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lundi 27 février 2012

Birmanie Yangoo 27/02/2012 Fête à la Shwedagon

2600ans, ça ne se fête pas qu’à Marseille ! C’est exactement l’âge de la Shwedagon. Pendant environ deux semaines c’est la fête de la pagode. Dans les rues qui conduisent aux entrées de la pagode tous les soirs c’est comme une grande kermesse, voire une fête foraine. Stands de vente en tous genres, vêtements, articles ménagers, jouets, nourriture, petits restaurants, jeux d’adresse mais aussi manèges pour les petits et grand roue manœuvrée à main d’homme pour les plus grands. Il y a un monde fou ce qui n’enlève rien à la ferveur habituelle de tous ceux encore plus nombreux qu’à l’ordinaire qui se pressent autour des différents temples et bouddhas couverts de guirlandes électriques pour la circonstance ; une ambiance incroyable !

dimanche 26 février 2012

Birmanie Popa 26/02/2012



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Pour faire une coupure, nous avons fait l’excursion au Mont Popa. A environ une heure en taxi de Bagan, le temple est perché sur un mont en basalte évoquant les monastères grecs. Pour y accéder des escaliers où l’on chemine avec de nombreux pèlerins en évitant les babouins qui se disputent la nourriture apportée par les gens ( graines, fleurs). Au sommet un ensemble hétéroclite de temples avec des bouddhas bien sûr mais aussi des nats, des esprits plutôt animistes , qui ici sont représentés par des personnages. Là encore beaucoup d’offrandes. Les 37 représentations des Nat sont visibles dans un petit temple situé dans la rue qui part à gauche avant de monter. Devant le bâtiment, des tigres et à l’intérieur, les nats. Nous avons craqué pour le nat des enfants, une fille avec une balle dans les mains et JCC pour le nat des ivrognes, joueurs et autres, perché sur son cheval et portant ses bouteilles d’alcool. Mais autour de ces temples il y a la vie, celle des habitants qui profitent du tourisme certes, mais qui pour la plupart ont une activité agricole. La région de Bagan, malgré la présence du fleuve est extrêmement sèche. Il n’y a pas de système d’irrigation. La saison des pluies est courte et les nappes phréatiques ne sont pas très importantes. Alors l’agriculture est diversifiée en fonction des saisons. Au moment de la pluie les cacahuètes préparées pour être mangées ou transformées en pâte et en huile dans des pressoirs actionnés par des bœufs, du sésame et un peu de riz. Pendant la saison sèche c’est la culture du coton. Le long de la route on peut aussi voir des hommes grimper le long des palmiers par des échelles en bambou. Ils vont recueillir en haut du palmier un jus, une sève qui sera transformée en mélasse et débitée en petits morceaux vendus comme bonbons ou distillée en alcool.

samedi 25 février 2012

Birmanie Bagan 24 25 et 26/02/2012

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Premières impressions, la chaleur, la sècheresse, l’immensité du site et la couleur des pagodes. Après le blanc éblouissant et les dômes dorés, toutes ces pagodes sont couleur brique, le matériau de base d’origine, c’est à la fois surprenant et très beau ; la couleur des pagodes se marie avec celle du sable qui les entoure et du vert pale des arbres( souvent épineux) adaptés à la sècheresse. Où que le regard se tourne, une pagode, petite ou grande, circulaire, en forme de stupa(cloche), sur une basse carrée ou circulaire, avec des terrasses, parfois des escaliers. Il y a une multitude de formes. Certaines ont encore des vestiges de parements en stuc, d’autres ont les murs intérieurs couverts de peintures dont les couleurs principales sont le blanc, le noir et le rouge et parfois le jaune et le bleu turquoise. Les scènes représentent la vie de bouddha. Quant aux bouddhas, il y en a de toutes tailles, en plâtre, mais aussi en bronze ou en teck couvert d’or. Certaines pagodes sont très fréquentées par les croyants. C’est le cas de la Shwezigon à Nyaung U. Devant l’entrée Est nous trouvons le petit trou rempli d’eau qui permet de voir se réfléchir le sommet du dôme de la pagode. Des explications diffèrent suivant les guides, mais peu importe, c’est surprenant. Une autre pagode est elle aussi très fréquentée par les croyants et les touristes. Il s’agit de la pagode Ananda, dont l’un des bouddhas couvert d’or semble avoir un air sévère lorsqu’on est loin et se met à sourire lorsqu’on s’approche .Il y a les temples où l’on peut monter pour avoir une vue dominante, le Dhammayazika Ziki ou le Shwesandaw. Et puis il y a les couchers de soleil pas forcément spectaculaires (souvent de la brume sur les montagnes et du sable dans l’atmosphère) mais reposants, que l’on soit sur le fleuve ou en haut d’un temple où une espèce de calme et de sérénité se dégage de ce lieu immense et unique. Pour visiter nous avons utilisé la calèche pour la partie est entre Nyaung U et Old Bagan. Plus facile qu’en vélo car les chemins sont sableux et il est parfois assez difficile de pédaler. Pour Old Bagan et les temples entre Nyaung U et Old Bagan qui sont sur le bord de la route, le vélo est tout à fait indiqué.  Enfin à Bagan se trouve une fabrique de cigares « cheerot ». le tabac vient d’une autre région. D’après ce que l’on comprend le mélange roulé dans la feuille de tabac contient du tabac et du bananier mélangé avec un alcool et séché. Ces cigares ont un filtre en feuilles de maïs roulées dans du papier. Comme nous sommes un dimanche, les ouvriers ne sont pas au travail. Seules la patronne et quelques membres de la famille sont là. Mais c’est comme d’habitude, avec beaucoup de gentillesse, la patronne occupée avec deux autres femmes à trier et compter les feuilles de tabac va s’interrompre pour rouler, avec une grande dextérité, trois cheerot qu’elle nous offre. Un endroit extraordinaire où du haut d’une pagode on en a plein les mirettes à 360°.

jeudi 23 février 2012

Birmanie Mandalay 23/02/2012

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9h du matin nous enfourchons les bécanes (pas de la première jeunesse) pour faire quelques visites. La ville est plate donc pas de difficulté majeure. Premier objectif, la pagode Mahamuyni, sur la 82th, en direction du sud (aéroport). On suit la rue qui se termine au niveau d’une entrée de la pagode. Il faut voir le bouddha d’or et ce n’est pas pour rire. Lorsque nous arrivons des hommes collent des feuilles d’or sur tout le corps du bouddha. Les femmes n’ont pas le droit et doivent rester derrière une barrière où elles prient et déposent des fleurs dans des vases. Beaucoup de ferveur chez tous ces gens. Il y a de nombreux trésors sous forme de bouddhas de toutes tailles et souvent en or ou argent. Dans un bâtiment en face du musée des statues khmères en bronze. Les gens les touchent à certains endroits en récitant des prières. On pense qu’il y a une raison pour toucher tel ou tel endroit. Mais c’est une supposition purement gratuite. Comme dans la plupart des pagodes il y a le bouddha du jour de sa naissance que l’on peut arroser en faisant un vœu. Normalement, semble-t-il on arrose cinq fois le bouddha sur la tête, délicatement, avec l’eau d’une coupelle. Puis si le bouddha est accompagné de l’animal qui lui est associé, on arrose cinq fois l’animal. Ici c’est encore différent et les gens arrosent les bouddha de tous les jours. Deuxième étape, à l’opposé, vers le nord et au pied de la colline de Mandalay pour aller visiter la maison du roi Mindon connue sous le nom de monastère Shwe Nandaw. Cette visite fait partie du pass et évidemment nous n’allons pas payer 10$ chacun alors que nous n’avons plus rien à visiter de payant ensuite. En plus tout ce qui est à voir se trouve à l’extérieur. Un magnifique bâtiment en teck très travaillé. Nous faisons le tour et je prends des photos en restant à l’extérieur de la barrière. C’est en plus je pense le meilleur endroit car à l’intérieur il ne doit pas y avoir assez de recul. Dernière visite, non loin du monastère, la pagode Kuthodaw. Ces 729 petites (enfin pas si petites) pagodes blanches alignées sous le soleil avec dans les allées des arbres et des bougainvilliers, ça fait un peu île grecque. Mais la comparaison s’arrête là car à l’intérieur de chaque pagode une stèle d’albâtre (c’est ce qui est écrit) et sur chaque stèle les phrases du canon (règles) bouddhique. Un grand livre quoi !. Retour au centre, repas et départ pour l’aéroport (il y a une heure de route). C’est de là que j’écris ce message. L’avion qui devait partir à 17h20 ne partira qu’à 19h. Le top ! Et notre fille qui nous attend à Bagan pour passer trois jours avec nous. Cela fait râler.

