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lundi 20 février 2017

Popayan lundi 20 février 2017


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Ce matin visite de la ville avec le groupe "get up and go". Nous retrouvons John et ses deux "stagiaires". Mais cette fois il y a aussi des touristes anglophones. C'est donc en anglais que ce fait la visite. Nous découvrons le théâtre qui a été restauré après le tremblement de terre de 1983 qui a eu lieu un jeudi, le premier jour de la procession de la semaine sainte. Beaucoup de gens ont péri sous le dôme de la cathédrale qui s'est effondré. Nous pénétrons dans les locaux de l'université del Cauca situés dans un ancien couvent. C'est impressionnant et très beau. Les bâtiments s'organisent autour de différents patios fleuris et arborés. Cette université est une des plus ancienne de Colombie. Très réputée, elle a vu passer de nombreux étudiants devenus célèbres.   La balade nous conduit au niveau du Puente del Humilladero, pont en briques à 11 arches bâti pour faciliter les communications entre le faubourg et le centre. Les briques ont été assemblées, comme cela se faisait à l'époque, avec un mélange de sang de bœuf, de chaux, des coquilles d’œuf. La construction a couté la vie à de nombreux esclaves ce qui a fait dire que le sang de bœuf était plutôt du sang d'esclaves. A coté se trouve un autre pont en brique, beaucoup plus petit et ancien qui permettait aux prêtres de franchir la rivière pour aller voir les malades. Il se nomme ponte de la Custodia en référence à un ciboire perdu par un prêtre lors du passage sur le pont. Deux ponts, deux "régimes": les riches circulaient sur le pont du haut, le grand pont et les pauvres, les domestiques sur le pont du bas. Une des anciennes et belle demeure de Popayan abrite toutes les statues en bois portées sur des chasses qui défilent lors de la semaine sainte.  Les statues y sont gardées, entretenues, voire restaurées. C'est aussi dans ce lieu que s'organise la manifestation. Cette manifestation a été déclarée patrimoine mondial immatériel de l'unesco. Il s'agit de l'une des plus anciennes manifestation culturelle colombienne depuis la colonisation.
 Notre balade s'est terminée par une dégustation de spécialités culinaires de Popayan. Nous avons fait une halte au " Mora Castilla" oú nous avons pu déguster les empanadas ????farcis d'un mélange pomme de terre oignons et servis avec une sauce cacahuète, le salpicon payanès, délicieux granité de mures de Castille avec du jus de lulo et des morceaux de guanabana, le champus, très bonne boisson à base de maïs, de lulo pinay est sucré avec la panela ( mélasse de sucre de canne) et enfin les carantatas con hogas, sorte de chips de maïs servies avec une sauce tomate et oignons.
L'après midi nous avons visité le muséum d'histoire naturelle. Tout y est un peu poussiéreux. Dans leurs boites les papillons ont perdu une partie de leurs couleurs. Il y a une belle collection d'oiseaux mais les fiches correspondantes sont presque illisibles. On a quand même pu admirer le fameux Condor des Andes. Un Beau spécimen. Ce qui nous a particulièrement intéressé ce sont les monolithes retrouvés sur le Moro de Turcan. Cette petite colline était en fait une pyramide construite par les indigènes et au niveau de laquelle ont été retrouvées des tombes. Cette pyramide a été tronquée en haut pour  permettre d'y installer la statue de Belalcazar. Nous avons aussi fait un saut à l'église de Belem d'où l'on a aussi une belle vue sur une partie de la ville.

