pays visités par année
samedi 3 novembre 2012
Birmanie 31/10/2012 Kakku ou Stuppa land
vendredi 2 novembre 2012
Birmanie Inle 30/10/2012 Full moon day
Rando lac Inlé
+++++ PHOTOS
Inthein
Entre deux procession nous avons remonté le canal qui conduit à Inthein. C'est le village où nous étions arrivés en février à la fin du trek de Kalaw. Nous n'avions pas eu le temps de le visiter. Il est réputé pour sa multitude de stupas 1054 d'après le guide). Nous grimpons jusqu'à la pagode par un escalier bordé de stands de souvenirs. En haut il y a comme un champ de stupas.Ils datent du XVII° et XVII° siècle. Certains sont bien abimés. Les stuks sont tombés, les plantes les envahissent mais je leur trouve un charme que n'ont pas les stupas restaurés par de généreux donateurs et qui, pour moi, ressemblent à des "meringues blanches et dorées". Nous continuons après la pagode sur la route de Kalaw. Nous voulons grimper sur une petite colline surmontée d'un stupa et d'où l'on doit avoir une belle vue. Impossible de trouver le sentier. C'est une dame de l'ethnie Pa-O qui accepte de nous conduire moyennant une petite somme. D'en haut la vue est magnifique. D'abord sur le paysage environnant, le petit village Pa-O au pied de la colline, les stupas autour de la pagode, puis plus loin sur le lac et les jardins flottants.
jeudi 1 novembre 2012
Birmanie 28/10/2012 Procession sur le lac Inle
lundi 27 août 2012
Montenegro aout 20121
Mercredi 8 août : de Virpazar au parc de
La nuit a été bonne, plutôt fraîche. Nous faisons la route qui va de Virpazar au Parc de en suivant les gorges de Moraça. Il y a beaucoup de circulation. Le paysage est sympa. Nous nous arrêtons à Kocemin pour faire des achats de nourriture et de médicaments car j’ai l’impression que je traine encore une infection urinaire. Heureusement je tombe sur une pharmacienne qui connaît le monuril et me donne aussi des produits bio. Heureusement qu’avant de nous engager sur la route que nous voulons prendre nous nous renseignons. Deux personnes nous disent que cette route n’est accessible qu’en « jeep » et qu’il faut continuer sur la route principale en direction de Mojkovac, puis prendre sur la droite la direction du parc de Biojradska-Gora. C’est ce que nous faisons. A l’entrée du parc il faut payer 2 euros par personne. La route s’élève entre les arbres jusqu’à un lac. Autour l’espace est aménagé. Jeux pour les enfants, tables pour le pique-nique, toilettes. Il y a du monde. Apparemment il n’y a pas de problème pour camper. Il y a un ponton où sont amarrées des barques pour la promenade, un chemin qui conduit de l’autre côté du lac. Pas de bureau touristique, mais un vendeur de souvenirs à qui nous achetons une carte que nous essayons, sans grand succès de mettre en adéquation avec celle qui est affichée ans le parc. Il est déjà 1 »h et nous mangeons rapidement avant de nous lancer dans une rando qui doit nous permettre de faire une boucle en passant par un autre lac. Nous essayons de repérer sur la carte affichée les numéros des différents chemins que nous devons suivre successivement. Mais c’est l’orage qui nous oblige à faire demi-tour alors que nous sommes allés trop loin. Au retour, malgré notre vigilance nous ne repérons aucun croisement. La grêle succède à la pluie et malgré les KW nous arrivons trempés. Nous nous réfugions au resto du lac pour prendre une boisson chaude avant de retourner à la voiture. Mais l’orage persiste et nous décidons de nous rendre « en ville », à Mojkovac, où nous trouvons un bar avec Wifi. Petit apéro vin blanc et bretzel avant de manger et de retournzer au Parc pour dormir
Un été en Albanie juillet 2012
Samedi 21 juillet, Venelles-Ancône par une grosse chaleur orageuse. Nous arrivons trop tard au port pour avoir des places en couchettes sur le ferry. Nous réservons pour le lendemain sur un ferry Bari- Durres. Mission suivante, trouver un emplacement pour dormir, ce qui n’est pas facile en Italie où tous les accès à des petits chemins sont fermés. On va finir par y arriver et passer une bonne nuit.
Dimanche 22 juillet :
temps pluvieux et très vite des trombes d’eau. Il nous faudra attendre une éclaircie pour prendre le petit déjeuner. Une deuxième éclaircie nous permettra une petite balade sur la plage et la découverte de la côte adriatique italienne. Plutôt sympa. De belles plages de sable et un littoral agréable. Ensuite des kilomètres sous l’eau jusqu’à proximité de Bari. Au moment de prendre de l’essence, JC s’aperçoit qu’il n’a plus sa carte de crédit..angoisse. Le dernier paiement remonte à la veille, lorsqu’il a réglé le montant des tickets pour le bateau. Nous arrivons au port de Bari. Et là, soulagement, au guichet de la compagnie Adria ferrys ils nous confirment que nous avons bien oublié la carte à Ancône et nous proposent de nous la faire parvenir à Durres par le bateau suivant qui arrivera en Albanie le 24 en début d’après-midi.
Nous embarquons vers minuit. Nous avons choisi une cabine avec sanitaires communs. Mais tout est propre et nous pourrons prendre une douche le soir et le matin. L’heure d’arrivée est décalée car pour une raison inconnue, l’embarquement a été retardé. Nous passons une bonne nuit.
