. L’éruption de ces deux volcans est antérieure à celle des volcans voisins d’où proviennent les coulées de lave noire qui les entourent. Pendant longtemps, le fond de chacun des deux cratères a été cultivé car le sol de sable volcanique est très fertile. 

D’en haut, on découvre aussi les islotes, ces zones cultivables qui furent épargnées par les coulées de lave. Les parcelles sont entourées de murets en pierre qui protègent les cultures des vents. Le sentier de descente est un peu pénible et glissant. 

Une belle randonnée de 11km avec 400m de dénivelé. Plein les mirettes.

A la fin de la randonnée nous décidons de nous rendre jusqu’à Tenesar. La route traverse les islotes. Tenesar : quelques maisons se dressent dans ce coin du bout du monde. Les vagues énormes s’écrasent sur la côte rocheuse et les falaises en produisant des jets de plusieurs mètres de haut. Un peu plus loin le village de pêcheur de La Santa est un spot de surf. Les vagues y roulent de façon impressionnante.

vendredi 24 décembre 2021

Lanzarote Los Ajarches 24 12 2021



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Vendredi 24 décembre 

Une nouvelle rando au programme dans le parc des Ajaches . Il fait beau et chaud, mais pas trop. Juste bien. Nous partons de playa Quemada. Le chemin qui passe à proximité de la « chèvrerie » monte raide. Aucune végétation, mais une vue magnifique sur la playa Quemada, puis sur Puerto Calero et Puerto del Carmen. Le paysage est très minéral. Les plantes, rares, sont de type cactus. Elles semblent rassemblées le long de creux qui descendent à flanc de volcan et qui peuvent correspondre à des rigoles. C’est ce que l’on imagine. Nous sommes très contents d’arriver au point de notre rando où nous apercevons en contrebas le village de Las Casitas de Femes. Nous sommes sur une ligne de crête. Le chemin est large et facile. Bientôt nous apercevons Femes où nous avons prévu de faire une halte. Mais il faut encore du temps et quelques kilomètres pour arriver au col qui surplombe le village et où se trouve une chèvrerie. Dans un enclos il n’y a que des mamans et des chevreaux nourris avec du foin. Ce n’est pas avec les quelques plantes que l’on a vu que l’on peut nourrir un troupeau de chèvres. A d’autres saisons peut-être. Et sans doute car sur le sentier il y avait des empreintes de sabots et de petites crottes. Las Casitas de Femes et Femes sont dans une vallée bordée de volcans. Il y a des terrains cultivés. Tandis que la terre est rouge les parcelles cultivées sont de couleur noire, couvertes des petites graviers volcaniques «  le picon » qui capte l’humidité de l’air et la retient. Le petit village de Femes domine la côte au dessus de playa Blanca. La vue est magnifique depuis la terrasse du bar « le mirador » . Femes est un village typique avec ses maisons blanches aux volets verts. La place San Martial est entourée de beaux palmiers. Sur l’un des côtés se trouve l’église San Martial de Rubicon construite entre 1730 et 1736. Une façade sobre. Impossible à visiter. Pour terminer la boucle de notre randonnée il faut remonter jusqu’à la chèvrerie et prendre un sentier qui descend vers la mer. Beaucoup de pierres partout et inévitablement je glisse et je me retrouve sur les fesses. Du coup je finis la rando au ralenti et crispée sur mes bâtons. Deux bonnes heures quand même pour arriver à playa Quemada. Plein les jambes (15kms 750m), mais aussi plein les mirettes. 

Une halte à Tias pour faire des courses et aller admirer les maquettes installées devant l’église. C’est une représentation en miniature des différentes activités sur l’île et des différents types d’habitations.

jeudi 23 décembre 2021

Lanzarote nord 23 12 2021

 


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Jeudi 23 décembre 

Aujourd’hui c’est une journée découverte du nord de l’île en voiture. Le temps est gris mais il ne fait pas froid. Destination le nord de l’île en passant par Tahiche où se trouve la "fundacion" César Manrique. C’est le lieu qu’a choisi Manrique pour s’installer quand il est revenu à Lanzarote après  des années à parcourir le monde. Peintre, sculpteur, architecte il décide de faire de son île le plus bel endroit du monde. Pour cela il arrive à convaincre les autorités et la population de préserver l’authenticité des paysages, des habitations, de lutter contre une certaine urbanisation qui selon lui défigure le paysage et contre le tourisme de masse. Il va donc créer des lieux, « ses œuvres »qui aujourd’hui attirent les touristes. Il y exprime son désir de communion avec la nature.

