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mercredi 18 novembre 2015

Nicaragua 2015 Le volcan Mochambo 18 novembre

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Hier soir nous avions décidé de nous rendre au volcan. Mais ce matin, après une grosse pluie nocturne et un temps bien bas et nuageux nous avons hésité...enfin pas très longtemps. Nous voici sur le chemin en direction du bus. Il faut prendre la calle Atreversano en direction du marché. Il y a un monde fou et beaucoup de vendeurs de part et d'autre de la rue, pas facile de circuler avec en plus les voitures et les camions de livraison. Et moi qui me demandais où trouver les habitants de Granada. Et bien ils sont là, nombreux à faire leurs courses. On en profite pour s'arrêter prendre un petit déjeuner. Les bus partent de la gare située à gauche dans la rue après le marché. Le premier bus fait l'affaire et nous dépose après une demi heure de trajet a l'embranchement de la route qui conduit au volcan. De nombreux chauffeurs de moto-taxi nous sollicitent pour nous conduire à l'entrée du parc distante d'un bon kilomètre. Mais c'est non car nous avons décidé de faire toute la randonnée à pieds. Pour accéder au parc en tant que piéton il faut payer un droit d'entrée, ensuite il reste à suivre la route pavée qui conduit au sommet et qui n'est empruntée que par des camions du parc ou d'agences chargés de touristes. Le degré d'hygrométrie est important. En plus il fait très chaud. La route est mouillée et les pavés très glissants. Il y a un dénivelé de folie : 900m à grimper sur  environ 5 kilomètres (longueur totale de la rando 16kms). C'est dur mais le chemin est agréable. Tout autour de nous la jungle avec d'immenses arbres qui ombragent la route, des lianes, des fougères, des philodendrons et plein d'autres plantes inconnues pour nous. Des fleurs aussi, hibiscus, impatients. Sous les grands arbres de part et d'autre de la route s'étendent des plantations de café. Les gros grains rouges sont ramassés à la main. Nous nous arrêtons pour en observer deux cueilleurs qui remplissent leur panier. Les paniers sont transvasés dans de gros sacs qui déposés au bord des champs sont récupérés par un camion de la plantation. C'est à mi-hauteur que se trouve la  fabrique  de café "café de flor". Au passage on peut goûter gratuitement le café qui est bon. Notre progression n'est pas très rapide. Nous avons le temps d'observer les papillons, nombreux et colorés . Nous avons la chance d'apercevoir quelques singes hurleurs. Mais surtout nous les entendons. Un festival de cris. Nous apercevons aussi un gabilan avec sa belle queue jaune. Mais impossible de le prendre en photo, il saute de branches en branches avant de s'envoler. Il nous faut presque trois heures pour atteindre le sommet et nous sommes félicités par un guide du parc.Il n'y a que très peu de fous. Ensuite la petite balade autour du cratère envahi par la végétation est presque une promenade.  Nous allons jusqu'à l'endroit d'où s'échappent des fumerolles par un cône du cratère. Non loin de là on un beau point de vue sur le lac, les isletas, Granada, la lagune d'Apoyo et même plus loin sur Massaya et son volcan. La descente sur les pavés humides est parfois assez glissante. Nous ne regrettons pas nos bâtons ;la fin du parcours me paraît long...la fatigue sans doute. Nous sommes contents de rentrer a l'hôtel. Une sacré balade, fatigante certes, mais très agréable.
Après une bonne douche nous nous offrons une incursion au musée du chocolat et une dégustation. A l'arrière de la boutique on peut découvrir le magnifique hôtel spa Granada, ses patios, sa piscine à débordement...accessible pour les extérieurs