Mingun

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Pour aller à l’embarcadère pour Mingun, nous avons testé le trishaw. C’est un vélo avec une remorque latérale comportant deux sièges passagers. Heureusement que la ville est plate car bonjour le mollets !! Je vous garantis que les conducteurs ou pédaleurs ne sont pas en surcharge pondérale. Mais c’est leur gagne-pain alors ! Petite cabane à tickets : 5000K par personne pour le bateau. Tous les touristes sont regroupés sur le même bateau. Une heure de balade sur l’Irrawaddy bien agréable . Nous bavardons avec d’autres touristes et échangeons quelques plans. Sur le fleuve des "radeaux de bambous" qui sont en fait des paquets de bambous tirés par un petit bateau et livrés à Mandalay ou Yangoon. Sur le radeau la vie s’organise. Toute la famille est rassemblée sous une bâche. Au sol une natte et des couvertures. A côté trois pierres et du bois pour le feu et au menu du poisson. Quand on approche de Mingun on a l’impression de voir une colline près de la plage, à côté d’une pagode toute blanche qui ressemble à une meringue. Mais en réalité il s’agit des vestiges de la pagode en brique que souhaitait construire le roi Bodowpaya et qui n’est jamais arrivée à son terme. Cinquante mètres de haut quand même au lieu de cent cinquante prévus et surtout beaucoup de morts. On peut monter en haut d’où par temps non brumeux on doit avoir une magnifique vue sur le fleuve, la campagne… C’était déjà pas mal même avec une petite brume de chaleur. Il n’y a que l’extérieur qui est intéressant.Au débarcadère des taxis charrettes tirées par des bœufs. Complètement inutile sauf si on a une jambe dans le plâtre car le site le plus éloigné doit être à 500m. En plus tout au long du chemin des boutiques et encore des boutiques. Devant la pagode Satowya, la meringue blanche avec son escalier monumental qui descend vers le fleuve. On poursuit la visite par la cloche de Mingun, la plus grande paraît-il après celle de Moscou. Enfin la pagode Hsinbyume, toute blanche elle aussi avec sept terrasses concentriques. En haut un beau point de vue sur le fleuve, les autres pagodes et la campagne. Pas grand-chose à voir dans le village autour de l’embarcadère car tous les habitants doivent être mobilisés dans les boutiques. Un peu plus loin, le long du fleuve une école où l’on arrive à l’heure du repas. Il y a beaucoup de jeunes. Certains écoutent de la musique autour d’une sono monstrueuse installée devant l’école ; La plupart mangent ce qu’il ont apporté dans leur gamelle ou ce qu’ils achètent à une marchande ambulante. Nous faisons comme eux et nous « offrons » un bel épi de maïs bouilli. (petite anecdote sur la gentillesse : une élève trouvant que l’un des épis que nous a donné la vendeuse est trop petit le lui fait changer). Ah oui, au fait, depuis quelque temps j’ai adopté le tanaka sur les joues et cela me vaut beaucoup de sympathie. Et puis les gens sont sensibles aux sourires et au mingala ba. Nous repartons de Mingu ravis à 13h passées de quelques minutes. Il a fallu beaucoup insister pour attendre un couple de français légèrement en retard. Sans notre insistance et celle d’un autre couple ils seraient restés sur l’île et…….Nous débarquons à Mandalay vers 14h et prenons un bus local pour remonter vers le centre. Objectif aller dans une banque qui fait du change et à un taux correct. Un peu compliqué quand même. Pas plus de 100$ par personne, des billets neufs de 100$ et toujours pas certaines séries. Il faut montrer patte blanche avec passeport et nom de l’hôtel. Dans la deuxième banque, toujours pas n’importe quelle série de billets mais par contre seulement le passeport et apparemment pas de limite. Les choses changent. Il y a seulement quelques jours encore ceci n’était pas possible. Petite pose au Vcafé, sur la 80th. Tarif élevé pour la qualité, pas de locaux. Visite de la fabrique de feuilles d’or que les croyants collent sur bouddha. Un travail de forçat pour les hommes qui écrasent les feuilles à la force de leurs bras. Fin de journée à Mandalay hill, la colline où l’on se doit d’être pour le coucher de soleil. Nous avons un mal fou pour trouver un taxi et finalement c’est en motobike que nous arriverons au pied de l’escalier sud ; 1700marches à franchir que vous pouvez éviter en prenant un taxi jusqu’en haut. D’ailleurs il n’y a pas grand monde à la montée. En haut les groupes arrivent progressivement. La vue à 360° pourrait être éblouissante sans cette espèce de brume qui couvre Mandalay ; quant au coucher de soleil, il y a mille fois mieux. Mais bon c’est sympa quand même et on discute avec les autres touristes. Retour en trishaw et repas à notre « cantine » le Lashio Lay, à deux pas de l’hôtel et dessert à environ 300m de l’hôtel, sur la 83th au Nylon. De bonnes glaces (500K), de bons jus de fruit (700k) au tarif local. Toujours beaucoup de monde. Une super journée de plus.

mercredi 22 février 2012

Birmanie Mandalay et les villes royales 21 02 2012

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Rendez-vous à 9h devant l’hôtel ET à Mandalay avec un taxi bleu (un mini pickup). 30$ la journée, soit le double de la somme annoncée par le guide. On a rencontré un jeune couple qui a choisi l’option location moto (moitié prix)mais non compris les taxes de péages divers à régler. Première étape Sagaing. Des pagodes, mais rien d’exceptionnel et on aurait pu s’en passer. A midi repas dans un petit resto avant le bac pour Inwa (le resto où les taxis bleus ont leurs habitudes). La nourriture habituelle (nouilles, riz) pour un prix correct. Vers 13h nous prenons le bac pour 1000K par personne aller-retour. A l’arrivée, des calèches et des conducteurs qui insistent. Au fur et à mesure que nous avançons en refusant le prix baisse. Nous sommes poursuivis et ne cédons pas alors que le prix est passé de 5000 à 2500K. Nous avons décidé de marcher sans connaître les distances et la direction. Mais le chemin est agréable. Les gens qui travaillent devant leurs habitations où dans les champs nous renseignent. Il y a beaucoup de bananiers, des légumes et des bambous que les gens découpent pour en faire des nattes qui serviront de parois aux maisons. Notre objectif est le site le plus éloigné, le monastère de Bagaya. Il nous faut 1h pour y arriver. Mauvaise surprise en arrivant, l’entrée coute 10$. Nous sommes un peu contrariés car nous sommes venus jusqu’ici sans le savoir et nous trouvons que c’est cher par rapport à ce qui est à voir. Les groupes qui visitent restent en moyenne dix minutes, c’est dire ! Finalement JC sort des billets de 5$ mais qui ont été pliés. La caissière les refuse. Là-dessus des allemands arrivent et nous expliquent boycotter le site dont l’argent va directement dans les caisses de l’état. A gauche de l’entrée se trouve une maison ordinaire (la nouvelle habitation des moines) et derrière un stupa blanc. Je contourne et je parviens à une entrée latérale du monastère par laquelle je pourrais très bien me faufiler. Mais je repars pour aller chercher JC. A cette deuxième tentative nous nous faisons chasser mais seulement après avoir vu l’essentiel, les balustres de teck très travaillées, les piliers et les escaliers. Resquiller pour la bonne cause ! Nous repartons vers l’embarcadère. Au passage nous verrons deux beaux bassins (dont un presque invisible sous la végétation) qui sont proches de la tour du palais, elle-même très penchée mais d’où l’on a une belle vue sur l’île et sur Sagaing. Et puis l’entrée est gratuite. Des vestiges de muraille et de porte en briques sont également visibles. Non loin de l’embarcadère, le monastère de Maha Aung Mye Bon Zan. L’entrée est aussi à 10$ et se trouve à l’ouest. En passant caisse à gauche de l’entrée par une rue du village nous arrivons à l’entrée est où il n’y a pas de caisse et nous faisons la visite en 10 minutes. Retour à l’embarcadère et direction Amarapura et son pont en teck pour le coucher de soleil. Nous ne sommes pas seul. Nous traversons le pont UBein pour aller sur l’autre rive où à environ 300m se trouve la pagode Kyauktawgyi où sur les voutes des quatre porches se trouvent de belles fresques. Ça change un peu de ce que l’on voit habituellement. Retour sur le pont. Il y a un monde fou : dessus, dessous, sur des barques. Nous rentrons vers 19h, très contents de notre journée. Nous avons compris depuis que les entrées de certains sites des villes royales sont inclus dans le pass de Mandalay

