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mercredi 13 février 2019

de Nakhon Nayok à Ayutthaya Mercredi 13 février 2019



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Nous suivons la grand route deux fois deux voies. Il y a beaucoup de circulation et rien d'intéressant.  Heureusement un peu avant d'arriver le gps nous propose de prendre sur la gauche. Immédiatement nous sommes dans la campagne. Dans les rizières, à certains endroits le riz est déjà bien haut et bien vert. On suppose que compte tenu du climat il doit y avoir plusieurs récoltes par an. Un peu plus loin un champ est inondé. Un éleveur de canards y surveille ses bêtes. Il y a pas mal d'oiseaux, des échassiers qui se baladent dans les terrains de part et d'autre de la route. Nous arrivons au bord de la rivière. Il y a un ensemble de maisons sir pilotis, des barques pour se déplacer et une installation en bambous qui rappelle celles destinées à la pêche au carrelet. 
Finalement nous arrivons à l'hôtel en fin de matinée. C'est le PK hostel. Il est bien situé, non loin des sites principaux et de la rue de night market.   Les chambres sont grandes et modernes. En plus il y a un parking pour la voiture. Pour manger nous choisissons un restaurant du guide, le Malakor, juste en face des sites principaux. Résultat il n'y a que des touristes occidentaux. Il y a une partie café pâtisserie et cela nous ravit de manger un gâteau. Il fait très chaud et l'ombre des arbres sur la terrasse du restaurant est très agréable. 
Notre défi, cet après midi est de trouver une piscine. Nous en avons repéré une pas loin de notre hôtel mais elle est fermée le mercredi. Il y en a une à la PU guesthouse mais réservée aux clients. Finalement nous prenons les vélos pour aller jusqu'au Riverside Hôtel. On se dit qu'on pourra peut être prendre un verre et profiter de la piscine. On rentre dans le restaurant. Il y a juste une serveuse qui se maquille. On se dirige vers le fond, en passant devant les toilettes où l'on pense qu'il y a le jardin. En fait on arrive dans le coin buanderie de l'hôtel qui donne accès à la piscine où il n'y a personne. Alors on s'installe et on profite de la piscine. Un régal avec la température extérieure qui tourne autour de 35°. On a l'impression que l'hôtel est vide. On repart comme on est venu ...avec en plus une sensation de fraîcheur qui ne dure pas longtemps. Mais ce qui est pris est pris. 
Ce soir nous avons décidé d'aller au restaurant "Bann Kun Pra" pas de chance il est fermé. Nous repartons donc en sens inverse pour aller au Sai Thong. La terrasse qui donne sur la rivière est agréable et permet de voir passer les bateaux avec les touristes mais aussi les convoies de péniches. Le service est comme partout. Dès qu'un plat est prêt ils l'apportent si bien que la plus part du temps on mange en décalé. Pour ce qui est des plats servis dans ce restaurant....pas de quoi crier "venez voir" . On est déçus. Au retour on passe par le night market pour acheter un jus de fruit. Pour moi " passion" c'est vraiment le top. Mais les odeurs de nourriture me soulèvent un peu le cœur . Aujourd'hui c'est la fête du nouvel an chinois pour la communauté chinoise d'Ayutthaya. Un banquet et un chanteur qui s'égosille dans un micro. Rien de bien festif et surtout rien à voir avec ce que l'on a connu à Nakhon Sawan. 
Les Thaïlandais ont encore beaucoup à faire dans l'éducation à la gestion des déchets. C'est un peu la politique du "où ça tombe ça reste". En plus ils sont en plein dans le tout emballé et tout plastique. Résultat les bords de route et de rues sont sales,  même dans des endroits protégés. C'est notre dernier jour de vacances. Demain c'est le départ. Mais on en a vraiment eu plein les mirettes. 

mardi 12 février 2019

Parc Khao Yai 12 février 2019




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Nous décollons un peu tard. Tant pis, c'est bien aussi de prendre le temps. Nous partons de Pak Chong pour le parc de Khao Yai. Il faut environ 1/2 heure. Premier arrêt au viewpoint du km 30 et les premiers animaux du parc. Ce sont des macaques bien installés dans les arbres à proximité d'une baraque où l'on vend de la nourriture. Ils ne sont pas farouches, s'approchent des gens, trient les poubelles et s'épouillent tranquillement. Nous reprenons la voiture pour nous arrêter au km 33. C'est le départ du circuit n°3 qui conduit à la tour d'observation ( Nong Pak Chi Wildlife Watching Tower). Il y a du monde sur le parking et pas mal de gens qui regardent le haut des arbres et brandissent des appareils avec de gros téléobjectifs. Tout là haut il y a deux gibbons. Pas facile à observer et photographier. Nous voici sur le sentier, au milieu d'une végétation luxuriante. Le chemin est bien tracé. Nous dépassons un couple de français avec deux jeunes enfants et un guide. Au retour nous apprendrons qu'ils ont  aperçu deux ours bruns. Le guide a même eu le temps de les filmer pour nous pas de choses extraordinaires. Un kalao nous survole à trois reprises. Il fait un bruit d'aile volante. Mais il est impossible de le photographier car il vole au dessus de la canopée et les arbres sont très haut. Il y a de nombreux cris d'oiseaux et bien d'autres bruits inconnus. Il fait chaud, humide, mais pas suffisamment pour qu'il y ait des sangsues. Les touristes qui se déplacent avec des guides ont des sortes de guêtres anti-sangsue.....cela fait partie de la panoplie. Nous n'avons rien. Avant d'arriver à la tour d'observation il y a un lac, un réservoir d'eau. Sur un coté, un grand trou de terre avec de nombreuse grottes d'éléphants. On en déduit que c'est un endroit où ils doivent venir s'abreuver. Depuis la tour d'observation JC remarque quelque chose qui nage. Avec le téléobjectif de l'appareil photo je vois quelque chose d'allongé qui pourrait ressembler à un crocodile. Finalement la " bestiole sort de l'eau" . Mais oui, elle a tout à fait l'allure et la couleur d'un crocodile. Un ranger est au pied de la tour avec un groupe d'enfants. Nous lui montrons la photo et il nous dit qu'il s'agit d'un lézard d'eau, un varan, un monstre. En fait, plus tard, en discutant avec un guide nous apprendrons que le dernier crocodile du parc n'a pas été vu depuis deux ans. Il y a donc de forte chance pour qu'il soit mort et qu'il n'y ait donc plus de crocodile dans le parc. Nous arrivons sur la route et nous faisons du stop pour retourner récupérer notre voiture. En arrivant à hauteur du visitor center nous voyons des sortes de biches. Il y en a de deux types. Des marrons avec des poils blanc sous la queue ( cerf aboyeur) et des gris ( les cerfs de Sambar). Dans l'après midi nous décidons de suivre le circuit n° 2 qui passe par la cascade de Pha Kluaimai, suit la rivière et aboutit à la cascade de Heo Suwat. Le chemin est très agréable. C'est la jungle, il fait très chaud et nous "dégoulinons" . Aux endroits où la rivière est calme et fait des sortes de piscine des panneaux ont été apposés pour interdire la baignade et prévenir des dangers des crocodiles. Cela nous amuse depuis que nous savons qu'il n'y a plus de crocodile....mais pas pour longtemps. En effet sur la berge, de l'autre coté de la rivière nous voyons se déplacer un énorme varan qui mesure au moins deux mètres. Brrrr! Cela fait froid dans le dos. Les deux cascades ont de l'eau, mais ne sont pas spectaculaires. Une fois encore nous faisons du stop pour revenir à l'endroit où nous avons laissé la voiture. Il est presque 17h, l'heure où l'accès aux cascades ferme. Sur le sol du parking un gros scorpion noir...j'ai horreur de ces bêtes. C'est un groupe d'anglais baladant dans le pickup de leur Lodge qui nous raccompagne. Nous nous pressons pour rejoindre la plus grande cascade du parc, Heo Narok. Mais il est trop tard, le site ferme aussi à 17h. 
Il est temps de repartir. Nous continuons notre route vers la sortie sud. Nous espérons toujours voir des éléphants. Nous voyons beaucoup de crottes, beaucoup de zones ravagées par les pachydermes, mais pas la trompe d'un éléphant. Il semble que ce ne soit pas évident d'en voir. Ils sont environ 250 dans le parc qui est très grand.
Nous voici maintenant dans la plaine. Notre hôtel est à Nakhon Nayok. Un hôtel moderne avec de grandes chambres, grande salle de bain., un frigo. C'est propre et sobre. A deux pas de l'hôtel un petit restaurant qui sert des cotes de porc et du steak avec des frites. Pas de sauce sur la viande qui est cuite au grill. C'est presque un miracle.
Encore une bonne journée. 

