pays visités par année
samedi 31 octobre 2020
Espagne 2020 de Cordoue à Arroyo de Ojanco
vendredi 30 octobre 2020
Espagne 2020 de Coripe à Cordoue
Vendredi 30 octobre de Coripe à Cordoue « la déserte »
jeudi 29 octobre 2020
Espagne 29 10 2020 de Ronda à Coripe
Jeudi 29 octobre Ronda et les villages blancs
Ce matin nous avons décidé de découvrir Ronda. Comme nous l’avions déjà remarqué la veille, c’est une ville très vivante. Nous quittons la rue principale pour gagner le quartier bas de la nouvelle ville (XVe siècle) à travers les petites rues bordées de jolies maisons blanches aux fenêtres fermées par des grilles en ferronnerie. Les fenêtres de certaines maisons ont des grilles hémisphériques saillantes sur la façade.Un petit pont nous permet de franchir le canyon qui nous sépare de la ville ancienne ( ville arabe). Au pied des murailles on trouve les bains arabes qui sont semble-t-il les mieux conservés d’Espagne. On retrouve les salles principales: la salle d’accueil où se trouvaient les latrines et les vestiaires, la salle froide avec son bassin, la salle tiède ( détente et massages) la plus grande, dont les voûtes sont soutenues par des colonnes. Certaines d’entre elles ont été récupérées dans des bâtiments romains. Ensuite on arrive dans la salle chaude contiguë à la chaudière. A l’extérieur se trouve la tour avec l’emplacement de la noria qui permettait d’aller prélever l’eau dans la rivière. Depuis l’emplacement de la noria un mur en pente supporte une rigole dans laquelle circulait l’eau qui remplissait la citerne des bains. C’est l’air qui est réchauffé et dispersé par des canalisations sous la pièce chaude et la pièce tiède. De l’eau froide projetée sur le sol produisait la vapeur nécessaire. Un film permet de bien comprendre le fonctionnement des bains, de leur rôle hygiénique mais aussi de leur importance sociale et politique. La ville étant considérée comme une grande mosquée, les voyageurs avant d’y entrer devait passer par les bains. On imagine que cela permettait des rencontres importantes.Quand on pénètre à l’intérieur des murailles on circule dans de petites rues bordées de palais et de résidences luxueuses.Le palais du Rey More permet de découvrir une curiosité. Creusée dans le rocher par des esclaves chrétiens se trouve « la mina ». Il s’agit d’un dispositif permettant de remonter de l’eau puisée dans la rivière grâce à une noria et ensuite depuis le haut de la noria transportée jusqu’à la surface. Des escaliers sur une hauteur de 60m permettent d’atteindre la rivière en passant à côté de plusieurs pièces ayant un rôle bien défini. Cette construction a été élaborée à plusieurs époques. Elle était gérée par un « ministre de l’eau », défendue par des soldats car en cas de siège de la ville elle était le seul accès à l’eau.Nous quittons la vieille ville par le très spectaculaire Pont Neuf qui fait le lien entre les deux parties de la ville en permettant le franchissement du canyon. Une des piles du pont abrite une habitation qui servait de prison.Nous quittons Ronda par la route des villages blancs d’Andalousie. Partout des champs d’oliviers. Une route assez étroite mais parfaitement asphaltée qui traverse des paysages de collines couvertes d’oliviers. Tout est bien vert et les nombreux barrages et retenues d’eau témoignent d’une région bien arrosée. Les petits villages blancs accrochés au flancs des collines, sur des pitons où des escarpements et souvent dominés par les restes d’un château ou par une imposante église. C’est le cas de Grazalema, un très beau petit village touristique avec ses belles maisons blanches aux façades classiques, serrées les uns contre les autres le long des rues qui épousent la forme du cirque où s’étale le village. Le cadre est reposant.Notre objectif du jour est le village de Coripe. Tout au long de notre trajet qui nous fait passer à coté d’un lac et de petits village blanc nous traversons des oliveraies. A coripe se trouve une usine de production d’huile d’olive. Si l’on en juge par l’abondance des oliveraies la production d’huile doit être d’une bonne rentabilitéEncore une journée où on en a eu « plein les mirettes ».
mercredi 28 octobre 2020
Espagne 2020 de Lanjaron à Grenade
Mercredi 28 octobre L’Alhambra de Grenade
mardi 27 octobre 2020
Espagne 2020 de Cadiar à Lenjaron
Mardi 27 octobre de Cadiar à Trevarez randonnée dans la Sierra Nevada
Nous pensions avoir choisi un coin tranquille pour garer le CC, à côté du terrain de basket sauf qu’en fin de journée nous avons vu arriver des camionnettes chargées de caisses de tomates. Et puis un camion. Nous étions installés à côté du quai d’embarquement du village. Mais d’où provenaient toutes ces tomates?
Ce matin nous avons compris en prenant la route pour Trevenez. Partout des plantations de tomates en plein champs( des tomates cerise ou cocktail). De temps en temps les plantations sont recouvertes de filets de protection comme on en trouve chez nous au dessus des poiriers et des pommiers. Quelques plantations d’amandiers, mais très peu par rapport à ce que nous avions vu la veille. Pour monter à Trevelez la route est étroite, sinueuse mais bien asphaltée. Et quelle vue!
Nous stoppons avant le village qui s’appuie sur les pentes de la Sierra. Il est blanc comme tous ceux de cette région si particulière de l’Alpujarras. Les arbres aux couleurs de l’automne lui offrent un écrin chatoyant. JC a repéré une randonnée qui nous fait grimper à 1900m d’altitude.
Au départ nous longeons un canal bordé de châtaigniers avant de grimper au milieu des chênes verts. Rencontre avec une maman sanglier et ses petits qui détalent dans un ravin. Un peu plus loin c’est un groupe de « Cabra montés », les bouquetins ibériques (pelage marron clair, ventre beige et les fesses beiges aussi), qui bondissent et grimpent à travers un vallon. Il y en a une demi douzaine et bien qu’elles soient un peu loin nous avons bien le temps de les observer. Le sentier est agréable, sans difficulté malgré le dénivelé. Il fait un temps magnifique, et l’air est parfumé aux senteurs d’immortelles. Et puis il y a la vue sur le village, les bosquets colorés et les sommets enneigés de la Sierra. Du pur bonheur! De quoi nous permettre d’oublier, l’espace d’une journée le stress véhiculé par les bulletins d’information. Et oui, on écoute un peu France infos pour se tenir au courant. Alors tous ces mots, pandémie, deuxième vague, conseil de défense, couvre feu, confinement, islamisme, attentat,....et j’en passe on les évacue pour la journée.
Trevelez c’est le village du jambon. Dans la rue principale c’est une succession de fabriques de jambons et une très belle source de revenues pour ce village et plus largement pour la région. Entre Trevelez et Lanjarón, notre étape du soir, les oliviers recouvrent les coteaux. Nous arrivons assez tôt pour parcourir la ville. Quel désert! Tous les hôtels, les bars et les restaurants sont fermés ainsi qu’une grande partie des magasins. Et pourtant il n’est que 18h et le couvre-feu démarre à 23h. Alors nous rentrons dans notre petite maison à roulettes.
Mais une fois de plus nous en avons eu plein les mirettes.