lundi 20 février 2012

Birmanie Autour du lac Inle 19/02/2012

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Après une bonne nuit et un copieux petit déjeuner au Mingalar Inn, nous partons pour une balade à vélo. Direction Khaungdine. Au début, c’est une route en terre ocre pierreuse entre deux canaux. Pas de dimanche pour les gens autour de nous. Certains se sont mis à plusieurs pour enlever les jacinthes d’eau qui les empêchent de circuler avec leurs petites barques. Deux hommes pêchent en remontant un filet à contrecourant. Ailleurs des femmes font la lessive, d’autres négocient des nattes avec un marchand ambulant. Un peu plus loin des hommes finissent la construction d’une maison en natte. Il ne manque que le chaume pour recouvrir les tôles. L’heureux propriétaire m’explique que la maison lui a couté 800 000K (800€ )et que c’est une grosse somme pour lui. Nous arrivons à un croisement et nous prenons vers la gauche. Dans les champs de canne à sucre on s’active pour couper. Une famille qui fait la pause repas nous offre un morceau de galette de riz et de canne à sucre. Tous les gens que nous croisons sont souriants et accueillants. Un peu plus loin, près d’un point d’eau tandis qu’un homme lave un buffle, toute une famille s’active pour récupérer des boutures de canne à sucre et en préparer d’autres. Les systèmes d’irrigation sont souvent très judicieux avec la mise en place de « micro centrales artisanales » en bambou. Au bout de la route et après Khaungdine, nous arrivons au Hupin Khaungdine resort que nous traversons pour monter à la pagode qui est au bout qui nous permet une belle vue sur le lac et juste en dessous sur un jardin flottant. Nous traversons le lac avec nos vélos sur une barque du Hupin jusqu’à Mine Thauk. Le conducteur de la barque ralentit pour nous permettre d’observer la façon très particulière de pêcher des Intha, les habitants du lac qui rament debout avec un pied. A l’arrivée nous passons dans un chenal entouré de maisons sur pilotis, fleuries et des jardins flottants où certains habitants s’activent à planter des pieux pour maintenir les herbes flottantes supports de leurs cultures tandis que d’autres s’occupent de leurs potagers. Le Mine Thauk restaurant sur le bord de la route est très propre et la nourriture bonne. Une pose agréable avant de reprendre les bécanes en direction du domaine vinicole local, le Red Mountain. Après une visite de la cave, très moderne, nous passons à la dégustation de quatre vins pour 2000K. Un premier blanc un peu sec, un autre doux, mais le rosé n’est pas terrible et le rouge carrément pas bon. Mais l’accueil est chaleureux et la vue imprenable sur le lac et les vignes. En plus il y a un petit air bien agréable en cette fin d’après-midi. Nous repartons vers Nyaungshe. Sur le chemin visite d’une fabrique de mélasse à partir de la canne à sucre. Une belle balade de 40km tout compris.

Birmanie Trek Kalaw Inle16 17 et 18/02/2012

++++PHOTOS Jour3
Jeudi matin, 9h15 à la Lily guesthouse. Nous apprenons que le reste du groupe s’est désisté pour cause de maladie et que nous partons à deux avec le tarif en rapport. Alors pour le principe, nous expliquons au patron que comme nous ne sommes pas responsable du désistement des autres et que la veille il n’était pas question que nous partions à deux nous attendons un geste commercial. Mais comme il sait très bien que nous sommes coincés car le temps passe et nous souhaitons partir nous finissons par partir avec une ristourne de 5000K. (Ils ont parait-il essayé de nous joindre à l’hôtel la veille sans succès : invérifiable et peut-être vrai car évidemment nous n’avons pas passé la soirée à l’hôtel). Finalement nous partons vers 10h avec notre guide Min Min qui ne parle pas français, mais c’est le cas pour tous, et pas très bien l’anglais. Mais il fait beau, la petite route que nous empruntons pour quitter le village bordée de maisons fleuries est agréable. Ensuite nous suivons une route en construction qui conduit à la gold mountain où se trouve une mine d’or. De nombreuses motos nous doublent chargées de nourriture et de carburant. Tout autour de nous des pins et des cultures en terrasses. Il fait bon. Arrivés au col vers 12h nous prenons notre repas au restaurant (soupe, chapatis et légumes). Puis nous passons par le point de vue où se reposent quelques touristes avant de poursuivre au milieu des plantations de théiers. Du thé vert dont les birmans sont grands consommateurs et qu’ils offrent systématiquement à qui entre dans leur maison. Mais ce n’est pas la saison de la cueillette. Le guide a vite compris que nous étions intéressés par la vie et la culture des gens. Nous faisons un petit détour dans le village suivant (Hinkhargone) où assis sur une natte, sur une esplanade, nous sirotons du thé vert en regardant les gens faire des balais. Ensuite petit tour par l’école où nous donnons un globe gonflable. Nous sommes rejoints par un couple de français que nous retrouverons par la suite. Nous cheminons en hauteur. La voie ferrée n’est pas loin et à un moment nous apercevons le train. Nous allons longer la voie un petit moment. Nous rencontrons des gens qui reviennent des champs. Comme ce n’est pas un chemin agréable nous quittons la voie ferrée pour passer par le village qui conduit à la station de chemin de fer. Les autres groupes suivent la voie. A la gare nous retrouvons quelques groupes. C’est la pause et le ravitaillement en eau.45 minutes plus tard, entourés par un paysage dont les verts et les ocres sont renforcés par le soleil de fin de journée nous arrivons à Yourpu, le village où nous allons dormir. La maison est grande. Au rez de chaussée se trouve l’étable, à l’étage une grande pièce pour manger et dormir et au fond deux chambres séparées par une natte rigide. L’une d’elle nous est réservée. Matelas en mousse et nombreuses couvertures car les murs extérieurs sont en planches disjointes, il n’y a pas de chauffage et nous sommes à 1400m d’altitude. Il vaut mieux avoir prévu de quoi se couvrir. Rapidement nous prenons une « douche », un peu froide, en utilisant le bidon réserve d’eau placé à côté de la maison. Avec le paréo, JC m’improvise une cabine express. Pour les toilettes c’est la cabane au fond du jardin. Nous prenons une bière (achetée à l’épicerie du village) dehors, sur la table devant la cuisine qui se trouve dans une petite cabane séparée du reste de la maison. Cela nous donne l’occasion de discuter avec le guide. Ensuite nous attendons l’heure de manger autour du feu, dans la cuisine, avec la famille, les parents et leurs deux filles. C’est un cuisinier qui se déplace avec nous qui prépare le repas et quel repas !! riz, mélange pommes de terre-haricots, frites, épinards cuits en salade assaisonnés aux cacahuètes, poisson en sauce tomate, riz soufflé et en dessert nougatine aux graines de sésame. Ah oui, au fait, nous avons parcouru 22km mesurés par le GPS de JC et nous en avons plein les pattes.
J 2 : Après un bon petit déjeuner copieux préparé par notre super cuisinier, dès 7h30 nous prenons la route. Le chemin serpente à travers les pins. Les gens sont déjà au travail. Trois femmes de l’ethnie Palaw font une pause sur le bord du chemin. Chacune porte un énorme panier/hotte dont la anse repose le front. Nous croisons un homme monté sur une charrette tirée par deux bœufs. Nous en rencontrerons d’autres lorsque les chemins sont suffisamment larges. De même, les bœufs sont utilisés pour le labourage lorsque le terrain le permet et que les cultivateurs ont les moyens. Après environ 45minutes nous croisons la route qui va de Kalaw à Taunggyi ; C’est là qu’à notre grande surprise nous sommes rejoints par un jeune homme qui arrive en moto de Kalaw et qui ne fait que les deux derniers jours de trek. Un nouveau tour de passe passe de l’agence qui nous a fait payer un trek pour deux, alors que nous serons trois et qui a fait payer également le maximum au jeune homme. Ce n’est bien sûr pas un problème de fond, mais de forme. Il s’avère que R. a les mêmes attentes que nous et que tout se passe bien. Dans cette partie plate du circuit, on cultive des légumes (des hommes sont en train de préparer des supports en bambou pour faire grimper des melons), mais aussi des céréales. Là ce sont des femmes qui se déplacent sur un rang pour couper …une graminée à la serpette. Nous croisons des gamins qui portent fièrement leurs gros lance-pierres. Un peu plus loin c’est un véritable convoie large qui nous fait face dans le petit chemin. Deux hommes chargés d’énormes paniers de galettes de riz suspendus sur le support en balancier qu’ils appuient sur l’épaule. JC et R qui testent peuvent vous confirmer que c’est vraiment très lourd. Nous allons nous arrêter dans le village suivant dans une maison de gens de l’ethnie pa-o. Les femmes portent un vêtement noir et une coiffe très colorée dans les tons de rouge et constituée d’une écharpe enroulée d’une façon bien précise. Comme chaque fois que nous nous arrêtons c’est le même accueil chaleureux. On nous installe une natte et on nous offre du thé vert. La maîtresse de maison me montre comment mettre le tanaka. On frotte un morceau de la racine sur une pierre (réservée à cet effet) avec un peu d’eau jusqu’à obtenir une patte qu’on étale sur le visage. Avec une petite brosse on peut faire des motifs. Il y a séance de photos, distribution de ballons et échange de cadeaux. Nous continuons notre route jusqu’au village où le cuisinier nous a préparé le repas chez des habitants qui nous accueillent. Devant la maison voisine des hommes jouent (un peu d’argent) à un jeu qui consiste à faire tomber des petits disques de 3cm en bois, posés verticalement avec des toupies en se tenant à une distance de 5 m environ. Ce jeu semble les passionner et ils jouent encore lorsque nous repartons. Dans cette partie du circuit, toujours aussi belle, l’espace cultivable est plus large, il y a des rizières en terrasses, des arbres fruitiers, mais les outils restent rudimentaires : une herse en bois, une scie minuscule avec laquelle deux hommes tentent de venir à bout d’un gros tronc. Les femmes aussi bossent beaucoup. Il y a celles que l’on trouve en train de couper du bois et de faire des fagots, celles qui bêchent tout en gardant les jeunes enfants, les plus âgés aident. Pour aller à l’école il faut souvent faire des kilomètres à pieds. Nous rencontrons un groupe de jeunes filles qui pour prendre des photos ajustent leur coiffe. Les femmes sont coquettes et fières de leur tenue vestimentaire traditionnelle. En approchant du monastère les pics karstiques ressortent. Nous sommes encore à une altitude élevée autour de 1400m. Notre dortoir se trouve dans la salle de prière dont il est isolé par une natte en bambou. De temps en temps un morceau de tissu sépare quelques matelas : intimité limitée !! Mais surtout, c’est sale. Autour du puits d’eau où l’on tente une douche et dont les abords servent de décharge. Les toilettes….no comment ! Mais toujours très bon repas reconstituant après les 24km de marche.
J 3 : Avec tampons d’oreilles et masque on peut un peu dormir malgré les différents bruits. Le matin pas question de grasse matinée (je blague), réveil avec les prières des moinillons vers 6h. Départ après un bon petit déjeuner vers 7h30. Au début nous suivons une route en construction. Ce n’est pas agréable même si nous rencontrons tout un petit monde qui se rend au travail. Il faudra plus d’une heure avant que nous quittions la route pour prendre un chemin qui serpente à travers une végétation qui nous rappelle un peu « chez nous ».Nous faisons un détour par un petit village où des hommes nous offrent du thé vert. JC leur offre des chérots, les cigares fabriqués au Myanmar et qui sont plutôt bons. Notre petit détour nous a fait prendre un peu de retard sur l’horaire prévu mais cela n’a pas d’importance. Nous sommes heureux de pouvoir partager de petits instants avec les habitants. Sur le bord du chemin un bel arbre avec des fleurs oranges qui séchées seront consommées. Il n’y a pas que les hommes qui fument le chérot. Nous rencontrons un groupe de femmes qui rentrent du marché courbées sous leurs paniers. En voyant les chérots dans la poche de JC,l’une d’elle lui en demande un et se le fait allumer. Nous descendons jusqu’à un village qui se trouve au sud du lac Inle, près du chenal qui mène au lac Sankar. L’autre groupe de français et le cuisinier nous attendent. Repas et départ en bateau pour remonter le lac jusqu’à Nyaungshwe. Des bateaux sont remplis de femmes en costume traditionnel qui doivent revenir d’un marché. On reconnait les Po-o à leur costume noir et leurs coiffes dans les tons de rouge. La balade en bateau est très agréable : jardins flottants, maisons sur pilotis, le monastère de Nga Phe Chaung, les pécheurs Inta avec leur manière très particulière de ramer debout avec une jambe. Mais aussi dans une boutique que nous fuyons rapidement des femmes girafes « exposées » aux regards curieux. La balade sur le lac est agréable et reposante après ces trois jours de marche. Un trek sympa que nous avons aimé mais pour lequel il faut quand même un peu d’entraînement (60km) et un minimum d’équipement.

