9h du matin nous enfourchons les bécanes (pas de la première jeunesse) pour faire quelques visites. La ville est plate donc pas de difficulté majeure. Premier objectif, la pagode Mahamuyni, sur la 82th, en direction du sud (aéroport). On suit la rue qui se termine au niveau d’une entrée de la pagode. Il faut voir le bouddha d’or et ce n’est pas pour rire. Lorsque nous arrivons des hommes collent des feuilles d’or sur tout le corps du bouddha. Les femmes n’ont pas le droit et doivent rester derrière une barrière où elles prient et déposent des fleurs dans des vases. Beaucoup de ferveur chez tous ces gens. Il y a de nombreux trésors sous forme de bouddhas de toutes tailles et souvent en or ou argent. Dans un bâtiment en face du musée des statues khmères en bronze. Les gens les touchent à certains endroits en récitant des prières. On pense qu’il y a une raison pour toucher tel ou tel endroit. Mais c’est une supposition purement gratuite. Comme dans la plupart des pagodes il y a le bouddha du jour de sa naissance que l’on peut arroser en faisant un vœu. Normalement, semble-t-il on arrose cinq fois le bouddha sur la tête, délicatement, avec l’eau d’une coupelle. Puis si le bouddha est accompagné de l’animal qui lui est associé, on arrose cinq fois l’animal. Ici c’est encore différent et les gens arrosent les bouddha de tous les jours. Deuxième étape, à l’opposé, vers le nord et au pied de la colline de Mandalay pour aller visiter la maison du roi Mindon connue sous le nom de monastère Shwe Nandaw. Cette visite fait partie du pass et évidemment nous n’allons pas payer 10$ chacun alors que nous n’avons plus rien à visiter de payant ensuite. En plus tout ce qui est à voir se trouve à l’extérieur. Un magnifique bâtiment en teck très travaillé. Nous faisons le tour et je prends des photos en restant à l’extérieur de la barrière. C’est en plus je pense le meilleur endroit car à l’intérieur il ne doit pas y avoir assez de recul. Dernière visite, non loin du monastère, la pagode Kuthodaw. Ces 729 petites (enfin pas si petites) pagodes blanches alignées sous le soleil avec dans les allées des arbres et des bougainvilliers, ça fait un peu île grecque. Mais la comparaison s’arrête là car à l’intérieur de chaque pagode une stèle d’albâtre (c’est ce qui est écrit) et sur chaque stèle les phrases du canon (règles) bouddhique. Un grand livre quoi !. Retour au centre, repas et départ pour l’aéroport (il y a une heure de route). C’est de là que j’écris ce message. L’avion qui devait partir à 17h20 ne partira qu’à 19h. Le top ! Et notre fille qui nous attend à Bagan pour passer trois jours avec nous. Cela fait râler.
pays visités par année
PAYS VISITES:
2011 CALIFORNIE /
2012 VIETNAM LAOS BIRMANIE ALBANIE /
2013 BIRMANIE CHINE NEPAL/
2014 INDES MAROC/
2015 BIRMANIE INDE(ARUNACHAL-PRADESH)
CALIFORNIE NICARAGUA/
2016 THAILANDE MAJORQUE IRAN/
2017 COLOMBIE JORDANIE/
2018 CHILI FRANCE (HAUTES-ALPES)/
2019 THAILANDE ITALIE(POUILLES )/
2020 ETHIOPIE FRANCE (Pyrénées) ESPAGNE/
2021 CNARIES(FUERTEVENTURA-LANZAROTTE)/
2022 LANZAROTTE Espagne(VALd'ARAN) France (QUEYRAS)/
2023 CANARIES (TENERIFE-GRAN-CANARIA) Mexique(YUCATHAN) France(VALGAUDEMAR )
Italie(SARDAIGNE) COLOMBIE/
2024 BRESIL France (Pays Basque) Espagne Colombie (Meta, Guaviare et Santander)/
2024/25 CANARIES (Tenerife, Gomera, La Palma)
jeudi 23 février 2012
Birmanie Mandalay 23/02/2012
9h du matin nous enfourchons les bécanes (pas de la première jeunesse) pour faire quelques visites. La ville est plate donc pas de difficulté majeure. Premier objectif, la pagode Mahamuyni, sur la 82th, en direction du sud (aéroport). On suit la rue qui se termine au niveau d’une entrée de la pagode. Il faut voir le bouddha d’or et ce n’est pas pour rire. Lorsque nous arrivons des hommes collent des feuilles d’or sur tout le corps du bouddha. Les femmes n’ont pas le droit et doivent rester derrière une barrière où elles prient et déposent des fleurs dans des vases. Beaucoup de ferveur chez tous ces gens. Il y a de nombreux trésors sous forme de bouddhas de toutes tailles et souvent en or ou argent. Dans un bâtiment en face du musée des statues khmères en bronze. Les gens les touchent à certains endroits en récitant des prières. On pense qu’il y a une raison pour toucher tel ou tel endroit. Mais c’est une supposition purement gratuite. Comme dans la plupart des pagodes il y a le bouddha du jour de sa naissance que l’on peut arroser en faisant un vœu. Normalement, semble-t-il on arrose cinq fois le bouddha sur la tête, délicatement, avec l’eau d’une coupelle. Puis si le bouddha est accompagné de l’animal qui lui est associé, on arrose cinq fois l’animal. Ici c’est encore différent et les gens arrosent les bouddha de tous les jours. Deuxième étape, à l’opposé, vers le nord et au pied de la colline de Mandalay pour aller visiter la maison du roi Mindon connue sous le nom de monastère Shwe Nandaw. Cette visite fait partie du pass et évidemment nous n’allons pas payer 10$ chacun alors que nous n’avons plus rien à visiter de payant ensuite. En plus tout ce qui est à voir se trouve à l’extérieur. Un magnifique bâtiment en teck très travaillé. Nous faisons le tour et je prends des photos en restant à l’extérieur de la barrière. C’est en plus je pense le meilleur endroit car à l’intérieur il ne doit pas y avoir assez de recul. Dernière visite, non loin du monastère, la pagode Kuthodaw. Ces 729 petites (enfin pas si petites) pagodes blanches alignées sous le soleil avec dans les allées des arbres et des bougainvilliers, ça fait un peu île grecque. Mais la comparaison s’arrête là car à l’intérieur de chaque pagode une stèle d’albâtre (c’est ce qui est écrit) et sur chaque stèle les phrases du canon (règles) bouddhique. Un grand livre quoi !. Retour au centre, repas et départ pour l’aéroport (il y a une heure de route). C’est de là que j’écris ce message. L’avion qui devait partir à 17h20 ne partira qu’à 19h. Le top ! Et notre fille qui nous attend à Bagan pour passer trois jours avec nous. Cela fait râler.
