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lundi 28 avril 2014

Maroc avril 2014 Essaouira et alentours

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Quelques photos de notre escapade d'une semaine au Maroc (Essaouira , Agadir, Imouzzer ,  Kerouan, Tafraout , Tiznit, Agadir, Essaouira) 1200 kms en Fiat Panda.

jeudi 20 février 2014

Inde_Kérala De Kalyakumari a Kovalam le lundi 17 Février 2014

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Nous reprenons la même route du bord de mer que la veille et nous longeons donc la belle plage de sable blanc bordée de cocotiers qui suit la côte de cette partie de l'Inde et qui a été très touchée lors du tsunami de 2004. Nous traversons à nouveau les petits villages de pêcheurs aux maisons colorées. Mais aujourd'hui lundi il y a de l'activité. Les pêcheurs viennent de rentrer et autour des barques acheteurs et pêcheurs sont en pleines tractations, Les bateaux sont très colorés eux aussi et sur la proue de certains sont peintes des représentations de dieux ou de saints. La communauté catholique semble assez importante si l'on en juge par le nombre et la taille des églises. En Inde la pratique religieuse s'affiche et se proclame à coup de hauts parleurs. Chacun profite des offices des autres qui sont diffusés à l'extérieur des lieux de culte. Ce matin nous avons été réveillés par les prières et les chants sortant de l'église la plus proche de l'hôtel.

Nous arrivons à Kovalam à l'heure du repas que nous décidons d'aller prendre à la lighthouse beach. C'est une belle et assez grande crique avec une plage de sable. C'est la première fois que nous voyons une plage équipée de relax et de parasols. La fréquentation est à 100% occidentale et la moyenne d'âge autour de 60 ans. On est loin de la plage baba cool de Varkala. Ici c'est plutôt un club de retraites en mal de soleil et de bronzette. Quand une bande de lycéens débarquent sur la plage et se jettent dans l'eau vêtus de leur uniforme d'école, ça casse un peu le ronron. L'accès à la plage se fait par les deux côtés mais un seul permet de descendre en voiture, c'est le côté nord et il faut prendre en direction de beach rock. La pente est raide, mais en bas il y a un parking, juste à l'arrière de la beach rock. Sur la gauche, face à la mer, on accède à la lighthouse beach. Deux beach et deux mondes. D'un côté, les locaux et de l'autre les occidentaux. De temps en temps quelques touristes locaux semblent s'égarer sur la lighthouse . Le long de la plage court une promenade piétonnière. Il faut dire que tout est piétonnier derrière la lighthouse et l'on accède aux bâtiments arrières par de petites venelles. C'est plutôt sympa!

Inde_Kérala De Varkala a Kalyakumari le dimanche 16 février 2014

Nous partons tôt enfin relativement car il y a une manifestation importante à Trivendrum et il nous faut traverser la ville pour descendre vers le sud. Il s'agit de l'Attukal Pongala du nom du temple Attukal. Une fête où l'on attend chaque année plusieurs millions de femmes et cette année on en compte 5 millions. Le riz de la première récolte est offert à la déesse Baghavati à qui le temple est consacré. Nous prenons la route de la mer. Arrivés dans la ville nous voyons des centaines de femmes rassemblées par groupe ou alignées le long de la route ou au bord d'un chemin de transverse. La majorité porte un sari coquille d'œuf bordé de doré, tenue traditionnelle du Kerala. Toutes les femmes participent à cette fête quelle que soit leur confession religieuse ( et pas seulement les hindous). Toute la ville s'arrête de fonctionner pendant trois jours. Devant chaque femme une sorte de trépied de briques sur lequel est déposé un plat pour faire cuire le premier riz de la nouvelle saison. Sur le plat un morceau de feuille de bananier et une louche. Autour différentes offrandes. Tout semble parfaitement codifié. Il y a même distribution de nourriture aux participantes qui s'approchent des stands de distribution en file indienne. C'est vraiment impressionnant et c'est même dans le guiness des records comme le plus grand rassemblement de femmes. Elles sont très heureuses que l'on s'intéresse à elles et posent volontiers. C'est un peu inespéré de pouvoir assister à un tel événement et nous sommes ravis. Nous dépassons Kovalam et nous nous arrêtons au palace de Padmanabhapuram. C'est un magnifique palais dans le plus pur style keralais ( je l'ai lu dans le guide) qui a été construit au XVI siècle par les souverains locaux. Il faut dire que pour le côté magnifique il n'y a pas de problème. Les boiseries, en particulier sont remarquables, bois de rose, teck, bois de jacfruitier sculptés. Les pièces sont aérées grâce à des éléments en bois ajourés. Il y a de nombreuses pièces, des salles de réception, une salle à manger pouvant accueillir 2000 convives avec évidemment les cuisines correspondantes, une salle de danse avec de très belles colonnes en granite sculpté, mais aussi un jardin, un bassin piscine. Enfin bon, de quoi couler des jours heureux. Mais à la même époque, chez nous, Louis XIV s'offrait Versailles qui est quand même un poil en dessus...cocorico !

A partir de Thuckalay, nous suivons la route de la plage qui n'est pas très large mais en bon état et agréable car il n'y a pas de circulation et donc pas de pollution. Dans les villes, entre la poussière et les gaz d'échappement des voitures, c'est parfois irrespirable. Alors cette petite route du bord de mer, c'est un bonheur. En plus elle traverse de petits villages de pêcheurs très <portugais>avec leurs maisons colorées et leurs grosses églises. Dans l'un deux il y a une procession en l'honneur de St Antoine. Nous sommes invités à prendre un soda tandis que des croyants sont agenouillés sur la route devant les ....L'atmosphère est à la fois festive et recueillie. Finalement nous arrivons à Kalyakumari. Nous nous dépêchons d'aller prendre le bateau (avant 16h) qui permet de traverser un petit bras de mer, quelques centaines de mètres pour aller sur deux îlots, l'un avec le Vivekananda mémorial et l'autre avec la statue du poète Thiruvalluvar. Il y a un monde fou. En voyant la file d'attente des gens qui veulent prendre le bateau du retour nous décidons de ne pas descendre, la vue d'ensemble, à distance nous suffit. Du monde il y en a beaucoup au bord de l'eau et dans la ville. Ce sont des touristes indiens et il n'y a quasiment pas d'occidentaux. C'est dimanche, les rues sont bordées de stands de babioles, friandises et autres et il y a une ambiance de kermesse. On vient ici pour prier, prendre un bain, se recueillir dans le temple de Kumari Amman (pour entrer les hommes doivent enlever leur chemise) au mémorial de Gandhi ou de Kamaraj, mais aussi voir le lever et le coucher de soleil sur la pointe la plus au sud de l'Inde où se rencontrent trois mers.













lundi 17 février 2014

Varkala le samedi 15 février 2014

Nous sommes debout à 7h pour aller voir l'arrivée des petits bateaux de pêche. Bateau est un bien grand mot pour qualifier ces petits esquifs à peine plus grands qu'une planche à voile et qui paraissent bien petits sur l'immense océan et face à la force des vagues qui s'abattent en gros rouleaux. 
Juste à côté, sur la plage aussi, un endroit est réservé à des prêtres indous. Chacun  a un espace particulier ou il est installé avec son petit temple portable, sa natte et tous les attributs a l'exercice de sa fonction. Cette plage est un lieu de pèlerinage pour les indous qui viennent demander aux prêtres une intervention pour un parent décédé. Tout un rituel a lieu et précède souvent le bain du demandeur qui pour l'occasion est vêtu d'un sarong blanc. 
Le centre du village de Varkala ne présente aucun intérêt. Derrière l'activité du tourisme, des hôtels et des boutiques on y découvre la face cachée des gens ordinaires et des petites gens. Le petit marche devant lequel nous nous arrêtons en est une démonstration tant il est peu fourni et les vendeuses assez miséreuses.  
Par contre, autour, caches sous les palmiers on trouve de nombreuses, belles et grandes résidences secondaires.
Sur la plage elle même il y a surtout des touristes occidentaux qui viennent pour profiter de la mer, mais aussi faire du yoga car il y a de nombreuses propositions pour cela. En fait, on compte autant de guesthouse et de boutiques que de centres de yoga et des massage ou soins ayurvédique. Il est peu probable que tous en vivent. Que dire de la plage? Une belle plage de sable blanc au pied d'une falaise ocre. Pour y aller il faut passer par la beach road, point bas entre les deux falaises Nord et Sud ou descendre par des escaliers le long de la falaise. Et la c'est le même problème de détritus qui s'amoncellent sur et le long de l'escalier. De quoi couper l'envie d'aller à la plage, enfin, en ce qui nous concerne.
Alors nous décidons d'aller au nord de Varkala. Sur une longue plage dont la photo nous fait rêver. Il s'agit de la plage de Kappil  séparée de la terre par une sorte de lac et reliée par les deux extrémités. On y accède au niveau de la première mosquée verte ou beaucoup plus loin après le pont sur la gauche. Il y a quelques jeunes qui se baignent. La plage est propre et l'eau chaude. Nous sommes arrivés par le côté pont et décidons de marcher jusqu'au côté mosquée. Cela fait un bon bout de chemin. Il y a quelques touristes disséminés, venus de Varkala en moto. Au large il y a trois embarcations de pêcheurs. Par contre sur la plage côté mosquée il y a de nombreux bateaux de pêche. A l'arrière, et face a la mer sont  de petites maisons basses au toit en feuilles de palmiers. On suppose que ce sont les cabanes des pêcheurs. L'orque nous revenons à notre point de départ, il y a beaucoup plus de monde, des familles venues profiter de la mer en fin de journée et même un marchand de glace. Peu d'indiens savent nager. Les garçons se débrouillent mieux que les filles. Il faut dire que c'est plus facile pour eux car ils peuvent se baigner en TEE-shirt et caleçon. Pour les filles c'est une autre affaire encombrées de leurs salwars ou de leurs saris.



