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samedi 4 février 2012

Laos: marathon cycliste autour de Luangprabang

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Petit déjeuner sur une terrasse au bord du Mékong, location de deux vélos. Hier en nous baladant nous sommes tombés sur une librairie où nous avons acheté une carte détaillée de Luangprabang et de ses alentours. Alors à neuf heures c'est le départ. Nous quittons la 13 pour prendre une petite route qui passe devant le Wat Phophao et pendant un certain temps va longer la rivière Nam Khan. Sauf que la route qui est en pleins travaux ressemble à une piste. Il faudra peu de temps pour que nous soyons couverts d'une pellicule rouge. Le plus difficile c'est lorsqu'on croise ou que l'on est doublépar un véhicule car les chauffeurs foncent. Et puis nous sommes bien secoués. Nous traversons des villages où les femmes tissent. A un moment nous prenons un chemin sur la gauche qui nous conduit à Ban Phok Noy. Dans la rivière des gamines plongent pour récupérer des algues vertes. Sur le bord des femmes installées sur des planches en bois tapent sur les algues avec des bâtons. Ce sont des algues comestibles nous montrent-elles dans le langage des signes universel. Nous pique niquons sous le regard observateur de tout ce petit monde. un peu plus tard nous bifurquons à nouveau vers le village de Ban Xieng Lom. Là une importante cérémonie se déroule au temple. Il y a un monde fou, les gens prient et déposent des offrandes en tout genre. Le long de cette route deux endroits sont aménagés pour la protection des éléphants qui maintenant servent à la promenade des touristes.Il y a aussi des briquèteries, des carrières creusées dans les pitons pour la récupération de rochers. Dans les endroits plats des rizières. Sur les pentes au pied des pitons, des bananiers, des arbres à teck, des ananas. La route monte et descend. Au final nousfaisons 42km et 1500m de dénivelé cumulé. Alors autant vous dire que ce soir nous en avons plein les jambes. Après une bonne douche nous voici installés sur la terrasse d'un resto qui surplombe le Mékong d'où nous assistons à un magnifique coucher de soleil

Laos fev 2012: arrivée à Luangprabang

Après trois heures de bus local, un "bâché " avec une route de qualité moyenne et un chauffeur qui doit être astigmate (ne distingue pas les reliefs ) car il se débrouille toujours pour passer sur les trous les plus gros, nous arrivons à la gare du nord de Luangprabang. De là un tuk tuk nous conduit à proximité de notre guesthouse, la Suan Keo, située près du Mékong, mais un peu en retrait. Elle est calme et très propre. Nous partons en reconnaissance. Au passage nous achetons une brochette de poulet et nous mangeons un gâteau en sirotant un café. Nous voici prêts pour sillonner les rues et essayer de nous repérer. Le cœur de la ville touristique se situe dans la partie entre les deux rivières. Au milieu, une grande rue et quelques rues perpendiculaires, très touristique sur lesquelles se trouvent la plupart des sites à visiter (temples ). Il y a de nombreux touristes, mais dans un périmètre limité. Entre les temples se succèdent , restaurants, guesthouses, magasins de souvenirs et agences de voyage. Mais c'est une ville coquette, plaisante et bien entretenue. Les soir il y a un immense marché artisanal et l'on peut y manger copieusement pour une somme dérisoire.