mardi 17 novembre 2015

Nicaragua 2015 Granada et les Islettas Mardi 17 novembre

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Il faut peu de temps pour faire Masaya-Granada en taxi. La route est bonne.
Nous posons nos bagages à l'hôtel et nous sommes prêts à partir pour la visite de la ville.  Le réceptionniste de l'hôtel nous fait un tas de recommandations : ne pas se promener dans telle ou telle rue de jour ou de nuit...c'est un peu flippant. Nous sommes plutôt du genre a faire confiance, sans naïveté, mais quand même. On note les consignes.
Première étape le parc central. Une belle place ombragée entourée de très beaux bâtiments d'époque coloniale avec des galeries. Il y a des hôtels luxueux mais aussi l'hôtel de ville dont les bureaux entourent le patio. Sans parler du bureau de l'état civil avec ses remarquables cahiers.
La calle de la calzada qui descend jusqu'au malecon est bordée  de restaurants et d'hôtels. C'est la rue touristique. Les anciennes maisons coloniales sont bien restaurées jusqu'à hauteur de l'église Guadalupe. Au delà, en allant vers le malecon les habitations sont clairsemées et il est déconseillé de s'y promener la nuit tombée.
Deuxième étape, le couvent San Francisco.
C'est maintenant un centre culturel. Il est en pleine restauration. On peut admirer le patio planté de palmiers et entouré d'une galerie soutenue par de beaux piliers en bois d'acajou. C'est l'ancien cloître. Dans la galerie des fauteuils à bascule bien agréables pour faire une pause à l'ombre. Ce qui est particulièrement intéressant c'est le petit musée présentant des objets précolombiens et dans une salle des statues venant du site archéologique du parc de Zapatera. Il s'agit de statues sculptées (grossièrement) par les Chorotegas. Chaque statue associe un homme et un animal qui sont imbriqués l'un dans l'autre. Il s'agirait de la représentation des chefs de clan avec l'animal symbole du clan.
Troisième étape, une balade sur le lac Nicaragua en kayak.
Comme la partie entre le malecon et le complexe touristique n'est pas très sure même de jour, nous prenons un taxi pour rejoindre un lieu de location de kayaks que nous avons trouvé sur un site. Il s'agit d'Inuit kayak. Nous nous mettons d'accord pour une balade de 2h30 dans un kayak double . Un jeune homme nous sert de guide. L'objectif est une promenade autour des Isletas, un archipel d'îles, plus ou moins grandes formées à  la suite d'une éruption du volcan Mombacho.  D'après notre guide 20% des îles sont occupées par de riches étrangers, 20% par de riches nicaraguayens et le reste par les autochtones. Nous baladons autour des îles. Certaines sont la propriété d'une seule personne à et abritent de belles villas. La végétation luxuriante des îles en fait un paradis pour les oiseaux. (Hérons blancs, aigrettes, canards, poules d'eau.). Au sommet d'un arbre on observe un énorme balbuzard pêcheur, de beaux oiseaux au ventre jaune qui se nomment "oui" ici, et d'autres au ventre orange qui construisent des nids qui pendent des ranches d'arbres comme des nids de chenilles processionnaires. A l'occasion d'une halte sur "l'isla fuerte de San Pablo" on se jette à l'eau. L'eau est tellement chaude que ce n'est même pas rafraîchissant. Depuis le lac on a une super vue sur le volcan Mombacho. Retour avec le coucher de soleil. Une super balade.
Le centre ville de Granada, pourtant riche de beaux bâtiments, nous semble bien moins accueillant que celui de Masaya ou nous étions précédemment. Il nous parait artificiel comme construit pour les touristes qui contrairement à ce que l'on peut lire ne sont pas si nombreux que cela. Les terrasses des restaurants et des bars ont bien du mal à se remplir. Tout cela manque de chaleur et d'authenticité. Un peu décevant.

