pays visités par année
PAYS VISITES:
2011 CALIFORNIE /
2012 VIETNAM LAOS BIRMANIE ALBANIE /
2013 BIRMANIE CHINE NEPAL/
2014 INDES MAROC/
2015 BIRMANIE INDE(ARUNACHAL-PRADESH)
CALIFORNIE NICARAGUA/
2016 THAILANDE MAJORQUE IRAN/
2017 COLOMBIE JORDANIE/
2018 CHILI FRANCE (HAUTES-ALPES)/
2019 THAILANDE ITALIE(POUILLES )/
2020 ETHIOPIE FRANCE (Pyrénées) ESPAGNE/
2021 CNARIES(FUERTEVENTURA-LANZAROTTE)/
2022 LANZAROTTE Espagne(VALd'ARAN) France (QUEYRAS)/
2023 CANARIES (TENERIFE-GRAN-CANARIA) Mexique(YUCATHAN) France(VALGAUDEMAR )
Italie(SARDAIGNE) COLOMBIE/
2024 BRESIL France (Pays Basque) Espagne Colombie (Meta, Guaviare et Santander)/
2024/25 CANARIES (Tenerife, Gomera, La Palma)
mardi 23 février 2016
mercredi 10 février 2016
lundi 8 février 2016
mercredi 2 décembre 2015
Nicaragua 2015 Masaya retour et fin Vendredi 27 novembre et Samedi 28 novembre
Comme prévu nous revenons à Masaya où nous avons laissé des effets personnels. C'est le propriétaire de l'hôtel "California" qui vient nous chercher à Rivas. L'hôtel n'a rien de terrible et nous avons la seule chambre avec salle de bain dont une fenêtre donne sur le patio éclairé. Mais c'est très pratique car le propriétaire parle français. Il est sympa et de bons conseils. Nous aimons bien la ville de Massaya. Elle est très vivante et authentique ; les formations aux échecs sur la place centrale rassemblent plein de jeunes. Nous arrivons un jour de"Black friday" jour de soldes d'inspiration américaine. Les sonos sont à fond et les magasins font le plein. Il y a des cadeaux à gagner. Le soir nous allons dans le parc central. Il y a un monde fou. C'est la fête foraine avec grande roue et carrousel de chevaux de bois réservé aux enfants, poussé à la main par un homme. Allant de pair avec la fête foraine les "pommes d'amour" au sucre rouge. Que de souvenirs d'enfance pour JC et moi. Nous mangeons dans un des kiosques du square. Pour boire il n'y a que du soda ou du coca. Nous voulons une bière. Qu'à cela ne tienne, le jeune serveur, moyennant petite rétribution nous trouve une canette de bière. Sur le chemin du retour vers l'hôtel nous passons devant la salle de "patronage " où des couples exécutent des danses folkloriques qui nous semblent d'inspiration très espagnole. Nous sommes invités à nous assoir et à boire un jus de fruit. C'est quand même très agréable cet accueil chaleureux que l'on trouve chez les nicaraguayens.
A Masaya comme partout au Nicaragua se prépare la fête de la vierge. Les églises sont décorées en bleu et blanc. La fête sera à son comble le 6 et le 7 décembre. Ce jour là, la tradition veut que les enfants passent de maison en maison pour récupérer des sucreries. Cette tradition est aussi particulièrement active à Léon.
Notre samedi est consacré à quelques emplettes. Un hamac en coton, spécialité de Masaya. Il faut voir avec quelle dextérité les fils sont tressés et assemblés. Il faut deux jours pour faire un hamac double qui sera vendu une trentaine de dollars. Le marché artisanal de Massaya regorge d'objets en tissus colorés comme l'on en trouve partout en Amérique latine, d'objets en bois, en céramique et en cuir. Ces derniers sont fabriqués à Granada où se trouve encore une tannerie. Il y a du café, des cigares aux noms cubains, (ça fait vendre) qui sont très bon, du chocolat. Nous faisons la pause repas de midi au marché artisanal où nous mangeons la spécialité locale, le boho accompagné d'une boisson tout aussi locale, une sorte de cacao à l'eau froide. Je profite de la fin d'après-midi pour m'offrir une séance pédicure dans un "salon de beauté". Il y un monde fou. Les jeunes femmes sont très coquettes.
Dernier repas au parc central et dernier jus de fruit...une merveille!
Bye bye Masaya et le Nicaragua..'Nous essayerons de revenir car il y a encore beaucoup de choses à voir..
Nicaragua 2015 inscrivez "pas de chance" Mercredi 25 novembre et jeudi 26 novembre 2015 :
ou comment une petite balade se transforme en un mauvais parcours.
