Nepal 2013 De Banthanti à Ghorepani 14 avril 2013

 

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Dimanche 14 avril premier jour du nouvel an népali 2070 : de Banthanti à Ghorépani

Départ à 7h30. Les escaliers continuent. On arrive au début de la forêt de rhododendrons. Au début nous sommes un peu déçus car nous avons l’impression que nous arrivons trop tard dans la saison et que toutes les fleurs sont fanées. Mais en avançant, le nombre d’arbres en fleurs augmente…c’est beau. Nous arrivons à Gorepani vers 11H. Beaucoup de guesthouses, mais qui n’ont pas le charme de celles rencontrées en chemin. Ici tout ou presque est en tôles de couleur bleu. Nous sommes à la guesthouse super view, cloisons et portes en contreplaqué. C’est pas terrible, mais des français nous disent que c’est la même chose partout. Il y a un moment de tension avec le guide parce que j’ai l’impression qu’il nous conduit dans les hébergements les plus anciens et je pense qu’il le fait sous commande de l’agence En fait c’est lui qui choisit et il va donc là où il a ses habitudes. Je ne peux pas juger de la pertinence du choix. Un deuxième moment de tension parce que l’on a l’impression qu’il veut nous rationner. Comme je décide de choisir ce qu’il me plaît et que je ne finis pas complètement mon plat j’ai droit à une réflexion sur le gaspillage et là je n’apprécie pas du tout. Comme nous avons l’après-midi libre, nous décidons de faire une balade en solo. L’orage nous cueille au démarrage et nous nous réfugions à « l’internet café local » où la connexion est aussi triste que le temps. Finalement nous partons en balade. Direction le ……et juste après la dernière gh sur la gauche nous prenons aussi à gauche. Le chemin nous fait passer sous les pilonnes électriques. Ensuite nous nous enfonçons dans la forêt de rhododendrons. C’est magnifique de balader sous ses grands arbres fleuris. De temps en temps une clairière nous permet d’apercevoir la chaîne des Annapurna. Nous parvenons jusqu’à quelque chose qui pourrait être un lac asséché, mais nous ne trouvons pas le temple indiqué sur le plan. Nous rentrons vers 17h  et du coup le temps passe assez vite avant le repas servi à 19h. Ce soir c’est dal bat ( du riz blanc, une soupe de lentilles, des légumes au safran et des morceaux de poulet)  non épicé pour nous. C’est bon.

Nepal 2013 De Birethenti à Banthanti 13 avril 2013

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Samedi 13 avril : De Birethanti à Banthanti

Nous avons bien dormi. Nous étions presque seuls dans la guesthouse. Un seul touriste belge avec son guide. De notre chambre nous pouvons apercevoir, pas distinctement car il y a de la brume, la montagne queue de poisson (Machhapuchhare). Au petit déjeuner toasts et confiture ainsi que pain tibétain, un peu gras (genre beignet plat). Nous partons vers 7h30.Nous traversons le pont. Cette partie là du village est plus agréable. A Birethanti presque chaque maison est une guesthouse. Nous suivons la route qui grimpe beaucoup. C’est une route poussiéreuse qui permet au 4X4 de monter jusqu’à Kemele. On suit la rivière qui descend au milieu d’une végétation luxuriante en formant des cascades et des vasques. Il y a deux villages de pêcheurs-éleveurs. Nous marchons assez vite si bien que nous arrivons à Tirkhedhunda, normalement notre étape de la nuit, vers 10h. Le guide nous propose de prendre le repas et de repartir pour faire une étape plus longue et gagner du temps pour l’étape du jour suivant. Nous avons commandé des momos au poulet, une salade tomate-oignons et des chapatis (pain népalais).C’est bon. Nous repartons vers 11h45. Il fait chaud et nous attaquons la montée vers Ghorépani avec ses 3280 marches annoncées. Nous faisons de nombreuses haltes. Sur le chemin chaque maison s’est transformée en « bar » voire en guesthouse. On peut remplir une bouteille d’un litre à partir de gros bidons d’eau minérale pour la somme de 60R.Nous rencontrons pas mal de trekkers, en petits groupes et pour au moins la moitié qui font la balade sans guide et sans porteur. Il faut dire que le chemin n’est pas difficile à suivre. On monte beaucoup et on a une très belle vue sur les cultures en terrasses. Pas faciles à cultiver et on comprend que beaucoup cherchent à arrondir leurs fins de mois avec des activités touristiques. Actuellement, sur les terrasses, le maïs est en train de pousser, ainsi que des légumes (choux, épinards, oignons, pommes de terre).On traverse le village de Ulleri (magar village). C’est un village coquet avec de nombreuses GH et où les maisons sont construites traditionnellement avec des toits en lauzes. D’après le guide ce village est riche car beaucoup d’hommes sont engagés dans l’armée indienne et gagnent bien leur vie. Nous grimpons encore un peu pour arriver à Banthanti, notre étape pour la nuit après 12kms parcourus, 1500m de dénivelé pour 1200m de gain en altitude  . Il n’est que 14h. Nous avons une chambre avec salle de bain et eau chaude…le pied. La vue est magnifique et il n’y a « dégun » ! Au repas macaronis et salade tomates et oignons (un peu trop pour le soir).

