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lundi 23 janvier 2017

De Barichara à Bucaramanga dimanche 22 janvier


++++PHOTOS
C'est grand la Colombie alors forcement il y a des étapes de transfert. Aujourd'hui c'était le bus, demain ce sera l'avion. Il nous a fallu 5 h avec un changement à San Gil. Les bus sont confortables, mais les routes souvent sinueuses et en plus il y a de la circulation. Les camions roulent même le dimanche. A mi distance entre San Gil et Bucaramanga la route descend en lacets vers le rio Chicamocha. Une descente impressionnante au milieu d'une végétation de cactus candélabre. Ensuite, le long du Rio c'est une oasis. On y voit de nombreuses installations de loisirs, aires de pique-nique, restaurants, piscines. A notre arrivée à la gare routière a l'entrée de Bucaramanga nous prenons un taxi. Le conducteur,un vieux monsieur nous fait la pub. Il y a tout dans cette ville l'eau pure de la montagne, la lumière, le gaz ( je n'ai pas bien compris mais il semple que la province bénéficie d'une certaine autonomie énergétique) les écoles , l'université "excellente". Notre Installation à l'hôtel est rapide. Nous partons pour la petite ville voisine de Giron. Là, dans le centre, nous retrouvons la Colombie coloniale avec les rues pavées, les maisons anciennes blanchies à la chaux et les boiseries marrons. La place principale avec sa cathédrale et son jardin et les petites places alentours. Il y a un monde fou. Tout est là pour le plaisir des enfants avec les vendeurs de ballons, les loueurs de voiturettes électriques, les ateliers de dessin...Mais aussi la gourmandise. La spécialité de Giron : au fond d'un grand verre, de la mangue en petits morceaux, puis de la glace pilée en grande quantité. Tout cela est recouvert d'un espèce de sirop rouge. pour la déco des fraises, une prune, quelques tranchettes de pommes. Le tout est recouvert de crème de lait et de sirop vert et rouge. Il y a aussi la "pina mix" , un ananas creuse rempli d'un mélange de morceaux d'ananas, de glace et de crème de lait. Il y a aussi les pâtisseries qui ne désemplissent pas. Les colombiens sont sans arrêt en train de manger, et tout particulièrement des mets sucrés...et cela se voit.....
 A Seize heures les cloches de la cathédrale se mettent à sonner à la volée. Très vite la cathédrale est pleine. Il y a des gens qui ont apporte des tabourets, d'autres qui restent debout. Sur le coté du cœur il y a un jeune homme qui fait des essais de micro avec son piano électrique. On se demande s'il va y avoir un concert. Le jeune homme se met à jouer, les gens  tapent dans les mains et voila que le cure apparait et que commence la messe. Impressionnant. Tout le monde n'est pas à l'église. Dehors sur les marches du parvis beaucoup se sont installés à l'ombre pour regarder un mime qui s'amuse a imiter les gens qui passent. C'est drôle et il y a une bonne humeur générale communicative.

samedi 21 janvier 2017

Barichara à Cabrera samedi 21 janvier


++++PHOTOS
Ce matin nous commençons la matinée en allant à la poste expédier des vêtements que nous retrouverons à Bogota à notre retour. Nous nous sommes trop chargés.
Ensuite nous partons en randonnée. Direction Cabrera par l'autre partie du Camino Real. Impossible à trouver. Nous suivons une piste poussiéreuse. Nous supposons qu'il s'agit du chemin qui a été recouvert. Quelques indices nous y font penser. Un panneau parlant des oiseaux, identique à celui vu la veille sur le CR de Guane, un marquage en carrés jaunes. Il faudra attendre d'être presque à Cabrera pour retrouver le chemin d'origine empierré et bordé de murs de pierres. C'est la dernière partie, la descente sur Cabrera. Le chemin très ombrage sert aussi, comme souvent ici, de chemin de croix; on suit les stations jusqu’à l'entrée du village. c'est un village colonial typique avec sa belle place carrée devant l'église, ses grands arbres. Je ne me sens pas capable de faire le retour( 7km) a pieds. Il n'y a pas de bus direct pour Barichara. Il faut passe par San Gil ce qui prend 1h 15 puis changer et prendre un bus pour Barichara 3/4 d'heure. Quelle expédition! Il faut avoir du temps et aimer marcher.

vendredi 20 janvier 2017

Barichara vendredi 20 janvier.


