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mercredi 2 octobre 2019

Pouilles 2 10 rando de Castelmezzano à Pietrapertosa



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Mercredi 2 octobre: Castelmezzano et Pietrapertoza dans les Dolomites de Lucane (ou petites Dolomites).
Nous avons choisi de monter à Castelmezzano. La route est sinueuse avec de magnifiques points de vue sur les vallons. Coup de cœur lorsque nous arrivons à destination. Le village perché s'étale entre de gros rochers pointus. Avec ses maisons peintes en jaune il resplendit au soleil. Nous faisons un petit tour dans le bourg avant de partir en randonnée. L'objectif est de rejoindre le village de Pietrapertoza par le sentier "delle sette pietre". Ce sentier a été aménagé par des artistes qui ont créé sept "stations" avec des œuvres en pierre accompagnées de chants et de musique. Surprenant et beau à la fois. Le chemin est agréable, ombragé et pavé. Aucune difficulté si ce n'est l'important dénivelé sur une aussi faible distance.Le village de Pietrapertoza est un peu vide. La serveuse du bar nous dit qu'il est animé l'été et le dimanche, lorsque fonctionne la tyrolienne. C'est sur un piton rocheux que se trouve le départ du "vol de l'ange", une tyrolienne qui emporte ses passagers, deux à la fois, au dessus du ravin qui sépare les deux villages  Nous ne pouvons pas faire l'expérience, et ça ne me manque vraiment pas. Le retour à Castelmezzo est plus facile car ça descend. Au niveau de la rivière démarre un sentier qui conduit au départ des via ferrata. Nous l'empruntons et nous traversons même sur le pont suspendu, type pont tibétain, qui conduit au départ de la deuxième via ferrata. Impossible d'aller plus loin sans équipement. Nous le savions et nous faisons demi tour. Nous revenons à Castelmezzano contents de notre balade. Nous partons vers la destination suivante les laghi di Monticchio, près de Melfi. La route qui y conduit part de Rio in Vulture. C'est là que nous mangeons, très bien, au buffet de la gare. L'étape "hôtel" est prévue à côté des lacs.