Birmanie: le marché de Nyaung Shwe 20 02 2012


 

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dimanche 19 février 2012

Birmanie de Yangoon à Kalaw 15/02/2012

45 minutes de vol de Yangoon à Heho dans un gros avion où nous sommes une vingtaine. Vue d’avion Heho se trouve dans une cuvette avec un patchwork de terrains de toutes les couleurs et entourée de collines couvertes de verdure. Arrivés à l’aéroport pas d’autre choix que de prendre un taxi pour aller jusqu’à kalaw. 30 000K pour 45 minutes de voiture. Au début la route est difficile, en chantier. L’empierrage se fait à la main avec une main d’œuvre essentiellement féminine. Le long de la route le paysage est agréable. On est en altitude et entourés de pins. Nous arrivons à Kalaw vers 17h à l’hôtel Estern Paradise où nous avons réservé. La réceptionniste nous annonce que l’hôtel est complet. La réservation a été notée pour le 16. Finalement elle nous trouve une chambre. Ensuite nous cherchons un guide pour un trek de trois jours. A notre arrivée à Kalaw, à notre hôtel (Estern paradise )nous rencontrons un guide qui nous donne quelques éléments sur les circuits de deux ou trois jours et en particulier sur les prix. Nous souhaitons partir trois jours à deux, dès le lendemain. Apparemment cela n’intéresse pas ce guide ni ceux qu’il dit avoir contacté. Sans perdre de temps nous cherchons une agence. Dans la rue voisine il y a Lily guesthouse. La patronne nous propose de nous joindre à un groupe de quatre qui part le lendemain à 9h30 car il n’y a pas de possibilité pour un groupe de deux. En fait, financièrement ils préfèrent les groupes plus importants car la différence de prix par personne et par jour (15000K au lieu de 10000K) qui comprend guide, repas et hébergement ne doit pas être assez significative ; Il faut y ajouter le prix du transfert des bagages jusqu’à l’ hôtel d’arrivée et le prix de la traversée depuis notre point d’arrivée jusqu’à Nyaung Shwe , soit +5000K par personne. Ensuite passage au cybercafé pour envoyer un message aux enfants, vérifier les comptes et compléter le blog. La nuit tombe. Nous passons devant une galerie d’art où un peintre expose de belles aquarelles. Nous repérons notre restaurant où nous nous rendons après avoir fait quelques achats. C’est un restaurant de cuisine népalaise au nom évocateur, Everest, fréquenté exclusivement par des touristes. Il faut une bonne heure d’attente avant d’être servis, mais c’est bon et cela nous donne l’occasion de discuter avec un couple de bretons. Retour à l’hôtel vers 21h30. Les portes sont déjà fermées. Nous préparons notre sac pour le lendemain.

mercredi 15 février 2012

Birmanie Yangoon .....épisode 2 13 et 14/02/2012


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J4 :Ce matin c'est en vélo que nous attaquons nos visites. Direction la pagode de Chauzktakyi. Nous arrivons au moment du repas des novices. Ici la curiosité est un bouddha couché de 70m de long avec une plante des pieds portant les 108 préceptes des trois mondes (c'est ce qui est expliqué dans le détail sur un grand panneau) Impressionnant! Presque en face une autre pagode Ngar Htatt Kyee avec un beau bouddha assis. Les dames de l'entrée me montrent comment mettre le thanakha : objectif protection contre le soleil car j'ai oublié la crème solaire. Quel succès dans la rue!! Troisième étape le lac Kandawgyi. Un super moment de détente. Dommage, on ne peut pas en faire le tour. Belle vue sur la Shwenagon. Au retour je teste une glace chez le glacier de la rue Inya, Ice cream bar, en face de l'hôtel Savoy. Le décor fait un peu poupée barbie, mais c'est propre et la glace " mocha " est bonne. Fin du périple pour aujourd'hui.
J5 : Nouvelle journée vélo avec Max comme guide. Direction le centre-ville, puis le bord de la Yangoon river en longeant la Strand road sur un boulevard en construction qui passe devant d'anciens bâtiments, comme celui de la marine tout blanc avec son beffroi, ou d'autres en briques rouges qui évoquent des constructions de style anglais sans parler du Strand hôtel de style victorien. Nous arrivons au niveau de la pagode Botataung, reconstruite après sa destruction lors des bombardements de la seconde guerre mondiale. Elle a plusieurs caractéristiques, un stupa creux dans lequel on peut circuler à travers des couloirs dorés et qui contient une relique de cheveu de bouddha. Dans une pagode un bouddha qui semble avoir un masque comme l'on en voit au carnaval de Venise. Il est très beau. Après avoir été emporté en Angleterre en 1885, il a été restitué au Myanmar et déposé dans la pagode en 1981. Après notre intermède temple nous prenons le ferry qui nous permet de traverser la rivière et d'arriver à Dalat. A la sortie du ferry une haie de trishaw et de motos (interdites à Yangoon ), des vendeurs, des gens qui se pressent. Mais très vite au bout de quelques mètres on se retrouve dans un village de campagne. Il y a la route principale qui traverse le village depuis le "port " et de part et d'autres des chemins en terre ou bétonnés qui conduisent à de petites maisons de styles divers entourées de verdure et de fleurs. Quel plaisir après la circulation en ville et le gymkhana entre les voitures! Les adultes et les enfants sont surpris de voir des étrangers et sont intéressés par nos vélos (des VTT ). On passe devant des écoles. Les élèves en recréation nous interpellent "mingala ba ", nous font des signes. Les adultes nous sourient, nous saluent. De façon générale et quel que soit le lieu les birmans se montrent accueillants, serviables et souriants. C'est très agréable. Un grand moment sera la recherche d'un endroit pour manger. Ici pas de restaurant avec un grand R, mais de la cuisine de rue. En suivant les indications des habitants nous arrivons à un endroit où nous pouvons manger. Alors que nous nous apprêtons à nous installer une dame insiste pour qu'on la suive. JC accepte et il revient avec une autre jeune femme parlant anglais qui vient faire l'interprète et nous aide à composer notre menu en évitant les mets épicés. (riz blanc, poulet, poisson et pousses de bambou). L'épicière de la boutique voisine fournit l'eau. Notre présence éveille la curiosité des voisins et des clients, qui nombreux, viennent se ravitailler. La jeune gemme qui a joué l'interprète travaille pour une ONG française sur un projet de salon de beauté financé par la CE dont les représentants sont attendus ce jour. Après une halte dans un café (seulement des dosettes de nescafé 3 en 1comprenant café, sucre et crème, comme pratiquement partout ailleurs sauf dans les bars internationaux, j'opte pour le thé vert. Retour à Yangoon. Visite d'une galerie de peinture branchée, passage au marché dans le rayon des couturiers réparateurs de sacs où JC fait réparer son sac à dos en quelques minutes. Et puis comme vous n’aurez pas perdu de vue que nous sommes le 14 février, jour de la ST Valentin nous finissons la journée dans le jardin du restaurant Happy café et noodles où comme vous l’aurez deviné nous mangeons des nouilles…mais pas seulement.