samedi 15 février 2014

Inde_Kérala De Fort Cochin à Thuravoor, le jeudi 13 février 2014

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Il nous faut 1h30 pour atteindre le point où nous allons embarquer pour la balade dans les backwaters. Le bateau est prévu pour quatre et nous ne sommes que tous les deux. La chambre comporte deux lits avec un rideau de séparation (2X2) et une salle de bain attenante. Ce qui nous a séduit c'est le mode de propulsion manuel du bateau c'est à dire avec des perches en bambou ou par halage. Ainsi on avance en silence avec pour seul fond sonore le clapotis de l'eau et les cris des oiseaux. Au passage on s'arrête pour acheter des crevettes toutes fraîches à un pêcheur. Le paysage est beau et reposant. A l'extrémité du canal il y a un plan d'eau. Nous accostons et passons au milieu de maisons pour arriver sur la route du bord de mer et la plage où se trouvent les barques des pêcheurs. La plage serait plutôt belle sans les détritus qui la bordent. Les détritus c'est un peu le lot commun.....sur les plages, le long des routes, dans les rues, à côté des maisons et aussi sur les berges des canaux accrochés aux branches, ou aux plantes. Les bords des gros canaux semblent un peu plus entretenus, mais il vaut mieux ne pas en sortir. Le plastique est une véritable plaie. Ça finit par être difficilement supportable. En fait il faut toujours regarder à hauteur des yeux. Nous stoppons au milieu du plan d'eau et une fois l'ancre jetée nous passons à table. Une fois de plus et malgré nos demandes, la nourriture est très épicée pour nous. Après deux heures à faire des ronds dans l'eau, à notre grande surprise nous reprenons le même chemin en sens inverse et nous accostons d'où nous sommes partis. Il y a un autre bateau comme le notre avec deux danois. Renseignement pris, il semble que nous devions rester à quai pour le repas du soir et la nuit, Ce n'est pas ce qui était prévu car notre balade devait durer 24h, avec à un moment transfert sur une petite embarcation pour une promenade sur les petits canaux. Comme nous râlons le patron du bateau nous fait monter sur une barque et nous lâche JC et moi avec deux pagaies. Nous n'irons pas très loin car il n'y a pas de petits canaux à proximité, seulement des culs de sac où s'agglutinent des ordures. Ce n'est pas une vision idyllique. Les danois refusent de dormir sur le bateau à quai et réclament une chambre dans un des bungalows de l'hôtel appartenant au propriétaire des bateaux. Nous les imitons. Quant à dormir à terre ou presque autant que ce soit le plus confortablement possible. Nous sommes assez remontés et nous téléphonons à l'agence qui nous a vendu le tour pour râler. Du coup le propriétaire des bateaux s'engage à nous faire faire un petit tour en barque le lendemain matin. Nous n'insistons pas trop car nous sommes assez déçus par la balade qui ne nous permet pas d'avoir une idée générale des backwaters. Heureusement que la veille notre balade nous a permis de sillonner sur les petites routes des backwaters et d'y voir vivre et travailler les gens. En voiture nous avions une vue plus globale et de ce fait le vilain côté sale nous échappait un peu. Enfin bref, quelques heures sur un bateau c'est largement suffisant. Ensuite c'est un peu toujours la même chose


Indes De Fort Cochin a Cherai, la plage du nord, le mercredi 12 février

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Il ne fait pas un temps terrible, plutôt brumeux, mais il fait très chaud lorsque démarre notre journée avec la traversée en ferry pour passer sur la presqu'île de Vipin en face de Cochin.  Tout est aux couleurs du Parti Communiste, le ferry, le bord des routes, même certains tuktuk. Il y a des rassemblements, des marches, des hommes vêtus de chemises rouges, pantalons kaki et bérets qui s'occupent du service d'ordre pour recevoir un leader du parti dont le portrait est affiché partout. Il y a une terrible effervescence alors que Vipin semble un coin tranquille par rapport à la ville de Cochin.
Avec son GPS , JC nous trouve la route du bord de mer, une petite route grâce a laquelle nous allons parcourir les backwaters qui longent la longue plage au nord de Cochin. C'est très beau avec les cocotiers qui se reflètent dans l'eau, les barques des pêcheurs qui se faufilent à travers la végétation, les immenses filets de pêche chinois (des carrelets), les gamins qui pêchent avec des cannes en bambou..Mais il y aussi des aspects moins bucoliques avec des femmes accroupies dans l'humidité qui trient des crevettes. Sur la plage, les pêcheurs en mer jouent aux cartes  ou dorment en attendant l'heure de partir. Les maisons sont en dur, très colorées, plutôt grandes et coquettes. On se dit que les gens ne doivent pas trop mal vivre de leur travail. Ente la plage et les maisons tout le long il y a un grand mur de pierres mais qui malgré sa hauteur nous semble bien dérisoire en cas de tsunami car les maisons sont très près et pour ce que l'on peut voir plutôt en dessous du niveau de la mer. Et puis dans ce paradis vert il y a les moustiques, petits mais coriaces...alors oui, c'est beau, mais la vie ne doit pas être facile tous les jours.
La plage de Cherai est une longue bande de sable blanc, pas trop sale pour une plage publique. Ici pas de plages privées avec des parasols à touche touche. On a quand même l'impression que le coin est en train de se développer. Il y a déjà des résidences luxueuses sur le bord de la route et il y en a en construction. Quelques touristes occidentaux se baladent sur la plage. Ils sont sans doute la de passage comme nous. Des touristes indiens arrivent en car prennent un bain et comme c'est toujours le cas, hommes et femmes se baignent avec leurs vêtements habituels. Un groupe d'ados s'éclate...
En fin de journée, nous allons en pleine ville, dans le paradis des tissus, saris, salwars et autres costumes. Il s'agit d'un grand magasin ou se presse une clientèle plutôt aisée. C'est un festival de couleurs, de paillettes et de strass

mardi 11 février 2014

Cochin le mardi 11 février 2014

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Ce matin nous allons visiter le musée du folklore du Kerala qui se trouve a Cochin ville. C'est un très beau bâtiment récent construit avec des matériaux de récupération. Il y a donc quelques merveilles en bois sculpté, plafonds, portes, encadrements ..... A l'intérieur des statues en bois, un beau Nandi, par exemple, mais aussi de très beaux instruments de musique anciens, des sculptures, des objets anciens, boîtes à bétel, ciseaux....tout un étage est consacré aux danses, costumes, masques et accessoires. Il y a une grande tradition autour des arts du spectacle au Kerala. Ce soir nous avons prévu d'aller voir un spectacle de Kathakali. Nous avions bien aimé la première fois a Kumilly. Il s'agit d'un spectacle ou des acteurs/danseurs content des histoires extraites du mahabharata ou du Ramayana. Pas de paroles, seulement de la musique et une gestuelle très précise et très codifiée des yeux, du cou, des mains, du corps..... Le maquillage et l'habillage des acteurs peut prendre plus de deux heures

lundi 10 février 2014

Inde_Kérala Cochin le lundi 10 février 2014

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Ce matin nous prenons un peu cool avant de partir à la découverte du quartier de Mattanchery. A pied il nous faut un moment pour l'atteindre. Nous galérons un peu avant de trouver l'ancien marché aux épices. Il n'y a plus que deux entrepôts dans lesquels des hommes et des femmes manipulent des <montagnes>de gingembre. A l'étage une coopérative de femmes vend des épices. En fait le commerce en gros des épices s'est déplacé vers le nord par rapport à l'ancien marché, à l'opposé du palace et de la synagogue. Dans d'immenses entrepôts sont stockés les épices en provenance des différentes régions du Kerala. Il vaut mieux ne pas se trouver au milieu quand les hommes décharges les gros camions en transportant d'énormes sacs sur leur tête. Que dire du dutch palace. Extérieurement l'immeuble est quelconque. Par contre, les plafonds en bois sculpté sont très beaux. Et puis évidemment il y a les peintures murales qui racontent le Ramayana. La synagogue, en dehors du fait qu'elle date du XVI et qu'elle est la plus vieille d'Inde, n'a rien d'extraordinaire. On y apprend que les juifs d'Inde sont arrivés en l'an 70, chassés de Palestine par les Romains. Le quartier juif est sympa, mais surtout très touristique avec ses boutiques à touche touche. Sur certaines maisons on retrouve des croix de David et des noms à consonance juive. Parce que des juifs il n'en reste que sept à Cochin. La très grande majorité a émigré en Israël au moment de l'indépendance. Tout le quartier autour de la partie touristique est sympathique à parcourir. Il y a de petites rues piétonnes dans lesquelles on entre par un porche et qui sont bordées de petites maisons avec des bancs en pierre de part et d'autre de la porte...très portugais. Les maisons sont coquettes et très colorées. Apparemment chaque rue à ses spécificités. Un monsieur que nous croisons à l'entrée d'une de ces impasses nous explique qu'il n'y a que des brahmanes. C'est un quartier très vivant, ici les récupérateurs en tout genre, là les marchands de légumes, ailleurs ceux de fruits....ça grouille agréablement.


De Munnar a Cochin dimanche 9 février 2014

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Pendant les premiers kilomètres le paysage reste le même et la route serpente entre les plantations de thé. Dans un petit village nous assistons au départ d'une procession catholique. Petit a petit la végétation change et les théiers sont remplacés par des jardins d'épices, des plantations de bananiers, de papayers et des cocotiers. Touts les villages que nous traversons sont décorés de guirlandes, drapeaux rouges avec la faucille et le marteau. De grandes affiches avec un homme du parti communiste nous font penser qu'il doit y avoir un événement politique. Dans le même temps toutes les églises devant lesquelles nous passons, et il y en a énormément, immenses, sont elles aussi décorées de guirlandes dorées et argentées. De nombreuses personne s'y pressent et les chants résonnent à l'extérieur. Le chauffeur est surpris de notre étonnement. Pour lui ceci est normal puisque nous sommes dimanche. Mais le plus surprenant c'est quand même la procession de l'église orthodoxe a laquelle nous assistons un peu plus loin. Il doit y avoir un millier de personnes su deux files, les hommes d'un côté, les femmes de l'autre portant de parapluies, des ombrelles à pendeloques, des bannières et accompagnes par des musiciens jouant du tambour et d'une espèce de trompette en forme d'arc. Devant, un pope, et à la fin du cortège sous un palanquin plusieurs popes entourant l'un des leurs portant un objet dore. Pour terminer le cortège un groupe de jeunes gens vêtus de blanc. La procession s'est ainsi acheminée vers l'église au son de la musique.
Assez rapidement, tandis que nous descendons en altitude la nature change et nous sommes à nouveau dans les jardins d'épices, une grande spécialité locale, mais aussi au milieu des plantations de bananiers, cocotiers, papayers...un coin assez riche et encore plus riche lorsqu'on se trouve près de Kottayam réputé pour ses plantations et sa production de latex. La, la richesse s'expose avec de magnifiques et immenses maisons.
Nous arrivons a Fort Cochin en début d'après midi. Notre première escapade est pour le bord de mer. Il y a un monde fou, beaucoup de locaux car c'est dimanche. Nous passons un petit moment a regarder les pêcheurs manœuvrer le carrelets immenses. Sur la plage, particulièrement sale il y a beaucoup de monde et quelques baigneurs. Mais ici pas de bikini, on se trempe habille.
La suite ce sera pour demain....