Popayan le dimanche 19 février


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Des français rencontrés à Mompox nous ayant parlé de visite de la ville organisées par des étudiants nous voici à dix heures devant l'office du tourisme sur la place principale.Aujord'hui  Il y a une balade, en dehors de la ville, qui part sous la direction de John, professeur d'anglais â l'université. Nous avons beaucoup de chance car non seulement John parle aussi parfaitement français, mais c'est le cas aussi des deux amies qui l'accompagnent pour se former et du jeune couple d'allemands qui font la balade avec nous. John nous conduit par un petit chemin sur la montagne sacrée des indiens. Un petit sentier sinueux nous permet d'observer la nature. Des arbres, le guama qui possède des fruits en forme d'énormes gousses dont on consomme la partie blanche sucrée autour des graines, l'achiote ou roucou dont les fruits rouges épineux contiennent des graines dont on extrait un condiment pour faire mariner les viandes ou un colorant. Une plante le fique " cette plante est utilisée pour ses fibres qui servent à la fabrication de sacs pour transporter le café de Colombie, ainsi qu'à des usages traditionnels tels que les cotizas, chaussures dont les semelles sont en caoutchouc et dont la toile est tissée à l'aide de fibres de Furcraea andina ou fique.En Colombie, on cultive cette plante et on extrait les fibres de fique depuis des temps immémoriaux " . Il y a des oiseaux comme partout en Colombie qui est le deuxième pays au monde, après le Brésil, pour sa richesse en oiseaux et de magnifiques papillons. Arrivés au sommet de la colline où sont plantées trois croix nous dégustons un jus de canne à sucre avec du citron et une empanadas de pipiān (fourrée d'un mélange de purée de pomme de terre et d'oignon) servie avec une sauce épicée aux cacahuètes. Délicieux!
Popayan est une ville universitaire importante dont les universités ont une renommée nationale. Le campus est très important et la ville doit une partie de sa vitalité à la forte population étudiante. On y trouve l'usine fabriquant l'Aguardiente, une boisson type "gnole"  à base de canne à sucre.
 On attribue au nom de la ville plusieurs origines. Moi j'ai aimé que cela vienne de " po" qui en indien veut dire chef et de Payan" un nom de chef indien. On l'appelle aussi la "ville blanche" car toutes les maisons du centre historique sont blanches. A l'origine il semblerait qu'il y ait un problème de santé. Les indigènes qui marchaient nus pieds étaient attaqués par un insecte le " nigua", sorte de puce, qui leur provoquait des plaies saignantes. Les colons portant des chaussures étaient protégés. Cependant pour éviter la contamination ils ont décidé que toutes les maisons devaient être enduites de chaux blanche jouant un rôle désinfectant. Aux angles des maisons des pierres permettaient aux indigènes de gratter leurs pieds pour détacher les niguas. Il y a de belles et grandes demeures à Popayan où s'étaient installés les propriétaires de grandes haciendas sucrières de la vallée venus cherchés un peu de fraicheur. La ville a fourni onze des présidents de la Colombie que l'on retrouve dans le panthéon de la ville. Popayan est célèbre pour ses processions lors de la semaine sainte (fête classée par l'UNESCO). On y trouve de nombreuses églises et monastères. Beaucoup de belles demeures ont été transformées en musée. C'est le cas par exemple de la propriété du poète Guillermo Valencia, une immense et riche demeure restée inchangée depuis la disparition du poète. C'est un jeune étudiant en français de l'alliance française qui nous a servi de guide bénévole. Popayan attire de nombreux touristes français et allemands principalement.

dimanche 19 février 2017

De Cartagene à Popayan le samedi 18 février 2017


Encore une grosse journée de voyage. Taxi pour aller à l'aéroport, puis avion de Cartagene à Bogota. Cinq heures à attendre notre correspondance dans l'aéroport. Nous avons eu la chance de rencontrer un voyageur canadien québécois avec qui nous avons passé un agréable moment à échanger sur les voyages. Puis avion de Bogota à Cali. A Cali nous avons pris un bus pour la gare routière.
 A peine avions nous quitté l'aéroport que nous avons été stoppé par la police. Ils ont fait descendre tous les hommes, les uns après les autres pour une fouille des bagages à main et une fouille au corps. Plutôt impressionnant. Bilan un homme, sa femme et sa mère ont été interpellés et sont partis dans la voiture de la police. Nous ne saurons jamais pourquoi?
Le temps passait et nous avions hâte d'arriver à la gare routière pour prendre un bus pour Popayan. Temps de voyage annoncé, trois heures trente, temps réel quatre heures trente. Il faut déjà une bonne heure pour traverser Cali.  Pendant tout ce temps, l'aide chauffeur, accroché à la porte du bus annonce en criant la destination du bus, interpelle les gens aux arrêts pour essayer de récupérer des clients. La concurrence est rude! Ensuite on a roulé sur une belle route la Panaméricaine(appelée route nationale 25)  qui traverse d'énormes plantations de canne à sucre. La circulation y est dense, beaucoup de gros camions. Lorsque la nuit tombe c'est encore plus difficile et il faut l'habitude et la prudence relative des chauffeurs pour éviter tous les pièges de la route, à commencer par les piétons qui marchent sur le bord. Contents d'arriver à bon port!!

