Premier jour à Rio.
Nous sommes debout de bonne heure à cause du décalage horaire (4h) mais aussi de l’habitude de nous lever tôt.
Après le petit déjeuner nous partons à la découverte du quartier: la station de métro la plus proche, ipanema, la plage de Copacabana où se déroule un triathlon. L’appartement est idéalement situé, dans un quartier calme, près des commerces et des plages de Copacabana et Ipanema.
Au retour nous sommes invités par les parents de Livia à prendre un petit déjeuner. Leur appartement au huitième étage est très lumineux, la table est luxueusement préparée et les mets variés. Pain frais pour les bons français que nous sommes et pão de queijo, des petits choux au fromage.
Ensuite nous partons en voiture avec les parents pour faire un grand tour de Rio. Pas de chance, le temps est gris et la pluie qui menace finira par tomber.
Nous commençons notre tour par le quartier de Barra pour aller au grand Décath et en profiter pour acheter des cartes SIM. Un « poème ». Acheter une carte de téléphone n’est possible que si l’on emprunte le CPF ( cadastro de pessoas fisicas - Num identité national) d’un brésilien et avec de nombreuses manipulations pour ouvrir la ligne. Ensuite il faut charger la carte et ça c’est plutôt dans les supermarchés. Enfin bon c’est le bazar surtout si l’on ne parle pas la langue. Et même avec nos amis brésiliens ce n’est pas évident.
Visiter Rio c’est passer d’un endroit à l’autre en franchissant les collines grâce à des tunnels. Sur les collines des favelas, plus ou moins importantes mais nombreuses qui sont un peu des zones de non droit et domaines de trafics. Les favelas sont constituées d’habitations construites sans autorisation, sans plan d’urbanisation et sans services d’assainissement. À Rio c’est environ un cinquième de la population qui y vit. Le contraste est grand avec les quartiers luxueux de Leblon et Ipanema avec leurs grands immeubles de bord de plage.
Les plages sont immenses. On y joue au beach-volleys au foot-volleys, au beach-tennis. Il y a des écoles réparties le long des plages et chacune possède ses cours. A intervalles réguliers des postes de secours numérotés qui sont aussi des points de repère pour les habitants quand ils veulent se donner rdv à la plage. On peut aussi faire du canoë de mer. Comme il ne fait pas beau on ne peut pas se faire une idée de ce qu’est la plage un jour de soleil.
Nous faisons le tour de ville complet de ce qu’il est possible de voir. Le quartier Urca avec ses maisons anciennes aux jardins luxuriants et qui restent dans les familles de génération en génération. On s’arrête pour grignoter au bar Urca84. Une vieille enseigne ou l’on se régale de petits chaussons fourrés aux crevettes d'une soupe aux fruits de mer et d’un jus de fruit de la passion. Vue sur la baie et dans le dos le pain de sucre avec sa couronne de nuage. Il faudra attendre un jour meilleur pour y monter. Nos amis nous conduisent aussi au club de l’aéroport,où nos amis ont leurs entrées grâce à leur famille. Pour cela nous longeons les quartiers Flamengo, Catete, Gloria et Lapa bordés côté mer par un grand parc, parque Aterro de Flamengo.
Nous sillonnons les rues du centre. Beaucoup d’immeubles sont défraîchis. Notre ami nous dit que ce quartier autrefois très fréquenté a été en partie abandonné depuis le covid. On y trouve de vieux bâtiments, de vieilles institutions. Il faudra y revenir. Beaucoup de sans abris et par endroit des monceaux de détritus.
Le Corcovado est lui aussi sous les nuages.
Petit tour par le quartier de Lapa avec ses « arçons » et sa cathédrale Metropolitana. Là aussi il faudra revenir.
La pluie nous oblige à rentrer.
Nous avons maintenant une bonne idée de la configuration de la ville
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