Mingun
++++PHOTOS
Pour aller à l’embarcadère pour Mingun, nous avons testé le trishaw. C’est un vélo avec une remorque latérale comportant deux sièges passagers. Heureusement que la ville est plate car bonjour le mollets !! Je vous garantis que les conducteurs ou pédaleurs ne sont pas en surcharge pondérale. Mais c’est leur gagne-pain alors ! Petite cabane à tickets : 5000K par personne pour le bateau. Tous les touristes sont regroupés sur le même bateau. Une heure de balade sur l’Irrawaddy bien agréable . Nous bavardons avec d’autres touristes et échangeons quelques plans. Sur le fleuve des "radeaux de bambous" qui sont en fait des paquets de bambous tirés par un petit bateau et livrés à Mandalay ou Yangoon. Sur le radeau la vie s’organise. Toute la famille est rassemblée sous une bâche. Au sol une natte et des couvertures. A côté trois pierres et du bois pour le feu et au menu du poisson. Quand on approche de Mingun on a l’impression de voir une colline près de la plage, à côté d’une pagode toute blanche qui ressemble à une meringue. Mais en réalité il s’agit des vestiges de la pagode en brique que souhaitait construire le roi Bodowpaya et qui n’est jamais arrivée à son terme. Cinquante mètres de haut quand même au lieu de cent cinquante prévus et surtout beaucoup de morts. On peut monter en haut d’où par temps non brumeux on doit avoir une magnifique vue sur le fleuve, la campagne… C’était déjà pas mal même avec une petite brume de chaleur. Il n’y a que l’extérieur qui est intéressant.Au débarcadère des taxis charrettes tirées par des bœufs. Complètement inutile sauf si on a une jambe dans le plâtre car le site le plus éloigné doit être à 500m. En plus tout au long du chemin des boutiques et encore des boutiques. Devant la pagode Satowya, la meringue blanche avec son escalier monumental qui descend vers le fleuve. On poursuit la visite par la cloche de Mingun, la plus grande paraît-il après celle de Moscou. Enfin la pagode Hsinbyume, toute blanche elle aussi avec sept terrasses concentriques. En haut un beau point de vue sur le fleuve, les autres pagodes et la campagne. Pas grand-chose à voir dans le village autour de l’embarcadère car tous les habitants doivent être mobilisés dans les boutiques. Un peu plus loin, le long du fleuve une école où l’on arrive à l’heure du repas. Il y a beaucoup de jeunes. Certains écoutent de la musique autour d’une sono monstrueuse installée devant l’école ; La plupart mangent ce qu’il ont apporté dans leur gamelle ou ce qu’ils achètent à une marchande ambulante. Nous faisons comme eux et nous « offrons » un bel épi de maïs bouilli. (petite anecdote sur la gentillesse : une élève trouvant que l’un des épis que nous a donné la vendeuse est trop petit le lui fait changer). Ah oui, au fait, depuis quelque temps j’ai adopté le tanaka sur les joues et cela me vaut beaucoup de sympathie. Et puis les gens sont sensibles aux sourires et au mingala ba. Nous repartons de Mingu ravis à 13h passées de quelques minutes. Il a fallu beaucoup insister pour attendre un couple de français légèrement en retard. Sans notre insistance et celle d’un autre couple ils seraient restés sur l’île et…….Nous débarquons à Mandalay vers 14h et prenons un bus local pour remonter vers le centre. Objectif aller dans une banque qui fait du change et à un taux correct. Un peu compliqué quand même. Pas plus de 100$ par personne, des billets neufs de 100$ et toujours pas certaines séries. Il faut montrer patte blanche avec passeport et nom de l’hôtel. Dans la deuxième banque, toujours pas n’importe quelle série de billets mais par contre seulement le passeport et apparemment pas de limite. Les choses changent. Il y a seulement quelques jours encore ceci n’était pas possible. Petite pose au Vcafé, sur la 80th. Tarif élevé pour la qualité, pas de locaux. Visite de la fabrique de feuilles d’or que les croyants collent sur bouddha. Un travail de forçat pour les hommes qui écrasent les feuilles à la force de leurs bras. Fin de journée à Mandalay hill, la colline où l’on se doit d’être pour le coucher de soleil. Nous avons un mal fou pour trouver un taxi et finalement c’est en motobike que nous arriverons au pied de l’escalier sud ; 1700marches à franchir que vous pouvez éviter en prenant un taxi jusqu’en haut. D’ailleurs il n’y a pas grand monde à la montée. En haut les groupes arrivent progressivement. La vue à 360° pourrait être éblouissante sans cette espèce de brume qui couvre Mandalay ; quant au coucher de soleil, il y a mille fois mieux. Mais bon c’est sympa quand même et on discute avec les autres touristes. Retour en trishaw et repas à notre « cantine » le Lashio Lay, à deux pas de l’hôtel et dessert à environ 300m de l’hôtel, sur la 83th au Nylon. De bonnes glaces (500K), de bons jus de fruit (700k) au tarif local. Toujours beaucoup de monde. Une super journée de plus.