lundi 11 février 2019

Pak Chong 11 février 2019



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Lundi 11 février 2019 de Pa Kham à Pak Chong
Pendant le petit déjeuner que nous prenons devant le bungalows nous voyons passer des moines qui quêtent. C'est la première fois que nous en voyons quêter ainsi. Il faut dire que la plupart du temps il n'ont pas à se déplacer car les fidèles apportent les offrandes directement au monastère. Lire l'article sur la santé des moines https://www.liberation.fr/planete/2018/11/22/en-thailande-les-moines-rendus-obeses-par-l-afflux-d-offrandes-sucrees_1693543
Ce matin nous prenons le chemin des écoliers pour profiter de la campagne. Nous passons par Khon Buri en longeant le parc de Tap Lan. Cela fait une différence au niveau de la végétation. C'est plus vert . On retrouve les cultures de manioc. Et pour cause en me renseignant j'ai constaté que la Thailande est le premier producteur au monde de manioc. Celui ci est très prisé pour l'amidon et les produits dérivés.Cependant, si la demande mondiale d’amidon de manioc n’a cessé d’augmenter au cours des 25 dernières années, seule la Thaïlande a effectué la transition vers des produits destinés à l’industrie de transformation. Quelques plantations d'hévéa. Là encore la Thailande se distingue en étant le premier producteur mondial de caoutchouc naturel. Et puis des champs de maïs, des bananiers, des cocotiers et des champs de canne à sucre. Sur un parking près d'une usine, des camions chargés de canne à sucre sont en attente. Comme il y a une bascule à véhicules nous en déduisons qu'ils passent à la pesée avant d'entrer dans l'usine. C'est dans la région de l'Isan où nous sommes actuellement que se trouvent les plus importantes plantations de canne à sucre. La production de sucre est très importante. L'éthanol ajouté dans l essence est un autre produit dérivé de la canne à sucre.
Nous passons dans de nombreux villages au moment de la rentrée des élèves. Avant d'entrée en classe ils s'alignent dans la cour par classe au garde à vous pendant la montée du drapeau.
A un moment la route longe un petit canal et nous voyons des centaines de canards en train de descendre pour prendre un bain. L'espace est délimité par des filets. Plusieurs personnes surveillent et l'on suppose que ce sont les propriétaires des élevages.Nous continuons par des petites routes jusqu'à destination. Nous longeons le parc de Khao Yai. Tout est très sec et il n'y a plus de feuilles sur les arbres...c'est un peu comme l'hiver chez nous. Au bord de la route, tout à coup un champ de bougainvilliers (?????) qui fait une belle tache rose au milieu des champs de canne à sucre. Plus loin sur le bord de la toute trois personnes sont en train de cueillir des gousses de tamarin.Il est surtout utilisé pour la confection de sauces. Nous voici maintenant près de Pak Chong et nous décidons d'aller jusqu'à l'entrée du parc de Khao Yai pour prendre des renseignements. Le visitor center de l'entrée nord ne sert que pour récupérer des plans. Il n'y a personne. La seule personne parlant anglais et pouvant donner des renseignements et aussi celle qui vend les billets d'entré. Pas simple. Le vrai visitor center est dans le parc et il faut donc payer l'entrée du parc pour avoir des renseignements. (400B par adulte, 200B par enfant, et 50B pour la voiture. La personne de la caisse nous dit qu'en raison de la sécheresse il n'y a presque pas d'eau dans les cascades. Quand on voit la couleur brune des arbres on n'est pas surpris. Pour faire certaines balades il faut être accompagné d'un guide. Il y a des agences qui proposent des tours mais aussi apparemment les rangers du parc que l'on trouve près du visitor center. Le parc c'est pour demain. Aujourd'hui nous revenons sur Pak Chong et nous prenons une petite route sur la droite. A un km environ du croisement il y a une source d'eau naturelle. La rivière ( Khlong Lam Ta Khong) forme des sortes de piscines. L'eau est bonne et rafraîchissante compte tenu de la température extérieure. Il y a beaucoup de monde et même des touristes car cela fait partie d'un circuit demi-journée.
Fin d'après midi nous arrivons à notre Hotel à Pak Chong. Nous sommes dans des bungalows en bois confortables. Le coin est vraiment calme, en retrait de la route principale qui traverse la ville. Pour manger nous atterrissons par hasard au cafė inn. Une bonne chose. C'est confortable, chic et la nourriture est bonne. Il y a plein de gâteaux mais nous n'avons pas assez faim pour les goûter...un comble!

