Mercantour en CC octobre 2025: lundi 27 les gorges de Daluis ou gorges rouges

 Ce matin il fait beau. Notre randonnée démarre au pont de Bertheou. Il nous faut marcher un peu le long de la route depuis l'endroit où nous laissons le CC. Ce n'est jamais agréable et c'est surtout dangereux. Nous y voici. Le départ de la rando se fait après le pont. Nous marchons sur quelques dizaines de mètres avant de prendre le sentier qui est en face de nous. Nous reviendrons par l'autre à droite, au terme de notre boucle. L'ascension est un peu dure car il y a un bon dénivelé de 400m avec de petits virages. Mais le sentier est ombragé et agréable. En haut des pâturages avec des moutons et des Patous ( attention !) sur fond de montagne et d'arbres aux couleurs d'automne. Magnifique ! Il fait un temps de rêve. A présent nous allons amorcer la descente vers la gorge et les terres rouges lie de vin. Un beau contraste avec le ciel bleu parfaitement dégagé et la végétation d'automne. Le sentier descend en lacets nous permettant une approche progressive vers la gorge jusqu'au point sublime d'où l'on a une très belle vue sur le canyon. La roche rouge sur laquelle on marche se présente sous la forme de feuilles qui se craquellent.

Ce que l'on trouve comme renseignements
Les gorges de Daluis ont été creusées par le Var dans des roches de couleur rouge lie de vin appelées pélites et datant du Permien. Cette entaille spectaculaire de plus de 900 mètres a fait la réputation des lieux en tant que "Colorado Niçois".
Les roches rouges caractéristiques correspondent à des cendres volcaniques et des sédiments fins déposés il y a plus de 250 millions d'années et ayant subi une oxydation du fer plus ou moins forte.
Une très belle balade. Plein les mirettes 

Mercantour en CC octobre 2025: dimanche 26 de Tende à Entrevaux vallée de l'Esperon

 Depuis l'Escarene, au-dessus de Nice nous coupons pour rejoindre la route qui longe le fleuve Var au dessus de St Laurent du Var. Au niveau de Carros nous prenons la route de Gilette pour suivre la vallée de l'Esteron. La route   est sinueuse et s'élève au milieu des arbres et arbustes aux magnifiques couleurs de l'automne. Nous voici à Gilette. C'est un joli village et nous décidons de nous y arrêter. La route sépare le village en deux parties, le côté château et le côté église reliés par un pont qui surplombe la route. Autrefois( à partir de  1924)  cette route était parcourue par un tramway qui allait de Roquesteron au pont Charles Albert . La ligne a été déclassée en avril 1929. Nous parcourons les rues du village, très bien entretenues et fleuries. Les maisons sont bien entretenues elles aussi et montrent que le village est bien vivant. Du reste les parkings aménagés autour du village sont pleins. Il n'est pas question pour les habitants de se garer près de chez eux. Pour vivre ici il ne faut pas avoir peur de marcher, grimper et porter. Pour monter des choses lourdes, des matériaux il y a de petits engins à chenilles qui attendent  (libre service?) au coin des rues. Le château, aujourd'hui en ruine a une longue histoire qui s'est écrite au gré des changements de propriétaires jusqu'à ce qu'il soit détruit sur l'ordre de Louis XIV. Construit sur un piton, Il offre une vue magnifique sur la vallée. Il y  a d'autres jolis villages le long de cette route qui nous conduit jusqu'à Puget-Théniers . De là nous prenons la route d'Entrevaux. Nous faisons un petit tour dans le village, mais pas question de monter à la citadelle. Trop de vent, et puis nous connaissons. Nous décidons d'aller passer la nuit dans les gorges de Daluis avec pour but d'être sur place au départ d'une randonnée dans les gorges rouges qui s'étendent de part et d'autre de la route au niveau de Guillaumes.

Mercantour en CC octobre 2025: samedi 25 vallon de Fontanalba

 Nous avons dormi après St Dalmas de Tende en direction de Casterino. Du coup ce matin nous partons assez tôt. Il y a déjà pas mal de voitures sur les parkings du lac des Mesches. Certaines appartiennent sans doute à des personnes qui dorment au refuge des merveilles. La route est bonne et assez large jusqu'à Casterino où la vallée s'élargit et forme comme une plaine. Il y a de nombreux espaces de stationnement avant d'arriver au hameau et également au niveau du hameau constitué de quelques maisons dont  des hôtels et au moins un restaurant. Comme la veille, JC a prévu un boucle sur une partie de la randonnée. Nous démarrons donc en montant à droite de la rivière. Le sentier existe mais n'est plus balisé PR. Du coup il est un peu moins utilisé et les marques vertes se sont partiellement effacées.  Des marcheurs ont donc monté des kerns. Le sentier est très agréable. Nous grimpons face au mont Bégo, masse rocheuse surmontée de neige et qui semble surgir d'une couronne de végétaux 

 Les mélèzes lui font comme une coupe dorée. Des chevaux broutent tranquillement dans un champ. Notre sentier rejoint la piste balisée un peu avant le refuge de Fontanalba. La piste est pavée et les aiguilles de mélèzes font un tapis souple et doré. Ça grimpe et en particulier dans la dernière partie juste avant d'arriver au niveau de la zone protégée.( 2h30 de marche pour nous) . Là un circuit balisé en jaune avec des marques en forme de poignard nous conduit au lieu dit " la voie sacrée". Quelques mètres au dessous trois chamois dont un bébé paissent tranquillement . Nous sommes les premiers à arriver sur le site. Il n'y a donc pas de bruit et les animaux ne sont pas effrayés. Nous voici arrivés au niveau de la voie sacrée. Une volée de marches permet de grimper le long d'un ensemble de roches lisses couvertes de gravures martelées. Il n'est pas facile d'interpréter les motifs. On reconnaît quand même le bœuf avec sa tête carrée et ses grandes cornes. Parfois un attelage de deux bœufs, mais aussi une bête faisant penser à un insecte, ou même une autre à un lézard. Il y a aussi une hache ou des points en cercle évoquant des fleurs . Tout cela est bien subjectif. Mais nous sommes ravis. Une belle récompense après notre ascension. Le circuit se poursuit en nous faisant passer entre les deux lacs jumeaux. Il fait froid. Il y a beaucoup de vent. Nous faisons une assez grande boucle. Un autre rocher présente aussi des gravures mais moins faciles à repérer. 

La descente est assez rapide. A partir du refuge de Fontanalba nous suivons la piste pavée qui est en très bon état sauf dans les derniers mètres avant d'arriver à Casterino. 

Pour la suite de nos vacances nous décidons de revenir au dessus de Nice . Nous prenons la route de Sospel où nous faisons une halte le temps d'un petit tour sur la place de l'église entourée de maisons à arcades. Nous poursuivons en direction d'Escarene par une route extrêmement sinueuse. 

C'est sur le  parking de la gare de Touët de l'Escarene que nous décidons de nous poser pour la nuit.

Plein les mirettes!

