pays visités par année

PAYS VISITES: 2011 CALIFORNIE / 2012 VIETNAM LAOS BIRMANIE ALBANIE / 2013 BIRMANIE CHINE NEPAL/ 2014 INDES MAROC/ 2015 BIRMANIE INDE(ARUNACHAL-PRADESH) CALIFORNIE NICARAGUA/ 2016 THAILANDE MAJORQUE IRAN/ 2017 COLOMBIE JORDANIE/ 2018 CHILI FRANCE (HAUTES-ALPES)/ 2019 THAILANDE ITALIE(POUILLES )/ 2020 ETHIOPIE FRANCE (Pyrénées) ESPAGNE/ 2021 CNARIES(FUERTEVENTURA-LANZAROTTE)/ 2022 LANZAROTTE Espagne(VALd'ARAN) France (QUEYRAS)/ 2023 CANARIES (TENERIFE-GRAN-CANARIA) Mexique(YUCATHAN) France(VALGAUDEMAR ) Italie(SARDAIGNE) COLOMBIE/ 2023/2024 BRESIL/

mercredi 27 décembre 2023

Colombie 2023 Trek Santa Marta J3 27/12

 




Petit déjeuner dans le village. Simon est notre guide Kogi et c’est sa femme qui nous sert le petit déjeuner. 

Ensuite leçon de fabrication de sacs, les mochilas. La fibre après avoir été blanchie au citron, colorée avec des teintures naturelles est torsadée. Maria roule deux fibres sur sa jambe avec une extrême dextérité. Elle nous montre aussi comment elle fait des fuseaux de coton en partant de la fleur de coton. Les femmes portent une tunique blanche et un collier de perles à plusieurs rangs. Quand elles utilisent les mochilas c’est pour le transport et elle mettent la lanière sur le front et la mochila dans le dos.


Village Kogi

Les habitations sont des cases. Au centre du village deux grandes cases communes, une pour les femmes et une plus grande pour les hommes

Au sommet du toit deux petits mâts représentant les deux montagnes principales : le pic Simon Bolivar et le pic Cristobal Colón.

C’est dans ces cases que se déroulent les événements principaux dont l’éducation des garçons d’un côté par le mamo et celle des filles de l’autre par l’épouse de mamo, la Sara

Quand un garçon a l’âge et la maturité ( variable et décidé par le mamo) de devenir un homme il va y avoir une cérémonie. On lui donne un poporo et il doit rester assis avec son poporo entre les mains pendant quatre jours sans dormir. Il est sous la surveillance de deux gardiens. S’il ne réussit pas, il devra recommencer. Lorsqu’il réussit on lui donne sa tenue blanche d’adulte, pantalon et tunique

Le poporo est une calebasse contenant de la chaux fabriquée à partir de certains types de coquillages. Ces derniers brûlées sur un bûcher de bambous vont donner une poudre blanche qui mélangée à de l’eau va donner la pâte blanche que l’on trouve dans le poporo. Le kogi chique la coca. De temps en temps il place le bâton du poporo enduit de pâte dans sa bouche. La salive colore la pâte. Le kogi frotte ce mélange jaune sur le haut le la calebasse où il le dépose en un mouvement tournant avec « ses pensées ». Progressivement cette partie grossit et s’arrondit. Cette grosse boule qui se forme est un peu comme le carnet personnel du kogi, son journal secret. Le kogi doit donc changer régulièrement de poporo. Le kogi possède aussi un sac aux couleurs de sa famille. C’est ainsi que les kogi reconnaissent les membres de leur famille et savent qu’il ne peut pas y à voir de mariage entre eux. Souvent au moment de la cérémonie du passage à l’âge adulte le kogi peut se marier s’il a une fiancée.

Pour le passage de la fille à l’âge adulte c’est la Sara qui s’en occupe avec les femmes, lorsque la jeune fille a ses règles. La cérémonie est plus simple. La jeune fille doit tresser des fils pendant la nuit qui serviront à faire des sacs le lendemain . Ensuite dans la journée elle devra faire sept sacs ( mochila)en suivant les conseils des femmes.

Les rôles des femmes et des hommes sont bien définis. Les femmes s’occupent de la maison et des enfants

Les hommes cultivent le yucca pour la nourriture, le cacao, la canne à sucre dont ils extraient le jus avec une machine actionnée par des ânes ou des mules, du café, du miel…

Les femmes fabriquent les sacs, elles filent et tissent le coton. Certains hommes sont spécialisés dans la fabrication des vêtements.


Simon notre guide nous fait visiter sa propriété. En hauteur, un petit morceau de terrain en terrasse contient trois sièges réservés aux visites des mamos en cas de besoin. Par exemple pour une naissance. C’est le mamo qui donne le prénom de l’enfant dans les deux langues. Sur la propriété, Simon cultive tout ce dont sa famille a besoin pour vivre, yucca, cacao, café, fruits, canne à sucre, sisal 

Plante pour les sacs fike 

Le fiqué est une fibre végétale extraite de la Furcraea andina, une plante de la famille des Agavacées (cactus), originaire des Andes (Colombie, ...

Il nous accompagne jusqu’à la piste après avoir attaché à chacun de nos poignets un bracelet porte bonheur en fibre avec une perle blanche à gauche pour le jour et une noire à droite pour la nuit.

Retour à pied jusqu’à Calabazo , puis jusqu’à l’agence Danam qui nous a organisé le trek. 

Retour à l’hôtel mama Tayrona et fin après-midi détente. 

Un super trek, une magnifique expérience. Plein les mirettes

mardi 26 décembre 2023

Colombie 2023 trek Santa Marta J2 26/12



 ++++PHOTOS

Petit déjeuner avec chocolat chaud, café, arepa.  

C’est le départ pour un long périple. La mule nous précède pendant un petit moment. Puis nos chemins se séparent. Nous grimpons. Belle vue sur la nature, jusqu’à Santa Marta. Autour des Fincas, caféiers et élevages de vaches. Petit arrêt café et gâteau chez des habitants. Nous repartons dans une succession de descentes et montées. Au passage nous nous arrêtons au bord d’une plantation de canne à sucre. Les guides nous débitent des morceaux à sucer. Délicieux. Nous arrivons au bord d’une Riviere où nous allons manger. Mais avant, petit bain frais et réparateur. Le cuisinier nous a fait griller des escalopes de poulet servies avec des pommes de terre bouillies. Jus de panela et citron. C’est bon. Nous repartons. 