mardi 14 février 2012

BIRMANIE (MYANMAR) , 12/02/2012 sortie vélo


                                     






Ce matin rendez-vous à 6h 30 chez Jeff, un ami des enfants qui organise des balades en vélo. Choix du VTT, du casque, ajustements (pro) et les vélos sont chargés dans un pickup tandis que nous montons dans un autre. Après environ 1 h de route nous arrivons dans un village qui sera le point de départ de la rando. Avant tout nous allons petit déjeuner (riz et œufs au plat) car nous devons pédaler pendant 3h. Nous serons divisés en deux groupes, les faibles et les forts. Par gentillesse, Max qui est un bon cycliste restera avec nous. Très vite je vais être le "maillon faible "du groupe. Mais il faut un premier et un dernier, non? Derrière moi un accompagnateur qui au bout d'un moment se place juste devant moi pour que je "prenne sa roue ". Bien plus efficace car il me montre où passer. J'ai peur dans les descentes et dans les endroits sableux où tout à coup on s'enlise. La terre est rouge, fertile. C'est très vert avec des plantations d'ananas, de manguiers, de cajous, de papayers. Mais aussi des hévéas. Des maisons en nattes isolées ou réunies en petits villages. Les enfants courent vers le chemin à notre approche "mingala ba, mingala ba ". On se salut, on se sourit. Une petite pagode au sommet d'une colline nous permet un joli point de vue. Il fait très chaud et pour moi cela reste assez sportif car je suis crispée sur mon vélo. Nous revenons au village au bout de 3 a 4 h. Regroupement et retour vers Yangoon. Une super balade hors des sentiers battus.
Don't forget: jccvoyages@gmail.com

lundi 13 février 2012

Birmanie Yangoon J2 11/02/2012

Ce matin on se divise en deux groupes, le groupe des garçons qui en vélos vont faire les courses et le groupe des filles pour la visite du musée des pierres précieuses. Un étage musée où l'on découvre toute la richesse en gisements de rubis, saphirs, améthystes, jade et autres jemmes du Myanmar. Trois étages de magasins où il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses (enfin, mieux vaut l'avoir un peu garnie quand même). Ensuite repas dans un resto sympa, le Zéphyr, au bord du lac Inya. Belle terrasse sur le lac Autour, beau jardin fleuri, aire de pique-nique et aire de jeux pour les enfants. C’est juste à côté du club nautique de Yangoon et de celui de l'université. On paie un petit droit d'entrée pour le jardin et ensuite on profite. Pas d'obligation d'aller au restaurant qui sert de la cuisine locale. Dans le jardin, ce jour-là, des stands de vente de produits de différentes provinces. Ensuite, arrive l'heure de la visite de " la Swhedagon ". La fin de journée est un moment très agréable, pour la lumière, la température raisonnable (impossible d'envisager d'y aller en période de grand soleil sous peine de se brûler la plante des pieds) et l'ambiance. Des touristes, certes, mais noyés dans la masse des autochtones qui viennent prier. C'est très particulier que ce mélange festif et recueilli. Les birmans sont agréables et souriants. La Shwedagon c'est un ensemble immense. Un grand complexe de pagodes, temples et autres représentations entouré d'un parc et de jardins fleuris magnifiques. Nous décidons de prendre un guide. C'est une dame charmante. Je ne vais pas entrer dans tous les détails de ce que nous apprenons et que l'on peut trouver dans les guides. Juste quelques petites choses. Autour des pagodes on tourne dans le sens des aiguilles d'une montre pour montrer au bouddha le côté droit, pur. A propos du bouddha, celui de la pagode avec ses yeux en rubis n'est plus visible directement. On a son image sur un écran dans chaque entrée. A chaque point cardinal une entrée qui par un grand escalier couvert et richement décoré permet d'arriver sur l'esplanade de la pagode. La pagode, la grande, en or et avec en son sommet une sorte "d'œuf "serti de pierres précieuses dont un énorme diamant, date de -2600ans. C'est à partir de la mi-février, cette année, et pendant deux semaine que sera célébré l'anniversaire. Dans la pagode un cheveu de bouddha qui a été déplacé car il était abrité auparavant dans une autre pagode, plus petite et plus ancienne située juste à côté. On peut voir aussi un grand banian issu d'une graine du banian de Botdh Gaya où bouddha a eu l'illumination. En fonction de notre jour de naissance on peut prier le bouddha qui est associé à notre signe dans la religion bouddhiste. Par exemple, pour moi c'est Garuda, le véhicule de Vishnu. Je dois verser cinq coupelles d'eau sur la tête du bouddha situé au-dessus de Garuda et trois coupelles sur la tête de Garuda en faisant un vœu. Il y a un coin aussi, où en se plaçant à trois endroits différents marqués par des croix sur le sol, on peut voir le diamant du sommet de la pagode prendre des couleurs différentes (vert, jaune, orange ) Quant à la coupole de la pagode, en fin de journée avec le soleil couchant, on ne se lasse pas de la regarder. A la nuit tout autour des milliers de petites lampes à huile sont allumées. Il y a aussi les pagodes et les bouddha "discos "éclairés par des guirlandes ou des lampes multicolores. Les gens prient, apportent des offrandes, regardent, se réunissent en famille. Il y a aussi les "balayeurs "volontaires de l'esplanade : un groupe se forme, se déplace en rayon autour de la pagode avec balais et pelles. Une forme d'offrande peut être ?

BIRMANIE (MYANMAR) Yangoon 10/2/2012


Comme chaque fois que nous arrivons dans une grande ville et à fortiori dans un nouveau pays nous partons en reconnaissance à pieds. Mais cette fois je crois que nous n'avons pas bien mesuré l'étendue de la ville. Il nous faut deux bonnes heures pour arriver au centre-ville historique. Les birmans sont souriants. Les femmes et les enfants, mais aussi quelques hommes ont du thanakha sur le visage. C'est une crème jaune pâle extraite de l'écorce d'un arbre qui a plusieurs rôles, protection contre le soleil et rôle antiseptique. Premier repère, la gare. Elle nous rappelle bien d'autres gares par son côté " lieu de vie " et là, en particulier, où une femme fait sa lessive au bord de la voie non loin des lavabos installés sur le quai (système D ). Deuxième point de repère le grand marche Bogyoke ou Scott Market. De l'extérieur il ressemble un peu a un gros gâteau rose. A l'intérieur tout est bien organisé, par secteurs. Le coin des tissus et tailleurs, non loin des fils et autres objets de mercerie.....etc. Mais surtout de nombreux stands de bijoutiers et d'antiquaires. Un peu plus loin en allant vers la rivière le Thein Gyi Zei Market. C'est dans la section de droite en allant vers la rivière que nous allons trouver le Wonderfool Fastfood et bakery où nous allons manger. Couleurs flashies, mauve et vert, néons mais il fait frais et l'on peut choisir son plat sur les grandes photos a l'entrée près de la caisse. C'est pratique surtout pour un premier repas, le temps d'observer les habitudes. A peine assis on nous apporte un verre de thé chaud par ailleurs à volonté en libre-service. Les pâtisseries sont sympas et on termine le repas avec un cake au fruit, léger et une boule au chocolat au vrai goût de chocolat. Rassasies et réhydratés, il fait très chaud, nous repartons à la découverte de ce marché dont les sections sont délimitées par des rues encombrées et grouillantes de vendeurs (beaucoup sont originaires du Bangladesh ) et d'acheteurs. En plus il y a des véhicules qui essaient de se frayer un chemin à grand renfort de coups d'avertisseur. La foule, le bruit tout cela devient vite un peu étouffant. Nous poursuivons notre errance dans les rues bordées de vieilles maisons où l'on distingue encore les dates de construction (1930 ici, 1923 par-là). Vestiges de l'époque coloniale certaines sont particulièrement colorées (en vert dans la rue de la peinture). Mais globalement elles sont plutôt défraîchies. La saison des pluies dure plusieurs mois et il est très difficile de lutter contre l'humidité et de maintenir les habitations en bon état. Nous traversons le city hall dans lequel sont en train de s'installer des boutiques modernes. Sans doute les futures galeries "farfouillettes "branchées. Nous décidons de rentrer en empruntant un bus de ville qui remonte la Shwedagon road jusqu'à la pagode du même nom. Dans le bus local les gens sont surpris de voir des touristes. Arrivés à la pagode nous ne sommes pas encore au bout de notre périple. Nous avons pour mission de faire des achats dans deux super marches et d'acheter les fruits au petit marche situe près de l'habitation des enfants. Nous rentrons extenués .C'est sûr, maintenant nous en avons bien pris la mesure, Yangoon est une grande ville très étalée et aérée avec de nombreux espaces verts et points d'eau. Il faut donc réfléchir à une stratégie de déplacement et le vélo semble un bon compromis entre le bus (pas facile de s'en sortir à cause de la langue) et le taxi dans la mesure où la circulation en moto est interdite.