Mercantour en CC octobre 2025: vendredi 24 vallon de de la Minière

 Ce matin il fait beau mais frais. Normal au mois d'Octobre. Nous partons de Tende après être passés par la boulangerie et cette fois je fais une petite provision de pain dont nous avons une assez grande consommation en particulier avec les pique niques. La route est bonne en direction de Casterino et il n'y a aucun problème à y circuler avec notre fourgon. Nous ne sommes pas très matinaux et finalement c'est vers 10h30 que nous partons en rando du parking du lac des Mesches. La direction est celle du refuge des merveilles. Mais nous avons prévu de nous arrêter avant pour pouvoir faire un aller retour dans des conditions raisonnables. JC a concocté un circuit. Nous allons monter le long de la rivière par la droite. Le chemin est agréable et les couleurs éclatantes. Au passage nous sommes impressionnés par la taille du refuge "neige et merveilles". Un peu plus haut on passe à côté du lac des minières. Comme celui des Mesches il s'agit d'un lac de retenue. Nous continuons à monter doucement au milieu de ce magnifique paysage de montagne et de forêt. Les aiguilles des mélèzes ont pris une magnifique couleur dorée et commencent à tomber. Le moment est venu de changer de rive et de rejoindre la piste , chemin normal pour atteindre le refuge des merveilles. Encore une petite demi heure de marche avant une halte gourmande. Le retour se fait par la piste et nous offre d'autres très beaux points de vue. Par contre alors que nous étions au soleil sur l'autre rive nous voici maintenant à l'ombre et il fait vite frais même avec un bon rythme de marche. Nous voulons arriver assez tôt pour remonter à Tende et aller visiter le musée. L'entrée est gratuite. L'exposition permanente retrace les origines de l'occupation de la région par l'homme en relation avec les découvertes et en particulier avec les gravures qui ont été martelées sur les parois des roches plates de la vallée des merveilles et de celles de la vallée de Fontanalbe. S'il est impossible pour nous d'atteindre la vallée des merveilles et de revenir en une journée il nous semble faisable de faire la rando de la vallée de Fontanalbe qui part de Casterino 

 Ce sera le but de la journée de demain 

Plein les mirettes !

 

Mercantour en CC octobre 2025: jeudi 23 Menton

 Ce matin le ciel est noir et des avis de tempête sont annoncés sur toute la France et y compris sur le sud est. Pas forcément de la pluie mais beaucoup de vent. Nous prenons le chemin des écoliers par l'arrière pays, puis par la côte pour arriver à notre destination. Il est déjà plus de midi lorsque nous arrivons à Menton et que nous nous garons  juste avant le Casino. Nous avons droit à un peu de pluie mais surtout beaucoup de vent. Le ciel est très menaçant.  La balade par le bord de mer jusqu'à la vieille ville est très agréable. Il y a du monde, mais pas trop. Quelques courageux sont installés sur les plages. Le long de la promenade se dressent de beaux immeubles et surtout de beaux hôtels aux noms pompeux tels que Vendôme , Balmoral... J'ai très envie de retrouver le paysage de carte postale qu'offrent les habitations aux façades ocres jaunes et rouges de la vieille ville serrées les unes contre les autres autour de la baie.

 Pas de chance, la luminosité n'est pas vraiment au rendez-vous. Mais c'est chouette quand même comme le sont aussi les ruelles étroites de la vieille ville. Dans les boutiques le citron est à l'honneur décliné sous toutes les formes, de la décoration à la boisson en passant par les savons. Menton est une ville sympa.

Nous quittons Menton pour rejoindre Vintimille et remonter la vallée de la Roya qui conduit à Tende. L'ambiance change complètement. C'est une des vallées qui a été dévastée en octobre 2020 par la tempête Alex. La vallée est encaissée, sombre et des travaux sont en cours pour remettre en état le lit de la rivière et reconstruire les ponts qui avaient été emportés. Le vieux village de Tende est construit à flanc de montagne. Les maisons à dominante grise s'empilent, se collent les unes aux autres. Elles sont disposées en fer à cheval autour d'un ruisseau qui se jette dans la Roya. Circuler dans le village c'est se faufiler dans des rues étroites, sinueuses ,  emprunter des  escaliers qui se glissent parfois sous les maisons formant des sortes de tunnels. En haut du village  dans le cimetière se dresse un mur, vestige du château Lascaris. Deux tâches colorées en jaune et rouge attirent le regard. Il s'agit de l'horloge, près du cimetière et de la collégiale. A la sortie du village bas se trouve la gare et le musée. Nous arrivons trop tard pour le visiter. C'est la partie basse du village, le long de la route et de la Roya qui a été affectée par la tempête. Nous nous installons sur un grand espace, ancien parking de l'hôpital Saint-Lazare qui a fermé ses portes. Sa situation était déjà fragile avant la tempête.

C'est une annexe du chu de Nice qui assure actuellement une partie des soins.

Fin de journée fraiche!

Mercantour en CC octobre 2025: mercredi 22 jardin du Rayol

 La nuit sur le parking du jardin des Méditerranées, au Rayol a été calme et agréable. Ce matin le gardien du jardin est venu nous dire qu'il est interdit de passer la nuit. Trop tard. Mais il n'y avait aucun panneau qui l'interdise. Le ciel est noir et il ne tarde pas à pleuvoir. Heureusement ça ne dure pas et  nous pouvons aller visiter le jardin. Après avoir connu plusieurs propriétaires le jardin et les bâtiments sont devenus propriété du conservatoire du littoral. C'est l'assurance de la protection de ce beau morceau de côte. C'est une association qui est  chargée de la gestion . Le jardin est constitué d'îlots représentant la végétation de type méditerranéen de plusieurs pays. La végétation de type méditerranéen ne se cantonne pas aux abords de la Méditerranée. Il en existe aux Canaries, en Amérique du sud, en Asie...Chaque îlot est entouré de maquis. La balade est très agréable. Sentiers, escaliers permettent d'aller d'une zone à l'autre ou de les contourner. Plusieurs habitations présentes dans le domaine sont les marqueurs des époques de construction et des goûts de l'époque. La ferme d'abord, puis l'hôtel Casino, la villa ...et enfin la maison de la plage d'où part le sentier sous- marin. Ce dernier n'est accessible qu' accompagné d'un guide par petits groupes de huit et sur inscription préalable pendant l'été

Je me dis que ce serait peut-être sympa à faire avec les enfants. Mais quatre à cinq heures de route aller-retour pour 40 minutes de balade avec palmes, tuba et masque c'est peut-être beaucoup. A voir!
La balade en compagnie d'un guide ne présente pas un grand intérêt. Il s'agit surtout de petites histoires liées aux différents propriétaires.
Après la pluie du matin un beau soleil et la chaleur sont revenus. Il y a un peu de monde sur la plage du village en contrebas  Ça nous tente bien sûr. Et voilà ! C'est un peu difficile d'entrer dans l'eau mais ensuite c'est très agréable.
Fin de journée et route vers les Alpes-Maritimes

Mercantour en CC octobre 2025: mardi 21 Cotignac

 Première étape de notre semaine camping-car, Cotignac. Très joli village coloré, aux rues étroites, adossé à une falaise sur laquelle on peut voir des vestiges d'habitats troglodytes. Des ruines de tours sont les dernières sentinelles d'un château médiéval . Nous y sommes un mardi et le marché bat son plein. Il y a de nombreux étals de nourriture et d'artisanat. Les petites rues du centre ville sont bordées de nombreuses boutiques très tournées vers le tourisme. Il y a un monde fou; des familles car nous sommes en période vacances, mais aussi des étrangers. Du reste beaucoup d'étrangers se sont installés à Cotignac pour y vivre ou passer des vacances. Ils viennent d' Angleterre, des Pays Bas... et comme on les comprend lorsque l'on se promène dans cette belle région. 

Pas très loin de trouve un autre village prisé par les touristes. Il s'agit de Sillans-la-cascade qui comme son nom l'indique est connu pour sa cascade. On devrait dire ses cascades. La plus proche du village n'est visible que du haut du belvédère. La partie basse au niveau du bassin de réception est devenue inaccessible. Le chemin indiqué , côté rive droite ne permet pas d'y accéder. Seul le haut de la chute d'eau est visible. Un peu plus loin se trouve une autre cascade, moins haute, moins "spectaculaire" mais très jolie dans son écrin de verdure. Le sentier qui descend au pied de la cascade n'est pas indiqué et la seule solution pour le trouver est d'avoir un bon gps. La descente est difficile, glissante et il faut sans arrêt s'accrocher aux branches d'arbres et aux racines. Mais le spectacle vaut l'aventure. 

La suite de notre périple nous fait passer par Salernes connu pour ses céramiques puis par Entrecasteaux avec son grand château, fermé à la visite. Seul le jardin à la française reste visible. 