mardi 1 octobre 2019

Pouilles 1 10 Rando parc Matera






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Mardi 1 octobre : les églises rupestres du parc
Ce matin nous avons décidé d'aller prendre le petit déjeuner de l'autre côté de la gravina de Matera, au belvédère. Nous quittons donc la ville en direction de Taranto et nous trouvons facilement la route qui conduit au parc et au belvédère. A priori la route entre le point d'information du parc et le belvédère est interdite à la circulation entre 9h et 21h. Mais ça ne saute pas aux yeux. De toute façon tout est un peu confus. Nous profitons pleinement de la belle vue que nous avons sur Matera et les sassi avant de nous rendre au point d'information du Parc qui n'ouvre qu'à 9h. Grosse déception, les visites guidées des grottes ont lieu à 17h et il est conseillé de réserver. On peut toujours faire le parcours seul mais les églises sont fermées et seuls les guides en ont les clés pour éviter les dégradations( normal). Une seule est visible de l'extérieur à travers une grille (la madonna delle tre porte)  mais elle est distante de 7km. Alors nous renonçons. Il fait chaud, il n'y a pas un brin d'ombre alors faire 14km pour voir l'intérieur d'une église à travers une grille c'est un peu trop. Nous déplorons de ne pas avoir été mieux informés ou informés tout cour au point d'information touristique du centre ville. Les personnes du parc nous expliquent que le parc est une structure indépendante à gestion privée comme les églises rupestres des sassi et  il n'y a pas d'unité au niveau de l'information. En gros c'est un peu chacun sa gestion et aux touristes de se débrouiller. Dans une ville classée capitale de la culture ça fait un peu désordre. Les personnes du parc nous conseillent d'aller visiter l'église rupestre ou  crypte "du péché originel". Mais il faut aller sur leur site et prendre rendez- vous. Aussitôt dit, aussitôt fait. Il ne reste que des places pour la visite de 17h. Alors en attendant JC me propose une balade dans l'autre partie du parc, du côté de  Montescaglioso. Autre partie, autre gestion et les dames sont incapables de nous en dire quoi que ce soit, elles ne connaissent pas. JC a une trace de rando, nous allons essayer de trouver le départ. Ce n'est pas simple et il est impossible de se débrouiller sans trace gps. Nous garons le CC au bord de la route et nous atteignons la gravina, c'est toujours celle de Matera,  après une bonne marche dans des pierres le long de champs. Nous longeons enfin la gravina. Nous sommes dans la végétation, à l'ombre. Cachés dans la végétation nous pensons avoir identifié la crypte " du canarino", celle  de "San Andrea", celle de la " scaletta". Il ne reste aucune inscription ni trace de fresque. Nous parvenons à la chiesa " della Madona dell'Ajola". Pas de doute pour celle ci car elle est fermée par une porte et le nom est inscrit dessus. De son origine aux IX et Xe siècle il reste un morceau de pilier et l'autel de gauche, simple et joli. Ensuite nous essayons de trouver la chiesa di "San Eustachio" mais nous faisons chou blanc.
Il nous reste à revenir et à reprendre le CC pour nous rendre à la visite organisée de la Crypta " del pecato originale". Le rendez-vous se trouve dans une propriété vinicole à laquelle appartient l'église. A l'heure dite le guide nous demande  de le suivre en voiture et il nous conduit au bord de la gravina Picciano. Des escaliers permettent d'atteindre l'entrée. Munis de nos audioguides nous nous asseyons tous sur le sol. Reste à ouvrir les yeux et les oreilles. Il y a des fresques dans les trois niches latérales, en particulier une vierge avec un magnifique visage de poupée en porcelaine. Le mur du fond est couvert d'un ensemble de fresques illustrant les épisodes de la création, lumière et ténèbres, l'homme et la femme et ceux du pêché originel. Les personnages richement vêtus sont entourés de fleurs rouges. C'est magnifique. Cette crypte est très ancienne, IXeme siècle. C'était le lieu de culte d'un monastère rupestre des bénédictins.
Comme pour toutes les églises rupestres il est interdit de faire des photos. Mais le guide nous dit que nous pouvons les télécharger sur le site.
Nous prenons la direction les dolomites lucanes. Nous prenons une jolie route qui nous fait passer par Grottole et Grassano où nous nous arrêtons pour la nuit.

