pays visités par année

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mardi 3 novembre 2020

Espagne 2020 de Salou à Rosas

 


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Mardi 3 novembre : de Salou à Roses

Bon, ce matin il fait moche, le temps est gris. Ce sera plus facile de rentrer à la maison pour s’enfermer.
Notre objectif est de contourner Tarragone et Barcelone par la route nationale. Ce qui est surprenant en Espagne c’est l’alternance d’usines, de plages, de terres agricoles ( des vignes en particulier).
Nous retrouvons le bord de mer au niveau de El Masnou. C’est le début de la Costa Brava. C’est entre Blanes et San Feliu de Guixols que la route en corniche nous permet de découvrir de magnifiques paysages d’une côte rocheuse, découpée, de couleur ocre avec de petites calanques au sable doré. Dans les pins qui couvrent les pentes se nichent de belles maisons. La plupart des criques sont très urbanisées et on imagine le surpeuplement des petites plages lorsque tous les logements sont occupés. Nous avons la chance de découvrir cette route un jour de semaine du mois de novembre et par temps de covid. Nous sommes presque seuls. «  plein les mirettes ».
Nous n’avons pas le temps de parcourir toute la Costa brava par la petite route côtière. Cela fera l’objet d’un autre voyage. Les jours tombent vite et nous voulons passer la nuit à Roses.

Espagne 2020 de Moncofa au Cap Salou

 


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Lundi 2 novembre: remontée vers la France suite

Très agréable réveil à Moncofa avec un beau lever de soleil. Heureusement car ce matin le petit dėjeuner est un peu triste. Pas d’eau chaude pour le thé pour cause de panne de gaz et il nous faut deux heures et un parcours difficile dans trois village pour trouver une bonbonne.
Heureusement que notre étape de mi-journée a lieu à Peniscola. Il fait un temps magnifique. Sur la plage de sable doré une prof de sport a organisé un footing avec ses élèves. Ça peuple un peu car autrement, en dehors de quelque seniors qui prennent le soleil, la plage est vide....Dans la vieille ville les rues sont désertes. Les magasins et les restaurants sont fermés. Nous prenons le temps de visiter le château. Construit par les templiers il a été habité par un pape, successeur des papes d’Avignon et non reconnu par la branche romaine du Vatican. Pape sous le nom de Benoit XIII, Don Pedro de Luna était surnommé le « papa Luna ». Il a contribué à finir le château.
Peniscola se trouve dans la région de Valence. Ici les restaurants sont encore ouverts et nous en profitons pour manger une paella.
Nous reprenons la route et cette fois nous sommes en Catalogne. Nous traversons la région du delta de l’Ebre. Une région à découvrir lors d’un prochain voyage. Pour notre étape de la nuit nous choisissons au hasard le cap Salou et nous découvrons qu’il s’agit d’un coin chic où il est difficile de trouver un endroit plat pour se garer. Ce sera un parking au milieu de résidences pour passer la nuit.

dimanche 1 novembre 2020

Espagne 2020 de Cordoue à Moncofa



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Dimanche 1 novembre : retour vers la France en douceur

Nous longeons la Sierra de Segura. Nous sommes en altitude et dans les villages on trouve à acheter les produits locaux, du vin, de l’huile d’olive et du fromage de brebis. Nous avons changé de province et nous sommes en Castilla la Manche. Après les hectares d’oliviers ce sont des hectares de vignes et de champs de céréales sur le plateau d’Albacete. Nouveau changement de paysage entre Villatoya et Requeria avec une route qui serpente entre les pins et les cultures de vignes, d’amandiers et d’oliviers. Et bien sur, de temps en temps, une usine de fabrication d’huile ou une cave.
La route que nous avons choisi est plutôt agréable. Pose repas à Requeria. Un grand boulevard central et tout le long des bars et des restaurants. Il y a du monde mais les gens font attention. Petit particularité, le menu du jour n’est servi qu’à partir de 14h. ?????
Nous repartons et cette fois nous plongeons en direction de la mer. Nous évitons la grande ville de Valencia et nous sortons de l’autoroute à Moncofa. Cette petite station balnéaire est une bonne surprise. Pas de grands immeubles mais un bon dosage entre les petits immeubles et les petites maisons individuelles qui bordent la plage et qui datent des années 30. Nous arrivons assez tôt pour prendre un bain. L’eau n’est pas très chaude mais c’est acceptable( et pourtant je suis frileuse). Longue plage de petits cailloux. Nous préférons car c’est plus facile à gérer quand on n’a pas beaucoup d’eau. Ce petit village nous plaît bien et c’est donc là que nous nous posons pour la nuit.

samedi 31 octobre 2020

Espagne 2020 de Cordoue à Arroyo de Ojanco


 

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Samedi 31 octobre :Cordoue et

Úbeda


Ce matin je suis triste car hier j’ai perdu mon super chapeau qui m’accompagnait dans tous mes voyages depuis au moins 20ans. Mais après un coup de téléphone au restaurant et au palais Viana et un retour dans les rues empruntées la veille il faut bien que j’en fasse mon deuil.
Au programme, la visite de la Mosquée-Cathédrale. Je crois que pour prendre toute la mesure de l’édifice, le mieux est d’arriver par le vieux pont et de traverser le Guadalquivir. De loin on ne voit qu’un morceau de muraille jaune d’où dépasse un clocher. Et puis lorsque l’on est tout près la taille de la muraille crénelée s’impose à nous. Comme nous sommes en avance nous avons le temps d’en faire le tour et d’admirer les décorations autour des portes extérieures qui correspondent aux travées de la mosquée.
Pas de problème d’attente. A l’ouverture, 10h, nous prenons nos tickets et nous entrons. Là encore les guides sont à la recherche de clients.
Nous sommes séduits par la simplicité de l’espace mosquée caractérisé par un ensemble de colonnes ( plusieurs centaines) reliées entre elles par des arcs bicolores blancs (en pierre) et rouges( en brique ). Notons qu’entre chaque colonne il n’y a pas un mais deux arcs l’un sur l’autre. Le résultat c’est une hauteur sous plafond importante et une impression de légèreté. La mosquée a été agrandie en plusieurs étapes en fonction des besoins de la communauté musulmane.
L’élément le plus important de la mosquée est le mihrab. Ici il est inclus dans l’espace de la Maksourah, l’espace réservé au Calife. Actuellement cet espace est protégé par une grille. A travers les barreaux on peut admirer les trois magnifiques coupoles qui couvrent la maksourah et qui reposent sur des arcs polylobés. Au fond, un mur richement décoré sépare la maksourah du mihrab dont la partie sacrée est visible par une ouverture centrale arrondie sur le haut et elle aussi entourée de très belles décorations de mosaïques.
Que dire de la cathédrale construite au XVIe siecle à la demande de Charles Quint à l’intérieur d’une partie de la mosquée, peut être la même chose que ce que Charles Quint mécontent disait à ses architectes : « Vous avez détruit ce que l’on ne voyait nulle part pour construire ce que l’on voit partout ». Trop de décorations. Trop de superpositions de styles. ( j’ai un faible pour les abbayes cisterciennes).
Après une heure passée à l’intérieur de la mosquée, assez sombre, il est bien agréable de traîner sur un banc de la cour des orangers et de profiter du soleil.
Nous quittons Cordoue en direction de l’est. C’est le début du retour vers la France et le confinement. Autour de nous des oliviers, encore des oliviers et de temps en temps une usine qui produit de l’huile. C’est la pleine activité. Je n’ai jamais vu autant d’oliviers. Que dire, des forêts d’oliviers, une mer d’oliviers....Renseignements pris sur internet, l’Espagne est le premier producteur d’olives et assure, à elle seule, plus de la moitié de la production mondiale. Pas étonnant donc.
Nous nous arrêtons à Ubeda, une très jolie petite ville, entourée d’oliviers qui a été très prospère à la Renaissance comme en témoignent les nombreux et riches édifices de l’époque. Nombreuses et agréables places. De nos jours cela semble être encore une ville très active....olives et poteries. Mérite une halte. Il n’y a pas grand chose d’ouvert en dehors des bars et là « ça craint » comme disent les petits.....clusters?
Reprendre la route vers Albacete c’est à nouveau rouler au milieu des oliviers. Un peu monotone à force mais agréable! C’est l’heure de la pose du soir et nous arrêtons le CC à Arroyo de Ojanco au milieu des oliviers évidemment!
Un lien vers un site qui parle de la décoration de la mosquée.

vendredi 30 octobre 2020

Espagne 2020 de Coripe à Cordoue

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Vendredi 30 octobre de Coripe à Cordoue « la déserte »

