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lundi 27 février 2012

Birmanie Yangoo 27/02/2012 Fête à la Shwedagon

2600ans, ça ne se fête pas qu’à Marseille ! C’est exactement l’âge de la Shwedagon. Pendant environ deux semaines c’est la fête de la pagode. Dans les rues qui conduisent aux entrées de la pagode tous les soirs c’est comme une grande kermesse, voire une fête foraine. Stands de vente en tous genres, vêtements, articles ménagers, jouets, nourriture, petits restaurants, jeux d’adresse mais aussi manèges pour les petits et grand roue manœuvrée à main d’homme pour les plus grands. Il y a un monde fou ce qui n’enlève rien à la ferveur habituelle de tous ceux encore plus nombreux qu’à l’ordinaire qui se pressent autour des différents temples et bouddhas couverts de guirlandes électriques pour la circonstance ; une ambiance incroyable !

dimanche 26 février 2012

Birmanie Popa 26/02/2012



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Pour faire une coupure, nous avons fait l’excursion au Mont Popa. A environ une heure en taxi de Bagan, le temple est perché sur un mont en basalte évoquant les monastères grecs. Pour y accéder des escaliers où l’on chemine avec de nombreux pèlerins en évitant les babouins qui se disputent la nourriture apportée par les gens ( graines, fleurs). Au sommet un ensemble hétéroclite de temples avec des bouddhas bien sûr mais aussi des nats, des esprits plutôt animistes , qui ici sont représentés par des personnages. Là encore beaucoup d’offrandes. Les 37 représentations des Nat sont visibles dans un petit temple situé dans la rue qui part à gauche avant de monter. Devant le bâtiment, des tigres et à l’intérieur, les nats. Nous avons craqué pour le nat des enfants, une fille avec une balle dans les mains et JCC pour le nat des ivrognes, joueurs et autres, perché sur son cheval et portant ses bouteilles d’alcool. Mais autour de ces temples il y a la vie, celle des habitants qui profitent du tourisme certes, mais qui pour la plupart ont une activité agricole. La région de Bagan, malgré la présence du fleuve est extrêmement sèche. Il n’y a pas de système d’irrigation. La saison des pluies est courte et les nappes phréatiques ne sont pas très importantes. Alors l’agriculture est diversifiée en fonction des saisons. Au moment de la pluie les cacahuètes préparées pour être mangées ou transformées en pâte et en huile dans des pressoirs actionnés par des bœufs, du sésame et un peu de riz. Pendant la saison sèche c’est la culture du coton. Le long de la route on peut aussi voir des hommes grimper le long des palmiers par des échelles en bambou. Ils vont recueillir en haut du palmier un jus, une sève qui sera transformée en mélasse et débitée en petits morceaux vendus comme bonbons ou distillée en alcool.