Nous voici maintenant au Site archéologique, une mini Ciudad Perdida. 

Le site de Bunkany est constitué d'une série de grandes terrasses qui servaient de fondations aux maisons en terre et en palme qui constituaient (et constituent toujours) l'habitat original des peuples qui habitaient les montagnes de la Sierra Nevada.

Dans les faits, il existe donc des dizaines d'équivalents Bunkuany, mais peu ou pas sont accessibles actuellement. Bunkuany fait donc figure d'exception et c'est pour cela que ce site a rapidement été présenté comme la “deuxième Cité Perdue”.

Ce que j’ai retenu des explications du guide: 

En haut de la Sierra se trouve une lagune qui alimente les rivières descendant vers les sites. On estime à environ 100 personnes le nombre d’habitants du site, des descendants des Tayrona. 

Le Mamo parle avec la nature. Il a des pouvoirs spirituels , mais il est aussi médecin, enseignant. 

Pour communiquer avec la nature il fait un trou dans un rocher du lit de la rivière avec une pierre pointue. De l’eau va s’y accumuler. Par ailleurs Il possède un morceaux de quartz à plusieurs faces et pointes. Il concentre sa pensée dans le quartz et communique la question qu’il veut poser au cristal avant de le laisser tomber dans le trou( yathujua). En fonction de la façon dont réagissent les bulles d’eau il connaît la réponse à la question. 

Le guide ramasse une bogue de Rocou ( Bica Orellana), un arbre originaire d'Amérique centrale dont les fruits vont donner des graines rouges utilisées pour faire l’achiote pour la cuisine. Il va écraser les graines sur une pierre et obtenir une pâte avec laquelle il va maquiller les enfants et les plus grands.

Fernando coupe des feuilles d’iraca et montre aux enfants comment les tresser. 

Nous sommes fatigués, surtout les enfants. Nous devons porter les bagages pendant un petit moment, jusqu’à un abri où deux mules nous attendent pour transporter bagages et enfants. Nouvel arrêt dans une ferme où l’on peut déguster bananes et clémentines. Les bananes petites sont un délice. Nouveau départ en direction de la prochaine baignade. Nous sommes un peu inquiets pour la suite du trajet mais les guides nous promettent une surprise. 

Fin de journée baignade dans le Rio Piedras au niveau de l’hôtel « parque tayrona Madre Sierra. »Magnifiques rochers couleur argent.

Une voiture nous attend près de l’hôtel et nous conduit au delà de Calabazo où attendent des motos. 

C’est la nuit, la route est défoncée et nous, les anciens, refusons de monter sur les motos( une par personne) et nous obtenons un 4x4 avec l’autorisation de la coopérative des motos taxis qui préservent leur boulot en interdisant l’accès aux voitures sur cette route 

Nous arrivons dans le village Kogi  fatigués .

Nous sommes accueillis par le chef. Ensuite nous allons sur une esplanade où se trouvent deux cabanes avec douche, wc et lavabo. Un abri avec une table. Une hutte avec des hamacs. C’est là que vont dormir les enfants et leurs parents 

Pour nous dix mètres plus haut une hutte abritant trois “chambres” minuscules contenant un lit et à côté un abri avec hamacs pour les guides. Le matelas de notre »chambre » est une horreur…un grand trou au milieu. Comme la chambre voisine n’est pas occupée nous nous séparons JC et moi chacun sa chambre.

Le repas est toujours un peu identique

Nous nous couchons tôt. 

lundi 25 décembre 2023

Colombie 2023 Trek Santa Marta J1 25/12



 ++++PHOTOS

Départ pour le trek avec un peu de retard à cause du petit déjeuner un peu long à arriver. 

Nous faisons connaissance avec les guides Fernando et Caleth.

C’est en 4x4 que nous prenons la direction de La Lisa Santa Marta Magdalena.

Au passage nous nous arrêtons au lieu dit La Casina, la piedra de Donama, un site Kogi, descendants des Tayrona (les Kogis, les Arhuacos, les Kankuamos et les Wiwas.)

Il y a un gros rocher gravé qui ressemble à un cerveau et qui serait un hommage à un Mamo très intelligent. Un mamo est un peu comme un chamane 

Ce serait une construction Tayrona vieille de 1000 ans

Les Tayrona ont été les premiers habitants mais ils ont disparu et il reste leurs descendants. Chaque village compte trois mamos. Les apprentis chefs suivent le mamo le plus ancien pour apprendre 

Pour devenir mamo il faut relever des défis et ne pas être pleurnichard. 

La nature est très importante pour les Kogi 

Les Kogi ne se coupent pas les cheveux car la force vient des cheveux

Les indigènes ont une gestion indépendante du gouvernement 

Au niveau santé et éducation par exemple ils peuvent choisir entre des structures gouvernementales ou leurs propres structures. Cela peut être aussi un peu des deux. 

Un peu plus loin nous nous arrêtons sur un autre site comportant des pierres gravées, petroglyphes,  et la représentation d’animaux ou d’humains. Les pierres gravées sont en granite.

Les Kogi vivent de la culture du yucca ( manioc), du cacao et de l’élevage des poules pour leur consommation et des vaches

Nous laissons la voiture et nous partons en direction de notre première étape, un abri avec table où nous attendent les personnes qui ont préparé notre repas. 

Repas riz, lentilles, salade, viande. Très copieux. Dessert chocolat, boisson eau et panela ( Panela est un ingrédient très commun en Colombie, mais aussi dans toute l'Amérique du Sud et Centrale. Son unique composant est le jus de la canne à sucre. (ou vesou), qui est cuit à haute température ). Là il s’agit d’eau sucrée avec de la panela à laquelle ont été ajouté citron et gingembre.

Foot pour les enfants, relax dans des hamacs pour les adultes.

Nos cuisiniers sont venus avec une mule sur laquelle nous chargeons quelques bagages. Nous reprenons notre trek jusqu’à un lieu de baignade pas très loin. 

