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lundi 20 février 2012

Birmanie Trek Kalaw Inle16 17 et 18/02/2012

++++PHOTOS Jour3
Jeudi matin, 9h15 à la Lily guesthouse. Nous apprenons que le reste du groupe s’est désisté pour cause de maladie et que nous partons à deux avec le tarif en rapport. Alors pour le principe, nous expliquons au patron que comme nous ne sommes pas responsable du désistement des autres et que la veille il n’était pas question que nous partions à deux nous attendons un geste commercial. Mais comme il sait très bien que nous sommes coincés car le temps passe et nous souhaitons partir nous finissons par partir avec une ristourne de 5000K. (Ils ont parait-il essayé de nous joindre à l’hôtel la veille sans succès : invérifiable et peut-être vrai car évidemment nous n’avons pas passé la soirée à l’hôtel). Finalement nous partons vers 10h avec notre guide Min Min qui ne parle pas français, mais c’est le cas pour tous, et pas très bien l’anglais. Mais il fait beau, la petite route que nous empruntons pour quitter le village bordée de maisons fleuries est agréable. Ensuite nous suivons une route en construction qui conduit à la gold mountain où se trouve une mine d’or. De nombreuses motos nous doublent chargées de nourriture et de carburant. Tout autour de nous des pins et des cultures en terrasses. Il fait bon. Arrivés au col vers 12h nous prenons notre repas au restaurant (soupe, chapatis et légumes). Puis nous passons par le point de vue où se reposent quelques touristes avant de poursuivre au milieu des plantations de théiers. Du thé vert dont les birmans sont grands consommateurs et qu’ils offrent systématiquement à qui entre dans leur maison. Mais ce n’est pas la saison de la cueillette. Le guide a vite compris que nous étions intéressés par la vie et la culture des gens. Nous faisons un petit détour dans le village suivant (Hinkhargone) où assis sur une natte, sur une esplanade, nous sirotons du thé vert en regardant les gens faire des balais. Ensuite petit tour par l’école où nous donnons un globe gonflable. Nous sommes rejoints par un couple de français que nous retrouverons par la suite. Nous cheminons en hauteur. La voie ferrée n’est pas loin et à un moment nous apercevons le train. Nous allons longer la voie un petit moment. Nous rencontrons des gens qui reviennent des champs. Comme ce n’est pas un chemin agréable nous quittons la voie ferrée pour passer par le village qui conduit à la station de chemin de fer. Les autres groupes suivent la voie. A la gare nous retrouvons quelques groupes. C’est la pause et le ravitaillement en eau.45 minutes plus tard, entourés par un paysage dont les verts et les ocres sont renforcés par le soleil de fin de journée nous arrivons à Yourpu, le village où nous allons dormir. La maison est grande. Au rez de chaussée se trouve l’étable, à l’étage une grande pièce pour manger et dormir et au fond deux chambres séparées par une natte rigide. L’une d’elle nous est réservée. Matelas en mousse et nombreuses couvertures car les murs extérieurs sont en planches disjointes, il n’y a pas de chauffage et nous sommes à 1400m d’altitude. Il vaut mieux avoir prévu de quoi se couvrir. Rapidement nous prenons une « douche », un peu froide, en utilisant le bidon réserve d’eau placé à côté de la maison. Avec le paréo, JC m’improvise une cabine express. Pour les toilettes c’est la cabane au fond du jardin. Nous prenons une bière (achetée à l’épicerie du village) dehors, sur la table devant la cuisine qui se trouve dans une petite cabane séparée du reste de la maison. Cela nous donne l’occasion de discuter avec le guide. Ensuite nous attendons l’heure de manger autour du feu, dans la cuisine, avec la famille, les parents et leurs deux filles. C’est un cuisinier qui se déplace avec nous qui prépare le repas et quel repas !! riz, mélange pommes de terre-haricots, frites, épinards cuits en salade assaisonnés aux cacahuètes, poisson en sauce tomate, riz soufflé et en dessert nougatine aux graines de sésame. Ah oui, au fait, nous avons parcouru 22km mesurés par le GPS de JC et nous en avons plein les pattes.
J 2 : Après un bon petit déjeuner copieux préparé par notre super cuisinier, dès 7h30 nous prenons la route. Le chemin serpente à travers les pins. Les gens sont déjà au travail. Trois femmes de l’ethnie Palaw font une pause sur le bord du chemin. Chacune porte un énorme panier/hotte dont la anse repose le front. Nous croisons un homme monté sur une charrette tirée par deux bœufs. Nous en rencontrerons d’autres lorsque les chemins sont suffisamment larges. De même, les bœufs sont utilisés pour le labourage lorsque le terrain le permet et que les cultivateurs ont les moyens. Après environ 45minutes nous croisons la route qui va de Kalaw à Taunggyi ; C’est là qu’à notre grande surprise nous sommes rejoints par un jeune homme qui arrive en moto de Kalaw et qui ne fait que les deux derniers jours de trek. Un nouveau tour de passe passe de l’agence qui nous a fait payer un trek pour deux, alors que nous serons trois et qui a fait payer également le maximum au jeune homme. Ce n’est bien sûr pas un problème de fond, mais de forme. Il s’avère que R. a les mêmes attentes