Nepal 2013 De Kathmandou à Birethanti 12 avril 2013

 

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Vendredi 12 avril : De Khatmandou àBirethenti

Hier, tout est allé très vite car nous sommes arrivés tard. C’est assez long pour obtenir un visa car il y a la queue (25$ pour 15 jours). Un chauffeur nous attendait pour nous conduire à l’agence glacier safari trek afin de régler les détails du trek et de faire connaissance avec notre guide parlant français (Rissi). Bon repas (ça nous change) dans un  resto (Gaia) situé près de notre hôtel « holy Himalaya".

Nous partons en bus à 7h du matin et nous arrivons à Pokhara à 15h ; la route est en mauvais état, sinueuse. Il y a un gros trafic de camions et de bus qui roulent comme des fous. Notre bus roule doucement car c’est un bus touristique et le chauffeur ne prend pas de risques. C’est mieux ainsi surtout quand on voit le nombre d’accidents. A la gare routière nous prenons un taxi qui nous conduit à Nayapul (encore une bonne heure et demi de route). Là commence notre trek. Une demi-heure de marche à pieds pour arriver à Birethanti où nous faisons étape pour la nuit. Au passage nous voyons des femmes et des enfants  casser des cailloux maintenus dans un « piège en caoutchouc ». On dirait que chaque groupe a une concession de cailloux. Dur dur. Nous sommes à la Moonlight GH, juste avant le pont.

Au cours du voyage j’ai remarqué que les femmes peuvent avoir trois tenues traditionnelles différentes, le sari le…ensemble trois pièces (pantalon, tunique, écharpe) ou une sorte de pagne (en wax hollandais) avec un petit haut, une écharpe ceinture et un foulard sur la tête. Pour le guide pas de différence entre les personnes qui portent ces vêtements. Pourtant j’ai l’impression que celles qui portent cette sorte de pagne ont un visage plus rond, moins foncé que les autres. Les hommes peuvent porter un calot traditionnel.

Kunming fin 7 8 et 9 avril 2013

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7, 8 et 9 avril : Kunming retour et fin

Entre 5 et 6 heures de route pour faire Dali Kunming en bus. Nous retrouvons nos habitudes à  la Cloudlang GH. La chambre est plus grande, plus silencieuse mais un peu plus chère (180 Y) il faut relativiser ! On se sent plus à l’aise dans la ville après nos 3 semaines de balade.

La première visite est pour le temple des bambous avec une pensée particulière pour notre amie Bambou. Nous y allons en bus. Ce n’est pas très loin de la GH et les derniers kilomètres se font par une route qui serpente dans les pins et les eucalyptus ….et ça sent bon ! Le coin est reposant et beau. Il y a quelques originalités dont les 500 statues de arhats , JC a trouvé celui qui correspond à son âge, de même que dans le temple les bouddhas chevauchant des animaux sur la mer.