La suite de la route nous amène à notre point de chute suivant , le parking du jardin méditerranéen du Rayol entre Cavalaire et Le Lavandou.

 

JURA été 2025

 

                                               les cascades du Hérisson

Quelques photos de notre périple dans le Jura du 14 au 31/08/2025 avec notre nouveau Camping car

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Naples 2025 Solfatare et les therme romains de Baiës

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Sur le chemin du retour un arrêt aux "Solafatare" puis à la villa romaine de Baies ou nous nous sommes fait voler le Camping Car ......

Prise en charge et retour avec IMA efficace même si pas trop d'empathie.

Naples 2025 Paestum 11 avril

 

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Ce matin nous quittons Agerola en direction de Paestum, vers le sud . Nous avons choisi de ne pas prendre l'autoroute. Au départ le gps nous propose la route du bord de mer par Amalfi. Une folie. Il faut plutôt passer par les terres en prenant la direction de Naples avant de partir vers le sud. Une autre folie que de vouloir éviter les autoroutes car c'est long et pénible. Il n'y a que la dernière partie du trajet lorsque nous sommes en bord de mer peu avant Paestum que c'est plus tranquille . Nous arrivons à destination en début d'après midi. Le but recherché étant d'être sur le site en fin d'après-midi, nous prenons le temps de nous détendre et de visiter le musée. C'est plutôt une bonne idée car le musée est riche, bien aménagé et donne des clés pour voir différemment les monuments importants du site. C'est le cas des métopes plaques sculptées qui formaient des frises sur le haut des temples, avec un petit faible pour ma part en ce qui concerne les métopes traduisant la grâce des danseuses du temple d'Héra. Il y a de beaux objets retrouvés dans les tombes, bijoux, statuettes, vases et des smileys vieux de 2500 ans 😐! Les peintures des vases grecs sont de véritables bandes dessinées. Une petite salle est consacrée à la tombe du Tuffatore, le plongeur. Ce qui est extraordinaire c'est non seulement le caractère exceptionnel de la présence de peintures datées de la période grecque du site mais aussi la qualité et la finesse de ces peintures. 

Naples 2025 rando Agerola à Ravello 10 avril

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 Il continue à faire bien frais. Ce matin nous partons directement du camping pour une randonnée qui doit nous conduire d'Agerola à Pontone, un des hameaux de Ravello. Il faut commencer par une montée bien raide sur la route jusqu'à rejoindre le départ du circuit n°9. Le sentier monte encore ce qui nous offre une très belle vue sur Agerola , ses maisons et ses terrasses. Ensuite le chemin est une succession de montées et de descentes pierreuses, pas toujours faciles qui alternent avec des passages plus simples. La plupart du temps nous marchons au milieu d'une belle végétation. Les bogues de châtaignes couvrent le sol. De part et d'autre du chemin on trouve des parterres de plantes  fleuries, anémones, cyclamens, bugles et d'autres comme les euphorbes et les fougères. Le chemin  longe les falaises et contourne les canyons nous offrant des vues spectaculaires sur la côte découpée. Tout est d'un beau vert tendre. Il y a de l'eau dans les ruisseaux ; ici une source, là une cascade. Juste avant d'arriver à Pontone le fleuve Cerasa que nous traversons et qui descend vers la mer est bordée d'anciens moulins. Encore un effort pour monter jusqu'à Pontone par des escaliers aménagés. Nous faisons une pause pique nique avant de repartir en direction de Ravello. A pied et malgré les escaliers qui coupent les virages il nous faut encore plus de 30 minutes pour arriver au centre de Ravello. Il y a une belle place et nous faisons une nouvelle pause, café et pâtisserie avec une sfogliatella spécialité de Campania. Voilà de quoi nous redonner des forces et nous permettre d'aller jusqu'à la villa Cimbrone connue pour son site à l'extrémité d'un promontoire. Seuls les jardins se visitent car la villa est devenue un hôtel de luxe. C'est beau mais nous sommes un peu blasés après notre belle balade dans la nature sauvage.( 15km, 700m de dénivelé +, 1000 de dénivelé - et " plein les pattes". Retour au centre de la ville et sur la place d'où partent les bus. Une belle attente et pour finir une grosse mêlée pour arriver à monter dans le bus. Beaucoup font le trajet debout . Mais ce n'est pas terminé. Changement de bus à Amalfi et mêmes difficultés pour avoir une place assise. Il y a une circulation de folie et sur ces routes étroites et sinueuses il est difficile d'avancer . Les croisements de bus sont spectaculaires, au centimètre près. En tout plus de deux heures dans le bus pour revenir au camping.

 

Naples 2025 Chemin des dieux 9 avril

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Il fait très froid la nuit, pas plus de 4°C et il faut chauffer le matin avant de se lever. Mais il fait beau, un grand soleil. Aujourd'hui nous allons faire " il sentiero dei dei" tout un programme. C'est la randonnée la plus connue de la côte amalfitaine. Elle part de Bomerano, un des hameaux d'Agerola . Pour rejoindre le départ nous prenons le bus de 9h15. Le suivant est à midi donc le premier est vite plein de touristes

Le départ du sentier est bien indiqué. Et puis nous ne sommes pas seuls et c'est rien de le dire alors que s'étirent des groupes de marcheurs. Nous cheminons sur un sentier empierré, dans doute le seul chemin qui permettait de relier Agerola à Positano à une époque où la route actuelle n'existait pas. Nous avons de belles vues sur les restanques qui s'étageaient sur les parois des falaises. Aujourd'hui elles ne sont plus cultivées mais restent bien vertes. A chaque virage nous nous émerveillons  en découvrant cette côte découpées où les falaises plongent dans la mer en laissant une place réduite aux habitations de la côte. Nous dominons Praiano avant de nous approcher de Nocelle où le sentier est en pleine rénovation. C'est à Nocelle que commence la descente au 1400 marches vers la route du bord de mer. Au fur et à mesure de la descente les vues sur Positano s'affinent. Le village, aux façades pastel, s'étage sur la falaise. C'est au soleil couchant qu'il doit être le plus beau. Il perd de son charme lorsque l'on s'approche et que l'on se retrouve dans les rues étroites bordées de commerces dédiés aux dieux de la consommation aux bourses bien garnies. Nous quittons Positano en bateau. Cela nous permet d'admirer la côte jusqu'à Amalfi où nous arrivons en fin d'après midi avec un soleil qui fait ressortir les couleurs pastels des façades. Mais notre aventure n'est pas terminée. Reste à rejoindre Agerola en bus. Forts des conseils de campeurs nous nous installons rapidement dans la queue. Pour plus d'une heure de trajet sur des routes sinueuses il est préférable d'avoir une place assise. Très rapidement le bus est plein et plusieurs personnes font le trajet debout. A notre retour à Agerola nous allons acheter du fromage, le cacciocavallo à la fabrique située juste en face du camping. Une belle journée, plein les mirettes.