dimanche 10 février 2019

Pa Kham 10 février 2019



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Le parc historique de Phom Rung. Le prasat est situé sur une colline, sommet d'un volcan éteint depuis très longtemps. C'est un des sites Khmer les plus important de Thailande. Dédié au culte hindouiste, il symbolisait la demeure de Shiva sur le mont Krailasa (montagne tibétaine sacrée pour les hindouistes et les bouddhistes). Les monuments furent construits à plusieurs périodes entre le 10eme et le 13 ème siecle par Narendraditya, un cousin de celui qui construisit Angkor Vat. Sur la droite, un grand bâtiment rectangulaire qui devait servir de vestiaire où se préparait le roi et les nobles avant les cérémonies. Une première volée de marches conduit à une plateforme cruciforme qui devait servir de sous bassement à un pavillon en bois qui n'existe plus aujourd'hui. Au delà, en direction du sanctuaire, une grande allée pavée, l'allée processionnaire qui symbolisait la distance spirituelle à parcourir entre la terre et le paradis hindous. Au bout, un premier pont à nagas, cruciforme qui symbolise le passage de la terre au paradis. Ce sont des nagas à cinq têtes, au front plat gravé dans le style Angkor Vat du 12eme. Au milieu du pont gravée dans la pierre une fleur de lotus à  huit pétales....les huit directions de l'univers où les huit divinités de la religion hindou????? Un nouvel escalier en cinq parties permet d'atteindre le sommet de la colline et une terrasse. Il faut franchir un nouveau pont à nagas, beaucoup plus petit pour atteindre la galerie extérieure. Enfin un nouveau pont à nagas, le troisième relie le portail central de la galerie intérieure (couverte et percée de fausses fenêtres) et l'antichambre du palais principal. Le palais principal a un plan en croix. De part et d'autre de chaque porte se trouvaient des statues de gardiens. Il en reste une à l'ouest. Au niveau des autres portes il ne reste que des pieds.  Au centre, sous la tour, devait se trouver un linga. Seul le "Somasutra" ou conduit pour canaliser l'eau utilisée lors des rites religieux subsiste du côté est de la tour. Le sommet de la tour principale, construite en grès rose est couronné par une fleur de lotus fermée. La plupart des motifs sculptés sur la tour font référence à des divinités hindoues comme le fronton du Shiva dansant (Shiva natarajna) et le linteau du Vishnu couché. Les autres motifs font référence au Ramayana, la biographie de Narendraditya, les rites religieux et les activités d'un ermite. Dans l'enceinte principale on peut voir un bâtiment carré en briques, le prang noi, sans doute le premier édifice construit dans ce lieu au 10 ème siècle. Comme souvent on remarque l'existence de bannalai, bibliothèques où étaient conservées les textes sacrées. 
Il y a beaucoup de monde sur le site, mais nous sommes les seuls occidentaux. Les touristes sont thaïlandais. C'est normal puisque nous sommes dimanche. Un beau site...plein les mirettes.
Nous avons pris un billet groupé qui nous permet de visiter un site voisin, le Prasat Mueang Tam. Il est midi et le site est beaucoup moins visité que le précédent. Devant l'entrée principale de l'enceinte extérieure se trouve un espace cruciforme délimité par quelques escaliers. 
Depuis la porte de l'enceinte extérieure on a une belle vue sur le sanctuaire central. Pour l'atteindre il faut franchir un pont bordé de nagas. L'enceinte extérieure comporte quatre porte. Chaque porte possède un pont de nagas qui franchit des douves contenant de l'eau et où poussent des lotus. L'ensemble est très beau. Une deuxième enceinte entoure le sanctuaire principal. Quatre des cinq tours en brique ont été restauré. Sur les frontons on peut voir  Shiva et son épouse Uma sur leur monture, le taureau Nandin,  Shiva soulevant le mont Govardhana et différentes divinités.
Près du site un grand réservoir, le Barai Muang Tam dont la construction date de la même époque. Il représente l'océan entourant le Mont Meru. Les vaches vont s'y désaltérer et s'y baigner. Les habitants y pèchent. Mais cela n'a rien d'une pêche miraculeuse. ...petite friture récupérée dans la vase. Pas étonnant aussi que les insectes frits accompagnent les salades.
L'Isan aujourd'hui c'est la région la plus pauvre de Thailande, déjà très sèche alors que la saison sèche n'a pas encore commencée. Les grandes jarres disposées autour des maisons témoignent des difficultés d'approvisionnement en eau à certaines périodes. Il n'y a pas beaucoup de choix de légumes et de fruits sur les marchés. Le jeune français que nous avons rencontré  et qui est marié avec une thaïlandaise de la ville nous confirme que la région est pauvre, que les bébés nourris au sein ont souvent des carences car les mères ne sont pas bien alimentées. Beaucoup ne mangent que du poulet et des animaux capturés dans la nature. On a assisté à une chasse aux oiseaux au lance pierre et vu sur le marché, à la vente, des petits oiseaux et d'autres de la taille de pigeons. 
Deuxième expérience culinaire au restaurant le loft. Une soupe coco/gingembre/ pousses de bambou/ citronnelle et poulet...un délice, tout autant que les crevettes sautées avec ail et plein d'herbes. Accueil chaleureux et professionnel. Service impeccable et local moderne et convivial. Je le classe dans restau improbable dans un lieu improbable...à découvrir absolument si l'on est dans le coin .