Inde_Kérala Munnar le samedi 8 février 2014

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Ce matin départ pour une nouvelle randonnée qui doit nous faire parcourir les plantations de thé. Nous partons avec un guide et trois jeunes suisses-français. Cette balade est organisée par le patron de la guesthouse. Nous râlons un peu sur le prix de 700rps quelque soit le nombre de participants. Il nous fait valoir que pour passer dans les plantations il faut payer une taxe de 300rps par personne. Le petit déjeuner et une bouteille d'eau sont inclus. Nous partons directement de la guesthouse à travers les plantations. Nous allons sillonner comme ça tout en montant au sommet d'une colline à plus de 1800m d'altitude d'où l'on a une vue magnifique sur les montagnes et toutes les plantations de thé entourant la petite ville. Chaque instant est un émerveillement car les couleurs changent avec la lumière. C'est un peu comme si l'on était au milieu d'une mer verte qui ondule. Toutes les plantations et les usines autour de Munnar appartiennent à Monsieur Tata, le multi milliardaire indien (celui des voitures et de bien d'autres choses). Il est considéré comme un bon patron et les gens sont heureux de travailler pour lui. Tous ceux qui travaillent dans les plantations sont logés gratuitement dans des bâtiments allongés, tous identiques avec de petits logements les uns à côté des autres. Les façades sont colorées et les abords propres et fleuris. Les cueilleuses travaillent dur, mais sont relativement bien payées. Elle gagnent 200rps par jour pour un minimum de récolte de 24kg de feuilles. Au delà elles sont payées en plus. Elles ont des temps de pause et ce n'est pas du luxe car de 8h à 17h en plein soleil sur les pentes parfois très raide ce doit être harassant. Les hommes s'occupent de récupérer les sacs des cueilleuses, entretiennent les plantations et travaillent dans les usines. Les cueilleuses sont à la retraite à 56 ans et chose extraordinaire en Inde reçoivent une pension mensuelle de 1500rps. Lorsqu'ils ne travaillent plus pour Tata, les employés doivent libérer leur logement. Les feuilles qui sont cueillies sont celles qui sont à l'extrémité des rameaux. La cueillette se fait en deux temps. A la main pour la petite feuille encore repliée, le thé blanc, et pour celle juste à côté très petite, le thé vert. Ensuite les cueilleuses utilisent des ciseaux avec un panier de récupération pour couper les autrement feuilles qui donnent le thé noir. Les thés blans et verts partent directement à l'exportation. Dans les plantations de thé il y a des arbres particuliers, dont les feuilles rappellent celles des acacias, et que notre guide a appelé chêne argenté dont les racines s'étendent très loin et retiennent l'eau indispensable aux théiers. La durée de vie d'un arbuste est de 100ans. Une taille importante est faite tous les 5 ans. C'est une super balade de 6h et quand même une quinzaine de km et 600 m de dénivelé. Mais une randonnée facile et agréable. Nous avons aperçu des cueilleuse de loin. La balade ne permet pas toujours de les approcher car elles travaillent par secteur selon un roulement bien établi.

Le soir balade dans Munnar, c'est samedi et il y a beaucoup de monde en particulier dans les restos de rue qui sont installés pour l'occasion. Et pourtant il fait froid. Les gens sont équipés de bonnets de laine, de pulls, de polaires. Munnar est à 1400m d'altitude et il fait froid le soir et la nuit. Nous avons deux grosses couvertures car évidemment l'isolation des maisons n'est pas top. Avec les toits en tôle il fait chaud le jour et froid la nuit. Découverte d'une chapelle "saint Antoine" parfait exemple de syncrétisme entre catholiques et hindouistes!

Nous avons beaucoup discuté avec nos jeunes et charmants compagnons de randonnée, des étudiants infirmiers en stage dans une clinique de Pondichery. Ce qu'ils voient le plus ce sont des plaies mal soignées, des problèmes liés au diabète,( une catastrophe en Inde), des ulcères à l'estomac et la tuberculose.

vendredi 7 février 2014

Munnar, vendredi 7 février 2014

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Ce matin départ à 5h30 pour une randonnée organisée par le patron de la JJ guesthouse. 700 rps par personne car nous avons notre propre véhicule avec un guide et le petit déjeuner fournis. Nous prenons la route en direction de Thekkaddy. Nous faisons 10km environ avant d'arriver au point de départ de la randonnée, au niveau d'un col sur la droite. L'objectif est le lever de soleil depuis la montagne Chokasmudi. Il nous faut 1h45 pour gravir les 500 m de dénivelle et atteindre le sommet. La pente est raide car nous montons quasiment tout droit. Mais le paysage est fantastique sur les plantations de the qui avec le soleil levant passent par toutes les nuances de vert. A 7h une sirène annonce le début du travail dans les usines de thé et à 8h le début de la cueillette. Nous arrivons donc au sommet vers 8h et comme le temps est très clair nous avons une très belle vue a 360° sur les pentes des collines couvertes de théiers, sur les montagnes environnantes dont l'Anamudy peak qui s'élève à 2600m d'altitude. Nous restons une bonne heure a profiter du paysage. La descente est rapide. Au retour, nous apercevons quelques cueilleuses de the, mais c'est l'heure de la pause. Nous constatons que contrairement à celles que nous avions vu au Bangladesh, en Chine et au Sri Lanka, elles ne coupent pas les feuilles avec les doigts mais avec une sorte de ciseau à poche.
Cet après-midi c'est repos et blog.

De Kumilly a Munnar, jeudi 6 février 2014

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Avant de partir nous voulons faire un tour a Thekkady pour voir le lac. Mais pour cela il faut encore payer le droit d'entrée dans la réserve qui est de 300rps par personne. Nous renonçons. Nous aurions dû y aller la veille après la randonnée car nous avions aussi payé l'entrée dans le parc. Mais évidemment le ticket n'est valable qu'un jour. La route que nous prenons est très agréable. Elle n'est pas très large, mais e bon état et serpente dans une végétation luxuriant ou de grands arbres abrites des plantations de cardamome : une grosse production au Kerala. Cette région nous semble bien plus riche que la région du Tamil Nadu que nous avons quitté à Kumilly. C'est très visible au niveau des habitations en meilleur état et plus grandes. Pas de hutte. C'est vrai aussi pour les voiture dont une grande majorité sont de type Jeep. Tout au long du parcours nous voyons beaucoup d'églises , souvent très grosses, des établissements scolaires catholiques et même des monastères. Dans ce coin les population chrétiennes et musulmanes sont très importantes. Du reste, à Munnar l'église et la mosquée rivalisent en taille.
Dans les villages que nous traversons la campagne électorale (on ne sait pas laquelle) bat sont plein et le leader du parti communiste est partout ainsi que les drapeaux rouges avec la faucille et le marteau. Le kerala est un état communiste.
Beaucoup de <coffee house>sur le bord des routes et dans les villages. Ils sont très fréquentés par les locaux qui se régalent surtout de thé au lait. C'est à 30 km de Munnar que nous commençons à voir les premières grosses plantations de thé qui au début alternent encore avec celles de cardamome pour ensuite les remplacer totalement. Les plantations sont immenses et les usines aussi. Munnar n'est pas une jolie ville. Elle peut être qualifiée de sans caractère. Elle compte un grand nombre de guesthouse. C'est vrai que située à 1500m d'altitude elle offre une fraîcheur agréable et doit être très fréquentée pendant les grosses chaleurs. Pour nous c'est très agréable après la chaleur des villes du Tamil Nadu. Il fait même un peu frais la nuit et la grosse couverture est la bienvenue. Dans l'après-midi nous prenons la route qui conduit et longe le lac de Mattupetty. Peu après Munnar nous tombons sous le charme d'un village aux maisons colorée entouré par les plantations de thé. Le village de carte postale. C'est très beau avec le soleil couchant. On peut faire des promenades en barques. Nous rencontrons des cueilleuses de thé qui apportent leurs gros sacs pleins sur le bord de la route ou il vont être collectés.

Kumilly le mercredi 5fevrier 2014

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Hier soir nous avons réservé une balade dans le parc a l'écotourisme center gère par les gardes forestiers. Nous devons être minimum 2 et maximum 6 personnes accompagnes d'un guide et d'un garde arme. Le petit déjeuner et le lunch sont inclus. Cela coûte 1500rps par personne pour un trek de 9h. Nous avons rendez-vous à l'entrée du parc ou nous faisons connaissance avec un jeune couple de néo-zélandais, le guide et le garde. Le guide nous demande de mettre des chaussettes jambières et nous donne notre panier repas et notre litre d'eau par personne. Mais nous avons prévu un litre de plus pour chacun de nous car il fait très chaud même si nous sommes à 900m d'altitude. Pendant les trois premières heures nous marchons quasiment à plat et sous de grands arbres dont je n'ai pas forcément retenu les noms banian, kapokier, teck, bois de rose, santal. Il y a aussi des plans de café sauvage, de la cinnamome ...et bien d'autres. C'est dans les deux premières heures que nous verrons le plus d'animaux. Ensuite, pas fous ils se mettent à l'ombre et dorment. On surprend un troupeau de daims en train de manger, puis un peu plus loin un mâle avec de grands bois. Il y a aussi des singes noirs avec leur houppette jaune qui voltigent très haut dans les arbres. On aperçoit un petit groupe de bisons en train de manger. Ils sont vraiment gros et il vaut mieux se tenir à distance. On voit aussi quelques sangliers et une mangouste. Il y a beaucoup d'oiseaux et je serai bien incapable de les nommer tous. Comme au Sri Lanka il y a le coq sauvage, jungle fowl, des martin-pêcheurs, des perroquets, des pics verts .....
En traversant un petit ruisseau, le guide nous fait remarquer une grosse empreinte récente de tigre (sans doute de la nuit précédente) et un peu plus loin une emprunte d'un tigre plus petit. Il nous fait aussi remarquer une odeur forte de fauve..., marquage de territoire. Du coup, comme en général les éléphants fréquentent ce coin, ils ont du fuir et nous ne les verrons pas. Mais le garde ne se montre pas très tranquille et se tient près à tirer tandis que nous marchons. Vers 11h nous attaquons une bonne montée qui va nous conduire a une sorte de refuge ou nous nous installons pour manger.nous sommes à un peu plus de 1000m d'altitude. Mais c'est en repartant a 14h que nous allons faire la partie la plus difficile en montant jusqu'à plus de 1200m d'attitude sous un soleil de plomb. En haut il y a une vue a 360*. Nous sommes sur la ligne de crête frontière entre Tamil Nadu et le Kerala. Le TaIl Nadu et sa plaine fertile et le kerala et ses collines Au passage nous apercevons des bisons couches sous un arbre. Chaque fois que le guide aperçoit des animaux il essaie de nous faire approcher au maximum en nous guidant à travers la végétation. Ce n'est pas toujours facile. En redescendant nous verrons d'autres bisons caches sous les arbres. Nous revenons a 17h. Nous avons marche 7h et pris 2h de repos. Une belle balade de 21km, pour assez bons marcheurs car les parties avec dénivelle sont assez difficiles. La douche est la bienvenue.
Au programme de la fin d'après-midi des danses du kerala : Navarasa par le Kathakali centre. Comme nous étions en avance nous avons suivi l habillage des deux acteurs.....plus d une heure de travail et autant pour le maquillage et ça vaut le coup! Le spectacle est un mélange de comédie, mime, musique, expression corporelle,.....particulièrement réussi même si la présentation en anglais est incompréhensible pour nous.