++++PHOTOS
Ce matin nous partons en randonnée. Il s'agit d'aller à pieds jusqu'au petit village de Guane en prenant le Camino Real qui démarre en haut du village à coté du parc des arts. Il s'agit d'un chemin empierré. De Barrichara à Guane  c'est de la descente. Le chemin est agréable. Mais c'est très sec et beaucoup de fermes sont abandonnées. Par contre il y a de nombreux oiseaux et surtout des colibris impossibles à photographier tellement ils bougent de branches en branches. Le petit village de Guane est coquet. Nous visitons l'église, puis le musée paléontologique. Pour ce dernier il s'agit d'une visite guidée en espagnol. C'est la gardienne des lieux qui s'en charge et elle fait des efforts pour se faire comprendre. Il y a 120 millions d'années, comme à Villa de Leyva, Guane était  sous les eaux. De nombreux fossiles marins ont été découverts, ammonites, poissons, mollusques en tout genre et même des vertèbres d'un plésiosaure. En regardant bien on peut voir des fossiles sur les pierres du chemin, des murs des maisons...le musée renferme aussi une momie Guane qui a 600 ans. Il s'agit d'une jeune femme de 16 ans, nous dit la guide qui a été enterrée en position fœtale.  Et puis il y a de nombreux objets liturgiques datant de la colonisation. Après un repas classique nous reprenons la route du retour mais par un chemin différent. Il fait très chaud et il faut avaler les 400m de dénivelé. Après 14 km nous arrêtons un tchuktchuk pour nous faire faire les deux derniers kilomètres. Nous avons bien mérité de faire une halte à la pâtisserie pour déguster une glace. Nous ne sommes pas les seuls. Cette pâtisserie ne désemplit pas. Pas étonnant que la majorité des habitants de ce pays et y compris les enfants soient en surcharge pondérale. C'est même impressionnant! Nous n'avons pas du tout les mêmes critères esthétiques. Cela risque d’être bientôt un problème de santé publique. En fin de journée nous parcourons les rues de Barichara.  Nous montons, nous descendons...il y a peu de monde, c'est agréable et joli. Murs blancs et boiseries vertes pour la plupart des maisons.  Des patios on ne voit rien sauf les plantes qui dépassent des murs, les bougainvilliers qui tombent en cascades éclatantes sur les murs blancs.Il y a plusieurs églises.  Toutes sont construites en bloc de pierres ocres. C'est sobre et très réussi.