lundi 16 novembre 2015

Nicaragua 2015 Autour de Masaya Lundi 16

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 Nous avons choisi la facilité et le confort en prenant comme guide le patron de "l'hôtel  california" qui ayant vécu 20 ans en France parle parfaitement notre langue. En parcourant les blogs nous avions trouvé de bonnes critiques mais nous ne sommes pas arrivés à réserver une chambre.
Ce matin donc départ pour notre périple en 307 cabriolet...ça en jette!
Première étape, la "fortaleza de Cayotepe". C'est un super point de vue à 360°. Au delà de la vue panoramique c'est l'occasion de faire un peu d'histoire. Construite à la fin du XIXème siècle, elle a d'abord servi aux nationalistes qui s'opposaient à la main mise des États Unis sur le Nicaragua au début du XXème siècle. Plus tard elle a été un des derniers bastions de la guardia national du dictateur Somoza. De nombreux révolutionnaires et opposants sandinistes y ont été emprisonnés  et torturés dans l'année 1979. On visite les tunnels et les cellules qui servaient de prison. Aujourd'hui la forteresse appartient aux scouts à qui elle a été donnée par le gouvernement. Comme les scouts n'ont pas de moyens de l'entretenir elle est en train de se dégrader.
Notre guide, ancien architecte-urbaniste rêve de la transformer en Hotel de type "parador " comme en Espagne.....
Deuxième étape, en direction de Managua, sur le bord de la route, à gauche, le restaurant "Buconero " qui domine la lagune et offre une vue magnifique sur celle-ci, le volcan et la coulée de lave basaltique qui descend vers la lagune. Une belle piscine à laquelle on peut accéder en payant une boisson fait de ce coin un endroit assez paradisiaque pour passer quelques heures chaudes.
Troisième étape, le parc national volcan Masaya, un peu plus loin sur la route de Managua. On fait une halte au "centro de interpretacion ambiental ", sorte de musée, et on continue ensuite jusqu'au parking situé au bord du cratère du volcan de Santiago qui encore en activité émet des nuages de gaz (nous n'avons senti aucune odeur particulière) empêchant de voir le fond du cratère. Autrefois dans les parois autour du cratère vivait un perroquet unique appelé chocoyos. Mais depuis que le cratère émet de grandes quantités de fumée les oiseaux ont disparu . Pour avoir une belle vue sur le cratère il faut monter jusqu'au bord du cratère du volcan San Fernando, son voisin, complètement éteint et recouvert de végétation. C'est le cône du San Fernando que l'on voit depuis Massaya. Par rapport à Massaya, le "Santiago" est derrière. Du reste en continuant  le chemin qui fait le tour du San Fernando on arrive à un point de vue avec vue sur la lagune, Massaya et le cratère fumant.
Quatrième étape, "los pueblos blancos"  petits villages aux maisons très colorées dont le nom remonte peut être à l'époque où  les maisons étaient badigeonnées à la Chaux ou peut être aussi parce que ces villages peuvent être recouvert rapidement d'une brume blanche cotonneuse qui monte de la lagune . Du mirador de Catarina on aune une magnifique sur la "laguna de Apoyo"au premier plan, le lac Nicaragua plus loin et sur la droite le volcan "Mombacho". Le village est spécialisé en horticulture et en poteries colorées. Ensuite notre guide a tenu à nous montrer une église dont l'originalité est due aux murs faits de pierres dont les irrégularités ont été compensées par de petites briques. Un chouette travail.
La cinquième  étape nous la faisons seuls comme des grands, enfin presque. On a entendu parlé de pétroglyphes et vu des panneaux indiquant un sentier y conduisant. Notre guide en a vaguement entendu parlé par un neveu qui travaille à la mise en place d'un projet archéologique financé par les États Unis. D'après le plan, le sentier part du Campo Santo, c'est à dire du cimetière. On s'y fait conduire en taxi. Notre jeune chauffeur ignore tout de ces pétroglyphes mais arrivé au cimetière il se renseigne auprès d'un policier qui confirme que le sentier démarre  bien là et qu'un peu plus loin il y a un gardien. Au début le chemin est une route pavée qui longe des habitations précaires. Puis il se transforme en sentier. Nous rencontrons trois hommes un peu éméchés qui nous demandent si nous allons à la plage. De fait nous nous dirigeons vers la lagune. Au niveau du calvaire de Santa Cruz le sentier descend vers la lagune. A un croisement, un peu plus loin, installe dans un hamac sous un abri de feuilles se trouve un policier. Nous lui expliquons tant bien que mal que nous cherchons les pétroglyphes. Il nous dit qu'il va nous accompagner et le voilà qui sort son fusil et se met à marcher. Nous lui emboîtons le pas. Nous doublons quelques individus qui vont nous suivre dans le ruisseau "tout a l'égout" ou se trouvent les gravures. On sent le policier un peu nerveux et je fais rapidement les photos. Nous parcourons un petit moment cet espèce d'égout à ciel ouvert en faisant attention ou nous mettons pieds et mains. Pas trop le temps ni l'envie de s'attarder. On a l'impression que le policier est content de nous ramener au point de départ et de nous souhaiter un bon retour en nous indiquant un raccourci.
Le quartier d'où part le sentier est un quartier très populaire. Ce sont les gens de ce même quartier qui ont organisé le carnaval "revendicatif et engagé auquel nous avons assisté la veille. C'est aussi dans ce quartier que s'est manifesté la rébellion sandinistes face à la dictature de Somoza. Aujourd'hui il y a encore de nombreuses revendications face à un régime centralise autoritaire. Les femmes ne sont pas "à la fête". Aujourd'hui, justement elles sont un certain nombre à manifester devant le tribunal avec des banderoles et a réclamer justice pour les femmes battues tandis que la police s'efforçait de protéger la sortie d'un homme.
Encore une journée bien remplie que nous avons terminé à la terrasse d'un kiosque du parc central en sirotant un bon jus de fruits. C'est quand même très agréable de pouvoir se balader, en soirée, de pouvoir s'installer à une terrasse de bar et de profiter de l'animation locale.

