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jeudi 5 janvier 2023

Canaries 22/23 Gran Canaria Las Palmas



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 Jeudi 5 janvier : Las Palmas de Gran Canaria

Nous arrivons facilement jusqu’au mercado de Vegueta et ses boutiques de fruits et légumes magnifiques et d’où part notre balade dans la ville. On commence par la visite de la Casa Colon. Ce n’est pas la maison de Christophe Colon comme on pourrait le croire mais celle du gouverneur de l’île qui y a reçu le navigateur lors de sa première expédition en 1492, et deux autres fois. Tout, tout vous saurez tout …sur C. Colon. Enfin presque! Tout sur le navigateur et ses expéditions. La cabine de la Niña reconstituée, les maquettes des bateaux, les différentes cartes de navigation et les trajets des expéditions. Quatre en tout pour découvrir non pas les Indes mais l’Amérique centrale et les îles sur son passage. Gran Canaria était une étape importante. Les navires s’y ravitaillaient, changeaient leurs voiles en fonction des vents a venir, ou réparaient leurs avaries avant la traversée de l’océan. C’est intéressant de voir les différents parcours de C. Colon qui vont l’amener toujours plus loin et jusqu’à atteindre les côtes de l’Amérique. Dans d’autres salles on peut voir des cartes de la représentation du monde à différentes époques. Au sous-sol sont exposés des objets pré-colombiens. La casa Colon est un magnifique bâtiment et d’une grande richesse architecturale. J’ai eu un coup de cœur pour la crypte que je trouve particulièrement esthétique.
Ensuite nous nous sommes promenés dans les rues piétonnes du centre historique. Ici encore de magnifiques demeures colorées aux portes d’entrée majestueuses, aux balcons travaillés . Au musée des arts contemporains des expos sur le thème de l’environnement .. photos, montages audios, vidéos, produits recyclés. Intéressant et édifiant.
Autre musée très intéressant, le musée canarien. Objets exposés, représentations, maquettes, dessins, panneaux explicatifs concourent à nous faire découvrir la vie sur l’île à travers les âges et complètent les connaissances que nous avons acquises lors des visites de sites. Difficile d’éviter la partie consacrée à la mort. Des crânes à profusion, dont certains ont été trépanés, mais aussi des momies bien conservées. Et même une sépulture reconstituée avec plusieurs corps.
Il n’y a pas grand monde dans les rues piétonnes du centre historique et dans les musées. Ce n’est pas le cas dans le quartier Triana et dans la rue du même nom qui est bondée. Les restaurants et les bars font le plein. Les boutiques aussi.
Cette ville est belle et agréable à visiter pour les richesses de son patrimoine et la vie qui s’en dégage.

mercredi 4 janvier 2023

Canaries 22/23 Gran Canaria



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Mercredi 4 janvier 2023

Il est tôt lorsque nous quittons notre hébergement de Tafira et nous décidons d’aller jusqu’au Pico de Bandama, situé à 569m d’altitude et d’où l’on a une belle vue sur la côte et sur la caldeira profonde de 200m qui le jouxte. La route est sinueuse, pas très large mais en très bon état, comme c’est le cas des routes des Canaries.
Ensuite nous partons vers les villages coloniaux près de Las Palmas.
Première étape Arucas. Impossible de ne pas voir l’immense cathédrale en pierres grises qui domine le village aux maisons blanches et colorées. Dans les petites rues du centre quelques belles demeures et en particulier la Casa de la Cultura avec son beau patio au balcon en bois sculpté et son gros dragonnier.
Nous prenons la route de Teror. Dans le vieux village la rue principale, piétonne est bordée de magnifiques demeures aux façades colorées et aux balcons ouvragés. A une de ses extrémités se trouve la plaza del Pino avec sa belle basilique, Nuestra Señora del pino. L’ intérieur de la basilique est sombre ce qui contraste d’autant plus avec le maître hôtel éblouissant d’or et d’argent. Je n’aime pas du tout mais c’est un super travail d’orfèvrerie. Et de l’or et de l’argent travaillés il y en a à foison dans le musée. Des pièces d’une exceptionnelle qualité.
Bon mais ce n’est pas tout. Le routard conseille un restaurant sur la place de la basilique, El encuentro. Nous sommes ravis d’avoir suivi son conseil. Plats copieux, bons et à un prix très raisonnable.
Finis pour aujourd’hui les vieilles rues et les vieux palais. Nous voici en route pour les plages touristiques du sud. Maspalomas et ses dunes. Architecture du XXI eme siècle pour tourisme de masse. Pour trouver les dunes nous allons jusqu’au Riu palace. Une voie d’accès qui passe sous une arche de l’hôtel permet d’atteindre les dunes. Incroyable le Sahara aux Canaries. Bon j’exagère un peu mais quand même. Traverser la dune pour rejoindre le bord de mer demande de l’énergie. Il y a du vent et ce n’est pas top pour les yeux et encore moins pour l’appareil photos. Pas de baigneurs, il y a trop de vent, mais des amateurs de kitesurf.
Une belle journée qui se termine à Ingenio, un village où nous avons réservé un logement.