Lundi 23 juillet :
10h du matin, nous voici sur le sol albanais. Nous avons décidé de passer la journée à la plage, à 60km au sud, sur la lagune de Karavastasé car le mardi vers midi nous devons revenir à Durres pour récupérer la carte. Nous prenons une sorte d’autoroute. Nous nous arrêtons en route pour changer de l’argent. 1€ =135 lek et faire quelques provisions. Les gens sont sympas et serviables. Le long de la route des cultures de maïs, de légumes et d’oliviers. Un peu plus loin, nous bifurquons vers la droite en direction de Divjaké. Avant d’arriver à la mer nous traversons une forêt de pins. Au bout de la route des résidences de vacances et la plage, longue de plusieurs km, avec une succession de cabanes et restaurants offrants parasols et relax. Nous allons vers la lagune dans l’espoir de voir des oiseaux. Mais rien. Aucun oiseau en vue. Quelques pêcheurs. Après le déjeuner, baignade. L’eau est chaude mais sale à cause du sable remué par les vagues. Pose rafraîchissement dans une petite baraque de la plage. Le patron et un de ses amis parlent italien. C’est le cas de beaucoup d’albanais qui y ont travaillé avant de revenir s’installer au pays grâce à l’argent gagné. Nous prenons rendez-vous pour le repas du soir. En attendant nous allons balader au village. C’est l’occasion de prendre une douche au camping et de boire un jus d’oange tenu par un albanais qui lui aussi a travaillé en Italie. Pour le repas du soir retour à la plage dans le resto le plus éloigné où nous allons manger copieusement
Mardi 24 juillet :
DurresNous arrivons en centre-ville en fin de matinée. Nous essayons de repérer les curiosités, le forum dont il ne reste pas grand chose, les vestiges de murs d’enceinte de la ville. La pluie vient perturber la visite. Nous nous réfugions au Musée Moisiu qui est surtout intéressant par le fait qu’il s’agit d’une belle maison ottomane. Il nous faut prendre notre mal en patience en attendant l’arrivée du ferry en provenance d’Ancone pour récupérer la carte de crédit de JC. Nous mangeons près de la tour dans un fast-food spécial sluvaquies. Nous discutons avec deux étudiants en économie. Il nous faut un peu de temps pour trouver le bureau de la compagnie Albania ferrys et encore un peu de temps pour leur faire comprendre ce que nous attendons. Finalement, c’est un monsieur, qui semble faire partie de l’équipage du bateau qui s’occupe de nous et nous fait apporter une enveloppe qui contient bien la carte de crédit de JC. Nous sommes soulagés. C’est sous la pluie que nous repartons vers le sud en direction de Fier afin de nous rapprocher du site antique de Apolonia. Au passage nous nous arrêtons au monastère d’Ardenica. C’est un beau monastère orthodoxe très bien restauré. Au cours de l’histoire il a eu différentes fonction. Mais depuis la fin de l’ère communiste il est revenu dans le giron de l’église orthodoxe.
A Fier nous prenons une route en direction de la mer et plus précisément de la plage de Sémanit. Une longue route qui longe des canaux où se pratique la pêche au carrelet. Nous arrivons à Povelçe. Nous trouvons un coin sympa, à l’ombre sur le chemin qui longe la mer. Ce n’est pas évident de trouver un petit coin car partout il y a des cabanons de vacances. Nous allons trouver un resto dans le village où nous mangerons du poisson à un prix très raisonnable. Nous sommes un peu l’attraction car il y a sans doute peu de touristes venant se perdre dans le coin. Il y a un café internet et un wi-fi… !
Mercredi 25 juillet : Apolonia
Nous quittons Povelçe après avoir fait quelques courses pour le pique-nique sur le site d’Apolonia où nous arrivons rapidement. Il fait très chaud. A l’entrée un jeune homme nous propose les tickets (600L) et un plan de visite en français .Le site est grand, mais les vestiges ne sont pas spectaculaires. En plus il n’est pas toujours facile de trouver ce que nous cherchons. Il faudra pas mal marcher pour trouver le théâtre, à flanc de colline ainsi que, par sa taille et ses vestiges l’impressionnant Nymphée. Pique-nique et sieste sous les arbres.
Nous reprenons la route, toujours vers le sud. Nous prendrons un bain sur une plage au sud de Vlora où il y a des douches. Ce sera la première et dernière fois que nous en verrons. A Vlora de belles maisons, entourées de verdure sont accrochées sur la colline et dominent la baie. Un passage par Orikumi ne nous a pas laissé un souvenir impérissable.