vendredi 3 février 2012

Laos: Rando autour de Nongkiau

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Ce matin le temps est un peu gris, mais on sent bien que le soleil n'est pas loin. Alors petit déjeuner a notre resto favori, le Sabai Sabai, ou la veille nous avons mangé un super barbecue et de vrais bananes flambées. Quant aux jus de fruits.....Quelques courses pour le pique-nique avec devinez quoi??? de la vache qui rit et de la baguette. Il y a comme ça des moments de grâce où une petite chose devient exceptionnelle. Départ a 11h. C'est pas très pro. Avant le pont a droite en allant vers Luangprabang un chemin de terre va nous conduire en 1 h au premier village. A intervalles réguliers nous apercevons la Nam Ou. En chemin nous croisons notre mamie Hmong de la veille. Du premier village, Ban Natshao, on peut aller visiter des grottes. Nous rencontrons un jeune homme qui propose de nous servir de guide. Nous refusons gentiment et en profitons pour lui demander à quoi servent les graminées vertes que les femmes et les enfants "battent" puis font sécher. Il nous dit que ces plantes sont utilisées pour faire des balais. Nous continuons notre route en direction de Ban Sapvann. Nous croisons quatre chasseurs. Trois ont de vieux fusils très longs, mais l'un d'eux tient une kalachnikov...pas vraiment rassurant. Il n'est pas question d'essayer de savoir quel est leur gibier potentiel. Nous arrivons au deuxième village. D'abord l'école, flambant neuve mais sans élèves qui sont en congés. Puis des enfants qui jouent. Une femme qui tisse. Mais surtout, ce qui nous surprend, c'est la propreté, devant les maisons et autour. Nous sortons du village pour pique-niquer sous un "pamplemoussier ". Nous repartons en direction du troisième village. La route s'éloigne de la Nam Ou. Toujours les pics karstiques et puis cette végétation luxuriante où se mêlent arbres sauvages, lianes, bananiers et tecks. Rapidement nous longeons une rivière plus petite que la Nma Ou et qui semble couler vers elle. Cela apporte de la fraîcheur et c'est bien agréable car il fait très chaud en ce début d’après-midi. Peu de temps avant d'arriver au troisième village, nous traversons la rivière sur un petit pont en bois. Impossible donc pour un véhicule de passer. Nous avons été doublés ou croisés par quelques motos, mais c'est tout. Après trois heures de marche nous arrivons à Ban Hauylan. Là encore une école neuve, mais plus d'électricité. Le village est encore plus propre et plus coquet que le précédent avec ses haies de cactus. Les gens sont surpris et heureux de nous voir. Ils sont ravis d'être photographiés. Quelques hommes font la fête dans le "bistrot local ", d'autres travaillent. Mais là encore femmes et enfants "battent" les tiges de graminées ou les roulent sur le sol.Cela fait trois heures effectives que nous marchons d'un bon pas. Un km de plus pour arriver au dernier village, Ban Hauyhong, encore différent du précédent avec ses maisons aux toits de paille jaune. Comme précédemment les gens nous accueillent avec beaucoup de gentillesse. Mais il faut faire demi-tour car le temps passe. Moins d'une heure après nous sommes revenus à Ban Sapvann où nous prenons un bateau pour rentrer à la guesthouse. Une belle balade à pieds de 16km avec un retour en bateau au soleil couchant. Plein les pattes et plein les mirettes.