Autre balade au Musée des peuples du Yunnan (gratuit). Nous y allons aussi en bus (73) qui nous dépose après un long parcours dans des quartiers plutôt chics de la ville : grande avenues, arbres, fleurs….Le musée est quasi désert. Nous parcourons les salles des costumes et des tissus et celles concernant la route du thé et des chevaux. Une bonne synthèse pour notre voyage.

A un kilomètre du musée se trouve l’entrée du parc Haigeng situé au bord du lac Dian. Dix Yuan pour entrer dans le parc et avoir la possibilité de se promener au bord du lac qui est d’un beau vert algueux. Un endroit calme, sans doute parce que nous sommes en semaine, mais que l’on imagine beaucoup plus animé les we et les jours de vacances quand il fait chaud, compte tenu de la proximité de la ville et des installations, bateaux promène-touristes, parc d’attraction, restaurant. Pour l’heure c’est surtout le paradis des pêcheurs à la ligne…et franchement la couleur de l’eau ne me donne pas envie de manger le poisson ; mais la question ne se pose pas. Le temps est brumeux et l’on a du mal à distinguer les reliefs des monts de l’ouest. Une route et un téléphérique permettent de traverser le lac dans cette partie qui est la plus étroite et d’accéder au pied du Xi Shan. Mais pour y grimper c’est une autre affaire et nous ne tentons pas l’aventure. Nous ne sommes pas en manque de randos et les explications données par les guides ne sont pas très limpides. Après « étude » de ces explications nous en déduisons qu’il faut commencer par les monts de l’ouest et éventuellement terminer par le musée, mais pas l’inverse.

Le soir, pour notre dernière soirée au Yunnan, nous assistons au spectacle de chants et danses du «Shangrila  Dynamic Yunnan ».Une heure et demi de plaisir pour les yeux, mais dur dur pour les oreilles à cause d’une sono trop forte ….alors pour ne pas être incommodé et bien profiter, prévoir les bouchons d’oreilles. Inutile de prendre des places chères, la salle est bien faite et on voit très bien du fond.

Pour ce qui est des restos, nous n’avons rien trouvé d’extraordinaire. Nous avons simplement apprécié de manger dans un petit resto de l’ethnie Hui, la communauté musulmane où nous avons dégusté des brochettes de bœuf et de champignons cuites au barbecue accompagnées de baba parfumé aux herbes ou aux graines de sésame. Et en plus Bau la !A côté se trouve une pâtisserie où il y a toujours du monde…bon signe. La rue est parallèle à la rue Xichang et débouche sur la rue de la guesthouse.