lundi 30 septembre 2019

Pouilles 30 9 Matera



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Nous commençons la visite de la ville à partir de la Piazza Veneto. C'est dans le Palazzo del goberno que se trouve le point d'informations touristiques. Riches en plans et cartes nous descendons dans le sasso Barissano. Notre fil conducteur sera la visite des églises rupestres. Evidemment on ne négligera rien au passage. La petite piazza San Giovani Battista avec l'église du même nom dont le portail est richement décoré. Pas très loin nous arrivons à la chiesa San Pietro Barissano bâtie vers l'an mil. On nous propose un ticket pour trois églises. Banco! Cette église, la plus grande s'avérera la plus intéressante. Dans la partie inférieure se trouve des catacombes où étaient déposés les corps des morts jusqu'à ce qu'ils soient réduits à l'état d'os et que les familles puissent les récupérer. Il y avait même un système d'écoulement des liquides corporels. Quelques belles fresques. Les églises rupestres sont très espacées ce qui nous oblige à monter, descendre et parcourir toutes les petites rues. Il fait chaud mais il y a de nombreuses fontaines où l'on peut se ravitailler. Et puis c'est un spectacle sans cesse renouvelé avec de nombreux points de vue . Un peu en hauteur se trouve l'impressionnant couvent de San Augustino fondé à la fin du XVI e et l'église du même nom. Au fond de l'église une petite porte nous permet d'accéder à l'église rupestre de San Giuliano. Petite église avec quelque gravures rupestres. C'est en direction du sasso caveoso que nous nous arrêtons à la cathédrale. L'extérieur de style roman- apulien est relativement sobre. L'intérieur est "chargé" en dorures. Sur un éperon rocheux, visible de loin se trouve le complexe de Monterone, deux petites églises qui communiquent entre elles, San Giovanni in Monterrone et Santa Maria de Idris. Cette dernière est datée du XIV.  De l'église Santa Lucia alle Malve on n'a malheureusement pas vu grand chose car toute une partie était interdite d'accès pour cause de restauration.
Au cours de nos pérégrinations nous avons eu la chance de visiter une maison troglodyte "en l'état". C'est son nouveau propriétaire qui nous a fait entrer et nous a expliqué comment était composée la maison. A l'entrée la cuisine, puis la pièce principale à la fois salle à manger, pièce de vie et chambre, qui en plus contenait la citerne, importante dans ce cas (6m de profondeur) car elle servait à trois habitations. Au fond, la pièce réservée aux animaux qui assuraient par leur présence le chauffage. Question hygiène cette promiscuité n'était pas idéale. Pas d'électricité et pas de toilettes. Plus tard nous nous arrêtons dans une maison troglodyte reconstituée ce qui nous permet de mieux visualiser la disposition des pièces et d'imaginer la vie des habitants.
Pour terminer ce retour dans le passé nous visitons une des citernes de la ville. Il y en avait cinq, mais une seule a été conservée comme témoignage d'une époque où il était nécessaire d'emmagasiner l'eau des différentes sources pour les périodes de pénurie. Plusieurs salles contenant 5000m3 de pluie et eau de source mais un seul point de puisage constitué de  7 trous que l'on voit au plafond qui permettaient aux habitants de puiser l'eau.

dimanche 29 septembre 2019

Pouilles 29 9 Maunduria Matera



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Dimanche 29 septembre : Manduria à Matera en passant par le bord de mer
Le dimanche matin à Manduria c'est plutôt calme. On se balade tranquillement. La ville a dû être riche. Il y a de belles demeures et en particulier un palais sur la place qui nous rappelle un peu celui de Martina Franca à cause de son balcon en fer forgé sur toute la façade. Et puis il y a le quartier qui a abrité le ghetto juif avec sa synagogue. C'est la première fois depuis le début de notre voyage que nous en rencontrons une. C'est dans les pâtisseries que les habitants se retrouvent en milieu de matinée pour prendre leur petit déjeuner..gâteaux, cornetti ( croissants) et autres douceurs. Il fait très beau alors nous décidons d'aller à la plage la plus proche, celle de Campomarino. La plage de sable blanc est belle et il n'y a pas trop de monde. La petite station balnéaire de campomarino est désertée à cette époque. Mais elle fait très sympa avec ses petites maisons basses et blanches qui longent la route du bord de mer. Il n'en est pas de même pour ce qui est des autres plages. Au plus on s'approche de Taranto et au plus il y a de monde. En arrivant au niveau de Pulsano  c'est impressionnant. Les voitures sont garées les unes derrière les autres sur les deux côtés de la route. Et on est en fin septembre!!!!
Nous voulons arriver à Matera pas trop tard pour trouver à nous garer et découvrir la ville. Nous avons de la chane car nous trouvons un parking devant un immeuble à dix minutes à pieds du centre de la vieille ville. Nous y passerons deux nuits. Nous faisons une balade dans les rues. Comme souvent les éclairages valorisent les palais et les églises. A la recherche d'un restaurant nous prenons une rue qui nous amène à la "casa grotta" . Il s'agit d'une grotte taillée qui est transformée en salle d'exposition et de concert. Justement un quatuor de jazz doit se produire. Nous prenons des places. Du jazz des années Cinquante/ soixante c'est tout ce qu'il nous faut pour conclure notre agréable journée.