samedi 25 février 2012

Birmanie Bagan 24 25 et 26/02/2012

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Premières impressions, la chaleur, la sècheresse, l’immensité du site et la couleur des pagodes. Après le blanc éblouissant et les dômes dorés, toutes ces pagodes sont couleur brique, le matériau de base d’origine, c’est à la fois surprenant et très beau ; la couleur des pagodes se marie avec celle du sable qui les entoure et du vert pale des arbres( souvent épineux) adaptés à la sècheresse. Où que le regard se tourne, une pagode, petite ou grande, circulaire, en forme de stupa(cloche), sur une basse carrée ou circulaire, avec des terrasses, parfois des escaliers. Il y a une multitude de formes. Certaines ont encore des vestiges de parements en stuc, d’autres ont les murs intérieurs couverts de peintures dont les couleurs principales sont le blanc, le noir et le rouge et parfois le jaune et le bleu turquoise. Les scènes représentent la vie de bouddha. Quant aux bouddhas, il y en a de toutes tailles, en plâtre, mais aussi en bronze ou en teck couvert d’or. Certaines pagodes sont très fréquentées par les croyants. C’est le cas de la Shwezigon à Nyaung U. Devant l’entrée Est nous trouvons le petit trou rempli d’eau qui permet de voir se réfléchir le sommet du dôme de la pagode. Des explications diffèrent suivant les guides, mais peu importe, c’est surprenant. Une autre pagode est elle aussi très fréquentée par les croyants et les touristes. Il s’agit de la pagode Ananda, dont l’un des bouddhas couvert d’or semble avoir un air sévère lorsqu’on est loin et se met à sourire lorsqu’on s’approche .Il y a les temples où l’on peut monter pour avoir une vue dominante, le Dhammayazika Ziki ou le Shwesandaw. Et puis il y a les couchers de soleil pas forcément spectaculaires (souvent de la brume sur les montagnes et du sable dans l’atmosphère) mais reposants, que l’on soit sur le fleuve ou en haut d’un temple où une espèce de calme et de sérénité se dégage de ce lieu immense et unique. Pour visiter nous avons utilisé la calèche pour la partie est entre Nyaung U et Old Bagan. Plus facile qu’en vélo car les chemins sont sableux et il est parfois assez difficile de pédaler. Pour Old Bagan et les temples entre Nyaung U et Old Bagan qui sont sur le bord de la route, le vélo est tout à fait indiqué.  Enfin à Bagan se trouve une fabrique de cigares « cheerot ». le tabac vient d’une autre région. D’après ce que l’on comprend le mélange roulé dans la feuille de tabac contient du tabac et du bananier mélangé avec un alcool et séché. Ces cigares ont un filtre en feuilles de maïs roulées dans du papier. Comme nous sommes un dimanche, les ouvriers ne sont pas au travail. Seules la patronne et quelques membres de la famille sont là. Mais c’est comme d’habitude, avec beaucoup de gentillesse, la patronne occupée avec deux autres femmes à trier et compter les feuilles de tabac va s’interrompre pour rouler, avec une grande dextérité, trois cheerot qu’elle nous offre. Un endroit extraordinaire où du haut d’une pagode on en a plein les mirettes à 360°.

jeudi 23 février 2012

Birmanie Mandalay 23/02/2012

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9h du matin nous enfourchons les bécanes (pas de la première jeunesse) pour faire quelques visites. La ville est plate donc pas de difficulté majeure. Premier objectif, la pagode Mahamuyni, sur la 82th, en direction du sud (aéroport). On suit la rue qui se termine au niveau d’une entrée de la pagode. Il faut voir le bouddha d’or et ce n’est pas pour rire. Lorsque nous arrivons des hommes collent des feuilles d’or sur tout le corps du bouddha. Les femmes n’ont pas le droit et doivent rester derrière une barrière où elles prient et déposent des fleurs dans des vases. Beaucoup de ferveur chez tous ces gens. Il y a de nombreux trésors sous forme de bouddhas de toutes tailles et souvent en or ou argent. Dans un bâtiment en face du musée des statues khmères en bronze. Les gens les touchent à certains endroits en récitant des prières. On pense qu’il y a une raison pour toucher tel ou tel endroit. Mais c’est une supposition purement gratuite. Comme dans la plupart des pagodes il y a le bouddha du jour de sa naissance que l’on peut arroser en faisant un vœu. Normalement, semble-t-il on arrose cinq fois le bouddha sur la tête, délicatement, avec l’eau d’une coupelle. Puis si le bouddha est accompagné de l’animal qui lui est associé, on arrose cinq fois l’animal. Ici c’est encore différent et les gens arrosent les bouddha de tous les jours. Deuxième étape, à l’opposé, vers le nord et au pied de la colline de Mandalay pour aller visiter la maison du roi Mindon connue sous le nom de monastère Shwe Nandaw. Cette visite fait partie du pass et évidemment nous n’allons pas payer 10$ chacun alors que nous n’avons plus rien à visiter de payant ensuite. En plus tout ce qui est à voir se trouve à l’extérieur. Un magnifique bâtiment en teck très travaillé. Nous faisons le tour et je prends des photos en restant à l’extérieur de la barrière. C’est en plus je pense le meilleur endroit car à l’intérieur il ne doit pas y avoir assez de recul. Dernière visite, non loin du monastère, la pagode Kuthodaw. Ces 729 petites (enfin pas si petites) pagodes blanches alignées sous le soleil avec dans les allées des arbres et des bougainvilliers, ça fait un peu île grecque. Mais la comparaison s’arrête là car à l’intérieur de chaque pagode une stèle d’albâtre (c’est ce qui est écrit) et sur chaque stèle les phrases du canon (règles) bouddhique. Un grand livre quoi !. Retour au centre, repas et départ pour l’aéroport (il y a une heure de route). C’est de là que j’écris ce message. L’avion qui devait partir à 17h20 ne partira qu’à 19h. Le top ! Et notre fille qui nous attend à Bagan pour passer trois jours avec nous. Cela fait râler.