que nous et que tout se passe bien. Dans cette partie plate du circuit, on cultive des légumes (des hommes sont en train de préparer des supports en bambou pour faire grimper des melons), mais aussi des céréales. Là ce sont des femmes qui se déplacent sur un rang pour couper …une graminée à la serpette. Nous croisons des gamins qui portent fièrement leurs gros lance-pierres. Un peu plus loin c’est un véritable convoie large qui nous fait face dans le petit chemin. Deux hommes chargés d’énormes paniers de galettes de riz suspendus sur le support en balancier qu’ils appuient sur l’épaule. JC et R qui testent peuvent vous confirmer que c’est vraiment très lourd. Nous allons nous arrêter dans le village suivant dans une maison de gens de l’ethnie pa-o. Les femmes portent un vêtement noir et une coiffe très colorée dans les tons de rouge et constituée d’une écharpe enroulée d’une façon bien précise. Comme chaque fois que nous nous arrêtons c’est le même accueil chaleureux. On nous installe une natte et on nous offre du thé vert. La maîtresse de maison me montre comment mettre le tanaka. On frotte un morceau de la racine sur une pierre (réservée à cet effet) avec un peu d’eau jusqu’à obtenir une patte qu’on étale sur le visage. Avec une petite brosse on peut faire des motifs. Il y a séance de photos, distribution de ballons et échange de cadeaux. Nous continuons notre route jusqu’au village où le cuisinier nous a préparé le repas chez des habitants qui nous accueillent. Devant la maison voisine des hommes jouent (un peu d’argent) à un jeu qui consiste à faire tomber des petits disques de 3cm en bois, posés verticalement avec des toupies en se tenant à une distance de 5 m environ. Ce jeu semble les passionner et ils jouent encore lorsque nous repartons. Dans cette partie du circuit, toujours aussi belle, l’espace cultivable est plus large, il y a des rizières en terrasses, des arbres fruitiers, mais les outils restent rudimentaires : une herse en bois, une scie minuscule avec laquelle deux hommes tentent de venir à bout d’un gros tronc. Les femmes aussi bossent beaucoup. Il y a celles que l’on trouve en train de couper du bois et de faire des fagots, celles qui bêchent tout en gardant les jeunes enfants, les plus âgés aident. Pour aller à l’école il faut souvent faire des kilomètres à pieds. Nous rencontrons un groupe de jeunes filles qui pour prendre des photos ajustent leur coiffe. Les femmes sont coquettes et fières de leur tenue vestimentaire traditionnelle. En approchant du monastère les pics karstiques ressortent. Nous sommes encore à une altitude élevée autour de 1400m. Notre dortoir se trouve dans la salle de prière dont il est isolé par une natte en bambou. De temps en temps un morceau de tissu sépare quelques matelas : intimité limitée !! Mais surtout, c’est sale. Autour du puits d’eau où l’on tente une douche et dont les abords servent de décharge. Les toilettes….no comment ! Mais toujours très bon repas reconstituant après les 24km de marche.
J 3 : Avec tampons d’oreilles et masque on peut un peu dormir malgré les différents bruits. Le matin pas question de grasse matinée (je blague), réveil avec les prières des moinillons vers 6h. Départ après un bon petit déjeuner vers 7h30. Au début nous suivons une route en construction. Ce n’est pas agréable même si nous rencontrons tout un petit monde qui se rend au travail. Il faudra plus d’une heure avant que nous quittions la route pour prendre un chemin qui serpente à travers une végétation qui nous rappelle un peu « chez nous ».Nous faisons un détour par un petit village où des hommes nous offrent du thé vert. JC leur offre des chérots, les cigares fabriqués au Myanmar et qui sont plutôt bons. Notre petit détour nous a fait prendre un peu de retard sur l’horaire prévu mais cela n’a pas d’importance. Nous sommes heureux de pouvoir partager de petits instants avec les habitants. Sur le bord du chemin un bel arbre avec des fleurs oranges qui séchées seront consommées. Il n’y a pas que les hommes qui fument le chérot. Nous rencontrons un groupe de femmes qui rentrent du marché courbées sous leurs paniers. En voyant les chérots dans la poche de JC,l’une d’elle lui en demande un et se le fait allumer. Nous descendons jusqu’à un village qui se trouve au sud du lac Inle, près du chenal qui mène au lac Sankar. L’autre groupe de français et le cuisinier nous attendent. Repas et départ en bateau pour remonter le lac jusqu’à Nyaungshwe. Des bateaux sont remplis de femmes en costume traditionnel qui doivent revenir d’un marché. On reconnait les Po-o à leur costume noir et leurs coiffes dans les tons de rouge. La balade en bateau est très agréable : jardins flottants, maisons sur pilotis, le monastère de Nga Phe Chaung, les pécheurs Inta avec leur manière très particulière de ramer debout avec une jambe. Mais aussi dans une boutique que nous fuyons rapidement des femmes girafes « exposées » aux regards curieux. La balade sur le lac est agréable et reposante après ces trois jours de marche. Un trek sympa que nous avons aimé mais pour lequel il faut quand même un peu d’entraînement (60km) et un minimum d’équipement.

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