Naples 2025: Algerola mardi 8 avril

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 Les nuits sont vraiment très froides et nous avons sorti le deuxième duvet. Le matin il n'est pas très facile de faire monter la température dans le CC avec le petit radiateur électrique. Aujourd'hui nous quittons le camping  Villa Julia près de Pompéi pour rejoindre Algerola sur la côte amalfitaine. C'est une commune importante située en hauteur (600m) entre Positano et Amalfi. Le camping Beatosolitudo se situe dans le hameau de San Lazzaro. Il est installé dans un morceau du parc du château. L'entrée, voûtée est majestueuse. Derrière c'est un peu de bric et de broc. Nous avons une place d'autant plus sympa que la caravane installée dans l'emplacement voisin est inoccupée. Nous arrivons en fin de matinée et prenons le temps de passer à l'Office du tourisme pour recueillir des informations sur les balades et les horaires des bus. Là encore pas question de se déplacer avec le CC. Le responsable du camping parle très bien français et propose de nombreuses informations sur les randonnées et les possibilités de déplacements. Nous consacrons l'après-midi à la découverte de San Lazzaro. Première étape, monter jusqu'à la terrasse de la "colonia montana" , un grand bâtiment construit en 1937 (pour servir de colonie aux jeunesses fascistes) dans un parc, sur les ruines du château d'un général, enfant du pays venu se retirer après une belle carrière. Belle vue sur la côte et sur Algerola.  Mais la vue est encore plus belle depuis notre étape suivante, l'antique château Lauritano. La côte est raide jusqu'à une plateforme aménagée sous le château en restauration. De là, la vue est magnifique sur la côte entre Conca dei Marini au pied d'Algerola , Amalfi, Ravello et au loin Salerno. Une bonne façon de découvrir la côte" vue du ciel", avec ses routes en lacets, ses maisons accrochées sur les parois, ses terrasses étagées sur plusieurs centaines de mètres de haut. La vie ne devait pas être facile avant l'engouement touristique et les dividendes qu'il génère. Le Castello Lauritano fut construit dans les années 1000 dans la période de la splendeur de la République d’Amalfi et à cette époque avait la fonction de tour de guet pour l’arrivée des Sarrasins. Fin de journée tranquille pour préparer la randonnée du lendemain, le célèbre sentier des dieux qui va de Algerola à Positano.

Naples 2025: rando fjord de Crapolla lundi 7 avril

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 Avec le retour du soleil grâce au vent la température a bien baissé. Ce matin nous prenons à nouveau la direction de Sorrento. Comme d'habitude le train est bondé. Heureusement il se vide de moitié à la station suivante Scavi di Pompei. Le site doit faire le plein tous les jours. Un monde fou en arrivant à la gare de Sorrento et idem au comptoir des tickets. Les bus pour Positano, sur la côte amalfitaine sont très demandés et il y a une longue file d'attente . Pour nous c'est un autre bus qui va vers Santa Agata et dont la fréquence est moindre. Avant de partir pour la rando vers le Fiordo di Crapolla nous passons à l'Office du tourisme de Santa Agata pour prendre les horaires des bus de retour. Dans le guide la rando part de Torca. Mais comme le bus s'arrête à Santa Agata , c'est de là que nous partons. Le chemin est balisé en bleu. A certains endroits le sentier n'est pas très bien dégagé, mais dans l'ensemble tout se passe bien et en une demi heure nous rejoignons le sentier qui arrive de Torca. Après un passage relativement plat et ombragé nous attaquons la descente par l'escalier aux ses 700 marches bien matérialisées. Pour nous et malgré les bâtons la descente est toujours un peu difficile pour les genoux. En vingt minutes à peine nous arrivons au niveau de la chapelle dédiée à St Pierre. Des colonnes sont intégrées dans un des murs. Peut-être cette chapelle a-t-elle été construite sur le site d'un ancien temple 

 Encore quelques volées d'escaliers et nous voici au dessus du fjord. L'eau est transparente et bleue. Au fond de la calanque se trouvent des hangars à bateaux et des constructions, vestiges d'un ancien hameau de pêcheurs. Il y a également des barques dont certaines semblent encore utilisables. L'eau claire est une invitation à la baignade. Mais non contente d'être froide elle est envahie par les méduses. Le coin est agréable pour le pique nique. La montée et la descente nous offrent de belles perspectives sur la côte, les îles et la tour de guet qui se trouve juste à l'entrée du fjord. Plein les mirettes ! Retour à Santa Agata, bus pour Sorrento et train pour Villa Regina.

Naples 2025: Sorrento dimanche 6 avril

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Aujourd'hui direction Sorrento et en train comme d'habitude. Il nous faut 1h pour faire le trajet depuis le camping. En arrivant nous fonçons au point infos pour avoir des renseignements sur la rando que nous voulons faire demain et qui nécessite que nous prenions un bus pour nous rendre au départ. Après avoir sollicité plusieurs interlocuteurs nous avons la réponse au comptoir des tickets de bus : prix et horaires. C'est bon, nous sommes parés pour faire la visite de la ville avec un plan et un circuit. Nous n'avons fait qu'une cinquantaine de mètres lorsque nous tombons sur un rassemblement de Ferrari. Il y a là une quarantaine de ces belles voitures, essentiellement rouges, mais pas que... Cela donne tout à fait une idée du niveau de vie qu'ont certaines personnes dans la région. Il n'y a pas que les voitures d'ailleurs pour donner le ton. La ville est belle et il y a quelques belles et grandes propriétés. Rien à voir avec Naples . Nous sommes ici dans une station balnéaire pimpante, "couleur citron" ( arbres, confiture, boissons, tissus imprimés, poteries) et tournée vers le tourisme. Notre errance contrôlée nous conduit jusqu'au petit port de Marina Grande pour un repas poisson qui se termine avec un petit verre de limoncello. Normal !

Pour digérer nous partons sur la route qui conduit à Capo di Sorrento. A pied cela fait une petite trotte d'autant que l'objectif est de rejoindre le site des " bagni di Régina Giovanna". Depuis Capo de Sorrento la descente se fait sur un chemin pavé agréable bordé de grandes propriétés. En bas de trouvent les vestiges d'une Villa qui possédait deux ports, un extérieur et un intérieur qui était relié à la mer par une trouée dans une grande arche de calcaire. La trouée a été réduite au fil du temps et le petit port a laissé place à une sorte de piscine naturelle aux eaux transparentes et bleues . Certains se baignent. Pour le retour nous choisissons de prendre le bus de Capo di Sorrento ä Marina Grande et de revenir jusqu'à la gare en longeant la falaise sur laquelle la ville est construite. Pour rejoindre la mer il y a des escaliers. Au pied des falaises des pontons avec des cabines sont aménagés pour permettre la baignade. Avant de rejoindre la gare nous dégustons une glace " sorbet " délicieuse chez un glacier, Amarino,  près de la Piazza Tasso.

Fin de journée orageuse et grosse pluie pendant que nous sommes dans le train du retour. Heureusement que la pluie a cessé lorsque nous arrivons à Villa Regina. Mais il ne fait pas chaud.

Naples 2025: le Vesuve,Oplontis et l'antiquarium samedi 5 avril

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Ce matin départ pour Herculanum avec le rituel du train. Nous avons réservé un tour pour Le Vésuve. Le bus part à 11h devant la gare d'Herculanum. 40 minutes après nous sommes devant l'entrée du chemin qui conduit en haut du cratère. Il y a un monde fou et les bus se succèdent. Le chemin est large et facile malgré le dénivelé . Nous avons quand même prévu les bâtons de marche. Il est possible de louer des bâtons de type manche à balaie. C'est surtout utile pour le retour, à la descente pour éviter de glisser sur la poussière de lave.

Le chemin permet de parcourir la moitié du cratère et de voir le fond et sur les côtés à deux niveaux les fumerolles. Mais pas d'odeur particulière. Malgré un peu de brume la vue est belle sur toute la baie de Naples. Retour à Herculanum trois heures après pour déguster une glace dans la rue qui descend vers le site( Profumo di caffè),  faire des courses avant de prendre le train pour un arrêt à Torre Annunziata.  C'est dans cette petite ville aux rues sales et aux immeubles vieillots que se trouve le site de Oplontis. Il s'agit d'une grande villa qui aurait appartenu à Poppée, la deuxième femmes de Néron, une intrigante avec des moyens et du goût pour les belles choses. La villa est grande avec de nombreuses pièces pavées de mosaïques extrêmement raffinées. Il y en a tellement que l'on oublierait presque de s'émerveiller car l'agencement des petites tesselles représente un travail énorme. Tous les murs sont couverts de fresques bien conservées et authentiques. Les couleurs sont restées éclatantes et certains dessins sont extrêmement fins. Comble du luxe la propriété possédait une immense piscine. A voir. Tous les jours nous prenons le train à la station Villa Regina sans être jamais allés jusqu'à l'antiquarium ce sera chose faite aujourd'hui! Le site comprends une villa, plutôt ferme vinicole et un musée très didactique, lumineux et moderne présentant des collections d'objets retrouvés a Pompéi et autour. Très intéressant pour en savoir plus sur la vie des romains. Encore une belle journée !