De Madurai a Kumilly, le mardi 4fevrier 2014

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Après Madurai, le paysage alterne parties arides avec des épineux et parties verdoyantes avec des champs de cocotiers, de bananiers, de papayers, des rizières, mais aussi des légumes (tomates, choux...), de la canne à sucre. Ce coin nous semble plutôt riche et cette impression semble confirmée par l'aspect des habitations. Il n'y a plus de huttes et à mesure que l'on s'approche du Kerala, il y a même de très grosses maisons modernes et cossues. Depuis Madurai, sur la droite de la route on voit se dessiner des collines granitiques.
Il y a aussi de nombreuses fabriques de briques et surprise à un moment des champs de vignes. C'est l'occasion de faire une pause et de goûter le jus de raisin. Il est bon mais un peu trop sucre à notre goût. Mélange avec de l'eau c'est parfait. Nous arrivons a Kumilly vers 13h. Le temps de prendre la chambre et de manger et nous allons au centre eco touristique pour voir les possibilités de randonnée. Ce sera une randonnée journée qui doit démarrer à 8h. Le prix par personne est de 1500rps. La randonnée se fait a partir de deux personnes. Il y a un guide accompagnateur et un ranger....mais nous verrons cela demain. Le chauffeur nous conduit dans une plantation d épices d'une personne qu'il connaît. Le propriétaire nous promène dans son exploitation à la découverte de sa production: poivre, cardamome, noix de bétel, café, noix muscade, plus quelques épices locales inconnues pour nous.
Surprise une ruche dans un pot de fleur avec des abeilles de la taille de petites mouches, 300 grammes par an et un régal!
Fin de soirée avec un spectacle de danses acrobatiques simulant des combats exécutées par de jeunes gens qui pratiquent le Kathakali.

Madurai, lundi 3/02/2014

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Ce matin nous avons rendez-vous avec un guide parlant français pour visiter le grand temple de Sri Meenakshi. C'est le chauffeur qui nous a organisé cela parce que soit disant il y a beaucoup de choses à voir, et que ce sera bien pour nous. Il nous a annoncé trois heures de visite. Le guide des le départ nous parle d'une heure de visite...bizarre!! Il parle mal français, s'énerve facilement et ne nous en dit pas plus que ce que l'on trouve dans les bouquins. A la fin il prétend nous emmener a un point de vue nous permettant de voir le temple et surtout les coupoles dorées des deux sanctuaires. Nous le suivons, mais nous sommes méfiants car nous connaissons l'arnaque qui consiste à nous emmener sur la terrasse du magasin du copain. Cela ne manque pas. Nous refusons de monter et le chauffeur qui arrive sur ces entrefaites insiste lui aussi. Nous refusons, mais ce n'est pas un bon point pour le chauffeur que nous trouvons un peu directif. L'après midi, sur la route conduisant au musée , JC dit au chauffeur que nous ne sommes pas contents du guide et que le coup de la visite chez le copain ne nous plait pas. Tout de suite le chauffeur se défend en disant que c'est un guide de remplacement, l'autre étant parti avec un groupe. Évidemment nous ne sommes pas dupes, mais c'est une bonne façon, en douceur de le lui faire comprendre. C'est toujours un peu agaçant ces histoires!
Le temple est ceinture par une haute muraille et on y entre par une des quatre portes situées, comme d'habitude aux points cardinaux. Pour entrer, les mesures de sécurité sont importantes. Outre qu'il ne faut pas de chaussures, mais nous avons vu des touristes en chaussettes ou avec des sur chaussures médicales, les appareils photos sont interdits, les couteaux.....mais sont autorisés les téléphones et les photos avec les téléphones. Comprenne qui pourra! Les gopuras sont anciens, XVeme siècle, ils sont hauts et couverts de sculptures très colorées. Un sanctuaire est consacré à Parvati, représentée avec des yeux en amande, yeux de poisson et dans ce cas avec des pieds d'émeraude. L'autre sanctuaire, plus important est dédié à Meenakshi, une des réincarnations de Shiva. Partout dans le temple des représentations de Shiva et Parvati en train de se marier sous la protection de Vishnou. On passe sous un énorme chandelier portant 108 bougies, le chiffre sacre de Shiva le même Shiva qui connaît 108 danse et dont les performances ont rendu Thali jaloux....mais c'est une autre histoire. Les bougies sont allumées le vendredi(jour sacre de Shiva) a partir de 17h. A côté d'un petit temple dédié à Ganesh , se trouve deux arbres étroitement imbriqués , un bagan(pour les hommes) , un arbousier pour les femmes. Les jeunes filles viennent de poser des cordelettes jaunes, pour demander un bon mari. Les femmes maries viennent offrir de petites <balancelles contenant une représentation divine) pour demander un enfant. Quand leurs vœux sont réalisés, elle viennent remercier Shiva en faisant le tour des deux arbres un nombre de fois multiple de 108. Il faut ce qu'il faut...On peut apercevoir la salle dite du mariage de Parvati et Shiva. Une très belle pièce, avec un remarquable plafond en bois de rose. Une famille est installée sur une natte. Il s'agit d'une mère de famille, de sa fille et de son gendre, et d'autres femmes. La mère est en train de confectionner une sorte de collier à partir d'une cordelette jaune (couleur de Parvati) . Elle noue des pendentifs, une chaîne dorée, et place un brin de jasmin. Après une prière elle donne le collier à son gendre qui le place autour du cou de sa jeune femme. Puis il met un peu de poudre jaune et rouge sur le bijou et sur sont front et sur celui de son épouse . Il s'agit semble-t-il de la cérémonie de remise d'alliance après trois mois de mariage. C'est la mère de la mariée qui offre ce collier à sa fille. Ensuite chaque femme présente recevra un kit compose d'une cordelette jaune, de poudre rouge et de poudre jaune que les hindous mettent sur leur front et qui symbolisent Parvati. La bande blanche qu'ils tracent aussi sur leur front est faite avec la cendre des bouses de vache sacrées. On peut d'ailleurs acheter des herbes pour nourrir les vaches sacrées du temple qui doivent fournir 108 litres de lait par jour pour la douche de la statue du sanctuaire. Au lait on ajoute du lait de Coco et du cucurma d'où la couleur jaune du liquide qui est évacué.Des statues représentes les différentes planètes. L'astrologie joue un rôle important dans la prise de décisions. Le rôle des prêtres et très important et l'on voit une famille en compagnie de l'un d'eux effectuer plusieurs rites. Le guide nous dit qu'il s'agit d'une famille endeuillée priant pour une bonne réincarnation du défunt. La colonne, dorée ici, représente le drapeau sacre.
Nous faisons un peu une overdose de temple. Et pourtant nous nous dirigeons vers l'un d'eux situe à l'extérieur de l'enceinte, presque en face de la porte est. Mais celui-ci est occupé par des couturiers affaires devant leur machine à coudre. En un temps record, ils nous font un pantalon pour moi et deux chemises pour JC. Ce n'est pas de la haute couture, mais c'est suffisant pour les vacances. En traversant complètement l'édifice on arrive dans un quartier commerçant très actif.
Après-midi nous faisons la visite du musée Gandhi. Nous mettons plus de temps en trajet que pour la visite. Dans deux salles(il semble que d'autres salles soient fermées) sont résumés en textes, photos et objets les grands moments de la vie de l'apôtre de la non violence.
Au retour nous croisons un éléphant dresse et JC a droit à un gros bisous. Il trouve l'éléphant un peu baveux. Au toucher, sa peau fait penser a l'écorce d'un arbre. Encore une journée bien remplie.

dimanche 2 février 2014

Inde_Kérala De Tiruchirappalli a Madurai le dimanche 2 février 2014

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Ce matin, visite rapide de la cathédrale Notre Dame de Lourdes. C'est l'heure de l'office dans la cathédrale avec sont autel disco et sa grotte dans l'entrée.

En face, le fort dans lequel se trouvent de nombreux temples interdits aux non hindous. Cela rend la visite plus rapide. Un beau point de vue sur la ville et ses maisons aux tons pastels. Au loin on devine le grand temple. Au pied du fort, les rues du bazar . Mais il n'y a pas grand monde,, peut être parce que c'est un peu tôt ou peut être parce que c'est dimanche.

Nous prenons la route pour le Chettînad.le paysage est différent. Des zones arides alternent avec des zones plus verdoyantes parsemées de collines granitiques. Sur la route, des carrières et des tailleurs de pierres et sculpteurs. Notre but est de visiter le palace de Chettînad demeure d'un Raja des temps modernes. Impossible à visiter car fermé. Alors nous parcourons les rues en terre battue qui sont bordées d'immenses demeures pour la plupart fermées. Il semblerait qu'au début du XXème siècle une communauté de marchands, devenus ensuite banquiers ait décidé de faire de belles demeures de villégiature. Elles ont été très peu habitées. Elles servaient parfois pour de grandes réunions familiales, des mariages. Aujourd'hui beaucoup ne sont plus utilisées et les héritiers ont du mal à les entretenir. Nous en visitons deux. Une première totalement vide dont les boiseries sont magnifiquement travaillées. Dans le porche de l'entrée et la salle de réception de magnifiques colonnes aux chapiteaux ouvragés en teck de Birmanie, nous précise le gardien. Nous visitons une autre demeure qui accueille un mariage. Nous sommes invités à entrer. Nous entrons par la partie cuisine composée d'une cour entourée d'arcades. Beaucoup de monde autour d'énormes marmites. Nous arrivons au moment du repas. Il y a une belle tablée. Les invites sont servis sur des feuilles de bananiers. Les mariés nous accueillent gentiment et se laissent photographier. A ce propos, il n'est pas difficile de faire des photos car les gens acceptent volontiers d'être photographiés. Beaucoup sont demandeurs et prennent plaisir à poser. Une pièce de la maison est remplie de cadeaux où de la dot, nous ne savons pas. Mais la batterie de cuisine est impressionnante. La salle de réception est une belle pièce. Dans les deux demeures visitées la succession des pièces est la même. Au rez de chaussée, réception et repas, à l'étage, les.chambres. Ce village semble un peu mort avec toute ces immenses maisons inoccupées. Celles qui sont utilisées servent de résidences de week-end à des gens très riches et tout va avec, le personnel et le parc de voitures.