A partir de Vlora nous allons prendre la route très touristique de la rivièra albanaise.Au début on monte dans les forêts de pins jusqu’au col de Llogara. On s’arrête pour voir le paysage. Mais il y ade la brume et il fait froid. On remonte vite dans la voiture pour attaquer une descente vertigineuse sur une route sinueuse qui parcourt les flancs d’une montagne aride, rocheuse et qui plonge vers la mer. C’est impressionnant. On arrive sur la côte au niveau de Dhermi. Il est temps de trouver un coin pour dormir. Ce n’est pas évident. Au cours de la descente nous avons repéré une belle plage de sable. Comment y aller ? nous nous fourvoyons dans le village. Finalement un monsieur fort sympa et parlant italien nous explique comment y aller. Il faut quitter la route qui va de Vlora à Saranda et prendre à droite vers le village de Drimade. Presque immédiatement, prendre à droite en direction de la plage de Drimade. Au bout de la route une magnifique plage aux eaux bleues des mers du sud..Nous longeons la plage sur la droite et presque au fond après un complexe de bungalows nous trouvons une place de rêve sous les oliviers. Repas au resto. Les prix sont plus élevés, on est en pleine zone touristique
Mardi 31 juillet : De Voskopojé à la Macédoine
Notre coin près du cimetière était sympa
Mercredi 1 août : Ohrid
Au réveil le temps est encore bien sombre et le sol bien mouillé. Depuis notre emplacement, sur le bord d’une petite route nous avons vu sur le lac. Nous ne sommes pas loin d’Ohrid qui est notre destination du jour.
Nous trouvons un parking gratuit dans une cours d’immeuble, un bureau de change (1€ =0,61 denar) et un office du tourisme où nous achetons une carte de la ville car nous n’avons pas de guide de la Macédoine. Le circuit nous permet de longer le lac sur la droite à partir du port. Il y a des criques aménagées avec de petites plages et des maisons coquettes serrées les unes contre les autres comme dans nos calanques. Puis nos pas nous conduisent vers une église byzantine perchée sur un promontoire, puis plus haut sur les vestiges d’un site archéologique et encore plus haut vers le château. En redescendant nous déambulons dans les rues bordées de vieilles maisons dont beaucoup sont bien restaurées. Nous faisons une halte au théâtre antique gréco-romain avant des redescendre vers une place ou se trouve l’arbre à plat et où nous trouvons un resto pour nous poser. Bien nous en a pris car l’orage éclate et c’est une déferlante d’eau pendant une bonne heure. Nous repartons pour finir notre boucle autour du lac. La pluie cesse et nous nous arrêtons à Struga. Il y a le marché et beaucoup de monde. J’achète un short local du genre brassière.
D’après ce que nous voyons, le niveau de vie en Macédoine est plus élevé qu’en Albanie. Dans cette partie la population musulmane est plus importante que ce que nous avons vu précédemment si l’on s’en réfère au nombre de mosquées et au nombre de femmes avec un voile.
Nous continuons notre tour en longeant la côte après Struga jusqu’à ce que la route s’arrête sur une plage où se trouve un monastère de nonnes. C’est propre et nous prenons un bain.
Nous allons continuer notre route pour revenir en Albanie. Nous pensons nous arrêter sur la presqu’île de Lin. Première étape, trouver un emplacement pour dormir. Après quelques tours dans les rues étroites du village nous sortons de celui-ci et un peu plus loin sur la route qui mène à Pogradec nous bifurquons sur la gauche empruntant une route qui conduit à deux resto et un hôtel situés de l’autre côté de la péninsule de Lin. Pas beaucoup de possibilités pour nous poser.. Ce sera donc au démarrage d’un petit chemin qui une fois de plus est couvert de détritus. Notre « hôtel » trouvé, nous pouvons aller visiter lin. Le village s’étend le long d’une baie. C’est assez sympa et les gens sont souriants. Nous dépassons le village en prenant un petit chemin qui nous fait découvrir de petits jardins bien organisés. Dans l’un d’eux, en friche, trois jeunes français s’installent pour passer la nuit. En empruntant la rue centrale nous grimpons jusqu’au musée. Il s’agit d’un site archéologique qui domine le village et le lac. Des vestiges de mosaïques, de tombes, d’une citerne. Nous retrouvons là deux touristes albanais qui sont accompagnés d’un habitant du village. La dame qui parle anglais et italien nous traduit ce que dit le monsieur et les deux gamines qui ont ouvert le portail conduisant au site. Apparemment beaucoup d’argent a été donné pour les recherches sur le site mais cet argent est passé ailleurs. C’est monnaie courante en Albanie où la corruption est le sport national. Nous refuserons, avec l’accord des autochtones, de payer les deux gamines qui nous demandent une contribution pour avoir ouvert le portail. La pluie nous surprend sur le site et nous courons nous abriter au restaurant situé sur la place du village qui fait également hôtel (Hôtel Leza, me semble-t-il ?). Les autochtones boivent du café, du raki. Pour moi ce sera poisson du lac. Un délice. Un petit goût de truite saumonée. Des frites, une salade et j’ai le ventre qui explose. Le garçon, fort sympathique parle un peu français. A la fin du repas il nous offre des morceaux de pastèque. Nous faisons une petite promenade digestive en parcourant la rue principale du village qui longe le bord du lac. Il n’y a personne sauf sur une petite placette sur laquelle un homme s’équipe en plongeur avec bouteille. Il va pêcher. Il est accompagné d’un copain qui l’aide à s’équiper et qui nous montre son brevet de plongeur et des photos où on le voit à coté d’immenses poissons sortis du lac (au moins un mètre de long chacun) Légal ce type de pêche ??probablement pas.
Jeudi 2 août : De Lin (lac d’Ohrid) à la lagune de Potokut, et en passant par Tirana.
Il y a un monde fou qui circule sur le petit chemin sur lequel nous sommes garés et comme d’habitude il y a beaucoup de déchets. Petit déjeuner rapide et nous allons jusqu’à la plage au bout du chemin . Deux restaurants locaux et un complexe hôtelier. Nous profitons de la plage du deuxième restaurant pour aller prendre un bain et nous laver dans le lac en échange de l’achat de deux cafés. Le propriétaire du restaurant semble content. Il nous aurait bien imaginés restant plus longtemps et déjeunant chez lui, mais cela ne fait pas partie de notre plan.