Je reste au bord de l’eau pendant que le groupe remonte la rivière jusqu’à une cascade au milieu des rochers rouges. Les enfants s’éclatent à sauter dans l’eau. 

Nous reprenons notre marche jusqu’au lieu de notre premier campement, “Cabaña la Momposina “. Il y a trois dortoirs de six personnes. Dans chaque chambre 3 fois deux lits superposés avec moustiquaire, drap, coussin et couverture 

A l’extérieur, mais sous abri, deux espaces douche et WC, un lavabo, un coin cuisine, un auvent avec une table et des bancs. A côté s’étend une grande terrasse avec table, bancs et vue magnifique sur la nature environnante. Au dessus du campement se trouve une Finca tenue par un homme qui cultive du café. Il doit être le gardien du campement ou peut être le propriétaire. Super accueil par l’équipe. Le “muletier”, le cuisinier que l’on retrouve à chaque repas avec la nourriture déjà prête et qu’il dispose sur nos assiettes et le propriétaire de la finca.

A notre arrivée nous avons des petits beignets et du riz au lait

Et puis les guides nous proposent de jouer au tejo, un jeu national. Le principe est simple. Il faut lancer un disque de métal sur une cible en argile en espérant les fortes explosions des sachets de poudre disposés dessus. 

Les enfants adorent et les grands se prennent aussi au jeu. Cela nous permet d’attendre l’heure du repas dans la joie et les cris de victoire à chaque explosion.

Le repas du soir est riche avec poisson, riz, platanos. Toujours un jus de fruit.

Nuit tranquille sous une magnifique 🌝 

dimanche 24 décembre 2023

Colombie 2023 Calabazo 24 décembre



++++PHOTOS 

Hébergement hôtel Mama Tayrona.

Bien situé dans la verdure non loin de calabazo. Bâtiment principal en hauteur pas facile d’accès avec des sacs lourds, monte dur et beaucoup d’escaliers.
Chambre agréable, belle vue, mais insonorisation pas terrible. Le bruit du ventilateur fait un doux ronron qui cache un peu les autres bruits.
Belle piscine et lieu d’accueil agréable. La cuisine est bonne mais il ne faut pas être pressé.
Calabazo: Courses pour le pique-nique nique
Le bus en direction de Palomino avec arrêt au niveau de la Quebrada Valencia, notre objectif du jour, se prend devant l’entrée de l’hôtel. 30 minutes après nous sommes à l’entrée du chemin de la cascade. Il faut payer une petite somme. On chemine à pied sur un chemin agréable qui nous oblige à traverser plusieurs fois la rivière, avec quelques centimètres d’eau seulement. Marche facile que l’on peut faire avec des crocs voire des tongs pour éviter d’avoir à quitter et remettre les chaussures. Trente minutes après nous avons atteint notre but.
Plusieurs piscines naturelles l’une sur l’autre alternant avec des cascades.
Nous allons à la plus haute et les enfants se régalent à sauter. Il y a du monde mais ce n’est pas gênant.
Retour à l’hôtel, piscine et préparatif des bagages pour le trek de trois jours.
Repas de Noël. Ambiance festive et sympathique.

vendredi 22 décembre 2023

Colombie 23 Isla de Mucura 22 23 déc

 

++++PHOTOS

1 jour

2h de bateau rapide depuis Cartagena (Limite en poids des bagages)

L'île de Múcura est une île corallienne située dans l'archipel de San Bernardo, golfe de Morrosquillo en mer des Caraïbes. Elle est gouvernée par la Colombie et fait partie du district de Cartagena de india.

Balade sur le site de l’hôtel Múcura où l’on peut voir, mais en cage, un beau toucan et en liberté des perroquets extrêmement bruyants.

Baignade dans une eau bien chaude et bleu turquoise , coucher de soleil, jeux sur l’espace jeu,

2 jour

Snorkeling à environ 40 minutes de l’hôtel

Balade au milieu d’un magnifique aquarium naturel. Des poissons de récifs coralliens jaunes, bleus, orange.., poissons anges, poissons chirurgiens

L'après-midi nous partons à la découverte de l’île, plage publique et village de Puerto Caracol. Rapide car la majorité de l’île est occupée par des hôtels dont l’espace est privatisé.

D’après la réceptionniste de notre hôtel il existe des conventions entre les hôtels et les habitants de l’île pour l’emploi, l’éducation, la santé.

Location de padels, pas facile de garder l'équilibre mais on s'éclate.

mardi 19 décembre 2023

Colombie 2023 Carthagena de los Indias 19/12



++++PHOTOS



 Balade vers le parque Centenario où l’on peut voir des paresseux. Ils sont au nombre de sept et pas facile à repérer sans l’aide des jardiniers qui se font un plaisir de les montrer à ceux qui les sollicitent 

Balade sur les remparts, coucher de soleil. Un monde fou.

Nuit un peu difficile car habitation dans quartier festif, Getsemani, autour de la Plaza de la trinidad. 

Maisons colorées et fresques sur les murs. 

Musique jusqu’à 5h du matin

vendredi 15 décembre 2023

Brésil 2023 Rio Vendredi 15 décembre



 ++++PHOTOS

La matinée commence tôt car nous avons rendez-vous à 6h30 avec nos amis pour aller faire du Canot de mer. Départ au pied du Fort militaire au bout de la plage de Copacabana. Nous sommes accueillis chaleureusement comme partout de façon générale. Nous amis pratiquent ce sport trois fois par semaine. Cinq personnes par bateau, un canot élancé et étroit avec un balancier. Une fois équipés avec nos gilets et une rame nous voici intégrés sur un canot. Il s’agit de ramer en rythme. À chaque « hop » on alterne. Une fois à droite, une fois à gauche en essayant de ramer en cadence. Direction la plage d’Ipanema. Trop de vagues sur le spot de surf. Demi- tour. Les six bateaux sont en ligne. Top départ pour traverser la baie de Copacabana. Notre bateau arrive le dernier. Applaudissements pour chaque bateau. Petite baignade pour les volontaires. L’eau n’est pas chaude et le problème ensuite est de remonter sur le bateau. Alors pas pour nous. Nous attendons le retour sur la plage. Quelle vue depuis le bateau! Notre regard englobe toute la baie de Copacabana. Sur notre droite le pain de sucre, devant nous la plage, les immeubles. A l’arrière une favéla et un peu plus loin le rocher sur lequel se dresse le " Corcovado". Plein les mirettes! Merci les amis pour cette expérience. 