Laos: Descente de la Nam Ou

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Pendant la nuit pluie torrentielle. Et nous qui avons décidé de quitter Muang Khoua en bateau dès le matin! Finalement, le matin le temps est gris mais il ne pleut pas. Il faut prendre les billets à 8h pour un départ à 9h. Mais en réalité, alors que le conducteur s'est engagé à partir à 9h30 avec les 7 touristes que nous sommes à qui il a fait payé le prix fort il applique le même principe que les bus. JC se met un peu en colère et nous finissons par partir vers 10h. Au début le lit de la rivière est étroit et caillouteux. Il y a de nombreux orpailleurs plus ou moins bien organisés, Sur les bords, dans la végétation de temps en temps un petit village. Au milieu du parcours, c'est à dire environ au bout de trois heures, le lit de la Nam Ou s'élargit tandis que l'on commence à voir puis à circuler entre les pitons rocheux karstiques que l'on connaît bien au Vietnam en particulier dans la baie d'Halong. Sur le bord par endroits des plages de sable blanc où se reposent vaches et buffles quand ils ne sont pas enfouis dans l'eau et la vase jusqu'au coup. Quelques cochons aussi et des chèvres. Mais la végétation est toujours aussi dense, de la jungle surtout et de temps en temps, des bananiers. Au bord de l'eau de gros arbres laissent voir leurs multiples racines qui doivent être recouvertes à la saison des pluies. Les villages sont bien cachés par la végétation et l'on a du mal à y distinguer de la vie. De temps en temps sur le bord une pirogue, un habitant qui accompagne ses bêtes ou dans la rivière des hommes qui sont debout dans le courant avec des épuisettes. Car du courant il y en a, de nombreux rapides que notre conducteur aborde avec maîtrise. Nous nous arrêtons à Muang Ngoi, village accessible seulement en bateau et qui se trouve à 1h en amont de notre destination. A un moment nous avions envisagé de nous y arrêter, mais après discussion avec des touristes français nous avons compris que c'était devenu un paradis pour touristes. Nous ne regrettons pas notre décision. La bourgade de Nong Khiau est très agréable. Les gens sont sympathiques et le village est suffisamment important pour qu'il existe encore une vie pour les autochtones en dehors du tourisme. Le marché est petit et modeste. J'y photographie une vieille dame de minorité Mhong qui en est très contente. Les gens nous saluent avec le "sabaidy "traditionnel. Nous assistons à une partie de pétanque, sport traditionnel au Laos, on nous offre de la bière et un siège, et on nous propose même de faire une partie. Grâce à une rencontre fortuite avec un américain à notre descente de bateau nous logeons dans un super bungalow en nattes tout neuf et propre dans la Namhoun guesthouse. Nous avons un bungalow avec vue sur la Nam Ou et d'ailleurs j'écris ce message installée sur le balcon du bungalow. Le top!!!!!

mercredi 1 février 2012

Laos: de Luangnamtha à Muang Khoua

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Première étape en minibus privé jusqu'à Oudom Xai. La route est neuve mais tortueuse. Par endroits on voit les ravages de la déforestation. Tout le long des petits villages. Il nous faut 3h pour arriver à la gare de bus. Destination Muang Khoua. Le bus de 12h est déjà plein, nous attendrons celui de 13h. En réalité nous ne partirons qu'à 13 h 30 car le bus attendra d'être "rempli ". Comme nous sommes là les premiers nous avons des places assises et devant. Là aussi la route est sinueuse, mais plus étroite et en moins bon état que la précédente. Heureusement qu'elle suit à peu près une courbe de niveau sans grandes montées et descentes car le bus est une antiquité. Alors évidemment à un moment c'est la panne. Notre vieux chauffeur mécano qui a plus d'un tour dans son sac et surtout un certain nombre de pièces de rechange nous fait une réparation en 20 minutes. Ouf! le paysage est très beau, très vert. Nous traversons de nombreux villages. Les maisons sont en bambou et l'on voit fabriquer des nattes. Mais la grande spécialité du coin semble être la cueillette et le traitement de sortes de graminées vertes que les gens " battent " sur la route pour semble-t-il en faire sortir des graines avant de les laisser les tiges sécher sur le bord de la route. C'est un vrai gym-cana pour éviter petits et grands s'affairant à cette activité sur le bord de la route. Nous arrivons à Muang Khoua en fin de journée