samedi 1 février 2014

De Thanjavur a Tiruchirappalli le samedi 1fevrier 2014


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A 8h30 nous sommes à l'entrée du temple de Brihadishvara avec La lumière du matin qui fait ressortir la couleur rose dorée des pierres. Le temple est à l'intérieur d'une enceinte dont les mûrs sont couverts de nandi. L'ensemble est très beau, très harmonieux. A cette heure la il n'y a pas encore la foule des touristes, seulement des fidèles qui viennent se recueillir. Tout de suite en entrant se trouve un très gros Nandi. Nous avons la chance d'être la pour la cérémonie des offrandes et le <lavage>du dieu, en l'occurrence l'énorme lingam représentant Shiva. Les prêtres versent sur lui un mélange de fruits mixtés (banane...), du lait de coco, de l'eau, de l'huile. Tout ce liquide de couleur jaune est évacué à l'extérieur par une gouttière qui se déverse dans un bassin. On voit des fidèles venir recueillir un peu de ce liquide et s'en tamponner une partie du corps. La cérémonie débute toujours avec de la musique (dans ce cas, tambour et sorte de hautbois). Les fidèles donnent leurs offrandes (souvent des l'argent) aux prêtres. En échange ils reçoivent de la nourriture bénie ou des fleurs qu'ils rapporteront chez eux, le prêtre leur appose une marque sur le front. Un autre prêtre leur donne un liquide qui semble être de l'eau. Ils en boivent une partie et s'en passent sur la tête avec la main. On arrive jusqu'au sanctuaire après avoir traversé une salle avec de grandes colonnes dont les chapiteaux sont des lions. Les murs extérieurs du temple sont couverts d'inscriptions et de belles sculptures. Le temple dédié à Ganesh est très travaillé lui aussi. Autour du temple, sous des arcades des centaines de lingam. Un très beau site!!
Deuxième étape le Marata palace muséum. Quelques beaux bronzes. Impossible de monter à la clock tower. La partie la plus intéressante est la bibliothèque. Petit hic, ce matin il n'y a pas d'électricité. C'est une pièce très sombre. Heureusement que nous nous baladons toujours avec les frontales. Il y a de magnifiques pièces : des manuscrits sur feuilles de palmiers, des gravures, des aquarelles....
Visite d'une fabrique d'objets en bronze. La première étape consiste a sculpté l'objet dans une sorte de cire dure ( mélange de cire d'abeille, de résine et de cire de bougie. Ensuite l'objet est entouré d'une couche épaisse d'argile qui va épouser les formes de l'objet. Après séchage l'argile durcit. Il est alors possible de laisser fondre la cire. A la place de la cire on coule du bronze mélange de matériaux fondus à grosse température. Lorsque le bronze a durci on peut casser l'argile autour. Ensuite il ne reste qu'à faire le polissage final de l'objet à la lime.
Route vers Tiruchirapally.
Visite du grand temple de Sriramgam.
Ce n'est pas le style que nous préférons avec ses gopuram colorés. C'est très grand, il y a trois enceintes à l'extérieur du temple et quatre a l'intérieur. Nous entrons par la porte sud. Le routard en main nous essayons de voir l'essentiel. D' abord les deux yali, dragons dont le corps est un mélange de plusieurs animaux...l'histoire ne dit pas a quel animal appartient le sexe. Sous le porche, à gauche nous prenons les tickets pour monter au point de vue. Cela permet de voir le temple principal,

vendredi 31 janvier 2014

INDES 31/1/14 De Pondichery a Thanjavur


Il faut un certain temps pour quitter la ville de Pondichery. Le quartier colonial n'est qu'une infime partie de cette grande ville d'environ 3 millions d'habitànts. Et à l'heure d'ouverture des bureaux et de rentrée des classes cela fait beaucoup de monde sur les routes et sur le bord, des bus bondes, des motos et des voitures, mais proportionnellement moins nombreuses que chez nous. La population semble assez jeune et globalement il nous semble qu'il y a beaucoup d'enfants. Pour aller a l'école l'uniforme est de mise. Pantalon et chemise pour les garçons, salwars kamish et couette tressées. Une fois sortis de la ville et de sa banlieue, c'est la campagne. Une route droite, arborée,qui traversent de grandes rizières ou des femmes s'affairent a enlever les mauvaises herbes entre les plants de riz. Un travail harassant. Bonjour le dos!! Au milieu des rizières de temps en temps des plantations de cocotiers et de bananiers. Dans les villages encore beaucoup de maisons traditionnelles, basses, en brique oui pise avec un toit de chaume (Feuilles de canne à sucre). Une dame nous invite même à visiter sa maison. Certaines huttes plus sommaires ont des murs en feuilles de coco tressées. Trois récoltes de riz par an dans cette région et  selon les champs, le riz est à différents stades de maturité. Le battage se fait sur le bord de la route. Une terrasse en ciment avec un ou deux dieux à côté. Est-ce que ce sont des aires de battage protégées par les dieux ou est-ce que ce sont des petites zones de prière utilisées comme aires car bétonnées? La paille de riz sert d'aliment pour les vaches.
C'est aussi la période  de la récolte de la canne à sucre et les remorques des tracteurs ont des chargements impressionnants.
 Arrêt à Chidanbaran pour visiter l'immense temple dédié à Shiva. Ce temple est dédié à Shiva Nataraja, c'est à dire à Shiva seigneur de la danse. Il y a un monde fou car c'est l'heure d'une cérémonie dans le sanctuaire central dont le toit dore est fait de 21 600 tuiles, le nombre de respirations quotidiennes d'un être humain. Les portes argentées sont ouvertes et permettent de voir le linga de Shiva Nataraja. Les fidèles se pressent et apportent des offrandes aux prêtres qui pratiquent des rituels, dont celui du feu. Les prêtres ont des vêtements blancs et leurs cheveux sont relevés en chignon tresse (serpent)sur la tête, comme Shiva.
Un peu plus loin, on s'arrête a Gangaikondacholapuram temple ou le pragadheswavar temple.
Beaucoup d'écoliers, d'écoles différentes. (Uniformes varies) sont présents.
Magnifique temple ancien rose au milieu d'une beau jardin bien entretenu et dont les bâtiments pyramidaux sont très harmonieux. Nous arrivons juste avant la fermeture du sanctuaire ce qui nous permet d'apercevoir l'énorme lingam (4m, d'après le guide).
Pause repas au Paradise resort ou s'arrêtent tous les touristes. Le cadre est agréable et la   bien ventilée. Mais la nourriture n'a rien d'exceptionnel. On paie le cadre!
Un peu avant 16h, heure à laquelle réouvre les temples, nous partons visiter le Darasuram temple. C'est un très bel ensemble en granite rose, dont la finesse des sculptures est d'autant plus remarquable que la pierre est très duré à travailler. C'est le cas en particulier des piliers du mandapa. La encore, moyennant une obole, nous pouvons apercevoir le lingam.
Encore une bonne heure de route avec toujours d'immenses étendues de riz. La région de Tanjore est considérée comme le<bol de riz> de l'Inde.
Et comme si nous n'avions pas assez vu de temple nous faisons un petit tour dans le temple de Brihadishvara. Il ferme tard et il n'y a plus de touristes. Seuls sont présents des fidèles venus se recueillir devant le lingam (un de plus). Le chauffeur nous dit que le vendredi est un jour important pour les indus, c'est un peu le dimanche des chrétiens.

jeudi 30 janvier 2014

Inde_Kérala Auroville jeudi 30 janvier 2014



Au départ l'idée est venue de <la mère> , compagne de Sri Aurobindo de fonder une cité universelle où hommes et femmes de tous les pays doivent pouvoir vivre en harmonie......voir sur internet pour les gens intéressés.

Auroville est au nord de Pondichery. C'est un espace arboré de plusieurs hectares. Pas de barrière, pas de porte, on y rentre sans s'en apercevoir, pour nous avec un tuktuk. La seule chose à voir de particulier est le matrimandir. Première étape, le centre d'accueil. Tout visiteur est dirigé vers une première projection vidéo qui explique les différentes étapes de la construction de l'édifice qui a commencé en 1971 et qui s'est terminée en 2008. Ensuite une deuxième vidéo de présentation générale. Ce n'est qu'après que l'on obtient un pass pour aller au point de vue. Un km à pied dans la verdure et sous des arbres. Sur le chemin on peut voir les 12 grandes règles de vie de la communauté. Chacune d'elle est symbolisée par une fleur choisie par la mère. C'est elle qui a choisi l'emplacement d'Auroville en fonction de certains paramètres et le matrimandir a été édifié près d'un banian, arbre sacré. Un grand espace gazonné entoure l'amphithéâtre construit dans un grand trou et le Matrimandir. Tout autour des arbres. Le Matrimandir est une grosse boule couverte de disques dorés et qui représente une fleur de lotus, avec en son centre, à l'intérieur, un cristal (on le voit dans la vidéo) car on ne peut pas entrer dans l'édifice. Autour, douze pétales, correspondant aux douze règles sont en pierre rose. C'est plutôt beau et pour le moins surprenant. A côté du centre d'accueil se trouvent des boutiques où sont vendus les produits artisanaux, de qualité, fabriqués par les aurovilliens. Le restaurant permet de goûter une cuisine très occidentale et je dirais même très française. Les tartes salées accompagnées de crudités sont délicieuses, de même que les jus de fruits et les glaces. En plus ce n'est pas cher. On ne voit rien et on n'apprend rien sur la vie des aurovilliens. Il semble qu'il y ait pas mal de français, un peu comme à Pondichery. Mais on ne devient pas aurovillien du jour au lendemain. Ce qui est sûr, c'est que le coin est agréable.


