Réveil matinal dans notre cabane tente de Aratoca. Nous nous sommes couchés tôt car la nuit tombe vite . Du coup réveil matinal. L'endroit où nous sommes va être sympa lorsqu'il sera terminé. Mais pour l'instant c'est un peu le chantier. En plus la propreté est relative en particulier dans la cuisine commune Nous attendons le taxi qui doit venir nous prendre à 8h pour nous conduire dans le village. Nous lui confions notre bagage car il viendra nous chercher à Jordan demain. Un petit " tinto" avant de partir. Deux messieurs ont des chapeaux de paille super avec leur prénom. Je leur dit que ça me plaît et que je voudrais savoir où en acheter Alors généreusent, l'un d'eux, Raul, m'offre son chapeau. Incroyable!
C'est l'heure de partir. Le chemin démarre a droite de la place lorsqu'on regardé l'église. Après une certaine de mètres on trouve un panneau d'information sur le chemin qui fait partie des chemins historiques du Santander. Il s'agit d'un chemin royal. C'est à Jordan que fut instauré le premier péage . Le chemin est large, facile. Il est très ombragé et sous les grands arbres s'épanouissent les caféiers. Autour de nous beaucoup d'oiseaux et de papillons. De part et d'autre du chemin à intervalles réguliers se trouvent de petites habitations fleuries.
Il faut dire que le climat est propice au développement des plantes (humidité et chaleur). Les bougainvilliers forment des buissons arborescents tandis que les ??? envahissent certains arbres. Il y a bien d'autres fleurs. Sur les terrasses, devant les maisons , sèchent les grains de café. Le balisage du chemin est réduit. Il faut attendre un croisement à plus de 6km du départ pour avoir une indication. Le chemin continue de descendre et la végétation change et fait place aux cultures de bananiers, manguiers, agrumes. La température augmente. Nous ne sommes plus sous la canopée de végétation luxuriante. Un nouveau croisement et de nouvelles indications. Nous nous rapprochons de Jordan . Maintenant c'est la culture du tabac qui s'impose. A côté des maisons, souvent modestes, se trouvent les séchoirs à tabac. Les feuilles sont rassemblées en paquets et suspendues dans un endroit abrité et aéré.
Pendant un long moment nous suivons une ligne de niveau qui nous fait longer la falaise en bordure du canyon et nous permet de belles vues sur le canyon de Chicamocha. Ce n'est que sur les six derniers km que nous retrouvons la route de Jordan, très sinueuse et pentue, le plus souvent bétonnée et bordée de plants de tabac Nous sommes très fatigués. Nous arrivons enfin à Jordan après 20km de rando et un dénivelé négatif de plus de 1000m. C'est très calme, il n'y a quasiment personne. Nous cherchons un hôtel Il n'y en a qu'un. C'est le frère de la propriétaire qui nous accueille. Mais petit problème , le seul hôtel, la Posada del caminante n'a pas d'eau Alors nous attendons. Nous sommes prêts à louer la chambre et transporter des seaux depuis le bassin de la place pourvu que nous ayons un toit sur la tête Il est trop tard pour faire venir le taxi ce soir Il faut plus d'une heure depuis Aratoca. Finalement nous pouvons prendre possession d'une chambre, rustique et propre avec un seau pour alimenter les toilettes. Tout baigne! l'eau revient! un gros soulagement. En face, la propriétaire de la cafétéria propose des cabanes. Propreté très relative. Notre repas se compose d'arepa, oeuf, salade. Au lit rapidement car nous sommes épuisés
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