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samedi 28 janvier 2012

Laos: Luangnamtha 27/1/2012

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Une heure d'avion et nous voici dans le nord a Luangnamtha logés à la Zuela guesthouse (ce qui devrait rappeler quelques souvenirs à Nadine, l'autre ).Dés la fin de la soirée nous sentons la différence de température. Nous faisons connaissance avec une famille , les parents et quatre enfants qui font un voyage d' un an dans un bus aménagé. Après la visite du bus super aménagé et une tasse de thé nous nous retrouvons dans un bistrot autour d'un sandwich. Une aventure formidable pour les parents et les enfants (9,7,4 et 2 ans ). Le papa conduit, la maman fait faire les devoirs scolaires classiques et pour le reste c'est l'école de la vie qui les entoure dans chaque pays visité. Une belle rencontre. Au programme aujourd'hui balade en moto et découverte de la région. Mais nous avons décidé d'attendre que le soleil se lève et qu'il fasse un peu moins froid. Car ça caille !!! On a sorti la polaire. Première balade en direction d'une cascade et arrêt dans un village de minorité Lan Tan. La plupart des femmes ont encore le costume traditionnel noir, des jambières blanches et autour du coup un collier en argent . Sur le corsage des sortes de brandebourgs roses ou blancs. Les habitants sont habitués à voir passer et s'arrêter des touristes et en profitent pour essayer de vendre leurs productions : sacs, pochettes en coton et même papier de riz. Nous assistons au travail des femmes qui filent le coton. Celui-ci est tissé avant teinture, puis le tissu teint est séché au soleil. Plus loin c'est la confection de la pâte à papier de riz et le séchage sur des supports en bambou. La cascade ne vaut pas le déplacement. L'après-midi, après une pose repas au resto de la guesthouse (très bien ), nous baladons autour de la ville. Ici on plante du riz, seul ou en groupe, là on se repose ou l'on fait la fête, ailleurs encore on traite la paille qui servira pour les toits. Les maisons sont souvent en bois, sur pilotis, avec des murs en nattes. Chaque maison a son grenier sur pilotis aussi. Dans les rivières, il y a pêche, lessive, lavage...Avant d'arriver dans un village d'ethnie Thai noir, nous découvrons un cimetière animiste. Nous avions vu ce genre de cimetières au nord du Cambodge. Encore une journée pleine de découvertes.

vendredi 27 janvier 2012

Laos: Vientiane

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Une nuit de sleeping bus où dès 21h30 le silence règne (pour ceux qui craignent quelques ronflements prévoir les bouchons d'oreilles ) et tout le monde dort. Couchette pour deux, pas très large mais acceptable. La longueur est un peu juste mais bon les laotiens n'ont pas des tailles de basketteurs. Réveil 6h à l'arrivée. La gare est un peu loin du centre et nous faisons le trajet en tuk tuk. Notre guest house est en plein centre. Petit déjeuner au " café du croissant d'or ((baguette française fraîche ) . Mais au Laos il n'est pas difficile de trouver du pain qui est un des vestiges de l'occupation française. D'ailleurs dans la même rue il y a deux cafés pâtisseries. On a testé les deux et préféré le café "croissant d'or " au "Banneton " (pas aimables et croissants secs ) Visite rapide de Vientiane à vélo. Rien de vraiment extraordinaire. Le palais présidentiel gris et blanc. Tout près, un temple, le Wat Sisanet. En plein cœur de la ville, au centre d'un lieu paisible, le temple dont les murs intérieurs sont couverts de peintures, bien abîmées, racontant la vie de Bouddha (ça c'est ce que disent les guides et je suis bien incapable de confirmer ). Ce temple est entouré d'un cloître dont les murs sont percés de niches contenant chacune deux petites statues de bouddha. Cela fait un peu pigeonnier! Quant au nombre de statues de bouddha...on parle de plusieurs milliers, mais franchement on n'a pas essayé de les compter On peut voir aussi une belle gouttière en bois en forme de naja. En face, le Wat Ho Pré Keo est un temple entouré d'une galerie avec devinez quoi...des bouddhas. Le Wat Ho Pré Keo aurait été construit pour abriter le bouddha d'émeraude que les thaïlandais se sont approprié. A la place on y trouve des bouddhas mais également, en face de "l'autel" une porte en bois dont l'encadrement comporte des scènes du kamasutra (Mais ça ce n'est pas dans les guides et il faut des yeux avertis de français ). Dans le Wat Ong Theu on trouve le plus grand bouddha de bronze (de Ventiane). Bon on va arrêter là avec les Wat et les bouddhas car c'est l'overdose. "Le monument sic.. "de Ventiane c'est l'arc de triomphe juste en face du palais présidentiel à l'extrémité des champs Élysée locaux, inspiré de l'arc de triomphe français avec une touche de déco laotienne. Enfin le "stupa noir" gardien d'un dragon protecteur de la ville contre les invasions siamoises. L'histoire a montré qu'il n'avait pas été très efficace. Du coup il n'y a bien que les touristes pour s'y intéresser.
A Vientiane nous avons testé un restaurant turc "Istanbul " très propre et où l'on mange très bien. Cela nous a permis de rencontrer un franco-turc, ami des restaurateurs qui s'est lancé dans la culture du maïs pour l'alimentation des animaux, chèvres et cochons. Les graines sont vendues par le gouvernement qui les achète aux USA (pur ogm et très bon rendement ) . Pour les conséquences ????