Naples 2025 vendredi 4 avril Herculanum

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Aujourd'hui nous avons décidé de faire les choses plus calmement en dehors de la trépidante Naples. Nous allons profiter du beau temps pour visiter "Ercolano". Il faut prendre un train de villa Regina ( camping )à Torre Annunziata et ensuite changer de ligne jusqu'à Ercolano. C'est un peu long. Nous partons assez tard et du coup nous arrivons vers 10h30. Nous nous arrêtons dans une agence de voyage pour prendre des tickets pour un tour au Vésuve le lendemain . Impossible d'obtenir un billet directement sur le site officiel. Ils sont inaccessibles pendant un mois, sans doute réservés par les agences de voyages. Le temps de passer au supermarché pour acheter de quoi pique niquer et nous voici à l'entrée du site. Le site d'Herculanum occupe une cuvette et depuis un pont passerelle nous avons une belle vue d'ensemble sur la ville particulièrement bien conservée. Les chercheurs estiment que l'éruption s'est faite en deux temps. La mise à jour des vestiges a été longue car les fouilles étaient surtout concentrées sur le site de Pompéi. Et pourtant le site d'Herculanum s'avère d'une grande richesse. La ville devait sans doute être une cité balnéaire occupée par de riches romains ce qui explique la grande taille des villas, souvent sur plusieurs niveaux et leur richesse. On y trouve de magnifiques pavements en marbre, des mosaïques et sur les murs de belles fresques. Les couleurs les plus utilisées étaient le rouge, le noir et le jaune. On a également retrouvé des éléments en bois, des portes, du  mobilier, des étoffes et même des rouleaux de papyrus. Dans les garages à bateaux qui bordaient la plage ( qui a reculé de plusieurs centaines de mètres après l'éruption) de nombreux corps ont été retrouvés. Les habitants s'y étaient sans doute réfugiés en espérant être évacués par la mer. Presque trois cent corps avec de nombreux bijoux ( à voir au musée) ont été mis à jour figés dans des positions très naturelles, serrés les uns contre les autres. Nous apprécions beaucoup cette visite, beaucoup moins longue que celle de Pompéi et où les richesses architecturales sont très concentrées.  Un coup de cœur aussi pour le musée. Plein les mirettes !

Naples 2025: ISCHIA jeudi 3 avril

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Grand beau ce matin. Un assez long parcours nous attend. Aller jusqu'à Naples d'abord avec le train. Puis depuis la piazza Garibaldi prendre le tramway 412 qui part sur le cours Garibaldi jusqu'au port d'où partent les bateaux pour l'île d'Ischia. Il doit y avoir d'autres moyens d'arriver jusqu'au port mais ce n'est pas évident quand on ne connait pas. Nous prenons un bateau navette rapide, mais le temps de tout enchaîner nous n'arrivons qu'à 11h30 au port d'Ischia.  Pas le temps de faire grand chose. Nous partons au dessus de la partie Ischia port par un sentier très agréable qui nous conduit jusqu'au hameau de Creolia. Le sentier ombragé est bordé de cyclamens sauvages. Magnifique. La petite cour de l'église de Cretaio nous accueille le temps du pique nique. Retour vers la ville pour aller jusqu'à l'autre partie de la ville d'Ischia qui est dominée par le château Aragonais situé sur un éperon rocheux et relié à la terre par un pont qui autrefois était en bois. Avant la construction du premier pont on accédait au château par une échelle. L'ensemble est monumental. Il appartient à des particuliers et on ne peut visiter qu'une partie. Un ascenseur permet de monter jusqu'à mi- hauteur. C'est bien agréable. Il y a de nombreux points de vue. . Le temps passe vite et il est déjà l'heure de retourner au port. Une navette de bus permet d'aller du château au port. Bien pratique car ce n'est pas tout près. Retour à Naples. Cette fois nous prenons le métro à Municipio direction piazza Garibaldi. Et puis le train en direction de Sorrento. Il y en a peu. Il ne faut pas être pressé. 

Naples 2025 Mercredi 2avril

 

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Un peu dur le matin pour bouger, aller à pied jusqu'à la gare de train et  puis à Naples nous arrivons à la Station Garibaldi et son dédale de couloirs pour parvenir au métro

 Aujourd'hui nous prenons la ligne 1 qui s'arrête à la station musée. Il y a déjà du monde au musée et en particulier des groupes de jeunes français. Le musée est tellement riche et grand qu'il faut choisir . 

 Nous ne sommes pas très originaux et nous choisissons de suivre le guide. Les salles sont grandes, à la mesure des statues qu'elles accueillent en provenance de différents sites et en particulier des sites de la Campania : statues en marbre, en bronze, mais aussi fresques, mosaïques, objets du quotidien... Les fresques et les mosaïques sont des représentations de la vie, des croyances et des pratiques culturelles et sexuelles.( Celles retrouvées dans le lupanar de Pompéi sont très évocatrices.)

Un sandwich rapidement avalé et nous partons en direction de la Capella Sansevero qui abrite le christ voilé. Plus aucune place  pour plusieurs jours. Tant pis nous partons visiter le complexe de Santa Chiara. A cette heure-là, la basilique immense est fermée. Mais le monastère et en particulier le cloître sont ouverts 

 Cela tombe bien car c'est ce que nous voulons visiter. C'est un ensemble relativement récent que l'on doit au roi Robert d'Anjou et à sa femme Sanche de Majorque. Le jardin du cloître est entouré par une galerie couverte décorée de fresques. Deux allées délimitées par des piliers octogonaux couverts de faïences à dominante bleu et jaune coupent le jardins en quatre parties Ces allées sont bordées de bancs carrelés avec des motifs champêtres.  C'est un très beau lieu, reposant . En plus il y a une très belle exposition 

Exposition 2025 Naples – Artemisia Gentileschi – Complexe monumental de Santa Chiara

Pour la première fois après presque 400 ans, la Madeleine, chef-d’œuvre d’Artemisia Gentileschi, revient à Naples, la ville où elle a été peinte entre 1630 et 1635, pour une exposition unique dans les merveilleux espaces du Complesso Monumentale di Santa Chiara.

Nous plongeons à nouveau dans la vie trépidante de Naples. Dans les petites rues mieux vaut avoir une moto pour se déplacer rapidement. Attention piétons!  Nous traversons un quartier très animé pour rejoindre la station de métro Montesanto d'où s'élève le funiculaire qui conduit au château Sant Elmo. On s'y rend pour en faire le tour et profiter de la vue à 360° sur Naples et sa baie. Le temps passe et il faut descendre d'autant que nous voulons passer devant la galerie Humberto qui vaut le détour  Pour y arriver nous longeons le quartier espagnol aux couleurs bleus de l'équipe de foot de Naples. La dévotion pour Maradona est bien présente.

Nous reprenons notre course. Direction le métro, puis le train. Nous sommes fourbus. Et ce n'est pas fini. Il y a encore une vingtaine de minutes de marche pour rejoindre le camping. Ce n'est pas forcément une bonne idée de visiter Naples dans ces conditions. Il aurait peut-être été préférable de louer un appartement pendant quelques jours afin de s'épargner ces débuts et fins de journée dans les transports souvent bondés.