Retour sur la plage après une heure. Les épaules et les bras ont bien travaillé. En même temps que nous arrivent les petites barques de pêcheurs. Les poissons qui bougent encore sont immédiatement proposés à la vente. Fraîcheur garantie.  Baignade rapide car l’eau est fraîche même si la baie de Copacabana est bien protégée.

Mais ce n’est qu’un début de journée. Comme j’ai envie de retourner dans le quartier de Santa Teresa nous prenons le métro direction Cinelandia. Il n’y a que deux lignes mais elles nous permettent de visiter les lieux les plus touristiques. En plus c’est gratuit pour « les vieux », plus de soixante ans. Dans les transports en commun et de façon générale les gens sont très respectueux. Ils laissent systématiquement la place aux gens âgés. Dans certains endroits il y a même des files spéciales. Pas désagréable! Aujourd’hui nous allons prendre le bus pour Santa Teresa. C’est l’occasion de passer par Arcos do Lapa. Les arches blanches de l’ancien aqueduc se dresse au fond d’une grande place qui a dû être bordée de belles maisons coloniales aujourd’hui délabrées. Quel dommage!  Ce sont des petits bus qui grimpent vers Santa Teresa car les rues sont étroites et tortueuses. Tarif unique de 4, 5 R, c’est à dire moins de 1€ que l’on peut régler au chauffeur et plus rapide que le touristique Bondilho. Passage obligé par la boutique ou l’on peut acheter les délicieux pão do quejo et par l’escalier Salaron bien moins fréquenté qu’à notre précédent passage, un dimanche. Retour à pied vers Arcos do Lapa et direction la "catedral métropolitain" dont l’extérieur m’évoque un temple maya. Nous passons sous les arches et prenons une rue bordée d’immondices où les vagabonds s’étalent. Merci Google pour cette idée de circuit. Évidemment la propreté des lieux et la sécurité ne font pas partie des critères choisis par l’application. Nous aboutissons dans la rue d’un palais de justice et en face du restaurant « Tribunal ». Pourquoi pas? Il s’agit d’un restaurant self service où l’on mange « au poids ». Je trouve cette solution très « écolo ». Chacun choisit ce qu’il a envie de manger et paie la quantité de nourriture  qui se trouve dans son assiette. En bout de chaîne une personne se charge de peser. Du coup pas de gaspillage et un prix raisonnable. Nous mangeons entrées, plat et dessert pour JC pour l’équivalent de 14€ à deux. C’est une nourriture simple, bonne et variée. La salle est grande, lumineuse et bien aménagée. Autour de nous le style est plutôt jeunes cadres dynamiques. Des personnes minces, vêtues avec soin et peut-on le dire sans paraître racistes de couleur de peau blanche, sans mélange, ou peu. C’est la concentration qui fait qu’on le remarque. Partout ailleurs dans la rue, la population est très mélangée et à l’image d’un pays coloré. 

Nous finissons par trouver l’entrée de la cathédrale à côté de l’immeuble de Petrobras. C’est le quartier d’affaires où se trouvent les grandes compagnies. 

Bonne surprise que l’intérieur de cette cathédrale moderne dont les grands vitraux modernes convergent harmonieusement vers le plafond vitré en forme de croix.

Dernière visite dans le quartier le «  théâtre municipal ». Pas de chance, la visite, obligatoirement guidée est en portugais et la jeune guide s’écoute parler. Comment faire en une heure trente ce que l’on peut faire en une demi heure. Le lieux est beau si l’on aime le style «  orientaliste » pour le bar et art nouveau pour l’entrée, impressionnante et majestueuse. Tout y est, grand escalier, barrières en fer forgé ouvragé, lustres belle époque, colonnades et dorures. De beaux vitraux, des petits salons « cosy ». Très belle vue depuis le balcon du deuxième étage sur la place. La salle de spectacle est grande et belle, or pour les colonnades, les balcons, les loges et rouge pour les fauteuils qui en plus sont confortables. 

Retour vers Copacabana. Nous avons rdv avec nos amis pour aller au fort militaire encore en activité. Ce qui est surprenant c’est qu’une fois l’entrée franchie on se retrouve sur une route bordée d’un côté de restaurants et de l’autre de tables depuis lesquelles on a une vue magnifique sur la baie, des immeubles luxueux avec en arrière plan une favéla dont les petites lumières s’allument progressivement. Depuis le bout de cette route où se trouvent les blockhaus militaires et les vieux canons la vue est spectaculaire au coucher de soleil. A gauche Copacabana et le pain de sucre, à droite la pointe rocheuse d’Arpoador ou de grosses vagues mousseuses viennent s’échouer. Quel meilleur endroit pour boire une capirinha et passer une dernière soirée avec nos amis? 


jeudi 14 décembre 2023

Brésil 2013 Rio Jeudi 14 décembre



++++PHOTOS

Ce matin nous partons en direction du jardin botanique. Il fait beau et chaud et la perspective de se balader dans la verdure est plutôt réjouissante. Mais il faut y arriver au jardin botanique. Métro jusqu’à la station Botafogo. Il y a du monde, mais en métro ça roule. C’est à cette station que se font les correspondances avec les « bus-métro » tous bleus. La porte de sortie du métro est bien indiquée. Nous grimpons. Dans ces bus c’est comme dans le métro souterrain, gratuit pour les plus de 60 ans ( y compris les touristes) en montrant une pièce d’identité. Sympa non!  Le bus fonce dans la rua jardin botanico, un grand boulevard très commerçant et il y a peu d’arrêts. Pour nous c’est l’arrêt jardim botanico. Il nous faut marcher un bon moment pour arriver à l’entrée. Avec le plan du jardin il y a des circuits conseillés. Nous déambulons pendant plus de deux heures dans les allées. Impossible de manquer la grande allée de palmiers impériaux et une autre allée beaucoup moins longue mais beaucoup plus spectaculaire pour nous car bordée de Couroupita guianensis en fleurs, (arbre sacré en Amazonie). Son nom d’espèce fait référence à son lieu d’origine. Il produit de superbes fleurs parfumées de couleur orangée, jaune et rose qui s’assemblent en grappes et ne durent qu’un seul jour. Elles naissent sur le tronc ou à la base des branches et sont pollinisées par de grandes chauves-souris. Cet arbre est l’un des plus étonnants de la planète. Le tronc des spécimens adultes peut être couverts de fruits et de fleurs au même moment. Magnifique! Comme je suis surtout attirée par les arbres à fleurs je « bloque » sur un flamboyant…toujours aussi beau, mais aussi un goyavier en fleurs. Un peu plus loin nous passons un peu de temps dans la serre des orchidées où le gardien nous fait admirer et sentir une très belle orchidée jaune. Lacs, cascade, ruisseau et fontaines complètent agréablement l’ensemble. Un super moment dans la verdure et loin de l’agitation. De temps en temps, à travers les arbres on peut apercevoir la statue du Christ rédempteur. Avant d’être un jardin botanique, le lieu abritait une fabrique de poudre à canon….les habitants de Rio n’ont pas perdu au change.