jeudi 26 janvier 2012

Laos: le plateau des Bolaven 2

Offrandes porte bonheur
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Ce matin il fait encore très beau. Nous devons faire nos bagages avant huit heures car nous quittons la guesthouse. Nous laissons les bagages entreposés jusqu'à ce soir car nous prenons le sleeping bus pour Ventiane à 20h30. Dernière journée autour de Paksé. Nous décidons de nous rendre sur le plateau des Bolaven par une autre route en direction de Tad Lo. La première partie de la route est identique a celle de la veille. Puis nous bifurquons à gauche. La route est bonne et assez peu fréquentée. Les villages sont espacés. Majoritairement les maisons sont sur pilotis, en bois avec des murs en planches ou en nattes. Autour de nous des papayers, du manioc, près des points d'eau des potagers et surtout partout d'immenses champs de bananiers, Après 30km de route nous arrivons a la cascade de Tadxe Phasquam. Très joli coin bien organisé pour les touristes. Un petit pont qui traverse la rivière et qui offre une belle vue sur la cascade environnée de verdure, restaurant, bungalows, boutiques et même le village ethnique avec adultes et enfants déguisés qui se mettent en place dès qu'un touriste apparaît. Vite nous fuyons. Sur la route, environ 30km plus loin, un village est recommandé par le routard Ban Houey Houm . Pas facile a trouver. Il n'y a aucun panneau indicateur et les gens ne nous comprennent pas. Nous allons un peu trop loin, mais cela nous permet de trouver un endroit pour manger une soupe. A côté du restaurant il y a "séance d'offrandes". Au bord de la route dans deux bassines un feu où l'on fait brûler des imitations de ce que l'on souhaiterait avoir pour la nouvelle année:car depuis le 23 janvier c'est l'année du dragon qui vient de commencer. Alors on brûle de tout, faux costumes, faux jouets et surtout faux billets. Nous participons à la fête avec les gens du restaurant. Puis demi tour et arrêt dans le village recherché. Nous allons prendre un café. L'endroit est en chantier. C'est un autrichien qui nous reçoit. Il aide un ami laotien et s'occupe de sélection de cafés. Tous les caféiers que nous avons vu sont des " robusta". Les "arabica "poussent plus haut en altitude et sont cueillis un peu plus tard. Le sol volcanique du plateau des Bolaven est très propice à la culture du café. Il nous prépare un excellent café qu'il a torréfié lui même, qu'il moud avec un moulin manuel et qu'il prépare dans une cafetière italienne. Il nous fait faire deux dégustations de deux "arabica "différents...un régal. Ça nous change du café Lao qui est du robusta torréfié avec du sucre d'où son aspect sirupeux et son goût caramélisé. Dans le village dés le plus jeune âge les filles tissent avec des métiers rudimentaires dont les fils de trame sont fixés sur un bambou tendu avec les pieds. Elles tissent du coton, puis de temps en temps dans un motif des fils de fibres de bananiers et des fils avec des perles.C'est du beau travail et qui nécessite doigté et patience. Au milieu du village une maison artisanale et sous la maison un modèle de cercueil sculpté tel que les habitants de ce village les utilisent. Au retour nous essayons d'aller voir une autre cascade. Nous ne la trouvons pas mais découvrons une immense plantation d'evea. Des travailleurs sont sur le point de quitter la plantation. Il ont des sortes de fourches en osier. Ils nous montrent qu'ils enlèvent les feuilles autour des arbres. Pourquoi ??? Nous rentrons à Pakse en fin d’après-midi. Ce soir c'est le départ.