Nous traversons sur une centaine de kms une immense zone agricole où alternent cultures céréalières et oliveraies. Pas de problème pour entrer dans Cordoue et atteindre la zone pour camping-car située à côté de la porte de Séville qui permet d’atteindre le cœur historique de la ville à pieds en quelques minutes.
Nous passons devant les écuries royales qui proposent des spectacles le soir à 19h et qui jouxtent l’alcazar des Omeyades et de leurs successeurs. La visite de l’Alcazar est gratuite. Mais JC bataille un long moment pour obtenir des billets électroniques. Ouf! Nous finissons par entrer. Une grande salle située au premier étage et dont les fenêtres s’ouvrent sur un patio abrite de belles et grandes mosaïques. Très agréable jardin en terrasses avec des pièces d’eau.
En sortant nous passons le long du Guadalquivir pour voir le pont romain qui arrive à la Puerta del Fuente juste en face de la Mosquée-Cathédrale.
Après le repas, comme tout est fermé, ( de 14h à 16h) nous nous baladons. A cette heure là les sorties d’école sont le seul endroit où il y a un peu de monde. Sur les balcons beaucoup de drapeaux Espagnol avec un ruban noir qui signifient une victime du Covid, Lugubre mais pédagogique.
Nous arrivons au Palais de Viana. C’est un grand et beau palais dont l’architecture et l’ameublement ont évolué avec le temps depuis le XV eme siècle. Ce palais renferme de nombreuses et riches collections ( porcelaines, tapisseries, cuirs de Cordoue, armes). Et puis il y a une magnifique bibliothèque riche de plus de 7000 livres. Beaucoup de livres français. Même si l’intérieur du palais est très beau, une grande partie de son charme ( de mon point de vue) tient au fait qu’il possède douze patios et un jardin. C’est d’autant plus agréable et reposant que nous sommes seuls....c’est un rare privilège que nous savourons. Pour la visite guidée du bâtiment nous sommes trois. Pour nous c’est extraordinaire, mais pour tous les sites culturels c’est certainement catastrophique.
Nous avons passé beaucoup de temps au palais de Viana si bien que nous n’avons plus le temps de visiter la Mosquée-Cathédrale. Ce sera donc pour demain.
Avant de revenir au camping-car nous nous arrêtons dans une confiserie qui fabrique du nougat et des pralines.

jeudi 29 octobre 2020

Espagne 29 10 2020 de Ronda à Coripe


 

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Jeudi 29 octobre Ronda et les villages blancs

Ce matin nous avons décidé de découvrir Ronda. Comme nous l’avions déjà remarqué la veille, c’est une ville très vivante. Nous quittons la rue principale pour gagner le quartier bas de la nouvelle ville (XVe siècle) à travers les petites rues bordées de jolies maisons blanches aux fenêtres fermées par des grilles en ferronnerie. Les fenêtres de certaines maisons ont des grilles hémisphériques saillantes sur la façade.
Un petit pont nous permet de franchir le canyon qui nous sépare de la ville ancienne ( ville arabe). Au pied des murailles on  trouve les bains arabes qui sont semble-t-il les mieux conservés d’Espagne. On retrouve les salles principales: la salle d’accueil où se trouvaient les latrines et les vestiaires, la salle froide avec son bassin, la salle tiède ( détente et massages) la plus grande, dont les voûtes sont soutenues par des colonnes. Certaines d’entre elles ont été récupérées dans des bâtiments romains. Ensuite on arrive dans la salle chaude contiguë à la chaudière. A l’extérieur se trouve la tour avec l’emplacement de la noria qui permettait d’aller prélever l’eau dans la rivière. Depuis l’emplacement de la noria un mur en pente supporte une rigole dans laquelle circulait l’eau qui remplissait la citerne des bains. C’est l’air qui est réchauffé et dispersé par des canalisations sous la pièce chaude et la pièce tiède. De l’eau froide projetée sur le sol produisait la vapeur nécessaire. Un film permet de bien comprendre le fonctionnement des bains, de leur rôle hygiénique mais aussi de leur importance sociale et politique. La ville étant considérée comme une grande mosquée, les voyageurs avant d’y entrer devait passer par les bains. On imagine que cela permettait des rencontres importantes.
Quand on pénètre à l’intérieur des murailles on circule dans de petites rues bordées de palais et de résidences luxueuses.
Le palais du Rey More permet de découvrir une curiosité. Creusée dans le rocher par des esclaves chrétiens se trouve « la mina ». Il s’agit d’un dispositif permettant de remonter de l’eau puisée dans la rivière grâce à une noria et ensuite depuis le haut de la noria transportée jusqu’à la surface. Des escaliers sur une hauteur de 60m permettent d’atteindre la rivière en passant à côté de plusieurs pièces ayant un rôle bien défini. Cette construction a été élaborée à plusieurs époques. Elle était gérée par un «  ministre de l’eau », défendue par des soldats car en cas de siège de la ville elle était le seul accès à l’eau.
Nous quittons la vieille ville par le très spectaculaire Pont Neuf qui fait le lien entre les deux parties de la ville en permettant le franchissement du canyon. Une des piles du pont abrite une habitation qui servait de prison.
Nous quittons Ronda par la route des villages blancs d’Andalousie. Partout des champs d’oliviers. Une route assez étroite mais parfaitement asphaltée qui traverse des paysages de collines couvertes d’oliviers. Tout est bien vert et les nombreux barrages et retenues d’eau témoignent d’une région bien arrosée. Les petits villages blancs accrochés au flancs des collines, sur des pitons où des escarpements et souvent dominés par les restes d’un château ou par une imposante église. C’est le cas de Grazalema, un très beau petit village touristique avec ses belles maisons blanches aux façades classiques, serrées les uns contre les autres le long des rues qui épousent la forme du cirque où s’étale le village. Le cadre est reposant.
Notre objectif du jour est le village de Coripe. Tout au long de notre trajet qui nous fait passer à coté d’un lac et de petits village blanc nous traversons des oliveraies. A coripe se trouve une usine de production d’huile d’olive. Si l’on en juge par l’abondance des oliveraies la production d’huile doit être d’une bonne rentabilité
Encore une journée où on en a eu « plein les mirettes ».

mercredi 28 octobre 2020

Espagne 2020 de Lanjaron à Grenade

 

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Mercredi 28 octobre L’Alhambra de Grenade

En arrivant de Lanjarón il est facile d’atteindre le quartier de l’Alhambra situé à l’est de la ville sur une colline. Il y a de nombreux parkings. Mais ce matin, les parkings sont pratiquement vides. Nous faisons un bout de chemin avec une dame qui se trouve être guide parlant français. Elle nous dit qu’il y a peu de monde et essentiellement des français. Lorsque nous arrivons devant l’entrée nous constatons qu’il y a plus de guides que de touristes. Les guides essaient de « se vendre » mais nous refusons d’être accompagnés car nous aimons déambuler à notre rythme. En temps normal il est conseillé de réserver un billet qui fixe un créneau horaire pour la visite du palais Nasrides. Nous y voici. C’est une débauche de murs et de coupoles couverts de stucs gravés et parfois peints, de décors en céramiques, de boiseries sculptées, de marbre. Les bâtiments du palais se distribuent autour de cours et de jardins. L’eau est omniprésente sous forme de fontaines, de jets et de bassins où se reflètent les façades. Des baies arrondies aux arcades souvent décorées de stucs offrent une belle vue sur l’extérieur. C’est le cas par exemple depuis le gracieux portique de la tour des dames situé à côté du palais et qui se reflète dans les eaux du bassin du jardin. Magnifique vue sur la ville blanche, ses palais et jardins et les collines et montagnes environnantes.
Le palais de Charles Quint apparaît beaucoup plus lourd et massif. Il s’agit d’un bâtiment carré à deux niveaux dont les pièces se distribuent autour d’une cour circulaire. Il faut un peu de temps après la richesse des palais nasrides pour apprécier la simplicité du palais de Charles Quint.
Dans le musée hispano mauresque installé au rez de chaussée on peut admirer des objets retrouvés dans les palais nasrides et en particulier une magnifique amphore émaillée avec des dessins dans les tons de bleu.
La visite de l’Alcazaba permet de monter en haut d’une tour d’où l’on a une vue à 360° sur la ville et la Sierra Nevada enneigée.
J’ai un coup de cœur pour le Généralife, palais d’été des rois de grenade, ses jardins en terrasses, son bassin. Tout y est conçu pour apporter de la fraîcheur y compris les rampes d’un escalier où s’écoule de l’eau.
Nous faisons l’impasse sur la visite du reste de la ville et nous partons en direction de Malaga. Des oliviers à perte de vue en plaine et sur les collines. Mais pour autant que nous pouvons en juger par la propreté des rangs entre les arbres et des produits qui sont projetés sur les arbres on n’est pas en zone bio.
En arrivant sur Malaga on pense voir des vignes. Mais pas du tout. Il doit bien y en avoir pourtant pour faire le vin? Nous contournons la ville de Malaga en direction de Marbella. Sur le bord de mer c’est une succession de résidences, de villas luxueuses’ de jardins luxuriants, de terrains de golf. Nous sommes sur la fameuse Costa del Sol, le terrain de jeu de la jet set. Nous arrivons enfin à San Pedro de Alcántara d’où s’élève la route vers Ronda. Quarante kilomètres d’une route qui s’élève et serpente ensuite en corniche dans une forêt de pin. Par endroits quelques zones rocailleuses et une belle vue sur la côte. Nous voici à Ronda où nous nous posons sur une aire aménagée pour CC. La balade dans Ronda est une belle surprise. Il y a du monde dans les rues et y compris dans les rues commerçantes où les magasins sont ouverts jusqu’à plus de 20h. Plusieurs restaurants ouverts aussi et nous choisissons la terrasse du San Miguel qui offre une vue magnifique sur le fameux pont de Ronda.