samedi 9 février 2019

Pa Kham 9 2 2019




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Samedi 9 février 2019 de Surin à Pa Kham
Nous décidons de démarrer la journée en allant au magasin OTOP qui regroupe des articles d'artisanat. Rien de bien extraordinaire et assez cher. Devant le magasin et sur le coté se tient le marché. C'est samedi et il y a du monde. 
Direction Sikhoraphum pour découvrir son site Khmer . C'est très petit. Un ensemble à cinq tours que l'on peut voir de l'extérieur. Nous entrons quand même pour voir le seul linteau qui reste en place. Une des pièces d'eau est colonisée par des lotus. Nous goûtons la spécialité locale une sorte de pâte caramel.
Nous partons vers le sud en direction de Sangkha. Nous bifurquons sur la 2077 pour aller pique niquer dans le parc situé avant Lamduan. C'est un peu à l'abandon, mais suffisant pour nous permettre de passer un moment à l'ombre à l'heure de la grosse chaleur.
L'objectif suivant est d'aller jusqu’à la frontière cambodgienne, pour voir le site de prasat Ta Muean Thom. Sur le guide les horaires d'ouverture sont réduits et le site est sensé fermé à 15h. Heureusement il n'en n'est rien. En tout cas on ne nous chasse pas.  Il y a trois sites et nous décidons d'aller directement jusqu'au plus éloigné qui est situé à coté d'un cantonnement de militaires qui gardent la frontière . Le Cambodge est à quelques mètres du site sur lequel sont positionnés une douzaine de soldats qui installés à l'ombre des arbres observent, discutent avec quelques visiteurs thaïlandais( on a l'impression qu'il s'agit de la famille d'un soldat) et entre eux. On ne voit aucune arme. Il y a quelques ados peut être cambodgien car le village est juste en dessous du site et il n'y a pas de village thaïlandais à proximité. On entend de la musique en contrebas du site. Un village cambodgien?
Le site est typique de la période khmer. Il est situé sur un promontoire auquel on accède par un escalier, orienté au sud...juste le chemin pour le Cambodge. Et c'est normal puisqu'il se situe sur la route de Phimai à Angkor. L'escalier aboutit sur un espace en croix. Dans l'enceinte, de chaque coté un petit bâtiment rectangulaire. Peut être que comme à Phimai l'un d'eux servait de bibliothèque pour abriter les textes sacrés. Le sanctuaire central est constitué d'un vestibule de deux pièces précédant  le prang ( la tour) principal très abîmé. Les prangs latéraux sont eux aussi très dégradés. Coté nord et coté  est on devine une galerie à l'intérieur du mur d'enceinte. Même si la restauration semble avoir été négligée ce site au milieu de la forêt a beaucoup de charme et il nous permet de nous prendre un peu pour des explorateurs découvreurs de trésors archéologiques. Le site semble avoir aussi souffert des affrontements entre les deux pays, à l'époque des Kmers rouges au Cambodge et plus tard chaque fous que le Cambodge a tenté de récupérer le site. Actuellement tout semble calme.
Sur la route du retour nous nous arrêtons environ un km plus loin. Sur la gauche le Prasat Ta Meuan Toht. Très beau au soleil couchant. Son prang est assez bien conservé et en particulier le sommet en fleur de lotus. Les spécialistes pensent que ce site aurait été le sanctuaire d'un lieu de guérison. Jayavarman VII en aurait fait construire un grand nombre sur le bord de la route entre Phimai et Angkor Vat. Un peu plus loin, sur la droite de la route on peu admirer le Prasat Ta Meaun proprement dit qui aurait servit de  chapelle près d'un pavillon de repos pour les voyageurs. Le haut du prang est bien conservé ainsi que le linteau au centre duquel on voit un bouddha méditant. Quelle belle découverte que cet ensemble de sites! C'est un peu loin et il faut être véhiculé. Mais plein les mirettes. 
La route est encore longue pour arriver à Pa Kham où nous avons réservé des bungalows. 
C'est un coin un peu paumé mais qui nous réserve une bonne surprise puisqu'un français a installé un restaurant, le loft. Nous y mangeons très bien de la cuisine thaïlandaise, adaptée aux goûts occidentaux, préparée par son épouse.

vendredi 8 février 2019

Surin 8 2 2019



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Vendredi 8 fėvrier 2019 de Phimai à Surin
Nous quittons Surin par la route qui conduit à Satuk en passant par Chum Phuang. Nous sommes vendredi et c'est jour de marché à Phimai près de la porte sud. On retrouve toujours un peu les mêmes choses, nourriture, vêtements, bricolage, fleurs, hamacs en tissu recyclé..
La route est relativement droite et plate. C'est toujours le domaine de la canne à sucre. Lorsque nous approchons d'une usine l'odeur nous saisi à la gorge. Pratiquement toute la canne à sucre a été coupée et les champs brulés. On retrouve aussi les cultures de manioc, des haies de bananiers, de papayers. De temps en temps quelques cocotiers. Sur le bord de la route il y a des vendeurs de pastèques. Il fait très chaud, cela semble sec et pourtant dans chaque village il y a au moins un bassin réservoir d'eau. On appelle cette région" la savane".Après Satuk nous prenons la direction de Chom Phra et surtout du village de Ban Khwao Sinarin réputé pour la fabrication de tissus en soie et de bijoux en argent.  Nous avons de la chance, c'est la fête. Sur une grande scène des groupes de musiciens et de danseurs se produisent. Personne pour s’asseoir sur les chaises car il fait trop chaud. Les gens sont réfugiés sous les petits arbres autour. On y mange, on y joue à la pétanque. Il semble que ce soit une fête artisanale où sont représentés les métiers de la région. Les tisserands qui nous font une démonstration du filage de la soie à l'ancienne. Les bijoutiers, les producteurs de céréales...un peu plus loin on se croirait aux US. Du reste il y a un drapeau américain, des " cowboys " locaux et des vaches. On suppose qu'il s'agit d'un concours agricole, mais sans certitude. Dans le village on cherche à voir des fabricants de bijoux. Il y a des vendeurs mais pas d'artisan. Les perles en argent spécialité locale ne nous séduisent pas. C'est notre journée village artisanal et du coup nous prenons la direction de Ban Tha Sawang réputé pour la soie. Il y a bien des vers à soie géants en plastique à l'entrée du village, mais pas l'ombre d'un élevage. Il y a une rue où se succèdent des magasins de tissus et vêtements. Rien que nous n'ayons déjà vu et surtout rien d'exceptionnel. Je me décide à demander à une dame où est fabriquée la soie. Elle me dit "ici". Comme j'émets un doute elle nous indique d'entrer pratiquement en face de chez elle . Un panneau, le weeratham taragoonngernhai, master artisans of Thailand. Une allée au milieu de la végétation nous conduit jusqu'à un bâtiment en bois à deux niveaux.  Là des femmes tissent. Elles sont quatre par métier à tisser. Une qui passe les navettes, deux autres chacune d'un coté du métier à tisser et enfin une troisième en dessous. C'est un peu compliqué à comprendre. Ce qui est sûr c'est qu'elles tissent de la soie. Les motifs sont très fins et elles doivent mettre un temps fou pour fabriquer une pièce. Un peu plus loin il y a des jeunes assis de part et d'autre de longues pièces de tissus tendues et sur lesquelles ils brodent avec une extrême minutie selon un modèle précis. Un homme s'approche et nous dit en français qu'il s'agit de pièces destinées au Roi. A la base un tissu en soie et argent. Dessus les artisans qui sont là brodent avec des feuilles d'or et des petits miroirs. Enfin dans un autre coin du jardin des jarres où se fait la teinture avec des produits naturels. 
Finalement c'est une journée plutôt réussie. 
Nous arrivons à Surin en fin d'après midi et nous prenons possession de notre chambre au Maneerote hôtel. Grande chambre, grande salle de bain. C'est moderne et propre.
Le marché de nuit n'est pas très loin de l'hôtel. Il n'est pas très grand mais sympa et varié.