Propres, nous quittons la presqu’île de Lin en direction de Tirana. Nous faisons l’impasse sur Elbassan et son complexe d’usines pour arriver à Tirana vers 12h. Sans le savoir nous arrivons en plein centre et trouvons une place de parking à l’ombre juste derrière la place principale, Skanderbeg et le musée d’histoire un immense bâtiment avec une immense mosaïque très socialiste symbolisant l’élan du peuple albanais…..no comment ! Autour de la place, l’opéra, la vieille mosquée Haxhi Et’Hem Bey, vestige du passé ottoman de la ville et dont les murs extérieurs et intérieurs sont décorés de peintures. C’est un très beau monument, très gracieux. Ensuite direction le marché central. Pas très grand et comportant deux parties, une partie pour les albanais et une pour les expats où l’on peut acheter des légumes et des fruits qui ne sont pas de saison et à prix d’expats. Sur le guide il est dit que dans les boutiques autour du marché on peut manger des bureks, c’est-à-dire des chaussons en pâte feuilletée farcis de fromage, de viande, d’épinards…mais pas de bureks en vue. Il y a de nombreux petits restos locaux où l’on peut manger des poulets ou des têtes de moutons cuits à la broche. Pour nous ce sera petites saucisses de viande hachée grillées, c’est-à-dire qoftes et salade. Après un café, nous continuons la visite de la ville. Il fait chaud et nous nous dirigeons vers la rivière et le pont des tanneurs. Petit pont qui n’a rien de vraiment spécial et qui est sensé déboucher sur des immeubles colorés formant un beau tableau. Sauf que les couleurs sont délavées et que les stores des fenêtres se déchirent.. Et puis la rivière est une poubelle à ciel ouvert. On continue notre balade en longeant la rivière pour découvrir un espèce de blockhaus, la pyramide, vestige de l’architecture communiste et monument à la gloire du dictateur. Petit tour dans le Block, ancien quartier de la nomenklatura, dit quartier branché où l’on trouve des boutiques chics avec des fringues à « prix chics », comme par exemple une tunique à 150€, soit plus de la moitié du salaire moyen d’un albanais qui est de 250€. C’est un quartier agréable, ombragé et on comprend que les gens de la nomenklatura pouvaient y couler des jours heureux. Outre des boutiques de fringue on y trouve de nombreux cafés au nom évocateur de luxe, « café de Paris », par exemple. En revenant sur le bord de la rivière nous ne voyons pas tous les immeubles colorés décrits dans le guide. Est-ce une légende où se sont-ils décolorés ? Des immeubles aux façades colorés nous en verrons en partant, sur la route qui nous conduit hors de la capitale, vers le nord. La dernière étape de notre circuit est consacrée au musée d’histoire. Mais alors que les vestiges de l’antiquité et du moyen-âge sont sous-titrés en français, l’histoire contemporaine de l’Albanie faite de nombreux rebondissements est difficilement accessible car non traduite.
17h, nous quittons Tirana en direction du nord et de Skodra. Il faut que nous trouvions un point de chute pour ce soir. Nous tentons une sortie vers Krujé. La ville est étalée sous une falaise. Mais en montant nous découvrons que toute la montagne est attaquée, les arbres couverts de poussière blanche et on y fabrique de la chaux. Demi-tour. Un peu plus loin, nous sortirons au niveau de Laç et prendrons la direction de la lagune de Patokut. C’est un endroit surprenant. En arrivant on trouve de nombreux restaurants avec des cabanes en bois sur pilotis, puis plus loin deux grands restaurants .
Vendredi 3 août : lagune de Patokut-Koman
Départ vers 9h. La mamie n’est pas encore levée. Tant pis !
Nous nous arrêtons à Lac pour faire du change. Il y a beaucoup de monde, le marché sans doute et une femme en costume traditionnel (jupe blanche). Etape suivante à Van i Dejes pour faire des courses avant de prendre la route qui conduit à Komani. Là encore des femmes en costume local. Il nous faut un peu de temps pour trouver pain, fruits, eau et même sirop pour la toux. Mais les gens, toujours aussi sympas font leur possible pour nous aider à dépasser le barrage de la langue.
11h 30 : Nous prenons la direction de Komani. La route, goudronnée, mais pleine de trous, serpente à travers les collines couvertes de pins. Nous longeons un premier lac formé par le barrage de Van i Dejes. De temps en temps un hameau et des cultures en terrasses. C’est beau et bien vert. Nous croisons des cyclistes, puis deux voitures et ensuite deux camping-cars. JC pense que le ferry a dû arriver. Après trente kilomètres d’une route sinueuse et accidentée nous apercevons le barrage de Komani et le village du même nom dont une partie des maisons se trouve dans le lit de la rivière, sous le barrage. Nous traversons le pont et nous arrêtons juste après dans un camping-restaurant-hôtel. Là un peu en anglais et un peu en italien que le ferry qui remonte le lac jusqu’à Fierze ne transporte plus de voiture, mais seulement des passagers. Il partira le lendemain à 9h pour revenir le surlendemain. Mais cela ne nous intéresse pas car l’objectif était de remonter une partie de la vallée en ferry et de continuer ensuite en voiture. L’aller simple pour un passager et de 5€. Il est possible de louer des bateaux taxis pour faire l’aller retour dans la journée, soit une balade sur le lac des 2x2h30. Un camping-car italien est garé devant le resto. Ils font la balade et nous leur demanderons leurs impressions. Le bateau-taxi coûte 100€ la journée.