mardi 27 octobre 2020

Espagne 2020 de Cadiar à Lenjaron




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Mardi 27 octobre de Cadiar à Trevarez randonnée dans la Sierra Nevada
Nous pensions avoir choisi un coin tranquille pour garer le CC, à côté du terrain de basket sauf qu’en fin de journée nous avons vu arriver des camionnettes chargées de caisses de tomates. Et puis un camion. Nous étions installés à côté du quai d’embarquement du village. Mais d’où provenaient toutes ces tomates?
Ce matin nous avons compris en prenant la route pour Trevenez. Partout des plantations de tomates en plein champs( des tomates cerise ou cocktail). De temps en temps les plantations sont recouvertes de filets de protection comme on en trouve chez nous au dessus des poiriers et des pommiers. Quelques plantations d’amandiers, mais très peu par rapport à ce que nous avions vu la veille. Pour monter à Trevelez la route est étroite, sinueuse mais bien asphaltée. Et quelle vue!
Nous stoppons avant le village qui s’appuie sur les pentes de la Sierra. Il est blanc comme tous ceux de cette région si particulière de l’Alpujarras. Les arbres aux couleurs de l’automne lui offrent un écrin chatoyant. JC a repéré une randonnée qui nous fait grimper à 1900m d’altitude.
Au départ nous longeons un canal bordé de châtaigniers avant de grimper au milieu des chênes verts. Rencontre avec une maman sanglier et ses petits qui détalent dans un ravin. Un peu plus loin c’est un groupe de « Cabra montés », les bouquetins ibériques (pelage marron clair, ventre beige et les fesses beiges aussi), qui bondissent et grimpent à travers un vallon. Il y en a une demi douzaine et bien qu’elles soient un peu loin nous avons bien le temps de les observer. Le sentier est agréable, sans difficulté malgré le dénivelé. Il fait un temps magnifique, et l’air est parfumé aux senteurs d’immortelles. Et puis il y a la vue sur le village, les bosquets colorés et les sommets enneigés de la Sierra. Du pur bonheur! De quoi nous permettre d’oublier, l’espace d’une journée le stress véhiculé par les bulletins d’information. Et oui, on écoute un peu France infos pour se tenir au courant. Alors tous ces mots, pandémie, deuxième vague, conseil de défense, couvre feu, confinement, islamisme, attentat,....et j’en passe on les évacue pour la journée.
Trevelez c’est le village du jambon. Dans la rue principale c’est une succession de fabriques de jambons et une très belle source de revenues pour ce village et plus largement pour la région. Entre Trevelez et Lanjarón, notre étape du soir, les oliviers recouvrent les coteaux. Nous arrivons assez tôt pour parcourir la ville. Quel désert! Tous les hôtels, les bars et les restaurants sont fermés ainsi qu’une grande partie des magasins. Et pourtant il n’est que 18h et le couvre-feu démarre à 23h. Alors nous rentrons dans notre petite maison à roulettes.
Mais une fois de plus nous en avons eu plein les mirettes.

lundi 26 octobre 2020

Espagne 2020 de Canjayar à Cadiar


 

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Lundi 26 octobre de Canajayar à Cadiar en passant par Adra
Direction Laujar de Andarax petite cité autoproclamée « capitale de l’Alpujarra ». C’est notre première halte pour chercher une bonbonne de gaz et quelques bricoles pour manger. Impossible de trouver le type de bouteille de gaz que nous cherchons mais au cours de notre balade dans le bourg nous tombons sur une fabrique de gâteaux, spécialité locale, « el mantecado » à l’huile d’olive, à l’anis, aux amandes...production de Miguel García Lopez. Ça fond dans la bouche et c’est délicieux.
Dans la plaine du Rio Andarax, au dessous de Laujar, s’étendent des vignobles. Ensuite en prenant la direction de Berja le paysage change. On passe entre d’un côté la Sierra Contraviesa et de l’autre la Sierra de Gador. Paysage aride avec dans les creux et les vallées, des serres. Mais ce n’est que le début car après Berja il n’y a que des serres à perte de vue qui descendent jusqu’au littoral....une mer de plastique réservée principalement à la production Horticole. Adra c’est notre halte laverie (pas facile à trouver dans le coin). Pas moyen non plus de trouver un petit resto. Heureusement que nous avons tout ce qu’il nous faut dans le CC. Le couvre feu est pour 23h et pourtant beaucoup de bars restaurants et commerces sont fermés.
On quitte Adra en début d’après-midi en longeant la mer jusqu’à La Rabita. Ensuite notre route grimpe dans la Sierra Contraviesa jusqu’à 1400m environ pour suivre ensuite la ligne de crête jusqu’à Cadiar. La route sinueuse et étroite est spectaculaire. Elle offre des points de vue magnifiques ( plein les mirettes) sur les pentes de la Sierra couvertes de vignes et d’amandiers, sur la mer, les petits villages blancs accrochés à flanc de coteaux et aussi lorsque l’on est sur la ligne de crête sur les sommets parfois enneigés de la Sierra Nevada. Pas de tout repos pour le conducteur. JC est content d’arriver à Cadiar notre halte pour la nuit. Il fait frais. Nous sommes à 1000m d’altitude

dimanche 25 octobre 2020

Espagne 25 10 2020 rando de Canjayar à Ohanes



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Dimanche 25 octobre La randonnée des fruits

Notre randonnée part de Canajayar, un petit village de cette région très particulière de l’Alpujarra. Nous laissons le village de Canayar pour grimper doucement en direction du village de Ohanes. Le sentier nous fait longer des terrasses soutenues par de très élaborés murs en pierres plates. Beaucoup ne sont plus cultivées et celles qui le sont encore portent surtout des oliviers. Ce n’est pas l’eau qui manque car il y en a partout acheminée par des canaux et des tuyaux. Ce qui manque sans doute c’est la main d’œuvre car il est difficile d’aller cultiver ces morceaux de terrain étagés sur plus de 800m de dénivelé accessibles seulement par des petits sentiers où l’on ne peut se rendre qu’à pieds ou avec des mules. Nous ne rencontrons d’ailleurs qu’un seul cultivateur en train d’arracher ses plans de tomates tandis que ses mules se reposent. Sur notre chemin nous trouvons tous les arbres fruitiers propres à cette région méditerranéenne. Des oliviers, des figuiers, des amandiers dont beaucoup semblent malades et abandonnés ce qui nous donne l’occasion de cueillir des amandes. A côté des cabanons de jardin il y avait, en général, un bassin pour accumuler l’eau, mais aussi quelques arbres fruitiers, des orangers, des plaqueminiers cakis( je viens de trouver le nom sur internet car je ne le connaissais pas). Et là alors pour moi c’est la fête. Pouvoir manger des cakis cueillis à maturité sur l’arbre...c’est du bonheur. J’en fais une « ventrée ». JC préfère les grenades et là aussi il est servi car il y a des grenadiers tout au long du chemin. On s’approche du village de Ohanes, avec ses maisons blanches qui épousent la courbe de la Siéra. Au centre se dresse l’église jaune. On ne se lasse pas du spectacle de ce village blanc perché au dessus de centaines de terrasses. Quel boulot!!!!! Autrefois, il y a une vingtaine d’année ( j’ai retrouvé un magazine de voyage de 1996.....l’Antiquité en somme) les terrasses étaient couvertes de pieds de vigne car le village était connu pour sa production de raisin de table. Tout cela a disparu et il ne reste le plus souvent que les bâtons qui supportaient les fils de fer où s'accrochait la vigne. En effet il s’agissait de vignes hautes. Il en reste quelques unes qui souvent sont abandonnées. Le raisin n’est pas toujours très bon. Arrivés dans le village nous nous baladons au gré des petites rues. Les maisons sont bien entretenues même si peu sont occupées. Celles qui le sont sont en général couvertes de fleurs. Je me régale. C’est la Méditerranée que j’aime. Celle de ces petits villages blancs aux rues sinueuses qui serpentent. Partout de l’eau et des fontaines. C’est fantastique sur cette Sierra que l’on pourrait croire totalement sèche. On peut atteindre Ohanes par une route, mais le bonheur que nous avons eu à le découvrir en approchant au rythme de nos pas n’a pas de prix.
Une journée «  plein les mirettes » et plein le ventre de bons fruits glanés sur le chemin.