C'est parti pour être une journée cool avec une simple balade. Et puis voilà, JC glisse, tombe et ne parvient pas amortir. Il se réceptionne sur l'épaule droite dont la clavicule saute. A partir de là, c'est le début du parcours médical. Première étape la "casa de salud" de Moyogalpa, un centre de soins du ministère de la santé. Le médecin qui y exerce est aussi le médecin du village. Une chance, il est orthopédiste. L'équipement de la clinique est rudimentaire et l'hygiène tout autant. Le médecin fait avec ce qu'il a ....pas grand chose. Mais on voit bien qu'il a l'habitude. Pas d'appareil radiographique...tout à la palpation. Le diagnostic est vite établi. Le médecin tente de remettre la clavicule dans son logement, mais ça ne tient pas. Il faut bander fermement. Évidemment toutes les manipulations se font "à froid", sans calmant. Une petite description du médecin s'impose. Il est de type 3/4 de rugby. Alors quand il appuie sur la clavicule et remonte le bras...ça ne rigole pas et je vois JC couler des gouttes et blanchir. Et pourtant il est dur à la douleur. Après plusieurs couches successives JC se retrouve transformé en momie . La fin de la journée et la nuit sont difficiles.
Le lendemain nous prenons la lancha de 9h pour traverser car nous sommes toujours sur l'île d'Ometepe. Nous devons nous rendre à l'hôpital de Rivas pour faire faire une radiographie. Là aussi c'est un peu la misère même si l'appareil radio, oh surprise! est neuf. Un seul cliché suffit à montrer que malgré le bandage la clavicule est toujours démise. Comme la veille à Moyogalpa nous ne payons rien car dans les centres médicaux du ministère de la santé tout est gratuit. Nous insistons pourtant pour payer. Nous rentrons sur l'île. Les eaux du lac sont démontées et la lancha bouge et couine......j'avoue que j'ai la trouille. Avant de partir un agent du port note les noms, les âges et les nationalités des passagers en cas de naufrage ils peuvent faire des statistiques!
Étape suivante retourner voir le médecin. Il nous inspire confiance. Il est simple et efficace. Cette fois nous allons à son cabinet. Il est en visite et nous l'attendons sur la terrasse de sa maison avec ses enfants et sa mère. Plutôt sympa comme salle d'attente. Par contre le cabinet est "rustique". Un petit coup d'œil sur la radio est suffisant pour ce rendre compte que le bandage de JC n'est pas efficace. Le médecin décide donc de recommencer. Je vais lui servir d'assistante. Pendant que d'une main je tiens le coude et le bras fermement en bonne position il appuie sur l'extrémité de la clavicule pour la faire rentrer. JC est à la limite de l'évanouissement. Pour maintenir tout ça le médecin a prévu des bandes de plâtre léger. Voilà donc la deuxième momification qui se termine. Faut-il préciser que tout cela se fait encore sans aucun calmant. Pour ce qui est du traitement antidouleurs nous nous débrouillons avec le contenu de notre trousse à médicaments personnelle. La communication n'est pas facile. Nous ne parlons pas espagnol et lui ne parle pas français, mais pas anglais non plus. Il fait un courrier pour les médecins français dans lequel il explique sa crainte de la nécessité d'une opération. C'est comme ça que nous nous retrouvons dans un processus de retour anticipé et de rapatriement décidé par le médecin de l'assurance. Nous avons un jour pour nous rapprocher de Managua.
mercredi 25 novembre 2015
Nicaragua 2015 Ometepe volcan Maderas La plus dure des randos Mardi 24 novembre :
Volcan Maderas, la rando la plus galère (16kms, dénivelé 1450m)
Départ de l'hôtel vers 6h30, arrêt en route pour le petit déjeuner. Le point de départ de la rando se situe à l'écolodge El Porvedir. Un endroit superbe, très sympa, très propre, fleuri, mais un peu isolé pour s'y installer. Autour on peu voir des pétroglyphes sous de petits abris. Nous avons choisi de loger dans le village de Moyogalpa parce qu'il y a une vie locale.
Départ sur le sentier de la lagune vers 8h. Il ne fait pas beau. Après un court chemin avec de grosses pierres l'ascension commence. Nous passons le long de champs de haricots ( les haricots rouges sont une spécialité locale souvent associés au riz pour former le gallopinto). Plus haut nous traversons des plantations de caféiers. L'humidité est importante, il fait chaud, nous transpirons beaucoup et le chemin est difficile. Après les caféiers commence la fôret primaire (forêt équatoriale humide, les anglophones disent très justement: rain forest!). Nous rencontrons plusieurs groupes qui ont abandonné avant d'atteindre le sommet. Ce n'est pas étonnant. C'est glissant, il faut faire très attention à ne pas se tordre les pieds ou à ne pas s'accrocher à une racine. Au fur et à mesure que l'on monte le sentier ressemble au lit d'un ruisseau. Il y a de la bruine et des nuages ce qui n'arrange rien. Quatre heures c'est le temps qu'il nous faut pour atteindre le sommet avec beaucoup de difficultés. Impossible de voir le cratère et encore moins la lagune qui se trouve au fond. Il y a des courageux ou des fous qui décident de descendre au bord de la lagune. Encore 25 minutes de marche pour ne rien voir, dixit les groupes qui remontent. Pour nous c'est stop. D'autant que la pluie se met à tomber avec force. Juste le temps d'avaler deux bananes et de boire un coup et nous reprenons la descente. Et la c'est l'enfer. Malgré nos bâtons de marche nous glissons sur les pierres, sur la terre qui ressemble à de la glaise. Nous nous enfonçons dans les flaques de boue. 4h d'enfer. C'est le temps que nous mettons pour redescendre. Nous faisons la descente sous tension en mesurant chacun de nos mouvements. Et ce n'est même pas suffisant pour ne pas tomber. Nous arrivons couverts de boue et trempés.