Pouilles 28 9 Galipoli Nardo



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Samedi 28 septembre : Gallipoli et la côte ionienne jusqu'à Manduria
Pour entrer dans la vieille ville de Gallipoli il n'y a qu'une solution franchir le pont qui la sépare de la ville nouvelle. Depuis le pont on a une belle vue sur le château du XVIe dont les pierres dorées dont mises en valeur par le soleil. Sur la gauche, avant le pont de petites barques de pêche et des pêcheurs qui réparent leurs filets dans une ambiance joyeuse. On décide de laisser la visite du château pour la fin de matinée et on commence par se diriger vers la place du duomo où se trouve la cathédrale. Pas question de faire le tour des églises, il y en dix sept répertoriées sur le plan. Il est très agréable de se balader dans le dédale des rues. De contempler un palais par ci et par là, des balustrades, des loggias des façades richement décorées. Mais nous nous consacrons à ce qui a fait la richesse de Gallipoli et de ses habitants( d'où les palais) à savoir l'huile lampante. Cette huile était exportée dans toute l'Europe et y compris en France. Ce commerce a duré jusqu'à l'avènement du gaz et de l'électricité. A l'époque l'huile d'olive était peu utilisée pour la cuisine. Il y a eu jusqu'à 35 moulins souterrains qui produisaient environ 30 000 tonnes d'huile par an à partir d'olives pourries pour qu' elle  fume moins  . On imagine l'activité souterraine de la ville et la dureté des conditions vie de tous ceux qui travaillaient dans les pressoirs. Ils travaillaient par tranche de deux heures mais n'avaient pas le droit de sortir pour leur pause. Ils cohabitaient donc tout le temps de leur travail avec les olives en train de pourrir et  les ânes qui actionnaient les meules. Pas question de conduits d'aération. Les seules ouvertures étaient celles par lesquelles étaient déversées les olives.  Il existait des confréries. Les ouvriers qui y adhéraient pouvaient bénéficier d'une petite retraite à l'âge de 70 ans. Ils ne devaient pas être nombreux à en profiter.
Pour compléter notre information nous avons apprécié la visite dans le château de l'exposition temporaire sur les lampes à huile. L'intérieur du château quant à lui ne présente pas un grand intérêt.
Nous quittons Gallipoli vers treize heures pour suivre la toute de la côte et trouver un endroit tranquille pour manger et nous baigner.
Nous optons pour le lido del conchiglie. Une belle plage de sable avec une limpide et chaude. Et moyennant 1/2 euro on peut même se doucher dans une plage privée.
Retour à l'intérieur des terres. Nous nous arrêtons à Nardo (beaux château, églises et hôtels particuliers)  puis à Manduria pour le repas et la nuit.

vendredi 27 septembre 2019

Pouilles 27 9 Santacesare Castromarina Aquaviva



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Vendredi 27 septembre : la côte au sud d'Otrante.
Au sud d'Otranto la route du bord de mer serpente dans un paysage caillouteux au dessus des falaises. Très peu d'endroits où s'arrêter et encore moins où se baigner. C'est très sauvage et cela nous rappelle un peu la côte bleue en Provence.  Nous passons à côté de la crique de Porto Badisco dont les eaux sont limpides et turquoises. Nous nous s'arrêtons un peu plus loin dans la station balnéaire de Santa Cesarea thermes. Une source d'eau soufrée permet d'y soigner les maladies respiratoires. Le coin est joli. On y trouve de belles villas. L'une est appelée la villa Sicchi à la fin du XIX éme siècle dans un style mauresque. Située au dessus de l'établissement thermal elle se remarque de loin avec sa coupole. En cette saison ce sont surtout des personnes âgées qui font la cure.
Nous nous arrêtons un peu plus loin à Castro Marina. Très joli village blanc accroché à la colline. En bas à côté du port un coin a été aménagé pour la baignade un peu comme un bord de piscine bordure bétonnée et échelles qui permettent de descendre dans l'eau.En  effet la côte rocheuse rend difficile l'accès à la mer.
Un peu plus loin se trouve la plage d'Insenatura aquaviva. Une route descend vers un petit parking qu'on imagine bien plein en saison. Ensuite quelques marches permettent d'accéder à une petite crique aux eaux limpides. Une petite maison blanche aux volets bleus  transformée en bar complète le paysage de cette carte postale méditerranéenne. Quelques mètres carrés de gravier permettent d'entrer facilement dans l'eau. Autour ce sont des rochers coupants et creusés par les vagues. La température de l'eau est réputée plus basse qu'ailleurs, mais elle est quand même très agréable ( et c'est une grosse frileuse qui le dit). Petit plus, des toilettes et la possibilité de prendre une douche pour 1/2 euro. Un très agréable moment.
Nous reprenons la route en direction de Gallipoli. Mais nous faisons étape à Parabita ( sans intérêt) où on nous a indiqué une entreprise qui recharge les bouteilles de gaz françaises. Le gaz c'est un peu notre tendon d'Achille