mardi 3 janvier 2023

Gran Canaria 3/1/23



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Mardi 3 janvier journée archéologie

Départ de la Aldea en direction d’Agaete. La route s’élève au dessus du barranco et de sa mer de plastique blanc. D’accord il faut bien vivre et le tourisme ne peut pas être la seule source de revenus, mais bon c’est vraiment laid. Et quelles conséquences sur l’environnement avec les microparticules de plastique qui ne doivent pas manquer de s’échapper. Bon, bref! Heureusement que très rapidement on aborde la route sinueuse qui longe la côte jusqu’à Puerto de las Nieves. Bientôt il y aura sans doute une autoroute si l’on se fie aux travaux en cours. Mais pour le moment c’est une belle route. Les pentes abruptes mais aux formes arrondies sont couvertes d’une rare végétation d’herbacées. De temps en temps « un cardon » ou Euphorbia canariensis. Dans les barrancos des palmiers et des figuiers de barbarie. Joli petit village de El Risco avant d’apercevoir un peu plus loin les éclatants villages de Puerto de Las Nieves et Agaete. C’est notre première destination du jour. Le site archéologique de Maipes (mauvais pays, terre hostile) un grand cimetière pre- hispanique. Il faut traverser Agaete. Un parking spécial top! Un accueil très agréable par une personne qui parle français et qui nous prête un livret en français. Nous sommes en plein au milieu d’une coulée de lave. Pas facile de distinguer les tombes qui au premier abord pourraient sembler être des tas de pierres. Heureusement qu’elles ont été repérées et qu’il y a de nombreuse explications sur leurs types(5), leur élaboration, leur contenu. Un trou creusé dans la roche et entouré de pierres contenait le corps( généralement un seul) parfois légèrement momifié, entouré de peaux ou d’un tissu végétal. De grosses pierres plates fermaient ce « sarcophage » recouvert de pierres formant un tumulus. Différentes formes de tumulus. Les archéologues optent pour une hiérarchie sociale au niveau des tombes. Certaines ne contenaient aucun corps?? c’est un site intéressant. Le deuxième site de notre liste est la Cueva pintada qui se trouve à Gáldar. La ville d Gáldar est construite autour d’un piton et les maisons colorées en blanc, jaune, vert, rouge…forment comme une frise autour du piton. Le site de la Cueva est en pleine ville dans une petite rue près de la place de la cathédrale. Se garer tient de l’exploit et nous avons une chance inouïe de passer au moment où une voiture s’en va.
L’entrée dans le site est réglementée et se fait par intervalles. Pour nous c’est visite sans guide. Il y a des vidéos qui sont en langue allemande sous titrées en anglais car notre groupe est majoritairement de langue allemande. Les petits films sont bien faits et nous montrent les différentes étapes de l’occupation des îles. L’arrivée des guanches originaires de l’Afrique du Nord, des berbères aux cheveux blonds et aux yeux bleus. Puis au XV ème siècle l’arrivée des espagnols et la colonisation avec massacre des indigènes ou esclavagisme pour les hommes et « assimilation » et évangélisation pour les femmes. Le site que l’on visite est pré-hispanique. La grotte faisait partie d’un ensemble. C’était sans doute un lieu particulier, lieu de culte comme en témoignent les offrandes et les poteries retrouvées sur place. Pour les dessins des murs de forme géométrique les peintres ont utilisé des couleurs minérales. La forme et l’orientation des motifs semble liée à la cosmogonie. Les prêtres de l’époque détenteurs d’un certain savoir en matière cosmique utilisaient ce savoir pour assoir leur pouvoir. Tout autour il y avait des maisons dont le plan variaient peu. Une grande pièce à tout faire et une ou deux alcôves servant de chambre avec des nattes et des couvertures en peau. Une seule ouverture, l’entrée. Le toit en terrasse permettait de faire sécher les aliments. Les Guanches étaient autosuffisants. Ils élevaient moutons, chèvres, cochons. Ils cultivaient des céréales, des lentilles, des fèves….Un système de canaux permettait l’arrosage des cultures en terrasse. Les produits de la mer, les fruits des bois et le gibier venaient compléter l’alimentation. Jamais deux sans trois dit l’adage. Alors pour nous ce sera le troisième site archéologique connu, le Cenobio de Valeron. Il s’agit d’un ensemble de trous creusés dans une grande caverne et qui servaient de greniers. Pour atteindre le site il faut monter plusieurs volées de marches. Pas facile à atteindre à l’époque. Plusieurs hypothèses avaient été émises sur l’utilisation de cet ensemble de trous avant que les dernières recherches confirme l’hypothèse de Greniers communautaires réserves d'urgence en particulier pour les semences . Les orifices des greniers étaient fermés par des pierres scellées ouvertes en cas de crise.
À côté de la caverne les vestiges d’une maison qui a été reconstituée. Peut être la maison du gardien du site.
Une belle journée culturelle.
En regagnant notre hébergement nous passons par le village de El Roque. Un ancien village de pêcheurs entièrement piétons. Deux routards, bof!
Une belle journée pleine de découvertes et plein les mirettes!