jeudi 19 janvier 2017

Guadalupe mercredi et jeudi 18 19 janvier


18 janvier:
8 h, départ en bus pour Arcabuco. D'une route étroite et empierrée on passe à des petits chemins de campagne. Une promenade bucolique à travers la campagne. De jolies "finca" coquettes et fleuries, des vaches dans les prés, "normandes" nous précise le chauffeur de bus  qui semble bien connaitre les vaches et la France avec les reportages sur le "tour de France" . Comme quoi???? Il est très fier du champion colombien qui a fini troisième en 2016. Il est aussi très fier de son pays, des paysages, du bon air et espère que nous en dirons du bien. Pas de problème jusqu’à maintenant nous sommes ravis. Il commente : "ici des patates, là des mûres"...Et c'est comme cela que nous comprenons que les mûres qui donnent les fameux "jugo de mora" sont cultivées comme chez nous les framboisiers. Il nous faut une heure un quart pour faire les 25 km entre Villa de Leyva et Arcabuco. Mais nous ne regrettons pas la balade.
Il nous faut attendre presque deux heures pour prendre un bus en direction de Oiba. La route est sinueuse et traverse aussi la campagne. Nous changeons d'altitude et cela se voit au niveau de la température, bien plus chaude,  et des cultures ( beaucoup d'orangers par exemple). Nous arrivons a Oiba vers 13h30. La camionnette pour Guadalupe vient de partir et la prochaine est a 15h nous dit-on. Alors nous allons manger.  Tout a coup nous voyons arriver un jeune homme qui était avec nous dans le bus précédent.  Il nous explique du mieux qu'il peut que la camionnette qui va à Guadalupe va partir à 14h30 et qu'il faut que nous venions. Nous avons de la chance d'avoir des " protecteurs". La camionnette est un " bâché" . Il faut d'abord charger les bagages sur le toit. Nous sommes serrés les uns contre les autres. Les gens comprennent vite que nous ne parlons pas espagnol. C'est dommage car une fois de plus nous ne pouvons pas  beaucoup échanger.
La encore la réalité de la route étroite et en travaux déjoue les pronostics : c'est une heure trente qu'il nous faut pour arriver a Guadalupe et pas une demi-heure. Il est donc déjà 16h lorsque nous débarquons sur la place centrale, son église éclairée par le soleil couchant et ses palmiers géants. Le restaurant " Bonanza" est juste a un coin de la place. Jose, le propriétaire nous conduit à l'hôtel qui se trouve à l'entrée du village sur la route qui vient d'Oiba.Nous sommes à Guadalupe pour aller voir les piscines naturelles creusées dans les rochers par les tourbillons de l'eau.  Jose nous conduit aux "balneario de Gloria et de salitre" Nous en profitons pour faire trempette. Il est déjà 17h, mais l'eau est tempérée. C'est chouette! Nous préférons Salitre. Nous rentrons à pieds et passons la fin de l'après - midi a balader dans les rues autour de la place principale. Il fait doux. Les gens sont sur le pas des portes. La ville a garde sa configuration de ville coloniale.Nous sommes les seuls étrangers. Après une bière- apéro dans l'épicerie -bar du coin de la place nous allons manger au Bonanza . Nous sommes seuls. Le repas est simple et bon. Jose nous passe un livre qui a été fait lors de l'anniversaire des 300 ans de Guadalupe en 2015. A l'origine on trouve des andalous. Le métissage s'est fait en faveur du coté espagnol et pas mal de gens sont plutôt clairs de peau et grands. C'était plutôt l'inverse à Villa de Leyva. En plus des vaches à lait , des fruits et légumes les paysans produisent du cacao et du café. Guadalupe est un joli détour mais il faut avoir du temps

19 janvier:
Ce matin il fait un temps magnifique, un beau soleil et après la pluie de la nuit il y a une belle lumière. 
Notre objectif est le " balneario de las Gachas". Le sentier démarre a cote de la station service a l'entrée
 du village. Les gens nous saluent " buenos  dias" , nous sourient. Au départ c'est un chemin qui dessert 
des exploitations agricoles. Mais très vite ce n'est plus qu'un sentier pave que l'on ne peut emprunter qu'a 
pieds ou a cheval. Le cheval reste un bon moyen de se déplacer dans le coin. Nous sommes en pleine
 campagne. Autour de nous des collines couvertes de prairies verdoyantes. Des troupeaux de vaches et
 parfois quelques chevaux. On rencontre quelques paysans a cheval. J'ai remarque qu'en plus de leur
 habituel chapeau ils ont souvent une sorte d'écharpe sur l'épaule. Un poncho léger me précisera plus tard
 une colombienne. Ils ont beaucoup d'allure. Il y a aussi beaucoup d'oiseaux et de papillons. C'est une 
super balade. Et au bout il y a la rivière avec ses marmites , trous dans le lit rocheux, sortes de baignoires
 dans lesquelles on peut se baigner. Attention ça glisse et l'eau n'est pas très chaude. Mais qu'est ce que 
c'est agréable!
Un dernier repas au "Bonanza" avant de prendre " la camioneta" pour rejoindre Oiba"  . Une nouvelle fois
 c'est une bonne surprise. Le chauffeur nous fait prendre le chemin des écoliers. Nous sillonnons la 
campagne pour déposer les enfants qui sont sortis de l'école. Ici une plantation de cafe, la des cacaoyers
 et partout des prairies avec des vaches et des maisons coquettes et fleuries. Dans la voiture avec nous un
 couple. Nous essayons de communiquer. Je comprends que la dame est professeur des écoles, qu'elle a
 47 ans et que la retraite des enseignants est a 55 ans. Toutes proportions gardées le salaire des
 enseignants colombiens semble assez intéressant. A Oiba  nous montons immédiatement dans un bus 
pour San Gil. La il nous faut aller au terminal central pour avoir une correspondance pour Barichara. 
Il est un peu tard pour se faire une idee de la ville .