jeudi 26 septembre 2019

Pouilles 26 9 Galatina et Otrante



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Jeudi 26 septembre : de Lecce à Otranto en passant par Galatina
Galatina possède aussi de nombreuses et belles demeures mais beaucoup moins bien conservées et mise en valeur qu'à Lecce. Ce qui fait surtout l'attrait de cette bourgade c'est  la Basilica Santa Caterina d'Alessandria. On change d'époque ( XIV ème) et de style (gothique). L'intérieur de la basilique est entièrement recouvert de fresques. Une vraie B.D de la bible. Une bonne façon pour les prêtres d'illustrer leurs propos et d'enseigner le contenu de la bible à une époque où il n'y avait pas de livres et où seuls les gens d'église et certains nobles savaient lire et écrire. Vaut le déplacement. Au passage s'arrêter à la pâtisserie Ditta Andrea Ascalone dans la rue Vittorio Emmanuele pour acheter des macarons et des pasticiotti.
Nous arrivons à Otranto en milieu de matinée et nous nous garons sur l'un des parkings privés à l'entrée de la ville. Nous sommes hors saison et les prix sont très raisonnables, 3€ pour la journée et finalement on y passera la nuit. La vieille ville est protégée par une puissante enceinte fortifiée. On y entre par une porte qui donne accès aux différentes ruelles bordées de maisons blanches. Beaucoup de boutiques de souvenirs et de restaurant. La ville est très touristique.
Nous commençons notre visite par la crypte de la cathédrale. Une très belle construction d'une grande sobriété dont le plafond est soutenu par des colonnes en marbre très différentes les unes des autres. Sur les murs quelques fresques byzantines. A droite en haut de l'escalier qui conduit de la crypte à la cathédrale se trouve la chapelle des martyrs . Des armoires vitrées contiennent les ossements de 600 à 800 victimes massacrées par les turcs parce qu'elles ne voulaient pas se convertir à l'islam. La cathédrale en elle même date des XI ème et XII ème siècles. Ce qui la caractérise c'est l'immense mosaïque qui couvre le sol et qui a été réalisée par un moine. On y reconnait des scènes bibliques ou mythologiques, mais aussi un grand bestiaire : à l'entrée deux éléphants.
Nous nous limitons à regarder le château de l'extérieur et en particulier les douves mises en valeur par une belle pelouse. Par contre nous partons à la recherche de la petite église San Pietro. Un coup de cœur pour sa sobriété et les fresques de l'époque byzantine ( Xe et XI e siècle).
Nous consacrons l'après-midi à une balade à proximité des lacs Alimini et sur la plage. Pas de baignade car le temps est nuageux. Pas facile de trouver un accès aux plages sauf à se rendre dans un "lido" privé. A cette époque de l'année ils sont presque tous fermés.
Repas poisson dans un restaurant installé sur la promenade qui longe les remparts.