Pour aller à l’embarcadère pour Mingun, nous avons testé le trishaw. C’est un vélo avec une remorque latérale comportant deux sièges passagers. Heureusement que la ville est plate car bonjour le mollets !! Je vous garantis que les conducteurs ou pédaleurs ne sont pas en surcharge pondérale. Mais c’est leur gagne-pain alors ! Petite cabane à tickets : 5000K par personne pour le bateau. Tous les touristes sont regroupés sur le même bateau. Une heure de balade sur l’Irrawaddy bien agréable . Nous bavardons avec d’autres touristes et échangeons quelques plans. Sur le fleuve des "radeaux de bambous" qui sont en fait des paquets de bambous tirés par un petit bateau et livrés à Mandalay ou Yangoon. Sur le radeau la vie s’organise. Toute la famille est rassemblée sous une bâche. Au sol une natte et des couvertures. A côté trois pierres et du bois pour le feu et au menu du poisson. Quand on approche de Mingun on a l’impression de voir une colline près de la plage, à côté d’une pagode toute blanche qui ressemble à une meringue. Mais en réalité il s’agit des vestiges de la pagode en brique que souhaitait construire le roi Bodowpaya et qui n’est jamais arrivée à son terme. Cinquante mètres de haut quand même au lieu de cent cinquante prévus et surtout beaucoup de morts. On peut monter en haut d’où par temps non brumeux on doit avoir une magnifique vue sur le fleuve, la campagne… C’était déjà pas mal même avec une petite brume de chaleur. Il n’y a que l’extérieur qui est intéressant.Au débarcadère des taxis charrettes tirées par des bœufs. Complètement inutile sauf si on a une jambe dans le plâtre car le site le plus éloigné doit être à 500m. En plus tout au long du chemin des boutiques et encore des boutiques. Devant la pagode Satowya, la meringue blanche avec son escalier monumental qui descend vers le fleuve. On poursuit la visite par la cloche de Mingun, la plus grande paraît-il après celle de Moscou. Enfin la pagode Hsinbyume, toute blanche elle aussi avec sept terrasses concentriques. En haut un beau point de vue sur le fleuve, les autres pagodes et la campagne. Pas grand-chose à voir dans le village autour de l’embarcadère car tous les habitants doivent être mobilisés dans les boutiques. Un peu plus loin, le long du fleuve une école où l’on arrive à l’heure du repas. Il y a beaucoup de jeunes. Certains écoutent de la musique autour d’une sono monstrueuse installée devant l’école ; La plupart mangent ce qu’il ont apporté dans leur gamelle ou ce qu’ils achètent à une marchande ambulante. Nous faisons comme eux et nous « offrons » un bel épi de maïs bouilli. (petite anecdote sur la gentillesse : une élève trouvant que l’un des épis que nous a donné la vendeuse est trop petit le lui fait changer). Ah oui, au fait, depuis quelque temps j’ai adopté le tanaka sur les joues et cela me vaut beaucoup de sympathie. Et puis les gens sont sensibles aux sourires et au mingala ba. Nous repartons de Mingu ravis à 13h passées de quelques minutes. Il a fallu beaucoup insister pour attendre un couple de français légèrement en retard. Sans notre insistance et celle d’un autre couple ils seraient restés sur l’île et…….Nous débarquons à Mandalay vers 14h et prenons un bus local pour remonter vers le centre. Objectif aller dans une banque qui fait du change et à un taux correct. Un peu compliqué quand même. Pas plus de 100$ par personne, des billets neufs de 100$ et toujours pas certaines séries. Il faut montrer patte blanche avec passeport et nom de l’hôtel. Dans la deuxième banque, toujours pas n’importe quelle série de billets mais par contre seulement le passeport et apparemment pas de limite. Les choses changent. Il y a seulement quelques jours encore ceci n’était pas possible. Petite pose au Vcafé, sur la 80th. Tarif élevé pour la qualité, pas de locaux. Visite de la fabrique de feuilles d’or que les croyants collent sur bouddha. Un travail de forçat pour les hommes qui écrasent les feuilles à la force de leurs bras. Fin de journée à Mandalay hill, la colline où l’on se doit d’être pour le coucher de soleil. Nous avons un mal fou pour trouver un taxi et finalement c’est en motobike que nous arriverons au pied de l’escalier sud ; 1700marches à franchir que vous pouvez éviter en prenant un taxi jusqu’en haut. D’ailleurs il n’y a pas grand monde à la montée. En haut les groupes arrivent progressivement. La vue à 360° pourrait être éblouissante sans cette espèce de brume qui couvre Mandalay ; quant au coucher de soleil, il y a mille fois mieux. Mais bon c’est sympa quand même et on discute avec les autres touristes. Retour en trishaw et repas à notre « cantine » le Lashio Lay, à deux pas de l’hôtel et dessert à environ 300m de l’hôtel, sur la 83th au Nylon. De bonnes glaces (500K), de bons jus de fruit (700k) au tarif local. Toujours beaucoup de monde. Une super journée de plus.
mercredi 22 février 2012
Birmanie Mandalay et les villes royales 21 02 2012
++++PHOTOS
Rendez-vous à 9h devant l’hôtel ET à Mandalay avec un taxi bleu (un mini pickup). 30$ la journée, soit le double de la somme annoncée par le guide. On a rencontré un jeune couple qui a choisi l’option location moto (moitié prix)mais non compris les taxes de péages divers à régler. Première étape Sagaing. Des pagodes, mais rien d’exceptionnel et on aurait pu s’en passer. A midi repas dans un petit resto avant le bac pour Inwa (le resto où les taxis bleus ont leurs habitudes). La nourriture habituelle (nouilles, riz) pour un prix correct. Vers 13h nous prenons le bac pour 1000K par personne aller-retour. A l’arrivée, des calèches et des conducteurs qui insistent. Au fur et à mesure que nous avançons en refusant le prix baisse. Nous sommes poursuivis et ne cédons pas alors que le prix est passé de 5000 à 2500K. Nous avons décidé de marcher sans connaître les distances et la direction. Mais le chemin est agréable. Les gens qui travaillent devant leurs habitations où dans les champs nous renseignent. Il y a beaucoup de bananiers, des légumes et des bambous que les gens découpent pour en faire des nattes qui serviront de parois aux maisons. Notre objectif est le site le plus éloigné, le monastère de Bagaya. Il nous faut 1h pour y arriver. Mauvaise surprise en arrivant, l’entrée coute 10$. Nous sommes un peu contrariés car nous sommes venus jusqu’ici sans le savoir et nous trouvons que c’est cher par rapport à ce qui est à voir. Les groupes qui visitent restent en moyenne dix minutes, c’est dire ! Finalement JC sort des billets de 5$ mais qui ont été pliés. La caissière les refuse. Là-dessus des allemands arrivent et nous expliquent boycotter le site dont l’argent va directement dans les caisses de l’état. A gauche de l’entrée se trouve une maison ordinaire (la nouvelle habitation des moines) et derrière un stupa blanc. Je contourne et je parviens à une entrée latérale du monastère par laquelle je pourrais très bien me faufiler. Mais je repars pour aller chercher JC. A cette deuxième tentative nous nous faisons chasser mais seulement après avoir vu l’essentiel, les balustres de teck très travaillées, les piliers et les escaliers. Resquiller pour la bonne cause ! Nous repartons vers l’embarcadère. Au passage nous verrons deux beaux bassins (dont un presque invisible sous la végétation) qui sont proches de la tour du palais, elle-même très penchée mais d’où l’on a une belle vue sur l’île et sur Sagaing. Et puis l’entrée est gratuite. Des vestiges de muraille et de porte en briques sont également visibles. Non loin de l’embarcadère, le monastère de Maha Aung Mye Bon Zan. L’entrée est aussi à 10$ et se trouve à l’ouest. En passant caisse à gauche de l’entrée par une rue du village nous arrivons à l’entrée est où il n’y a pas de caisse et nous faisons la visite en 10 minutes. Retour à l’embarcadère et direction Amarapura et son pont en teck pour le coucher de soleil. Nous ne sommes pas seul. Nous traversons le pont UBein pour aller sur l’autre rive où à environ 300m se trouve la pagode Kyauktawgyi où sur les voutes des quatre porches se trouvent de belles fresques. Ça change un peu de ce que l’on voit habituellement. Retour sur le pont. Il y a un monde fou : dessus, dessous, sur des barques. Nous rentrons vers 19h, très contents de notre journée. Nous avons compris depuis que les entrées de certains sites des villes royales sont inclus dans le pass de Mandalay