Espagne 24 10 2020 de Almeria à Illar



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 Samedi 24 octobre

Nous avons plutôt bien dormi sur le parking du port. Nous étions un peu inquiets car en début de soirée il y avait quelques jeunes un peu alcoolisés. Mais finalement ils sont partis sans faire trop de bruit.
Ce matin nous sommes à pied d’œuvre pour aller visiter la citadelle, l’Alcazaba ( visite gratuite pour nous???? Français). Ses hauts murs crénelés de couleur ocre dominent les maisons essentiellement blanches de la ville. Construite au VIII e siècle par les arabes cette citadelle a été modifiée au cours du temps et des différentes occupations. Une ancienne muraille, reste de l’ancienne enceinte de la ville, la relie à la colline voisine , le Cerro de San Christobal où s’élevait un château (quartier un peu laissé à l’abandon par les services de nettoyage). La première enceinte contient des jardins où coule de l’eau en cascade dans des petits canaux et des fontaines. C’est beau et reposant....il faut dire que en plus nous sommes presque seuls. Les fouilles ont mis à jour l'emplacement du hammam, un lieu très important tant pour l’hygiène que pour les relations sociales De grandes citernes permettaient de conserver l’ eau de pluie. De l’eau il semble y en avoir assez et c’est assez surprenant sur ce sommet rocailleux entouré de collines arides. Au XVe siècle les chrétiens ont modifié les lieux en construisant des édifices ( un donjon aux murs très épais)par dessus les constructions arabes afin de montrer qu’ils étaient devenus les maitres.
De la cathédrale qui date du VI e siècle nous ne verrons que l’extérieur, avec ses murailles car il s’agit d’une cathédrale-forteresse. L’entrée majestueuse donne sur une petite place garnie de palmiers.
Aujourd’hui le ciel est très bleu. Il fait chaud malgré un petit vent. Nous décidons donc d’aller au bord de l’eau, sur la plage d’Aguadulce. Ici aussi beaucoup de résidences de vacances fermées en cette saison. Il y a peu de monde sur la plage de sable bien aménagée avec des douches ce que nous apprécions particulièrement. JC se baigne mais pas moi, l’eau est trop froide.
En fin d’après-midi nous prenons la route qui grimpe vers illar à travers la Sierra de Gador. La vue est magnifique sur la côte, les reliefs vallonnés de la Sierra Alhamilla Située de l’autre côté de la vallée. La plaine d’Almeria est couverte de champs d’agrumes, d’oliviers. Le plastique blanc des serres fait comme une mer.
Sur cette très agréable route qui passe par un col à plus de 1000m d’altitude on longe des petites villages aux maisons blanches bien entretenues et fleuries. Nous sommes dans l’Alpujarras.
Nuit à Illar. 

samedi 24 octobre 2020

Espagne 23 10 2020 de SJ de Terrenos à Almeria



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Vendredi 23 octobre

Ouf! Ce matin le temps se dégage et du coup nous partons en balade dans le village de San Juan de Los Terrenos où nous nous sommes posés pour la nuit. Pas de grands immeubles mais de petites résidences coquettes fleuries et décorées d’azulejos. Il y a peu de monde et beaucoup de magasins fermés. Ils ne doivent ouvrir qu’en saison. Avant le développement touristiques les premières maisons du village s’accrochaient aux promontoires rocheux qui abritent de petites criques. Certaines sont même en partie troglodytes et sont joliment entretenues.
La route du bord de mer traverse de belles stations balnéaires dont l’architecture est assez réussie. Les plages de sable sont vastes et bien entretenues. Il doit y avoir du monde en plein été. Mais en cette saison elles sont presque vides et c’est ainsi que nous avons une des grandes plages de Garrucha pour nous deux. Premier bain pour moi depuis notre départ. L’eau est un peu fraîche mais passé le moment où l’on entre dedans, c’est très agréable.
Nous quittons le bord de mer à Carboneras un charmant petit village un peu moins « touristique » pour remonter vers Sorbas. C’est un petit bourg dont l’originalité réside dans le fait que les maisons blanches se regroupent sur une falaise entourée par une boucle du fleuve. En quittant Sorbas en direction de Tabernas on traverse d’immenses plantations d’oliviers. Ici des oliviers relativement jeunes sont plantées de façon assez rapprochée et en rangs réguliers comme des pieds de vigne. Peut être pour faciliter la cueillette? Quand on voit ces plantations d’oliviers à perte de vue, on comprend mieux que le prix du litre d’huile soit si bas. La route passe entre la Sierra de Filabres et celle de Alhamilla, aux reliefs moutonnés et arides. C’est entre Tabernas et Benahadux que le relief de canyons et falaises a servi de décors pour des films sensés se dérouler dans l’Ouest américain ou en Afrique. Il y a même un « mini Hollywood » où l’on peut visiter d’anciens décors de films.
Oh! Surprise! Tandis que nous faisons un arrêt pour admirer le paysage nous apercevons deux « bouquetins » au fond d’un vallon.
Nous poursuivons notre route jusqu’à Almeria. Les champs d’oliviers disputent la place aux champs d’agrumes et aux serres. Dans ce paysage assez sec nous étions loin d’imaginer une telle richesse agricole. Nous arrivons à Almeria assez facilement. La première chose que nous apercevons est le château, l’Alcazaba, construite parles arabes au VIII ème siècle Nous nous garons assez facilement sur le parking du port. Pas le temps de musarder. Nous profitons du peu de lumière qui reste pour nous rapprocher de la forteresse. Avec la lumière du soleil du soir la couleur jaune des pierres est mise en valeur. Au pied de la citadelle se trouve le quartier anciens aux rues étroites qui descendent vers la promenade du bord de mer.

Espagne 22 10 2020 de Elche (Elx) à San Juan de los Terrenos



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 Jeudi 22 octobre

Le parking où nous avons dormi, à Panta de Elx, est situé juste sous le couloir d'approche des avions qui atterrissent sur l’aéroport d’Alicante. Heureusement ce n’est pas CDG et à 22h la circulation s’arrête.
Il fait gris ce matin et on a même droit à quelques gouttes de pluie. Mais il en faudrait plus pour nous empêcher de partir en balade. Nous sommes séduits par un chemin qui conduit à un canon dit de  Colorado. Mais en réalité il s’agit juste d’un court passage au milieu de roches ocres. Ensuite on serpente dans la Sierra aride. Par contre la balade qui conduit à la centrale hydroélectrique est plus intéressante et permet de voir les différentes constructions de canaux qui au fil du temps ont permis d’alimenter la ville d’Elx en eau. Depuis le barrage l’eau se déverse en cascades qui font presque « naturel ». Si dans le ruisseau qui serpente en dessous du barrage vous apercevez une masse moutonneuse jaune clair, ne vous y trompez pas il ne s’agit pas de névés et encore moins de blocs de glace détachés de la banquise, mais de masses agglomérées de mousse. Bonjour la pollution!! Bon c’est quand même plutôt chouette de balader le long de ce cours d’eau où poussent des palmiers. Une oasis de verdure dans ce paysage aride de sierra.
Nous prenons la route pour nous rendre près de Murcia dans la petite ville de Orihuela qui possède elle aussi une palmeraie, la palmeraie de San Anton implantée par les musulmans au VIIIeme siècle. Comme pour celle d’Elche l’arrosage se fait par un système très élaboré de canaux. Les palmiers sont aussi des palmiers dattiers qui produisent au mois de décembre. Mais à Orihuela il est interdit de recouvrir les feuilles des palmiers mâles pour qu’elles restent blanches et puissent servir pour la fête religieuse des rameaux. La pluie nous gâche un peu la balade dans le centre historique qui possède quelques beaux bâtiments anciens. Entre 14h et16h tous les commerces sont fermés. C’est tristounet!
Route en direction de Lorca. Comme il pleuviote nous prenons l’autoroute (qui est gratuit depuis que nous sommes dans le sud et que nous avons quitté la Catalogne). Le prix du gasoil est lui aussi plus intéressant qu’en France. Après Murcia et de part et d’autre de la route s’étendent des plantations d’arbres fruitiers, des agrumes, à perte de vue et jusque sur les contreforts de la Sierra de la Almenara. Un peu plus loin, lorsqu’on approche de Lorca les oliviers remplacent les agrumes.
Pour atteindre Aguilas il faut couper à travers la Sierra de la Almenara. Au milieu de ce paysage aride de pierres et de buissons surgit un complexe hôtelier et un golf. Lorsqu’on approche d’Aguilas c’est une « mer de serres » qui compose le paysage. La région de Murcie est l’une des plus importante d’Espagne pour la production de fruits et de légumes.
La petite bourgade d’Aguilas est plutôt sympa. Pas de grands immeubles le long de la baie et des plages. Mais là aussi, comme dans toutes les stations balnéaires que nous traversons c’est un peu le désert. La plupart des appartements sont inoccupés.
C’est un peu plus loin, sur la route du bord de mer, à San Juan de los Terrenos que nous décidons de nous poser pour la nuit. Nous ne sommes pas les seuls à avoir cette idée. Depuis que nous sommes partis nous n’avons jamais vu autant de camping-cars.