Inde_Kérala Pondichery mercredi 29 janvier 2014

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Nous continuons nos déambulations dans la partie coloniale française (jusqu'en 1956) de Pondichéry en commençant par le marché, qui n'est pas très grand mais qui traduit la variété de ce que l'on trouve en terme de légumes, fruits, poissons et crustacés : des couleurs et des senteurs. Petite, que dis-je, longue pose au <café de flore>, le café de l'alliance française qui fait snack avec des noms de plats très français (pâtes au pesto, croque-monsieur....). Pas mal les locaux! une maison coloniale toute blanche avec un super jardin. Une alliance française très dynamique. Le directeur organise des expos, des conférences...et entre autre des séances de conversation entre français bénévoles et étudiants indiens. Une idée d'occupation utile pour retraités en villégiature. Il y en a pas mal, apparemment, de français retraités qui passent les mois d'hiver en Inde. Pondichery, Goa sont des destinations prisées où la vie est douce à moindre frais. Nous avons rencontré, à la guesthouse, une marseillaise qui passe quatre mois d'hiver en Inde depuis 10ans. Dans l'après-midi nous avons fait un saut jusqu'à l'ashram de Sri Aurobino. Pour l'histoire on peut trouver sur internet. Des gens viennent se recueillir sur la tombe des époux Aurobino (c'est lui qui a fondé le mouvement avant d'être rejoint par la femme indienne d'un français qu'elle a plaqué) selon un rituel bien rodé. Sur la fin de sa vie, <la mère >comme elle se faisait appeler, s'est prise pour la vierge Marie. Il faut dire qu'elle gérait bien le business de son compagnon et que la SAS de l'ashram est très riche et possède de nombreux immeubles, pas dégueu..à Pondichery. Fin de l'après midi au jardin botanique c'est frais , visite de l'aquarium (entrée 5 roupies!) et du train des enfants qui a résisté au départ des français.

En fin de journée, après avoir suivi une partie de pétanque sur la place de l’église, tout un symbole!, comme la veille nous sommes allés assister au festival de danses indiennes des enfants. Des costumes chatoyants, un dynamisme et un enthousiasme communicatifs.

Pour dîner nous avons choisi le restaurant de l'hôtel de l'orient, <carte blanche>. On mange dans le super patio d'une maison coloniale transformée en hôtel. C'est simple, bon et pas trop cher compte tenu du cadre.

mercredi 29 janvier 2014

Indes De Tiruvannamalai a Pondichery le mardi 28 janvier


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Sur la route, les champs de canne à sucre alternent avec ceux de riz. C'est l'époque de la récolte de la canne à sucre et nous croisons de nombreux tracteurs et camions très charges.. Le riz est a différents niveaux de maturité. Ici on le plante ailleurs on le coupe  et on récolte  les grains. Les habitations, dans les villes comme dans les campagnes sont très colorées, avez des couleurs flaschy et souvent plusieurs couleurs pour la même habitation. Il e va de même dan les cimetières catholiques pour les tombes. Sur le bord des routes, les femmes, que ce soit dans les champs en train de travailler ou de de conduire les animaux aux pâturages, sont droites, sveltes et superbes dans leurs sari colores parées de bijoux et la chevelure relevée ornée de fleurs. Et pourtant leurs conditions de vie ne sont pas faciles. Les habitations sont souvent modestes et le confort rudimentaire. Pas toujours de l'eau ni même de l'électricité. Sur cette partie de route il y a de nombreuses maisons basses en pisé ou en briques dont le toit de chaume paraît fait avec les feuilles de canne à sucre. Un bon moyen d'utiliser l'existant et certainement à moindre frais. Des femmes sont embauchées pour nettoyer le bord des routes et défricher. Elles sont payées 130 rps par jour.(soit environ 2€) Nous faisons une pause pour prendre un café. Les indiens prennent du the au lait avec un rituel bien précis. Le the est versé d'un verre dans une coupe et ainsi de suite. La coupe et le verre sont suffisamment éloignés pour qu'en tombant dans l'un des récipients le liquide mousse. Je ne pourrais pas dire si c'est bon ou pas car je ne supporte pas le the au lait. A un moment, sur le bord de la route nous voyons des  femmes qui vendent des poudres colorées. Nous nous arrêtons. Il s'agit de la poudre qui sert a dessiner les motifs de kolams dont les femmes décorent  l'entrée de la maison. D'un côté de la route il y a ceux qui préparent le matériau de base, blanc, du plâtre détendu me dit JC. Il nous manque donc une étape, celle de la coloration....un mystère! Peut être pourrons nous l'éclaircir avant la fin du séjour. Plus loin il y a cueillette de melons. Dans les champs les femmes qui disposent les melons dans de grandes bassines qu'elles portent sur la tête jusqu'à des camions ou des hommes debout les attendent. Encore des femmes libérées.....il y en a encore beaucoup de part le monde. Nous arrivons a Pondichery et nous passons un certain temps à l'entrée du territoire de Pondichery pour remplir des papiers. La paperasserie a encore de beaux jours devant elle. La guesthouse <le rêve bleu>est un monde à part. Un havre de paix aux couleurs acidulées. La propriétaire Christelle est une charmante jeune femme très accueillante. Nous décidons de rester un jour de plus pour que je laisse reposer mon genou et mon estomac secoue par les anti-inflammatoires. Pondichery, c'est un peu de France au bout du monde. Attention! Avertissement aux potentiels voyageurs intéresses par une chambre. C'est le propriétaire de la guesthouse qui la prend en main (pas fou le bougre, maintenant qu'elle marche bien!) les prestations risquent de ne plus être les mêmes. Christelle va ouvrir une autre guesthouse .........a suivre. A Pondichery il y a les vieilles bâtisses coloniales, la promenade du bord de mer, le lycée français, une alliance française très active. Beaucoup de français, de boutiques et de restaurants aux noms français. Il semble y faire bon vivre pour une somme modique car le logement et la nourriture ne sont pas chers. Chez Christelle nous rencontrons une dame française qui passe tous ses hivers ici....ça donne des idées!

mardi 28 janvier 2014

Inde_Kérala Thiruvannamalai, lundi 27 janvier 2014

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Au programme, petite randonnée sur la montagne sacrée? Le mont Anurachala, un volcan éteint qui surplombe la ville. C'est en haut de cette montagne que Shiva serait apparu sous la forme d'une colonne de feu, créant le symbole original du lingam Depuis l'hôtel nous longeons le côté Nord du temple, nous traversons la grand route perpendiculaire et nous prenons juste en face une petite rue qui se poursuit par des escaliers et qui, au tout début est bordée de maisons puis de temples. Nous passons devant Virupaksha cave et Scandasraman où a vécu et médita Sriramanamaharsih ( le sage du coin). Nous prenons à droite le sentier qui monte au sommet de la colline. Montée très raide, sentier entre et sur les rochers. Il fait chaud et nous abandonnons l'ascension car nous avons une belle vue et il n'y a pas d'enjeu à aller plus haut. Nous redescendons à hauteur de Scandasraman pour poursuivre le chemin de <méditation> qui nous conduit au monastère de Sri Ramana Maharshi. A la descente, pas de chance, je glisse et je me vrille le genou, mais à chaud, tout va bien. Nous rencontrons quelques indiens, mais surtout des occidentaux, pieds nus, baba cools et beaucoup de sadhus. Nous faisons une pause jus de fruit dans l'agréable jardin du restaurant <little Tibet>. Le retour vers l'hôtel, dans la cohue et la pollution est beaucoup moins agréable. Nous croisons deux cortèges mortuaires. Devant des hommes jettent des fleurs, font exploser des pétards, transportent différents objets. Ils précédent une camionnette décorée de fleurs à l'arrière de laquelle se trouve le défunt couvert de fleurs et dont le visage seul est visible. Derrière suivent des hommes ou des femmes. C'est sans doute le cortège qui conduit le mort sur le lieu de la crémation.

Après le repas, pris à l'Abbadami (notre cantine) mon genou me fait très mal.....pas top! La suite va être difficile car je ne peux plus poser le pied par terre. Je pense qu'il va valoir que je passe voir un médecin demain à Pondichery. En attendant me voilà obligée de buller dans le lit. Pas trop mon genre, surtout en vacances.

Heureusement il y a la voiture et nous faisons le tour de tous les temples qui entourent la montagne sacrée. Il y a donc une route circulaire, bordée d'un trottoir que les saddus et les pèlerins parcourent pieds nus dans le sens des aiguilles d'une montre. (14km).

Pendant que je reste tranquillement dans la chambre, JC se rend au grand temple d'Arunachaleswar. Il couvre 10ha. De hauts murs surmontés de sculptures de vaches l'entourent et l'on pénètre à l'intérieur de l'enceinte par des gopuras, bâtiments en forme de pyramide très décorés, qui se trouvent aux quatre points cardinaux. JC assiste à un puja, offrande ou prière. C'est le moment où les fidèles défilent devant un autel, ouvert quelques instants, et où ils apportent leurs offrandes au Dieu, en l'occurrence Shiva.

lundi 27 janvier 2014

Inde_Kérala En route pour Gingee, dimanche 26 janvier 2014

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Dès notre sortie de Mamallapuram nous remarquons de nombreux enfants vêtus de leur uniforme comme pour aller à l'école, mais sans cartable. En fait c'est jour de fête car c'est le jour anniversaire de la création de la république de l'Inde en 1950. Nous nous arrêtons devant une école. Les élèves assistent à la montée des couleurs, puis tous les parents et autres(nous aussi) sont invités à entrer pour la fête. Au programme, danses traditionnelles, chants et représentations avec Gandhi et d'autres acteurs de l'indépendance...

Nous poursuivons notre route jusqu'à Gingee où nous arrivons à l'heure du repas. Nous allons au Vasanthabhavan où nous sommes très bien accueillis. On mange un kothi végétarien pas trop épicé ( du dhal, un mélange de légumes, du curd avec des oignons, et....., nous ne savons pas, mais nous arrivons à manger. Pas d'assiette, mais un morceau de feuille de palmier que chaque convive nettoie avec de l'eau : sur la table, un broc et des verres. A la fin du repas nous prenons une pâtisserie et le serveur va même nous chercher un café, dans une boutique un peu plus loin. C'est royal!