Nous décidons de finir la journée à Koman dont nous repartirons demain matin
Samedi 4 août : Komani
Après une nuit difficile à cause des quintes de toux et malgré le coin de camping agréable et frais au bord de la rivière, nous décidons d’aller faire une balade. Nous partons tard et il fait chaud. Nous longeons la rivière par la droite puis prenons un chemin qui monte dans les pins. Après trois cent mètres de dénivelé, au col nous prenons sur la gauche. La route nous conduit au bord d’une rivière asséchée. De l’autre côté deux ou trois maisons entourées de terrasses cultivées. Pas d’accès direct. Le chemin s’arrête au bord de la rivière et pour atteindre les maisons il faut traverser le lit asséché à pieds .Le paysage est beau. En montant nous avons une belle vue sur le barrage de Komani et la rivière qui se reforme en dessous et qui se transformera en lac de retenue à l’approche du barrage situé en dessous. Il y a dans la vallée deux barrages successifs. Le barrage de Komani est le fruit d’une collaboration franco-albanaise.
Au retour nous profitons de notre emplacement de camping près de la rivière. Le petit air est bien agréable.
Alors que nous en sommes au café deux couples de français arrivent. Ils ont lu le « petit futé » !!! Ils installent leurs deux tentes dans le camping.
Dimanche 5 août : Komani
Après une nuit pas terrible car je tousse toujours beaucoup, nous nous équipons pour partir en rando. Nous disons au revoir aux deux couples de français rencontrés la veille et nous prenons la route qui longe le lac, comme hier, à gauche du pont, juste en face de l’entrée du camping « Natura » où nous sommes installés. Après environ 1km le long du lac nous grimpons à droite. Au niveau du col, nous prenons sur la droite en direction d’un village que nous apercevons au loin. Le chemin est carrossable quelques centaines de mètres après les antennes. Puis il se termine par une aire de stationnement où une voiture est d’ailleurs arrêtée et continue en chemin pédestre. Finalement le sentier surplombe un vallon profond au fond duquel coule un ruisseau et qu’il faut franchir pour arriver au village construit sur la pente opposée. Les maisons sont espacées, entourées de champs en terrasses. Tout est très vert. En haut du village l’église. Nous avons très chaud et nous espérons pouvoir trouver de l’eau dans le village. La descente dans le vallon est accidentée. Les pierres roulent sous nos pieds. En bas un petit pont et dessous un joli trou d’eau . Nous remontons sur le flanc opposé et recherchons une maison occupée. En voici une. Très typique, basse, blanchie à la chaux avec sa treille et les ruches colorées dans la pente sous la maison. Il y a quatre jeunes filles qui nous accueillent avec le sourire, nous offrent un siège, de l’eau, de la pastèque et du raisin. Une voisine arrive avec son âne. Mais la communication est difficile car elles ne parlent qu’albanais. Elles me prêtent un tee-shirt pour que je fasse sécher le mien. Nous comprenons qu’elles souhaitent savoir si nous sommes mariés, si nous avons des enfants et son ravies de voir les photos. Nous repartons avec de l’eau fraîche et du raisin. Petit bain réparateur dans l’eau limpide des vasques situées dans le ruisseau au niveau du pont. Au retour nous allons aller plus vite en prenant un sentier qui part en dessous des antennes, en face d’un cimetière désaffecté et passe devant deux coquettes maisons. La descente et rapide et nous arrivons sur le chemin qui longe le lac, pas très loin du camping.
Repas et farniente car malgré le vent il fait très chaud. Petit à petit le camping se remplit de gens qui sont venus pour prendre le bac imaginaire(allemands, italiens). Il y a six français qui arrivent sac à dos.. Ils ont fait la marche entre Theit et Valbona et ont pris un bateau taxi.