mardi 24 janvier 2012

Laos: Le plateau des Bolaven 1

La chasse aux poux!!
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Ce matin nouveau départ en moto pour le plateau des Bolaven direction Pakong. On sort de Paksé par la nationale 13 puis on continue tout droit. La route est bonne. A la sortie de la ville, sur environ 500 m des " collines " de pastèques sont en vente. On s’éloigne de la ville et on aborde le plateau. Tout est très vert, la terre est rouge et fertile. Très rapidement de part et d'autre de la route qui s'élève lentement sur le plateau, on distingue des caféiers Sur le bord de la route sèche de la paille qui sert à la fabrication des balais et des paniers. Encore plus loin, on passe à côté d'un village de forgerons qui fabriquent des "serpettes ". Sur des bâches, devant les maisons, dans les cours sont étalés des grains de café. On décide de s'arrêter dans un village. Autour de chaque maison hommes et femmes s'activent à la cueillette. Les grains sont ramassés rouges et parfois sur le même arbre on trouve à la fois des grains et des fleurs. Les caféiers sont grands et un petit panier autour de la taille hommes et femmes, pieds nus grimpent pour atteindre les plus hautes branches. Ces villageois ne semblent pas pauvres, même si pour nos yeux d'occidentaux leurs conditions de vie peuvent paraître précaires. L'implantation du café dans cette région date de l'époque de la colonisation française et le terrain, l'altitude, la température, et l'ensoleillement semblent lui convenir.Il y a de nombreux cours d'eau sur ce plateau en témoignent les nombreuses cascades. La première que nous visitons est celle de Tad Yuang sur la droite environ 8km avant Pakong. C'est un hasard, nous avons seulement manqué la précédente. . Très belle cascade entourée de végétation, palmiers, impatients en fleurs et autres. La partie avant la cascade, lorsque la rivière serpente tranquillement avant de chuter a été aménagée en coin pique-nique avec des tables au milieu du gazon ou abritées sous des paillotes, des petits ponts. Tout est très propre. Nous décidons de faire une balade et de remonter plus haut le long de la rivière jusqu'à une autre petite chute. Je ne suis pas toujours très rassurée car j'ai peur que l'on s'égare. JC a branché sont gps de "père Noël ", mais bon ...je suis comme ça ! La balade au milieu des caféiers est très agréable. Près d'une maison trois personnes plongent dans la rivière pour récupérer des escargots d'eau douce (un peu comme des bigorneaux ). Notre présence les perturbe et nous avons l'impression que cette activité n'est peut être pas légale. Avec un peu de difficulté et "au bruit "nous finissons par trouver les deux autres petites cascades où nous dérangeons d'autres pêcheurs. A notre retour, oh, surprise de nombreuses familles sont installées pour un pique-nique. Nous refusons l'invitation à déjeuner de l'une d'elle, mais JC accepte un verre de bière pour ne pas les vexer. Nous nous arrêtons au" coffee" de l'entrée. Nous choisissons d'y déjeuner. L'accueil est chaleureux et professionnel. Tout respire la propreté. Finalement nous prenons le chemin du retour en faisant une halte à Tad Fane où se trouve la plus haute cascade du Laos (cascade double ) que nous ne verrons que du haut. Puis la halte suivante nous conduit à Ban E-Tu où un français a construit un Resort qui paraît bien entretenu mais plutôt désert. La cascade est belle. JC fait du canoé local (un radeau). L'escalier qui conduit au pied est un peu raide. Fin de notre journée cascade.