vendredi 23 octobre 2020

Espagne 21 20 2020 de Moraira à Eche



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Mercredi 21 octobre

Nous démarrons la matinée au rythme de la musique endiablée sur laquelle évolue un groupe de dames qui font leur gymnastique sur le boulodrome voisin.
Nous quittons Moraira par la route qui longe la mer en direction d’Alicante. Cette partie de la Costa blanca est beaucoup plus accidentée. La route serpente à travers de belles pinèdes peuplées de nombreuses villas. Les pointes rocheuses et les falaises alternent avec les petites criques. Après Benidorm le paysage est beaucoup plus triste, plat et sec.
Nous arrivons à Alicante vers midi et nous nous garons sur un petit parking au pied du Castillo de Santa Barbara. Cet ensemble fortifié a connu de nombreuses transformations au cours de son histoire. Perché sur un piton il offre une belle vue à 360° sur la ville, le port et les alentours. Un chemin piétonnier permet de descendre vers le port en traversant le quartier de Santa Cruz aux ruelles étroites bordées de maisons blanches, aux fenêtres protégées par des grilles en fer forgé et dont les façades et les balcons sont décorés d’azulejos, de plantes aux fleurs éclatantes.
( bougainvilliers, ibiscus, jasmin....). C’est dans un petit restaurant de ce quartier que nous choisissons de déjeuner. Le menu est copieux et les plats un peu gras. L’accueil est chaleureux et la patronne nous offre même un petit verre de digestif. Nous repartons calés. Du coup la promenade sur l’esplanade d’españa s’avère une nécessité. Il nous faut maintenant remonter vers le Castillo pour rejoindre le parking où est garé le CC. Il fait chaud et nous prenons une bonne suée. Nous quittons Alicante par la nationale qui longe la mer. Nous allons vers le sud. La route borde des marées salants. On se croirait en Camargue. Un panneau indiquant une plage attire notre regard. Direction la plage de Marina. La mer et pas de grands immeubles mais de petits cabanons collés les uns aux autres, sans charme. D’anciens cabanons de pêcheurs peut-être. En tout cas aujourd’hui si l’on s’en réfère aux voitures, Porsches BMW, Mercedes les propriétaires ont les moyens. Surprenant quand même car ces cabanons en dehors du fait qu’ils donnent directement sur la plage n’ont aucun charme et sont souvent un peu décrépis.
Il y a pas mal de vagues mais JC décide quand même de se baigner.
Notre prochaine étape nous conduit à Èche. C’est un ami qui a de la famille à Alicante qui nous a conseillé ce détour. La ville est connu pour son immense palmeraie qui daterait des phéniciens. Les palmiers femelles donneront des dates en hiver. Les palmiers mâles ont souvent leurs palmes enveloppées pour éviter qu’elles prennent la lumière et restent donc bien blanches pour être utilisées dans l’artisanat. Nous arrivons un peu tard. Nous avons tout juste le temps de faire un tour dans le parc municipal situé dans la palmeraie. Quelques beaux et rares spécimens de palmiers : un palmier à trois branches et un autre à cinq branches. On dirait des chandeliers.
Nous nous garons en dehors de la ville pour passer la nuit. Une belle journée. Les touristes que nous avons rencontrés étaient souvent français et en famille. Il y a peu de monde et nous nous sentons en sécurité. Les espagnols sont masqués et très respectueux des gestes barrière.

20 10 2020 de Segorbe à Moraira



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 Mardi 20 octobre.

Nous avons roulé vite hier pour traverser le plus rapidement possible la Catalogne et pour arriver dans la région de Valencia et plus particulièrement à Segorbe où se trouve la famille de M. Nous sommes arrivés tard. Juste le temps de nous installer devant la maison familiale avant qu’il fasse trop nuit. Nous craignions de ne pas bien dormir à cause de la proximité de l’autoroute. Mais en fait nous avons bien dormi.
Ce matin le temps est gris et même un petit peu pluvieux. Nous allons rencontrer une partie de la famille de M., un oncle et surtout sa grand-mère. A quatre vingt cinq ans elle reste « un personnage ». Elle nous parle dans un français parfait. Elle parle aussi anglais. C’est une joie partagée que de faire connaissance. A la demande de M. son oncle nous fait découvrir les vignes dont ils ont dû se séparer lors de la succession du grand-père. Un déchirement pour cet oncle. Depuis le chemin qui y conduit nous apercevons une immense et magnifique propriété, la Masia de la Virgen entourée d’immenses champs d’oliviers. Nous revenons au village et nous nous quittons devant la charcuterie , « une institution » semble-t-il. Au niveau des prix rien à voir avec ceux qui se pratiquent chez nous ni pour ce qui est de la charcuterie ni pour l’huile d’olive de5 à 6€ le litre...Cette région est couverte de champs d’oliviers, certes, mais il y en a aussi beaucoup chez nous et les prix pratiqués sont sans commune mesure.
Il est presque midi lorsque nous prenons la route en direction d’Alicante. Nous choisissons l’autoroute le temps de contourner Valencia. Ensuite nous optons pour la route qui longe la côte. C’est comme cela que nous arrivons à Cullera, station balnéaire typique de la Costa del sol avec ses grands immeubles « les pieds dans l’eau ». La plage de sable fin est très belle, très propre et très bien organisée : passerelles en bois pour aller vers la mer, points d’eau, centres de secours, jeux pour les enfants. Une longue promenade piétonne sépare les immeubles de la plage. En cette saison c’est désertique et ça nous convient parfaitement. Mais vu le nombre et la taille des immeubles on imagine ce que cela peut être en plein été....l’enfer pour se garer, pour se déplacer, pour trouver une place sur la plage.....Une colline surmontée d’une église surplombe le vieux quartier médiéval plein de charme avec ses ruelles étroites, sinueuses, ses maisons colorées et fleuries. Beaucoup de panneaux « se vende »??? Effet covid ??
Nous reprenons la route en direction de Benidorm. Cette fois ce sont des étendues d’agrumes que nous traversons. Les arbres sont couverts de fruits et l’activité bas sont plein dans les grandes entreprises qui s’occupent de leur commercialisation. Nous sommes tentés de nous arrêter pour ramasser quelques fruits tombés au sol mais nous n’osons pas.
Il est temps d’envisager de trouver un endroit pour passer la nuit. Les jours sont courts et il faut s’arrêter vers 19h au plus tard. C’est à Moraira que nous nous posons. Il y a un grand parking ombragé à coté de la plage. Il est interdit aux camping-cars, mais en cette saison il doit y avoir une tolérance vu le nombre que nous sommes. Ici pas de grandes plages de sable mais une côte rocheuse et des criques où évoluent des surfeurs. Pas de grands immeubles non plus mais des maisons blanches qui se détachent dans le vert de la pinède. C’est beau. Beaucoup de bars et de restaurants sont ouverts mais il n’y a pas beaucoup de clients. Il y un supermarché anglais et ça parle pas mal anglais chez les seniors qui sirotent un verre aux terrasses des bars. C’est peut être un lieu prisé par les british.

mardi 8 septembre 2020

PEONE 8 9 2020


 

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Mardi 8 septembre: 

Péone c'est la bonne surprise du matin. Un petit village médiéval, coquet, entouré de colonnes en calcaire dolomitique. 

Nous décidons d'en faire le départ de notre randonnée du jour. Nous choisissons un circuit qui nous fait suivre la route en direction de Valberg jusqu'à un pont d'où part le chemin en direction de Saint Pierre et Septenne. Nous suivons le torrent sur une piste. Alors que je m'apprête à prendre une photo de colonnes j'entend du bruit de l'autre côté du torrent dans les éboulis. Je me dis qu'il doit y avoir quelqu'un et là, surprise je vois une harde de cinq chamois traverser l'éboulis et se diriger vers les rochers qu'ils escaladent avec agilité. J'appelle JC qui marchant devant ne les a pas vu. J'ai essayé de faire une photo lorsqu'ils étaient tout près mais mon zoom s'est coincé. C'est toujours comme ça. Tant pis! Nous les suivons du regard un long moment et JC parvient quand même à faire quelques photos.