Comme il est l’heure de manger nous nous arrêtons dans un petit troquet, puis pour le dessert dans une boutique à « açai », sorbet si spécifique du Brésil. Ici chacun peut créer sa coupe en ajoutant fruits frais et graines. Miam! 

Un peu avant sur la même rue se trouve le Parque Lage. Ancienne propriété de la famille Lage elle abrite aujourd’hui une école d’art. C’est aussi un lieu où les touristes locaux aiment se prendre en photos devant le bassin de la maison avec pour fond le Corcovaldo au pied duquel se trouve la propriété. Du reste c’est par un sentier qui part de ce parc que l’on peut atteindre la statue à condition d’être prêt à effectuer les 700m de dénivelé. Cela nous fait très envie mais nos amis nous le déconseillent pour des questions de sécurité.

Fin de journée sur la plage d’Ipanema dans le coin favori des surfeurs, Arpoador, d’où l’on a une belle vue sur la plage. Il y a du monde, mais l’eau n’est pas très chaude. Très beau coucher de soleil depuis le rocher d’Arpoador. Lorsque le soleil entre dans l’eau, c’est la fête et tout le monde applaudit. Tout autour des vendeurs de boissons et autre. Ambiance garantie.

mercredi 13 décembre 2023

Brésil 2023 Rio Mercredi 13 décembre



++++PHOTOS

Debout de bonne heure, comme d’habitude. Nous avons rdv à 7h30 avec Marcelo qui doit nous conduire au départ du train pour le Corcovado. Et oui aujourd’hui nous avons décidé de découvrir un des lieux mythiques de Rio, le «  Corcovado » ou Christ rédempteur. Nous n’avons pas réservé. Du coup même si nous arrivons un peu avant huit heures nous n’aurons accès au train qu’à neuf heures. Il y a de nombreux groupes. Nous aurions préféré monter à pied. Nous avions songé à prendre un chemin qui part du dernier arrêt du tramway de Santa Teresa et qui rejoint le Corcovado. Mais nos amis nous l’ont déconseillé pour des raisons de sécurité. Dommage!. Le train s’élève à travers une végétation luxuriante jusqu’à la plate forme où est installée la statue. Ce n’est pas très grand compte tenu de la foule qui se presse pour profiter de la vue et faire des photos. Il y a ceux qui imitent la statue, les bras écartés, ceux qui sont à genoux, d’autres qui prennent des poses un peu ridicules….Enfin il y a de tout et côté vestimentaire aussi. Le temps est un peu brumeux et il y a peu de relief. Le christ est grand, il n’y a donc pas de problème pour l’avoir sur les photos. Par contre les différents quartiers de la ville n’apparaissent qu’à travers une sorte de voile.

Nous saturons assez vite et c’est avec plaisir que nous redescendons. Direction le jardin d’Ala qui marque la séparation entre deux quartiers sélects, Ipanema et Leblon. Le canal du jardin qui va de la mer à la lagune est sans arrêt ensablé. Le coin pourrait être sympa mais il fait un peu abandonné. 

Petite balade au bord de la lagune et retour vers les plages qui avec le soleil ont retrouvé leurs adeptes.

Pour nous c’est un petit temps de repos avant notre dernière excursion du jour au «  Pão de Açùcar ». Nos amis nous ont conseillé d’y aller en fin de journée pour y admirer le coucher de soleil. Nous partons donc vers 15h30. La première étape en métro est facile. Arrêt Botafogo. Ensuite ça se complique. Sur le guide il est indiqué de prendre ce qu’ils appellent le métro aérien, des lignes de bus qui prolongent le métro.

Mais en fait il n’en n’est rien. Il faut prendre un bus normal qui va vers Urca. Heureusement qu’en demandant les choses deviennent assez faciles. Les gens sont prévenants. Ils nous indiquent le lieu de départ et le numéro 513 direction Urca, le quartier sympa d’où part le téléphérique du Pain de sucre. Il faut payer le bus au chauffeur qui nous permet de franchir le tourniquet d’entrée à l’intérieur du bus. Ici pas question de prendre le bus sans payer. 

Il y a deux téléphériques successifs. Le premier s’arrête au Morro da Urca. C’est à ce niveau que nous allons monter à pied en prenant la piste Coutinho ( qui ferme à 17h) pendant un petit moment et ensuite en empruntant su la gauche le sentier balisé qui monte au Morro da Urca. Ça grimpe assez fort et raide. Nous sommes habitués à marcher et bien équipés, chaussures et bâtons de marche. Et comme d’habitude nous rencontrons des gens qui descendent avec des tongs. Mauvaise surprise en arrivant au Morro da Urca. La porte est fermée. Le gardien nous explique qu’il est plus de17h. Pour entrer nous devons lui expliquer que nous souhaitons monter au pain de sucre et ensuite redescendre en bas avec le téléphérique et pas par le sentier    qui sera fermé. Après discussion avec ses collègues il nous laisse entrer. Depuis ce premier niveau ( commerces, bars, restaurants) la vue est magnifique sur la petite plage vermeilha au départ du téléphérique à côté du centre militaire et sur le quartier de Urca.  La montée vers le pain de sucre est impressionnante. Il y a un peu de vent et on se sent légèrement balancés. Nous voici arrivés. L’espace est beaucoup moins vaste qu’au Morro da Urca. La vue est époustouflante sur 360°. Il y a du monde pour attendre le coucher de soleil qui ne sera pas à hauteur de nos attentes en raison d’un nuage qui s’accroche au Corcovado et cache partiellement le soleil. Mais la vue est magnifique 🤩 

Retour avec le téléphérique, le bus et le métro.