lundi 23 janvier 2012

Laos: Vat Phou

Effectivement pas sûr que ça mène quelque part
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Après une nuit un peu difficile et oui , une petite tourista, légère pour me rappeler que le Laos n'est pas le Vietnam et qu'il faut que je fasse un peu attention, le soleil est là. Donc nous enfourchons la moto pour faire ce que nous avions prévu la veille. Il faut traverser le Mékong par le pont situé près de l'hôtel Champassak. A environ 4 ou 5 km il faut prendre une route à gauche. Nouvellement construite, très bonne, avec une circulation fluide elle conduit à Champassak puis au site en moins d'une heure en moto. Il fait chaud, nous arrivons au Vat Phou vers 10h30. Après l'entrée on peut continuer en véhicule jusqu'au parking situé avant le poste de contrôle des billets. A ce niveau la une belle pièce d'eau sur la droite du chemin. Le Vat Phou est un site d'architecture khmère et de religion indouiste. Il est situé au pied d'une montagne le Phou Kao dont la forme évoque le symbole phallique de Shiva. De plus une source permanente coule au pied de la falaise. Ce sont ces éléments qui laissent supposer que les anciens aient choisi ce lieu pour y créer un sanctuaire dédié à Shiva. Dans la vallée , près du Mékong se trouvait une ville pré-ankorienne. Une route antique reliait le Vat Phou à Angkor (mais le Vat Phou est sans comparaison possible avec Angkor, tant au niveau de la taille que de la richesse). Cet ensemble religieux date du XIe. Dans la partie plate deux bassins (océan qui entoure la terre )de part et d'autre d'une allée où se trouvent sur une esplanade deux bâtiments qui se font face. celui de droite permet de voir de beaux frontons de portes (ici Shiva et Parvati chevauchant le taureau Nandin ), des bas reliefs sculptés et des fenêtres à balustres. Le palais sud est en restauration. Légèrement plus haut il ne reste que des ruines du temple dédié au taureau Nandin. Une allée bordée de restes de colonnes et qui était autrefois couverte conduit à plusieurs volées de marches successives et escarpées au milieu des frangipaniers en fleurs. C'est magnifique et quelle odeur! Après la première série d'escaliers, sur une terrasse une statue, entourée de nombreuses offrandes. Il s'agirait de Phaya Komatha, le fondateur du temple. En haut, le temple est en forme de croix. Il est richement sculpté de divinités du panthéon hindou. Krishna déchirant le de monstre serpent Kala, Shiva chevachant Airavata l'éléphant à trois têtes. A l'intérieur du sanctuaire le lingam Parvatha qui était sans arrêt arrosé par l'eau de la source grâce à un système élaboré de canalisation a été remplacé par un bouddha. Derrière le sanctuaire sur un mur les trois statues de la trinité de la religion hindou, Shiva entouré de Brahma et de Vishnou. Un peu plus loin d'autres vestiges : une table de sacrifice humain, pierre taillée en forme de crocodile, un rocher dans lequel est taillé un éléphant à trois têtes. Dans toutes les petites grottes des bouddhas où les pèlerins nombreux viennent déposer des offrandes et prier. La source coule près d'une grotte dans un petit bassin en forme de yoni. Les laotiens viennent s'y recueillir et prendre de l'eau. Nous terminons notre visite par un tour dans le petit musée a l'entrée du site et qui est intéressant.

dimanche 22 janvier 2012

Laos: Paksé le déluge et après...