Laos: Luangnamtha trek jour 2

Le jour n'est pas encore levé que déjà le chef de famille prépare à manger pour les cochons. Puis c'est le reste de la maisonnée qui s'éveille. La belle fille active le feu, prépare du riz, des légumes. Je suis réveillée mais je n'ose pas bouger de peur de déranger. Finalement, vers 7h nous sortons de nos duvets et nous allons faire un tour dehors. Tout le monde est déjà en pleine activité. Petit déjeuner avec la famille, riz blanc et choux fleur. Il me manque vraiment ma petite tasse de thé, mais bon, c'est ainsi! A 8h nous sommes prêts à partir. Surprise, notre "guide local" n'est autre que la fille de notre hôte,15 ans et est accompagnée de son petit frère 7 ans qui porte la machette. Nous sommes gênés de voir que c'est cette jeune fille qui porte les bouteilles d'eau et le duvet dans un sac qui repose sur son front. Bien sûr nous voyons bien autour de nous que très jeunes les enfants travaillent, nous imaginons que peut être cette jeune fille sera mariée sous peu. Que faire a part le signaler à l'agence qui organise le trek? Nous devons marcher jusqu'au village suivant habité par des gens de la même ethnie. Le guide marche a petits pas. Ce n'est pas de la rando, mais de la balade. Pratiquement pas de dénivelé . Le chemin est agréable, ombragé. Pour le repas, riz, choux fleur, haricots et petits morceaux de viande de porc fumée (celle qui a passe la nuit au dessus du feu pendant que nous dormions ). Le guide propose de cuire le porc à la braise. Il prépare un feu, une brochette en bambou et vite fait, un aller retour sur le feu. Nous remettons la viande à cuire en lui expliquant que le porc nécessite une bonne cuisson et que contrairement à ce qu'il pense, fumer, n'est pas cuire. Impossible de prévoir qu'il va attraper à pleines mains (sales ) la nourriture préparée le matin par nos hôtes et contenue dans des sacs plastiques . Après ça on se demande s'il est utile de désinfecter nos mains. Mais nous le faisons quand même. Une heure plus tard nous arrivons à proximité de notre village étape. Des enfants creusent dans un trou. Le guide nous dit qu'ils mangent des pierres. Finalement comme nous insistons, intrigués, il demande des précisions et nous dit que ce sont des" pierres médicales" pour l'estomac. Un jeune garçon accepte d'aller en chercher pour nous, c'est à environ 40 cm de la surface, sur le bord du chemin. Nous goûtons et cela ressemble un peu à du smecta. Nous arrivons au village, en haut d'une colline pelée avec de la terre battue jaune. Quelques maisons, des gosses en vêtements usagés, des gens dans un grand dénuement. Au bout du village, "le jungle lodge "comme il est précisé sur le dépliant. Un refuge, en somme avec comme dans la maison précédente un coin cuisine, une bassine pour l'eau, vide, une "estrade" couverte de nattes, des matelas et des couvertures. Comme il est tôt, le guide officiel nous propose de redescendre et de rentrer à Luangnamtha car il n'y a que deux heures de marche pour atteindre la route. (En fait nous le comprendrons après, il est inquiet d'avoir à s'occuper de nous tout seul. Il ne connaît ni les gens du village, ni le coin et se rend bien compte qu'il n'a pas ce qui est nécessaire). D'abord nous refusons car notre trek est prévu pour trois jours. Première question où trouve-t-on de l'eau. Le guide se renseigne : à la rivière. Alors, descendons à la rivière. Là, un sentier pentu qui conduit au fond d'un vallon. Nous décidons de faire le point sur la situation : pas d'eau pour cuisiner dans le refuge, pas suffisamment de nourriture pour tenir encore trois repas et surtout pas assez de bouteilles d'eau potable. Il nous semble raisonnable de redescendre et d'écourter le trek. Une heure quinze plus tard après une belle descente agréable au milieu de la végétation, mais un dénivelé de 400m heureusement bien amorti par nos bâtons nous arrivons sur la route principale, dans un village de l'ethnie Ta Mu. Un vieux monsieur, 86 ans est en train de fabriquer un étui à couteaux avec du bambou : un vrai travail d'artiste. Nous sommes bien accueillis. Une heure après un minibus vient nous récupérer pour nous ramener à Luangnamtha où nous expliquons le problème au patron de la Zuela qui nous a vendu ce trek. Il nous demande de tout lui mettre par écrit car il doit lui même s'arranger avec l'office du tourisme qui impose les guides officiels du parc. Très confus, cet homme charmant et honnête nous rembourse une journée de trek. Un  trek aux conditions de vie limites, mais pour deux jours et de préférence avec un guide compétent.