mardi 17 janvier 2017

Villa de Leyva mardi 17 janvier : plongée dans le passé.


++++PHOTOS
Ce matin j'ai plein de courbatures dans les cuisses, souvenir de la laguna d'Iguaque. C'est à pieds que nous partons pour notre périple dans le passé. Il fait chaud et nous devons longer la route asphaltée, puis une route poussiéreuse pour atteindre le site de l'observatorio solar Muisca. Le site est compose de trois parties. Un lieu sacre, l'observatoire astronomique avec ses deux rangées de colonnes alignées (est ouest) et dont beaucoup ont été sectionnées Entre ces deux rangées parallèles de monolithes  on a mesure une distance de neuf mètres. En fonction de l'ombre projetait par le soleil les indiens pouvaient déterminer leur calendrier de plantations, leurs saisons et bien sur les équinoxes et les solstices. Les indiens Muisca adoraient la lune et le soleil. Leur activité essentielle étant l'agriculture on comprend l'importance d'un tel observatoire solaire. La météo de l'époque en quelque sorte...
Tout autour des monolithes en forme de phallus symboles de fertilité humaine et en relation avec la fertilité des terres. La troisième partie est une tombe collective dont les archéologues pensent qu'elle abritait les corps des spécialistes en cosmogonie du site. La civilisation Muisca s'est développée entre 1000 et 1500. Ce sont les envahisseurs espagnols qui ont été a l'origine de sa disparition au XVI.
Bien avant les Muisca, il y a 120 millions d’Années, au crétacé, la région était sous les eaux. C'est ainsi qu'a été découvert un fossile de bébé Kronosaurus  Il mesure sept mètres de long . Mais sa longueur réelle est estimée a un peu plus de 9 mètres. Le fossile est resté a l'emplacement ou il a été découvert. Un musée a été construit autour de lui pour le protéger. Le kronsaurus était un reptile marin qui ressemblait à un gros crocodile. On pense qu'il se nourrissait d'animaux de la même espèce plus petits, de poissons et de mollusques.
 Jamais deux sans trois dit l'adage. Alors nous voici en train  de visiter le "centro de investigaciones paleontologicas, situé de l'autre coté de la route par rapport a "El fosil".
Un musée moderne ou à travers une vitre on voit travailler les paléontologues.  Au centre du musée, un spécimen complet de plésiosaures avec sa petite tête ( aux grandes dents), son long cou. C'était un reptile marin d'environ 6 m de long qui se nourrissait de bélemnites et de poissons. A cote, un autre reptile marin, mais aussi le fossile d'une énorme tortue marine, des fossiles de poissons et des ammonites. Une très belle collection avec une présentation agréable.
Retour a pieds vers villa de Leyva. Une bonne trotte sous le soleil. Nous arrivons en ville a l'heure du repas avec 13km dans les jambes. Le repas est le bienvenu.
Nous passons l'après-midi a déambuler dans la ville. C'est beaucoup plus agréable en semaine. Nous en profitons pour entrer dans le patio central de l'hôtel de ville. Il est même possible d'accéder au balcon qui donne sur la plaza mayor. Nous poussons jusqu'au cloitre San Augustin. Dans l'ancienne église on peut voir une expo sur les biotopes aquatiques.
Une belle journée, plein les jambes et plein les mirettes

