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dimanche 23 octobre 2016

IRAN 2016 Dimanche 23 octobre Shiraz à Yazd en passant par Persepolis


++++PHOTOS


Route vers Persépolis
On quitte Shiraz à 6h30 ( voiture avec chauffeur). On passe dans la zone montagneuse qui entoure la ville. Des montagnes de pierres. Mais très vite on se retrouve sur un plateau fertile. Il faut une heure pour arriver à Persépolis. Le site n'est pas encore ouvert. Nous sommes très peu à attendre. Du coup nous avons le site pour nous. Le calme et la lumière. Pas de problème pour faire des photos. Nous arrivons devant l'immense mur de soutènement de la terrasse. Il est fait de gros blocs découpés de telle façon qu'ils peuvent être assemblés les uns aux autres comme un puzzle. Nous passons par la porte des nations avec ses gigantesques taureaux. Nous nous retrouvons avec un jeune couple d'iraniens. Ensemble nous montons à flanc de montagne pour voir les deux tombeaux des Artaxerxes. Les bas reliefs, le roi soutenu par 28 nations devant un autel du feu avec au dessus le symbole ailé du dieu Ahura Mazda, la lune et le soleil, sont mieux conservés que sur les tombes de Naqsh e Rostam. En plus depuis les tombes on a une belle vue sur tout le site. Ensuite on se dirige vers les escaliers monumentaux conduisant à l'apadana et où se trouvent la majorité des bas reliefs. Pour les détails il y a les guides ( nous avons choisi Olizane, qui est assez détaillé). Alors pour l'instant c'est plein les mirettes et plein la carte de l'appareil photo. Quelques femmes d'un groupe nous interpellent. Certaines veulent des photos avec moi. Elles sont iraniennes, mais différentes par le faciès et certaines parties de leurs vêtements colorés. Il y a une vielle dame entièrement vêtu de vert. C'est chatoyant. Sur la tête elle a un simple foulard noué. Hier j'ai vu des femmes vêtues ainsi dans le bazar et avec un tatouage au dessus du nez. Elles me font penser aux femmes berbères de Tunisie et du Maroc. Le courant passe Nous faisons des photos et nous nous faisons de petits signes chaque fois que nous nous croisons sur le site A la sortie l'une d'elle qui vient d'acheter des sucreries m'en offre une. Les vielles pierres c'est bien mais cela ne remplace pas la richesse des contacts humains. Bon voila, Persepolis c'est fini. Lorsque nous sortons, 2h30 après, les groupes arrivent. Il était temps que nous partions.
Persepolis Pasargades
Quelques kilomètres après Persépolis on s'arrête sur le site de Naqsh-e Radjab où l'on peut voir trois bas reliefs. Deux représentent des scènes d'investiture où le roi reçoit la couronne des mains du dieu ailé Ahura Mazda. Sur les deux bas reliefs le visage du dieu a été martelé par les musulmans qui s'opposaient au polythéisme.
Un peu plus loin encore se trouve le site de Naqsh-e Rostam où l'on découvre quatre tombes dont celle de Darius I . Les tombeaux ont une façade en forme de croix. Le haut de la façade est décoré avec les mêmes motifs que l'on avait sur les tombeaux de Persépolis. Le roi devant un autel de feu surmonté du soleil, de la lune et du symbole ailé du dieu est soutenu par les 28 nations vaincues. Les façades de ces tombeaux sont beaucoup moins bien conservées que celles des tombeaux de Persépolis.
Après une pause repas nous prenons la route pour Pasargades, site choisi par Cyrus II le grand pour édifier sa capitale. Il ne reste pas grand chose sur cet immense site désertique à part le tombeau de Cyrus II datant de 530 av JC et restauré par Alexandre le grand en 324 av JC. L'élément le plus remarquable du site est un « génie ailé » sur le portail de l'ancienne salle d'audience....pas de chance il est en partie caché par les échafaudages des archéologues.
Nous poursuivons notre route vers Abarqu. Les paysages alternent entre zones désertiques et zones cultivées. On n'est jamais très loin des montagnes pierreuses.
A l'entrée d' Abarqu se trouve une grosse glacière (le principe date de 500 ans av JC, celles qui existent encore ont quelques centaines d'années; importées dans les montagnes au nord de Marseille au 17eme s.) dans laquelle étaient conservés les blocs de glace rapportés des montagnes ou fabriqués dans la glacière. Sur une colline s'élève le Gonbad-e Ali, une tour funéraire hexagonale.
La nuit arrive rapidement lorsque le soleil se couche. Il n'est pas facile de conduire même si
la route est une double voie. Nous arrivons à19h à Yazd. Il faut un peu de temps au chauffeur pour trouver notre hôtel qui est en fait en plein centre ville.