Santa Cruz de Monpox 15 février 2017


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Il faut une bonne demi journée de transport où alternent bus, taxi collectif et bateau pour atteindre Monpox. De Carthagène à Magangué, la végétation est très sèche. On y voit pas mal de Fincas où l'on élève des vaches.  On a du mal à imaginer que l'on va arriver dans une zone baignée par l'eau.
Santa Cruz de Monpox
Les maisons de Monpox sont le plus souvent blanches ou jaunes et pour certaines assez cossues. On le voit à leur hauteur,  à la taille des fenêtres et des grilles, à la hauteur des portes d'entrée, aux salons et aux patios que l'on peut entrevoir par les volets ouverts. Il fait bon déambuler dans les rues de cette jolie cité. Elle a été une des premières construite par les espagnols au moment de la colonisation. Du fait de sa position privilégiée le long du Rio Magdalena elle a pendant longtemps été un grand centre commercial et une région réputée pour ses orfèvres. On y trouve encore beaucoup de bijouteries spécialisées dans l'art du filigrane en argent.  L'edificio municipal se situe dans un ancien couvent et bénéficie d'un très beau patio. La casa de la cultura est elle aussi abritée par un beau bâtiment avec patio.  On y trouve un petit musée intéressant et on peut profiter de ses fauteuils accueillants. Au moment de la construction de l'une des églises, en creusant, les espagnols ont découvert des jarres contenant les corps d'enfants indigènes décédés peut de temps avant leur découverte ( datation C14). Dans d'autres tribus, on l'a vu chez les Tayronas, ce sont seulement les os au moment du deuxième enterrement qui étaient placés dans des jarres. Plus tard, au moment d'une épidémie de choléra, ce sont les gens de condition modeste qui ont été ensevelis devant les églises alors que les gens riches continuaient à être enterrés dans les églises, même s'ils étaient morts du choléra. Au rez de chaussée de la maison de la culture, la bibliothèque s'ouvre sur la rue. Elle est très fréquentée. Les petites places arborées assurent une relative fraicheur, car il fait chaud à Monpox. La promenade le long du Rio Magdalena est agréable en fin de journée avec le coucher du soleil. On y observe de nombreux oiseaux et des iguanes.. Dommage que comme souvent le bord de la rivière fasse office de poubelle.
 Parmi les habitations donnant sur le Malecon se trouve El portal de la Marquese, une grosse habitation transformée en hôtel de luxe qui a été la propriété des authentiques marquis de Mompox, la dernière marquise étant morte en 1948 alors que les titres de noblesse avaient été supprimés en 1810 époque où la ville ( une des premières ) a déclaré son indépendance. La ville de Mompox est marquée par la religion. On y trouve de nombreuses églises et ancien monastères. C'est le cas pour la basilique avec son beau plafond en bois. Le cloitre ne se visite pas. Plusieurs congrégations se sont succédées dans les lieux.
En fin de journée, lorsque la chaleur diminue les habitants sortent sur le devant de leur porte ou se retrouvent pour manger sur la place Santo Domingo, devant l'église du même nom où sont installés des stands de nourriture et de jus de fruits. C'est un endroit sympa et authentique. A Mompox les prix flambent dans les coins touristiques.