La lagune d'Iguaque lundi 16 janvier

++++PHOTOS
Encore une journée qui commence tôt. Nous prenons le bus d'Arcabuco à 7h et nous nous faisons déposer au lieu dit " la casa de piedra" d’où  part le chemin qui conduit à l'entrée du parc appelé sanctuaire de "flora y fauna de Iguaque". Après trois kilomètres de marche sur le chemin on arrive au poste des forestiers. C'est la que l'on s'acquitte du droit d'entrée et que l'on donne des informations sur son identité. Les trois kilomètres sont agréables et faciles. De part et d'autre du chemin des champs cultivés et des prés ou paissent des vaches. Sur les arbres des plantes epyphites de la famille des orchidées. Nous sommes au poste des gardes forestiers vers 9h en même temps que trois jeunes filles. La garde forestier nous montre une carte du sentier, nous conseille d'en faire une photo et nous fait un tas de de recommandations  C'est normal compte tenu de la difficulté de la randonnée et des conditions météo qui peuvent changer constamment, ceci étant nous n en avons compris qu'un tout petit peu! 700m d'un sentier empierré permettent d'atteindre la centre d'accueil des visiteurs où l'on peut séjourner. Nous prenons un café avant de démarrer. Il reste 4 km a faire et 800 m de dénivelé. Immédiatement nous sommes dans l'ambiance. Le sentier est raide, humide , boueux. Une vigilance et une tension de chaque instant sont nécessaires pour éviter de glisser ou de s'enfoncer dans la boue. A chaque instant nous apprécions d'avoir des bâtons de marche C'est très éprouvant. Nous doublons les trois jeunes filles qui sont parties avant nous. Une d'elles semble assez fatiguée. De plus elles ne sont pas très bien équipées. Le chemin est balisé. Il y a des "stations" au niveau desquelles un panneau indique le chemin restant à parcourir. A la station 7 nous sortons du bois. Devant nous le chemin entre de gros blocs de pierres monte droit. Un jeune couple parti avant nous nous laisse passer. La pente est vraiment dure. Finalement nous prenons un sentier sur la droite. Il semble monter plus raisonnablement et il correspond à la trace que JC a sur son Gps. Il est midi et nous nous fixons  d’arrêter l'ascension a12h30.
La vue sur la vallée est extraordinaire. La végétation autour de nous a beaucoup changée. Nous voyons enfin la plante typique du coin, un arbuste appelé frailejon. Mais Toujours pas de lagune.  Il reste 10 minutes. Et tout a coup de la brume là devant nous. Nous pensons que c'est un signe, qu'elle est enfin là, certainement pas très loin. Et puis un peu au dessus de nous nous apercevons la silhouette d'un marcheur. C'est là nous crie-t-il. Nous redoublons d'effort et nous atteignons le point de vue à 3600m à12h 30. Il était temps! Nous la voyons au loin cette fameuse lagune. Un rapide pique nique d'un quart d'heure et nous sommes prêts à repartir. Les trois jeunes filles et le couple arrivent. Ils continuent en direction de la lagune. Pas très prudent...le temps change sans arrêt et il faut tenir compte de la difficulté du chemin pour la descente. Alors que nous venons de descendre toute la partie sèche nous voyons arriver un groupe de trois personnes. Nous essayons de leur conseiller de redescendre. La femme semble avoir des difficultés. Peine perdue. Il nous faudra deux bonnes heures pour redescendre jusqu'au centre d'accueil des visiteurs. Nous sommes très contractés. La descente a été éprouvante. Là, le personnel du centre nous questionne sur les autres touristes. Ils sont inquiets lorsque nous leur apprenons que les cinq jeunes ont continué vers la lagune et encore plus lorsque nous leur disons que nous avons vu le groupe de trois attaquer la dernière partie très pentue. Et ils ont de quoi être inquiets. La femme nous disent- ils est enceinte. Il y a vraiment des fous. Alors que nous abordons la dernière partie de la descente nous croisons les garde forestiers qui grimpent. L'un d'eux porte une corde. Ils doivent s'attendre au pire. Finalement nous sommes à la casa de piedra a 16h, juste à temps pour prendre le bus qui revient d'Arcabuco. Nous sommes bien fatigués: 16 km de marche, 1100 m de dénivelé pour atteindre les3600m d'altitude du point de vue sur la lagune.
Plein les mirettes mais nécessite un bon entrainement et le matériel adapté. 