Mingun

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Pour aller à l’embarcadère pour Mingun, nous avons testé le trishaw. C’est un vélo avec une remorque latérale comportant deux sièges passagers. Heureusement que la ville est plate car bonjour le mollets !! Je vous garantis que les conducteurs ou pédaleurs ne sont pas en surcharge pondérale. Mais c’est leur gagne-pain alors ! Petite cabane à tickets : 5000K par personne pour le bateau. Tous les touristes sont regroupés sur le même bateau. Une heure de balade sur l’Irrawaddy bien agréable . Nous bavardons avec d’autres touristes et échangeons quelques plans. Sur le fleuve des "radeaux de bambous" qui sont en fait des paquets de bambous tirés par un petit bateau et livrés à Mandalay ou Yangoon. Sur le radeau la vie s’organise. Toute la famille est rassemblée sous une bâche. Au sol une natte et des couvertures. A côté trois pierres et du bois pour le feu et au menu du poisson. Quand on approche de Mingun on a l’impression de voir une colline près de la plage, à côté d’une pagode toute blanche qui ressemble à une meringue. Mais en réalité il s’agit des vestiges de la pagode en brique que souhaitait construire le roi Bodowpaya et qui n’est jamais arrivée à son terme. Cinquante mètres de haut quand même au lieu de cent cinquante prévus et surtout beaucoup de morts. On peut monter en haut d’où par temps non brumeux on doit avoir une magnifique vue sur le fleuve, la campagne… C’était déjà pas mal même avec une petite brume de chaleur. Il n’y a que l’extérieur qui est intéressant.Au débarcadère des taxis charrettes tirées par des bœufs. Complètement inutile sauf si on a une jambe dans le plâtre car le site le plus éloigné doit être à 500m. En plus tout au long du chemin des boutiques et encore des boutiques. Devant la pagode Satowya, la meringue blanche avec son escalier monumental qui descend vers le fleuve. On poursuit la visite par la cloche de Mingun, la plus grande paraît-il après celle de Moscou. Enfin la pagode Hsinbyume, toute blanche elle aussi avec sept terrasses concentriques. En haut un beau point de vue sur le fleuve, les autres pagodes et la campagne. Pas grand-chose à voir dans le village autour de l’embarcadère car tous les habitants doivent être mobilisés dans les boutiques. Un peu plus loin, le long du fleuve une école où l’on arrive à l’heure du repas. Il y a beaucoup de jeunes. Certains écoutent de la musique autour d’une sono monstrueuse installée devant l’école ; La plupart mangent ce qu’il ont apporté dans leur gamelle ou ce qu’ils achètent à une marchande ambulante. Nous faisons comme eux et nous « offrons » un bel épi de maïs bouilli. (petite anecdote sur la gentillesse : une élève trouvant que l’un des épis que nous a donné la vendeuse est trop petit le lui fait changer). Ah oui, au fait, depuis quelque temps j’ai adopté le tanaka sur les joues et cela me vaut beaucoup de sympathie. Et puis les gens sont sensibles aux sourires et au mingala ba. Nous repartons de Mingu ravis à 13h passées de quelques minutes. Il a fallu beaucoup insister pour attendre un couple de français légèrement en retard. Sans notre insistance et celle d’un autre couple ils seraient restés sur l’île et…….Nous débarquons à Mandalay vers 14h et prenons un bus local pour remonter vers le centre. Objectif aller dans une banque qui fait du change et à un taux correct. Un peu compliqué quand même. Pas plus de 100$ par personne, des billets neufs de 100$ et toujours pas certaines séries. Il faut montrer patte blanche avec passeport et nom de l’hôtel. Dans la deuxième banque, toujours pas n’importe quelle série de billets mais par contre seulement le passeport et apparemment pas de limite. Les choses changent. Il y a seulement quelques jours encore ceci n’était pas possible. Petite pose au Vcafé, sur la 80th. Tarif élevé pour la qualité, pas de locaux. Visite de la fabrique de feuilles d’or que les croyants collent sur bouddha. Un travail de forçat pour les hommes qui écrasent les feuilles à la force de leurs bras. Fin de journée à Mandalay hill, la colline où l’on se doit d’être pour le coucher de soleil. Nous avons un mal fou pour trouver un taxi et finalement c’est en motobike que nous arriverons au pied de l’escalier sud ; 1700marches à franchir que vous pouvez éviter en prenant un taxi jusqu’en haut. D’ailleurs il n’y a pas grand monde à la montée. En haut les groupes arrivent progressivement. La vue à 360° pourrait être éblouissante sans cette espèce de brume qui couvre Mandalay ; quant au coucher de soleil, il y a mille fois mieux. Mais bon c’est sympa quand même et on discute avec les autres touristes. Retour en trishaw et repas à notre « cantine » le Lashio Lay, à deux pas de l’hôtel et dessert à environ 300m de l’hôtel, sur la 83th au Nylon. De bonnes glaces (500K), de bons jus de fruit (700k) au tarif local. Toujours beaucoup de monde. Une super journée de plus.