Nous sommes épuisés. Une journée « plein les mirettes »

mardi 12 décembre 2023

Brésil 2023 Rio Mardi12 décembre



++++PHOTOS 

Une journée sous le signe de la fête et du soleil revenu.


A l’origine le carnaval est un mélange d’une fête importée par les portugais et de danses et percussions africaines. La légende veut qu’une bahinaise, Tia Ciata, en soit à l’initiative grâce à de bonnes relations avec le maire de Rio à une époque où la ségrégation était encore bien présente.


Premier rdv ce matin à 9h dans les locaux des écoles de samba pour vivre une « expérience carioca ». Il faut rejoindre les grands hangars qui se trouve au-delà de l’aquarium, ( AquaRio) dans le nord de Rio. Nous avons rdv à 9h pour une visite en français. Réveil matinal  pour partir vers 7h30 de la station général Osorio / Ipanema. Il faut rejoindre et sortir à la station Cinelandia. Le métro est bien plein. A la station Cinelandia il faut prendre le tramway L1 en direction de  So Diego et s’arrêter à la station AquaRio. De là nous rejoignons les grands hangars qui abritent les ateliers de préparation des 12 principales écoles de Samba, appelées écoles spéciales. Ce sont les meilleures. Sur les immenses hangars le nom des écoles. Nous avons rdv devant RioGrqnde. C’est Gilles qui nous accueille avec un jeune collègue. Il parle parfaitement français ayant vécu plusieurs années à Paris. Nous voici à l’intérieur du hangar. C’est là que sont préparés les chars. Interdiction de filmer. Le carnaval est une fête, mais aussi une compétition avec des règles strictes. Le calendrier annuel est serré. Le carnaval à peine terminé il faut penser au suivant. Mars/ avril pour choisir le nouveau thème et imaginer l’histoire que devront raconter les chars et les danseurs. Les chars de cette année sont là, devant nous spectaculaires par leur taille et leur sophistication. Beaucoup d’éléments sont taillés dans des blocs de polystyrène recouverts de papier mâché pour être peints. La structure des chars repose sur des châssis de camions. Ensuite des systèmes de vérins permettent de faire monter et bouger les différentes pièces. L’histoire est rythmée par une chanson écrite spécialement et de la musique. Plusieurs compositeurs travaillent sur le thème et une seule chanson est retenue. Une grosse responsabilité pour ceux qui choisissent la chanson. Une fois le thème et l’histoire choisis le dessin  puis la construction des chars peut commencer. Il y en a cinq qui représentent chacun un épisode de l’histoire. Le rôle du costumier est extrêmement important. Il doit imaginer les costumes des danseurs qui seront sur les chars et ceux des danseurs qui accompagnent chaque char. Sur les chars chaque costume est unique et revient à environ 5000€. Les costumes des danseurs qui défilent entre les chars sont plus modestes et coûtent environ 200€ pièce. Heureusement car pour chacun des 5 groupes il  faut 100 costumes identiques. Les écoles de samba se trouvent dans les banlieues de la ville. Les danseurs s’entraînent tous les samedis. La règle essentielle est de danser dans la joie. La préparation du carnaval dure une année et occupe de 150 à 200 personnes. Le défilé est très réglementé. Chaque école n’a droit qu’à une heure de défilé entre 22h et 6h dans  le sambadrome dont la longueur est de 750 m. C’est le temps qu’il faut pour convaincre le public et les juges. Devant chaque école qui défile un petit groupe de danseurs chargés de faire comprendre l’histoire. Ils sont suivis par la danseuse porte bannière et le danseur qui l’accompagne. Leur rôle est très important. Ensuite viennent les chars et les danseurs accompagnés par les musiciens, en tout entre 3200 et 3500 personnes bénévoles. Tous doivent donner le maximum de leur énergie pour faire triompher leur école. L’enjeu est de taille. Le premier prix est important, une somme d’environ 3 millions €. Pour chaque carnaval une école dépense environ 2 millions (subventions municipales, billetterie, subvention TV) . Et puis il y a le prestige et l’assurance de rester dans les locaux fournis par la municipalité et dont seules les douze plus grandes écoles bénéficient. Comme au foot la dernière école de l'année est rétrogradée de division. Pour chaque carnaval tout est renouvelé. Certains éléments sont modifiés pour être réutilisés, mais très peu. 

Nous avons le droit de photographier quelques costumes des années précédentes. Une vidéo très intéressante nous permet de suivre un résumé d’un défilé dans le sanbodrome. Et puis surprise nous sommes invités à nous costumer et à danser avec deux danseurs qui sont là  pour ça bien sûr. La visite est très agréable. Les locaux sont colorés, agréables et toutes les personnes présentes joyeuses et accueillantes. Un petit verre de caipirinha nous est offert en fin de visite ( 1h 30 environ). 

Une belle expérience! Plein les mirettes.

Retour en direction du centre ville, d’abord à pied par le boulevard olympique pour pouvoir admirer la grande fresque murale réalisée pour les JO par Eduardo Kobra. Il s’agit de cinq visages représentant les cinq continents évoqués par les anneaux olympiques. Ensuite par le tramway. C’est au niveau du largo do carioca que se trouve la igreja et le couvent de St Antoine. L’ensemble tout blanc domine le largo. Une belle vue. L’église elle même n’est pas terrible. 

Dans le quartier se trouve le Real gabinete portugues de leitura. Bâtiment blanc avec une belle façade ornementée. Il abrite une magnifique et riche bibliothèque. C’est un peu notre jour bibliothèque car nous enchaînons avec la visite de la bibliothèque nationale. Un bâtiment avec un intérieur très début du XXe avec son escalier double, ses lampadaires et sa coupole vitrée. Impossible d’entrer dans les salles. Autre bâtiment typique de ces années là, la Confeitaria Colombo très café années folles. Petite carte de plats pour midi. Les gens y vont surtout pour les desserts. Bel intérieur et ambiance agréable. Service efficace et rapide.