samedi 22 octobre 2016

CHIRAZ


++++PHOTOS

Ce matin on a démarré un peu au ralenti. En plus il a fallu déménagé dans l'annexe de l'hôtel. Mais on y a gagné car c'est tout neuf.
Mosquée Nazir al Molk ( juste en face de la rue de notre hôtel) C'est une construction qadjar du XIX. Belles faïences avec des motifs de vases contenant des fleurs roses. Le plus chouette c'est la salle dite d'hiver. Les arcades sont fermées par des portes à vitraux. C'est super avec la lumière du matin. A l'intérieur belles arches aux motifs géométriques soutenues par des piliers en torsades. En suivant un guide parlant français on apprend que pour la prière il y a le coran, un chapelet ( héritage chrétien) et un galet rond, sacré, sur lequel on appuie le front lorsqu'on se prosterne. A l'opposé de la salle d'hiver se trouve une salle un peu semblable qui sert de salle d'exposition pour les portraits des généreux donateurs ayant contribué à la restauration du lieu. De cette salle part un escalier qui conduit a un puits très profond, 22m explique un guide à des touristes espagnols.
Hammam Vakil ou Vakil therm : près de la Mosquée du même nom. Construit sous le règne de Karim Khan 1750....il a été restauré avec goût. La salle principale de forme octogonale comporte un bassin central qui glougloute agréablement et qui est surmonté d'un beau dôme entouré de fresques. Autour, des alcôves abritent des personnages en cire qui reconstituent les scènes du hammam. Papotage autour d'un thé, lecture, massages....la vie était dure au hammam! Dans les différentes pièces la lumière est apportée par des ouvertures au centre des dômes.
Mosquée Vakil (du régent) un groupe de touristes allemands est en train de sortir et nous nous trouvons presque seuls dans l'immense cour. Au fond se trouve une grande salle avec ses 48 piliers sculptés en torsade. Je ne les ai pas comptés, je l'ai lu sur un guide.
Direction la citadelle de Karim Khan. Je la trouve belle avec ses murs en briques beige- rosé. Dernière étape de la matinée le Shapouri pavillon et garden. C'est sensé être un restaurant dans un agréable jardin. Mais porte close.
Au passage JC s'arrête dans un magasin de téléphones car il a acheté une carte sim à l'aéroport et il ne parvient pas à l'activer. Après avoir fait quatre boutiques, force est de constater qu'il y a un problème. Il nous faudra quatre jour pour trouver quelqu'un de compétent et sympa pour faire marcher le téléphone: moralité: éviter l’aéroport pour acheter une carte sim et ne parter pas avant qu'elle soit activée!
Pause repas et café puis nous repartons en direction du mausolée d'Hafez, un grand poète local. C'est un peu loin et nous décidons de tester les bus locaux. Heureusement que les gens sont sympas et prévenants. Le bus nous arrête a peu de distance de l'entrée.
Mausolée de Hafez. Un joli jardin avec des bassins conduit à un portique . Une volée de marches permet d'atteindre la plate forme où se trouve le mausolée, un petit pavillon ouvert surmonté d'une coupole. Un mausolée est toujours surmonté d'un toit en forme de coupole ( dixit une guide...).
Nous sommes attirés par la bibliothèque où nous sommes reçus par la bibliothécaire . Le lieu est très agréable. Nous le lui disons et elle est ravie. Le boulot n'est jamais loin et elle me donne une idée pour marquer l'emplacement des livres empruntés ;
Beaucoup de gens nous saluent avec le peu d'anglais qu'ils possèdent. « Welcome to Iran ». Ça me va bien vu que je suis assez nulle en anglais. Les femmes m'abordent facilement. De façon générale elles sont assez maquillées, en particulier les plus jeunes qui ne portent qu'un léger foulard. Elles s'épilent les sourcils qu'elles redessinent avec du mascara marron. J'ai eu droit à une démonstration avec un petit groupe de jeunes filles qui nous ont interpellé gaiement. Leur sac à main est une véritable trousse de maquillage. Mon foulard glisse et elles s'interpellent. Je comprends qu'elles envient ma coupe de cheveux courts.
Jardin de Bagh-e Eram : Il est assez loin vers l'ouest de la ville. Nous cherchons un bus. Le chauffeur d'un petit bus nous fait monter. Nous sommes l'objet de la curiosité des voyageurs. Mais une curiosité bienveillante. On nous salue, on nous sourit. Finalement le chauffeur nous dépose devant l’entrée du jardin et refuse de nous faire payer. On a des leçons à prendre pour l'accueil.
Dans le jardin la promenade sous les grands cyprès est agréable. Dommage, ce n'est pas la saison des roses. La roseraie fait la fierté de ce jardin. Nous sommes très prêt des montagnes qui entourent la ville de couleur rose en cette fin de journée avec le soleil couchant.