mercredi 22 février 2012

Birmanie Mandalay et les villes royales 21 02 2012

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Rendez-vous à 9h devant l’hôtel ET à Mandalay avec un taxi bleu (un mini pickup). 30$ la journée, soit le double de la somme annoncée par le guide. On a rencontré un jeune couple qui a choisi l’option location moto (moitié prix)mais non compris les taxes de péages divers à régler. Première étape Sagaing. Des pagodes, mais rien d’exceptionnel et on aurait pu s’en passer. A midi repas dans un petit resto avant le bac pour Inwa (le resto où les taxis bleus ont leurs habitudes). La nourriture habituelle (nouilles, riz) pour un prix correct. Vers 13h nous prenons le bac pour 1000K par personne aller-retour. A l’arrivée, des calèches et des conducteurs qui insistent. Au fur et à mesure que nous avançons en refusant le prix baisse. Nous sommes poursuivis et ne cédons pas alors que le prix est passé de 5000 à 2500K. Nous avons décidé de marcher sans connaître les distances et la direction. Mais le chemin est agréable. Les gens qui travaillent devant leurs habitations où dans les champs nous renseignent. Il y a beaucoup de bananiers, des légumes et des bambous que les gens découpent pour en faire des nattes qui serviront de parois aux maisons. Notre objectif est le site le plus éloigné, le monastère de Bagaya. Il nous faut 1h pour y arriver. Mauvaise surprise en arrivant, l’entrée coute 10$. Nous sommes un peu contrariés car nous sommes venus jusqu’ici sans le savoir et nous trouvons que c’est cher par rapport à ce qui est à voir. Les groupes qui visitent restent en moyenne dix minutes, c’est dire ! Finalement JC sort des billets de 5$ mais qui ont été pliés. La caissière les refuse. Là-dessus des allemands arrivent et nous expliquent boycotter le site dont l’argent va directement dans les caisses de l’état. A gauche de l’entrée se trouve une maison ordinaire (la nouvelle habitation des moines) et derrière un stupa blanc. Je contourne et je parviens à une entrée latérale du monastère par laquelle je pourrais très bien me faufiler. Mais je repars pour aller chercher JC. A cette deuxième tentative nous nous faisons chasser mais seulement après avoir vu l’essentiel, les balustres de teck très travaillées, les piliers et les escaliers. Resquiller pour la bonne cause ! Nous repartons vers l’embarcadère. Au passage nous verrons deux beaux bassins (dont un presque invisible sous la végétation) qui sont proches de la tour du palais, elle-même très penchée mais d’où l’on a une belle vue sur l’île et sur Sagaing. Et puis l’entrée est gratuite. Des vestiges de muraille et de porte en briques sont également visibles. Non loin de l’embarcadère, le monastère de Maha Aung Mye Bon Zan. L’entrée est aussi à 10$ et se trouve à l’ouest. En passant caisse à gauche de l’entrée par une rue du village nous arrivons à l’entrée est où il n’y a pas de caisse et nous faisons la visite en 10 minutes. Retour à l’embarcadère et direction Amarapura et son pont en teck pour le coucher de soleil. Nous ne sommes pas seul. Nous traversons le pont UBein pour aller sur l’autre rive où à environ 300m se trouve la pagode Kyauktawgyi où sur les voutes des quatre porches se trouvent de belles fresques. Ça change un peu de ce que l’on voit habituellement. Retour sur le pont. Il y a un monde fou : dessus, dessous, sur des barques. Nous rentrons vers 19h, très contents de notre journée. Nous avons compris depuis que les entrées de certains sites des villes royales sont inclus dans le pass de Mandalay