jeudi 7 février 2019

Phimai 7 2 2019




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Nous n'avons que la route à traverser pour être à l'entrée du site de Prasat Hin Phimai, un site Khmer souvent considéré comme un modèle miniature du site d'Angkor.  La visite le matin est une bonne option car le site est orienté nord sud et la lumière est bonne. Situé au milieu d'une pelouse parsemée de grands arbres le site est reposant et beau. Inutile  d'y aller aux aurores, ouverture à sept heures, car il n'y a pas grand monde. Le site est entouré d'une enceinte de blocs en latérite rouge. C'est un ancien sanctuaire religieux bouddhiste de la branche " mahayana" construit entre le 11 ème et 13 ème siècle. On pense qu'à l'époque khmer Phimai s'appelait  Vimaya. Sur la gauche en entrant un bâtiment rectangulaire devait servir de lieu de préparation pour le roi et les nobles avant une cérémonie ( habillement et préparation des offrandes). En face de l'entrée on emprunte le pont naga ( serpent mythique)  en forme de croix.  Dans la croyance bouddhique mahayaniste ce pont représente la liaison entre le monde des dieux et celui des vivants. On accède au Gopura. Ensuite une longue allée bordée de part et d'autre de deux bassins nous permet d'accéder à la deuxième enceinte tout en admirant l'ensemble gracieux que forme les différentes tours. Dans l'entrée on voit des trous dans les pierres du sol où étaient déposées des offrandes ( feuilles d'or, pierres, pièces..) que l'on peut admirer au musée On arrive ainsi au niveau de la deuxième enceinte qui était complètement couverte et formait une galerie ouverte sur l'extérieur par des fenêtres à claire voie. L'intérieur des galeries était décoré ainsi que les linteaux des entrées. Au milieu, le sanctuaire central, en grès blanc qui comprend deux parties, le mandapa ou antichambre et le dhatu. On peut voir des sculptures sur les différentes parties de la tour, sur les linteaux, ainsi que des bas-reliefs. Les spécialistes parlent de scènes représentant l'histoire du bouddhisme, mais aussi la danse de Siva. Autour de l'édifice principal trois tours en latérite. Le sanctuaire hindou, le Prang hin Daeng et le Prang Brahmathat dans lequel on a retrouvé deux statues dont celle d'un homme assis dont les bras ont été cassés et que l'on pense être la statue du roi Jayavarman VII.( l'original est au musée). Entre les deux enceintes deux bâtiments rectangulaires au sol surélevé, les bannalaïs ou bibliothèques devaient abriter  les documents sacrés.
La ville ancienne de Phimai était entourée de murailles percées de quatre portes. La porte sud, "Pratu Chaï" est en restauration et des femmes sculptent des pierres pour remplacer celles qui ont disparu. Il existe encore des traces d'une route ancienne sortant de cette porte. A l'époque du royaume Khmer cette route devait être un lien important entre Phimai et Angkor située juste en face.  En continuant au sud, sur la gauche, près d'un bassin on aperçoit en contrebas de la route actuelle, des ruines qui pourraient être un arokhayasan, c'est à dire un hopital datant du 13eme siècle. Encore plus loin, une structure en forme de croix située dans l'enceinte du centre d'arts est appelé Nang Sa Phom et pourrait être une scène.
Près de l'horloge, au centre de la ville, sur un petit monticule on aperçoit les restes d'un chedi en briques. C'est le Meru Brahmathat qui d'après une fable populaire en fait le lieu de crémation du roi Brahmathat.
Le musée, situé au nord est du site historique contient de belles pièces. C'est un musée national moderne, grand, blanc où les pièces sont mises en valeur. On y trouve des statues, des parements, des poteries, des bijoux trouvées sur le site de Phimai mais aussi dans des sites voisins de la province de Nakhon Ratchasima.
Pour découvrir les sites éloignés nous avons utilisé les vélos mis gratuitement à notre disposition par la GH.
Un peu "ras le bol" de la nourriture du marché. Nous nous offrons un repas au restaurant Ida, d'architecture moderne inspirée du style reconversion de bâtiment de type usine. C'est bien.

mercredi 6 février 2019

Phimai 6 fev 2019



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Mercredi 6 février 2019 de Nakhon Sawan à Phimai
Nous prenons la route 225 qui passe par Chalyaphum. Les cent premiers kilomètres sont pénibles, surtout pour JC qui conduit et qui doit bien maîtriser la voiture car le revêtement de la route est très mauvais. C'est une route normale qui traverse villages et campagne, beaucoup plus agréable que la deux fois deux voies que nous avons suivi la veille. Le paysage nous semble beaucoup plus sec et pourtant il y a des rivières, des étangs et des lacs. La culture essentielle, sur des kilomètres est la canne à sucre. Beaucoup de cannes ont déjà été coupées. De gros camions ultra chargés les acheminent vers les usines. On en remarque au moins quatre le long de notre route et devant l'une d'elle il y a des centaines de camions pleins, rangés sur un parking dans l'attente d'entrer dans l'usine. C'est impressionnant. On reconnait aussi des cultures de manioc. On passe au milieu d'un parc naturel qui semble sec lui aussi car les arbres ont perdu leurs feuilles. Sur le bord de la route, suivant les endroits et par secteur, on peut trouver à acheter des gousses de tamarin, des hamacs, des bananes, des pastèques...
Nous arrivons à Phimai vers 15h et nous trouvons rapidement la Benya GH qui se trouve en plein centre ville dans une impasse située en face de l'entrée du site historique. Chambre avec salle de bain ,de taille correcte et propre. Nous posons nos affaires et nous repartons pour voir le banian géant, genre ficus, situé à environ deux kilomètres de la ville dans un parc. Nous somme déçus car nous pensions voir un arbre avec un gros tronc et de grandes branches. Au lieu de cela nous voyons un gros ensemble de troncs et branches entrelacés. Il semble que ce soit la façon de se développer de cet arbre dont les branches produisent des racines qui tombent en cascade, s'implantent, grossissent.....etc. On peut se balader sous cette voûte végétale.  A plusieurs endroits des offrandes ont été déposées car le banian est un arbre sacré pour les bouddhistes. Retour au centre du village où nous prenons une bière dans un bar où sont attablés des occidentaux parlant anglais, majoritairement d'un certain âge, avec des femmes thaï. Y a-t-il une communauté particulière à Phimai? Comme partout depuis que nous voyageons dans le pays il y a un marché du soir où l'on peut acheter à manger. Nous ne varions pas trop nos achats car souvent la nourriture est trop épicée pour nous. Notre plus gros régal ce sont les fruits, ananas, mangues, pastèques, pomelos.

