Mercredi 28 octobre L’Alhambra de Grenade
En arrivant de Lanjarón il est facile d’atteindre le quartier de l’Alhambra situé à l’est de la ville sur une colline. Il y a de nombreux parkings. Mais ce matin, les parkings sont pratiquement vides. Nous faisons un bout de chemin avec une dame qui se trouve être guide parlant français. Elle nous dit qu’il y a peu de monde et essentiellement des français. Lorsque nous arrivons devant l’entrée nous constatons qu’il y a plus de guides que de touristes. Les guides essaient de « se vendre » mais nous refusons d’être accompagnés car nous aimons déambuler à notre rythme. En temps normal il est conseillé de réserver un billet qui fixe un créneau horaire pour la visite du palais Nasrides. Nous y voici. C’est une débauche de murs et de coupoles couverts de stucs gravés et parfois peints, de décors en céramiques, de boiseries sculptées, de marbre. Les bâtiments du palais se distribuent autour de cours et de jardins. L’eau est omniprésente sous forme de fontaines, de jets et de bassins où se reflètent les façades. Des baies arrondies aux arcades souvent décorées de stucs offrent une belle vue sur l’extérieur. C’est le cas par exemple depuis le gracieux portique de la tour des dames situé à côté du palais et qui se reflète dans les eaux du bassin du jardin. Magnifique vue sur la ville blanche, ses palais et jardins et les collines et montagnes environnantes.
Le palais de Charles Quint apparaît beaucoup plus lourd et massif. Il s’agit d’un bâtiment carré à deux niveaux dont les pièces se distribuent autour d’une cour circulaire. Il faut un peu de temps après la richesse des palais nasrides pour apprécier la simplicité du palais de Charles Quint.
Dans le musée hispano mauresque installé au rez de chaussée on peut admirer des objets retrouvés dans les palais nasrides et en particulier une magnifique amphore émaillée avec des dessins dans les tons de bleu.
La visite de l’Alcazaba permet de monter en haut d’une tour d’où l’on a une vue à 360° sur la ville et la Sierra Nevada enneigée.
J’ai un coup de cœur pour le Généralife, palais d’été des rois de grenade, ses jardins en terrasses, son bassin. Tout y est conçu pour apporter de la fraîcheur y compris les rampes d’un escalier où s’écoule de l’eau.
Nous faisons l’impasse sur la visite du reste de la ville et nous partons en direction de Malaga. Des oliviers à perte de vue en plaine et sur les collines. Mais pour autant que nous pouvons en juger par la propreté des rangs entre les arbres et des produits qui sont projetés sur les arbres on n’est pas en zone bio.
En arrivant sur Malaga on pense voir des vignes. Mais pas du tout. Il doit bien y en avoir pourtant pour faire le vin? Nous contournons la ville de Malaga en direction de Marbella. Sur le bord de mer c’est une succession de résidences, de villas luxueuses’ de jardins luxuriants, de terrains de golf. Nous sommes sur la fameuse Costa del Sol, le terrain de jeu de la jet set. Nous arrivons enfin à San Pedro de Alcántara d’où s’élève la route vers Ronda. Quarante kilomètres d’une route qui s’élève et serpente ensuite en corniche dans une forêt de pin. Par endroits quelques zones rocailleuses et une belle vue sur la côte. Nous voici à Ronda où nous nous posons sur une aire aménagée pour CC. La balade dans Ronda est une belle surprise. Il y a du monde dans les rues et y compris dans les rues commerçantes où les magasins sont ouverts jusqu’à plus de 20h. Plusieurs restaurants ouverts aussi et nous choisissons la terrasse du San Miguel qui offre une vue magnifique sur le fameux pont de Ronda.
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