La fondation est installée dans ce qui était la maison de l’artiste à Tahiche. C’est à partir de cinq bulles de lave situées dans une coulée de lave datant de la première éruption ( 1730) que Manrique va imaginer le premier niveau de son habitation en reliant les bulles par des couloirs peints en blanc( magnifique contraste avec le noir de la lave). Il adapte l’aménagement, la décoration à la configuration de chaque bulle. Le résultat est extraordinaire. Un luxe de sobriété et de modernité. Les pièces construites au dessus répondent elles aussi à des critères où l’harmonie, la lumière, la sobriété et l’espace sont de mise. Grandes ouvertures avec vue sur la coulée de lave par exemple. Habituellement la fondation expose des œuvres de l’artiste et celles de contemporains et amis du peintre. Mais au moment où nous visitons c’est une exposition sur le peintre  lui même. Nombreuses photos, citations. Quelques œuvres, des films et comme fil conducteur la philosophie du peintre pour qui l’art est une union harmonieuse entre l’homme et la nature. Manrique aimait se mettre en scène, souvent nu ou en maillot de bain, entouré de belles femmes et dans la nature en clair un peu "m'as tu vu?". Il cultivait une certaine image de lui, du beau. C’est ce qui me semble ressortir des photos exposées. Un parti pris du responsable de l’exposition, sans doute, mais les photos existent et Manrique pose. L’extérieur des bâtiments, la piscine, les jardins sont aussi le reflet d’une recherche d’harmonie avec la nature, d’intégration dans le paysage, mais aussi de confort et d’aisance. C’est beau! Plein les mirettes. 

Direction la route du bord de mer qui doit nous conduire à Punta Mujeres où se situe une autre œuvre de Manrique, sa première, Los Jameos del agua. Trop de monde. Nous décidons de réserver cette visite et celle de la Cueva de los verde pour le début janvier lorsque les vacanciers seront partis. Il y a beaucoup de familles avec enfants et de français en particulier. 

Alors nous faisons une pause dans le petit village de Punta Mujeres. La promenade du bord de mer est agréable. Ici pas de plages de sable mais des rochers noirs, les laves. Pour se baigner il y a des piscines naturelles aménagées qui se remplissent à marée haute. C’est sympa, l’eau et limpide mais il ne fait pas assez chaud à mon goût. Repas au resto du coin, sol y Luna. Le poisson du jour est bon. C’est copieux pour un prix raisonnable. 

La route qui conduit à Orzola traverse des champs de laves couverts de buissons plaqués au sol. Peut avant Orzola une petite plage de sable blanc, des piscines naturelles et des murets en virgule pour se protéger du vent. 

Café et dessert à Orzola. On prend des renseignements sur les bateaux qui permettent d’aller sur l’île de la Graciosa. 

Une prochaine excursion. Un petit tour en hauteur. Direction le mirador del Rio. Du monde là encore, mais pas trop. C’est une autre œuvre architecturale de Manrique. On reconnaît sa patte. Les arrondis, les escaliers en colimaçon, les tunnels, les pièces spacieuses avec des baies vitrées. Depuis le bar une vue à couper le souffle sur l’île de la Graciosa. Et puis des terrasses à différents niveau et se fondant dans le paysage.

Le soleil va se coucher. On prend la route de l’intérieur qui passe par Haria. La bourgade se trouve dans une vallée entourée de parcelles cultivées. Du vert et même des palmiers. C’est aussi surprenant que beau. On se croirait dans une oasis. On traverse le village. Il a l’air sympa. On reviendra. 

C’est avec la nuit que nous rentrons. Une belle journée. Plein les mirettes!

mercredi 22 décembre 2021

Lanzarote rando volcan El Cuervo 22 12 2021


 

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Mercredi 22 décembre 

Première randonnée. Avant de partir il y a le rituel de la préparation du pique-nique. Et on ne lésine pas. En général on part avec du pain frais. Il va falloir trouver la boulangerie...pas simple. Heureusement que le départ de la randonnée n’est qu’à une dizaine de Kms. On gare la voiture au bord de la route. Nous sommes sur la route des vins. Autour de nous des champs noirs et des trous entourés de murets. C’est à l’intérieur, à l'abri du vent,  que grandissent les pieds de vigne, souvent énormes et qui se ramifient sur les bords pentus du trou. C’est impressionnant tous ces trous construits. « Des champs de mines protégés ». Par endroit seulement des trous sans murets. Alors pour le coup on se croirait dans un paysage lunaire. Notre sentier nous conduit au volcan El Cuervo, un des plus ancien de l’île. On peut  aussi y accéder facilement depuis un parking sur la route. Le sentier qui y mène est large et plat. Du coup il y a du monde. On peut faire le tour du volcan et même pénétrer dans le cratère par une large ouverture dans le cône. Il est chouette ce volcan et plutôt photogénique avec une partie du bord du cratère qui forme comme un bec.