dimanche 15 janvier 2017

Raquira dimanche15 janvier


++++PHOTOS
Pas de problème pour nous lever tôt ce matin. Nous avons encore du mal à récupérer du décalage horaire. Objectif du jour prendre le bus pour Raquira où se tient un marche du dimanche réputé. Ce qui surprend en arrivant de la "blanche" Villa de Leyra , ce sont les façades très colorées de Raquira, capitale de la poterie. Ici tout est fait pour le rappeler, à commencer par les grosses statues en argile cuite de la place principale. Nous arrivons tôt dans le village et les paysans qui vendent surtout des fruits et des légumes sont encore en train de s'installer. Il en est de même pour les commerçants qui vendent des poteries bien sûr mais aussi des objets en bois, des hamacs, des ponchos.....Une débauche de couleurs et d'objets en tous genres. Au milieu du village se trouve la place traditionnelle et son église encore plus traditionnelle. On se croirait dans les films des débuts de l'occupation espagnole.
Je suis un peu déçue car j'espérais trouver des gens en costume traditionnel. Il y en a bien quelques uns qui ont le chapeau, mais très peu. En même temps c'est normal avec l'évolution. Nous baladons un peu avant de nous installer à une terrasse pour prendre un café. Il faut en profiter car il est vraiment très bon et pas cher.
 Notre nouvel objectif est d'aller visiter le monastère de la Candelaria à 7 km du village. Nous prenons un taxi pour nous y conduire. Notre but est de rentrer a pieds. Il faut dire qu'il est 10h du matin et il fait chaud. Superbe monastère blanc avec son église, sa grande place, son cloitre. Il a été fondé vers 1600. Le cadre est magnifique au fond d'une vallée où coule une rivière. Pas fous ces moines....Il y a même un hôtel de luxe...tranquillité garantie. Nous rentrons à pieds en empruntant un sentier qui nous fait passer près des antennes de téléphonie. Cette balade est l'occasion d'admirer la campagne autour. Tout est bien vert et tout semble pousser. Il y a aussi de nombreuses serres. On passe à cote de fabriques de poteries et elles sont nombreuses.Nous revenons à Raquira pour manger. Nous avons repéré un petit resto ou l'on sert les saucisses traditionnelles: rellena, une sorte de boudin contenant des grains de mais, longaniza saucisse "au mètre" grillés et servis avec des petites patates rondes sautées. Apres notre bonne marche nous faisons honneur au repas. La longaniza  est la spécialité du village de Sutamarchan que l'on traverse en allant de Villa de Leyva à Raquira.  Un arrêt du mini bus nous permet d'en gouter et de constater qu'elle est vraiment très bonne et bien meilleure que celle que nous avons mange à midi. Les gens sont vraiment sympas, serviables et souriants. On se sent bien. Il y a vraiment  tout ce que nous aimons. L'ambiance chaleureuse latino, les couleurs, les villes coloniales et les paysages.