Chine 2013 Vendredi 5 avril : La montagne Cang Shan à Dali

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Ce matin il ne fait pas beau, mais nous avons quand même décidé de faire la balade en montagne. Un taxi nous prend à la guesthouse (Jade Emu) pour nous conduire au départ du télécabine Gantong, le plus au sud. On pourrait monter à pied, mais le temps n’est pas beau et il commence à pleuvoir alors on se fait monter (80y par personne pour le télécabine et le droit d’entrée au parc).On passe donc en quelques minutes de 2000 à 2650M d’altitude. De là il y a une très belle vue sur la vallée, le lac (par beau temps) et l’on peut voir une cascade quand il y a de l’eau et prendre le sentier qui conduit à un  sommet du Yugu. Nous on prend l’option sentier le long de la montagne. Une vraie petite route plate qui suit la courbe de niveau 2600m pendant tout le trajet. Les points de vue sont superbes et le sentier est ombragé. C’est le printemps, il y a des fleurs et le feuillage des arbres est vert tendre. Par chance le temps s’est arrangé. Ce n’est pas le grand beau, mais il y a du soleil. A intervalle régulier on doit s’inscrire sur des registres et certifier que l’on n’a pas de « feu »sur soi. Mesure de protection bien mince contre les risques d’incendie, mais peut-être un peu efficace avec les chinois qui fument n’importe où et y compris dans les bus par exemple (vous imaginez comme c’est agréable). . Les randonneurs sont surtout de jeunes touristes chinois. On ne croise que deux anglaises. La montagne est fragile et il doit y avoir régulièrement des chutes de pierres voire de petits éboulements. L’accès à certains points de vue est interdit et la route est fermée au niveau du temple Zhonghé situé sous le télésiège (fermé) qui monte au Zhonghé Shan. On descend donc à pieds en prenant le chemin qui suit à peu près le télésiège et qu’emprunte les chevaux qui montent les touristes au temple à la place du télésiège. Le chemin passe à travers le cimetière. On rencontre plusieurs familles venues rendre hommage à leurs morts car le 3 avril c’est la fête des morts chinoise (l’équivalent de la toussaint chez nous).  Après avoir nettoyé la tombe, déposé des offrandes fleurs, papiers ????) , des cierges, de l’encens ils s’installent pour manger devant la tombe. Une famille nous invite à les rejoindre et manger avec eux. Un peu plus loin des hommes sont installés devant une tombe et jouent aux cartes…peut-être en hommage à un ami joueur disparu. La descente est pénible pour les genoux malgré les bâtons. Nous sommes contents d’arriver en bas. Une belle balade de 17km.

Chine 2013 Jeudi 4 avril : Zhoucheng

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Nous partons vers 11h de la gare de bus de Dali située à gauche de la porte ouest lorsqu’on la regarde. Le principe est que les bus part lorsque tous les sièges sont occupés. La route est très large et plate, il nous faut un peu plus d’une demi-heure. On se retrouve dans un village authentique. La place où se tient le marché est semblable à celle de Shaxi avec sa scène de théâtre, son grand arbre, ses vieux bâtiments. Mais ici rien n’est restauré, pas plus que dans les nombreuses ruelles que nous parcourons. Sur la place se tient le marché. La plupart des femmes portent le costume local. Il s’agit de l’ethnie Bai. Il y a quelques différences entre les différents costumes. Mais ici ce n’est pas du folklore. En effet plusieurs tailleurs et couturières s’affairent à la confection des costumes. Les habitantes semblent très coquettes et soignent leur apparence. Sur la place un grand bâtiment accueille les joueurs de majong. Que des hommes ! En parcourant les rues nous tombons par hasard sur un groupe de dames  en train de coudre les morceaux de coton qui après trempage dans la teinture deviendrons des tissus en batik. C’est la spécialité du coin.

Chine 2013 La fabrique du thé en quelques étapes

D’abord il faut faire les terrasses, comme cela a pris quelques millénaires nous n’avons pas essayé !

 Ensuite planter les théiers, cela ne dure que quelques siècles mais quand même hors de notre portée.

 Nous avons donc commencé par la cueillette sous les conseils experts d’une mamie chinoise qui formait aussi sa petite fille.

ça dure pour les paysans de 8h du matin à 6h du soir. Il faut couper les jeunes pousses en haut des théiers et elles ne se laissent pas faire facilement. Crampes aux doigts garanties !

En fin de journée il faut transporter  la cueillette au village : de une à deux heures avec 20kgs dans le dos ,suspendus au front par une sangle comme les porteurs Népalais.

Après un repas frugal au village (pas pour nous….)   le travail de la soirée commence pas une cuisson/oxydation à forte température 

Après la cuisson c’est le « roulage » à la main qui a pour but de casser les fibres et laisser sortir les aromes.

 

Dernière étape : le thé est étendu sur des nattes pour finir de sécher au soleil le lendemain et être prêt à consommer.

 

Vous l’aurez compris je me suis très bien adapté aux mœurs chinoises en laissant travailler N jusqu’au bout du cycle !

Nota : en une journée une bonne cueilleuse ramasse 20 kgs de feuilles  qui donneront 4 kgs de thé sec vendu 80 yuans (10 euros ) le kilo ; c’est beaucoup mieux que le riz .