Progressivement le soleil est arrivé et nous finissons l’après-midi sur la plage de Copacabana que nous voyons sous le soleil pour la première fois depuis notre arrivée. 🌞Il y a du monde malgré une mer agitée.

Fin de journée et repas avec nos amis qui nous font découvrir deux fruits typiques, l’açai, fruit du palmier pinot. Ce sont des baies pourpres que nous consommons sous forme de sorbet. Très bon. Autre découverte une crème glacée à base de cupuaçu. C’est un fruit de couleur marron qui contient une pulpe jaune clair avec laquelle nos amis ont un réalisé une crème. Un peu acidulé et délicieux 

Quelle journée !

lundi 11 décembre 2023

Brésil 2023 Rio Lundi 11 décembre



++++PHOTOS 

Que faire à Rio un lundi pluvieux quand on sait que c’est le jour de fermeture des musées?

D’abord passer une matinée de stress à essayer de retirer de l’argent liquide à un distributeur de billets, que dis-je, à la douzaine de distributeurs de la Banco do Bresil la plus proche avant qu’une charmante dame, parlant français nous explique qu’il n’était pas possible de retirer de l’argent avec une carte visa ou Mastercard internationale. Un seul endroit, un atm situé le long de Copacabana, dans un centre commercial à côté de l’hôtel Fermont. Mais attention aux taxes...15%! Autre possibilité faire du change en cash au bureau de la western union situé sur le même trottoir, un peu plus loin en direction d’Ipanema. Pas le meilleur taux possible, mais raisonnable.

Quand on a une carte de débit avec paiements illimités sans taxe il est préférable d’utiliser ce paiement. Les cartes sont acceptées dans beaucoup d’endroits et y compris pour des petites sommes.

Après cette matinée de stress nous prenons le métro direction Uruguai avec un arrêt à Uruguaiana. Direction la Igreja de Mosteiro do São Bento. Pas très facile à trouver. En fait l’entrée, une porte vitrée ordinaire se situe dans un immeuble. Un ascenseur permet d’accéder à la terrasse/ jardin de l’église et du monastère. Seule l’église se visite. D’aspect extérieur elle est sobre avec ses murs blancs sans décoration spéciale. Le choc survient lorsque l’on entre dans l’église. On se retrouve écrasés sous les dorures, les colonnades, les sculptures…rouge et or. Pas un espace sans décoration. 

Par la rua Candelaria on rejoint la plaça devant la Igreja nossa Senhora do Candelaria. Très ancienne elle aussi. Si l’extérieur est plutôt sobre, l’intérieur est sombre et triste.

Au passage nous faisons une étape rua Candelaria  au restaurant Estilo Carioca. Une sorte de cantine en self service où l’on paye au kg de nourriture. Il y a un choix assez important. Entrées, légumes, viande, poissons et desserts . Il est possible de consommer sur place ou emporter. On peut manger en bonne quantité et équilibré pour un prix modeste. Seulement des locaux. Plutôt un bon signe. 

Tout près de l’église le centre culturel de la Banco do Brasil. Un très bel immeuble avec une belle coupole vitrée centrale au dessus du hall majestueux entouré de grandes colonnades de marbre. Une librairie, des salles d’exposition, un théâtre, un restaurant et un salon de thé célèbre la « confeitaria Colomba ». Cher sans rien d’exceptionnel avec un service médiocre pour un lieu qui se veut chic.

Une magnifique exposition sur les trésors anciens du Pérou. De belles pièces, masques, parures, bijoux, accessoires en or et pierres précieuses. Des coiffes avec plumes, des pièces de tissus, des poteries, le tout illustrant les différentes époques et les différentes civilisations. Exposition aérée et belle présentation 🤩

Balades dans les rues du centre où les maisons du XIX sont laissées à l’abandon et tombent en ruine. Dommage!

Nos pas nous conduisent jusqu’au largo da Carioca dominé par l’Igreja de São Francisco de Penitencia. Trop tard pour la visite. Chou blanc pour la visite du Palacio Tiradentes fermé au public pour cause d’activité politique. Trop tard pour la visite de la bibliothèque….pas facile de s’organiser avec des horaires qui changent et parfois une mauvaise estimation des distances.

Notre dernière étape nous conduit à la sortie de métro Cinelandia et au départ du tramway de la ligne 1 que nous serons amenés à prendre demain pour aller à l’animation « expérience carnaval ».

Retour en métro. Gratuit pour les plus de 65 ans…pas mal et surtout rapide et pratique. Balade dans le quartier de la plaça général Osario où nous dégustons un bon jus de fruit de la passion avant de rentrer…épuisés 

Une belle journée malgré des débuts difficiles.

dimanche 10 décembre 2023

Brésil 2023 Rio Dimanche 10 décembre Santa Teresa

 


++++PHOTOS

L’objectif est d’aller visiter , avec  avec Elaine et sa fille Marina, le quartier de Santa Teresa qui doit son nom au couvent des carmélites dédié à la sainte du même nom 

Nous prenons le métro à la station général Osorió/ Ipanema. La station est immense et il y a peu de monde. Nous prenons la direction du nord et nous nous arrêtons à Cinelandia. En sortant nous nous retrouvons au niveau du théâtre municipal, très beau, qui vient d’être restauré. Nous nous dirigeons ensuite en direction de la cathédrale métropolitaine derrière laquelle se trouve la gare du « Bonde », le largo da Carioca, pas facile à trouver, située à côté de l’entrée du parking du bâtiment de Petrobras. Le « bonde » est le tramway électrique qui conduit dans le quartier de Santa Teresa. Il passe sur l’ancien aqueduc, l’Arcos da Lapa et monte à travers les rues pentues et tortueuses  jusqu’au sommet ( largo do Curvelo) offrant un beau panorama sur la ville et ses différents quartiers. Le long des rues de belles maisons, vestiges de «  l’époque noble du quartier » et d’autres qui sont en triste état. Nous retrouvons notre guide au niveau du « cinéma odéon » bien visible avec sa façade orange. Non loin de là se trouve une petite boutique anonyme où l’on déguste sortant du four des pāo de queijo à la manière de ceux fabriqués dans le minas Gerais . Un délice, de même que le sorbet de couleur aubergine fabriqué avec un fruit exotique dont je n’ai pas retenu le nom.  Ce quartier bohème et artistique est devenu une attraction pour les touristes. Murs peints, boutiques de créateurs, bars et restaurants typiques. Il faut y flâner, prendre son temps et c’est ce que nous faisons. Progressivement nous descendons vers l’escalier Selarón, une curiosité qui doit son nom à l’artiste qui a recouvert les marches de milliers de carreaux de faïence très colorés dont certains très anciens lui ont été envoyés de tous les pays du monde. On peut y voir un carreau avec la Tour Eiffel par exemple. Classé aux monuments historiques il est envahi par les touristes. Photogénique à souhait.