lundi 20 février 2012

Birmanie Autour du lac Inle 19/02/2012

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Après une bonne nuit et un copieux petit déjeuner au Mingalar Inn, nous partons pour une balade à vélo. Direction Khaungdine. Au début, c’est une route en terre ocre pierreuse entre deux canaux. Pas de dimanche pour les gens autour de nous. Certains se sont mis à plusieurs pour enlever les jacinthes d’eau qui les empêchent de circuler avec leurs petites barques. Deux hommes pêchent en remontant un filet à contrecourant. Ailleurs des femmes font la lessive, d’autres négocient des nattes avec un marchand ambulant. Un peu plus loin des hommes finissent la construction d’une maison en natte. Il ne manque que le chaume pour recouvrir les tôles. L’heureux propriétaire m’explique que la maison lui a couté 800 000K (800€ )et que c’est une grosse somme pour lui. Nous arrivons à un croisement et nous prenons vers la gauche. Dans les champs de canne à sucre on s’active pour couper. Une famille qui fait la pause repas nous offre un morceau de galette de riz et de canne à sucre. Tous les gens que nous croisons sont souriants et accueillants. Un peu plus loin, près d’un point d’eau tandis qu’un homme lave un buffle, toute une famille s’active pour récupérer des boutures de canne à sucre et en préparer d’autres. Les systèmes d’irrigation sont souvent très judicieux avec la mise en place de « micro centrales artisanales » en bambou. Au bout de la route et après Khaungdine, nous arrivons au Hupin Khaungdine resort que nous traversons pour monter à la pagode qui est au bout qui nous permet une belle vue sur le lac et juste en dessous sur un jardin flottant. Nous traversons le lac avec nos vélos sur une barque du Hupin jusqu’à Mine Thauk. Le conducteur de la barque ralentit pour nous permettre d’observer la façon très particulière de pêcher des Intha, les habitants du lac qui rament debout avec un pied. A l’arrivée nous passons dans un chenal entouré de maisons sur pilotis, fleuries et des jardins flottants où certains habitants s’activent à planter des pieux pour maintenir les herbes flottantes supports de leurs cultures tandis que d’autres s’occupent de leurs potagers. Le Mine Thauk restaurant sur le bord de la route est très propre et la nourriture bonne. Une pose agréable avant de reprendre les bécanes en direction du domaine vinicole local, le Red Mountain. Après une visite de la cave, très moderne, nous passons à la dégustation de quatre vins pour 2000K. Un premier blanc un peu sec, un autre doux, mais le rosé n’est pas terrible et le rouge carrément pas bon. Mais l’accueil est chaleureux et la vue imprenable sur le lac et les vignes. En plus il y a un petit air bien agréable en cette fin d’après-midi. Nous repartons vers Nyaungshe. Sur le chemin visite d’une fabrique de mélasse à partir de la canne à sucre. Une belle balade de 40km tout compris.