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jeudi 19 janvier 2017

Guadalupe mercredi et jeudi 18 19 janvier


18 janvier:
8 h, départ en bus pour Arcabuco. D'une route étroite et empierrée on passe à des petits chemins de campagne. Une promenade bucolique à travers la campagne. De jolies "finca" coquettes et fleuries, des vaches dans les prés, "normandes" nous précise le chauffeur de bus  qui semble bien connaitre les vaches et la France avec les reportages sur le "tour de France" . Comme quoi???? Il est très fier du champion colombien qui a fini troisième en 2016. Il est aussi très fier de son pays, des paysages, du bon air et espère que nous en dirons du bien. Pas de problème jusqu’à maintenant nous sommes ravis. Il commente : "ici des patates, là des mûres"...Et c'est comme cela que nous comprenons que les mûres qui donnent les fameux "jugo de mora" sont cultivées comme chez nous les framboisiers. Il nous faut une heure un quart pour faire les 25 km entre Villa de Leyva et Arcabuco. Mais nous ne regrettons pas la balade.
Il nous faut attendre presque deux heures pour prendre un bus en direction de Oiba. La route est sinueuse et traverse aussi la campagne. Nous changeons d'altitude et cela se voit au niveau de la température, bien plus chaude,  et des cultures ( beaucoup d'orangers par exemple). Nous arrivons a Oiba vers 13h30. La camionnette pour Guadalupe vient de partir et la prochaine est a 15h nous dit-on. Alors nous allons manger.  Tout a coup nous voyons arriver un jeune homme qui était avec nous dans le bus précédent.  Il nous explique du mieux qu'il peut que la camionnette qui va à Guadalupe va partir à 14h30 et qu'il faut que nous venions. Nous avons de la chance d'avoir des " protecteurs". La camionnette est un " bâché" . Il faut d'abord charger les bagages sur le toit. Nous sommes serrés les uns contre les autres. Les gens comprennent vite que nous ne parlons pas espagnol. C'est dommage car une fois de plus nous ne pouvons pas  beaucoup échanger.
La encore la réalité de la route étroite et en travaux déjoue les pronostics : c'est une heure trente qu'il nous faut pour arriver a Guadalupe et pas une demi-heure. Il est donc déjà 16h lorsque nous débarquons sur la place centrale, son église éclairée par le soleil couchant et ses palmiers géants. Le restaurant " Bonanza" est juste a un coin de la place. Jose, le propriétaire nous conduit à l'hôtel qui se trouve à l'entrée du village sur la route qui vient d'Oiba.Nous sommes à Guadalupe pour aller voir les piscines naturelles creusées dans les rochers par les tourbillons de l'eau.  Jose nous conduit aux "balneario de Gloria et de salitre" Nous en profitons pour faire trempette. Il est déjà 17h, mais l'eau est tempérée. C'est chouette! Nous préférons Salitre. Nous rentrons à pieds et passons la fin de l'après - midi a balader dans les rues autour de la place principale. Il fait doux. Les gens sont sur le pas des portes. La ville a garde sa configuration de ville coloniale.Nous sommes les seuls étrangers. Après une bière- apéro dans l'épicerie -bar du coin de la place nous allons manger au Bonanza . Nous sommes seuls. Le repas est simple et bon. Jose nous passe un livre qui a été fait lors de l'anniversaire des 300 ans de Guadalupe en 2015. A l'origine on trouve des andalous. Le métissage s'est fait en faveur du coté espagnol et pas mal de gens sont plutôt clairs de peau et grands. C'était plutôt l'inverse à Villa de Leyva. En plus des vaches à lait , des fruits et légumes les paysans produisent du cacao et du café. Guadalupe est un joli détour mais il faut avoir du temps

19 janvier:
Ce matin il fait un temps magnifique, un beau soleil et après la pluie de la nuit il y a une belle lumière. 
Notre objectif est le " balneario de las Gachas". Le sentier démarre a cote de la station service a l'entrée
 du village. Les gens nous saluent " buenos  dias" , nous sourient. Au départ c'est un chemin qui dessert 
des exploitations agricoles. Mais très vite ce n'est plus qu'un sentier pave que l'on ne peut emprunter qu'a 
pieds ou a cheval. Le cheval reste un bon moyen de se déplacer dans le coin. Nous sommes en pleine
 campagne. Autour de nous des collines couvertes de prairies verdoyantes. Des troupeaux de vaches et
 parfois quelques chevaux. On rencontre quelques paysans a cheval. J'ai remarque qu'en plus de leur
 habituel chapeau ils ont souvent une sorte d'écharpe sur l'épaule. Un poncho léger me précisera plus tard
 une colombienne. Ils ont beaucoup d'allure. Il y a aussi beaucoup d'oiseaux et de papillons. C'est une 
super balade. Et au bout il y a la rivière avec ses marmites , trous dans le lit rocheux, sortes de baignoires
 dans lesquelles on peut se baigner. Attention ça glisse et l'eau n'est pas très chaude. Mais qu'est ce que 
c'est agréable!
Un dernier repas au "Bonanza" avant de prendre " la camioneta" pour rejoindre Oiba"  . Une nouvelle fois
 c'est une bonne surprise. Le chauffeur nous fait prendre le chemin des écoliers. Nous sillonnons la 
campagne pour déposer les enfants qui sont sortis de l'école. Ici une plantation de cafe, la des cacaoyers
 et partout des prairies avec des vaches et des maisons coquettes et fleuries. Dans la voiture avec nous un
 couple. Nous essayons de communiquer. Je comprends que la dame est professeur des écoles, qu'elle a
 47 ans et que la retraite des enseignants est a 55 ans. Toutes proportions gardées le salaire des
 enseignants colombiens semble assez intéressant. A Oiba  nous montons immédiatement dans un bus 
pour San Gil. La il nous faut aller au terminal central pour avoir une correspondance pour Barichara. 
Il est un peu tard pour se faire une idee de la ville .

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