Rendez-vous à 9h devant l’hôtel ET à Mandalay avec un taxi bleu (un mini pickup). 30$ la journée, soit le double de la somme annoncée par le guide. On a rencontré un jeune couple qui a choisi l’option location moto (moitié prix)mais non compris les taxes de péages divers à régler. Première étape Sagaing. Des pagodes, mais rien d’exceptionnel et on aurait pu s’en passer. A midi repas dans un petit resto avant le bac pour Inwa (le resto où les taxis bleus ont leurs habitudes). La nourriture habituelle (nouilles, riz) pour un prix correct. Vers 13h nous prenons le bac pour 1000K par personne aller-retour. A l’arrivée, des calèches et des conducteurs qui insistent. Au fur et à mesure que nous avançons en refusant le prix baisse. Nous sommes poursuivis et ne cédons pas alors que le prix est passé de 5000 à 2500K. Nous avons décidé de marcher sans connaître les distances et la direction. Mais le chemin est agréable. Les gens qui travaillent devant leurs habitations où dans les champs nous renseignent. Il y a beaucoup de bananiers, des légumes et des bambous que les gens découpent pour en faire des nattes qui serviront de parois aux maisons. Notre objectif est le site le plus éloigné, le monastère de Bagaya. Il nous faut 1h pour y arriver. Mauvaise surprise en arrivant, l’entrée coute 10$. Nous sommes un peu contrariés car nous sommes venus jusqu’ici sans le savoir et nous trouvons que c’est cher par rapport à ce qui est à voir. Les groupes qui visitent restent en moyenne dix minutes, c’est dire ! Finalement JC sort des billets de 5$ mais qui ont été pliés. La caissière les refuse. Là-dessus des allemands arrivent et nous expliquent boycotter le site dont l’argent va directement dans les caisses de l’état. A gauche de l’entrée se trouve une maison ordinaire (la nouvelle habitation des moines) et derrière un stupa blanc. Je contourne et je parviens à une entrée latérale du monastère par laquelle je pourrais très bien me faufiler. Mais je repars pour aller chercher JC. A cette deuxième tentative nous nous faisons chasser mais seulement après avoir vu l’essentiel, les balustres de teck très travaillées, les piliers et les escaliers. Resquiller pour la bonne cause ! Nous repartons vers l’embarcadère. Au passage nous verrons deux beaux bassins (dont un presque invisible sous la végétation) qui sont proches de la tour du palais, elle-même très penchée mais d’où l’on a une belle vue sur l’île et sur Sagaing. Et puis l’entrée est gratuite. Des vestiges de muraille et de porte en briques sont également visibles. Non loin de l’embarcadère, le monastère de Maha Aung Mye Bon Zan. L’entrée est aussi à 10$ et se trouve à l’ouest. En passant caisse à gauche de l’entrée par une rue du village nous arrivons à l’entrée est où il n’y a pas de caisse et nous faisons la visite en 10 minutes. Retour à l’embarcadère et direction Amarapura et son pont en teck pour le coucher de soleil. Nous ne sommes pas seul. Nous traversons le pont UBein pour aller sur l’autre rive où à environ 300m se trouve la pagode Kyauktawgyi où sur les voutes des quatre porches se trouvent de belles fresques. Ça change un peu de ce que l’on voit habituellement. Retour sur le pont. Il y a un monde fou : dessus, dessous, sur des barques. Nous rentrons vers 19h, très contents de notre journée. Nous avons compris depuis que les entrées de certains sites des villes royales sont inclus dans le pass de Mandalay
lundi 20 février 2012
Birmanie Autour du lac Inle 19/02/2012
Après une bonne nuit et un copieux petit déjeuner au Mingalar Inn, nous partons pour une balade à vélo. Direction Khaungdine. Au début, c’est une route en terre ocre pierreuse entre deux canaux. Pas de dimanche pour les gens autour de nous. Certains se sont mis à plusieurs pour enlever les jacinthes d’eau qui les empêchent de circuler avec leurs petites barques. Deux hommes pêchent en remontant un filet à contrecourant. Ailleurs des femmes font la lessive, d’autres négocient des nattes avec un marchand ambulant. Un peu plus loin des hommes finissent la construction d’une maison en natte. Il ne manque que le chaume pour recouvrir les tôles. L’heureux propriétaire m’explique que la maison lui a couté 800 000K (800€ )et que c’est une grosse somme pour lui. Nous arrivons à un croisement et nous prenons vers la gauche. Dans les champs de canne à sucre on s’active pour couper. Une famille qui fait la pause repas nous offre un morceau de galette de riz et de canne à sucre. Tous les gens que nous croisons sont souriants et accueillants. Un peu plus loin, près d’un point d’eau tandis qu’un homme lave un buffle, toute une famille s’active pour récupérer des boutures de canne à sucre et en préparer d’autres. Les systèmes d’irrigation sont souvent très judicieux avec la mise en place de « micro centrales artisanales » en bambou. Au bout de la route et après Khaungdine, nous arrivons au Hupin Khaungdine resort que nous traversons pour monter à la pagode qui est au bout qui nous permet une belle vue sur le lac et juste en dessous sur un jardin flottant. Nous traversons le lac avec nos vélos sur une barque du Hupin jusqu’à Mine Thauk. Le conducteur de la barque ralentit pour nous permettre d’observer la façon très particulière de pêcher des Intha, les habitants du lac qui rament debout avec un pied. A l’arrivée nous passons dans un chenal entouré de maisons sur pilotis, fleuries et des jardins flottants où certains habitants s’activent à planter des pieux pour maintenir les herbes flottantes supports de leurs cultures tandis que d’autres s’occupent de leurs potagers. Le Mine Thauk restaurant sur le bord de la route est très propre et la nourriture bonne. Une pose agréable avant de reprendre les bécanes en direction du domaine vinicole local, le Red Mountain. Après une visite de la cave, très moderne, nous passons à la dégustation de quatre vins pour 2000K. Un premier blanc un peu sec, un autre doux, mais le rosé n’est pas terrible et le rouge carrément pas bon. Mais l’accueil est chaleureux et la vue imprenable sur le lac et les vignes. En plus il y a un petit air bien agréable en cette fin d’après-midi. Nous repartons vers Nyaungshe. Sur le chemin visite d’une fabrique de mélasse à partir de la canne à sucre. Une belle balade de 40km tout compris.