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Hier petit tour de reconnaissance dans Paksé et location d'une moto. Difficile de se faire une idée de Paksé. Cela ne fait pas ville touristique et pourtant il y a des touristes, certes concentrés dans certains lieux et en particulier non loin de notre guesthouse Sabaidy2 qui est un endroit très agréable. Nous faisons une pause au bord du Mékong pour assister au coucher de soleil. Nous bavardons agréablement avec deux français qui nous donnent des adresses de restos à LPG. Toujours bon à prendre. Ce matin réveil matinal. Nous avons projeté une balade à Champasak puis au site de Vat Phou. Le ciel est gris et tout d'un coup la pluie se met à tomber. Première halte devant un garage à motos. Nous repartons sous une pluie fine qui se transforme vite en pluie torrentielle. Deuxième halte devant une boutique. Nous sommes accueillis par une dame et sa petite fille qui doit avoir environ trois ans. JC lui donne un ballon. Ça marche à tous les coups. Elle est ravie et pourtant elle semble posséder beaucoup de jouets. La pluie tombe à flots, la dame chante, la petite danse. Puis elles jouent aux cartes. Le père arrive et se met à dégager le canal devant la boutique. Il repousse un peu plus loin les saletés accumulées qui finiront dans le Mékong. Un vrai problème que l'arrivée du "tout emballé" et des sacs plastiques car la gestion ne suit pas. Scène un peu insolite pour nous, le père déjà trempé se shampouine sous la pluie tout en continuant son activité. Au bout d'un moment la dame nous fait comprendre que le temps est trop bouché en direction de Champasak et qu'il vaut mieux retourner à Paksé. C'est ce que nous faisons sous un déluge d'eau. Malgré la veste imperméable, les capes de pluie nous arrivons trempés à la guesthouse où il y a 20cm d'eau devant la porte. Alors on va faire sécher et attendre.....
Après le repas, la pluie cesse. Nous décidons d'aller au village des tisserands (Ban Sapai ). C'est à 17km au nord-est de Paksé sur les rives du Mékong. Beaucoup de maisons sont en bois et sur pilotis. Sous la maison sont installés les métiers à tisser. Nous avons l'impression que le travail se fait dans de bonnes conditions. Les femmes qui tissent ne semblent pas souffrir. En fait, dans chaque maison il y a un ou deux métiers. Nous supposons donc que ces femmes sont des "travailleuses indépendantes ". Du reste elles tissent avec le sourire, prennent du temps pour la photo et ne semblent pas avoir de pression. Dans ce village les maisons sont grandes et l'ensemble reflète une certaine aisance. Au pied du temple bouddhiste où s'affairent quelques moines, il y a une ferme d'élevage de poissons. Autour il y a des rizières et des troupeaux. Mais c'est souvent comme cela près des fleuves ou des rivières. L'eau c'est la vie, même si parfois l'eau a ses caprices. Sur le chemin du retour nous faisons halte dans un autre temple en construction et nous assistons à la fin d'une cérémonie bizarre. Deux camionnettes à plateaux cote à cote. Sur l'une, trois moines assis autour d'objets et en train de faire des incantations. Sur le plateau de l'autre camionnette deux couples à genoux en direction des moines, une écharpe sur l'épaule. Une ficelle enveloppe les deux camionnettes comme une toile d'araignée. A la fin des incantations les couples descendent de la camionnette, enlèvent leurs écharpes et récupèrent la ficelle. Nous partons à ce moment là en supposant qu'il s'agissait d'une bénédiction de voiture. Et après tout pourquoi pas puisque chez nous il y a des bénédictions de chevaux ou autres. Dans la série temples, au retour nous visitons le temple bouddhiste de Paksé. Le premier bâtiment date de l'époque française. Il y a de nombreux moines. Plus d'une centaine nous dit l'un deux. Dans l'enceinte du temple se trouve aussi un collège.

samedi 21 janvier 2012

Laos: l'omnibus

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Ce matin réveil tôt pour prendre le bus de Savannakhet à Pakse. A 7h30 nous sommes devant le bus qui ne doit partir qu'à 9h. Heureusement car cela nous permet de prendre les places situées à l'avant. Le chauffeur d'un autre bus de la compagnie qui parle un peu anglais nous explique que les coûts des transports s'expliquent par le prix de l'essence et qu'il faut remplir pour rentabiliser. Mais à ce moment là nous sommes loin d'imaginer à quel point. Nous voyons remplir les soutes, puis le dessus du toit (sacs, bassines, motos, vélos ..) et enfin l'allée entre les sièges avec d'énormes sacs de 100kg sur deux niveaux. Et ensuite me direz-vous? Et bien ensuite il y a les passagers. Les chanceux comme nous qui arrivent tôt on une place assise normale, les autres sont assis sur les sacs dans l'allée et enfin il y a tous ceux qui voyagent debout devant. Car au fur et à mesure du voyage de nouveaux passagers montent avec leurs bagages. Au arrêts il faut être rapide et organisé si l'on veut aller faire pipi. Il n'y a pas forcément de toilettes et les jeunes femmes en pantalon ont prévu une sorte de pagne. J'avais déjà vu cela au Mozambique mais j'avoue que je n'avais pas pensé à prendre mon paréo avec moi. Heureusement il y a eu un arrêt toilettes et ma situation à proximité de la porte m'a permis d'en profiter. Les arrêts sont brefs. Des femmes se précipitent dans le bus pour vendre de la nourriture, brochettes de poulets, riz, fruits et d'autres choses indéterminées. Et puis le voyage dure...presque six heures pour faire un peu plus de 200km. La route est plutôt bonne droite et plate mais le bus est chargé et s'arrête souvent. Le paysage est plat. Majoritairement des maisons en bois sur pilotis. Autour de petits espaces entourés de rebords en terre et contenant des tiges jaunes que broutent les bœufs : sans doute des restes de plants de riz. En arrivant près de Paksé, le paysage verdi, il y a des rizières dans lesquelles des gens sont en train de travailler et on aperçoit quelques collines, toujours le même style, en pain de sucre. Nous voici à Paksé.