lundi 13 février 2017

Cartagene lundi 13 février 2017


Le musée de l'inquisition se trouve dans le lieu même où avait été établi le tribunal de l'inquisition mis en place par les colonisateurs espagnols pour lutter contre l'hérésie. Beaucoup de textes en espagnol, parfois en anglais...il faut donc maitriser la langue pour profiter au mieux des explications sur ce sujet sensible.
Le musée des arts modernes. Pas très grand et bien agencé. J'ai apprécié la collection permanente Enrique Grau et l'exposition temporaire du moment, les oeuvres de Francisco Pinaud  "Mujeres descaradas" ( femmes impertinentes).
A ne pas manquer, le musée de l'or qui nous invite à nous plonger dans la culture, le mode de vie et les habitudes des différents peuples indiens de Colombie. Une exposition très intéressante, claire ( carte et textes en espagnol et anglais) avec de belles pièces d'orfèvrerie et des céramiques.
Le Quartier de San Diego et les bovedas. Encore Un endroit très typique et agréable de Cartagene. Le quartier est animé en fin de journée car pas mal de restaurants et de bars.


dimanche 12 février 2017

Minca dimanche 12 février 2017


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C'est un petit village au dessus de Santa Marta, à 600m d'altitude. La température y est donc plus fraîche, enfin, relativement. Ce village n'est pas beau mais il est en train de devenir un village branché, un peu baba. Pourquoi, comment? cela reste un mystère pour moi. On y trouve des boutiques de souvenirs, des restos qui s'affichent bio, une boulangerie artisanale, " Dundi", le pain y est bon, certes, mais pas donné. De façon générale les prix sont assez élevés. On va à Minca pour sa relative fraicheur, sa végétation, son café bio ( c'est ce qui est annoncé dans les boutiques), ses balades guidées pour voir les oiseaux, ses deux cascades. Pour nous c'était l'objectif du jour, prendre " un collectif" qui passe sur le grand boulevard pas loin de l'hôtel et part du centre commercial Buenavista. Ensuite à Minca nous avons fait la balade à pieds jusqu'aux cascades. Une chouette balade de 5km le long du Rio. Le chemin est très ombragé avec de grands arbres, d'immenses bambous. Ce qui est un peu décevant ce sont les cascades qui tombent dans une gorge étroite où une sorte de piscine a été aménagée. Pas d'espace autour, un bruit infernal et beaucoup d'humidité. L'eau est froide et sa couleur foncée sans doute a cause de la roche n'est pas engageante. Il y a un petit resto et l'accès aux cascades est payant. Nous avons trouvé un coin sympa pour pique niquer le long du Rio. Une chouette balade facile.
De retour à l'hôtel nous allons  jusqu'au cimetière voisin car nous sommes intrigués par ce grand espace gazonné couvert de fleurs. Ce qui est étonnant c'est le nombre de gens présents autour des tombes qui sont impeccablement arrangées et fleuries. Certains sont installés sur des fauteuils pliants. Autour d'une tombe qui semble récente il y a plusieurs personnes et un musicien qui joue de l'accordéon. C'est vraiment très différent de chez nous.