Birmanie Trek Kalaw Inle16 17 et 18/02/2012
++++PHOTOS Jour3
Jeudi matin, 9h15 à la Lily guesthouse. Nous apprenons que le reste du groupe s’est désisté pour cause de maladie et que nous partons à deux avec le tarif en rapport. Alors pour le principe, nous expliquons au patron que comme nous ne sommes pas responsable du désistement des autres et que la veille il n’était pas question que nous partions à deux nous attendons un geste commercial. Mais comme il sait très bien que nous sommes coincés car le temps passe et nous souhaitons partir nous finissons par partir avec une ristourne de 5000K. (Ils ont parait-il essayé de nous joindre à l’hôtel la veille sans succès : invérifiable et peut-être vrai car évidemment nous n’avons pas passé la soirée à l’hôtel). Finalement nous partons vers 10h avec notre guide Min Min qui ne parle pas français, mais c’est le cas pour tous, et pas très bien l’anglais. Mais il fait beau, la petite route que nous empruntons pour quitter le village bordée de maisons fleuries est agréable. Ensuite nous suivons une route en construction qui conduit à la gold mountain où se trouve une mine d’or. De nombreuses motos nous doublent chargées de nourriture et de carburant. Tout autour de nous des pins et des cultures en terrasses. Il fait bon. Arrivés au col vers 12h nous prenons notre repas au restaurant (soupe, chapatis et légumes). Puis nous passons par le point de vue où se reposent quelques touristes avant de poursuivre au milieu des plantations de théiers. Du thé vert dont les birmans sont grands consommateurs et qu’ils offrent systématiquement à qui entre dans leur maison. Mais ce n’est pas la saison de la cueillette. Le guide a vite compris que nous étions intéressés par la vie et la culture des gens. Nous faisons un petit détour dans le village suivant (Hinkhargone) où assis sur une natte, sur une esplanade, nous sirotons du thé vert en regardant les gens faire des balais. Ensuite petit tour par l’école où nous donnons un globe gonflable. Nous sommes rejoints par un couple de français que nous retrouverons par la suite. Nous cheminons en hauteur. La voie ferrée n’est pas loin et à un moment nous apercevons le train. Nous allons longer la voie un petit moment. Nous rencontrons des gens qui reviennent des champs. Comme ce n’est pas un chemin agréable nous quittons la voie ferrée pour passer par le village qui conduit à la station de chemin de fer. Les autres groupes suivent la voie. A la gare nous retrouvons quelques groupes. C’est la pause et le ravitaillement en eau.45 minutes plus tard, entourés par un paysage dont les verts et les ocres sont renforcés par le soleil de fin de journée nous arrivons à Yourpu, le village où nous allons dormir. La maison est grande. Au rez de chaussée se trouve l’étable, à l’étage une grande pièce pour manger et dormir et au fond deux chambres séparées par une natte rigide. L’une d’elle nous est réservée. Matelas en mousse et nombreuses couvertures car les murs extérieurs sont en planches disjointes, il n’y a pas de chauffage et nous sommes à 1400m d’altitude. Il vaut mieux avoir prévu de quoi se couvrir. Rapidement nous prenons une « douche », un peu froide, en utilisant le bidon réserve d’eau placé à côté de la maison. Avec le paréo, JC m’improvise une cabine express. Pour les toilettes c’est la cabane au fond du jardin. Nous prenons une bière (achetée à l’épicerie du village) dehors, sur la table devant la cuisine qui se trouve dans une petite cabane séparée du reste de la maison. Cela nous donne l’occasion de discuter avec le guide. Ensuite nous attendons l’heure de manger autour du feu, dans la cuisine, avec la famille, les parents et leurs deux filles. C’est un cuisinier qui se déplace avec nous qui prépare le repas et quel repas !! riz, mélange pommes de terre-haricots, frites, épinards cuits en salade assaisonnés aux cacahuètes, poisson en sauce tomate, riz soufflé et en dessert nougatine aux graines de sésame. Ah oui, au fait, nous avons parcouru 22km mesurés par le GPS de JC et nous en avons plein les pattes.