mardi 7 février 2012

Laos: bye bye Luanprabang 7 02 2012

Dernière balade à LPB. Dix kilomètres aller retour en vélo pour aller voir une cascade  (Tad Thong) où il n'y a pas d'eau, ça fait un peu râler. Et puis quelques petits plaisirs, une glace à la pâtisserie française et un expresso, puis plus tard une visite au musée ethnique. Il est l'heure de quitter la guesthouse pour prendre l'avion pour Vientiane. Au début on avait prévu le bus de jour, puis celui de nuit. Mais la route est longue et mauvaise et les gens arrivent malades. Beaucoup nous ont conseillé de prendre l'avion. Alors ce soir 45 minutes après le décollage nous voici à Vientiane. Il fait aussi très chaud, mais je ne vais pas me plaindre, surtout avec le froid que vous subissez. JE PENSE A VOUS ET JE VOUS ENVOIE PLEIN DE BISOUS CHALEUREUX (c'est tout ce que je peux faire). Le 9 février nous partons pour le Myanmar et bien sur nous sommes impatients. A partir de ce moment là nous ne serons joignables que sur jccvoyages@gmail.com et le blog risque d’être moins fourni.

lundi 6 février 2012

Laos: motobike day luanprabang

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Ce matin nous enfourchons la bécane en direction des grottes de Pak Ou. Vingt kilomètres de route nationale plein nord et ensuite dix de piste sur la gauche en direction du Mékong. Les grottes se trouvent au confluent de la Nam Ou et du Mékong. La Nam Ou, tumultueuse, bien verte vient se jeter dans les eaux marrons et limoneuses du grand fleuve. Et pendant un moment la différence persiste. La plupart des gens remontent le Mékong en bateau depuis Luangprabang pour arriver aux grottes. Nous nous arrivons dans le village en face où pour la première fois je vois tisser les tapis de bain et d'entrée faits avec des tissus recyclés. Nous traversons en petite barque avec un couple d'irlandais. Que dire de l'endroit...des bouddhas et encore des bouddhas mais un lieu sans âme, pour touristes. Au retour nous prenons une autre piste qui longe la Nam Ou. C'est encore plus long qu'à l'aller. Retour à Luangprabang pour le lunch. Tout de suite après nous partons vers le sud pour les cascades de Tad Kouang Si à une trentaine de kilomètres sur une route goudronnée, agréable. Par endroits on aperçoit le Mékong, mais c'est surtout un coin riche en plantations, agrumes, bananiers, rizières, canne à sucre....teck. A l'entrée des cascades resto et autres boutiques. Et puis des touristes en grand nombre. Au début du sentier un grand enclos avec des ours qui font partie d'un programme de protection. Et puis tout à coup au milieu de la verdure une cuvette avec une eau bleue un peu laiteuse. Un sentier bien balisé, des escaliers, des petits ponts pour un spectacle sans arrêt renouvelé et très photogénique. C'est une succession de chutes d'eau et de vasques naturelles dont deux sont autorisées pour la baignade. C'est frais, c'est beau et nous regrettons le temps passé le matin au grottes et que nous aurions pu consacrer à musarder au bord des cascades où tout est prévu pour cela. Retour vers 18h après un arrêt au marché Phosi.Sur la route des gens qui reviennent du boulot, des jeunes qui rentrent de l'école.
Ce soir à nouveau repas au marché de nuit. J'ai testé le poisson grillé. Pas très goûteux ou plus exactement avec un petit arrière goût de vase. En dessert, jus d'ananas.

dimanche 5 février 2012

Laos: Luangprabang 5/2/2012

 
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Aujourd'hui, c'est visite de la ville à pieds et en vélo. D'abord et parce qu'il n'est pas loin de l'endroit où nous logeons nous traversons le petit marché de jour. En plus de la grande variété des légumes nous y retrouvons les algues de la rivière Nam Khan sous deux formes : comme des feuilles de papier séchées au soleil ou humides en boules. Il va falloir que nous trouvions un resto qui les prépare pour en goûter. Nous retrouvons également quelque chose que nous avons déjà mangé et dont notre guide à Luangnamtha semblait raffoler. des feuilles de bananiers coupées à la dimension d'une feuille de papier et sur lesquelles sont écrasées des piments et autres condiments. Chaque feuille sèche sur un support en bambou et on la mange coupée en morceaux pour "pousser "le riz, un peu comme on le fait avec le pain. Et puis ne me demandez pas son nom car je l'ignore. En traversant le petit marché nous arrivons au palais royal musée. Nous y arrivons à 10 h et il ferme à 11h 30 pour ouvrir à nouveau à 13h30. C'est ainsi pour beaucoup de sites avec du personnel très officiel . En une heure nous faisons le tour. Ce que nous aimons ce sont les peintures murales de la salle de réception qui datent des années 60 et qui évoquent des sujets pas si lointains de certaines scènes de la vie actuelle. Ensuite, comme nous sommes en vélo, nous faisons un tour au nouveau grand marché (sans intérêt ) pour revenir manger au petit marché près de notre guesthouse. Il fait très chaud (oui je sais en Europe il fait très froid ) et nous faisons une pose avant de visiter deux temples et de monter au Phousi qui domine la ville. La vue sur la ville est magnifique en fin d'après-midi, (les maisons sont noyées dans la verdure) mais il y a un monde fou pour attendre le coucher de soleil. Nous "fuyons " pour redescendre par un autre chemin et faire un arrêt au Wat Phousi installé dans un grotte. Là un bouddha original qui ressemble à un sadhou népalais. Balade dans les rues alors que le soleil se couche flamboyant sur le Mékong. Depuis que nous baladons en Asie, c'est la première ville dans laquelle je me dis que je passerais bien plusieurs mois d'hiver. Nous avons fait un petit détour par une "library " qui est tenue par une ONG locale et dont le but est de récupérer des livres. Ils ont même un blblio bateau. On peut faire un petit don. Pour le repas, le marché de nuit où l'on remplit une assiette de légumes pour 10000kip (un euro ) avant de s'assoir sur un banc à une table couverte de toile cirée où l'on trouve les indispensables baguettes. C'est bon, c'est frais et l'ambiance est sympa et bon enfant.

samedi 4 février 2012

Laos: marathon cycliste autour de Luangprabang

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Petit déjeuner sur une terrasse au bord du Mékong, location de deux vélos. Hier en nous baladant nous sommes tombés sur une librairie où nous avons acheté une carte détaillée de Luangprabang et de ses alentours. Alors à neuf heures c'est le départ. Nous quittons la 13 pour prendre une petite route qui passe devant le Wat Phophao et pendant un certain temps va longer la rivière Nam Khan. Sauf que la route qui est en pleins travaux ressemble à une piste. Il faudra peu de temps pour que nous soyons couverts d'une pellicule rouge. Le plus difficile c'est lorsqu'on croise ou que l'on est doublépar un véhicule car les chauffeurs foncent. Et puis nous sommes bien secoués. Nous traversons des villages où les femmes tissent. A un moment nous prenons un chemin sur la gauche qui nous conduit à Ban Phok Noy. Dans la rivière des gamines plongent pour récupérer des algues vertes. Sur le bord des femmes installées sur des planches en bois tapent sur les algues avec des bâtons. Ce sont des algues comestibles nous montrent-elles dans le langage des signes universel. Nous pique niquons sous le regard observateur de tout ce petit monde. un peu plus tard nous bifurquons à nouveau vers le village de Ban Xieng Lom. Là une importante cérémonie se déroule au temple. Il y a un monde fou, les gens prient et déposent des offrandes en tout genre. Le long de cette route deux endroits sont aménagés pour la protection des éléphants qui maintenant servent à la promenade des touristes.Il y a aussi des briquèteries, des carrières creusées dans les pitons pour la récupération de rochers. Dans les endroits plats des rizières. Sur les pentes au pied des pitons, des bananiers, des arbres à teck, des ananas. La route monte et descend. Au final nousfaisons 42km et 1500m de dénivelé cumulé. Alors autant vous dire que ce soir nous en avons plein les jambes. Après une bonne douche nous voici installés sur la terrasse d'un resto qui surplombe le Mékong d'où nous assistons à un magnifique coucher de soleil