mardi 5 février 2019

Nakhon Sawan 5 2 019




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Mardi 5 février 2019 de Phrae à Nakhon Sawan ( environ 300 kms)
Nous sommes partis assez tôt. La route, une deux fois deux voies est plutôt bonne. De temps en temps des travaux et des contrôles de police. Mais chaque fois, en voyant que nous sommes étrangers, les policiers nous laissent passer. De part et d'autre de la route, des rizières bien vertes et où le riz semble plus avancé que dans le nord. Je trouve ces routes à plusieurs voies très dangereuses. Elles traversent villes et villages et on y roule très vite sans aucune précaution alors que sur le bord des routes il y a de nombreux marchés et de nombreux vendeurs.
Pourquoi faire une halte à Nakhon Sawan qui n'est pas sur le guide. C'est très simple. En préparant le voyage nous avons vu qu'il s'agit d'une ville ayant une forte communauté chinoise qui fête le nouvel an chinois. Alors pourquoi pas.?
Nous arrivons à notre hôtel le PA ville vers midi. C'est un bâtiment de huit étages, moderne et sans charme. Mais grand parking pour les voitures, grandes chambres, modernes et propres et grandes salles de bain. Ajoutons à cela qu'il est en ville...tout pour nous plaire.
Nous n'avons pas trouvé beaucoup de renseignement sur l'endroit où se déroule la fête du nouvel an. 

PAK NAM PHO NOUVEL AN CHINOIS À NAKHON SAWAN (29 JAN-9 FÉV)

Les festivités auront lieu essentiellement à la « plage » au bord de la rivière au début de la rivière Chao Phraya (Paknam Pho). il est considéré par certains comme le plus important festival du Nouvel An Chinois de Thaïlande.
Il y aura des processions notamment celles de Chao Pho-Chao, Mae Paknam Pho et Chao Mae Kuan-im (Guan Yin) et  une série de rituels superstitieux et de tirages au sort. Au programme aussi des spectacles acrobatiques, les défilés de dragons et danses du lion, les défilés d’anges et des spectacles culturels en provenance de Chine. L’éclairage et la décoration festifs du Nouvel An ainsi qu’un spectacle de son et lumière complèteront les performances d’artistes et de stars de la pop renommés.
Les deux personnes qui sont à l'accueil ne comprennent que quelques mots d'anglais. Alors qu'à cela ne tienne, je fais traduire les renseignements que j'ai par un traducteur en ligne et je le montre à la jeune fille de l'accueil. Elle passe un coup de téléphone et finit par nous donner les éléments que nous cherchons, l'heure et le lieu. Un peu laborieux, mais on y est arrivé. 
En allant faire des courses nous croisons un groupe déguisé d'acrobates et musiciens. Pas d'erreur il y a bien la fête. 
Lorsque nous partons en direction du confluent des deux rivières et de " la plage" il est 16h et il fait très chaud....38°. C'est dans la rue qui longe la rivière et dans deux rues perpendiculaires' au niveau de la plage que se retrouvent des gens. C'est comme une grande foire. Tout est décoré en rouge avec guirlandes et lampions. Et puis comme c'est le début de l'année du cochon il y a des cochons partout. De part et d'autre des rues des stands de nourriture, mais aussi de vente de voiture, moto et autre. Un temple où les gens apportent des offrandes, des scènes de théâtre chinois, dans la rue des spectacles d' acrobatie et évidemment des combats avec les dragons. Sur la plage une grande scène et de part et d'autre des personnages et des dragons illuminés. Pendant une heure trente nous assistons à un spectacle de danse et de musique. Plein les mirettes, mais aussi plein les oreilles. Il y a beaucoup de monde partout et les gens portent du rouge, la couleur du bonheur et de la chance...tee-shirt, robes. Il est associé à la couleur or qui traduit la noblesse. Les femmes sont élégantes dans leurs robes ajustées fendues sur les cotés. Les gens sont souriants et aimables. Nous passons une très agréable soirée et c'est exténués que nous prenons un tuktuk pour rentrer.

lundi 4 février 2019

Phrae 4 2 2019



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Lundi 4 février 2019 de Chiang Rai à Phrae
Bonne route, pratiquement à double voie tout le long. Il y a environ 240 km que nous bouclons dans matinée. Nous arrivons à l'hôtel Best place vers midi. Grande chambre en rez de chaussée et grande salle de bain. Un frigo, la clim et c'est propre parking pour la voiture. Après un pique nique à l'hôtel et un petit temps de repos, car il fait très chaud, nous reprenons la route vers le nord jusqu'au village de ????? , village indigo à cause de la couleur des vêtements qui y sont vendus. Mais grosse déception. Les vêtements sont teints à Chiang Mai alors pourquoi cette spécificité? Mystère? Nous allons ensuite au Wat Phra That Cho  Hae qui se situe sur un léger promontoire. De là à le comparer au Doi Suthep de Chiang Mai c'est très exagéré, même si la configuration est un peu identique. Au niveau fréquentation rien à voir. Le bâtiment principal blanc est décoré de mosaïques de verre. Le plafond en bois est richement peint et les colonnes intérieures sont elles aussi décorées de fleurs en mosaïques de verre. " Rien ne se perd , tout se recycle" . Cela pourrait être la devise des personnes qui récupèrent les offrandes pour les revendre. Et je rajouterais qu'il  n'y a pas de petit profit. 
Nous partons pour le centre ville afin de voir les vieilles maisons en teck qui ont été construites il y a plus de cent ans à l'époque du commerce florissant de ce bois.La maison Vongburi est fermée et nous l'apercevons à peine. A coté se trouve un temple dont le wihan est couvert d'une "forêt"  de décorations dorées. C'est de l'extérieur que nous voyons la maison Khun Jao Luang qui fut la  demeure  du dernier seigneur de Phrae. La maison Wichairacha bâtie à la fin du XIXeme siècle est mal en point et nécessiterait de gros travaux. Il semblerait qu'un ancien soldat ait voulu se lancer dans une entreprise de restauration mais ses fonds n'étaient pas suffisants. Dommage! Je trouve la maison belle et élégante. Dans le parc. Au centre ville il y a cours de gym. Je m'y colle. Malheureusement c'est la fin. Le food night market nous permet de manger local et comme d'habitude à tarif imbattable. Et puis surtout chacun peut choisir sa nourriture. Depuis que nous sommes arrivés en Thaïlande nous mangeons beaucoup de fruits. C'est facile car on en trouve partout, entiers, triés ou en jus. J’achète un paquet de bonbons de tamarin, la spécialité locale.
Encore une journée bien remplie. 