Tenerife 2025 mardi 14 janvier El baranco del Infierno

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 Dernier jour de vacances. Ce matin nous quittons Puerto de la Cruz en direction du sud où se trouve l'aéroport. JC a prévu une randonnée non loin de Los Cristianos, la grande ville du sud. Il nous faut plus d'une heure pour arriver à destination, Adeje. A notre surprise pour pénétrer dans le Barranco il faut payer, 13€ par personne et normalement il faut réserver par internet. Comme il est presque 11h la jeune fille de l'accueil hésite à nous laisser partir. Il y a un peu plus de 3km pour arriver au point culminant, la cascade et les étapes sont réglementées. Il faut arriver avant 13h à la cascade et être de retour au plus tard à 14h30. Nous lui expliquons que ce n'est pas un problème pour nous qui sommes bons marcheurs. Finalement nous pouvons partir après avoir coiffé un casque. C'est un peu du cinéma et pour partie une façon de justifier les 13€ de l'entrée. Le sentier est bien tracé mais pas plus que certains sentiers que nous avons suivi librement. C'est un beau barranco avec la végétation traditionnelle dont les figuiers de barbarie qui ont l'air de manquer d'eau. Au fur et à mesure de l'ascension les parois se resserrent. Vers la fin coule un petit ruisseau qui est bordé d'une végétation spécifique. Au bout du barranco, la cascade. Pas spectaculaire. Nous avons mis un peu plus d'une heure pour atteindre le but. Il nous faut le même temps pour redescendre. Nous ne pique-niquons pas car aucun endroit ne se prête à un arrêt prolongé. Ce chemin est trop fréquenté et cette rando trop cadrée pour nous. En plus nous considérons que les 13€ ne sont pas justifiés.

Nous regagnons la voiture et partons en direction de la mer et plus particulièrement du quartier de Los americanos à Los Cristianos. Trop de vagues pour aller à l'eau. Nous nous installons sur un banc et profitons du bord de mer animé.
Il est l'heure de rejoindre l'aéroport de rendre la voiture et de quitter les Canaries ou nous avons passé un séjour agréable et riche en découvertes

Tenerife 2025 lundi 13 janvier balade au sud de l'île

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Ce matin le temps est gris sur Puerto de la Cruz et nous sommes ravis d'aller vers le sud même si la route est longue. Notre premier objectif est d'aller admirer la grande falaise" Los gigantes". En effet nous aurions aimé faire une randonnée, mais c'est très compliqué. L'accès à la rando est soumis à inscription et accompagnement par un guide. Alors la solution que nous avons trouvé est d'aller en voiture jusqu'au bout du dernier lotissement du village de Los Gigantes avant la paroi. Il y a ensuite un sentier interdit que nous empruntons sur une centaine de mètres pour faire des photos. Pour faire grossir le village les constructeurs attaquent les parois et construisent des immeubles en terrasses. La vue est magnifique mais il faut aimer monter et descendre et pour aller à la mer  ce n'est pas gagné. Les résidences possèdent toutes des piscines .

Nous avons très envie de nous balader au bord de l'eau et si possible de nous baigner. L'idéal pour nous serait de trouver des piscines naturelles 

Nous repérons sur la carte un chemin côtier entre La Arena et Alcalá. A partir du Paseo de Punta Blanca nous empruntons une belle promenade côtière bétonnée jusqu'à la playa la Jaquita qui est bien aménagée et où il y a pas mal de monde. Un peu plus loin en allant vers Alcalá se trouvent des piscines naturelles. Elles sont très agréables et peu profondes. L'eau, très claire semble froide quand on y entre mais en réalité elle s'avère tout à fait agréable à condition de nager, bien sûr. C'est super !

Nous lézardons un moment avant de prendre le chemin du retour et la route du retour. A ma demande nous passons par le centre de l'île et le Teide. C'est beau, mais long et nous arrivons tard à Puerto de la Cruz. Ce n'était pas une bonne idée car cela a été une épreuve de conduite pour JC. 

Dernière soirée avant le départ.

Tenerife 2025 dimanche 12 janvier Puerto de la Cruz

Journée détente à Puerto de la Cruz. Nous avons décidé de nous balader dans les rues le matin, puis d'aller manger sur le port. Ensuite farniente et lecture sur les transats du Lago Martianez situé à quelques centaines de mètres de l'appartement que nous occupons. Le Lago est un  complexe de loisirs avec d’incroyables vues sur la mer et sur le Teide, ses installations comprennent un grand lac artificiel entouré de piscines d’eau couleur émeraude, des jardins, des terrasses et des restaurants. Le parc a été dessiné au milieu des années soixante par l’artiste de renom César Manrique, de Lanzarote, qui a utilisé des éléments de l’architecture traditionnelle canarienne et la flore autochtone. C'est magnifique! Pour moins de 6€ par personne on a l'entrée sur le site avec accès à tous les espaces et à un transat . Il y a aussi possibilité d'avoir des cartes d'abonnement pour  ceux qui séjournent longtemps. Pas de chance pour nous il y a beaucoup de vent et il fait frais. C'est quand même bien pour bouquiner au grand air.

Fin de journée et soirée à l'appartement pour bouquiner .

 

La Palma-Tenerife 2025 Samedi 11 le mirador de Sámara

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Ce matin nous quittons l'île de La Palma à 6h du matin. Pour éviter le stress nous avons pris une chambre d'hôtel à Santa Cruz. Je n'ai pas très bien dormi quand même. C'est toujours comme ça lorsqu'il y a une échéance de départ. Nous ne sommes pas très nombreux dans le bateau. Pendant la première partie du voyage la mer est un peu agitée .

Nous arrivons à Los Cristianos sous le soleil. Nous avons prévu une petite randonnée dans le parc du Teide. Nous roulons donc jusqu'au Mirador de Samara. L'endroit est très beau. Le vert des pins canariens tranche sur la couleur gris-rouille de la lave. Ce paysage verdoyant fait un très bel avant-plan au volcan Teide dont le sommet est encore couvert d'un peu de neige 

 Le parking est déjà presque plein et en quelques minutes il n'y a plus de place. Quel succès! Nous sommes samedi, donc en plus des touristes étrangers il y a des canariens. Monter en haut du volcan de Sámara ne présente aucune difficulté. Le chemin est bordé de pierres et nous conduit au sommet du bord du cratère bien visible à nos pieds. La vue y est panoramique. En regardant vers l'est l'horizon est fermé par l'ensemble des formations géologiques du parc dont le Pico Viejo et Le Teide bien-sûr avec son sommet enneigé. Côté mer l'île de la Gomera apparaît clairement et nous distinguons même sa "capitale" , San Sebastian. Le sentier PNT-13 propose un itinéraire circulaire qui permet de voir d'autres volcans comme la montagne Botija, ainsi que de voir d'extraordinaires formations de lave avant de revenir au point de départ. Au départ le chemin grimpe au milieu des pins, espacés et pour certains encore à l'état de jeunes pousses. Mais très vite on se retrouve au milieu d'un paysage totalement minéral où l'on circule au milieu de coulées de laves gris-rouille qui évoquent pour moi des amas métalliques tordus. Un autre monde, hostile où seuls les lichens semblent trouver des supports pour se développer . Une belle balade d'autant qu'il fait beau et chaud. Nous continuons notre route dans le parc du Teide. A notre gauche les Narices del Teide et évidemment le Teide "sur toutes les coutures". Et puis pendant des kilomètres des laves de différentes couleurs . Le Parc de la Corona forestal fait suite au parc du Teide sur le versant que nous empruntons en direction de Puerto de la Cruz . Un grand changement d'ambiance avec de beaux pins canariens. Une partie du parc a subi des incendies . Mais les pins canariens ont une grande faculté d'adaptation. Seules leurs couches extérieures sont brûlées, ce qui favorise leur récupération complète en quelques années. Tout autour de leur long tronc brûlé on voit se développer des touffes de feuilles et cela leur donne un aspect très particulier. 

