++++PHOTOS
Ce matin on a démarré un peu au
ralenti. En plus il a fallu déménagé dans l'annexe de l'hôtel.
Mais on y a gagné car c'est tout neuf.
Mosquée Nazir al Molk ( juste en face
de la rue de notre hôtel) C'est une construction qadjar du XIX.
Belles faïences avec des motifs de vases contenant des fleurs roses.
Le plus chouette c'est la salle dite d'hiver. Les arcades sont
fermées par des portes à vitraux. C'est super avec la lumière
du matin. A l'intérieur belles arches aux motifs géométriques
soutenues par des piliers en torsades. En suivant un guide parlant
français on apprend que pour la prière il y a le coran, un
chapelet ( héritage chrétien) et un galet rond, sacré, sur lequel
on appuie le front lorsqu'on se prosterne. A l'opposé de la salle
d'hiver se trouve une salle un peu semblable qui sert de salle
d'exposition pour les portraits des généreux donateurs ayant
contribué à la restauration du lieu. De cette salle part un
escalier qui conduit a un puits très profond, 22m explique un guide
à des touristes espagnols.
Hammam Vakil ou Vakil therm : près de
la Mosquée du même nom. Construit sous le règne de Karim Khan
1750....il a été restauré avec goût. La salle principale de forme
octogonale comporte un bassin central qui glougloute agréablement et
qui est surmonté d'un beau dôme entouré de fresques. Autour, des
alcôves abritent des personnages en cire qui reconstituent les
scènes du hammam. Papotage autour d'un thé, lecture, massages....la
vie était dure au hammam! Dans les différentes pièces la lumière
est apportée par des ouvertures au centre des dômes.
Mosquée Vakil (du régent) un groupe
de touristes allemands est en train de sortir et nous nous trouvons
presque seuls dans l'immense cour. Au fond se trouve une grande salle
avec ses 48 piliers sculptés en torsade. Je ne les ai pas comptés,
je l'ai lu sur un guide.
Direction la citadelle de Karim Khan.
Je la trouve belle avec ses murs en briques beige- rosé. Dernière
étape de la matinée le Shapouri pavillon et garden. C'est sensé
être un restaurant dans un agréable jardin. Mais porte close.
Au passage JC s'arrête dans un magasin
de téléphones car il a acheté une carte sim à l'aéroport et il ne
parvient pas à l'activer. Après avoir fait quatre boutiques, force
est de constater qu'il y a un problème. Il nous faudra quatre jour pour trouver quelqu'un de compétent et sympa pour faire marcher le téléphone: moralité: éviter l’aéroport pour acheter une carte sim et ne parter pas avant qu'elle soit activée!
Pause repas et café puis nous
repartons en direction du mausolée d'Hafez, un grand poète local.
C'est un peu loin et nous décidons de tester les bus locaux.
Heureusement que les gens sont sympas et prévenants. Le bus nous
arrête a peu de distance de l'entrée.
Mausolée de Hafez. Un joli jardin avec
des bassins conduit à un portique . Une volée de marches permet
d'atteindre la plate forme où se trouve le mausolée, un petit
pavillon ouvert surmonté d'une coupole. Un mausolée est toujours
surmonté d'un toit en forme de coupole ( dixit une guide...).
Nous sommes attirés par la
bibliothèque où nous sommes reçus par la bibliothécaire . Le lieu
est très agréable. Nous le lui disons et elle est ravie. Le boulot
n'est jamais loin et elle me donne une idée pour marquer
l'emplacement des livres empruntés ;
Beaucoup de gens nous saluent avec le
peu d'anglais qu'ils possèdent. « Welcome to Iran ». Ça
me va bien vu que je suis assez nulle en anglais. Les femmes
m'abordent facilement. De façon générale elles sont assez
maquillées, en particulier les plus jeunes qui ne portent qu'un
léger foulard. Elles s'épilent les sourcils qu'elles redessinent
avec du mascara marron. J'ai eu droit à une démonstration avec un
petit groupe de jeunes filles qui nous ont interpellé gaiement. Leur
sac à main est une véritable trousse de maquillage. Mon foulard
glisse et elles s'interpellent. Je comprends qu'elles envient ma
coupe de cheveux courts.
Jardin de Bagh-e Eram : Il est assez
loin vers l'ouest de la ville. Nous cherchons un bus. Le chauffeur
d'un petit bus nous fait monter. Nous sommes l'objet de la curiosité
des voyageurs. Mais une curiosité bienveillante. On nous salue, on
nous sourit. Finalement le chauffeur nous dépose devant l’entrée
du jardin et refuse de nous faire payer. On a des leçons à prendre
pour l'accueil.
Dans le jardin la promenade sous les
grands cyprès est agréable. Dommage, ce n'est pas la saison des
roses. La roseraie fait la fierté de ce jardin. Nous sommes très
prêt des montagnes qui entourent la ville de couleur rose en cette
fin de journée avec le soleil couchant.
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