"Si j aurais su j'aurais pas venu!": rando galère ou la descente prend plus de temps que la montée! Nous sommes quand même contents de l'avoir faite.
mardi 24 novembre 2015
Nicaragua 2015 Ometepe Rio Istiam 23 11
++++PHOTOS
balade en kayak sur le Rio Istian.
La route jusqu'à l'entrée du sentier de la Finca El Povedir est facile. En scooter il nous faut une heure. Ensuite il faut continuer sur la piste qui conduit à Merida, la même que celle prise la veille pour aller à la cascade de San Ramon. Elle est toujours aussi pénible. Nous nous arrêtons chez un premier loueur de Kayak au lieu dit El Peru. Il nous demande 20$ par personne pour un kayak double et une balade libre de 3h. Nous trouvons que c'est un peu cher alors nous continuons sur la piste jusqu'à "Caballitto's mar ".(6km de piste) C'est un endroit qui semble très connu des tours opérateurs. Il y a du monde. Le prix est plus avantageux, 15$ par personne pour l'après midi. Il faut 45 minutes en ramant pour atteindre l'entrée du Rio. Alors pour gagner du temps et s'éviter des efforts on peut louer les services d'un bateau à moteur qui tire le canoë jusqu'à l'entrée du Rio à l'aller et au retour. Après un petit en-cas, courageux, nous partons à la rame. Au moment où nous arrivons au niveau de l'entrée du Rio un groupe est en train de partir. Il est treize heures et le soleil tape. Nous sommes seuls ce qui est très bien car nous ne faisons pas de bruit, JC rame et moi je tiens l'appareil photos, prête à "dégainer". Nous sommes chanceux. En plus des myriades de papillons, des oiseaux, des tortues nous tombons sur un caïman qui se chauffe au soleil allongé sur un tronc d'arbre. C'est presque inespéré. Nous sommes ravis. En plus la balade à travers le Rio envahi par la végétation est très reposante. Le retour sur le lac nous offre de très beaux points de vue sur les volcans. A l'embarcadère nous retrouvons un jeune couple de français que nous avons croisé à San Juan Del Sur. Ils s'offrent une escapade au Nicaragua où la vie est peu chère avant d'aller bosser deux mois au Costa Rica.
Sur la route du retour vers Moyogalpa nous faisons plusieurs arrêts pour admirer le paysage au coucher de soleil. Enchanteur!
Plein les mirettes
balade en kayak sur le Rio Istian.
La route jusqu'à l'entrée du sentier de la Finca El Povedir est facile. En scooter il nous faut une heure. Ensuite il faut continuer sur la piste qui conduit à Merida, la même que celle prise la veille pour aller à la cascade de San Ramon. Elle est toujours aussi pénible. Nous nous arrêtons chez un premier loueur de Kayak au lieu dit El Peru. Il nous demande 20$ par personne pour un kayak double et une balade libre de 3h. Nous trouvons que c'est un peu cher alors nous continuons sur la piste jusqu'à "Caballitto's mar ".(6km de piste) C'est un endroit qui semble très connu des tours opérateurs. Il y a du monde. Le prix est plus avantageux, 15$ par personne pour l'après midi. Il faut 45 minutes en ramant pour atteindre l'entrée du Rio. Alors pour gagner du temps et s'éviter des efforts on peut louer les services d'un bateau à moteur qui tire le canoë jusqu'à l'entrée du Rio à l'aller et au retour. Après un petit en-cas, courageux, nous partons à la rame. Au moment où nous arrivons au niveau de l'entrée du Rio un groupe est en train de partir. Il est treize heures et le soleil tape. Nous sommes seuls ce qui est très bien car nous ne faisons pas de bruit, JC rame et moi je tiens l'appareil photos, prête à "dégainer". Nous sommes chanceux. En plus des myriades de papillons, des oiseaux, des tortues nous tombons sur un caïman qui se chauffe au soleil allongé sur un tronc d'arbre. C'est presque inespéré. Nous sommes ravis. En plus la balade à travers le Rio envahi par la végétation est très reposante. Le retour sur le lac nous offre de très beaux points de vue sur les volcans. A l'embarcadère nous retrouvons un jeune couple de français que nous avons croisé à San Juan Del Sur. Ils s'offrent une escapade au Nicaragua où la vie est peu chère avant d'aller bosser deux mois au Costa Rica.
Sur la route du retour vers Moyogalpa nous faisons plusieurs arrêts pour admirer le paysage au coucher de soleil. Enchanteur!
Plein les mirettes
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