J 2 : Après un bon petit déjeuner copieux préparé par notre super cuisinier, dès 7h30 nous prenons la route. Le chemin serpente à travers les pins. Les gens sont déjà au travail. Trois femmes de l’ethnie Palaw font une pause sur le bord du chemin. Chacune porte un énorme panier/hotte dont la anse repose le front. Nous croisons un homme monté sur une charrette tirée par deux bœufs. Nous en rencontrerons d’autres lorsque les chemins sont suffisamment larges. De même, les bœufs sont utilisés pour le labourage lorsque le terrain le permet et que les cultivateurs ont les moyens. Après environ 45minutes nous croisons la route qui va de Kalaw à Taunggyi ; C’est là qu’à notre grande surprise nous sommes rejoints par un jeune homme qui arrive en moto de Kalaw et qui ne fait que les deux derniers jours de trek. Un nouveau tour de passe passe de l’agence qui nous a fait payer un trek pour deux, alors que nous serons trois et qui a fait payer également le maximum au jeune homme. Ce n’est bien sûr pas un problème de fond, mais de forme. Il s’avère que R. a les mêmes attentes que nous et que tout se passe bien. Dans cette partie plate du circuit, on cultive des légumes (des hommes sont en train de préparer des supports en bambou pour faire grimper des melons), mais aussi des céréales. Là ce sont des femmes qui se déplacent sur un rang pour couper …une graminée à la serpette. Nous croisons des gamins qui portent fièrement leurs gros lance-pierres. Un peu plus loin c’est un véritable convoie large qui nous fait face dans le petit chemin. Deux hommes chargés d’énormes paniers de galettes de riz suspendus sur le support en balancier qu’ils appuient sur l’épaule. JC et R qui testent peuvent vous confirmer que c’est vraiment très lourd. Nous allons nous arrêter dans le village suivant dans une maison de gens de l’ethnie pa-o. Les femmes portent un vêtement noir et une coiffe très colorée dans les tons de rouge et constituée d’une écharpe enroulée d’une façon bien précise. Comme chaque fois que nous nous arrêtons c’est le même accueil chaleureux. On nous installe une natte et on nous offre du thé vert. La maîtresse de maison me montre comment mettre le tanaka. On frotte un morceau de la racine sur une pierre (réservée à cet effet) avec un peu d’eau jusqu’à obtenir une patte qu’on étale sur le visage. Avec une petite brosse on peut faire des motifs. Il y a séance de photos, distribution de ballons et échange de cadeaux. Nous continuons notre route jusqu’au village où le cuisinier nous a préparé le repas chez des habitants qui nous accueillent. Devant la maison voisine des hommes jouent (un peu d’argent) à un jeu qui consiste à faire tomber des petits disques de 3cm en bois, posés verticalement avec des toupies en se tenant à une distance de 5 m environ. Ce jeu semble les passionner et ils jouent encore lorsque nous repartons. Dans cette partie du circuit, toujours aussi belle, l’espace cultivable est plus large, il y a des rizières en terrasses, des arbres fruitiers, mais les outils restent rudimentaires : une herse en bois, une scie minuscule avec laquelle deux hommes tentent de venir à bout d’un gros tronc. Les femmes aussi bossent beaucoup. Il y a celles que l’on trouve en train de couper du bois et de faire des fagots, celles qui bêchent tout en gardant les jeunes enfants, les plus âgés aident. Pour aller à l’école il faut souvent faire des kilomètres à pieds. Nous rencontrons un groupe de jeunes filles qui pour prendre des photos ajustent leur coiffe. Les femmes sont coquettes et fières de leur tenue vestimentaire traditionnelle. En approchant du monastère les pics karstiques ressortent. Nous sommes encore à une altitude élevée autour de 1400m. Notre dortoir se trouve dans la salle de prière dont il est isolé par une natte en bambou. De temps en temps un morceau de tissu sépare quelques matelas : intimité limitée !! Mais surtout, c’est sale. Autour du puits d’eau où l’on tente une douche et dont les abords servent de décharge. Les toilettes….no comment ! Mais toujours très bon repas reconstituant après les 24km de marche.
J 3 : Avec tampons d’oreilles et masque on peut un peu dormir malgré les différents bruits. Le matin pas question de grasse matinée (je blague), réveil avec les prières des moinillons vers 6h. Départ après un bon petit déjeuner vers 7h30. Au début nous suivons une route en construction. Ce n’est pas agréable même si nous rencontrons tout un petit monde qui se rend au travail. Il faudra plus d’une heure avant que nous quittions la route pour prendre un chemin qui serpente à travers une végétation qui nous rappelle un peu « chez nous ».Nous faisons un détour par un petit village où des hommes nous offrent du thé vert. JC leur offre des chérots, les cigares fabriqués au Myanmar et qui sont plutôt bons. Notre petit détour nous a fait prendre un peu de retard sur l’horaire prévu mais cela n’a pas d’importance. Nous sommes heureux de pouvoir partager de petits instants avec les habitants. Sur le bord du chemin un bel arbre avec des fleurs oranges qui séchées seront consommées. Il n’y a pas que les hommes qui fument le chérot. Nous rencontrons un groupe de femmes qui rentrent du marché courbées sous leurs paniers. En voyant les chérots dans la poche de JC,l’une d’elle lui en demande un et se le fait allumer. Nous descendons jusqu’à un village qui se trouve au sud du lac Inle, près du chenal qui mène au lac Sankar. L’autre groupe de français et le cuisinier nous attendent. Repas et départ en bateau pour remonter le lac jusqu’à Nyaungshwe. Des bateaux sont remplis de femmes en costume traditionnel qui doivent revenir d’un marché. On reconnait les Po-o à leur costume noir et leurs coiffes dans les tons de rouge. La balade en bateau est très agréable : jardins flottants, maisons sur pilotis, le monastère de Nga Phe Chaung, les pécheurs Inta avec leur manière très particulière de ramer debout avec une jambe. Mais aussi dans une boutique que nous fuyons rapidement des femmes girafes « exposées » aux regards curieux. La balade sur le lac est agréable et reposante après ces trois jours de marche. Un trek sympa que nous avons aimé mais pour lequel il faut quand même un peu d’entraînement (60km) et un minimum d’équipement.