mercredi 7 mars 2012
mardi 6 mars 2012
Birmanie 3/3/2012 Sittwe
lundi 5 mars 2012
Birmanie 1/03/2012 Village Chin
8h du matin. Nous partons à six, les enfants, le couple de polonais et nous, accompagnés par notre guide parlant anglais, le patron du Prince Hôtel. Après 45 minutes dans une moto pickup où nous sommes bien secoués à cause d’une route caillouteuse nous arrivons dans un village assez grand où nous allons directement au petit embarcadère. Dans ce village une partie de la population doit être musulmane si l’on en croit la tenue vestimentaire des femmes dont la tête est couverte d’un voile coloré et certains enfants qui cheminent avec une tablette sans doute en direction de l’école coranique. Il y avait beaucoup d’activité tout au long de la route. Des hommes et des femmes dans les champs occupés à couper les tiges de haricots secs avant de les extraire des gousses. C’est une culture de saison sèche qui alterne avec celle du riz. De gros camions arrêtés sur le bord de la route dans lesquels des hommes et des femmes chargent des cailloux récupérés dans les champs et amassés en tas sur les bas-côtés. Des hommes et des femmes dans des pickups, sur des motos, à vélos ou à pieds avec des outils ou des paniers. Les uns en direction de la ville, les autres des champs. Dans la première partie du trajet qui va durer une heure et nous conduire dans le village de Pam Mraun où se tient un marché, la rivière est large et les berges assez plates et couvertes de champs. Nous croisons de nombreuses petites embarcations à rame de pêcheurs. Nous arrivons au marché vers 10h. Le poisson y est abondant sous forme séchée ou en pâte, avec un aspect d’anchoïade, mais la comparaison s’arrêtera là car je ne suis pas allée plus loin dans mes investigations. Dans le rayon des légumes, choux, haricots, courges, pommes de terre dont certaines de la taille d’une bille que nous avons déjà mangé et qui sont délicieuses. Le guide nous dit qu’il y a un moyen de les éplucher facilement avec du gros sel ???? je n’ai pas approfondi. Il y a aussi des tomates, des gousses de tamarin, des aubergines, des piments bien sûr, des fleurs orange dont les vendeuses enlèvent le pistil avant de les vendre. On trouve comme partout au Myanmar de nombreux vendeurs de bétel. Une feuille badigeonnée de chaux sur laquelle sont placés les morceaux de noix qui sont « découpés » avec des sortes de grosses pinces coupantes. Beaucoup de gens consomment encore le bétel et recrachent des jets de salive rouge sur le sol. Les bouches sont très abimées, les dents sont marrons et les gencives attaquées par la chaux et la noix .Dans ce village beaucoup de femmes voilées, mais pas de problème pour faire des photos car les gens sont demandeurs. Pour aller chercher de l’eau, les femmes ou les enfants ont des récipients en aluminium que l’on trouve aussi en Inde ou au Bangladesh et qui dans ce cas sont importés du Bangladesh voisin. Nous reprenons notre navigation sur la rivière, une heure au cours de laquelle nous croisons des transporteurs de bambous. Un homme à l’avant qui marche dans l’eau et tire le « radeau » tandis qu’une autre personne (homme ou femme) debout sur les bambous s’occupe de guider l’ensemble avec une perche. C’est la technique du halage, mais là pas de chemin prévu à cet effet, pas d’animaux, pour tirer, seulement la force et le courage des hommes. Nous accostons au pied d’un village Chin. Autrefois les femmes Chin avaient le visage tatoué en toile d’araignée. Dans la cour d’une maison des gens sont réunis pour fêter l’ordination d’un moine de la famille déjà reparti au monastère. Des voisins et amis viennent faire une visite et remettre des présents au chef de famille. Nous offrons des cigares et des ballons aux enfants tandis que l’on nous invite à nous assoir et à boire un thé. Il y a deux femmes tatouées, une très âgée et une autre qui a environ mon âge. Plus loin quatre femmes tatouées sont réunies pour des photos. Elles offrent aux touristes des jus de coco et se prêtent au jeu des photographies en échange de dons en espèces ou en nature pour elles, le village, l’école. Certains parlent de zoo. Je trouve cela très exagéré compte tenu du contexte. Il y a peu de touristes et ces femmes monnaient en toute liberté la rareté de leur spécificité physique. A côté de ses moments de rencontre avec les petits groupes de touristes elles ont leur vie habituelle dont l’ordinaire est sans doute un peu amélioré par les dons. Ensuite évidemment on peut toujours discuté sur le fait d’aller les voir ou pas et de se prêter ou pas au jeu des photos. Par l’intermédiaire du guide je communique un peu avec l’une d’entre-elle qui a juste un an de plus que moi et qui souhaite que nous soyons photographiées ensemble. Elle demande également si nous pouvons faire développer les photos et les donner au guide pour qui les leur remette lors d’un prochain passage. Nous nous y engageons. Dès le lendemain nous irons dans une boutique près du marché pour faire développer nos photos et les confier au guide. Nous espérons vivement qu’il pensera à les leur remettre lors d’une prochaine visite. Les femmes tatouées les plus jeunes ont environ 60ans. En effet depuis 1963 cette pratique est interdite. Autrefois, c’était les mères qui offraient le tatouage à leur fille nouvellement pubère. Celui-ci était effectué lorsque la jeune fille avait 9,11 ou 13 ans (précisément) tandis que son visage était encore petit et bien ferme. Les tatouages étaient réalisés par des chamanes qui s’enrichissaient considérablement. Malgré son interdiction par le gouvernement communiste, cette pratique a persisté encore quelque temps, en cachette, car les garçons ne pouvaient pas épouser des filles non tatouées, des « non femmes »officielles en quelque sorte. Les prix ont encore augmenté et pendant quelque temps cette pratique a persisté pour les familles riches. Puis peu à peu elle s’est éteinte d’elle-même. Après un petit repas pique-nique (nouilles et légumes enveloppées dans des feuilles de bananiers) pris dans un café-échoppe du bord de l’eau. Puis c’est le retour avec une halte dans un village Rakhaing où nous sommes la curiosité. Nous sommes invités par un moine à visiter l’école nouvellement construite grâce à un financement japonais. Les monastères sont très nombreux et les jeunes (filles ou garçons) qui y étudient aussi. Les monastères vivent des dons tant en argent que sous forme de nourriture recueillie par les novices auprès de la population. Les novices garçons ou filles se déplacent seuls ou en groupe et en file parfois précédés par deux hommes qui portent une cloche avertissant de leur arrivée. La fin du parcours est très paisible. Les paysages sont beaux avec la lumière de fin de journée et le soleil couchant. Le temps de récupérer le taxi il fait nuit et c’est avec la faible lumière du phare du moto-pickup à laquelle JC ajoute celle de sa lampe frontale que nous rentrons à Mrauk U. Une longue et belle journée. Nous avons opté pour un peu de confort et logeons au Vesali resort dans de petits bungalows nichés dans un jardin et situé un peu en dehors de la ville. Le seul bruit est celui du groupe électrogène , régulier, qui nous assure une veilleuse de sécurité car l’électricité est coupée de 23h à 6h.
dimanche 4 mars 2012
Birmanie 29/02/2012 Mrauk U ( se prononce miaou!)