Laos fev 2012: arrivée à Luangprabang

Après trois heures de bus local, un "bâché " avec une route de qualité moyenne et un chauffeur qui doit être astigmate (ne distingue pas les reliefs ) car il se débrouille toujours pour passer sur les trous les plus gros, nous arrivons à la gare du nord de Luangprabang. De là un tuk tuk nous conduit à proximité de notre guesthouse, la Suan Keo, située près du Mékong, mais un peu en retrait. Elle est calme et très propre. Nous partons en reconnaissance. Au passage nous achetons une brochette de poulet et nous mangeons un gâteau en sirotant un café. Nous voici prêts pour sillonner les rues et essayer de nous repérer. Le cœur de la ville touristique se situe dans la partie entre les deux rivières. Au milieu, une grande rue et quelques rues perpendiculaires, très touristique sur lesquelles se trouvent la plupart des sites à visiter (temples ). Il y a de nombreux touristes, mais dans un périmètre limité. Entre les temples se succèdent , restaurants, guesthouses, magasins de souvenirs et agences de voyage. Mais c'est une ville coquette, plaisante et bien entretenue. Les soir il y a un immense marché artisanal et l'on peut y manger copieusement pour une somme dérisoire.

vendredi 3 février 2012

Laos: Rando autour de Nongkiau

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Ce matin le temps est un peu gris, mais on sent bien que le soleil n'est pas loin. Alors petit déjeuner a notre resto favori, le Sabai Sabai, ou la veille nous avons mangé un super barbecue et de vrais bananes flambées. Quant aux jus de fruits.....Quelques courses pour le pique-nique avec devinez quoi??? de la vache qui rit et de la baguette. Il y a comme ça des moments de grâce où une petite chose devient exceptionnelle. Départ a 11h. C'est pas très pro. Avant le pont a droite en allant vers Luangprabang un chemin de terre va nous conduire en 1 h au premier village. A intervalles réguliers nous apercevons la Nam Ou. En chemin nous croisons notre mamie Hmong de la veille. Du premier village, Ban Natshao, on peut aller visiter des grottes. Nous rencontrons un jeune homme qui propose de nous servir de guide. Nous refusons gentiment et en profitons pour lui demander à quoi servent les graminées vertes que les femmes et les enfants "battent" puis font sécher. Il nous dit que ces plantes sont utilisées pour faire des balais. Nous continuons notre route en direction de Ban Sapvann. Nous croisons quatre chasseurs. Trois ont de vieux fusils très longs, mais l'un d'eux tient une kalachnikov...pas vraiment rassurant. Il n'est pas question d'essayer de savoir quel est leur gibier potentiel. Nous arrivons au deuxième village. D'abord l'école, flambant neuve mais sans élèves qui sont en congés. Puis des enfants qui jouent. Une femme qui tisse. Mais surtout, ce qui nous surprend, c'est la propreté, devant les maisons et autour. Nous sortons du village pour pique-niquer sous un "pamplemoussier ". Nous repartons en direction du troisième village. La route s'éloigne de la Nam Ou. Toujours les pics karstiques et puis cette végétation luxuriante où se mêlent arbres sauvages, lianes, bananiers et tecks. Rapidement nous longeons une rivière plus petite que la Nma Ou et qui semble couler vers elle. Cela apporte de la fraîcheur et c'est bien agréable car il fait très chaud en ce début d’après-midi. Peu de temps avant d'arriver au troisième village, nous traversons la rivière sur un petit pont en bois. Impossible donc pour un véhicule de passer. Nous avons été doublés ou croisés par quelques motos, mais c'est tout. Après trois heures de marche nous arrivons à Ban Hauylan. Là encore une école neuve, mais plus d'électricité. Le village est encore plus propre et plus coquet que le précédent avec ses haies de cactus. Les gens sont surpris et heureux de nous voir. Ils sont ravis d'être photographiés. Quelques hommes font la fête dans le "bistrot local ", d'autres travaillent. Mais là encore femmes et enfants "battent" les tiges de graminées ou les roulent sur le sol.Cela fait trois heures effectives que nous marchons d'un bon pas. Un km de plus pour arriver au dernier village, Ban Hauyhong, encore différent du précédent avec ses maisons aux toits de paille jaune. Comme précédemment les gens nous accueillent avec beaucoup de gentillesse. Mais il faut faire demi-tour car le temps passe. Moins d'une heure après nous sommes revenus à Ban Sapvann où nous prenons un bateau pour rentrer à la guesthouse. Une belle balade à pieds de 16km avec un retour en bateau au soleil couchant. Plein les pattes et plein les mirettes.

Laos: Descente de la Nam Ou

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Pendant la nuit pluie torrentielle. Et nous qui avons décidé de quitter Muang Khoua en bateau dès le matin! Finalement, le matin le temps est gris mais il ne pleut pas. Il faut prendre les billets à 8h pour un départ à 9h. Mais en réalité, alors que le conducteur s'est engagé à partir à 9h30 avec les 7 touristes que nous sommes à qui il a fait payé le prix fort il applique le même principe que les bus. JC se met un peu en colère et nous finissons par partir vers 10h. Au début le lit de la rivière est étroit et caillouteux. Il y a de nombreux orpailleurs plus ou moins bien organisés, Sur les bords, dans la végétation de temps en temps un petit village. Au milieu du parcours, c'est à dire environ au bout de trois heures, le lit de la Nam Ou s'élargit tandis que l'on commence à voir puis à circuler entre les pitons rocheux karstiques que l'on connaît bien au Vietnam en particulier dans la baie d'Halong. Sur le bord par endroits des plages de sable blanc où se reposent vaches et buffles quand ils ne sont pas enfouis dans l'eau et la vase jusqu'au coup. Quelques cochons aussi et des chèvres. Mais la végétation est toujours aussi dense, de la jungle surtout et de temps en temps, des bananiers. Au bord de l'eau de gros arbres laissent voir leurs multiples racines qui doivent être recouvertes à la saison des pluies. Les villages sont bien cachés par la végétation et l'on a du mal à y distinguer de la vie. De temps en temps sur le bord une pirogue, un habitant qui accompagne ses bêtes ou dans la rivière des hommes qui sont debout dans le courant avec des épuisettes. Car du courant il y en a, de nombreux rapides que notre conducteur aborde avec maîtrise. Nous nous arrêtons à Muang Ngoi, village accessible seulement en bateau et qui se trouve à 1h en amont de notre destination. A un moment nous avions envisagé de nous y arrêter, mais après discussion avec des touristes français nous avons compris que c'était devenu un paradis pour touristes. Nous ne regrettons pas notre décision. La bourgade de Nong Khiau est très agréable. Les gens sont sympathiques et le village est suffisamment important pour qu'il existe encore une vie pour les autochtones en dehors du tourisme. Le marché est petit et modeste. J'y photographie une vieille dame de minorité Mhong qui en est très contente. Les gens nous saluent avec le "sabaidy "traditionnel. Nous assistons à une partie de pétanque, sport traditionnel au Laos, on nous offre de la bière et un siège, et on nous propose même de faire une partie. Grâce à une rencontre fortuite avec un américain à notre descente de bateau nous logeons dans un super bungalow en nattes tout neuf et propre dans la Namhoun guesthouse. Nous avons un bungalow avec vue sur la Nam Ou et d'ailleurs j'écris ce message installée sur le balcon du bungalow. Le top!!!!!

mercredi 1 février 2012

Laos: de Luangnamtha à Muang Khoua

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Première étape en minibus privé jusqu'à Oudom Xai. La route est neuve mais tortueuse. Par endroits on voit les ravages de la déforestation. Tout le long des petits villages. Il nous faut 3h pour arriver à la gare de bus. Destination Muang Khoua. Le bus de 12h est déjà plein, nous attendrons celui de 13h. En réalité nous ne partirons qu'à 13 h 30 car le bus attendra d'être "rempli ". Comme nous sommes là les premiers nous avons des places assises et devant. Là aussi la route est sinueuse, mais plus étroite et en moins bon état que la précédente. Heureusement qu'elle suit à peu près une courbe de niveau sans grandes montées et descentes car le bus est une antiquité. Alors évidemment à un moment c'est la panne. Notre vieux chauffeur mécano qui a plus d'un tour dans son sac et surtout un certain nombre de pièces de rechange nous fait une réparation en 20 minutes. Ouf! le paysage est très beau, très vert. Nous traversons de nombreux villages. Les maisons sont en bambou et l'on voit fabriquer des nattes. Mais la grande spécialité du coin semble être la cueillette et le traitement de sortes de graminées vertes que les gens " battent " sur la route pour semble-t-il en faire sortir des graines avant de les laisser les tiges sécher sur le bord de la route. C'est un vrai gym-cana pour éviter petits et grands s'affairant à cette activité sur le bord de la route. Nous arrivons à Muang Khoua en fin de journée