lundi 2 janvier 2023

Gran Canaria 2 1 2023 Veneguera




Lundi 2 janvier Randonnée à Veneguera
De la Aldea de San Nicolas à Veneguera il n’y a qu’une trentaine de km pas une belle route qui serpente en longeant de hauts sommets de montagnes volcaniques et en contournant les barancos où ravins. La roche volcanique rouge foncée se retrouve tachée d’une mosaïque de couleurs formant une sorte de pavement en frise blanche, rose, verte, jaune au niveau de la fuente de los azulejos ( le nom que les habitants ont donné à ce pavement). Il s’agit d’un phénomène géologique dû au différents minéraux composant les roches. Si les pentes des montagnes sont recouvertes d’une végétation assez espacée bien que bien verte, les barancos qui s’élargissent en descendant vers la mer sont les zones où se développent les villages et les cultures. On y trouve des palmiers et des cultures d’agrumes par exemple dans le baranco de Veneguera. Si je devais imager le paysage je dirais que les coulées de laves sont comme les doigts d’un palmipède. Les montagnes arides, découpées descendent jusqu’à la mer et forment les doigts qui se terminent en falaises. Entre les doigts on trouve la partie palmée que sont les barancos où se développent vie et culture. Un paysage rude et une terre ingrate. Notre balade au départ de Veneguera nous permet de passer devant quelques spécimens de « cactus » appelés carbones par les habitants des Canaries. Il s’agit d’une Euphorbia canariensis, endémique de l’île qui produit un latex toxique. Le chemin nous amène à monter à travers un baranco planté de figuiers de barbarie. On rejoint « l’arête du doigt » qui sépare le baranco de Veneguera de celui de Mogan. Une vue magnifique sur les deux villages. Pour moi pas d’hésitation, ma préférence va au baranco de Veneguera . Le petit village, blanc, coquet et fleuri se love dans son oasis de verdure composée de palmiers, arbres fruitiers( agrumes), cardones, figuiers de barbarie. C’est à travers cette végétation que nous revenons au village. Une petite randonnée de 7km avec un dénivelé de 500m.
Comme nous finissons la randonnée assez tôt nous décidons d’aller à Puerto de Mogan en bas du barranco de Mogan. C’est une station balnéaire. On y parle beaucoup allemand, anglais. L’architecture est plutôt réussi. Sur la petite plage de sable jaune il y a un monde fou. On ne dirait pas que nous sommes le deuxième jour de janvier. Pour nous tout ce monde c’est rhedibitoire. Nous allons donc nous contenter d’aller déjeuner au restaurant spécialisé en poissons, la Cofradia de los pescadores. Une paella aux fruits de mer dont on se régale.
Nous rentrons à la Aldea. Mais que ce village est moche. En plus d’une architecture quelconque il est entouré d’une mer de plastiques que sont les serres où sont cultivées des bananiers. Sa position est assez centrale dans la région mais nous déconseillons d’y séjourner.

