Nous parons de la Guesthouse en uber pour aller à l’église de Nosso Senhor de Bomfim. C'est l'une des églises catholiques les plus traditionnelles de la ville, dédiée au Senhor de Bonfim, symbole du syncrétisme religieux de Bahia
L’église se trouve sur une esplanade en hauteur. Il y a un monde fou et de nombreux vendeurs de souvenirs, mais aussi et surtout de rubans de toute les couleurs.
Le ruban de Bonfim est l’un des symboles les plus importants de la Bahianité. La coutume veut qu’on l’attache autour du poignet par trois noeuds correspondant à trois souhaits. Beaucoup de rubans sont également attachés aux grilles de l’église et brûlés chaque année comme symbole de l’élévation des demandes vers le ciel.
Pour moi c’est un ruban personnalisé, blanc que j’ai acheté au marché pour y formuler mon vœu. C’est impressionnant cette barrière colorée qui entoure l’église et qui est couverte de rubans. A l’heure où nous arrivons l’église est pleine car une messe va avoir lieu. Nous avons juste le temps d’aller jusqu’au coeur pour y apercevoir la statue du christ en ivoire et argent rapportée de Setubal au Portugal.Mais ce qui est le plus surprenant c’est la pièce des ex-voto. Pas de simples plaques, non, carrément des jambes, des pieds, des cœurs, toute sorte de morceaux de corps en cire, en plastique, en bois.
Après la visite de l’igreja de Bomfim nous décidons d’aller passer le reste de la journée dans le quartier des plages. Un taxi nous conduit jusqu’au fort de São Diogo. La petite plage entre ce fort et celui de Santa Maria est couverte de parasols bleus qui se touchent. Il y a un monde fou dans l’eau. C’est samedi et avec la chaleur beaucoup de Salvadoriens profitent de la plage. En suivant l’avenue du 7 septembre puis l’avenue oceanica nous arrivons jusqu’au Morro de Cristobal. Il y a du monde mais les plages sont moins bondées. Ambiance vacances, musique, vêtements légers, maillots couleurs flashis, corps exposés. Nous choisissons un resto avec formule au kg. C’est bon. La glace açaï par contre n’est pas terrible.
C’est avec le bus, gratuit pour les seniors, que nous allons jusqu’au quartier de Rio vermelhtoo. Nous traversons donc aussi le quartier de Ondina. Ces trois quartiers du bord de mer sont les quartiers résidentiels et cela se voit aux constructions et à la population. À Rio vermelho nous faisons chou blanc devant la Casa de Rio Vermehlo, une maison coloniale rose sensée être la villa-musée qu’occupaient Jorge Amado et sa compagne: fermée et abandonnée. En revanche nous faisons une halte au niveau de la casa Yemola dédiée à la déesse de la mer. Elle se trouve juste au niveau de la plage d’où partent et accostent les petites embarcations des pêcheurs. A l’intérieur une grotte, des statues de la déesse de plusieurs tailles et formes, couvertes de colliers,de bracelets, de rubans. Des chandelles et des offrandes. Surprenant!
Au retour le bus nous arrête pas loin du fort de Santa Maria. On entend de la musique,très forte, un chanteur, un orchestre. En approchant on voit une foule chanter et se déhancher devant un énorme bus à impériale sur lequel sont installés un chanteur et son orchestre. Les prémices du carnaval car ce sont des camions de ce type qui assurent l’ambiance dans les défilés qui ont lieu dans cette partie de la ville.
Fin de journée au centre historique. Un mariage huppé dans la cathédrale et le retour dans notre guesthouse en attendant l’heure d’aller à la gare routière pour prendre un bus de nuit pour la chapada.
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