IRAN 2016 Jeudi 20 octobre et vendredi 21 octobre Venelles Shiraz

Marseille Athènes d'abord puis Athènes Téhéran. Deux vols d'environ deux heures et demi. Plutôt facile.
Avant de sortir de l'avion j'enfile ma tunique et je couvre mes cheveux avec un foulard. Les formalités de visa nous prennent un peu de temps.
Petite angoisse au moment de récupérer les bagages. Pas de sac. En fait nous les cherchions au mauvais endroit et nos bagages sont bien arrivés mais sur un autre tapis Ouf!
Il est deux heures du matin heure locale. La fatigue se fait sentir. Mais il faut faire du change et se renseigner sur le moyen d'aller jusqu'à la première station de métro pour rejoindre l'autre aéroport d'où part notre avion pour Shiraz. Pas de bus. Il faut prendre un taxi. Ensuite commence un long parcours en métro. L'aéroport est loin du centre et il faut changer deux fois de ligne. Ce n'est qu'en changeant de ligne que je me rends compte que dans chaque station il y a une zone réservée aux femmes. C'est devant cette zone que s'arrêtent les rames spéciales pour les femmes et qui sont séparées de celles des hommes par une porte. J'ai fait la première partie du voyage avec les hommes sans que personne ne me fasse de remarque.
Les gens sont discrets et serviables. Si l'on fait mine de chercher quelque chose ils s'approchent et essaient de rendre service.
Nous voici enfin à l'autre aéroport. ( deux heures de transport à six heures du matin ..dans la journée cela ne doit pas être facile). Nous avions réservé le vol Téhéran /Shiraz depuis la France. Mais un jeune couple de français a pris directement billet en arrivant à l'aéroport. Moralité ils sont partis avant nous car nous avions pris des « délais » de sécurité et impossible de changer le vol. Il y a de nombreux vols Téhéran /Shiraz.
C'est enfin le départ pour Shiraz. Une heure et demi après nous voici arrivés. Le taxi met peu de temps pour nous conduire au centre ville. C'est vendredi, tout est fermé et il n'y a pas de circulation. Nous posons nos bagages et nous partons à la découverte du quartier. Nous sommes à deux pas de la mosquée Nasir al-Molk. Nous la visiterons demain matin. Il semble que ce soit mieux pour la lumière. Nous faisons halte au Bagh e-Narajestan . Le jardin nous fait penser à un jardin andalous, mais beaucoup plus petit. Le pavillon Qadjar. Des petits miroirs partout. De magnifiques plafonds en bois peint et des portes en marqueterie. Un petit bijou. En sortant nous allons jusqu'au quartier Valik. Le bazar est fermé. Du coup nous décidons que nous ferons une visite groupée de la mosquée du bazar et des thermes le lendemain. Dans les rues au nord du bazar se tient un marche "spontané". Il y a un monde fou. Des hommes, surtout, qui vendent et achètent.
Qu'en est-il de la tenue vestimentaire des femmes. Beaucoup portent le hidjab noir et le tchador noir Les autres ont un simple foulard qui laisse voir les cheveux de devant. Leur tenue est complétée par une tunique. Les femmes sont souvent assez maquillées. Il semble que la mode actuelle consiste a se maquiller et s’épaissir les sourcils et aussi à accentuer la forme de la bouche avec du rouge. Mais même chez ces femmes à la tenue vestimentaire plus légère le noir reste la couleur dominante.

terminologie
http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20100422.OBS2866/hidjab-niqab-tchador-burqa-les-differents-voiles-islamiques.html

dimanche 17 avril 2016

Majorque côte sud



                                                                        ++++PHOTOS

vendredi 15 avril 2016