dimanche 1 janvier 2023

Canaries 2023 Artenara



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 Dimanche 1 janvier Artenara

Départ de la Aldea. Nous suivons les panneaux pour Artenara. C’est la route GC 210. Elle n’est pas indiquée par Google car répertoriée comme fermée pour travaux. Mais pas d’indication de fermeture en partant de la Aldea. Très rapidement on est dans le bain. Une route étroite et sinueuse qui s’enfonce dans une gorge, le barranco de los juncos, aux parois abruptes. La route s’élève, sinueuse au bord d’un précipice de plus en plus important au fur et à mesure que l’on prend de l’altitude . Par endroit la route est tellement étroite qu’il faut faire des manœuvres pour croiser un autre véhicule. Heureusement que comme cette route n’est pas indiquée sur le gps il n’y a que des »locaux » et de surcroît très peu en ce premier jour de l’année. JC a l’habitude des petites routes de montagne. Il maîtrise la conduite mais je ne suis quand même pas rassurée. Les quinze premiers km sont les plus pénibles. Le paysage est désolé, arides; Quelques buissons en coussinets et dans de petits vallons, à l’abri quelques palmiers. Plusieurs retenues d’eau ont été construites, certainement pour alimenter les cultures intensives de la Aldea. Mais l’eau est rare. Le spectacle de ces montagnes de laves abruptes, découpées, dentelées, aux couleurs changeantes est impressionnant. C’est avec soulagement que nous voyons arriver les premières habitations collées contre les parois. Des façades blanches qui affleurent la roche. Une grande partie des habitations sont troglodytes. Peu avant d’arriver à Artenara nous traversons une zone boisée. Nous sommes à la limite du parc de Tamadaba qui abrite une forêt de pins endémiques des Canaries. Ouf! Artenara enfin. Le village n’est pas très grand et pour aller au départ de la randonnée nous empruntons une rue qui longe des habitations troglodytes. Façades blanches ou colorées, petits balcons, escaliers, jardinets. Tout est coquet et soigné. L’eau est sans doute une grande préoccupation. Chaque maison possède un ou plusieurs réservoirs ainsi que des plans inclinés aménagés pour récupérer les eaux de pluie. Au passage nous visitons l’Ermita de la cueveta, une petite chapelle du XVIII entièrement installée dans une grotte. La randonnée est agréable et nous permet de découvrir la vie des habitants d’hier et d’aujourd’hui. Autour des habitations, des terrasses (bancaous chez nous) dont les murs de soutènement en pierres sèches sont le témoignage du courage des habitants qui les ont construits. Une terre ingrate. Seules quelques terrasses sont encore cultivées. Ici pas de machines. Tout se fait à la force des bras. On comprend à quel point le tourisme a changé la vie des habitants. La randonnée nous permet de passer par un point haut. Vue magnifique sur les principaux sommets dont les fameux pico Nublo et pico de les Nieves. C’est une petite randonnée. Nous avons le temps de faire, en voiture, les dix kilomètres qui nous séparent de Tejeda, affiché comme le plus beau village d’Espagne. Le plus beau difficile à dire, mais charmant et agréable c’est sûr. Dans la rue principale des boutiques pour gourmands spécialisées dans la confection de gâteaux aux amandes.
Pour le retour nous reprenons la même route. JC est très prudent. Nous arrivons juste à la tombée de la nuit à la Aldea. Heureusement! Une agréable journée. On s’en est mis « plein les mirettes ».

