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vendredi 28 octobre 2016

ISFAHAN J2


++++PHOTOS


On prend un taxi ou  plus exactement un faux taxi ( c'est à dire une voiture qui s'arrête avec un chauffeur qui dit « taxi ») . A éviter. Le notre se perd sur la route de la Jame mosquée ou mosquée du vendredi. Il finit par nous laisser pas trop loin et ce n'est qu'en sortant de la voiture que je me rends compte que j'ai oublié de mettre un foulard ce matin. Vite, vite, une solution de remplacement. Heureusement que je trimbale une chemise de JC au fond de mon sac. Elle va finir sur ma tête en guise de foulard. Finalement je vais trouver un foulard mettable sur un stand du bazar. Je voulais éviter le noir. C'est réussi car j'ai trouvé du rouge pétard. La mosquée du vendredi est très différente des autres mosquées. Elle est d'une grande sobriété. A voir le Gombad-e Khali avec sa magnifique coupole en briques. Et puis les grandes et grosses colonnes. Cela évoque l'art roman qui nous est familier.
En continuant en direction de la place de l'imam nous passons devant le mausolée de Baba Kasim. Encore des faïences bleues. Nous voici sur la place (ex-Royale (rebaptisée Komeny). Elle est magnifique. A chacun des quatre points cardinaux se trouve une curiosité. Plein ouest et au milieu de la place se trouve le palais d'Ali Qapu. Malgré ses six étages il parait modeste. Le talar ( balcon) du premier étage avec ses hautes colonnes en bois lui donne une allure aérienne. Remarquable la salle de musique du dernier étage avec ses alvéoles conçues pour donner une bonne acoustique.
Pause repas puis shopping.  
Nous voici maintenant prêts à visiter l'immense mosquée de l'imam. Des faïences partout avec une dominante bleu et jaune.Le revêtement extérieur de la coupole est en restauration. Nous pouvons voir la  technique utilisée. Dans un coin de la mosquée des artisans sont en train de travailler sur la restauration extérieure de la coupole à partir d'un gabarit, une tranche de coupole grandeur nature. Il découpent et ajustent des morceaux de faïence un par un. Un guide parlant français explique que cela fait 15 ans qu'il fait visiter la mosquée et qu'il voit la coupole en restauration . Il a fallu 17 ans (1602-1619) pour la construire. Il en faudra peut être plus pour la restaurer. Mais les moyens humains ne sont sans doute pas les mêmes.

Étape suivante, trouver Hamrani, le marchand de gaz ( nougat) le plus réputé d'Ispahan. C'est un jeune homme qui me l'a conseillé lorsque nous attendions dans la boutique d'Iran Cell. Heureusement que j'ai eu la bonne idée de lui demander d'écrire le nom et l'adresse en Farsi. C'est quand même  plus facile pour demander son chemin. Nous y voilà. Les iraniens font la queue et achètent des piles de boites. La devise des propriétaires, en gros c'est" nos gaz se méritent, nous ne vendons nos produits que dans notre boutique, nulle part ailleurs en Iran ou dans le monde" et apparemment, vue l'affluence, ça marche. Pour nous c'est une boite de gaz à la pistache, emballage individuel de chaque morceau dans un papier vert avec 42% de pistaches pour 210000 rials. Un régal!
Il y a d'autres types de gaz dans la boutique mais une cliente nous conseille ceux à la pistache, the best! nous précise-t-elle. Pour nous aider elle nous écrit le nom en Farsi. En effet il faut faire la queue, demander ses produits, payer et muni d'un ticket aller récupérer ses  achats.
Nous en avons plein les pattes et nous décidons de rentrer en passant devant l’hôtel Abasii ancien caravansérail (plus rien à voir). En chemin alors que nous avons un plan à la main une dame distinguée nous interpelle en anglais pour nous demander si nous avons besoin d'aide. Comme elle comprend que nous sommes français elle se met à nous parler dans un parfait français qu'elle a appris dans une école française de confession catholique il y a de cela quelque années....aujourd’hui elle est guide touristique francophone. Mais c'est vendredi, elle ne travaille pas et fait visiter la ville à  une cousine californienne. C’est dans cet état d’Amérique que se trouve la majorité des iraniens qui ont émigré nous précise-t-elle.
Un peu plus loin c'est un commerçant qui se fait notre interprète ( là aussi parlant parfaitement français )  auprès de chauffeurs de taxis pour leur expliquer la route que nous voulons prendre le lendemain.
 Enfin le soir alors que nous voulons faire la promenade des ponts ( qui sont éclairés la nuit) et aller écouter de la musique, un monsieur d'un certain âge nous explique en anglais qu'il faut aller au pont Khadju (1650) "the best " avec son système de vannes qui permettait de régler le débit de l'eau en fonction de l'offre et de la demande, donc du prix ! Pour nous y conduire il arrête une voiture et demande à un jeune chauffeur de nous enmener. C'est du Uber gratuit car il refuse qu'on le paie. Surprenant pour nous, mais cela ne fait que confirmer la gentillesse et le sens de l'hospitalité des iraniens. Très beau ce pont et surtout très vivant. Il y a ceux qui déambulent, ceux qui pique-niquent sous les arches, ceux qui chantent seuls ou à plusieurs des chants dont un " iranien québécois" nous dit qu'ils font parti du patrimoine culturel.
 
Retour vers le pont Si-e-Pol en passant devant le pont Choobi. Repas pizzas/glaces et retour à l’hôtel en franchissant le lit à sec de la rivière Zayandey-rud par le pont Si-e-pol.

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