dimanche 3 février 2019

Rando Chiang Rai 3 2 2019



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Dimanche 3 février 2019 rencontres avec Hmong et Akhas

Aujourd'hui au programme il y a une randonnée au sud ouest de Chiang Rai. Comme il le fait habituellement, à partir des chemins qu'il a trouvé via internet, J C nous a concocté une balade. Mais c'est l'aventure car bien sûr il ne connait pas le terrain. La rando démarre du village de  Ban Mueangruand. Nous y arrivons en même temps qu'un bus. En fait il y a une rencontre autour de l'agriculture bio. Tout le village semble adhérer à un plan de protection de l'environnement. Des dames de l'ethnie Hmong présentent leurs produits. C'est l'occasion de faire quelques photos. Le village que nous traversons est particulièrement coquet et certaines habitations sont cossues. Il y a un original qui a construit un robot transformer et l'a installé dans son jardin. Dans ce village le tri des déchets semble bien organisé avec quatre poubelles  différentes. Un peu plus loin un agriculteur nous invite à aller voir sa production de salades bio. Nous suivons une piste. De temps en temps il y a une habitation. Certaines parcelles viennent d'être plantées de riz, d'autres sont encore en attente. A l'extrémité d'une grande feuille nous reconnaissons le panache d'herbe qui une fois débarrassé de ses graines constituera les balaies. Sur les terrains en terrasses il y a aussi des plantations de petits pois. Et puis beaucoup de bananiers et de champs d'ananas. Après cinq km de marche nous arrivons au village de Pang Klang. La grande croix à l'entrée du village nous montre qu'il s'agit d'un village catholique. La première dame que nous apercevons porte le costume des femmes akhas. Les gens dont un peu surpris de nous voir arriver à pieds. Cela nous assure d'un fort capital de sympathie et du coup un homme assez jeune nous entraîne à l'intérieur du village. Comme il voit que nous souhaitons photographier les femmes en costume  il nous sert d'intermédiaire et toutes se prêtent au jeu. Au centre du village, sous une maison il y a un attroupement. Un homme est là avec sa balance et son livre de compte. Autour surtout des femmes qui arrivent avec de grands sacs. Il s'agit de café. L'homme qui est là est un acheteur. Nous assistons sans comprendre aux tractations. On nous offre du thé, des bananes et de l'ananas. C'est vraiment un super moment. Une des dames porte une grosse croix et me conduit devant un oratoire dédié à la vierge Marie. Une dame d'un certain âge porte un bébé sur le dos. Vu son âge, sans doute la grand mère. Elle chante en marchant sans doute pour que le bébé continue à dormir paisiblement. Avant de quitter le village nous achetons deux turbans brodés. Nous faisons connaissance d'un ecclésiastique...prêtre ou plus que ça? Il est italien mais parle parfaitement français. Il nous dit être à l'origine de la christianisation de ce village. Il vit à Mae Sai et vient régulièrement en visite. Je lui demande si les akhas ont conservé des rites animistes. Il me répond que non. Et pourtant plus loin, après le village suivant dans la foret nous voyons des sortes d'oratoires en bambou et tout prêt des abri en bambou où les déchets laissent supposer qu'il y a eu rassemblement et peut être célébration. Nous continuons notre route jusqu'à un lac que nous longeons par la droite. Un homme pêche depuis une petite barque, une femme attrape de la petite friture à l'épuisette. Nous arrivons enfin dans les plantations de thé du Sanghi parc ( magnifique avec le soleil de fin d'après midi). Nous en traversons une partie pour rejoindre le village de départ où nous avons laissé la voiture. Nous avons chaud et mal aux pieds. Mais nous sommes très heureux d'avoir fait cette balade de 15km qui nous à permis de belles rencontres. Au retour la douche et la bienvenue.
Mais la journée n'est pas terminée. Direction le centre ville, 1,7km, pour aller voir le son et lumière de la clock tower. Il y a trois possibilités, 19h, 20h et 21h. C'est chouette! Dommage que la circulation ne soit pas interrompue pendant les dix minutes du spectacle. Après un plat de noodle nous décidons de rentrer en tuktuk. Pour la marche à pieds nous avons donné.

samedi 2 février 2019

Chiang Rai 2 2 2019



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Samedi 2 février 2019 Chiang Rai