Le pin canarien possède une autre qualité prodigieuse : lorsqu'il est traversé par la mer de nuages très habituelle dans l'île, il agit comme un récepteur d'eau par le biais de ses feuilles. Lorsque celles-ci tombent par terre, elles servent à alimenter les aquifères alentour. Sur la route nous nous arrêtons devant une formation rocheuse particuliere au mirador de la Piefra de la Rosa. 

Fin de journée à Puerto de la Cruz. Il y a beaucoup de monde

La Palma 2025 Vendredi 10 le nord de l'île

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Dernier jour à La Palma. Nous quittons notre petite maison d'El Paso. Ce soir nous dormirons à Santa Cruz car nous prenons le Ferry tôt demain matin.

Journée balade en voiture avec découverte de la  partie nord de l'île. Nous passons par des endroits que nous connaissons déjà, Tazacorte, Tijana où nous allons jusqu'à l'église pour admirer le retable. Extérieurement l'ensemble église et dépendances est très beau. Il est composé de plusieurs édifices blancs aux belles boiseries. Le parvis à plusieurs niveaux est occupé par un magnifique ficus. Et le retable? Et bien pas de chance car il est caché par une grande tenture bleue sensée représenter le ciel à l'arrière de la crèche. Grrr!  Au dessus de l'église un ancien pressoir à raisins.
Nous poursuivons notre route et au niveau de Puntagorda nous bifurquons vers El Puerto. Au bout de la route un parking d'où l'on peut admirer de beaux rochers découpés et battus par les vagues. Mais on observe un phénomène bizarre  . Autour des rochers  et de la côte des traces qui évoquent de la pollution et qui font des figures géométriques en croissant. De la pollution ? Un effet de courant? Les deux ?
Après Puntagorda nous prenons la LP 114 qui conduit à  Garafia. Cette région a été longtemps isolée. Occupée par des juifs portugais, elle est maintenant très prisée par les allemands pour sa quiétude et la beauté de ses paysages verdoyants. De l'occupation des Portugais on retrouve les esplanades bordées de balustrades en béton comme celles qui bordent les "malecon" au Portugal. Ainsi à Las Tricias et à Garafia devant l'église. Autre caractéristique, les hautes cheminées des maisons. Pendant longtemps les gens ont cuisiné au bois et les cuisines étaient équipées de cheminées. L'arrivée du gaz pour la cuisine a fait le bonheur des forêts de pins canariens qui ont pu s'épanouir.  Et puis il y a les moulins dont la structure et les ailes sont en bois qui permettaient d'obtenir le gofio, cette farine spécifique des Canaries faite à partir de céréales grillées, principalement le maïs ou millo. La route entre Garafia et Barlovento est magnifique. Elle serpente en hauteur au milieu des forêts de pins et en épousant les contours des pentes du volcan de la Caldera de Taburiente . De grands filets suspendus aux parois permettent de "récolter" les pierres qui se détachent.
Nous apercevons sur la droite, plus de 1000m au-dessus de nous le pico de Los Muchachos enneigé et le centre d'astrophysique. Au niveau de Barlovento nous bifurquons à gauche en direction de la Fajada. Au bout de la route un grand parking surplombe un ensemble de piscines naturelles. Nous les trouvons beaucoup plus belles que celles de Charco Azul. Il est déjà tard et nous nous pressons d'aller à l'eau qui est à une bonne température. C'est très agréable de nager en toute sécurité tandis que les vagues viennent s'écraser sur les rochers.
Dernière étape de la journée Santa Cruz. Il est plaisant de se balader dans les rues commerçantes très fréquentées et de s'asseoir à la terrasse d'un restaurant avec un petit verre de vin blanc.
Une nouvelle belle journée.

La Palma 2025 Jeudi 9 janvier le sud de l'ile

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 Grand beau ce matin. Nous prenons la direction du sud de l'île, Fuencaliente et plus précisément Los Canarios. Nous nous garons un peu avant l'entrée du centre des visiteurs du Volcan San Antonio et nous prenons le sentier qui conduit au  Phare. Il longe par la droite le volcan San Antonio. Le chemin est pentu, en poussière volcanique et assez glissant. Nous arrivons à une piste large qui continue à contourner le volcan. Sur les pentes descendant vers la mer des terrasses abritent des pieds de vignes qui s'étalent près du sol abritées par les murs de pierres sèches. Du vin est produit ici depuis le XVIe siècle. Il semble renommé. Ce qui est sûr c'est que les vignes ont l'air de  s'y plaire. Il y a déjà de petites grappes. Sur notre droite au dessous du volcan San Antonio se trouve le volcan Teneguia, dont la dernière éruption remonte à 1971. Nous prenons sur la gauche un chemin pentu qui en longeant le  volcan San Antonio nous ramène à notre point de départ après 4km et un peu de dénivelé . Les seules plantes qui poussent en dehors de la vigne sont les plantes candélabres des canaries et les echium. Fin de la marche à pied, nous passons à la partie touristique de notre journée. Nous prenons la route du bord de mer pour aller au " Faro". Elle nous fait passer par le petit village de pêcheurs de Punta Larga où nous assistons à un déferlement de grandes vagues. C'est beau, impressionnant et flippant à la fois tant la force déployée par les vagues qui s'abattent sur les rochers paraît importante . Chaque fois que je me trouve face à ce déferlement j'ai une pensée pour tous ceux qui tentent des traversées sur de frêles embarcations. Comment peut-on imaginer que ce ne soient pas des raisons impérieuses et vitales qui les poussent à affronter les éléments. Nous reprenons la route au milieu des plantations de bananiers sur des terrasses sous des serres et entourées de grands murs. Il a fallu un gros travail pour creuser dans les laves, aplanir les terrains et les rendre cultivables. Tout peut être remis en question lors d'une nouvelle éruption.  Nous arrivons au "Faro" où se trouvent des salines. Les bassins de différentes couleurs qui de loin forment un beau patchwork, correspondent à l'avancement du processus de cristallisation du sel et la présence dans l'eau de micro-organismes. Ce sont des plantes rares et des artémias, un crustacé. Ils prospèrent tous dans les conditions de vie extrêmes des salines. Nous poursuivons notre découverte de la côte en remontant vers l'est en direction de Santa Cruz de la Palma. C'est très vert et beau. Nous recherchons une plage et par erreur nous arrivons dans un petit village du bout du monde, El Pozo, composé de quelques petites maisons blanches groupées autour d'une crique rocheuse. Cela ressemble un peu aux calanques marseillaises. Un peu plus loin se trouve la plage de Salemara. C'est une petite plage ( peu de sable et beaucoup de rochers) bordée de maisons de pêcheurs et sur laquelle sont rangées les barques prêtes à être mises à l'eau. Les quelques personnes qui sont sur la plage ont des combinaisons de plongée suspendues au parasol. Pas vraiment la plage comme je l'aime.

Ce sera donc une journée sans baignade, mais une belle journée.

La Palma 2025 Mercredi 8 janvier la crête de la Caldera de Taburiente

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La météo est favorable, mais nous devons partir tôt pour atteindre le départ de notre randonnée, situé à environ 1h15 de El Paso par une route très sinueuse. On descend de 800m pour atteindre Santa Cruz et on monte de plus de 2000m pour atteindre notre objectif, le mirador de Los Ande nes. Trois zones à la montée, la première habitée, la deuxième dans la forêt de pins canariens et enfin la troisième minérale à partir de 2000m. Juste avant le Mirador de los Andenes se trouve un parking d'où partent plusieurs sentiers et où passe le GR qui fait toute la crête. Pour nous ce sera juste le petit morceau qui va du Mirador de los Andenes au Pico de los Muchachos. Nous nous équipons car il fait froid. Il y a de la neige sur le bord de la route. Le sentier est très bien délimité. Une équipe est  en train de travailler à son entretien et c'est impressionnant. La plus grande partie du sentier que nous empruntons est empierrée. Nous avons un ciel bleu éclatant et le temps dégagé nous permet de voir les reliefs accidentés du bord de la Caldera.  Complètement au fond nous reconnaissons  la vallée que nous avons emprunté deux jours avant pour atteindre la cascade de colores ainsi que celle qui remonte jusqu'à l'Hoyo verde. Nous avons aussi une vie imprenable sur la côte. Nous pouvons même apercevoir le Teide qui domine l'île de Tenerife. Sur notre chemin nous passons par le Pico Fuente Nuova et laissons sur la droite les installations du laboratoire d'astrophysique. La dernière partie du chemin s'avère difficile en raison de l'enneigement récent. Dans les parties à l'ombre la neige s'est transformée en glace et c'est très glissant. Heureusement que nous avons des bâtons. Nous voici au Pico de los Muchachos, 2460m d'altitude. Il y a du monde car le pic est accessible par la route et le parking est plein. Nous ne faisons qu'une petite halte avant de faire demi-tour. Au final une rando de 6,5km et 400m de dénivelé. 