Laos: Luangnamtha trek jour 1

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Transfert en minibus jusqu'à Man Sing a 35 km de Luangnamtha vers Huan Xai. Départ vers 10h par un chemin qui part derrière "le village des greniers ". Grâce à un financement étranger (ici les japonais ) des greniers sur pilotis ont été construits et rassemblés en un même lieu. Nous sommes accompagnés par un guide officiel et nous récupérons un "guide local"(un habitant ) qui va nous conduire à destination en portant dans une sorte de filet à provisions une dizaine de bouteilles d'eau et un duvet. Évidemment il est chaussé de tongs. Nous grimpons à travers la jungle et les bananiers. Arrêt dans une clairière où une habitation isolée est occupée par des Hmongs. Les parents paraissent bien jeunes et pourtant ils ont déjà cinq enfants. Nous continuons à monter jusqu'à la pose repas près d'un ruisseau. Le guide local installe des feuilles de palmier pour la table. Au menu, riz dans des feuilles de bananiers, assortiment de légumes et tofu, viande et légumes mélangés. Nous reprenons la marche et montons assez vite. Surprise, à 14h, nous sommes déjà au village de Na Vang. Deux ethnies cohabitent les Hmongs et les Mozer, les riches et les pauvres. Quatre vingt dix maisons et 1000 habitants (faites les comptes ) Ils élèvent des vaches, mais surtout des porcs et des volailles. Pas de jardin potager. Les légumes sont achetés au marché dans la plaine. Ce village est accessible par une route. Pas d'électricité ni d'eau courante, mais des fontaines autour desquelles les gens se pressent pour récupérer de l'eau, se laver, faire la lessive. Nous devost dormir chez le chef du village Mozer. Les murs de la maison, en nattes et planches disjointes reposent sur des bouteilles de bière enfoncées dans le sol, côte à côte (les fondations). L'intérieur est assez sombre et le sol en terre battue. Sur la gauche, le feu, sur la droite une sorte de petite estrade sur laquelle se trouvent des nattes et des matelas repliés (spécial touristes ). Au fond, deux petites pièces minuscules qui doivent servir de chambres lorsque les touristes sont là. Nous faisons le tour du village. Les tenues traditionnelles ont quasiment disparu. Chez les Hmongs, quelques personnes ont encore des éléments de vêtements traditionnels. Les femmes portent les cheveux lâchés. Les femmes Mozer ont une jupe longue, sorte de pagne. Leurs cheveux sont ramenés sur le devant de la tête avec un chignon sur le dessus du front (et le top, c'est le peigne made in china fluo planté en travers pour la déco). Il y a une école, mais c'est dimanche.Les enseignants ne vivent pas sur place. Placés sur une ligne les garçons utilisent une de leurs tongs comme une pierre avec laquelle on fait un ricochet pour toucher et déplacer un bouchon de bière. Ils sont très adroits. Pour attendre l'heure du repas nous nous installons devant la maison entourés par une ribambelle de gamins. A 18h30, le guide nous appelle pour manger. Un tamis à riz déposé sur un tabouret fait office de table, autour des petits tabourets en bois de 10cm de haut. Nous sommes nombreux à manger, la famille (6)le guide et nous. Riz, brocolis, têtes de poissons baignant dans un bouillon, poisson séché plein d’arêtes et piment à volonté. On jette les déchets au sol pour les chiens et les chats qui font le ménage. Alcool de riz pour trinquer. Mais pas de contact avec la famille. Le guide ne joue pas le jeu. Il discute avec le chef mais ne traduit rien. Le repas est vite terminé. Nous sortons pour trouver un petit coin pipi et nous brosser les dents sur l'espace autour de la fontaine qui est à peu près propre. Partout ailleurs c'est de la terre. Et puis il faut éviter les obstacles cochons et chiens. Nous nous couchons rapidement. Nos sacs à viande dans les duvets pour la propreté, bouchons d'oreilles et masque pour les yeux pour moi. La vie continue dans la maison. Les morceaux de porc continuent à être fumés au dessus du feu. Nos hôtes rentrent et sortent...Puis nous nous endormons.