En continuant la descente on arrive sur une contre-allée animée qui borde le jardin praça Paris. Des stands de nourriture où se pressent les gens. Nous sommes un dimanche et il y a un monde fou. Juste après en direction de la station « gloria » le marché. Poissons, légumes …à profusion et à prix imbattables en cette fin de matinée.

C’est là que nous quittons notre guide d’un jour pour revenir à notre point de départ, dans le quartier d’Ipanema.

Nos amis nous conduisent dans un restaurant où l’on peut déguster un plat typique de Feijoada. Le plat national brésilien. Haricots noirs mijotés dans de la viande de porc et de bœuf des oignons et de l’ail. Les haricots sont servis à part et la viande ( surtout du porc et un peu de bœuf) dans sa sauce évoque un peu une daube. En accompagnement du riz blanc, du chou vert coupe en lamelles, de la farine de manioc et des quartiers d’orange. C’est plutôt bon, même si je n’en mangerait pas tous les jours. 

Pour digérer nous faisons le tour du marché du dimanche, sur la praça Général Osório, appelé Feria hippie. Très touristique. On y trouve des produits artisanaux, mais aussi, ce qui fait notre bonheur des vendeurs de tee-shirts de l’équipe de foot. 

Petit tour par le magasin de tong voisin et belle balade le long de la plage d’Ipanema et de Copacabana où la nuit nous surprend tandis qu’aux terrasses des bars les gens sirotent des cocktails. Pour nous c’est retour à l’appartement, fatigués mais heureux.

samedi 9 décembre 2023

Bresil 2023 Rio Samedi 9 décembre


++++PHOTOS

 Premier jour à Rio. 

Nous sommes debout de bonne heure à cause du décalage horaire (4h) mais aussi de l’habitude de nous lever tôt.

Après le petit déjeuner nous partons à la découverte du quartier: la station de métro la plus proche, ipanema, la plage de Copacabana où se déroule un triathlon. L’appartement est idéalement situé, dans un quartier calme, près des commerces et des plages de Copacabana et Ipanema.

Au retour nous sommes invités par les parents de Livia à prendre un petit déjeuner. Leur appartement au huitième étage est très lumineux, la table est luxueusement préparée et les mets variés. Pain frais pour les bons français que nous sommes et pão de queijo, des petits choux au fromage. 

Ensuite nous partons en voiture avec les parents pour faire un grand tour de Rio. Pas de chance, le temps est gris et la pluie qui menace finira par tomber.

Nous commençons notre tour par le quartier de Barra pour aller au grand Décath et en profiter pour acheter des cartes SIM. Un « poème ». Acheter une carte de téléphone n’est possible que si l’on emprunte le CPF ( cadastro de pessoas fisicas - Num identité national) d’un brésilien et avec de nombreuses manipulations pour ouvrir la ligne. Ensuite il faut charger la carte et ça c’est plutôt dans les supermarchés. Enfin bon c’est le bazar surtout si l’on ne parle pas la langue. Et même avec nos amis brésiliens ce n’est pas évident. 

Visiter Rio c’est passer d’un endroit à l’autre en franchissant les collines grâce à des tunnels. Sur les collines des favelas, plus ou moins importantes mais nombreuses qui sont un peu des zones de non droit et domaines de trafics. Les favelas sont constituées d’habitations construites sans autorisation, sans plan d’urbanisation et sans services d’assainissement. À Rio c’est environ un cinquième de la population qui y vit. Le contraste est grand avec les quartiers luxueux de Leblon et Ipanema avec leurs grands immeubles de bord de plage. 

Les plages sont immenses. On y joue au beach-volleys au foot-volleys, au beach-tennis. Il y a des écoles réparties le long des plages et chacune possède ses cours.  A intervalles réguliers des postes de secours numérotés qui sont aussi des points de repère  pour les habitants quand ils veulent se donner rdv à la plage. On peut aussi faire du canoë de mer. Comme il ne fait pas beau on ne peut pas se faire une idée de ce qu’est la plage un jour de soleil.

Nous faisons le tour de ville complet de ce qu’il est possible de voir. Le quartier Urca avec ses maisons anciennes aux jardins luxuriants et qui restent dans les familles de génération en génération. On s’arrête pour grignoter au bar Urca84. Une vieille enseigne ou l’on se régale de petits chaussons fourrés aux crevettes d'une soupe aux fruits de mer et d’un jus de fruit de la passion. Vue sur la baie et dans le dos le pain de sucre avec sa couronne de nuage. Il faudra attendre un jour meilleur pour y monter. Nos amis nous conduisent aussi au club de l’aéroport,où nos amis ont leurs entrées grâce à leur famille. Pour cela nous longeons les quartiers Flamengo, Catete, Gloria et Lapa bordés côté mer par un grand parc, parque Aterro de Flamengo.

Nous sillonnons les rues du centre. Beaucoup d’immeubles sont défraîchis. Notre ami nous dit que ce quartier autrefois très fréquenté a été en partie abandonné depuis le covid. On y trouve de vieux bâtiments, de vieilles institutions. Il faudra y revenir. Beaucoup de sans abris et par endroit des monceaux de détritus. 

Le Corcovado est lui aussi sous les nuages. 

Petit tour par le quartier de Lapa avec ses « arçons » et sa cathédrale Metropolitana. Là aussi il faudra revenir.

La pluie nous oblige à rentrer. 

Nous avons maintenant une bonne idée de la configuration de la ville