Jeudi matin, 9h15 à la Lily guesthouse. Nous apprenons que le reste du groupe s’est désisté pour cause de maladie et que nous partons à deux avec le tarif en rapport. Alors pour le principe, nous expliquons au patron que comme nous ne sommes pas responsable du désistement des autres et que la veille il n’était pas question que nous partions à deux nous attendons un geste commercial. Mais comme il sait très bien que nous sommes coincés car le temps passe et nous souhaitons partir nous finissons par partir avec une ristourne de 5000K. (Ils ont parait-il essayé de nous joindre à l’hôtel la veille sans succès : invérifiable et peut-être vrai car évidemment nous n’avons pas passé la soirée à l’hôtel). Finalement nous partons vers 10h avec notre guide Min Min qui ne parle pas français, mais c’est le cas pour tous, et pas très bien l’anglais. Mais il fait beau, la petite route que nous empruntons pour quitter le village bordée de maisons fleuries est agréable. Ensuite nous suivons une route en construction qui conduit à la gold mountain où se trouve une mine d’or. De nombreuses motos nous doublent chargées de nourriture et de carburant. Tout autour de nous des pins et des cultures en terrasses. Il fait bon. Arrivés au col vers 12h nous prenons notre repas au restaurant (soupe, chapatis et légumes). Puis nous passons par le point de vue où se reposent quelques touristes avant de poursuivre au milieu des plantations de théiers. Du thé vert dont les birmans sont grands consommateurs et qu’ils offrent systématiquement à qui entre dans leur maison. Mais ce n’est pas la saison de la cueillette. Le guide a vite compris que nous étions intéressés par la vie et la culture des gens. Nous faisons un petit détour dans le village suivant (Hinkhargone) où assis sur une natte, sur une esplanade, nous sirotons du thé vert en regardant les gens faire des balais. Ensuite petit tour par l’école où nous donnons un globe gonflable. Nous sommes rejoints par un couple de français que nous retrouverons par la suite. Nous cheminons en hauteur. La voie ferrée n’est pas loin et à un moment nous apercevons le train. Nous allons longer la voie un petit moment. Nous rencontrons des gens qui reviennent des champs. Comme ce n’est pas un chemin agréable nous quittons la voie ferrée pour passer par le village qui conduit à la station de chemin de fer. Les autres groupes suivent la voie. A la gare nous retrouvons quelques groupes. C’est la pause et le ravitaillement en eau.45 minutes plus tard, entourés par un paysage dont les verts et les ocres sont renforcés par le soleil de fin de journée nous arrivons à Yourpu, le village où nous allons dormir. La maison est grande. Au rez de chaussée se trouve l’étable, à l’étage une grande pièce pour manger et dormir et au fond deux chambres séparées par une natte rigide. L’une d’elle nous est réservée. Matelas en mousse et nombreuses couvertures car les murs extérieurs sont en planches disjointes, il n’y a pas de chauffage et nous sommes à 1400m d’altitude. Il vaut mieux avoir prévu de quoi se couvrir. Rapidement nous prenons une « douche », un peu froide, en utilisant le bidon réserve d’eau placé à côté de la maison. Avec le paréo, JC m’improvise une cabine express. Pour les toilettes c’est la cabane au fond du jardin. Nous prenons une bière (achetée à l’épicerie du village) dehors, sur la table devant la cuisine qui se trouve dans une petite cabane séparée du reste de la maison. Cela nous donne l’occasion de discuter avec le guide. Ensuite nous attendons l’heure de manger autour du feu, dans la cuisine, avec la famille, les parents et leurs deux filles. C’est un cuisinier qui se déplace avec nous qui prépare le repas et quel repas !! riz, mélange pommes de terre-haricots, frites, épinards cuits en salade assaisonnés aux cacahuètes, poisson en sauce tomate, riz soufflé et en dessert nougatine aux graines de sésame. Ah oui, au fait, nous avons parcouru 22km mesurés par le GPS de JC et nous en avons plein les pattes.
J 2 : Après un bon petit déjeuner copieux préparé par notre super cuisinier, dès 7h30 nous prenons la route. Le chemin serpente à travers les pins. Les gens sont déjà au travail. Trois femmes de l’ethnie Palaw font une pause sur le bord du chemin. Chacune porte un énorme panier/hotte dont la anse repose le front. Nous croisons un homme monté sur une charrette tirée par deux bœufs. Nous en rencontrerons d’autres lorsque les chemins sont suffisamment larges. De même, les bœufs sont utilisés pour le labourage lorsque le terrain le permet et que les cultivateurs ont les moyens. Après environ 45minutes nous croisons la route qui va de Kalaw à Taunggyi ; C’est là qu’à notre grande surprise nous sommes rejoints par un jeune homme qui arrive en moto de Kalaw et qui ne fait que les deux derniers jours de trek. Un nouveau tour de passe passe de l’agence qui nous a fait payer un trek pour deux, alors que nous serons trois et qui a fait payer également le maximum au jeune homme. Ce n’est bien sûr pas un problème de fond, mais de forme. Il s’avère que R. a les mêmes attentes que nous et que tout se passe bien. Dans cette partie plate du circuit, on cultive des légumes (des hommes sont en train de préparer des supports en bambou pour faire grimper des melons), mais aussi des céréales. Là ce sont des femmes qui se déplacent sur un rang pour couper …une graminée à la serpette. Nous croisons des gamins qui portent fièrement leurs gros lance-pierres. Un peu plus loin c’est un véritable convoie large qui nous fait face dans le petit chemin. Deux hommes chargés d’énormes paniers de galettes de riz suspendus sur le support en balancier qu’ils appuient sur l’épaule. JC et R qui testent peuvent vous confirmer que c’est vraiment très lourd. Nous allons nous arrêter dans le village suivant dans une maison de gens de l’ethnie pa-o. Les femmes portent un vêtement noir et une coiffe très colorée dans les tons de rouge et constituée d’une écharpe enroulée d’une façon bien précise. Comme chaque fois que nous nous arrêtons c’est le même accueil chaleureux. On nous installe une natte et on nous offre du thé vert. La maîtresse de maison me montre comment mettre le tanaka. On frotte un morceau de la racine sur une pierre (réservée à cet effet) avec un peu d’eau jusqu’à obtenir une patte qu’on étale sur le visage. Avec une petite brosse on peut faire des motifs. Il y a séance de photos, distribution de ballons et échange de cadeaux. Nous continuons notre route jusqu’au village où le cuisinier nous a préparé le repas chez des habitants qui nous accueillent. Devant la maison voisine des hommes jouent (un peu d’argent) à un jeu qui consiste à faire tomber des petits disques de 3cm en bois, posés verticalement avec des toupies en se tenant à une distance de 5 m environ. Ce jeu semble les passionner et ils jouent encore lorsque nous repartons. Dans cette partie du circuit, toujours aussi belle, l’espace cultivable est plus large, il y a des rizières en terrasses, des arbres fruitiers, mais les outils restent rudimentaires : une herse en bois, une scie minuscule avec laquelle deux hommes tentent de venir à bout d’un gros tronc. Les femmes aussi bossent beaucoup. Il y a celles que l’on trouve en train de couper du bois et de faire des fagots, celles qui bêchent tout en gardant les jeunes enfants, les plus âgés aident. Pour aller à l’école il faut souvent faire des kilomètres à pieds. Nous rencontrons un groupe de jeunes filles qui pour prendre des photos ajustent leur coiffe. Les femmes sont coquettes et fières de leur tenue vestimentaire traditionnelle. En approchant du monastère les pics karstiques ressortent. Nous sommes encore à une altitude élevée autour de 1400m. Notre dortoir se trouve dans la salle de prière dont il est isolé par une natte en bambou. De temps en temps un morceau de tissu sépare quelques matelas : intimité limitée !! Mais surtout, c’est sale. Autour du puits d’eau où l’on tente une douche et dont les abords servent de décharge. Les toilettes….no comment ! Mais toujours très bon repas reconstituant après les 24km de marche.