Il nous faut maintenant grimper en direction de Saint Pierre. Le chemin ombragé est agréable. Dans le hameau une maison à côté de l'église. Sur le linteau de l'église sont sculptées des clés et une date 1702. Un peu plus haut un gars est en train de restaurer une maison. Quel boulot! Surtout que pour transporter les matériaux ce n'est pas évident car pas de route! Le chemin grimpe encore beaucoup jusqu'au hameau de Septenne. Pratiquement toutes les maisons ont été restaurées. Autour de nous les traces des restanques qui délimitaient les champs. Nous sommes sur une sorte de plateau au pied des sommets caillouteux de la montagne de l'Estrop qui forment une sorte de cirque. C'est une zone d'alpage. On entend les cloches des brebis et des panneaux nous préviennent de la présence de patous. Nous redescendons par un chemin agréable et facile qui passe par le village de Gombes. Là aussi les maisons ont été restaurées et certaines sont occupées et doivent servir de résidences principales. 

Une belle randonnée de 10km et 700m de dénivelé. 

Nous reprenons la route vers Guillaumes puis les gorges de Daluis. Saisissant! La route surplombe le var qui a creusé son lit dans les schistes rouges. Quel spectacle que ces roches découpées et ces à pic vertigineux. 

Plein les mirettes!

lundi 7 septembre 2020

La Madone de Fenestre 7 9 2020



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Lundi 7 septembre 2020 : le col de la fenestre

Nuit tranquille et même pas trop froide. Le matin il faut quand même un peu de chauffage pour le petit déjeuner. Départ 8h. On veut être rentrés tôt car la météo annonce du mauvais temps pour l'après midi.

Direction le pas des ladres( voleurs en italien). Peu après le refuge, dans le vallon en dessous du chemin un chamois prend son petit déjeuner. Il est tranquille. C'est fantastique et de bonne augure. Il y a beaucoup de vent et nous sommes couverts. Les nuages vont et viennent, mais c'est surtout de la brume qui arrive de l'Italie. La montée jusqu'au "pas des ladres" est très caillouteuse et traverse plusieurs pierriers. L'occasion de voir d'autres chamois...quatre de plus et toujours le même émerveillement. Du haut du "pas des ladres"(2500m)  on a une belle vue sur le lac de Trecolpas en contrebas . En une demi heure on atteint l'embranchement vers le col de fenestre. Aucune visibilité. On amorce la descente vers le lac du même nom en laissant sur la gauche une maison et un blockhaus qui ont dû servir pendant la ou les guerres. La descente de ce côté  est facile. Après le lac sur des rochers une maman marmotte énorme prend le soleil en surveillant ses bébés qui jouent. Il y a trop de monde sur les sentiers pour que l'on voit d'autres chamois. Pour voir les animaux il faut se lever tôt comme nous dit un jeune randonneur qui fait la traversée des alpes et démarre à l'aube tous les matins. Nous arrivons à midi au refuge du CAF de la Madone. Au menu du jour daube, pâtes et tarte aux myrtilles.....que du bonheur. Le temps se gâte et c'est maintenant très nuageux. On va redescendre vers St Martin Vésubie. 

Nous redescendons la vallée de la Vésubie. Retour sur la grande route jusqu'au croisement de la route des gorges du Cians que l'on décide de suivre. Magnifiques gorges étroites creusées dans des roches rouges par l'impétueuse rivière. Lorsqu'on arrive à Beuil la vallée s'élargit et l'on se retrouve au milieu des forêts et des prairies. Malgré l'altitude les reliefs sont doux. Nous passons à Valberg, et nous poursuivons jusqu'à Guillaumes. Le village se love au pied du rocher qui porte les ruines du château construit par le roi René et renforcé par Vauban. 

C'est notre étape du soir.

dimanche 6 septembre 2020

Autour Saint Martin Vésubie 6 09 2020


 

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Dimanche 6 septembre 2020 : autour de Saint Martin de Vésubie

Nous garons le CC à Saint Martin car nous voulons monter jusqu'au village de Venanson à pieds. Par la route, heureusement qu'il n'y a pas trop de circulation et lorsque c'est possible en empruntant un petit sentier qui coupe les virages. La vue sur St Martin de Vésubie est magnifique. Les maisons du village serrées les unes contre les autres forment une tache colorée dans un écrin de verdure. C'est un village typique de la région avec ses maisons hautes aux façades colorées. Il forme une sorte de langue du N au Sud où il semble avoir été stoppée par la courbe de la route. Nous arrivons à  Venanson à l'heure du café du matin que nous prenons sur la place du village. Nous aurions pu monter en CC car il y a un grand parking à l'entrée du village. Mais cela aurait été dommage. Nous baladons à travers les ruelles étroites qui sont très bien entretenues. Il y a une vue magnifique sur St Martin et les sommets qui l'entourent, le fond de la vallée de la Vésubie mais aussi en aval sur la partie qui descend vers Nice. 

Retour à Saint Martin pour le repas au CC.

Pour le café on choisit d'aller au centre du village. Il y a du monde. Forcément c'est dimanche. Ensuite balade dans les rues. La rue principale assez étroite est parcourue en son milieu par une gargouille. C'est le village des fontaines. Il y en a un peu partout. Le centre vital du village est relativement petit et beaucoup de commerces n'ouvrent que pendant la saison estivale. Alors forcément on a vite fait le tour. 

Un grand ensemble attire notre attention, le Vesubia, un parc de loisirs en salle qui abrite des murs d'escalade, un parcours de canyoning, une piscine. C'est super! Et en particulier pour les enfants.

Pour finir la journée on prend la route de Boréon. Au niveau du lieu dit ."trois ponts" on abandonne le CC et on prend le chemin qui conduit au lac. C'est rapide. Le lac est un lac de barrage et sans doute une " mine" pour les pêcheurs qui sont à touche touche. Et encore il ne fait pas très beau.

Dernière étape de la journée, la montée au lieu dit la "Madone de la Fenestre". La route est plutôt sympa et relativement large, sans trop de précipices impressionnants. Mais à l'arrivée les derniers lacets grimpent dans un désert de pierre jusqu'au lieu dit. Une chapelle, entourée d'un hôtel pour pèlerins et du refuge CAF et tout cela au pied d'un mur de montagnes minérales. Avec le temps gris c'est impressionnant. Dans la chapelle quatre religieuses sont en train de prier. Cet endroit est un lieu de prière très prisé. On est a deux mille mètres et il ne fait pas chaud.

samedi 5 septembre 2020

Col du Turini 5 09 2020


 

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amedi 5 septembre 2020 : le Turini

Après une nuit tranquille nous allons stationner au col. Des petits bolides de rallye ont recommencé à circuler...

Nous prenons le GR qui passe au dessus du circuit de luge et qui suit un parcours appelé" sentier musical". Des installations métalliques sur lesquelles ils faut taper ou qu'il faut agiter. Alors bruit c'est sûr, musique c'est à l'appréciation de chacun. Nous suivons un moment le GR que nous quittons au profit d'un sentier jaune qui nous conduit à la cime de Souras. On a une belle vue jusqu'à la mer et Nice dans la brume marine et surtout sur la vallée de la Vésubie. Quelques difficultés au début du chemin qui descend et nous permet de rejoindre le GR. Le retour vers le col nous prend un peu plus d'une heure par une piste agréable qui monte lentement. Au col les petits bolides s'en donnent a cœur joie. La route qui redescend vers la vallée de La Vésubie est fermée pour cause de course automobile. Il y a trois épreuves et les moteurs vrombissent. 

Il nous faut attendre la réouverture de la route. Nous faisons connaissance d'un couple de retraités en vacances dans la région. Nous partageons un pastis léger avant de reprendre la route vers St Martin de Vésubie. Dans cette région les villages sont souvent perchés et serrés autour de l'église. Avec les couleurs chatoyantes de leurs façades ils sont magnifiques au soleil couchant. C'est le cas de La Bollene  Vesubie. Avec le CC il est souvent difficile de trouver un coin plat pour s'arrêter.


vendredi 4 septembre 2020

Castellane Entrevaux 4/09/2020


 

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Vendredi 4 septembre : escapade dans l'arrière pays varois

Après une nuit très calme du côté de Draguignan, nous faisons la pause café du matin à Castellane. La ville fait un peu ratatinée au pied du gros rocher qui la surplombe. Bien que nous ne soyons plus en période de vacances il y a du monde, des motards et aussi des amateurs de sports d'eau vive. Castellane a été une étape pour Napoléon lors de sa fuite de l'île d'Elbe. Avec son petit bataillon de soldats il a mis 17 jours pour aller de Golfe Juan à Paris par une route appelée aujourd'hui "route Napoléon". Nous longeons le lac de Castillon dont une grande partie est réservée à des activités militaires. En franchissant cols et clues nous arrivons au pied de la bourgade fortifiée d'Entrevaux. Il y a un très grand parking près de la gare avec devinez quoi, des campings cars en "pagaille ".