Laos: Luangnamtha trek jour 2

Le jour n'est pas encore levé que déjà le chef de famille prépare à manger pour les cochons. Puis c'est le reste de la maisonnée qui s'éveille. La belle fille active le feu, prépare du riz, des légumes. Je suis réveillée mais je n'ose pas bouger de peur de déranger. Finalement, vers 7h nous sortons de nos duvets et nous allons faire un tour dehors. Tout le monde est déjà en pleine activité. Petit déjeuner avec la famille, riz blanc et choux fleur. Il me manque vraiment ma petite tasse de thé, mais bon, c'est ainsi! A 8h nous sommes prêts à partir. Surprise, notre "guide local" n'est autre que la fille de notre hôte,15 ans et est accompagnée de son petit frère 7 ans qui porte la machette. Nous sommes gênés de voir que c'est cette jeune fille qui porte les bouteilles d'eau et le duvet dans un sac qui repose sur son front. Bien sûr nous voyons bien autour de nous que très jeunes les enfants travaillent, nous imaginons que peut être cette jeune fille sera mariée sous peu. Que faire a part le signaler à l'agence qui organise le trek? Nous devons marcher jusqu'au village suivant habité par des gens de la même ethnie. Le guide marche a petits pas. Ce n'est pas de la rando, mais de la balade. Pratiquement pas de dénivelé . Le chemin est agréable, ombragé. Pour le repas, riz, choux fleur, haricots et petits morceaux de viande de porc fumée (celle qui a passe la nuit au dessus du feu pendant que nous dormions ). Le guide propose de cuire le porc à la braise. Il prépare un feu, une brochette en bambou et vite fait, un aller retour sur le feu. Nous remettons la viande à cuire en lui expliquant que le porc nécessite une bonne cuisson et que contrairement à ce qu'il pense, fumer, n'est pas cuire. Impossible de prévoir qu'il va attraper à pleines mains (sales ) la nourriture préparée le matin par nos hôtes et contenue dans des sacs plastiques . Après ça on se demande s'il est utile de désinfecter nos mains. Mais nous le faisons quand même. Une heure plus tard nous arrivons à proximité de notre village étape. Des enfants creusent dans un trou. Le guide nous dit qu'ils mangent des pierres. Finalement comme nous insistons, intrigués, il demande des précisions et nous dit que ce sont des" pierres médicales" pour l'estomac. Un jeune garçon accepte d'aller en chercher pour nous, c'est à environ 40 cm de la surface, sur le bord du chemin. Nous goûtons et cela ressemble un peu à du smecta. Nous arrivons au village, en haut d'une colline pelée avec de la terre battue jaune. Quelques maisons, des gosses en vêtements usagés, des gens dans un grand dénuement. Au bout du village, "le jungle lodge "comme il est précisé sur le dépliant. Un refuge, en somme avec comme dans la maison précédente un coin cuisine, une bassine pour l'eau, vide, une "estrade" couverte de nattes, des matelas et des couvertures. Comme il est tôt, le guide officiel nous propose de redescendre et de rentrer à Luangnamtha car il n'y a que deux heures de marche pour atteindre la route. (En fait nous le comprendrons après, il est inquiet d'avoir à s'occuper de nous tout seul. Il ne connaît ni les gens du village, ni le coin et se rend bien compte qu'il n'a pas ce qui est nécessaire). D'abord nous refusons car notre trek est prévu pour trois jours. Première question où trouve-t-on de l'eau. Le guide se renseigne : à la rivière. Alors, descendons à la rivière. Là, un sentier pentu qui conduit au fond d'un vallon. Nous décidons de faire le point sur la situation : pas d'eau pour cuisiner dans le refuge, pas suffisamment de nourriture pour tenir encore trois repas et surtout pas assez de bouteilles d'eau potable. Il nous semble raisonnable de redescendre et d'écourter le trek. Une heure quinze plus tard après une belle descente agréable au milieu de la végétation, mais un dénivelé de 400m heureusement bien amorti par nos bâtons nous arrivons sur la route principale, dans un village de l'ethnie Ta Mu. Un vieux monsieur, 86 ans est en train de fabriquer un étui à couteaux avec du bambou : un vrai travail d'artiste. Nous sommes bien accueillis. Une heure après un minibus vient nous récupérer pour nous ramener à Luangnamtha où nous expliquons le problème au patron de la Zuela qui nous a vendu ce trek. Il nous demande de tout lui mettre par écrit car il doit lui même s'arranger avec l'office du tourisme qui impose les guides officiels du parc. Très confus, cet homme charmant et honnête nous rembourse une journée de trek. Un  trek aux conditions de vie limites, mais pour deux jours et de préférence avec un guide compétent.

Laos: Luangnamtha trek jour 1

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Transfert en minibus jusqu'à Man Sing a 35 km de Luangnamtha vers Huan Xai. Départ vers 10h par un chemin qui part derrière "le village des greniers ". Grâce à un financement étranger (ici les japonais ) des greniers sur pilotis ont été construits et rassemblés en un même lieu. Nous sommes accompagnés par un guide officiel et nous récupérons un "guide local"(un habitant ) qui va nous conduire à destination en portant dans une sorte de filet à provisions une dizaine de bouteilles d'eau et un duvet. Évidemment il est chaussé de tongs. Nous grimpons à travers la jungle et les bananiers. Arrêt dans une clairière où une habitation isolée est occupée par des Hmongs. Les parents paraissent bien jeunes et pourtant ils ont déjà cinq enfants. Nous continuons à monter jusqu'à la pose repas près d'un ruisseau. Le guide local installe des feuilles de palmier pour la table. Au menu, riz dans des feuilles de bananiers, assortiment de légumes et tofu, viande et légumes mélangés. Nous reprenons la marche et montons assez vite. Surprise, à 14h, nous sommes déjà au village de Na Vang. Deux ethnies cohabitent les Hmongs et les Mozer, les riches et les pauvres. Quatre vingt dix maisons et 1000 habitants (faites les comptes ) Ils élèvent des vaches, mais surtout des porcs et des volailles. Pas de jardin potager. Les légumes sont achetés au marché dans la plaine. Ce village est accessible par une route. Pas d'électricité ni d'eau courante, mais des fontaines autour desquelles les gens se pressent pour récupérer de l'eau, se laver, faire la lessive. Nous devost dormir chez le chef du village Mozer. Les murs de la maison, en nattes et planches disjointes reposent sur des bouteilles de bière enfoncées dans le sol, côte à côte (les fondations). L'intérieur est assez sombre et le sol en terre battue. Sur la gauche, le feu, sur la droite une sorte de petite estrade sur laquelle se trouvent des nattes et des matelas repliés (spécial touristes ). Au fond, deux petites pièces minuscules qui doivent servir de chambres lorsque les touristes sont là. Nous faisons le tour du village. Les tenues traditionnelles ont quasiment disparu. Chez les Hmongs, quelques personnes ont encore des éléments de vêtements traditionnels. Les femmes portent les cheveux lâchés. Les femmes Mozer ont une jupe longue, sorte de pagne. Leurs cheveux sont ramenés sur le devant de la tête avec un chignon sur le dessus du front (et le top, c'est le peigne made in china fluo planté en travers pour la déco). Il y a une école, mais c'est dimanche.Les enseignants ne vivent pas sur place. Placés sur une ligne les garçons utilisent une de leurs tongs comme une pierre avec laquelle on fait un ricochet pour toucher et déplacer un bouchon de bière. Ils sont très adroits. Pour attendre l'heure du repas nous nous installons devant la maison entourés par une ribambelle de gamins. A 18h30, le guide nous appelle pour manger. Un tamis à riz déposé sur un tabouret fait office de table, autour des petits tabourets en bois de 10cm de haut. Nous sommes nombreux à manger, la famille (6)le guide et nous. Riz, brocolis, têtes de poissons baignant dans un bouillon, poisson séché plein d’arêtes et piment à volonté. On jette les déchets au sol pour les chiens et les chats qui font le ménage. Alcool de riz pour trinquer. Mais pas de contact avec la famille. Le guide ne joue pas le jeu. Il discute avec le chef mais ne traduit rien. Le repas est vite terminé. Nous sortons pour trouver un petit coin pipi et nous brosser les dents sur l'espace autour de la fontaine qui est à peu près propre. Partout ailleurs c'est de la terre. Et puis il faut éviter les obstacles cochons et chiens. Nous nous couchons rapidement. Nos sacs à viande dans les duvets pour la propreté, bouchons d'oreilles et masque pour les yeux pour moi. La vie continue dans la maison. Les morceaux de porc continuent à être fumés au dessus du feu. Nos hôtes rentrent et sortent...Puis nous nous endormons.