J 3 : Avec tampons d’oreilles et masque on peut un peu dormir malgré les différents bruits. Le matin pas question de grasse matinée (je blague), réveil avec les prières des moinillons vers 6h. Départ après un bon petit déjeuner vers 7h30. Au début nous suivons une route en construction. Ce n’est pas agréable même si nous rencontrons tout un petit monde qui se rend au travail. Il faudra plus d’une heure avant que nous quittions la route pour prendre un chemin qui serpente à travers une végétation qui nous rappelle un peu « chez nous ».Nous faisons un détour par un petit village où des hommes nous offrent du thé vert. JC leur offre des chérots, les cigares fabriqués au Myanmar et qui sont plutôt bons. Notre petit détour nous a fait prendre un peu de retard sur l’horaire prévu mais cela n’a pas d’importance. Nous sommes heureux de pouvoir partager de petits instants avec les habitants. Sur le bord du chemin un bel arbre avec des fleurs oranges qui séchées seront consommées. Il n’y a pas que les hommes qui fument le chérot. Nous rencontrons un groupe de femmes qui rentrent du marché courbées sous leurs paniers. En voyant les chérots dans la poche de JC,l’une d’elle lui en demande un et se le fait allumer. Nous descendons jusqu’à un village qui se trouve au sud du lac Inle, près du chenal qui mène au lac Sankar. L’autre groupe de français et le cuisinier nous attendent. Repas et départ en bateau pour remonter le lac jusqu’à Nyaungshwe. Des bateaux sont remplis de femmes en costume traditionnel qui doivent revenir d’un marché. On reconnait les Po-o à leur costume noir et leurs coiffes dans les tons de rouge. La balade en bateau est très agréable : jardins flottants, maisons sur pilotis, le monastère de Nga Phe Chaung, les pécheurs Inta avec leur manière très particulière de ramer debout avec une jambe. Mais aussi dans une boutique que nous fuyons rapidement des femmes girafes « exposées » aux regards curieux. La balade sur le lac est agréable et reposante après ces trois jours de marche. Un trek sympa que nous avons aimé mais pour lequel il faut quand même un peu d’entraînement (60km) et un minimum d’équipement.
dimanche 19 février 2012
Birmanie de Yangoon à Kalaw 15/02/2012
45 minutes de vol de Yangoon à Heho dans un gros avion où nous sommes une vingtaine. Vue d’avion Heho se trouve dans une cuvette avec un patchwork de terrains de toutes les couleurs et entourée de collines couvertes de verdure. Arrivés à l’aéroport pas d’autre choix que de prendre un taxi pour aller jusqu’à kalaw. 30 000K pour 45 minutes de voiture. Au début la route est difficile, en chantier. L’empierrage se fait à la main avec une main d’œuvre essentiellement féminine. Le long de la route le paysage est agréable. On est en altitude et entourés de pins. Nous arrivons à Kalaw vers 17h à l’hôtel Estern Paradise où nous avons réservé. La réceptionniste nous annonce que l’hôtel est complet. La réservation a été notée pour le 16. Finalement elle nous trouve une chambre. Ensuite nous cherchons un guide pour un trek de trois jours. A notre arrivée à Kalaw, à notre hôtel (Estern paradise )nous rencontrons un guide qui nous donne quelques éléments sur les circuits de deux ou trois jours et en particulier sur les prix. Nous souhaitons partir trois jours à deux, dès le lendemain. Apparemment cela n’intéresse pas ce guide ni ceux qu’il dit avoir contacté. Sans perdre de temps nous cherchons une agence. Dans la rue voisine il y a Lily guesthouse. La patronne nous propose de nous joindre à un groupe de quatre qui part le lendemain à 9h30 car il n’y a pas de possibilité pour un groupe de deux. En fait, financièrement ils préfèrent les groupes plus importants car la différence de prix par personne et par jour (15000K au lieu de 10000K) qui comprend guide, repas et hébergement ne doit pas être assez significative ; Il faut y ajouter le prix du transfert des bagages jusqu’à l’ hôtel d’arrivée et le prix de la traversée depuis notre point d’arrivée jusqu’à Nyaung Shwe , soit +5000K par personne. Ensuite passage au cybercafé pour envoyer un message aux enfants, vérifier les comptes et compléter le blog. La nuit tombe. Nous passons devant une galerie d’art où un peintre expose de belles aquarelles. Nous repérons notre restaurant où nous nous rendons après avoir fait quelques achats. C’est un restaurant de cuisine népalaise au nom évocateur, Everest, fréquenté exclusivement par des touristes. Il faut une bonne heure d’attente avant d’être servis, mais c’est bon et cela nous donne l’occasion de discuter avec un couple de bretons. Retour à l’hôtel vers 21h30. Les portes sont déjà fermées. Nous préparons notre sac pour le lendemain.
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