Une fois franchie la porte royale on entre dans la vieille ville. L'attraction principale c'est la citadelle construite par Vauban. Mais pour l'atteindre il faut suer en grimpant le long de la rampe d'accès en lacets, en particulier à 14h avec une température de 30°. De là haut on a une vue magnifique sur le village ( très beaux toits) la vallée vers Puget -Thénier, les montagnes alentour. 

Nous reprenons la route en direction de Nice. En fin d'après-midi nous bifurquons vers la vallée de la Vésubie. Quelle circulation! C'est la fin de la semaine et ce sont peut-être  des vacanciers qui rentrent chez eux. Un peu plus loin la route qui monte( 1600m de dénivelé depuis Nice) vers le col de Turini est moins fréquentée. Heureusement car certaines portions ont des à pics impressionnants.  Beaucoup de motos quand même et des voitures conduites par des " pilotes de rallye amateur" . Une route très ombragée dont les arbres commencent à prendre des couleurs d'automne. En fin de journée la température tombe.

mardi 25 août 2020

Toulouse et le Sidorbe 25 08 2020


 

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Mardi 25 août Toulouse et le Sidobre

Aujourd'hui pas de rando. Nous avons prévu de visiter Toulouse. A la météo ils annoncent que c'est la ville où la température est la plus importante,35° ....chaud, chaud. Enfin on verra bien. Le parking que nous avons repéré se trouve près du jardin botanique. Il est très ombragé. Seul bémol, les tarifs. Jusqu'à 4h c'est 2h. Et puis au delà ça grimpe à 30€. Alors on s'accorde une visite express.

Première étape la place du capitole et l'hôtel de ville. Sa façade "en jette". Mais l'intérieur  aussi, du moins ce qui est visitable : le grand escalier, l'ancienne salle des mariages, la grande salle, dite des illustres, la salle du conseil municipal. 

Et puis derrière il y a la tour dans laquelle se trouve l'office du tourisme. A l'intérieur un très bel escalier en bois. Le toit avec son beffroi a été réalisé par l'architecte Viollet-le-Duc qui a été chargé de la restauration à la fin du XIX -ème siècle. On pense à Notre Dame...on reconnait le style. 

La Basilique St Sernin, la nef est belle mais le cœur beaucoup trop chargé à mon gout. 

Petit coup de cœur pour le couvent des Jacobins. On pourrait y passer beaucoup de temps pour bien s'imprégner de son histoire qui est étroitement liée à celle de Toulouse. L'église construite en plusieurs étapes est grande, élégante avec ses fins piliers où alternent briques roses et pierres blanches : vitraux, peintures murales complètent l'ensemble de façon harmonieuse. Très joli cloître. Un bel ensemble.

Parcourir les rues, admirer les assemblages de briques rouges qui constituent les murs des édifices donnant à la bille son surnom de ville rose. De très beaux bâtiments avec leurs façades et leurs balustrades travaillées qui traduisent la richesse de la ville.

Une visite trop courte...on reviendra.

Nous reprenons notre route. Direction Castres, puis plus à l'est la région du Sidobre. Cette région se caractérise par la présence de gros blocs de granite érodés qui forment des constructions. C'est le cas de la Peyro Clabada un grand et gros bloc de 780t ( c'est ce qui est écrit) supporté par quelques petits blocs. On dirait le bilboquet d'Obélix. Et puis il y a la rivière des blocs et le lac du Merle, un lac artificiel où affleurent de gros blocs de granite. Partout le long de la route des carrières de granite.

Nous poursuivons notre route en direction de Clermont d'Herault en passant par Brassac, Lacaune et jusqu'à St Gervais sur Mare. La route qui traverse des châtaigneraies est très agréable.  C'est à St Gervais sur Mare que nous nous posons pour la nuit. Nous avons trouvé un endroit idyllique, près du cimetière et le long de la rivière. Autrefois l'activité du village tournait autour de la découpe de planchettes de châtaigniers qui étaient ramollies dans les eaux de la rivière avant d'être mises en forme pour le cerclage des tonneaux. Aujourd'hui le village est essentiellement touristique. Sur la place ombragée on se régale de bonnes pizzas et de bonnes glaces. 


lundi 24 août 2020

Le lac bleu 24 08 2020



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Lundi 24 août : le lac bleu

Au réveil le temps est bien nuageux. Mais par endroit un peu de ciel bleu apparait...c'est suffisant pour que nous prenions la route qui aboutit au Chiroulet point de départ de la rando du jour. Il y a des voitures sur le parking. Il y a aussi un coin sympa pour les CC. Nous partons à 8h45 sachant que nous en avons pour deux heures trente de montée. Au départ c'est un chemin caillouteux qui s'élève sous les grands arbres jusqu'à un gros réservoir d'eau cylindrique. Des chevaux paissent tranquillement. A partir de là le sentier serpente régulièrement de part et d'autre du torrent que l'on franchit deux fois grâce à des  passerelles. Le sentier est bordé de fougères, d'azalées qui ne vont pas tarder à être en fleurs, de framboisiers. Pas un arbre. Heureusement que le ciel est gris. On voit quand même les nuages se dissiper peu à peu et on arrive en haut de la côte, 920 m de dénivelé, exactement 2h30 après le départ. Le lac est bien là, circulaire, entouré de hautes parois inclinées formant un cône. Et puis pas de doute l'eau est bleu, bleue foncée même. Il y a déjà du monde. Pour notre pause pique-nique nous grimpons sur une petite hauteur  avec en prime une belle vue sur le lac. Il y a toujours des gens qui arrivent. Majoritairement ce dont des jeunes. Petits groupes, couple et familles avec de jeunes enfants. Tout à coup le brouillard arrive de la vallée. Il envahit tout. On ne voit plus le lac et il fait froid.

Il est temps de repartir. On arrive en bas avec le soleil. Plein les pattes et surtout plein les genoux malgré l'aide de bâtons. Une trempette dans le torrent est la bienvenue. C'est vivifiant mais agréable avant de repartir en direction de Toulouse. 

Bagnères de Luchon, St Gaudens, St Girons et les petites routes qui traversent de grandes zones agricoles jusqu'à Toulouse.



dimanche 23 août 2020

Cirque de Gavarnie 23 08 2020



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Dimanche 23 août : Gavarnie

C'était une bonne idée de stationner au bord de la rivière en dessous de la patinoire du village de Gerbé car nous 

avons passé une bonne nuit. C'est une commune riche( centrale Edf) car c'est un petit village mais qui possède une

 patinoire et une piscine. 

Nous ne sommes pas seuls à avoir eu l'idée d'aller à Gavarnie aujourd'hui. Les voitures se suivent. La route qui longe

 la rivière est agréable et suffisamment large. Arrivés à Gavarnie, pas le choix il faut se garer sur un parking à l'entrée

 car la circulation est interdite en ville; et on le comprend quand on voit la densité de touristes. 

Quand nous arrivons au milieu du village et au début de la route qui conduit au Cirque nous sommes impressionnés 

par la beauté et la taille de la falaise. Nous empruntons un sentier qui s'élève à droite de la route et qui nous conduit 

sur un plateau d'où nous avons un magnifique point de vue sur le cirque et ses cascades. Nous profitons de la vue

 sur le cirque et des conseils  d'une dame qui se qualifie de "Vieille montagnarde locale". Elle est heureuse de faire

 découvrir le site de Gavarnie à ses deux petits fils. Au fond de la vallée il y a un monde fou sur la route qui conduit au

 cirque. Les locaux l'appelle" l'autoroute". Le sentier que nous devons emprunter descend vers le torrent. Juste avant

 le pont qui traverse le torrent un petit sentier s'éloigne sur la droite jusqu'à une jolie cascade. Après le pont il y a deux

 sentiers pour rejoindre le cirque. La "Vieille montagnarde" à qui nous avons dit que nous étions originaires des Alpes

 nous conseille celui de droite moins fréquenté mais un peu plus difficile avec des passages dans des éboulis. 

Superbe vue sur le cirque, l'hôtel qui se trouve au bout de la route et de l'autre côté sur le village de Gavarnie.

 Tandis que nous faisons la pause pique nique un couple s'arrête pour discuter avec nous. Ce sont des Nantais

qui viennent en vacances à Gavarnie depuis 20 ans et ils connaissent bien. Ils nous indiquent un chemin pour le 

retour qui permet d'éviter " l'autoroute".  Après la petite sieste habituelle nous reprenons notre balade et le sentier

 nous conduit en face de la cascade principale. Magnifique! Il y a un monde fou. Nous retrouvons nos Nantais 

et nous décidons de faire le retour ensemble. Le sentier part au niveau de l'auberge et s'élève lentement avant de 

suivre une ligne de niveau. Sur une paroi rocheuse nous découvrons des petites plantes carnivores rares endémiques

 de cette région. La descente vers le village de Gavarnie est un peu pierreuse. 