Nous avons décidé de visiter la ville en vélo et en deux jours. Premier repère le palais royal dont il ne reste que l’enceinte entourant des ruines. De là nous avons une première vue d’ensemble sur les pagodes à proximité. Tout est très vert. Mrauk U est entouré de petites collines sur lesquelles ou entre lesquelles se dressent temples, pagodes, stupa en briques mais surtout en pierres, d’où un ensemble de monuments plutôt gris contrairement à Bagan où la couleur principale était le « rouge brique ». Ce qui est très différent de Bagan, aussi, c’est que pour aller d’un temple à l’autre on traverse des quartiers d’habitations abrités sous les palmiers et les bananiers, des champs ,on contourne des points d’eau, et même un lac. On rencontre des habitants qui vaquent à leurs occupations. Il est aussi plus facile de circuler car il n’y a pas de sable et le site est moins important. Enfin les temples sont très riches en sculptures et en décorations intérieures : bouddhas dans des niches où sculptés sur les parois, scènes de vie, bestiaires, tout cela très souvent en très bon état de conservation et avec les couleurs d’origine. A l’intérieur des temples, couloirs circulaires, labyrinthes abritent tous ces trésors. C’est le vert qui domine à Mrauk U même si les temples sont gris et pour certains assez massifs. Comme souvent, c’est avec le soleil de fin de journée que la beauté des lieux atteint son apogée et nous en offre plein les mirettes. Le premier jour nous faisons la partie nord et la partie est, les plus riches. La matinée du deuxième jour est suffisante pour explorer la partie sud que nous dominons ainsi que l’ensemble du site de Mrauk U en grimpant sur la plus haute colline où se trouve l’une des rares pagodes blanches du site, la Shwetaung pagoda construite en 1553 et dont l’intérêt se limite au point de vue qu’elle offre à 360°. Mais Mrauk U, avant d’être un site archéologique est d’abord une cité bien vivante, active où se côtoient des gens d’origines diverses (Bangladesh, Inde, centre du Myanmar ) pour donner la population du Rakhaing. Les infrastructures touristiques ne sont pas très développées et les gens peu préoccupés de la présence des touristes sont néanmoins aimables et serviables.
samedi 3 mars 2012
lundi 27 février 2012
Birmanie Yangoo 27/02/2012 Fête à la Shwedagon
dimanche 26 février 2012
Birmanie Popa 26/02/2012
Pour faire une coupure, nous avons fait l’excursion au Mont Popa. A environ une heure en taxi de Bagan, le temple est perché sur un mont en basalte évoquant les monastères grecs. Pour y accéder des escaliers où l’on chemine avec de nombreux pèlerins en évitant les babouins qui se disputent la nourriture apportée par les gens ( graines, fleurs). Au sommet un ensemble hétéroclite de temples avec des bouddhas bien sûr mais aussi des nats, des esprits plutôt animistes , qui ici sont représentés par des personnages. Là encore beaucoup d’offrandes. Les 37 représentations des Nat sont visibles dans un petit temple situé dans la rue qui part à gauche avant de monter. Devant le bâtiment, des tigres et à l’intérieur, les nats. Nous avons craqué pour le nat des enfants, une fille avec une balle dans les mains et JCC pour le nat des ivrognes, joueurs et autres, perché sur son cheval et portant ses bouteilles d’alcool. Mais autour de ces temples il y a la vie, celle des habitants qui profitent du tourisme certes, mais qui pour la plupart ont une activité agricole. La région de Bagan, malgré la présence du fleuve est extrêmement sèche. Il n’y a pas de système d’irrigation. La saison des pluies est courte et les nappes phréatiques ne sont pas très importantes. Alors l’agriculture est diversifiée en fonction des saisons. Au moment de la pluie les cacahuètes préparées pour être mangées ou transformées en pâte et en huile dans des pressoirs actionnés par des bœufs, du sésame et un peu de riz. Pendant la saison sèche c’est la culture du coton. Le long de la route on peut aussi voir des hommes grimper le long des palmiers par des échelles en bambou. Ils vont recueillir en haut du palmier un jus, une sève qui sera transformée en mélasse et débitée en petits morceaux vendus comme bonbons ou distillée en alcool.
