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jeudi 23 décembre 2021

Lanzarote nord 23 12 2021

 


++++PHOTOS

Jeudi 23 décembre 

Aujourd’hui c’est une journée découverte du nord de l’île en voiture. Le temps est gris mais il ne fait pas froid. Destination le nord de l’île en passant par Tahiche où se trouve la "fundacion" César Manrique. C’est le lieu qu’a choisi Manrique pour s’installer quand il est revenu à Lanzarote après  des années à parcourir le monde. Peintre, sculpteur, architecte il décide de faire de son île le plus bel endroit du monde. Pour cela il arrive à convaincre les autorités et la population de préserver l’authenticité des paysages, des habitations, de lutter contre une certaine urbanisation qui selon lui défigure le paysage et contre le tourisme de masse. Il va donc créer des lieux, « ses œuvres »qui aujourd’hui attirent les touristes. Il y exprime son désir de communion avec la nature.

La fondation est installée dans ce qui était la maison de l’artiste à Tahiche. C’est à partir de cinq bulles de lave situées dans une coulée de lave datant de la première éruption ( 1730) que Manrique va imaginer le premier niveau de son habitation en reliant les bulles par des couloirs peints en blanc( magnifique contraste avec le noir de la lave). Il adapte l’aménagement, la décoration à la configuration de chaque bulle. Le résultat est extraordinaire. Un luxe de sobriété et de modernité. Les pièces construites au dessus répondent elles aussi à des critères où l’harmonie, la lumière, la sobriété et l’espace sont de mise. Grandes ouvertures avec vue sur la coulée de lave par exemple. Habituellement la fondation expose des œuvres de l’artiste et celles de contemporains et amis du peintre. Mais au moment où nous visitons c’est une exposition sur le peintre  lui même. Nombreuses photos, citations. Quelques œuvres, des films et comme fil conducteur la philosophie du peintre pour qui l’art est une union harmonieuse entre l’homme et la nature. Manrique aimait se mettre en scène, souvent nu ou en maillot de bain, entouré de belles femmes et dans la nature en clair un peu "m'as tu vu?". Il cultivait une certaine image de lui, du beau. C’est ce qui me semble ressortir des photos exposées. Un parti pris du responsable de l’exposition, sans doute, mais les photos existent et Manrique pose. L’extérieur des bâtiments, la piscine, les jardins sont aussi le reflet d’une recherche d’harmonie avec la nature, d’intégration dans le paysage, mais aussi de confort et d’aisance. C’est beau! Plein les mirettes. 

Direction la route du bord de mer qui doit nous conduire à Punta Mujeres où se situe une autre œuvre de Manrique, sa première, Los Jameos del agua. Trop de monde. Nous décidons de réserver cette visite et celle de la Cueva de los verde pour le début janvier lorsque les vacanciers seront partis. Il y a beaucoup de familles avec enfants et de français en particulier. 

Alors nous faisons une pause dans le petit village de Punta Mujeres. La promenade du bord de mer est agréable. Ici pas de plages de sable mais des rochers noirs, les laves. Pour se baigner il y a des piscines naturelles aménagées qui se remplissent à marée haute. C’est sympa, l’eau et limpide mais il ne fait pas assez chaud à mon goût. Repas au resto du coin, sol y Luna. Le poisson du jour est bon. C’est copieux pour un prix raisonnable. 

La route qui conduit à Orzola traverse des champs de laves couverts de buissons plaqués au sol. Peut avant Orzola une petite plage de sable blanc, des piscines naturelles et des murets en virgule pour se protéger du vent. 

Café et dessert à Orzola. On prend des renseignements sur les bateaux qui permettent d’aller sur l’île de la Graciosa. 

Une prochaine excursion. Un petit tour en hauteur. Direction le mirador del Rio. Du monde là encore, mais pas trop. C’est une autre œuvre architecturale de Manrique. On reconnaît sa patte. Les arrondis, les escaliers en colimaçon, les tunnels, les pièces spacieuses avec des baies vitrées. Depuis le bar une vue à couper le souffle sur l’île de la Graciosa. Et puis des terrasses à différents niveau et se fondant dans le paysage.

Le soleil va se coucher. On prend la route de l’intérieur qui passe par Haria. La bourgade se trouve dans une vallée entourée de parcelles cultivées. Du vert et même des palmiers. C’est aussi surprenant que beau. On se croirait dans une oasis. On traverse le village. Il a l’air sympa. On reviendra. 

C’est avec la nuit que nous rentrons. Une belle journée. Plein les mirettes!

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