Une belle randonnée de 12km et 700m de dénivelé ça vaut bien une glace que nous partageons avec nos 

compagnons de route.

Un dernier regard vers le magnifique cirque illuminé par le soleil et nous regagnons le CC.

Nous reprenons la route en direction de Bagnère de Bigorre en espérant pouvoir faire une nouvelle randonnée

 demain. Mais ce n'est pas gagné car le temps se couvre.



samedi 22 août 2020

Neouvielle 22 08 2020


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Vendredi soir route vers le parc de Neouvielle; la route n'est pas très large et il y a une circulation de folie. Nous décidons de nous poser sur un parking au pied d une cascade avant d'arriver en haut. Pour dormir nous voulons éviter d'être trop haut en altitude pour ne pas avoir froid. 

Samedi 22 août : parc naturel de Néouvielle

Nous nous levons tôt pour finir le trajet en CC jusqu'au lac d'Oredon avant qu'il y ait trop de circulation. Partout où il y a une zone un peu plate il y a des CC et des voitures dont beaucoup servent de couchage. Nous nous installons sur le parking payant. Les CC sont interdits la nuit c'est ce qui explique que les places avant d'arriver au lac soient recherchées.

Le temps est brumeux et humide. Nous allons faire le circuit des lacs. Une belle perspective. Nous quittons le lac d'Orédon , qui est bien triste  entouré de rochers et recouvert d'un manteau de brume,  pour gravir le sentier qui serpente le long d'un torrent. Nous faisons la route avec trois pêcheurs à la truite bien sympathiques rando  et pêche, c'est sportif.

Les premiers lacs, les Laquettes sont cachés par la brume. De temps en temps celle ci se dissipe ici ou là laissant apercevoir une rive, des plantes, des arbres, un sommet de montagne. C'est une ambiance très particulière et un peu mystérieuse. En prenant de l'altitude nous traversons la couche de brume et finalement nous arrivons sous la retenue du lac Aubert avec un beau soleil et un ciel bleu. Nous longeons le lac jusqu'à une table d'orientation. Le sommet le plus élevé, le Néouveille se trouve juste au dessus du lac en face de nous. Sur ses flans se trouvent encore quelques névés. Nous décidons de poursuivre notre chemin vers le col de Madamette. Le sentier part en direction du lac voisin, le lac d'Aumar éblouissant sous le soleil. Là nous empruntons le GR qui conduit au col de Madamette. Nous croisons de nombreux jeunes avec de gros sacs à dos. C'est souvent le cas sur les GR. Le sentier passe au milieu des rochers. Il fait chaud. Nous arrivons au lac du Gourguet de Madamette. Superbe! Pause pique-nique et fin de l'ascension pour nous. JC tente une petite baignade. L'eau est limpide. Nous redescendons. Il y a du monde au bord du lac d'Aumar et quelques courageux qui s'y baignent. Le sentier du retour longe ce lac et conduit au col de Estoudou. C'est long. Il nous faut arriver au niveau du croisement avec le sentier qui descend vers le lac d'Orédon. On commence à voir le lac et le parking mais toujours pas de sentier de descente. Je me sens un peu découragée. Enfin nous y voici! Mais c'est le début d'une heure de descente de galère sur un chemin très pentu et très accidenté, grosses pierres et racines. 

Ça y est enfin, nous voici au parking! Une très belle randonnée mais une fin très technique et difficile surtout avec la fatigue de la fin de journée.


jeudi 20 août 2020

Canigou (Casteil) 20 08 2020



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jeudi 20 août 

Départ 8h 30. C'est presque un exploit. 

Direction les gorges de Cady. On monte par palier entre des passerelles traversant le torrent. Le sentier passe dans les rochers et les éboulis. Je le trouve un peu difficile car il requiert beaucoup d'attention. Mais c'est beau, cette gorge encaissée et ce torrent qui dévale entre les rochers couverts de mousse et les fougères.  Beaucoup d'arbres, la végétation est luxuriante. La dernière passerelle est fermée. Elle a été endommagée par un éboulement. Certains la franchissent malgré l'interdiction. Pas nous. On ne verra pas la cascade. Tant pis! C'est quand même une belle balade de 3h aller retour. 

Direction l'abbaye de St Martin. Le sentier monte assez droit. Il n'est pas spécialement facile mais on trouve quand même un couple, pas très jeune, qui descend en claquettes et espadrilles. 

A l'arrivée on a une belle vue sur l'abbaye dressée sur un rocher. Elle date du XI eme siècle. Les visites sont guidées toutes les heures. On continue notre chemin en direction d'un belvédère. De là on a une vue magnifique sur l'ensemble des bâtiments, le cloître et l'église avec son clocher carré typique du coin.  

Un chemin permet de rejoindre le village de Casteil en passant par le col de Llevente. On monte jusqu'au lieu dit des Fonts. Plusieurs groupes arrivent en sens inverse et nous déconseillent de continuer. Ce sentier est à prendre dans l'autre sens pour éviter une descente très abrupte dans les pierres. On décide donc de faire demi tour et au niveau de l'abbaye de prendre la route qui nous permet de passer à côté d'une très jolie chapelle (Saint Benoit?). Il fait encore bien chaud lorsque nous arrivons au CC. Encore une belle balade et quand même 11km et 900m de dénivelé. Vite vite un petit plongeon dans le torrent. Nous avons trouvé un accès à côté de la station de pompage juste au dessous du parking réservé au CC.

Nous partons en fin d'après-midi. Direction Ax les thermes pour l'étape

mardi 18 août 2020

Chateau Cathare de Queribus 18 08 2020

 


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Mardi 18 août A nous Queribus!

Nous n'avons pas très bien dormi..chaleur, bruit, sonnerie du clocher ( grrrr!) du coup le départ est un peu difficile.

Il nous faut rejoindre le début du sentier. La propriétaire d'un hébergement "insolite" ( caravane, tipi, roulotte, yourte..) nous conseille de monter en suivant le GR des châteaux cathares car il est assez difficile...bon dénivelé et sentier pierreux toujours plus facile à la montée qu'à la descente. On suit son conseil et effectivement on transpire. C'est une végétation de garrigue. Pas d'ombre et temps couvert un peu lourd. On a une belle vue sur le village de Cucugnan et son moulin. Le sentier arrive au niveau du parking. C'est là que l'on commence à voir le château dressé sur son pic rocheux. Il y a beaucoup de monde. A la billetterie les recommandations d'usage pour la covid. Heureusement! Pour atteindre l'entrée du château il faut grimper. On peut monter en haut du donjon sur une terrasse qui offre une vue magnifique jusqu'à la mer. Dommage que le temps doit un peu bouché. Le château doit son nom aux buis. Mais ils sont bien mal en point en ce moment les buis attaqués par un parasite qui les dessèche. Le château de Quéribus date du XI ème siècle. Propriété des aragonais avant avant de devenir une forteresse royale française au XV ème siècle et d'être transformé par les ingénieurs français qui lui ajoutent des enceintes, des pièces de vie, des citernes et le rendent "invincible". La "salle du pilier" est particulièrement remarquable avec les croisées d'ogives de son plafond.

Quéribus n'est pas vraiment un château cathare même s'il a servi de refuge à des hérétiques longtemps après la fin des croisades. 

Pour le retour nous prenons la piste. Descente facile. JC avait des traces de sentiers mais impossible de les trouver. Ils n'ont pas été entretenus.

Nous voici de retour au camping car. Il fait très chaud et nous rêvons de faire un plongeon. Direction Duilhac. Avant le village, sur la droite après un pont de pierre une route conduit au Moulin de Ribaute. Comme nous ignorons la qualité et surtout la largeur de la route nous faisons le chemin à pieds. Une petite demi- heure. Nous aurions pu y aller avec le CC car si la route n'est pas très large il y a de nombreux points de croisement. Au bout un parking payant. Il y a un monde fou. Mais il faut dire que le coin est magnifique avec ses cascades, ses piscines naturelles et son plan d'eau. Les couleurs sont magnifiques. L'eau n'est pas très chaude, un petit 19° me dit la surveillante de baignade mais avec la suée de la rando du matin nous apprécions.

Pour la soirée nous prenons la direction du château de Peyrepertus. Nous nous installons sur un grand parking juste en dessous du château. Evidemment nous ne sommes pas seuls car le coin est agréable avec en plus de la vue sur Peyrepertus, une vue sur la vallée et le château de Queribus.

Il fait frais. On devrait mieux dormir.