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Ce matin pas de stress. Les endroits où nous voulons aller ouvrent à 10h. Nous voici donc devant la Casa do Carnaval. Mais c’est sans compter sur le quart d’heure Salvadorien. Finalement on entre. On apprend les origines du carnaval, d’abord réservé à l’élite et copié sur les carnavals français de type Nice avec chars bien organisés. Et puis le carnaval de Salvador s’est transformé en carnaval de rue, carnaval populaire où défilent les habitants. Des vidéos montre le carnaval actuel où se produisent de nombreux chanteurs brésiliens qui chauffent la foule qui se déhanche et chante. Quelques tenues dans des vitrines, quelques masques et coiffes. Une salle dite interactive où l’on peut danser en suivant les rythmes impulsés par deux danseurs dont les vidéos défilent sous nos yeux. Au dernier étage se trouve un bar avec terrasse. Nous laissons s’écouler un peu de temps avant de sortir car il pleut. Que dire de la casa du carnaval. Un moment agréable mais non indispensable.
L’étape suivante se trouve à côté de la cathédrale sur le Terreiro de jesus
Il s’agit du musée afro-brasileiro. Il contient une intéressante collections d’objets provenant de différents pays africains, masques, statuettes, céramiques. Le clou de la visite est une salle contenant de magnifiques panneaux en bois sculptés par un artiste argentin et représentant les divinités du condomblé avec leurs animaux liturgiques. Ce musée fait surtout référence à la religiosité afro-bresilienne.
Nous l’avons aimé.
Direction le pelourinho, puis au delà le quartier de Carmo où nous trouvons un restaurant, « café et Caña » en face du plano inclinado Pilar. Pour JC du porc et des patates. Pour moi une assiette végétarienne composée de cajou cuites et en sauce, de riz et de tapioca. En dessert jus de canne à sucre citron et gingembre. Bon.
Nous poursuivons en direction du quartier et du fort Sao Antonio pour voir s’il est possible d’assister à un entraînement de Capoeira. Mais l’école de capoeira se déplace au niveau du Terreiro de São Francisco pour une messe (17h) suivie de démonstrations. En attendant c’est en uber ( plusieurs personnes nous déconseillent d’y aller à pied) que nous allons à nouveau jusqu’à la Feira de São Joaquim où j’achète quelques colliers de petites perles chez des vendeurs d’articles pour la pratique du condomblé. Elles font partie des éléments que portent les pratiquants.
Retour à pied vers le mercado Modelo par la rua de França. Ce n’est pas une bonne idée d’après les remarques que nous fait un habitant. Nous comprenons et ce n’est pas la première fois qu’il n’y a aucun lieu véritablement sûr pour nous sauf dans les quelques rues et places du centre quadrillées par la police et encore pas trop tard le soir.
Nous faisons une halte à la Cidade de musica. Un musée de la musique. Sur deux niveaux des cabines où l’on peut regarder des vidéos de chanteurs. Les cabines sont thématiques. Certainement très bien pour les brésiliens. Pas intéressant pour nous qui ne connaissons ni la langue ni la musique brésilienne.
Retour dans la ville haute par l’ascenseur. Dans l’église du couvent de São Francisco se déroule une messe privée pour l’école de capoeira. Sortie des participants en musique( instruments traditionnels) et plus d'une heure de démonstrations particulièrement enlevées au pied de La Croix dressée au milieu du terreiro.
C’est dans un stand de la place que nous achetons une des spécialités locales, l’acarajes. Beignet de farine de haricot qui évoque pour nous en plus épais les arepa que l’on mangeait en Colombie. Coupe en deux comme un pain de hamburger il est farci de valapá ( salade) de caruru ( purée) et de crevettes. C’est bon même si le beignet de haricots est un peu dense. En dessert on prend une sorte de gâteau en pâte gluante couvert de sucre. Ce n’est pas génial mais ça nourrit.
Pour faire passer tout cela nous allons boire un jus de fruit au bar de Lua.
Retour à la guesthouse. Nous prenons le chemin habituel qui est le plus court entre la zone touristique et la maison. Très vite on passe d’une zone animée et surveillée à une zone moins secure.
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