C'est bien beau de manger, mais il va falloir grimper. Autour de Gingee, il y a trois montagnes granitiques au sommet desquelles se trouvent des forts qui datent du XVIeme siècle, même si certaines structures semblent antérieures. En avant pour Rajariri, la forteresse du roi. L'enceinte de la citadelle est bien conservée. Un grand mur fait de blocs ajustés entre eux sans ciment, comme le faisaient les incas. A droite, on laisse le Kalayana Mahal, temple des mariages et actuellement fermé. On traverse un grand espace très ombragé avec d'immenses < arbres qui pleurent>. On découvre un immense bâtiment avec des murs en blocs de pierre et un toit fait de trois voûtes, à priori un gymnase, à côté d'un grand bassin. Beaucoup de bâtiments plus ou moins gros sont construits sur le même modèle. Apparemment des greniers, mais aussi peut-être des salles pour les soldats. Des édifices qui ressemblent à des temples, un ensemble qui évoque pour nous une villa romaine avec son bassin au milieu de la cour, d'immenses trous dans les rochers qui servaient de citernes.....C'est par une succession d'escaliers et de petits chemin que l'on atteint le sommet d'où l'on a une vue magnifique à 360°. Sur le chemin beaucoup de singes assez agressifs et nous adoptons l'usage local qui est de se munir d'un bâton pour les chasser. Nous rencontrons beaucoup de promeneurs locaux, forts sympathiques et souriants. Des échanges de saluts, de photos, dans les deux sens. JC pour je ne sais qu'elle raison (moi je sais! JC) a un succès fou et plusieurs personnes veulent poser avec lui. Sur une autre colline nous apercevons le Krishnaggiri, forteresse de la reine. Nous choisissons d'aller voir le temple Venkaratam avec ses 600 (mais nous ne les avons pas compté )colonnes et ses sculptures...beau! Notre route se poursuit vers Tiruvannamalai. De magnifiques paysages de rizières, de palmiers, de cultures. Des femmes qui plantent du riz, des hommes et des femmes qui s'activent dans les champs, qui accompagnent des troupeaux de chèvres ou de vaches, des bœufs aux cornes colorées et décorées. JC me fait remarquer la moissonneuse à riz. Un tracteur auquel on a enlevé les roues installé comme poste de conduite et moteur sur la partie moissonneuse. Beaucoup de pauvreté aussi et des gens qui vivent dans des maisons en pisé, très basses, avec un toit de chaume. Certaines sont très délabrées. Beaucoup d'ordures aussi sur le bord des routes et un peu partout. Nous nous arrêtons dans un petit village pour admirer le marcheéaux légumes. Un super accueil nous est réservé et cette fois encore je fais de nombreuses photos. Nous arrivons à Tiruvannamalai en fin de journée. Il y a beaucoup de monde et pas mal de touristes du genre un peu <illuminés >. Mais cela s'explique par le fait que dans cette ville se trouve un immense temple dédié à Shiva ( le plus grand de l'Inde) et une montagne sacrée. Pour l'instant c'est pause à l'hôtel Trishul( 1720rs la chambre double sans AC, mais avec petit déjeuner. La chambre et la salle de bain sont spacieuses et plutôt propres. De notre petite terrasse on a une vue sur l'entrée est du temple qui n'est pas très loin. Mais l'endroit est calme. Pour manger nous allons tout à fait par hasard au restaurant de l'hôtel Abbirami, vadasannathi street. Un super accueil, des conseils pour choisir des plats non épicés qui en plus sont un régal (panner kofta :boulettes de légumes dans une excellente sauce à base de yaourt) nous accompagnons cela de légumes bouillis nature, de naan à l'ail: galette, et de Pandori parotta, sorte de crêpe qui comme le naan se trempe dans la sauce et sert de cuillère car en Inde on mange avec les doigts de la main droite. Pour nous, des cuillères et des assiettes garnies d'un morceau de feuille de bananier.

Inde_Kérala Mahabalipuram, 24 et 25 janvier 2014

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Il faut à peine plus d'une heure pour faire Colombo Chenai. Nous voici en Inde. Dans l'avion nous faisons connaissance avec un jeune couple de français et nous décidons de partager les frais d'un taxi de Chenai à Mamallapuram. ( 1350rs), soit 21€ à quatre. Nous choisissons un taxi officiel pré payé à l'aéroport. A Mamallapuram nous prenons une chambre à la Siva guesthouse. Elle est propre, lumineuse, avec eau chaude et ventilo nous en avons pour 900rs. (Chambres plus petites pour 700, et d'autres, au second plus chères avec AC, Mais qui n'est pas nécessaire ). Cela nous donne une première échelle de prix pour les jours suivants. Nous sommes au premier. Les chambres sont disposées en U autour de la cour. Il y a un peu de bruit car la rue est très vivante et commerçante. Mais les magasins ferment autour de 22h. Nous mangeons au Nautilus, tenu par un français. Les prix sont très corrects, c'est bon, copieux, propre et pas épicé.

Notre première visite matinale est pour le Shore temple où temple du rivage, dédié à Shiva. Le ciel est d'abord un peu brouillasseux, puis le soleil perce et nous offre une belle lumière sur le temple et ses sculptures qui sont assez abîmées.

Ensuite nous nous dirigeons vers le grand site, gratuit. D'énormes masses granitiques sur une colline couverte de végétation servent de support pour des temples où sont elles-mêmes creusées. Ce qui est particulièrement remarquable et bien éclairé avec le soleil du matin, c'est l'Ajurnàs penance, une grande fresque sculptée sur un rocher et qui raconte la façon dont le fleuve Gange est descendu sur la terre et l'intervention de Shiva pour le maîtriser afin qu'il ne détruise pas la terre. Mais il y a d'autres merveilles sur ce site et de magnifiques sculptures. Après un peu de repos, nous allons visiter le site des cinq Rathas (chariots de procession). Les cinq temples ont été sculptés dans un seul bloc de granite. Chaque Rathas était dédié à un dieu. Certains Rathas ne sont pas terminés dans la partie basse. Le travail de sculpture a dû être commencé par le haut et inachevé. A voir. La ville de Mahabalipuram est connu pour ses sculpteurs sur pierre,

En fin d'après midi un tuktuk nous conduit à Tirukalikundram. Nous arrivons au coucher du soleil. La vue n'est pas aussi belle que nous l'aurions souhaite car il y a un peu de brouillasse.

De retour en ville nous nous rendons près du temple du rivage où à lieu la dernière soirée du festival de danse qui se déroule chaque année à cette époque. L'occasion de voir des danses traditionnelles de qualité avant de finir la soirée au Nautilus. On ne prend pas de risque avec la nourriture

dimanche 26 janvier 2014

Srilanka de Galle à Negombo, jeudi 23 janvier 2014

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Deux heures pour faire le trajet de 120km en voiture (100 d'autoroute entre les théiers et les palmiers pour l'huile de palme. Certainement mieux et moins long que la route du bord de mer toujours très encombrée.
Colombo : visite du musée archéologique. Une partie des salles sont fermées, mais c'est un peu un résumé de notre voyage dans le triangle culturel du Sri Lanka.
Petit passage rapide par l'ambassade du Myanmar, voisine de l'ambassade de France, pas degueu.....pour récupérer nos passeports et nos visas Myanmar.Une heure après nous voici a Negombo (la ville de départ et d'arrivée des touristes) ou nous trouvons une chambre chez un particulier à un prix imbattable de 1000rs. ( dans la rue en face de l'hôtel Paradise, a 100m à droite , seulement de l'eau froide, mais avec la température ce n'est pas gênant). Balade sur la plage ou les catamarans à voile attendent les touristes pour des promenades et des parties de pêche. Trois mariages chicos dans des hôtels de luxe du bord de mer. Negombo s'étire le long d'une longue plage de sable. A l'arrière une route bordée d'hôtels, de resto et boutiques. Nous choisissons le resto Ruwini. Il doit avoir une bonne critique sur les guides car il est plein de touristes. Pour notre dernier repas au Sri Lanka nous choisissons du poisson et des crevettes a l'ail et en dessert du curd( sorte de lait caille de buffle )avec du miel. Miam Miam! Le rice et curry on le retrouvera en Inde. Le curd on en a vu beaucoup propose sur le bord de la route entre Tissa et Mirissa . Il est vendu dans des jattes en argile et se conserve hors du réfrigérateur.

Srilanka 21 et 22/1/14Galle

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Il y a la Galle moderne, grouillante de vie et d'activité et la Galle ancienne, coloniale, touristique dans le quartier du fort. Les remparts sont bien conservés. En faisant le tour on a une vue superbe et on fait aussi de drôles de rencontres....un énorme serpent de plus d'un mètre de long aussitôt pris en chasse par un bataillon de corneilles (il y en a un nombre incalculable sur les remparts et les arbres autour près des bateaux de pêcheurs) mais qui a réussi à leur échapper. A l'intérieur des remparts c'est la Galle portugaise, blanche avec les maisons typiques, la place d'arme carre entourée de bâtiments avec  colonnades et passages vert. Ce sont aujourd'hui les tribunaux. En jetant un coup d'œil nous avons aperçu des piles de dossiers impressionnantes. La peine de mort est semble-t-il toujours en vigueur au Sri Lanka. Mais le président a suspendu son application.
Au pied de remparts il y a un petit port de pêche. Les bateaux y sont de deux sortes, des barques du genre <pointu> marseille et des bateaux à balancier. Les équipements sont très artisanaux.
Les petites rues abritent de jolies maisons. C'est propre et coquet, très touristique dans la journée et quasiment mort le soir lorsque la plupart des touristes sont partis. Presque chaque maison est une guesthouse, un restaurant ou une boutique. Nous logeons  au <Secret Palace> qui appartient à la même famille que le Fort inn et le Fort Fifty inn. Une petite guesthouse qui vient d'ouvrir, dont les chambres blanches sont neuves, tout est impeccablement propre et les salles de bain modernes. Nous payons 3000rs pour la chambre en rez de chaussée qui donne sur le salon éclaire par un puits de lumière ( certainement la moins chère) Très calme..la chambre la plus soignée que nous ayons eu. Le resto du Fort Fifty inn est bon.