De l’autre côté de la route. En face du parking démarre le sentier qui conduit à la caldera colorada, autre volcan dont une partie du cône est rouge. Magnifique! D’autant que le ciel est bien bleu et le soleil éclatant. Au pied une énorme bombe volcanique dont seule une partie a été colonisée par les lichens. Le sol de laves est lui aussi colonisé par les lichens verts, et rarement par des spécimens blancs, jaunes ou oranges. Le sentier qui va ensuite vers la montaña negra traverse ce champ de pierres volcaniques couvertes de lichens et abritant quelques plantes vertes nichées dans les creux des pierres. En contournant la montaña negra par la gauche on suit la coulée de laves qui s’est échappée, il y a longtemps de cela, de la Caldera colorada. Là encore, le long du chemin des creux entourés de murets et abritant de la vigne et des figuiers. Assez insolite dans le paysage trois palmiers dont l’un a un tronc couché dont l’extrémité s’est redressée avec un angle de 90 degrés. 

C’est par le pur des hasards, en voulant observer un trou que JC à découvert un trou aménagé en coin repas décoré de peintures rupestres. Petit escalier en pierre, énorme figuier assurant une ombre agréable sous laquelle se trouve table et banc en bois. Incroyable! Et comme il est midi nous faisons la pause repas et sieste. 

Notre sentier nous ramène au niveau du volcan El Cuervo, puis plus tard au milieu des trous entourés de murs observés le matin. Il y a aussi des murs en « virgule » abritant du vent pieds de vignes, figuiers de barbarie, figuiers et grenadilles, plantes qui donnent les fruits de la passion. Il en reste quelques uns, juste mûrs. Un régal! 

Belle balade sans difficulté et sans dénivelé. Comme il est tôt nous faisons un détour pour aller voir près de Tijido le monument créé par Manrique en hommage aux paysans de l’île. Bon!que dire! Rien.

Retour à Tias, notre point de départ et l’endroit où nous logeons. Comme il fait chaud nous allons tester le jacuzzi. Pas mal le petit massage air-eau après la rando.

Pour finir la journée nous allons prendre l’apéro dans le village. C’est quand même super d’être en terrasse avec juste une petite polaire un 22 décembre

mardi 21 décembre 2021

Lanzarote mardi 21 12 2021



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Mardi 21 décembre 

Réveil tranquille. Pas un bruit. Le temps est voilé mais il fait doux. Nous quittons notre petite habitation rendue presque invisible par son revêtement en pierre volcanique. Le paysage est particulier. Les villages forment des taches blanches sur les parois des cônes des anciens volcans. Le paysage est minéral, plutôt gris avec par endroit des parties couleur rouille. Aucune végétation. Et pourtant dans les villages poussent des arbres ornementaux et des fleurs. 

La première étape c’est de trouver un marchand de carte de téléphone. Merci Google. Nous trouvons notre bonheur dans le centre commercial situé près de l’aéroport. C’est aussi l’occasion de faire des courses. Il nous faut prévoir les pique-niques pour les prochaines randonnées. 

Nous décidons de nous rendre à Puerto del Carmen, la cité balnéaire voisine. Ici aussi tout est blanc. Les maisons sont coquettes et fleuries. Les rues très propres. Il y a peu de logements ouverts et habités en cette saison. Et pourtant on a du mal à se garer. Qu’est ce que cela doit être en pleine saison?

Sur le boulevard du bord de mer il y a un peu de monde, mais pas de quoi remplir la multitude de restaurants et de bars. Beaucoup de vieux anglais, allemands et autres « nordistes » qui fuient les frimas de l’hiver dans leur pays. Et puis comme ce sont les vacances scolaires il y’a quelques familles avec enfants.

Au restaurant, les prix des plats sont très raisonnables. Sur les plages les transats et les parasols sont installés. Il manque juste les baigneurs. 

Nous reprenons la voiture pour aller à Puerto Calero situé à quelques kilomètres plus au sud. Beaucoup  de beaux bateaux dans le port. On dit de ce village qu’il est le St Tropez de la région. Peut être au niveau du nombre des bateaux mais pas de la fréquentation qui est réduite. Un chemin piétonnier permet de rejoindre Playa Quemada. C’est un sentier facile, sans dénivelé et bien tracé. Il permet de découvrir la côte rocheuse et découpée. Le village de playa Quemada est un petit bourg sans charme, certainement un ancien village de pêcheurs dont les maisons ont été repeintes et un peu aménagées. Mais dans l’ensemble le village reste authentique. Au bord de l’eau des restaurants de poissons. Il y a un peu de monde. Nous parcourons le chemin qui nous ramène à Puerto Calero en très peu de temps. Sur la route du retour nous faisons étape dans un autre centre commercial pour compléter nos achats du matin et nous en profitons pour faire un selfie devant le sapin de Noel histoire d’agrémenter les messages aux amis.