samedi 11 février 2017

Santa Marta samedi 11 février


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Le musée de l'or
Ce matin nous prenons cool. La fatigue du trek se fait sentir. Nous avons décidé d'aller visiter le musée de l'or de Santa Marta. Nous pensons, d'après ce qui est dit sur le guide, que ce sera une bonne façon de compléter nos connaissances sur les étapes de la construction de la Colombie et en particulier sur les tribus indigènes. Le musée de l'or est gratuit. Il est situé dans l'ancienne maison de la douane, un magnifique bâtiment colonial qui donne sur le parc Bolivar. Du reste, un hommage appuyé y est rendu au héros de la libération.
Ce musée est très agréable à visiter.  Les collections d'objets sont bien agencées dans des vitrines bien éclairées. Il n'y  en a pas trop et les explications sont à la fois en anglais et en espagnol. On y retrouve donc tout ce qui touche à la période d'occupation des premières populations amérindiennes, les Nahuanges.  Ils ont précédé les  Tayronas dont on trouve encore aujourd'hui les descendants répartis en plusieurs groupes vivants dans la Sierra Nevada de Santa Marta.
Ce sont eux qui ont construit Teyuna ou la ciudad perdida vers 800 de notre ère. Le nom de ciudad perdida serait resté de l'exclamation d'un pilote d'hélicoptère ne trouvant pas les ruines en volant au dessus de la zone recouverte par la végétation. Cette ville était sans doute  très grande comme en témoigne sont étendue dont la plus grande partie reste enfouie dans la jungle. Elle était construite comme tous les villages Tayronas. Les cases nombreuses, ( dans un couple l'homme et la femme vivaient dans des cases différentes et les actes sexuels avaient lieu dans la nature) étaient installées sur des terrasses maintenues par des murs de pierres et étaient reliées entre elles par des escaliers eux aussi en pierres. Les Tayronas étaient de grands orfèvres, en témoignent les beaux bijoux en or retrouvés dans les tombes et de grands céramistes. Pour les statues en trois dimensions ils utilisaient la technique du moulage avec plusieurs étapes avant le coulage de l'or liquide dans les moules d'argile. Les bijoux ont été retrouvés dans les tombes qui n'ont pas été pillées. Dans un premier temps les morts étaient enterrés sous leur maison.Aussitôt le mort enterré la maison était abandonnée. Une fois la maison détruite par les intempéries, soit environ deux ans après, le mort était déterré, ses os disposés dans une grande jarre décorée qui était placée à l'endroit choisi par le mort pour être sa dernière demeure. Les Tayronas avaient , semble-t-il des structures sociales et politiques élaborées avec un chef spirituel, le Mamo, formé dès son plus jeune âge jusqu'à l'âge de dix huit ans environ. Aujourd'hui encore, le Mamo qui vit avec sa famille dans une case de la cité perdue perpétue les rites de ses ancêtres et médite sur la protection de l'ordre du monde dont il se considère comme responsable. Dès leur arrivée les espagnols ont exterminé les Tayronas  pour leur voler leur or. Certains se sont  échappés en grimpant en haut des montagnes. C'est en 1972 que les traces de la cité perdue voient le jour à travers les objets que les voleurs de tombes mettent sur le marché. Mais ce n'est que bien plus tard dans les années 2000 que les touristes peuvent enfin y accéder. En effet la zone était un lieu important de conflit entre les FARC, le gouvernement et les paramilitaires. C'était aussi une zone importante de la culture de la coca.
 Santa Marta et la plage
Pas facile de se baigner à Santa Marta car la plage de la ville avoisine le port. Autour c'est la Sierra Nevada qui descend jusqu'à la mer. Habituellement il est possible d'accéder à de belles plages en traversant le parc de Tayrona. Mais pas de chance il est fermé pour un mois pour nettoyage et protection incendie (ici aussi c'est la sécheresse). Alors la meilleure solution, semble-t-il, est celle que nous avons adopté à savoir se rendre à Rodadero, au sud de Santa Marta et à environ une heure en bus de notre hôtel. Rodadero c'est un peu la Costa Brava avec de grands immeubles sur le bord de mer et une belle plage. Il fait un vent de folie et nous louons un abri tente avec deux fauteuils. L'eau est bonne mais en sortir est difficile. Le temps d'arriver à l'abri et on ressemble à une escalope panée. Il n'y a pas beaucoup d'étrangers, seulement des colombiens. Impossible de se concentrer sur un livre. A chaque instant on est interpellé par un vendeur de glace, de lunettes, de boissons, de sucreries et il est même possible de se faire masser. C'est un endroit sympa et propre. On peut aussi prendre un bateau pour aller à Playa Blanca. Mais avec le vent ce n'est vraiment pas le jour.
Beaucoup de jeunes vont à la plage à Taganga. De l'autre côté du parc il y a Palomino mais il est quasiment toujours impossible de s'y baigner à cause des courants.  Vous avez dit mer des caraïbes!!!!