La nuit s'est bien passée mais nous sommes contents de changer d'hôtel. La mère du propriétaire, Dada nous prépare un bon petit déjeuner pour 50bth. Si le système de logement avec salle de bain partagée et chambre dont la fenêtre donne dans la chambre voisine ne nous convient pas, nous allons certainement regretter la savoureuse cuisine familiale de Dada. Nous laissons notre voiture au parking et nous partons visiter le centre ville à pieds. Il y a environ 1,7km. Pas de quoi nous décourager. Nous passons devant les fleuristes qui font preuve d'ingéniosité et de doigté pour préparer les corbeilles de mariage. Par exemple de toutes petites fleurs blanches sont plantées une à une sur des supports en polystyrène. C'est un travail de fourmi. Nous allons jusqu'à la clock tower. Une grosse horloge dorée située au milieu d'un rond point construite par un artiste local. Impressionnant de clinquant. Ensuite direction le musée ethnique. Une salle entière est dédiée à la culture du pavot. Officiellement celui-ci n'est plus cultivé en Thaïlande.,Ce sont les anglais pendant leur occupation de la Birmanie et les français au Laos qui ont favorisé le développement de la culture du pavot et la production de l'opium.  C'était très rentable. C'est seulement à partir des années 1980 que des incitations à arrêter cette culture et à developper des cultures alternatives est mise en place dans les montagnes auprès des tribus. On dénombre environ 1 million de personnes ayant des origines ethniques non thaïlandaises. Le groupe le plus important est celui des Karens que l'on retrouve en Birmanie juste de l'autre coté de la frontière. Beaucoup d'entre eux viennent de Birmanie où sévit une guerre larvée entre les karen qui souhaite un état indépendant et le gouvernement birman. Beaucoup de karen sont catholiques. Parmi eux on distingue les padong, femmes girafes. On trouve aussi des Lihu, des Hmong, des Akhas....chaque tribu a ses spécificités culturelles et vestimentaires. En face du musée ethnique se trouve un grand parc. Nous avons beaucoup de chance car il est décoré d'une grande quantité de fleurs à l'occasion du festival des fleurs de la ville. Des orchidées à profusion, mais aussi bien d'autres fleurs et de nombreuses compositions. Nous reviendrons en fin de soirée car pendant cette période il y a de la musique dans le parc.
Nous récupérons la voiture pour aller au Singha parc qui se trouve dans le sud de la ville. C'est un parc immense, extrêmement bien entretenu qui est financé par la societe des bieres singha, la plus populaire en Thailande. On peut y circuler en voiture mais le stationnement n'est autorisé que dans les parking. Des parterres gazonnés, des lacs, des champs de fleurs, des allées d'arbres fleuris, une plantation de thé et dominant tout cela, sur une petite colline un grand restaurant plutôt chicos d'où l'on a une très belle vue. En bordure du parc nous traversons un petit village où la richesse ne semble pas au rendez- vous. Sur le terrain de foot les ados font une partie tandis qu'autour sur deux petites aires bétonnées des femmes et des enfants s'occupent à fabriquer des ballets en paille. La paille d'abord étalée au soleil est rassemblée en fagots, ces derniers sont roulées et battues  à la main. De fines graines grises s'en échappent. Accroupis sous le soleil, ils renouvellent plusieurs fois les gestes pour un même fagot.
L'etape suivante nous conduit au temple blanc, Le Wat Rong Khun. Un ensemble complètement fou créé par l'auteur de la tour de l'horloge. Il y a beaucoup de monde. Le bâtiment principal, le viham où se trouve un bouddha est accessible par une rampe d'accès bordée de mains entremêlées, créatures des enfers, qui semblent chercher de l'aide. Parmi celles ci une main fait un doigt d'honneur que l'on peut repérer sur la droite en montant grâce à l'ongle peint en rouge. Ce bâtiment nous fait un peu penser dans un autre style bien sur à la sagrada familia de Barcelone. Difficile de le décrire. Des sculptures très ouvragés, des miroirs argentés....l'intérieur est entièrement peint. Le style est moderne et plutôt réussi.  D'autres bâtiments sont plus sobres.
En rentrant nous découvrons notre nouvel hotel, le Bann Pinkeaw. Un bâtiment vert moderne avec de belles chambres bien décorées et de grandes salles de bain modernes et nickel. On apprécie.
Ce soir c'est jour de marché de nuit dans la rue devant le parc. C'est un peu comme à Chiang Mai, mais avec moins de monde. Et puis surtout il y a de la musique dans le parc à l'occasion du festival des fleurs. On danse sur la place voisine où sont disposées les tables du night food market. On voit que certains ont l'habitude de ces danses en ligne. Il y. Une super ambiance. Dans une rue longeant le parc il y a des masseurs qui ont installés leurs chaises longues sous des tentes. Nous optons pour un massage des pieds. En repartant on a l'impression d'avoir les pieds plus légers. ( 70. Bth la demi heure).
Une journée bien remplie!





vendredi 1 février 2019

Chang Rai 1 2 2019



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Vendredi 1 février  de Mae Chan à Chiang Rai
Super nuit tranquille. Nous prenons la direction de Mae Sai, la ville frontière avec le Myanmar. Nous y arrivons très vite car ce n'est pas très loin et en plus la route est bonne. Elle traverse une pleine fertile. A Mae Sai le poste frontière se trouve au bout d'une longue avenue bien droite.bordée de boutiques. Il y a beaucoup de monde et un homme nous interpelle pour nous proposer une place dans un parking privé. Cela nous permet de partir en balade tranquillement.  C'est une rivière qui sépare la Thaïlande du Myanmar. Beaucoup de gens traversent à pieds. Nous partons en direction du temple qui domine la ville. Très coloré et très clinquant. Nous sillonnons les rues du marché couvert. Ici pas de touristes, le marché est réellement local. C'est très propre et on y trouve vraiment de tout. Il y a même des vendeurs de châtaignes grillées , comme chez nous en hiver. Et puis des fèves grillées et salées qui seront sympa avec une bière. Vers midi nous partons de Mae Saî en direction de Sop Ruak et le triangle d'or. Nous prenons une petite route qui nous permet de traverser la campagne. Dans un champ de fleurs blanches, sous des parasols, des cueilleuses. En plein milieu de la journée elles ramassent des fleurs de camomille.plus loin ce sont des rizières, des champs d'ananas, des bananiers, mais aussi des plantations manioc. Nous voici au triangle d'or. Nous montons au point de vue pour faire la traditionnelle photo de la pointe du Myanmar qui avance au milieu du Mekong entre la Thailande et le Laos.juste en dessous du point de vue il y a un très beau wat en bois. Un dernier coup d'oeil sur les bords du Mekong où se pressent les touristes qui font des balades en bateau et nous prenons la route pour Chiang Rai. C'est une autoroute mais il y a beaucoup de circulation  et de gros embouteillages à l'approche de la ville. Nous arrivons à notre hôtel, la Winter House, vers 18h. La première impression est bonne. Une grande maison dans un grand jardin. Mais  ensuite nous avons la mauvaise surprise de constater que les chambres n'ont pas de salle de bain privative comme nous l'avions demandé. Mais il est tard. Nous décidons de passer la nuit et de trouver un autre hôtel pour les jours suivants. Cela devient vraiment trop compliqué pour nous de partager une salle de bain et surtout un wc  avec d'autres personnes. En plus nous sommes vraiment empilés. La fenêtre de notre chambre donne sur une autre chambre. Bonjour l'intimité!  Par contre la mère du propriétaire qui tient l'hôtel est très gentille. Elle fait extrêmement bien la cuisine et le repas qu'elle nous prépare est délicieux