dimanche 15 novembre 2015

Nicaragua 2015 Massaya sous le signe de la fête Dimanche 15 novembre,


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Dès le matin, dans toutes les rues de la ville on peut apercevoir des petits groupes de 6 à 8 danseurs. D'abord rassemblés autour de l'église Jeronimo où ils se produisent, on les retrouve ensuite dans les rues de la ville où ils dansent devant les maisons en échange de nourriture et de boissons. La danse  semble toujours la même. La jeune femme use de ses talents de séduction pour entraîner le jeune homme. Pour chaque groupe la musique est assurée par un mini orchestre(marimba et guitares). Autour on chante, on siffle, on tape dans les mains...super ambiance. Les costumes sont chatoyants et beaucoup ont des références religieuses, vierge, christ. Si nous avons bien compris c'est comme ça tous les dimanches du mois de novembre .

Ce qui est plus surprenant c'est le défilé carnavalesque de l'après-midi qui démarre du quartier de Moninbo, le quartier des artisans. Là on est loin de la religion. A travers des épisodes de la vie d'autrefois les participants, essentiellement des hommes dénoncent en vrac la violence, le sexisme, l'homophobie, l'oppression, le manque de liberté, la religion. Un point fort du défilé lorsque deux homos, dont l'un est déguisé en femme simulent un mariage dans l'église Jeronimo. Le reportage est assuré par une fausse équipe de CNN et les mariés sont ovationnés par la foule. On danse, on chante, on s'amuse chez les participants et dans le public qui se presse nombreux, en famille.

On marche, on marche et on enfile les kilomètres dans les rues de Masaya bordées de maisons colorées comme on en trouve dans tous les pays qui ont vécu la domination espagnole. Derrière les façades aux fenêtres et aux portes fermées par des grilles les pièces des maisons se répartissent souvent autour d'un patio ou s'ouvrent sur un jardin luxuriant.
 Il fait chaud et les gens se tiennent à l'abri du soleil. Beaucoup sont installés en famille ou avec des amis sur le trottoir devant leur maison.
Dans les parcs et en particulier dans le parc central il y a un monde fou. C'est là que nous choisissons de manger au kiosque recommandé  par le guide Ulysse. Nous nous régalons de poisson et de poulet accompagné de légumes et c'est sans compter sur le jus bien frais à base de citron , ananas, menthe et gingembre. Un délice !
Il y a des jeux pour les enfants mais surtout un petit train qui fait un tabac. Il s'agit de voitures en plastique reliées les unes aux autres tirées par un homme sur un vélo. Il faut de bons mollets pour tirer ce petit monde. Mais les enfants ont l'air ravis.
Un petit tour par les marchés nous permet d'admirer les objets artisanaux, mais aussi les fameuses pignatas sans lesquelles les fêtes des enfants ne seraient pas complètes
Nous ne pouvons pas terminer notre tour sans aller jusqu'au malecon qui  borde  le lac Masaya et qui permet d'observer le volcan dont s'échappent des fumée jaune- orangée. Sur le chemin on passe devant les négoces de hamacs en coton, une spécialité locale.
Plein les mirettes et plein les gambettes.

dimanche 8 novembre 2015

Californie oct 2015 Régate à San Diego


Temps splendide, vent force 3-4, bateau en bois quasi centenaire et des américains sympas (des amis de mon gendre) ayant prévu sandwichs et bières.
Plus de 120 bateaux dans une course avec handicaps :les plus lents partent devant les plus rapides derrière du coup tout le monde se retrouve quasi ensemble à l 'arrivée après deux heures et demi de course, embouteillages garantis!