Comme il est encore tôt nous décidons d'aller à la plage de Santa Cruz le long du boulevard de la Marina. Pas facile de se garer. Il n'y a pas grand monde à la plage car nous y arrivons vers 16h. L'eau est fraîche, un peu trop pour moi. Petite balade dans les rues de la ville  qui sont bien calme par rapport à ce que nous avons connu le dimanche l'épiphanie. 

Une belle journée sous le signe du soleil. 

La Palma 2025 Mardi 7 janvier : du tourisme

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A un moment donné il y a des trucs à faire relativement indispensables comme par exemple la lessive..et bien c'est ce matin, à la laverie d'El Paso. Si je parle de cela c'est parce qu'en attendant nous allons au bar voisin prendre un café. Il se trouve qu'il y a des décorations de Noël faites de rubans jaunes, bleus et rouges, superposés ce qui évoque pour moi le drapeau de la Colombie. Je demande donc au patron s'il s'agit de cela en lui montrant le bracelet que je porte aux couleurs de la Colombie. Il me répond que non, qu'il s'agit des couleurs du Venezuela. Il disparaît derrière son comptoir et revient avec un bracelet aux couleurs du Venezuela ( les mêmes que celle de la Colombie) qu'il m'offre avec un beau sourire. C'est émouvant! Entre les Canaries et le Venezuela existe un lien important puisque dans les années 1950 de nombreux canariens ont émigré au Venezuela. Aujourd'hui avec les problèmes du Venezuela une inversion de sens de migration est tout à  fait concevable.

Comme nous sommes à El Paso nous en profitons pour visiter le musée-atelier de la soie

 Il s'agit du dernier lieu où l'on file, teint et tisse la soie selon des méthodes ancestrales transmises de génération en génération et à partir des vers à soie élevés sur place. Cela représente un énorme travail. C'est peu de temps après la conquête espagnole que l'industrie de la soie s'est développée aux Canaries. 

 Nous décidons d'aller jusqu'à Los Llanos de Aridane, à quelques km d'El Paso. C'est une ville au riche passé colonial comme en témoignent les belles maisons typiques qui bordent certaines rues du centre ville. On y trouve aussi de jolies places où il fait bon se reposer comme sur la place d'Espana ombragée par de grands ficus aux troncs et aux feuillages impressionnants. Nous poursuivons notre balade touristique par une découverte de la côte nord-est de l'île

 Depuis le mirador de El Time la vue est impressionnante sur le Baranco de la Caldera de Taburiente, les villages et les cultures qui descendent jusqu'à la mer. 

Retour à El Paso en fin de journée aussi fatigués qu'après une journée de rando. 

La Palma 2025 Lundi 6 janvier la cascada colorada

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La météo est favorable pour une randonnée dans les profondeurs de la Caldera de Taburiente. Nous choisissons donc de faire la randonnée qui conduit à la cascade colorada. Départ du parking de la Vina. La route d'accès est bonne mais très étroite. Au niveau du parking beaucoup de gens se garent et se font monter en taxi au bout de la route ( pas de parking) pour ne faire que la partie descente du circuit. Pour nous ce sera un aller retour. Il ne fait pas froid mais le chemin est à l'ombre. La randonnée va alterner sentiers et passages dans le lit de la rivière. Au total beaucoup de pierres tant sur le chemin que dans la rivière. Beaucoup de traversées du ruisseau dont une au niveau des "dos aguas" qui me vaut une immersion de chaussure.  Après presque 6km de montée et descente avec un petit dénivelé, mais quand même nous atteignons le fond de la vallée....pour une grosse déception. La cascade ne cascade plus. Il reste la paroi colorée, pas très haute et une fontaine d'eau au bas de la paroi. Heureusement que dans l'ensemble la balade est agréable. En même temps de retour à la voiture après presque 12km et plus de 600m de dénivelé, nous en avons plein les bottes. Comme il n'est que 15h30 nous décidons de nous rendre à la plage de Tazacorte. Il y a du monde sur le sable noir. Très peu de monde dans l'eau à part les enfants. Pour nous ce sera un petit bain. L'eau n'est pas froide. Il faut y entrer bien sûr, mais ensuite en nageant ça va et cela fait du bien après l'effort de la rando, une forme d'étirement. 

 Retour à El Paso avec le soleil couchant qui illumine le volcan Tajogaite.

La Palma 2025 Dimanche 5 janvier Epiphanie a Santa Cruz

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Pas de rando aujourd'hui. Ça tombe bien car il a plu dans la nuit et le temps est encore bien gris. C'est une journée de visites. La première est pour le centre d'information du parc national de la Caldera de Taburiente. C'est l'immense Caldera au niveau de laquelle se trouve le village d'El Paso où nous logeons. Chaque fois que nous sommes allés à El Pilar nous sommes passés devant sans nous arrêter. Et pourtant c'est un endroit de randonnées et, qui plus est, pas très loin. Donc c'est chose faite. Nous récupérons une carte et discutons de deux randonnées avec la jeune femme qui s'occupe de l'accueil. Mais pour cela il faudra attendre que la météo soit sûre. Nous poursuivons notre route vers "la capitale" , Santa Cruz. La différence de température et de météo est importante entre El Paso, à 800m d'altitude et Santa Cruz, ville du bord de mer. Nous avons choisi El Paso pour sa situation à la limite du parc, mais je regrette un peu car la chaleur me manque. A partir de la mi journée les nuages s'accrochent sur les reliefs et il fait frais. Nous voici à Santa Cruz. Nous nous garons près du port et rejoignons la rue principale. C'est une rue pavée, très commerçante et bordée de belles maisons, dont certaines avec des balcons fleuris impressionnants, de l'époque de la conquête espagnole. C'est le cas par exemple de la Casa Salazar. Il y a beaucoup de monde et en particulier sur la place d'Espana où se trouve l'église. Beaucoup de familles avec des enfants...et pour cause....Les rois mages sont à l'intérieur de l'église où ils attendent que les enfants viennent leur apporter leur lettre de demande de cadeaux. Il y a une queue impressionnante. En Espagne ce n'est pas Noël la fête principale, mais l'épiphanie. Du reste une fête est prévue en fin de journée. Nous pensons y assister. En attendant nous allons faire un tour sur la côte au nord de Santa Cruz. La route suit les pentes vertes de la Caldera de Taburiente. Notre objectif est le Charco Azul, un ensemble de piscines naturelles aménagées à San Andrés y Sauces. C'est un bel endroit où les hommes ont adapté les reliefs naturels pour permettre les baignades sécurisées. Il y a plusieurs piscines. Nous y arrivons un peu tard et il n'y a plus de soleil. JC de baigne malgré le temps gris. 

Retour à Santa Cruz. Nous sommes installés près du port dans l'attente du défilé. Ça y est a 19h précise commence le défilé des chars et des personnages de dessins animés accompagnés par des enfants qui jettent des bonbons. A la fin du défilé trois chars en forme de carrosse pour chacun des rois mages.