samedi 31 décembre 2022

Canaries 2022 23


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Samedi 31 decembre

Aujourd’hui nous changeons d’île. Direction Santa Cruz de Tenerife pour prendre le bateau pour Gran Canaria. Avec l’autoroute nous arrivons en trente minutes sur le port d’où partent les ferry express de Fred Olsen. Au passage, sur le port nous longeons le magnifique auditorium. Pas le temps de s’arrêter, ce sera pour le retour. L’embarquement est rapide. Le bateau est confortable et propre. La traversée dure environ 1h. Nous voici en vue de Puerto de las Nieves. Une tache blanche au milieu d’un paysage de laves . Le contraste est saisissant. En approchant on distingue les petites maisons aux volets et balcons bleus. Nous ne sommes pas en Grèce mais ça y ressemble. A 11h30 nous sommes dans un parking. En longeant la mer nous arrivons aux piscines naturelles de las salinas. Des trous en bord de mer autrefois utilisés pour récupérer le sel. Il y a du monde, des familles surtout. Direction les quais du port. Il fait chaud et il y’a de nombreux baigneurs sur les petites plages autour du port. Repas poisson et départ vers notre destination. La Aldea de San Nicolas. La route, très sinueuse, longe la cote en offrant un magnifique spectacle sur les roches découpées qui plongent vers la mer et les petites criques où les vagues viennent rouler. Nous voici presque à destination, au dessus du Barranco où se niche La Aldea. Et la mauvaise surprise. La petite ville, blanche et sans charme est entourée de km2 de serres. Une mer de plastique qui recouvre des plantations de bananiers. C’est déprimant de laideur. Et dire que nous avons réservé un logement pour plusieurs jours en le pensant central et agréable. A l’arrivée il y a une course pédestre dans le village. C’est plutôt sympathique. Mais pour le reste tout est fermé. Et même l’appartement est triste. Heureusement que nous n’y serons que pour dormir.

vendredi 30 décembre 2022

Canaries 2022 La Laguna



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La Laguna 30 decembre

Nous y arrivons vers 11h. C’est l’heure à laquelle la ville s’éveille avec l’ouverture des commerces. Nous nous garons dans le grand parking de la calle Quinteras. Il y a une fille d’attente mais cela va assez vite. Nous sommes au centre ville et nous choisissons d’aller jusqu’au marché municipal en empruntant la calle Agustin bordée de magnifiques palais et maisons de l’époque coloniale avec leurs riches façades aux balcons ouvragés, aux portes imposantes. Certaines fenêtres ou balcons sont recouverts de moucharabiehs Il est agréable de marcher dans les rues piétonnes. Nous finissons par arriver au marché. Il y a du monde en cette veille de réveillon de fin d’année. Les étals dont bien garnis. Toute cette nourriture nous donne faim et nous décidons de nous rendre au restaurant bio conseillé par le routard, le Tasca 61. Ils ne servent qu’à partir de treize heures et nous réservons une table à l’intérieur avant d’aller faire un petit tour. Heureusement car à notre retour à 13h il y a la queue. La salle est petite et avec les mesures Covid il ne reste que 4tables. En terrasse il fait un peu frais pour nous. Nous nous régalons avec le gratin d’aubergines, les lasagnes, le gâteau au chocolat et le tiramisu. Nous repartons enchantés de notre choix avec pour objectif la visite du musée d’histoire et d’ anthropologie situé dans le magnifique palais de Lercaro. Une visite agréable et instructive. Nous arpentons les 2 autres rues piétonnes du centre ville. Remonter la calle Obispo Rey Redondo nous conduit à l’église de la Conception. Du sommet de la tour on a une très belle vue. Descendre la calle Herradores permet de continuer à contempler de belles maisons et palais colorés aux façades particulièrement travaillées. Il y a un monde fou. La rue est bordée de commerces bien insérés dans l’architecture ancienne.
La laguna est une belle ville colorée, vivante et riche qui nous a enchantés.