mercredi 22 janvier 2014

Srilanka Mirissa janvier 2014

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:Mirissa
Une fois n'est pas coutume nous sommes à la plage. Une des plus cotée du Sri Lanka du sud, avec en plus un spot de surf. Je vous la fait <branchée>. Les vagues ne nous paraissent pas immenses, mais il paraît que <ça monte > de jours en jours dixit nos voisins de chambre, de jeunes surfeurs français. La plage est belle avec son sable blanc et ses cocotiers. Nous logeons a Villa Sea view qui profite de sa réputation sur les guides et de sa vue pour forcer sur les prix (5000rps) pour une chambre dont le confort n'en vaut pas plus de 3000. Ce matin nous sommes allés sur une magnifique petite plage <sea roc>,  qui n'est accessible que par un petit chemin qui part entre notre guesthouse et le Palace hôtel voisin. Un super endroit. Nous avons profité de la piscine du Palace au retour de la plage...il n'y avait personne. Déjeuner au resto de la guesthouse qui a une terrasse avec une très belle vue. Comme partout ailleurs au Sri Lanka il ne faut pas être presse car ils préparent au fur et à mesure. C'est parfois un peu long, mais au moins ce n'est pas du réchauffé. Fin d'après-midi en balade. Recherche d'un premier lac un peu en retrait de Mélissa. Des que l'on sort de la route de la plage on retrouve le paysage de rizières et de bananiers. C'est un lac Garadu Gaga, très <local> que JC a trouve avec le GPS. Il faut donc se fier aux indications des locaux qui ne comprennent pas forcément ou l'on veut aller. Un tuktuk s'arrête sur ce petit chemin et le jeune conducteur qui est avec un copain nous propose de nous emmener gratuitement, on refuse, puis on accepte....la chose a ne pas faire. Ce garçon ne me plait pas, il parle beaucoup, à les yeux injectes de sang et sent l'alcool. Il nous emmène jusqu'au lac, mais propose que nous rentrions chez un ami a lui pour un meilleur point de vue. Nous refusons et je presse JC de repartir car je n'ai pas confiance.On lui demande de nous raccompagner contre rétribution. Il refuse, et nous dit que nous n'aurions qu'à lui faire un petit cadeau. Arrivés à la route nous le faisons arrêter car le taxi nous attend. Il est surpris et réclame sont cadeau. JC lui donne la somme qu'il estime être la bonne en fonction de nos critères. Il en veut le double. S'en suit une polémique et des échanges vifs et méchants. Il finit par accepter l'argent mais en nous insultant......la chose a ne pas faire. Attention aux tuktuks nous dit le chauffeur, beaucoup boivent et d'après les guides certains n'ont pas que de bonnes intentions. Ensuite départ pour Ahangama. On longe la baie de Weligama avec ses bateau de pêche de toutes les couleurs. Au retour nous assisterons à l'arrivée des pêcheurs et à l'épreuve de force que constitue la remontée du bateau sur la plage à bras d'hommes. A Ahangama, les pêcheurs perches posent pour les touristes. Il n'y a plus un seul vrai pêcheurs, mais des hommes qui font semblant. Aussitôt qu'une voiture s'approche des hommes avec des bâtons vous foncent dessus et vous réclament de l'argent pour une photo. Et cela peu aller jusqu'à 1000rs. Comme nous refusons de prendre une photo et de payer, l'homme n'est pas contant. Nous poursuivons donc notre chemin jusqu'au Kataluwa temple qui a une forme octogonale (rare), mais qui est fermé. Ensuite nous allons sur les bords du plan d'eau de Kogala ou nous voyons un pêcheur pose ses filets. Des barques sont en attente des touristes pour une balade autour des nombreuses îles. Mais la aussi il y a inflation et le pêcheur demande 25€pour 1h de balade et non 3 comme dans le routard. Évidemment c'est non pour nous.
Nous terminons la soirée au restaurant <rayon de soleil> finance par une association française Nanceenne. < l'île d'émeraude>. Dans ce cas ils ont aidé une famille, la jeune femme a eu une greffe de rein,  à monter ce resto-boutique pour qu'elle gagne sa vie et soit autonome. Le resto a ouvert trois jours avant et pour l'instant ils sont deux de l'association à tout superviser.....ils espèrent bien sur que cela perdurera. Ils partent dans deux jours pour l'Inde ou ils ont un autre programme.

lundi 20 janvier 2014

Srilanka 19/01/2014 Rain Forest



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J15 : de Udawalawe a la rain forest
Nous partons tôt, 5h30 du matin car il y a environ 3h de route et il faut faire la randonnée dans la forêt le matin, avant que la petite pluie journalière vienne nous surprendre. Il nous faudra 3h30 par des petites routes sinueuses qui nous offrent à nouveau un très beau paysage. Des champs de the, encore et encore, et au milieu des plantations les usines. Chaque marque à la sienne, souvent énorme. Tout le the de qualité part à l'exportation. Peu de cueilleuse ce matin car nous sommes dimanche et les femmes que l'on voit sur la route sont habilles pour rejoindre les édifices religieux. Le temple hindou, c'est la majorité, mais aussi une église, une mosquée ou un temple bouddhiste. C'est la que se rendent des enfants vêtus de blanc. Les filles portent un caracot et une jupe blanche. Leurs cheveux sont tires en tresses ou en couettes. Tous ces enfants vont à l'école religieuse nous dit le guide. Nous imaginons qu'il s'agit d'un catéchisme pour la religion bouddhique. Nous faisons une pose petit déjeuner dans un petit troquet sur le bord de la route. Il fait un temps magnifique et nous avons une vue magnifique. Nous arrivons a Dimeyaya vers 10h. La route qui conduit à l'entrée du parc est trop mauvaise pour la voiture et il nous faut prendre un tuktuk. JC qui a décidé de discuter les prix obtient le <vrai>prix, soit 1200rps aller-retour. Pour le guide officiel que nous récupérons au passage il nous en coûtera 1500rps pour 5H de balade. Le prix d'entrée quant à lui est de 560rps par personne. La forêt de Sinharaja est une forêt vierge primaire classée au patrimoine mondial de l'unesco. Il y fait très chaud et très humide. C'est le domaine des sangsues. Pour s'en protéger, le guide nous demande de rentrer le pantalon dans les chaussettes. Ensuite il badigeonne nos chaussures et nos chaussette d'eau salée. Enfin, c'est ce que nous comprenons. Nous voyons de nombreuses plantes qui pour la plupart ont des vertus médicinales. Il y a aussi des champignons, trop beaux pour être honnêtes. Les arbres rivalises pour atteindre la hauteur et le diamètre maximum. Les troncs sont droit. Nous ne voyons que quelques petits oiseaux, très haut sur les branches ensoleillées de même que les singes noirs. Au bord du chemin, sur les arbres et les feuilles nous apercevons des scolopendres, des lézards, des araignées , un gros scarabée, un caméléon...dans les petits ruisseaux nous voyons des poissons à queue rouge, des crabes, des écrevisses et dans l'eau de la cascade de panda Oya, but de notre promenade nous prêterons nos pieds aux poissons nettoyeurs de peau. Au début cela fait un drôle d'effet lorsque l'on se retrouve avec plein de petits poisons qui viennent nous chatouiller les pieds. JC en profite que nous sommes seul pour prendre un bain. Nous reprenons tranquillement le chemin du retour. Mais tout à coup le guide est inquiet car la pluie menace. En général il pleut tous les après-midi et ce n'est pas pour rien qu'on l'appelle la Rain Forest. Le guide nous demande de nous presser car avec la pluie les sangsues vont sortir et également tomber des feuilles des arbres. Déjà le guide qui marche avec des tongs est obligé d'en enlever plusieurs qui s'accrochent sur ses pieds. A un moment je pose mon sac à terre pour sortir mon vêtement de pluie. Le guide le soulève immédiatement car il craint que des sangsues s'y accrochent. Et bien, mauvaise surprise en arrivant à l'hôtel. J'ai été mordue à trois endroit et mon Tee-shirt a une grosse tache de sang. JC a une morsure à la main sans doute une sangsue qui s'y est fixée lorsqu'il a touché une branche. Sales petites bêtes. En dehors de la forêt la pluie s'arrête. Autour de la rain forest il y a des rizières, des bananierś, des cocotiers. Le guide qui a partagé notre pique-nique nous invite à boire un jus de noix de coco chez lui. Aussitôt dans son jardin, le voilà qu'il grimpe le long du tronc pour aller ramasser les noix. Un délice! Nous reprenons la route en direction de Tissamaharamama. Une route plus rapide qu'à l'allée qui nous conduit dans la plaine. La température change. Il fait très chaud, autour de 30°. Nous prenons une chambre à l'hôtel Pacha. 4000rps pour une double avec ventilo et petit déjeuner. Nous hésitons à réserver pour un safari dans le parc de Yala. Nous craignons de ne pas voir plus d'animaux que dans celui de Udawalawe. Le prix de revient, élevé, 6000 d'entrée et 5000 de voiture nous aident à prendre la décision. Ce sera non. Demain matin au lieu de nous lever à l'aube nous dormirons avant d'aller buller a Mirissa.

dimanche 19 janvier 2014

Srilanka de Ella au parc de Udawalawe 18/1/14

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Départ de Ella en direction du parc de Udawalawe. La route serpente au niveau des collines. On descend et la température s'en ressent d'autant plus qu'il y a du soleil. On aperçoit quelques cueilleuse de the dans les nombreuses plantations qui jalonnent le début de notre route par ailleurs toujours aussi belle. Nous arrivons a Udawalawe vers 12h et nous retrouvons le couple de français rencontres la veille avec qui nous avons décidé de partager les frais d'une jeep pour le safari. En fait nous serons  cinq car un jeune allemand se joint a nous. Notre point de chute est la guesthouse Superson family, simple mais propre. (2500rps et 375 pour le petit déj.). Départ pour le <Safari> a 14h30 et retour vers 18h (2500rps d'entrée par personne, 1000 rps pour le guide et 5000rps pour la voiture à cinq ). Mais pour la voiture on peut peut-être trouver moins cher, car il y a plus de jeeps que de clients. Au tout début on aperçoit un groupe d'éléphants femelles avec des bébés. Les mâles, nous en verrons un car ils se déplacent seuls et sont donc plus difficiles à repérer. Ensuite, notre guide nous emmène au bord d'un point d'eau dans l'espoir d'y voir des crocodiles. Il y en a bien un , mais presque invisible sauf sa grande gueule ouverte. Un groupe d'éléphants arrive pour la baignade. Notre crocodile décide de s'immerger et d'aller plus loin. Les pachydermes sont un peu envahissants. Nous verrons encore plusieurs groupes dans les buissons ou au bord d'un autre point d'eau. Juste avant de sortir du parc nous trouvons un nouveau groupe de femelles avec deux bébés. Elles sont installées juste à côté de la route. En nous voyant arriver elle se regroupent autour des bébés qu'elles cachent sous leurs pattes. Deux d'entre elles côte à côte nous font face. De longs barrissements d'intimidation nous font comprendre que nous ne sommes pas les bienvenus. Le chauffeur arrête la voiture et nous attendons. Petit a petit l'atmosphère se détend, chaque femelle se remet à brouter et le bébé se place sous le ventre de sa mère pour téter. Il enroule sa trompe comme une spirale contre le ventre de sa mère. En voyant les éléphants bouger leur trompe au dessus des herbes avant de se saisir d'une touffe on imagine qu'ils font leur choix. De même lorsque qu'avec le bout la pointe du pied ils déterrent une touffe. De temps en temps ils s'interrompent pour prendre un peu de terre et se la projeter sur le dos pour sans doute éloigner les insectes. Nous verrons des femelles une patte en l'air. Une autre se pliera sur un genou. Quel spectacle!! Nous restons la un long moment. Nous sommes à une place de choix à quelques mètres seulement. Dans le parc il y a beaucoup d'oiseaux, des perroquets, des martins-pêcheurs, des pélicans, divers échassiers, des guêpiers, des aigles, des toucans.........petit clin d'œil aux documentalistes qui lisent ce blog. Les paons sont nombreux, mais un seul nous fera la grâce d'une parade. Nous verrons aussi des buffles, des mangoustes..tout cela dans un super paysage. Au retour après un petit apéro pastis-crackers, nous mangeons un bon curry prépare par la propriétaire.