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A huit heures nous étions devant la porte de l’hôtel pour prendre un taxi direction "el Cerro Nutibaro" ou "el Pueblito Paisa". Il s'agit d'une petite colline entourée de verdure. En se déplaçant un peu on a une vue a 360° sur la ville dont on peut mesurer la taille et la configuration avec ses gratte-ciel du centre ville et ses maisons accrochées aux collines. On pourrait l'appeler la ville rose, car comme a Toulouse toutes les constructions sont en briques. La descente à pieds par le sentier des arts ne " casse pas trois pattes a un canard". Il est bordé de quelques sculptures contemporaines...sans plus. On peu rejoindre assez facilement la ligne de bus àla station " exposiciones" .
On décide de poursuivre sur la même ligne en direction de Niquia pour aller prendre la métro-cable qui part de la station "acevedo" . Tant que l'on ne sort pas le même ticket est valable. Le métro-cable est en fait un téléphérique du même type que ceux que l'on trouve dans les stations de ski et qui a d'ailleurs été construit par Poma. Le cable a complètement change la vie des gens qui vivent loin du centre dans des maisons modestes accrochées à la montagne. En effet en quelques minutes ils peuvent rejoindre la vallée le métro et les bus. En raison de la pente les bus avaient du mal a desservir ces quartiers défavorisés qui étaient rapidement devenues des zones de non droit. La vue sur les maisons aux toits de tôles dont certains sont couverts de graffitis est impressionnante. Difficile de distinguer des rues. On comprend l'importance de ce nouveau moyen de communication.(voir article du Monde du 5/12/2016 sur le métro-cable).
Nous ne faisons qu'un aller-retour pour retourner vers le parc Botero. Nous descendons a la station Barrio et nous partons a la recherche d'un restaurant.
L'étape suivante est la visite du musée de Antioca. C'est un grand musée installé dans un bâtiment artdéco. La majeure partie des salles est occupée par des oeuvres de de l'enfant du pays, Ferdinando Botero . Il en a fait don au musée de sa ville. Les peintures sont dans la même veine que les sculptures. Elles nous montrent des personnages bien en chair, des natures mortes généreuses et des couleurs éclatantes. Ces personnages aux formes généreuses sont a l'image de la majorité de ses compatriotes colombiens.
Pour ne rien manquer de Medellin, enfin presque, nous poussons jusqu'a la plaza Mayor en passant devant les bâtiments du gouvernement régional et la Plaza de la libertad. Nous sommes au milieu des grands immeubles . Rien d'extraordinaire.
Au retour nous faisons une pause au café "Salon Malongo" . Les photos sur les murs, la collection de phonographies, les vieux jukebox et les airs de tango diffusés a partir de vieux microsillons évoquent une époque révolue.
Les rues grouillent de monde. La circulation est dense, c'est bruyant ....comme une grande ville et nous rentrons épuisés.
Plein les mirettes pour les oeuvres de Botero.
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