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Vendredi 19 avril : De Pothana à Pokhara
Ce matin encore c’est la bonne surprise : un beau
soleil qui nous permet d’admirer les montagnes enneigées. Il n’a pas fait chaud
pendant la nuit. Comme il n’y a pas d’isolation, et c’est rien de le dire pour
les murs et le toit en bois qui laissent voir le jour, j’avais de l’air qui me
tombait sur le visage et cela m’a réveillé tôt. Mais ce n’est pas un problème
car c’est le dernier jour de trek et il n’y a que quelques heures à marcher.
Nous faisons nos « adieux » à la jeune polonaise que nous avons
rencontré la veille, avec qui nous avons sympathisé et passé une bonne soirée.
Elle fait une thèse à Londres, au King’s collège sur les possibles origines
génétiques de l’autisme. Elle démarre
juste le trek, mais en sens inverse.
Nous sommes contents de l’avoir fait dans le sens Nayapul-Phedi car cela
nous a permis de découvrir les montagnes peu avant Ghorépani et ainsi d’avoir
« le choc ». Direction Dhampus. Magnifique petit chemin qui descend
lentement. De temps en temps des maisons, un hameau, des cultures en terrasses,
des gens qui travaillent, d’autres qui se déplacent et nous. Nous croisons quelques
touristes car c’est aussi le chemin pour atteindre l’ABC en partant de
Phedi. C’est même l’un des chemins principaux, balisage blanc et rouge.
Pour les chemins secondaires c’est un balisage blanc et bleu. C’est JC qui
m’explique tout cela et qui l’explique aussi au guide qui n’avait jamais trouvé
utile de s’informer ( comme sur beaucoup d’autres choses).Après Dhampus la
descente est raide et se fait par des escaliers. Nous arrivons à Phedi vers 10h et nous attendons 11h pour manger. Il
y a de l’animation. La police est en train de « démanteler » une
distillerie clandestine d’alcool de millet. Il leur faut appeler un camion en
renfort pour charger tous les futs saisis. Un taxi nous conduit jusqu’à Pokhara. Nous laissons notre porteur à la
gare de bus car il repart immédiatement pour KTM. Un homme sympathique, discret
et attentif qui à 54 ans, malgré la difficulté, fait son métier de porteur avec
le sourire. Il connaît mieux les chemins que notre jeune guide, mais il ne
parle pas suffisamment une langue étrangère pour être guide. Dommage !
Nous descendons à l’hôtel Barahi, catégorie luxe, avec piscine. C’est le cadeau
d’anniversaire que m’offre JC, car aujourd’hui j’ai 60 ans. Le cadre est sympa
et reposant. Je passe l’après-midi au bord de la piscine où je bouquine avec
bonheur après avoir lu les témoignages d’amour
de mes trésors. Le Bonheur avec un grand B. Comme tous les jours le temps se
couvre. Une balade au bord du lac nous permet de retrouver un couple de
français dont nous avons fait la connaissance avant le trek. Des problèmes de
santé ne leur ont pas permis de faire le trek prévu. On mesure notre
chance ! Pour nous tout s’est bien passé et nous avons bien encaissé les
km, les dénivelés et l’altitude. Nous prenons un pot ensemble. Puis nous allons
manger. C’est moi qui choisis, le « lemon tree ». Un bon choix. Le
cadre est agréable, le personnel sympa et les plats (poisson grillé et légumes
pour moi et steak à l’ail pour JC) sont bons. Nous mangeons pour 16€, une vraie
fortune !!!Il y a même du vin. Nous constatons qu’à Pokhara les prix sont
bien moins élevés que sur la route du trek où une sorte de syndicat a établi
une carte identique pour toutes les gh. Les prix aussi sont fixes et pas
forcément en rapport avec la qualité de ce qui est dans l’assiette. Cela se
justifie sans doute pour les gh des villages inaccessibles par les routes, mais
pour les autres qui font partie du groupement cela me semble exagéré.