samedi 25 février 2012
Birmanie Bagan 24 25 et 26/02/2012
Premières impressions, la chaleur, la sècheresse, l’immensité du site et la couleur des pagodes. Après le blanc éblouissant et les dômes dorés, toutes ces pagodes sont couleur brique, le matériau de base d’origine, c’est à la fois surprenant et très beau ; la couleur des pagodes se marie avec celle du sable qui les entoure et du vert pale des arbres( souvent épineux) adaptés à la sècheresse. Où que le regard se tourne, une pagode, petite ou grande, circulaire, en forme de stupa(cloche), sur une basse carrée ou circulaire, avec des terrasses, parfois des escaliers. Il y a une multitude de formes. Certaines ont encore des vestiges de parements en stuc, d’autres ont les murs intérieurs couverts de peintures dont les couleurs principales sont le blanc, le noir et le rouge et parfois le jaune et le bleu turquoise. Les scènes représentent la vie de bouddha. Quant aux bouddhas, il y en a de toutes tailles, en plâtre, mais aussi en bronze ou en teck couvert d’or. Certaines pagodes sont très fréquentées par les croyants. C’est le cas de la Shwezigon à Nyaung U. Devant l’entrée Est nous trouvons le petit trou rempli d’eau qui permet de voir se réfléchir le sommet du dôme de la pagode. Des explications diffèrent suivant les guides, mais peu importe, c’est surprenant. Une autre pagode est elle aussi très fréquentée par les croyants et les touristes. Il s’agit de la pagode Ananda, dont l’un des bouddhas couvert d’or semble avoir un air sévère lorsqu’on est loin et se met à sourire lorsqu’on s’approche .Il y a les temples où l’on peut monter pour avoir une vue dominante, le Dhammayazika Ziki ou le Shwesandaw. Et puis il y a les couchers de soleil pas forcément spectaculaires (souvent de la brume sur les montagnes et du sable dans l’atmosphère) mais reposants, que l’on soit sur le fleuve ou en haut d’un temple où une espèce de calme et de sérénité se dégage de ce lieu immense et unique. Pour visiter nous avons utilisé la calèche pour la partie est entre Nyaung U et Old Bagan. Plus facile qu’en vélo car les chemins sont sableux et il est parfois assez difficile de pédaler. Pour Old Bagan et les temples entre Nyaung U et Old Bagan qui sont sur le bord de la route, le vélo est tout à fait indiqué. Enfin à Bagan se trouve une fabrique de cigares « cheerot ». le tabac vient d’une autre région. D’après ce que l’on comprend le mélange roulé dans la feuille de tabac contient du tabac et du bananier mélangé avec un alcool et séché. Ces cigares ont un filtre en feuilles de maïs roulées dans du papier. Comme nous sommes un dimanche, les ouvriers ne sont pas au travail. Seules la patronne et quelques membres de la famille sont là. Mais c’est comme d’habitude, avec beaucoup de gentillesse, la patronne occupée avec deux autres femmes à trier et compter les feuilles de tabac va s’interrompre pour rouler, avec une grande dextérité, trois cheerot qu’elle nous offre. Un endroit extraordinaire où du haut d’une pagode on en a plein les mirettes à 360°.
jeudi 23 février 2012
Birmanie Mandalay 23/02/2012
9h du matin nous enfourchons les bécanes (pas de la première jeunesse) pour faire quelques visites. La ville est plate donc pas de difficulté majeure. Premier objectif, la pagode Mahamuyni, sur la 82th, en direction du sud (aéroport). On suit la rue qui se termine au niveau d’une entrée de la pagode. Il faut voir le bouddha d’or et ce n’est pas pour rire. Lorsque nous arrivons des hommes collent des feuilles d’or sur tout le corps du bouddha. Les femmes n’ont pas le droit et doivent rester derrière une barrière où elles prient et déposent des fleurs dans des vases. Beaucoup de ferveur chez tous ces gens. Il y a de nombreux trésors sous forme de bouddhas de toutes tailles et souvent en or ou argent. Dans un bâtiment en face du musée des statues khmères en bronze. Les gens les touchent à certains endroits en récitant des prières. On pense qu’il y a une raison pour toucher tel ou tel endroit. Mais c’est une supposition purement gratuite. Comme dans la plupart des pagodes il y a le bouddha du jour de sa naissance que l’on peut arroser en faisant un vœu. Normalement, semble-t-il on arrose cinq fois le bouddha sur la tête, délicatement, avec l’eau d’une coupelle. Puis si le bouddha est accompagné de l’animal qui lui est associé, on arrose cinq fois l’animal. Ici c’est encore différent et les gens arrosent les bouddha de tous les jours. Deuxième étape, à l’opposé, vers le nord et au pied de la colline de Mandalay pour aller visiter la maison du roi Mindon connue sous le nom de monastère Shwe Nandaw. Cette visite fait partie du pass et évidemment nous n’allons pas payer 10$ chacun alors que nous n’avons plus rien à visiter de payant ensuite. En plus tout ce qui est à voir se trouve à l’extérieur. Un magnifique bâtiment en teck très travaillé. Nous faisons le tour et je prends des photos en restant à l’extérieur de la barrière. C’est en plus je pense le meilleur endroit car à l’intérieur il ne doit pas y avoir assez de recul. Dernière visite, non loin du monastère, la pagode Kuthodaw. Ces 729 petites (enfin pas si petites) pagodes blanches alignées sous le soleil avec dans les allées des arbres et des bougainvilliers, ça fait un peu île grecque. Mais la comparaison s’arrête là car à l’intérieur de chaque pagode une stèle d’albâtre (c’est ce qui est écrit) et sur chaque stèle les phrases du canon (règles) bouddhique. Un grand livre quoi !. Retour au centre, repas et départ pour l’aéroport (il y a une heure de route). C’est de là que j’écris ce message. L’avion qui devait partir à 17h20 ne partira qu’à 19h. Le top ! Et notre fille qui nous attend à Bagan pour passer trois jours avec nous. Cela fait râler.